17 mai 2024 |

Ecrit par le 17 mai 2024

Vaison-la-Romaine : l’art à l’honneur ce week-end

Vendredi 30 juin et dimanche 2 juillet, l’art sera à l’honneur à Vaison-la-Romaine avec un marché d’art d’artisanat et une journée d’art.

Vendredi 30 juin de 18h à 22h : marché d’art d’artisanat
Les vendredis 30 juin, 14 et 28 juillet, 11 et 25 août quinze artisans de métiers d’art, peintres et sculpteurs exposeront et vendront leurs œuvres artisanales, sur la Grande Rue. En partenariat avec Les Arts Ô Soleil.

Dimanche 2 juillet de 10h à 19h : journée d’art  
Journée d’art par l’association Les Arts Ô Soleil, sur la place Montfort.


Vaison-la-Romaine : l’art à l’honneur ce week-end

La circonscription de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Pays d’Arles ce n’est pas rien, en superficie d’abord (45% des Bouches du Rhône), en population (209 595 habitants), en entreprises (15 710) et en emplois ( 36 195 salariés). Avec des villes attractives, Arles, Saint-Rémy-de-Provence, Les Baux, Fontvieille, Maussane, Tarascon, Maillane, Châteaurenard, Saint-Martin de Crau, Les Saintes-MAries-de-la-Mer, entre Alpilles, Camargue et Montagnette, vergers et oliveraies.

Elu en 2016, réélu le 22 novembre 2021 avec son équipe, Stéphane Paglia fonce. Il a étoffé son réseau, multiplié les actions, les coopérations, les partenariats, les signatures de conventions, renforcé les liens entre les acteurs économiques et leurs territoires d’action et décuplé les services et les rendez-vous.

Il avait lancé 10 projets-phares, sa feuille de route, sa boussolle pour la mandature 2021-2026 pour « faire grandir les entreprises, relever avec elles le défi des transitions numérique, environnementale et industrielle et accélérer la transformation du pays d’Arles, en faire un territoire d’excellence par l’innovation, par sa main d’oeuvre qualifiée et par ses équipements performants ».

“Faire grandir les entreprises, relever avec elles le défi des transitions numérique, environnementale et industrielle.“

Où en-est-on aujourd’hui?
Réponse de Stéphane Paglia : « D’abord, nous avons ouvert, à la rentrée de septembre dernier, notre ‘IES Business School’ – Ecole de commerce et de management au coeur d’Arles avec 25 élèves installés pour l’instant dans les locaux de la CCI. A terme, elle sera bâtie près de la Tour LUMA, à côté du Lycée Pasquier. Ainsi, nous garderons nos étudiants sur place, la scolarité ne coûte que 3 000€ (3 fois moins chère qu’ailleurs) et ils ne quitteront plus la Provence pour aller chercher du boulot ailleurs puisque les entreprises ont besoin de cerveaux et de salariés compétents ».

Avec comme idée-force « L’élève au coeur de l’école », elle proposera des formations de Bac + 1 à Bac + 3, avec des certifications en banque & assurances, commerce international, marketing & communication digitale, immobilier, vente & négociation, communication évenémentielle, marketing du sport, tourisme & hôtellerie, resoources humaines, gestion d’entreprise.

“Que faire des camions qui passent chez nous entre l’Espagne et l’Italie avec la pollution qu’ils génèrent?“

Le contournement d’Arles?
« On en parle depuis plus de 30 ans, il y a urgence à passer à l’acte. Cet axe est emprunté par 73 000 véhicules par jour dont 7 000 poids-lourds. On dénombre environ 200 accidents par an. Une nouvelle enquête publique arrive pour requalifier l’autoroute en boulevard urbain qui intègre Tarascon et Saint-Martin-de-Crau. Il faut supprimer cette balafre qui déchire la ville. La question qui se pose est : que faire des camions qui passent chez nous entre l’Espagne et l’Italie avec la pollution qu’ils génèrent? Une autoroute avec caténaires, évidemment, ferait baisser la carbonation, une expérimentation serait souhaitable ».

