5 mai 2024 |

Ecrit par le 5 mai 2024

La Région Sud veut donner l’accès à la culture aux jeunes

Dans une optique de redonner aux adolescents une certaine appétence pour la littérature et pour la culture de manière générale, la Région Sud a créé le Prix littéraire des lycéens et apprentis en collaboration avec le ministère de la Culture et l’Agence Régionale du Livre.

« La Région Sud est là pour aider les jeunes au quotidien, explique Renaud Muselier, président de la Région. Notre rôle est de diffuser et de partager la culture avec le plus grand nombre. Pour tous les besoins des jeunes, une aide ou un dispositif existe. » Ce sont 650 lycéens et apprentis de la région Sud qui se sont retrouvés pour le 18e Prix littéraire, au palais du Pharo à Marseille.

Au cours de la cérémonie, Marie-Florence Bulteau-Rambaud, vice-présidente de la Région en charge de l’éducation, des lycées, de l’orientation et de l’apprentissage, a remis 6 prix au total. Pour ce concours, il y a 2 catégories professionnelles : une pour le roman et une autre pour la bande dessinée. Mais il y a également 4 catégories jeunes : concours d’écriture, exposition, vidéo et scène.

Les lauréats

  • Julia Kerninon a remporté la catégorie ‘roman’ avec son livre Liv Maria, publié aux éditions L’Iconoclaste, qui dresse le portrait d’une femme marquée à vif par un secret inavouable.
  • Pour ce qui est de la catégorie ‘bande dessinée’, c’est Nicolas Juncker qui l’emporte avec Seules à Berlin, publié aux éditions Casterman, qui relate l’histoire d’une amitié entre une Allemande et une Russe à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
  • Océane Santanocita-Gastaldi, du Lycée Paul Cézanne à Aix-en-Provence est arrivée en première place de la catégorie ‘concours d’écriture’, dont le thème était ‘Sur un air de révolte’, pour sa nouvelle Interlude imaginaire.
  • Le lycée La Forbine à Marseille a remporté la catégorie ‘exposition’ avec ‘Sur un air de révolte’.
  • Le lycée Les Palmiers à Nice est arrivé premier dans la catégorie ‘vidéo’ avec ‘Noé’.
  • Le lycée International de Valbonne a remporté la catégorie ‘scène’ avec ‘Limites’.

Des actions toute l’année pour donner l’accès à la culture

La Région n’organise pas seulement des évènements annuels pour les jeunes, ses actions sont quotidiennes. Tout au long de l’année, les lycéens peuvent rencontrer des auteurs grâce à des rendez-vous qui sont organisés régulièrement. L’objectif est de les sensibiliser à la création écrite et graphique contemporaine, mais aussi d’éveiller leur créativité tout en leur donnant des clés sur les métiers du livre.

Si la culture représente une partie importante du travail qu’effectue la Région Sud pour les jeunes, ce n’est pas le seule domaine pour lequel elle propose des dispositifs. Le transport, la santé, les études et bien d’autres catégories sont au cœur de ses actions. Pour découvrir tous les dispositifs mis en place pour les jeunes, cliquez ici.

V.A.


La Région Sud veut donner l’accès à la culture aux jeunes

Cette semaine, Didier Bailleux* nous propose un retour en Vaucluse et plus précisément à Avignon afin d’évoquer les enjeux économique vitaux que représente le Festival.

Le 7 juillet prochain débutera la 76e édition du festival d’Avignon. Après, une annulation pure et simple en 2020,  et  une dernière semaine torpillée avec la mise en œuvre du passe sanitaire en 2021… on croise les doigts pour 2022. Qualifié de la plus grande scène francophone du monde, le festival d’Avignon est aussi un grand marché du théâtre et un important booster économique pour la ville.

