4 mai 2024 |

Ecrit par le 4 mai 2024

Rome, Madrid, Kyoto et Avignon Viva Villa : Appel à candidature ouvert aux commissaires d’exposition

Dans le cadre de l’édition 2022 du festival, ¡Viva Villa! lance un appel à candidatures pour une résidence curatoriale à destination des commissaires d’exposition francophones, sans limite d’âge ni critère de nationalité. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 25 janvier à 13h (Heure France métropolitaine).

La résidence curatoriale (Conservation et exposition des œuvres d’art) s’inscrit dans le cadre d’un programme d’accueil inédit entre les trois institutions organisatrices, l’Académie de France à Rome – Villa Médicis, la Casa de Velázquez à Madrid, la Villa Kujoyama à Kyoto, en collaboration avec la Collection Lambert en Avignon, partenaire associé de cette édition-pilote de la biennale des résidences d’artistes.

La ou le commissaire en résidence se verra confier le co-commissariat de l’édition 2022 du festival ¡Viva Villa! qui se tiendra à l’automne 2022 à la Collection Lambert à Avignon, conjointement avec le directeur artistique délégué de la Collection Lambert.

Pendant deux saisons culturelles, le ou la co-commissaire effectuera une série de séjours d’un mois à Rome, Madrid, Kyoto et Avignon afin de concevoir le projet curatorial avec les artistes, créateurs et chercheurs accueillis au sein des trois résidences d’artistes à l’étranger.

La ou le co-commissaire assurera la conception et la réalisation d’une exposition, le développement d’actions artistiques auprès des publics et le suivi éditorial du catalogue.

Appel à candidatures

Accéder au portail de candidatures

 


Rome, Madrid, Kyoto et Avignon Viva Villa : Appel à candidature ouvert aux commissaires d’exposition

« Résiste » chantait France Gall… « Résistons » lui ont répondu, samedi après-midi, les acteurs culturels, les élus et le public d’Avignon par une manifestation d’environ 300 personnes sur l’emblématique place du palais des papes, à quelques mètres de la fameuse cour d’honneur où ont résonné les voix de Maria Casarès, Jeanne Moreau, Philippe Noiret ou Gérard Philipe.

« La peur des gouvernants est devenue un diktat. »

Citant l’auteur antillais Edouard Glissant, Greg Germain, ancien président du festival Off, martèle : « ‘La culture est de haute nécessité dans la vie des hommes’. Avignon a été en 2000 et reste aujourd’hui la capitale de la culture. Je suis là pour transmettre le message à tous mes frères créateurs d’Outre-Mer, les artistes, les intermittents. » Et d’ajouter : « Partout ailleurs qu’en France, les théâtres sont ouverts et il n’y a eu aucun cluster. En Espagne, au Portugal, au Monténégro, en Serbie, en Australie, en Nouvelle-Zélande. Ici la peur des gouvernants est devenue un diktat. »

Le tout nouveau président du Off, Sébastien Benedetto enchaîne : « Ici, on n’a pas peur, notre destin d’artiste c’est de jouer. On n’est ni aveugle, ni inconscient, ni irresponsable. On prend notre mal en patience malgré l’arbitraire. J’espère juste qu’avec notre ministre, Roselyne Bachelot, qui se bat comme une lionne, nous obtiendrons satisfaction pour que l’édition 2021 du festival d’Avignon ait lieu en respectant rigoureusement les gestes barrières, l’aération des salles et surtout le sens de circulation du public. »

Gérard Gélas, le patriarche du Théâtre du Chêne Noir insiste « La peur est le pire des poisons, elle est destructrice. Ici, à Avignon, le cœur de la culture bat toute l’année, pas seulement l’été, pendant le festival. Avec ce confinement nous sommes séparés, sinistrés alors que les trains et les métros sont bondés, allez comprendre… Le théâtre est un lieu de vie, d’échanges indispensables. »

« Nous demandons, comme ailleurs en Europe, la réouverture des musées, théâtres, salles de spectacle et cinémas… »