“Une véritable ‘task force’ de l’évènementiel, implique que nous augmentions aussi notre capacité hôtelière.“

Le Palais des Congrès doit être agrandi?
Réponse du Président de la CCI : « Oui, mais d’abord, il nous faut absolument faire une remise à niveau des bâtiments qui sont une véritable passoire thermique. Or les études préalables coûtent déjà 300 000€. Ensuite, avoir 1000m2 de plus pour accueillir salons et séminaires, développer notre notoriété et devenir une référence nationale, une véritable ‘task force’ de l’évènementiel, implique que nous augmentions aussi notre capacité hôtelière. Or, il manque un établissement 4 ou 5 étoiles et d’une centaine de chambres. Sinon, les touristes d’affaires risquent d’aller dormir ailleurs, la mer est à 20km, Avignon, Nîmes, à quelques encablures. En attendant, le Palais vient de se doter d’un « roof top » d’où on peut admirer la ville à 360°.

“Nous avons aussi tout un éco-système de maintenance ferroviaire, ce qui est un atout majeur.“

Et le port de commerce?
« Sa concesssion arrive à terme en ce moment, elle doit être prolongée. En fait, il appartient à l’Etat via la Compagnie Nationale du Rhône. En 2020, l’activité avait été fortement impactée par la crise sanitaire. L’an dernier, net redressement avec +13% de la filière des granulats, ballast et produits métallurgiques. Et en 2022, le tonnage a grimpé de + 22% et le chiffre d’affaires s’affiche à 2,2M€. Cet outil quadri-modal (route-fer-fleuve-mer), unique en son genre va faire l’objet de 12M€ de travaux supplémentaires pour optimiser ses capacités, avec de nouveaux hangars pour accueillir encore plus de containers, une nouvelle grue, un hub logistique. Une seconde boucle de stockage des trains sera réalisée pour davantage de trafic et de sécurité. Nous avons aussi, sur place ‘RDT 13 Arles’, une régie des transports, de la réparation de wagons et de locomotives, tout un éco-système de maintenance ferroviaire, ce qui est un atout majeur ».

Avec la démarche ‘Port 2024’ , nous le doterons d’une plateforme biomasse et déchets dangereux, nous pourrons, à terme, valoriser les bio-déchets (palettes de bois et pneus) et réaliser une station d’avitaillement hydrogène. Nous avons aussi la place, avec une cale de halage de 135 mètres de long, pour réparer des navires fluviaux, des barges, des péniches voire des bâteaux de croisère. Il y a 25 hectares disponibles à côté du port qui appartiennent à l’Etat ».

“La culture et le tourisme ne suffisent pas.“

Culture et tourisme
Stéphane Paglia ajoute : « La culture et le tourisme ne suffisent pas. Même si en 2022, la fréquentation a dépassé celle de 2021, elle a été sauvée par la clientèle étrangère qui dépense entre 100 et 500€ chez les hébergeurs et moins de 50€ chez les commerçants, cafetiers et restaurateurs. Même si les Rencontres de la Photo ont accueilli 127 000 visiteurs, les musées et monuments historiques (Arlaten, Arles antique, Fondation Van Gogh) 200 000, la LUMA 120 000, les Feria (de Pâques et du Riz) ont permis d’engranger 12M€, même si on a dénombré 600 000 croisiéristes sur le Rhône, cela ne suffit pas, d’un point de vue économique. En mai, on vient d’enregistrer + 20% de fréquentation, mais en juin, avec cette météo capricieuse, les touristes boudent les terrasses de café et les boutiques. Les soldes d’hiver n’avaient pas été à la hauteur des attentes des commerçants. Je pense qu’il faudrait les supprimer, vendre sur internet à prix cassés, changer de modèle, ça permettrait d’écouler les stocks en masse ».

Autre souci, « Airbnb », cette plateforme d’hébergements utilisée par des particuliers qui louent leur maison ou leur appartement. Airbnb est souvent accusé d’être responsable d’une pénurie de logements, les locations saisonnières étant plus rentables que les baux annuels. « Il y en a trop » aquiesce Stéphane Paglia,  » il faut trouver un meilleur équilibre ».