L’héritage de Jean Vilar
Si tout va bien, la cité papale s’attend à vivre dans les prochaines semaines sa période la plus importante de l’année. Plus de 100 000 festivaliers sont attendus sur 3 semaines (plus que la population de la ville) avec des retombées économiques estimées à plus de 50M€. Il s’agit donc cette année de ne pas se rater.
Dans le Vaucluse, entre 2019 et 2020, la fréquentation des hébergements a reculé de plus de 50% et celle des sites culturels et patrimoniaux de 60% (Source Le Vaucluse en chiffres 2021– L’Echo du Mardi).
Sachant que 81% des dépenses des festivaliers sont effectuées dans les commerces, la ville pourrait difficilement encaisser (ou plutôt pour le coup ne pas encaisser) une nouvelle déconvenue. Une étude de la CCI de Vaucluse enfonce un peu plus le clou en montrant que « 93 % des festivaliers extérieurs ne seraient pas venus sans le festival ». On voit ici tout le caractère vital de cet événement pour la ville.
Avoir su capitaliser et développer l’œuvre de Jean Vilar était plus que pertinent, mais n’avoir qu’un seul atout dans sa manche, n’est-ce pas un peu trop risqué ? Ne pourrait-on pas profiter de cette renommée et de cette image pour aller plus loin ?

Pour un festival élargi ?
Sur les 139 lieux de spectacles du festival Off, une quinzaine accueille du public à un autre moment. Et seulement cinq sont ouverts de manière permanente. En 2015, la CCI du département par la voix de son président, lançait un appel à tous les institutionnels et acteurs culturels et économiques pour que soit défini « un vrai projet avec une durée plus longue », estimant que les retombées économiques n’étaient pas à la hauteur de la notoriété mondiale de l’événement. Mais calmons-nous sur la vocation internationale de l’événement. A la différence d’un festival musical, il faut pour assister à celui d’Avignon maitriser à minima la langue de Molière. Ce qui limite un tant soit peu le caractère mondial et universel du festival.
S’ouvrir à d’autres disciplines artistiques et à d’autres moments de l’année pourrait également apporter ce surplus d’activité attendu. Cela permettrait d’utiliser toutes les infrastructures existantes qui pour la plus part du temps sont fermées 11 mois sur 12. Certains y travaillent et c’est une bonne chose.
La culture peut être un puissant facteur d’attractivité pour un territoire, bien au-delà d’un événement éphémère fût-il emblématique et le plus connu de tous…

La culture victime d’un Covid long ?
Les lieux culturels ont particulièrement souffert pendant la crise sanitaire. Dans le Vaucluse, entre 2019 et 2020 la fréquentation des salles de cinéma a chuté de 65% et celles des spectacles vivants de 45 % (Source Le Vaucluse en chiffres 2021– L’Echo du Mardi). Si de nombreuses secteurs marchands ont retrouvé aujourd’hui leurs niveaux d’activité d’avant Covid ce n’est malheureusement pas le cas pour nombre de lieux culturels. Entre le passe sanitaire, la peur d’être contaminé, encore très présente, et aujourd’hui le recul du pouvoir d’achat, la culture (en tout cas dans ses pratiques extérieures) est mise à rude épreuve. Mais au-delà de ces phénomènes qui pourraient n’être que conjoncturels la crise pourrait avoir modifié de manière durable les usages. Une étude commandée par le Ministère de la Culture fin 2021 montrait que parmi les personnes déclarant aller moins dans les lieux culturels 26% d’entre elles disent s’être habituées à la consommation numérique. Ce n’est pas un hasard si les grandes plateformes d’e-commerce se lancent également dans le divertissement et la culture. Si elles permettent d’accéder à des œuvres culturelles plus facilement pourquoi pas, mais quelle place réserveront ces géants mondiaux aux créations émergeantes, plus ambitieuses ou moins connues ? Il y a sans aucun doute  un risque de se voir imposer une culture ‘mainstream’, comme c’est un peu le cas aujourd’hui avec la musique. Et où sera le plaisir de se rencontrer et de partager ? C’est pour cela qu’Avignon et son festival doivent, plus que jamais, être défendus et soutenus. Et rêvons même à une cité papale qui devienne aussi celle de tous les arts vivants… Versus les numériques.   