« Nous voulons réaffirmer que la culture est vitale, essentielle à nos vies, à notre équilibre. Elle ouvre nos esprits, elle nourrit nos pensées, elle favorise les rencontres et les découvertes. Sans culture, il n’y a ni liberté ni émancipation » ajoute Cécile Helle. La maire d’Avignon poursuit : « pendant que les supermarchés et lieux de culte sont ouverts, les cinémas, théâtres, salles de spectacle et musées sont toujours fermés. Quelle est cette France à deux vitesses ? La ville d’Avignon se doit d’incarner cette résistance. Nous vous appelons pour que la culture rayonne pleinement et que tous, créateurs, auteurs, musiciens, danseurs, techniciens, producteurs et diffuseurs puissent à nouveau exprimer leurs talents. » Elle conclut : « nous demandons, comme ailleurs en Europe, solennellement, la réouverture des musées, théâtres, salles de spectacle et cinémas dans le respect absolu des préconisations sanitaires… »

Pour traduire cette volonté farouche de jouer malgré tout, la 13e édition de ‘Fest’Hiver’ le festival de théâtre des scènes permanentes d’Avignon (Balcon, Carmes, Chêne Noir, Chien qui fume, Halles, Transversal) se déroulera du 22 janvier au 3 février chez vous, sur You Tube.


Rome, Madrid, Kyoto et Avignon Viva Villa : Appel à candidature ouvert aux commissaires d’exposition

Ainsi la Mamie du Chaperon Rouge (créée  par Julien Gelas en 2019) vient dans nos foyers, sous forme d’épisodes pour nous faire une sorte de ‘conférence gesticulée’ sur les spectacles programmés que nous n’avons pu voir du fait de la crise sanitaire.

Hilarantes minutes
Ce ne sont pas des captations vidéo de spectacles ni des extraits. En quelques minutes hilarantes, Mamie et ses comparses réinventent ce que nous aurions dû voir ou entendre. Une manière fort plaisante de valoriser le travail accompli des artistes, de garder le lien avec les spectateurs tout en leur faisant plaisir.
Episode 1 : Racin.es de la Compagnie A Divinis, de, par et avec  Hélène July et Enzo Verdet  prévu les 7 et 8 novembre.
Episode 2 : L’écho des riffs initialement prévu le 14 novembre
Episode 3 : La magie lente de Denis Lachaud sur une mise en scène de Pierre Notte initialement prévue  le 21 novembre.
Lien pour les épisodes, cliquez ici

Des conseils de lecture
«Guantanamour» de Gérard Gelas. 10€. Base de Guantanamo. Cuba. La confrontation entre un G.I et un prisonnier, membre présumé Al Qaïda.
«Les Impatientes» de Djaïli Amadou Amal. 17€. Sahel. 3 femmes 3 destins. Un roman bouleversant sur la question universelle des violences faites aux femmes.  

Une exposition virtuelle avec un cliché par semaine
L’artiste marseillais Claude Almodovar a installé ses cimaises au mois d’octobre. La pandémie de Covid 19 lui avait donné l’idée de faire poser dans un cadre dramatique des personnages ordinaires issus de ce qu’il baptise «Covid ordure». Pour permettre de découvrir ses œuvres photographiques malgré le confinement, un cliché de son exposition « Un absolu de vérité» sera dévoilé chaque semaine.

Michèle Périn


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l’AJMI-Jazz club propose un concert de Shan Trio réservé aux professionnels ce vendredi 4 décembre à 15h. 

Eau, végétal, pierre, mémoire
Le trio Shan propose un parcours poétique fort. Leur musique est une méditation à trois sur le thème de la montagne et de la relation entre les hommes et les forces de la nature. Shan (Montagne) c’est aussi la rencontre inédite entre trois voix aériennes et marquantes des scènes jazz et musique d’improvisation actuelles : Pascal Charrier à la guitare folk ; Julien Pontvianne au saxophone ténor et clarinette et Ariel Tessier à la batterie. Leurs voix se rejoignent dans une musique à la fois poétique et tangible qui explore les textures, les matières et le rapport au temps, parfois bouleversé.