“Il nous faut booster nos jobs. Former ceux qui sont éloignés de l’emploi, les coacher, leur redonner confiance.“

L’emploi
Il y a environ 10% de chômage dans le Bassin d’Arles, seulement 40% des foyers paient des impôts. L’emploi est donc une préoccupation majeure du patron de la CCI. « On cherche de la main d’oeuvre partout, on a besoin de salariés dans l’agriculture, la logistique, la restauration, la santé, l’éducation. On doit former des jeunes, même s’ils sont en échec scolaire, favoriser les relations entre demandeurs d’emplois et entreprises avec des rencontres, des opérations ‘job dating’.

Stéphane Paglia explique : « Il nous faut booster nos jobs. Former ceux qui sont éloignés de l’emploi, les coacher, leur redonner confiance. Il y a d’anciens métiers à réapprendre, de chaudronniers, de soudeurs. Les CMP (Constructions Métalliques et Préfabrication d’Arles) sont l’un des plus importants ateliers de chaudronnerie d’Europe, béénéficiant d’une renommée mondiale avec un personnel hautement qualifié. L’usine dispose de ponts roulants, fours, halls de sablage-peinture d’une capacité hors du commun. Sans parler de son emplacement stratégique, près des autoroutes et des ports d’Arles et de Fos-sur-Mer. »

Pour aider les futurs chefs d’entreprises à se lancer, il a publié une brochure qui détaille les étapes de l’aventure entrepreneuriale : quel budget prévoir, comment se présente le marché, comment m’imposer en tant que patron? Une autre , intitulée « Kit de recrutement », définit le profil du poste, les missions et objectifs à atteindre, les compétences requises, la rémunération. Le but étant de l’intégrer au maximum dans l’équipe et de l’impliquer dans le travail collectif.

Le président de la CCI évoque alors ‘chatGPT’ , ces textes générés par l’intelligence artificielle. « Il n’a pas que de mauvais côtés » dit-il. « Avec lui, on peut gagner du temps. Par exemple, pour un plan de formation en électro-technique, d’habitude il faut 2 jours. J’ai mis un quart d’heure à en concocter un. C’est une vraie rupture, un bouleversement qui va impacter l’entreprise, la formation, l’insertion, et la fonction de certains cols blancs ».

“Nous pensons à des implantations d’hôtels d’entreprises au plus près des besoins, à Tarascon, Saint-Rémy, à Châteaurenard et à Saint-Martin-de-Crau.“

Hôtel d’entreprises, MIN, Provence Prestige
Il a aussi évoqué lors de notre entretien les hôtels d’entreprises. Le 1er créé à Arles en 2019 est complet, il témoigne de l’intérêt des entrepreneurs pour ce type d’équipement qui leur propose un hébergement physique et une domiciliation administrative. « Nous pensons à des implantations au plus près des besoins, à Tarascon, Saint-Rémy, à Châteaurenard et à Saint-Martin-de-Crau. »

Dans un territoire profondément rural qui assure 60% de la production agricole des Bouches du Rhône, Stéphane Paglia a également évoqué l’agriculture et l’alimentation de demain. « Nous soutenons le Grand Marché de Provence de Châteaurenard, un Rungis du Sud qui associe producteurs, transporteurs et transformateurs locaux qui intègre un pôle logistique de 7 hectares et un « Coeur de MIN » de 35 hectares avec transformation de produits biologiques ».

“Le terrain, écouter, échanger, c’est ma vie, toute ma vie.“

Lui qui passe un maximum de temps sur le terrain, à écouter, à échanger, à la rencontre des entrepreneurs et commerçants l’avoue « C’est ma vie, toute ma vie » et il sait aussi resituer Arles dans la Romanité et dans l’histoire avec ses arènes, mais aussi les voisins du Pont du Gard et du Pont d’Avignon, de la Tour Carrée de Nîmes, du théâtre Antique d’Orange, de Vaison. « Travaillons ensemble, nous avons aussi un grand pôle nucléaire avec Tricastin, Iter, Marcoule Cadarache ». D’hier à aujourd’hui, l’histoire continue à s’écrire. Et comme cet homme va toujours de l’avant, il regarde déjà vers « Provence Prestige ». Le Salon de l’art de vivre en, Provence de la gastronomie, mode, bien-être & décoration qui fêtera sa 30e édition du 23 au 27 novembre 2023.