Didier Bailleux

*Ancien directeur général et directeur de la rédaction de Mirabelle TV (télévision régionale en Lorraine), Didier Bailleux a été auparavant consultant dans l’audiovisuel et à travaillé sur plusieurs projets : TNT, SVOD, services en ligne, création de TV locales. En tant que directeur marketing, il a participé, dans les années 1990 et 2000, à la création de plusieurs chaînes thématiques : Canal J, Voyage et Pathé-Sport. Aujourd’hui, il vit en Vaucluse et travaille sur la production de documentaires consacrés aux terroirs.


La Région Sud veut donner l’accès à la culture aux jeunes

« Cela fait 32 ans de passion » s’exclame le fondateur de ce festival, Patrick Canac. « Que de chemin parcouru depuis 1989 ! », s’exclame sa femme, Victorine.
« En fait, dans les années 1970, le chef d’orchestre aixois Cyril Diederich avait créé à Ménerbes ‘Les saisons musicales du Luberon’ avant de s’en éloigner et de lancer un autre projet ‘Les concerts au soleil couchant’ à Oppède le Vieux…Nous, nous avons pris la suite, mais nous ne connaissions personne dans le monde de la musique classique, des concerts, du lyrique, confie-t-elle. Et au fil des rencontres, nous sommes tombés sur Claude Nougaro qui est devenu un ami et qui nous confia plus tard : « La vraie musique, ce n’est pas la mienne, le jazz, c’est Turandot, le classique ». Du jour au lendemain, nous nous sommes lancés dans l’aventure. »

700 concerts et plus de 160 000 spectateurs
Ainsi sont nées ‘Les musicales du Luberon’ qui en trois décennies ont accueilli la première année Roger Hanin, Louis Chédid, Jean-Claude Malgoire et ses ‘Arts Florissants’, et depuis, Julie Fuchs, Nicholas Engelich, Philippe Jaroussky, Patricia Petitbon ou bien encore Diana Damrau en 700 concerts et plus de 160 000 spectateurs autour d’Apt, Ménerbes, Bonnieux, Les Taillades ou Saignon.
« Grâce au bouche à oreille, au réseau que nous avons patiemment constitué au fil des ans, aux relations personnelles que nous avons nouées, grâce au côté iconique du Luberon, nous avons fini par être connus », confie Patrick Canac.
Après les deux ans de crise sanitaire, pour cette 32ème saison, Thomas Enhco mariera son piano au marimba de Vassilena Serafimova le 5 juin au Savannah College de Lacoste, le 18 la soprano Marie Perbost accompagnée au piano par Joséphine Ambroselli prêtera sa voix de diva aux chansons de la Belle époque à Ménerbes (Espace Gavron).
Laurence Equilbey, cheffe d’orchestre et fondatrice ‘d’Accentus’, sera aux Taillades le 16 juillet pour un concert ‘Mozart à Prague’, la soprano Béatrice Uria-Monzon qu’on a vue moulte fois dans ‘Carmen’ aux Chorégies d’Orange passe désormais au flamenco et aux mélodies populaires espagnoles de Manuel de Falla, Joaquin Rodrigo et Arturo Marquez avec l’Orchestre National Avignon Provence dirigé par Debora Waldman le 24 juillet. Enfin le 2 septembre, le pianiste François-Frédéric Guy interprétera des œuvres de Beethoven et Chopin à Ménerbes.

Contact : 04 90 72 68 53
musicalesluberon@wanadoo.fr
www.musicalesluberon.fr


La Région Sud veut donner l’accès à la culture aux jeunes

Ce samedi 14 mai, le pôle culturel Camille Claudel de Sorgues accueillera un spectacle à l’image de la personnalité imprévisible et virevoltante du compositeur autrichien Mozart. Chorégraphiée par Emilie Lalande, ancienne interprète du Ballet Preljocaj, cette représentation ‘jeune public’ requerra la participation des spectateurs.