Un album
Tous trois ont enregistré un 1er album au cours de l’hiver 2020 collaborant avec la plasticienne Ursula Carue pour la réalisation de la pochette du disque. Des disques vinyles en série limitée avec des dessins signés Ursula Caruel qui seront proposés à la vente à partir de février 2021. Une tournée de sortie de disque est prévue au printemps.

Le Shan trio
Pascal Charrier est compositeur et guitariste. Sa musique évoque les musiques méditerranéennes et se rapproche d’un blues archaïque. Dans ce trio, il utilise une guitare folk à l’accordage modifié, qui met en valeur le timbre naturel et les résonances de l’instrument. Les réflexes harmoniques sont perturbés, laissant une grande place à un jeu mémoriel, un rapport primitif au son.

Un espace-temps où trouver refuge
Le saxophoniste et clarinettiste Julien Pontvianne est fondateur du grand ensemble Aum et des groupes Oxyd, Watt, Kepler et membre du Onze heures Onze orchestra. La musique pour lui est faite de silence, de résonances, d’accords non tempérés, de matières continues, de timbres en fusion. Il est passé maître dans l’art d’ouvrir des espaces-temps où trouver refuge.

Aérien, fluide et fort à la fois

Le batteur Ariel Tessier est un autre musicien très actif de la scène actuelle. Son jeu de cymbale très aérien, alliant extrême fluidité et précision en fait une grande force, transcendant les rythmes dont il s’empare. Elève puis collaborateur de Riccardo Del Fra et Dré Pallemaerts, il est aussi le batteur du PJ5 (quintet du guitariste Paul Jarret) et de House of Echo, récent lauréat de jazz migration. Il a également joué avec Dave Liebman, Wynton Marsalis, François Théberge, Hervé Sellin, Glenn Ferris.

Ajmi jazz club. 4, rue des Escaliers Sainte-Anne à Avignon. Réservation obligatoire à communication@nainoprod.com www.jazzalajmi.com


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Suite aux nouvelles directives du gouvernement, l’équipe du Centre dramatique des villages du Haut Vaucluse annule la programmation tout public prévue au mois de novembre. Sont concernés :  

‘Hamlet Requiem’, vendredi 30 octobre à 19h00 à La Salle de Valaurie.

‘Opéra minuscule’, samedi 7 novembre à 10h30 à la salle Sautel de Visan.

‘À plein gaz’, mardi 10 novembre à 20h30 à la salle des fêtes de Montségur-sur-Lauzon.

Lecture de Joséphine Chaffin, jeudi 12 novembre à 19h00 à la médiathèque de Visan.

‘Jean-Pierre, lui, moi’, vendredi 20 novembre à 20h30 à la salle des fêtes de Mornas et dimanche 22 novembre à la Maison Garcia de Villedieu.


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Délivrant une pop acidulée au carrefour des genres, Pakalo est la nouvelle sensation née dans la cité des papes. Formé par deux amis d’enfance, Marie et Léo, le duo a sorti son premier album éponyme début octobre.

Originaire d’Avignon, Pakalo est un duo composé des voix de deux amis d’enfance, Marie et Léo. Complice et fraternelle, leur musique mélange les notes sucrées d’une pop très actuelle aux codes d’un rap moderne et épuré, mêlé de fraîcheur et d’amertume. Amour, amitié, joie de vivre et mélancolie, autant de thèmes que les deux amis scandent sur des rythmes dansants et des refrains fédérateurs. Des chansons qui exorcisent les espoirs et les déceptions, les questionnements universels de deux jeunes adultes dans la spirale du monde qui tourne. Après avoir mis en ligne 3 clips et singles durant le mois de Juillet, le duo présente son premier opus éponyme au style hybride composé de 7 titres qu’il est possible de se procurer sur les plateformes musicales depuis le 2 octobre.