Stéphane Paglia, Président de la CCI du Pays d’Arles en compagnie de Jean-Baptiste Djebbari, alors ministre des Transports. DR

Vaison-la-Romaine : l’art à l’honneur ce week-end

Le Grand Avignon vient officiellement de céder l’Opéra confluence situé en Courtine. Le lieu ne sera pas démonté et va devenir, à l’initiative de 4 entrepreneurs locaux, une salle de spectacle à la programmation particulièrement variée.

Ce vendredi 9 juin, le Grand Avignon a signé la vente de l’Opéra confluence situé dans la zone de Courtine, juste en face de la gare TGV d’Avignon. La communauté d’agglomération, qui conserve le terrain toutefois, a cédé le bâtiment pour un montant de 700 000€ payable sur 10 ans.
Pour rappel, cet édifice démontable avait été mis en service en 2017 afin d’accueillir provisoirement l’Opéra du Grand Avignon pendant les travaux de rénovation de l’opéra de la place de l’Horloge. Après 4 ans de travaux, l’Opéra est revenu en 2021 dans son site historique re-construit en 1847 après un incendie.
Depuis, l’Opéra confluence était fermé et l’agglomération réfléchissait comment pérenniser cet outil afin d’étoffer l’offre culturelle sur le territoire. Avec cette cession, c’est désormais chose faite maintenant grâce à l’arrivée de 4 investisseurs locaux.

C’est l’agence DE.SO (François Defrain et Olivier Souquet) architectes urbanistes, installée à Paris et Avignon qui a imaginé la ‘coque’ de l’Opéra confluence. Une prouesse en lamellé-collé réalisée en moins de 1 an à partir de 2016 pour cette salle de spectacle démontable de 950 places (850 places fixes + 100 mobiles) inaugurée en 2017. © DE-SO

4 repreneurs pour une programmation éclectique
Parmi ces 4 repreneurs en charge de l’exploitation* de cette salle désormais appelée ‘Confluence spectacles’ le plus connu localement est certainement René Kraus, directeur du cinéma Capitole studios au Pontet et aussi président du festival de cinéma Les rencontres du Sud.
Dans ce tour de table figure également l’acteur et producteur Grégory Cometti, qui dirige le KFT (KaFé Théâtre) à Saint-Galmier près de Saint-Etienne. Actuellement directeur du théâtre Le Paris à Avignon, il a fait ‘ses armes’ dans la cité des papes durant le Festival au Capitole centre et au Vox. « C’est l’homme de l’art », précise René Kraus.
Patrice Fabre, directeur du restaurant El Asador aux terrasses des saveurs au Pontet dans la zone d’Avignon-Nord qui a aussi dirigé pendant plusieurs années une entreprise d’événementiel, ainsi que Christian Duprè, directeur technique du capitole studios, complètent l’équipe des repreneurs.
Ces derniers ont pour ambition d’orienter la nouvelle salle vers une programmation particulièrement éclectiqueavec de la variété, du stand-up, des spectacles de cirque, de la magie…

Logo de la future salle basée en Courtine.

Près d’une soixantaine de dates prévues en 2024
En tout, près d’une soixantaine de rendez-vous sont annoncés en 2024. Même si certaines dates sont à confirmer, sont ainsi notamment prévus Louane, Bernard Lavilliers, Kev Adams, Enrico Macias, Camille Lellouche, Anne Roumanoff, Trois Cafés gourmands, Christophe Alévêque, Sellig…
« Tout cela sera évolutif car nous pourrons aussi accueillir un artiste au dernier moment selon les tourneurs, complète René Kraus. Nous allons faire preuve d’une certaine souplesse dans la programmation qui ne sera pas figée. »

C’est le 16 février 2024 que la nouvelle salle Confluence Spectacles devrait ouvrir ses portes. A l’affiche : l’humoriste Vincent Dedienne, ancien chroniqueur de l’émission de Yann Barthès ‘Quotidien’ et doublement récompensé aux Molières. © DR