Ces derniers pourront interagir au fur et à mesure du spectacle, à l’aide d’un système de couleurs représentant les instruments de musique et les interprètes sur le plateau. Petit à petit, le spectacle intitulé ‘Quatuor à corps pour Mozart’ se construira sous les yeux du public selon les choix faits par celui-ci.

Réservation conseillée au 04 86 19 90 90.

Samedi 14 mai à 15h. 10€. Pass famille 24€. Salle de spectacle. Pôle Culturel. 285 Avenue d’Avignon. Sorgues.

V.A.


La Région Sud veut donner l’accès à la culture aux jeunes

Pierre Cardin aurait eu 100 ans le 2 juillet 2022. Le couturier de renom nous a quittés le 29 décembre 2020, mais le festival qu’il a créé il y a 22 ans continue avec son neveu, Rodrigo Basilicati-Cardin. « Mon oncle aimait les artistes, la musique, le théâtre, la danse, la création, l’innovation, peu importe combien cela coûtait », explique-t-il.

Place au cinéma musical…
Cette année le festival se déroulera en deux temps. Du 24 au 30 juillet, ‘3e édition du Cinéma Musical’ : « Pierre Cardin avait créé les costumes du film culte ‘La belle et la bête’ de Jean Cocteau. Nous projetterons sur un nouveau grand écran de 100m2 ‘Mamma mia’, ‘Aladdin’, ‘Le fantôme de l’opéra’ et ‘Flashdance’ notamment ».
Parallèlement, un festival du ‘Film court musical’ se déroulera cette semaine-là pour promouvoir les réalisateurs de films musicaux avec Claire Chazal comme jurée notamment.

… sans oublier l’art de la scène
Pour sa part le 22e Festival ‘Art de la scène’ est prévu du 1er au 12 août avec d’abord ‘Saint-Exupéry-Romain Gary’, une rencontre improbable au Bar de l’Escadrille entre les deux écrivains interprétés par Philippe Caroit et Manuel Blanc le 1er août. Le 3, claquettes et jazz à New-York avec Broadway Rhythm.
Le vendredi 5 août, Gérard Depardieu revient 2 ans après son récital Barbara. Cette fois, ce sera pour une lecture de certaines ‘Confessions de Saint-Augustin’ qu’il avait interprétées en 2003 à Notre-Dame de Paris à la demande de Monseigneur Lustiger. Gérard Depardieu dont le compagnonnage avec Pierre Cardin avait débuté dès 1974, à l’Espace éponyme, avec ‘La chevauchée du Lac de Constance’ de Peter Handke, mise en scène par Claude Régy et avec une distribution éclatante, jugez plutôt : entouraient Depardieu, Jeanne Moreau, Delphine Seyrig, Samy Frey, Michael Lonsdale et les costumes avaient été réalisés par Yves Saint-Laurent.

Une ‘diva’ pour clôturer l’été
Le 7 août, André Dussolier pour ‘Le grand plaisir des mots’, une sélection subjective des textes qu’il aime, de Victor Hugo, Sacha Guitry, Alphonse Allais ou Raymond Devos. Le 9 le chanteur Cali, le 11 août Thierry Lhermitte dans ‘Fleurs de soleil’ de Simon Wiesenthal ou comment un ancien officier nazi n’obtiendra pas le pardon d’un juif pour tous les crimes qu’il a commis, le 11 août. Enfin, clôture avec une diva, Isabelle Adjani le 13 dans ‘Le vertige Marilyn’.
« Elle sera seule sur scène, blonde, dans une robe noire Christian Dior, nappée dans une subtile mise en lumière, pour évoquer une double solitude, la sienne et celle de Marilyn Monroe, un double-monologue intérieur » explique le directeur du Festival Rodrigo Basilicati-Cardin.
Cette année, le Château du Marquis de Sade racheté et restauré par Pierre Cardin sera ouvert au public tout l’été. Une exposition de grands formats de créateurs contemporains y sera accrochée. Et si on ne verra par Eve Ruggieri en 2022, c’est parce qu’elle est en train de rédiger ses mémoires. Une riche et longue vie de rencontres avec des stars comme Rubinstein ou Pavarotti qu’elle viendra raconter, à sa façon, au Festival de Lacoste 2023.