Lien vers les plateformes : https://linktr.ee/pakalo


Rome, Madrid, Kyoto et Avignon Viva Villa : Appel à candidature ouvert aux commissaires d’exposition

Prochainement, à l’affiche du Théâtre du Chêne noir, Julien Gélas, directeur du Théâtre du Chêne noir propose sa propre version du Horla, cet être invisible à la fois ‘hors et là’ qui étend son emprise sur le narrateur, d’après une nouvelle fantastique de Guy de Maupassant qu’il met en scène.  Et puis il y a ‘Asia’ la bouleversante histoire d’Asia Bibi, pakistanaise chrétienne, mère de trois enfants, accusée de blasphème et condamnée à mort pour avoir bu à l’eau d’une source à laquelle elle n’aurait pas dû boire… Une histoire racontée par Mouloud Bélaïdi et écrite et mise en scène par Gérard Gélas.

Le Horla
Apprêtez-vous à découvrir le fascinant récit d’un homme aux prises avec un être invisible, qui petit à petit, s’empare de ses pensées, de son âme, de sa vie entière. Folie ? Hallucinations ? Clairvoyance ? Réelle présence d’une créature surnaturelle ? Julien Gelas s’empare de ce chef-d’œuvre précurseur du réalisme fantastique. Glissant subrepticement sa plume et notre époque dans celles de Maupassant, il en révèle toute la dimension prophétique. Une pièce qui met la raison à l’épreuve, à une époque et dans un monde ultra rationalisés, où l’intelligence humaine -qui en crée de ‘l’artificielle’- ne semblent pourtant pas suffire à tout expliquer… «Cet être invisible affleure à la surface de notre réalité pour venir bousculer nos certitudes, observe Julien Gélas. Au milieu de cette lutte de haute voltige entre la raison et la déraison, Maupassant glisse de profondes réflexions sur l’intelligence, le peuple, le fait de croire à quelque chose. Cette œuvre contient de la philosophie, de la science, de la poésie et de la pure fiction.» Le Horla d’après Guy de Maupassant, adaptation et mise en scène de Julien Gélas avec Damien Rémy. Samedi 24 à 20h et dimanche 25 octobre à 16h. De 5 à 23€.

‘Asia’
«Dans un village du Pakistan, il y a quelques années, une jeune femme, Asia Bibi, travaille dans les champs sous un soleil de plomb, en compagnie d’autres femmes de son village, raconte Gérard Gélas. La chaleur est écrasante, la récolte éprouvante, alors elle se rend à une source proche, afin de boire un peu d’eau. Des hurlements, des cris, des insultes, sont immédiatement proférés par les autres femmes qui l’accusent d’avoir souillé la source. Asia Bibi est chrétienne et minoritaire en tant que telle au Pakistan. Les autres femmes qui se pensent musulmanes réclament immédiatement sa mise à mort pour blasphème. Asia Bibi est arrêtée et passera plus de huit ans dans les geôles pakistanaises. Dans sa petite cellule sans fenêtre, elle garde espoir en attendant son nouveau procès devant la Cour Suprême… En janvier 2019, elle est enfin acquittée et extradée quelques mois plus tard au Canada.» «Tout cela me fut raconté par Mouloud Belaïdi, témoigne Gérard Gélas, qui me proposa d’écrire un texte à partir de cette histoire. Un texte, non pas contre l’Islam ou toute autre religion, mais un texte sur l’intolérance, le fanatisme et, pour tout dire, la bêtise qui peut se faire meurtrière. Un texte aussi sur une femme d’exception car Asia Bibi, par son courage à affronter l’absurde, rejoint la longue liste de ces femmes qui, après avoir donné la vie, lui donnent un sens.» De Mouloud Belaïdi mise en scène de Gérard Gélas avec Pauline Dumas.  Mercredi 28 à 20h30 et jeudi 29 octobre à 19h. Réservation 04 90 86 47 87. De 5 à 25€.