Inauguration prévue le 16 février 2024
Dans tous les cas, l’ouverture de ‘Confluence spectacles’ est prévue le 16 février prochain. C’est Vincent Dedienne, humoriste repéré dans l’émission de Yann Barthès ‘Quotidien’ deux fois récompensé aux Molières, qui inaugurera la nouvelle salle de spectacle avignonnaise.
« L’idée c’est de proposer un large spectre de programmation allant de la musique électro à Frédéric François », insiste René Kraus. Et celui qui vient d’être réélu le 1er juin dernier président de la grande exploitation (Ndlr : tous les cinémas qui font plus de 450 000 entrées par an) au sein de la FNCF (Fédération nationale des cinémas français) de rappeler qu’avec cette nouvelle salle « On répond à un manque, car cela n’existait pas sur le Vaucluse. Si on voulait voir ce type de spectacle il fallait aller à la Paloma, à Nîmes, ou au Silo, à Marseille. »
« En tout cas, c’est bien de voir que tout le monde se met ensemble autour d’un projet pour garder des artistes sur Avignon qui est une ville culturelle », souligne-t-il en rappelant « qu’ils avaient eu le soutien de la mairie d’Avignon et du Grand Avignon. »

« On a été les seuls à faire une proposition. Sinon, la salle serait partie. »

René Kraus

850 000€ de travaux
Mais avant d’ouvrir, la salle va faire l’objet d’un ‘lifting’ important pour un montant de 850 000€. Des travaux de mise aux normes qui vont également permettre d’agrandir les loges, d’installer une nouvelle sonorisation ainsi que de revoir les espaces de restauration. Après ces réaménagements, le lieu disposera alors d’une capacité de 1 000 places assises et 1 700 places debout.
« On a été les seuls à faire une proposition, insiste René Kraus. Sinon, la salle serait partie. »
Le détail de la programmation sera à découvrir sur le site internet de Confluence spectacles qui devrait ouvrir d’ici une dizaine de jours.

Les nouveaux exploitants de la salle ont prévu d’investir 850 000€ pour réaménager Confluence spectacles d’ici son ouverture annoncée en février prochain.

*’Confluence Spectacle’ a pour objet social « la production et l’exploitation de représentations théâtrales, artistiques ou cinématographiques, audio-visuelles et télévisuelles, soit directement soit en co-productions » au sein de la nouvelle salle.


Vaison-la-Romaine : l’art à l’honneur ce week-end

François Quintin va prendre la direction de la Collection Lambert à partir du mois de septembre prochain. Celui qui est actuellement délégué aux arts visuels à la Direction générale de la création artistique (DGCA) du ministère de la culture depuis 2020 succèdera à Alain Lombard en poste depuis février 2018 à la tête de ce musée d’art contemporain situé dans l’intra-muros d’Avignon.
« François Quintin a été nommé par le conseil d’administration de la Collection et avec l’agrément de la ministre de la Culture, conformément à la procédure prévue pour les Centres d’art d’intérêt national, après un appel à projet », explique Jean-Luc Choplin, président du conseil d’administration de la Collection.
Avant son poste actuel, le futur directeur né en 1967 a été notamment directeur délégué de la Fondation d’entreprise Lafayette anticipations de 2011 à 2019 et le directeur du FRAC Champagne-Ardenne de 2001 à 2007.

Le projet phare d’Avignon Capitale européenne de la culture
La Collection lambert a vu le jour suite à une donation du galeriste et marchand d’art Yvon Lambert. A la fin des années 1990, ce dernier avait souhaité ouvrir sa collection personnelle au grand public. Après un projet avorté de création d’un musée à Montpellier, c’est finalement à Avignon que la Collection ouvrira ses portes en juillet 2000, année où la cité des papes avait été désignée ‘Capitale européenne de la culture’.
Au départ prêté pour 20 ans, le fond du collectionneur est composé de près de 560 œuvres majeures de la seconde moitié du XXe siècle et du début du XXIe siècle avec des artistes comme Daniel Buren, Cy Twombly, Sol LeWitt, Jean-Michel Basquiat, Robert Ryman, Andres Serrano, Carl Andre, Douglas Gordon, Nan Goldin…

La plus importante donation à l’Etat depuis plus d’un siècle
En 2008, Yvon Lambert annonce officiellement qu’il souhaite faire don de sa collection. Un projet entériné en novembre 2011 avec la donation des œuvres à l’Etat français inaliénables à l’hôtel de Caumont. Estimée à 97M€, il s’agit de la plus importante donation faite à l’Etat depuis 1906.
Aujourd’hui, grâce aux nombreux dépôts qui s’ajoutent, la Collection Lambert dispose d’environ 2 000 œuvres à présenter sur les 4 000 m2 des hôtels particuliers de Caumont et de Montfaucon. L’ensemble de la collection est assurée pour un montant de 200M€.