Contact : www.festivaldelacoste.com. 04 90 75 93 12. Espace La Costa – Rue Basse – 84 480 Lacoste.


La Région Sud veut donner l’accès à la culture aux jeunes

La coopérative culturelle Akwaba* a ouvert depuis le 15 avril et jusqu’au 17 juin un marché artisanal de produits 100% locaux et éco-responsables. Tous les vendredis à 17h30, le marché s‘installe sur le tiers-lieu culturel à Châteauneuf-de-Gadagne en ‘before’ des soirées Lokaaal (19h) qui proposent des concerts d’artistes locaux.

Proposer une vision différente de la consommation
C’est la première fois que la coopérative met en place un marché de ce type sur une longue période, eux qui organisent déjà deux marchés par an (à Noël et au printemps).
Pour Akwaba, proposer ce rendez-vous hebdomadaire permet d’apporter une vision différente de la consommation, privilégie le circuit court et le développement des producteurs, créateurs, artisans et artistes locaux. C’est un projet citoyen, avec une traçabilité des produits assurée, une éco-responsabilité exigée et des produits issus d’un rayon de 50 kilomètres maximum.
Le but : créer une dynamique entre les acteurs des communes, leurs habitants et participer au développement intercommunal tout en proposant des alternatives à la consommation actuelle pour un meilleur respect de l’environnement.

Tiers-lieu culturel
En plus du marché, le tiers-lieu culturel propose d’autres événements comme des expositions, des scènes ouvertes, des journées professionnelles, des soirées cinéma ou encore des dégustations.
Il regroupe quatre structures qui répondent à des besoins complémentaires sur le territoire de la communauté des communes du Pays des Sorgues, Monts de Vaucluse et sur le département de Vaucluse. Freesson, Musical’isle et Natura’live en font partie, en plus d’Akwaba.
Bar et ‘petite restauration’ disponibles sur place, avec des produits frais, locaux et biologiques.

Alice Durand

Plus d’information sur www.akwaba.coop

Akwaba. 500 chemin des Matouses. Châteauneuf de Gadagne. A partir de 17h30 le vendredi.

* Akwaba signifie  ‘bienvenue’ ou plus précisément ‘bonne arrivée’ dans la langue des Akan, peuple vivant en Côte-d’Ivoire et au Ghana.


La Région Sud veut donner l’accès à la culture aux jeunes

Nouvelle identité visuelle, nouveaux événements… Coup de jeune pour Châteauneuf-du-Pape avec une animation pour chaque saison à commencer par ‘Les causeries’ qui vont débuter le mois prochain.

« Nous voulons dynamiser notre village connu dans le monde entier pour ses vins, son château, son histoire et son patrimoine et nous souhaitons aussi renforcer son rayonnement local et international » explique Laure Garcia, élue de la municipalité de Châteauneuf-du-Pape en charge de la communication.
Pour attirer et satisfaire encore plus de touristes, la commune, les commerçants, les restaurateurs, les vignerons, les associations travaillent main dans la main. « C’est une force de frappe commune, une synergie qui vont nous aider à mettre encore plus en valeur nos festivités, nos animations et notre vie culturelle » ajoute-t-elle.
Pour ce faire, le logo en lettres gothiques a été modernisé, la mitre des papes stylisée, la palette de couleurs dédiée aux quatre saisons, vert, jaune, ocre, bleu, vert, grenache. L’accent sera mis sur les réseaux sociaux, le site de la commune sera revu de fond en comble. Si les panneaux d’affichage 4×3 et lumineux sont encore à l’étude, l’agence JC Decaux sait bien que d’autres solutions sont possibles comme les écrans digitaux ou les portières siglées de véhicules, moins polluants pour l’œil et l’environnement.