Racin.e(s)
Pas de jardinage mais bien du théâtre vivant. Formidablement vivant. Un orateur entre en scène, bien décidé à enfourcher le monstre Jean Racine ! Dans une énergie débordante et contagieuse, une question lui brûle les lèvres : où dois-je me placer aujourd’hui face au monstre théâtral Racine ? Avec joie et enthousiasme, il dépeint un portrait unique de l’auteur : de sa langue “alexandrine” merveilleuse à sa querelle “cornélienne” la plus profonde. Sous le regard amusé des spectateurs, des comédiens tragiques et burlesques gravitent autour de l’orateur pour faire revivre, le temps d’une représentation, l’humanité et les passions des personnages raciniens. D’Aristote à Barthes en passant par Andromaque et Bérénice, tous sortiront des placards poussiéreux de nos bibliothèques pour prendre la parole et nous aider à choisir notre place, notre histoire face à l’Histoire racinienne. C’est un spectacle interactif où la pensée philosophique de l’orateur se fera avec le public pour arriver à une réflexion et une réponse commune sur le théâtre racinien aujourd’hui. Racin.e (s) de Hélène July et Enzo Verdet par la compagnie A Divinis. Samedi 7 et dimanche 8 novembre. De 5 à 19€.

Le Cycle d’expositions
La saison arts plastiques au théâtre du Chêne noir proposé par Salvatore Lombardo revient avec un focus sur quatre photographes : Claude Almodovar ou « Le Témoin de l’époque » en Octobre/Novembre. Depuis trois décennies ce photographe marseillais œuvre à proposer une chronique de l’époque qui est la nôtre.

Les formations du Théâtre du Chêne noir
Brûlez les planches du Chêne noir en participant aux ateliers de pratique théâtrale. Depuis 1982, le Chêne Noir œuvre pour une transmission de la pratique théâtrale ouverte à tous : enfants, adolescents et adultes, débutants ou confirmés. Depuis toutes ces années, une pépinière de talents issue des ateliers a ainsi éclos et intégré le milieu professionnel. Emboîtez leur le pas ou venez simplement assouvir votre envie de monter sur les planches en vous inscrivant à leurs ateliers. Ou, tout simplement développer sa présence, prendre la parole avec facilité, occuper l’espace, autant d’apprentissages maintes fois sollicités dans toutes les situations de la vie.

Atelier ‘Les Petits Chênes’ pour les enfants de 7 à 11 ans, menés par Lys-Aimée Cabagni, les mercredis de 13h45 à 15h30. Une découverte large, ludique et créative du monde du théâtre !
Un moment récréatif pour apprendre individuellement et collectivement à s’exprimer, parler de soi et de son vécu personnel au moyen de l’expression artistique. Les champs du corps et du corps dans l’espace, du calme, de la respiration, de l’imagination, de la fabrication d’objets, de la narration, de l’écriture, de l’espace, de la voix, de la lumière… seront travaillés non pas de façon sérieuse et technique bien qu’appliquée mais par le jeu et l’amusement. Contact Lys-Aimée Cabagni 06 73 86 51 41.
 
Atelier pour les adolescents de 12 à 17 ans, mené par Guillaume Lanson, Lys Aimée Cabagni et Liwen Liang, les mercredis de 17h à 19h30. Contact Guillaume Lanson 06 35 26 52 41.
 
Atelier pour les adultes pour les plus de 18 ans, mené par François Brett, les lundis de 19h à 22h. 477€. contact@chenenoir.fr

Les infos pratiques
Théâtre du Chêne noir. 8 bis, rue Sainte-Catherine à Avignon. Réservation 04 90 86 47 87 et www.chenenoir.fr


Rome, Madrid, Kyoto et Avignon Viva Villa : Appel à candidature ouvert aux commissaires d’exposition

Il est ici question d’un gorille, un gorille de pierre, un gorille du pape ! Alexandre Brétinière, photographe, a suivi toutes les étapes de la création de la sculpture «Coeur de primate» de Matthieu Faury. Celle-ci ressuscite pour l’été, l’ancienne ménagerie des papes en s’exposant à Avignon, dans le jardin du palais nouvellement réhabilité. Ce livre raconte cette histoire et montre les photos N/B qui en sont issues. L’historien de l’art Paul Ardenne a été invité à nous parler de la figure du gorille dans l’art contemporain, et c’est passionnant !