L.G.


Vaison-la-Romaine : l’art à l’honneur ce week-end

Les samedi 3 et dimanche 4 juin, les colporteurs d’étoiles présenteront ‘poétiquement rock et sincère’ au théâtre du Nymphée de Vaison-la-Romaine.  

Pour annoncer ce spectacle, une exposition de portraits/témoignages, avait eu lieu à la ferme des arts à Vaison-la-Romaine. Ce projet, c’est avant tout « une histoire de rencontres entre des personnes, qu’elles soient accompagnées, professionnelles, intervenantes, ou simplement résidents sur le territoire. De ces rencontres naissent des partenariats car les colporteurs d’étoiles … colportent leur histoire, intriguent, suscitent de l’intérêt dans la Cité ».

Le projet Colporteurs d’étoiles
Les colporteurs d’étoiles sont des adultes en situation de handicap qui travaillent à l’ESAT (les Ateliers Chaud d’Abrieu pour certains ou en entreprises). Ils sont accompagnés soit par le SAVS Itinova La Merci ou le SAVS Itinova SAVA 84. Le projet des colporteurs d’étoiles est un projet transversal aux établissements et services Itinova Vaucluse. Les objectifs sont multiples : redynamiser les personnes accompagnées dans la période post COVID, leur permettre de découvrir des activités et de participer au spectacle…

J.G.

Infos pratiques
Samedi 3 et dimanche 4 juin. 20h45. Théâtre du Nymphée. Vaison-la-Romaine. Billets gratuits à retirer au guichet Vaison Festivals à l’Office de tourisme.


Vaison-la-Romaine : l’art à l’honneur ce week-end

Ce samedi 27 et dimanche 28 mai, la compagnie les 4 curieuses présenta en avant-première du festival Off sa pièce ‘Derrière le masque de Marilyn Monroe’ au théâtre de l’Oulle.

La pièce est écrite et mise en scène par Dalton Troisgros, et jouée par Gianna Canova et Fabien Duprat.

Le sujet
« Giuliana est depuis son enfance le sosie de Marilyn Monroe le plus connu en Italie.Portée par la fierté d’une mère alcoolique, elle semble avoir disparu sous ce masque qui lui permet de survivre. Des quartiers pauvres de Venise à la scène d’un cabaret de Milan, une vie de fête, de musique, de détresse et de rencontres. Roméo, lui, est un journaliste qui s’est pris de passion pour ce sosie, si étonnant qu’il l’a suivi discrètement et à très vite fait un parallèle entre la vie de Marilyn et l’histoire de Giuliana. Leur rencontre sera-t-elle possible ? Sera t’elle déterminante pour ces deux êtres ? Et qui est Giuliana derrière le masque de Marilyn ? ».

J.G

Informations pratiques
Durée : 1h. Tarifs : Plein tarif : 15 € / tarif réduit : 10 € / Enfants (- 12 ans): 8 €. Théâtre de l’Oulle. Rue de la plaisance. Avignon. Billetterie en ligne


Vaison-la-Romaine : l’art à l’honneur ce week-end

Pour la 57ème Édition du Festival des Nuits de l’Enclave, un appel à tous les amoureux de théâtre est lancé pour devenir bénévole et aider à l’organisation du Festival 2023.

Devenir bénévole c’est quoi ?
C’est devenir un ambassadeur du Festival et contribuer à son image, son dynamisme et ses valeurs mais c’est aussi vivre une expérience d’échanges, d’émotions, de découvertes avec le public, les équipes artistiques et techniques, et les autres bénévoles.
Une réunion d’information est organisée le jeudi 25 mai à 18h30 au club de l’Oustau, à l’espace Jean Duffard de Valréas. Au programme, une présentation du festival, des missions de bénévolat, etc…

J.G.