La qualité c’est populaire
Une autre façon de booster Châteauneuf-du-Pape, c’est d’organiser des événements populaires et de qualité. A commencer par une nouveauté : ‘Les causeries’ prévues mi-mai après une rencontre entre le maire, Claude Avril et l’écrivain et historien Franck Ferrand. L’animateur de Radio classique sera là le vendredi 13 mai pour une conférence sur ‘La Prophétie d’Avignon’. Le samedi matin, à 9h30 au Cellier du château, le sociologue Michel Maffesoli évoquera ‘Le retour au territoire, enracinement dynamique’, à 11h30, le philosophe François-Xavier Bellamy insistera sur ‘L’urgence de transmettre’. L’après-midi aux Fines Roches, les même intervenants participeront à une causerie animée par la journaliste Christine Kelly, ancienne membre du CSA (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel) et la journée se terminera en beauté par un spectacle pyrotechnique sur l’esplanade du château pontifical avec Calixte de Nigremont comme maître de cérémonie, le hiératique ‘Monsieur Loyal de « Cheval Passion ».

BD et théâtre
‘Le bel été de Chateauneuf’ se poursuivra le 25 juin avec un festival de BD et des stars comme Serge Carrière (Achille Talon), Ptitluc (Les Pieds- Nickelés) ou Franck Margerin (Lucien). Du 18 au 22 Juillet, 7e édition de ‘Châto’Off les murs’, le festival d’Avignon décentralisé pour 5 soirées dans la cour de récréation de l’école avec bar à vins des jeunes producteurs, enfin le 6 août, pendant la Véraison, Nocturnes littéraires’ avec une quarantaine d’auteurs sélectionnés par Pierre Défendini qui font le tour des sites huppés de Provence, Cassis, Six-Fours, Saint-Tropez et évidemment, Châteauneuf-du-Pape.

Contact : chateauneufdupape.org

Présentation de la nouvelle charte graphique de la ville de Châteauneuf-du-Pape (©Sunmade)

La Région Sud veut donner l’accès à la culture aux jeunes

La Caisse d’épargne Cepac vient de signer une convention de mécénat avec la Collection Lambert à Avignon. Pour le musée d’art contemporain de la cité des papes il s’agit désormais de son plus important partenaire issu du monde de l’entreprise et de l’économie.

La SLE (Société locale d’épargne) de la Caisse Vaucluse de la Caisse d’épargne Cepac avait déjà initié le mouvement en 2019. La banque régionale coopérative avait ainsi déjà apporté son soutien (5 000€) à la Collection Lambert afin de financer le projet de micro-école ‘Inspire’ du musée. Un dispositif créée en collaboration avec l’Education nationale destiné aux enfants de CM1-CM2 en décrochage scolaire et ayant pour objectif de leur permettre de retrouver le goût d’apprendre via l’éveil artistique. Pour cela, la Collection Lambert a transformé un de ses deux ateliers en salle de classe pour accueillir les élèves de manière permanente.
Après ce galop d’essai, la Cepac, qui entreprend depuis toujours des actions de mécénat sur tous ses territoires et s’engage à favoriser l’accès à la culture au plus grand nombre, a donc décidé de passer à la vitesse supérieure.

En 2019, la Caisse d’épargne Cepac avait déjà soutenu, à hauteur de 5 000€, le projet de micro-école ‘inspire’ via sa Société locale d’épargne de la caisse de Vaucluse.