Les grands singes sont un thème récurrent dans le travail de Matthieu Faury. Leur morphologie, leur comportement, leur humanité, le fascinent. Ils interrogent notre propre identité, mélange d’humanité proclamée et d’animalité refoulée, ainsi que la responsabilité collective des humains dans les atteintes innombrables à la biodiversité. 

Les différents angles de la sculpture montrent les différentes facettes de la personnalité de ce ‘dos argenté’ : puissant, intimidant, prêt à bondir, ou encore rassurant, calme et sensuel. 

Cette sculpture, taillée dans une pierre marbrière appelée ‘Bleu de Tavel’, provenant d’une carrière située à une quinzaine de kilomètres d’Avignon, a été exposée dans le jardin du Palais des Papes de juin à août 2020, pour faire revivre symboliquement l’ancienne ménagerie des papes qui, durant la période pontificale, fut occupée par diverses espèces d’animaux et d’oiseaux exotiques.

Matthieu Faury est un artiste plasticien principalement connu pour ses sculptures, dessins et installations. Il a réalisé de nombreuses expositions dans le sud de la France, notamment au Pont-du-Gard en 2010, à Tarascon lors de l’exposition ‘Si les châteaux m’étaient contés en 2015’ et à Avignon ‘Cœur de primate, dans le jardin du Palais des papes en 2020’.

Alexandre Brétinière est photographe. Il est l’auteur de deux livres de photos, Avignon, mon amour édité en 2018 aux éditions du Chassel et ‘Douces cadences’ paru en 2019, éditions Marion Charlet.

Paul Ardenne est écrivain et historien de l’art. Il est notamment l’auteur de ‘Art, le présent’ paru en 2009 aux éditions Regard et de ‘Un Art écologique’ en  2018, chez BDL. Il a été le commissaire de l’exposition ‘Humanimalismes’, en 2020 à Paris. https://www.franceculture.fr/personne-paul-ardenne.html

Ecce gorilla de Mathieu Faury et Alexandre Brétinière. Texte de l’historien de l’art Paul Ardenne. 25€. 24,5x22cm. 120 pages brochées. Photos noir et blanc. Editions Marions Charlet. Ouvrage sorti en juillet 2020.


Rome, Madrid, Kyoto et Avignon Viva Villa : Appel à candidature ouvert aux commissaires d’exposition

La 5e édition du festival ‘C’est pas du luxe’ n’aura pas lieu. En cause ? La situation sanitaire actuelle et la décision des organisateurs de ne pas mettre en danger le public, les participants, les artistes, les bénévoles et les salariés. Le comité d’organisation du Festival composé de représentants de la Fondation Abbé Pierre, de l’association Le Village et de La Garance – Scène nationale de Cavaillon – auquel sont associés Emmaüs France et la Ville d’Avignon a, ainsi, décidé de reporter le temps de rencontres et de partage à une date ultérieure qui n’a pas été précisée.

Initié par la Fondation de l’abbé Pierre

Initié par la Fondation Abbé Pierre, La Garance – scène nationale de Cavaillon et l’association Le Village, soutenu par le ministère de la Culture, la Ville d’Avignon et Emmaüs France, le festival ‘C’est pas du luxe !’ devait ouvrir la saison culturelle d’Avignon du 25 au 27 septembre. Près de 60 projets, toutes disciplines confondues, avaient été élaborés entre des artistes professionnels, des personnes en situation de précarité et des citoyens de tous horizons pour être présentés au grand public.

Invitation au croisement des mondes

Le festival invitait à un véritable croisement des mondes entre les habitants de la région et les 750 participants de toute la France, entre des institutions culturelles et des structures sociales (accueils de jour, centres d’hébergement, pensions de famille, communautés Emmaüs, foyers de travailleurs migrants, etc.).

 

https://www.echodumardi.com/tag/culture/page/14/   1/1