Infos pratiques
18h30. Jeudi 25 mai. Inscriptions en ligne. Présentation des missions.


Vaison-la-Romaine : l’art à l’honneur ce week-end

L’un des plus beaux villages de France, Gordes, accueille son 1er Salon du Livre ce week-end avec plus de 20 auteurs et personnalités réputés.

Lire à Gordes‘, c’est le nom de cette nouvelle manifestation initiée par Richard Kitaëff, maire depuis 2020. « Ce rendez-vous, c’est le plaisir d’une rencontre dans un cadre d’exception pour s’étonner, s’émouvoir et réfléchir ensemble ».

Samedi 29 avril, les visiteurs auront l’occasion de partager un moment avec l’écrivain Romain Sardou, petit-fils de Fernand et fils de Michel Sardou. Il est à la fois auteur de pièces de théâtre, de thrillers, de romans, de contes et de bandes dessinées. Autres invités, la chanteuse Olivia Ruiz, Didier Decoin, le président de l’Académie Goncourt, journaliste, romancier et scénariste de « I… comme Icare » d’Henri Verneuil ou de « De guerre lasse » de Robert Enrico. Seront également présents, les comédiens Jacques Weber et Philippe Torreton, la journaliste et romancière Katherine Pancol qui est l’une des auteurs les plus vendus en France avec Marc Lévy et Guillaume Musso. Enfin, l’auteure, comédienne et réalisatrice Andréa Bescond, qui avait mis en scène « Les chatouilles » (film émouvant sur la pédophilie) sera là.

Dimanche 30 avril, Lionel Duroy, d’abord journaliste à l’AFP, puis Libération, puis romancier, Prix Renaudot des lycéens et Prix Joseph Kessel, Charline Vanhoecker, la chroniqueuse sur France Inter et auteure. Boris Cyrulnik, le neuropsychiâtre installé dans le Var depuis des décennies qui a vulgarisé le concept de « résiliance » sera également présent à Gordes, ainsi que la comédienne Emmanuelle Seignier, l’écrivain Yann Queffélec et Delphine Horvilleur, écrivaine et femme-rabin.

Ce 1er Salon du Livre est gratuit, ouvert dès 10h ce week-end et proposera aussi des rencontres et animations pour les enfants.

Informations et contacts : www.lireagordes.fr04 90 72 98 64


Vaison-la-Romaine : l’art à l’honneur ce week-end

Le beatbox ? consiste à faire de la musique en imitant des instruments uniquement avec sa bouche et aussi en chantant, en grande partie les percussions. Le « human beat box », c’est la boîte à rythmes humaine

Robin Cavaillès, sacré champion de France de Human Beatbox en 2011, 2017 et 2020 ouvrira le champ des possibles en créant des résonances entre les voix, rythmes et timbres de la musique symphonique et son instrument: le corps. L’Onap, dirigé par Débora Waldman, offrira une découverte palpitante des œuvres du répertoire symphonique soutenu par Robin Cavaillès accompagné de sa loop-station,( enregistrement en boucle) pour des envolées rythmiques et participatives.

Debora Waldman, directrice musicale de l’Orchestre National Avignon Provence et le Beatboxer Robin Cavaillès ensemble pour une création étonnante
Ludwig van Beethoven, Symphonie n°5 (1er mouvement) op. 67 en do mineur
Joseph Haydn, Symphonie n°103 « Roulement de timbales » (2ème mouvement) HOB I:103 en do
mineur
Béla Bartók, Danses populaires roumaines
Jean-Philippe Rameau, « Danse des sauvages » extrait des Indes Galantes RCT 44
Louise Farrenc, Symphonie n° 3 (4ème mouvement) op. 36 en sol mineur
Robin Cavaillès, I am the Lion
Ludwig van Beethoven, Symphonie n°5 (1er mouvement) op. 67 en do mineur

Samedi 8 avril. 16h. 6 et 12€. Opéra Grand Avignon. 4 Rue Racine. Avignon. 04 90 14 26 40. www.operagrandavignon.fr

https://www.echodumardi.com/tag/culture/page/4/   1/1