20 000€ pour commencer
« Nous sommes honorés de renouer les liens avec la Collection Lambert que nous avions soutenue auparavant, pour l’une de ses actions pédagogiques, rappelle Joël Chassard, président du directoire de la Cepac. Les musées, festivals et lieux culturels sont autant de leviers qui contribuent au développement et à l’attractivité de nos territoires. C’est pourquoi, nous sommes fiers de nous associer à ce lieu emblématique de l’art contemporain en Avignon. Ce mécénat s’inscrit dans notre démarche philanthropique axée, notamment, autour de la culture. »
En effet, la culture semble être dans l’ADN de la Cepac puisqu’elle soutient de nombreux événements et lieux culturels, aussi bien en métropole qu’en Outre-Mer, comme le Cepac Silo et le Mucem à Marseille ou les Téat à la Réunion. Elle participe également au déploiement de grands festivals, notamment à travers ses partenariats avec Les Suds à Arles, le festival de la BD à Bastia, le ‘All day in’ aux Antilles, ou encore le festival ‘Marseille Jazz des cinq continents’, qu’elle soutient depuis sa création il y a plus de 20 ans.
« Nous avons la volonté de soutenir les lieux et les événements emblématiques du territoire », poursuit Aline Moreau, directrice communication et RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) de la Cepac, 2e caisse de France, et intervenant dans les départements des Bouches-du-Rhône, Vaucluse, Alpes-de-Haute-Provence, Hautes-Alpes, la Corse mais aussi la Réunion, Mayotte, la Guadeloupe, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, la Martinique, la Guyane et Saint-Pierre-et- Miquelon.
Le montant de cette opération de mécénat s’élève à 20 000€ pour une durée de 1 an renouvelable. Il s’ajoute à la dizaine de projets soutenus, chaque année dans le département, par la SLE de la caisse de Vaucluse avec des montants compris entre 3 000 et 15 000€.

Les représentants de la Cepac et ceux de la Collection Lambert.

Rapprochement avec le monde des entreprises
« Ce partenariat marque une étape importante depuis la création de la Collection il y a 22 ans, précise Alain Lombard, directeur de la Collection Lambert. Il marque notre volonté de se rapprocher du monde économique. Nous sommes donc heureux de renforcer nos liens avec le monde de l’entreprise, particulièrement avec la Caisse d’épargne Cepac avec qui nous partageons de nombreuses valeurs comme la RSE, l’accès à la culture, le soutien au territoire… »
Si les 20 000€ apportés par la Caisse d’épargne constituent 1% du budget de la Collection, ils représentent désormais 20% du montant total provenant du mécénat avec des entreprises. « Ce n’est pas neutre pour nous », insiste Alain Lombard puisqu’il s’agit désormais du principal contributeur en terme de mécénat d’entreprise.
Mais surtout, « que la Cepac, aussi incontournable qu’elle l’est dans l’économie de notre territoire, ait choisi de soutenir la Collection Lambert au titre de sa démarche philanthropique, atteste selon moi de la place centrale qu’occupe notre musée au cœur de l’environnement artistique et culturel de notre région » conclut le directeur de cette Collection exceptionnelle. Collection de près de 560 œuvres majeures de la seconde moitié du XXe siècle et du début du XXIe siècle constituée par Yvon Lambert, que le célèbre marchand d’art et collectionneur a donné dans le cadre de la plus importante donation faite à l’Etat français depuis 1906. Aujourd’hui, grâce aux nombreux dépôts qui s’ajoutent, la Collection Lambert dispose d’environ 2 000 œuvres à présenter sur les 4 000 m2 de l’hôtel de Caumont.


La Région Sud veut donner l’accès à la culture aux jeunes

Alors que la 94e cérémonie des Oscars doit se tenir ce lundi, retour sur la présence grandissante des géants du streaming dans les palmarès de l’événement cinématographique.

Après une cérémonie des Oscars 2021 qui a vu Netflix remporter 7 prix sur 35 nominations et devenir le studio le plus récompensé devant Disney, le géant du streaming vidéo est de nouveau bien placé pour réaliser un carton cette année. Avec 27 nominations reçues, les productions cinématographiques de Netflix dominent la sélection des Oscars 2022, devant Walt Disney (23 nominations en incluant toutes les filiales) et Warner Bros. (16).

Comme le montre notre infographie, Netflix s’est lancé à la conquête d’Hollywood depuis déjà quelques années. Après avoir décroché sa toute première nomination en 2014, la société n’a cessé d’accroître sa présence à la célèbre cérémonie de récompenses, dépassant pour la première fois les nominations de Disney en 2020. Autre concurrent majeur sur le marché du streaming, Amazon a récolté 4 nominations aux Oscars cette année, après avoir enregistré un record de 12 en 2021.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

https://www.echodumardi.com/tag/culture/page/8/   1/1