7 mai 2024 |

Ecrit par le 7 mai 2024

Le groupe Raja renonce « à regret » à son projet d’implantation à Cavaillon

Coup dur pour l’emploi en Vaucluse, le groupe Raja ne veut plus s’implanter à Cavaillon. C’est « à regret » que leader européen de la distribution d’emballages, de fournitures de bureau et d’équipements industriels, ira ailleurs créer une centaine d’emplois et investir ses 40M€ afin d’ériger son nouveau centre de distribution modèle. La raison ? Les recours engagés entrainent une trop grande incertitude sur la date de mise en service de son futur site de 41 000m2.

Le groupe Raja, leader européen de la distribution d’emballages, de fournitures de bureau et d’équipements industriels, a décidé de stopper son projet d’implantation d’un centre de distribution et de bureaux à Cavaillon, dans la Zac (Zone d’aménagement concerté) des Hauts Banquets, en raison des incertitudes pesant sur le démarrage du chantier.
« Les recours engagés contre les décisions administratives repoussent le démarrage des travaux à une date incertaine et lointaine, constate avec regret Danièle Kapel-Marcovici, présidente directrice-générale du Groupe Raja. Or, nous avons rapidement besoin de capacités logistiques supplémentaires pour assurer la croissance de notre activité et répondre à la demande de nos clients. »

« Les recours engagés contre les décisions administratives repoussent le démarrage des travaux à une date incertaine et lointaine. »

Danièle Kapel-Marcovici, PDG du Groupe Raja.

40M€ d’investissement
A l’origine, Raja avait conçu ce projet d’implantation afin de mieux servir ses 35 000 clients dans le sud de la France, des entreprises de toutes tailles et dans tous les secteurs d’activité.
Déjà implanté à Sorgues sur un site de 18 000m2 ne permettant plus de faire face au développement de l’activité du groupe, Raja projetait donc d’investir 40M€ dans la construction d’un nouveau centre de distribution de 41 000m2 dans la zone des Hauts Banquets.

100 emplois directs et 50 emplois indirects
« Ce bâtiment devait bénéficier des dernières avancées en termes d’éco-conception et d’utilisation d’énergies propres (panneaux photovoltaïques, géothermie), explique le groupe. Le site, à l’architecture esthétique, comprenait également des espaces de bureaux (incluant showroom, restauration et salle de sport) pour une surface de 1000 m². »
Au total, le projet devait permettre la création de 100 emplois directs, auxquels s’ajoutaient une cinquantaine d’emplois indirects chez les partenaires de Raja.

La multiplication des recours aura finalement eu raison du projet
Le permis de construire du nouveau site a été obtenu en juillet 2022 et l’autorisation environnementale ICPE (Installation classée pour la protection de l’environnement) en janvier 2023. Les travaux devaient initialement commencer en septembre 2022 pour s’achever au second semestre de cette année. Ne pouvant plus attendre, le groupe Raja, pourtant fermement attaché au Vaucluse (outre son site sorguais, la fondation de sa dirigeante y finance la Villa Datris à l’Isle-sur-la-Sorgue), a finalement jeté l’éponge afin de se développer dans ce département pauvre où le chômage est endémique…

« L’intercommunalité prend acte de ce retrait. »

Gérard Daudet, président de LMV Agglomération

De son côté, l’agglomération Luberon Monts de Vaucluse (LMV), porteuse du projet d’aménagement des 45 hectares de la Zac des Hauts Banquets, ne peut que constater ce départ.
« Notre intercommunalité prend acte de ce retrait et entend, avec la disponibilité foncière ainsi dégagée, pouvoir répondre aux sollicitations d’entreprises complémentaires à celles qui ont d’ores et déjà finalisé leur implantation sur la zone des Hauts-Banquets, explique Gérard Daudet, président de LMV Agglomération. Des entreprises, créatrices de nombreux emplois et relevant notamment du secteur de la naturalité (agroalimentaire, fruits et légumes, le biocontrôle ou encore nutraceutique), conformément à l’engagement que nous avions pris dès l’initiation de ce projet. »
Beau joueur, le président de l’agglo « souhaite que le Groupe Raja spécialisé dans la distribution d’emballages puisse rapidement trouver, dans le sud de la France, une solution logistique en adéquation avec ses besoins. »

Raja se développe partout ailleurs…
De son côté, Danièle Kapel-Marcovici précise que ce contretemps n’entamera pas le développement de son groupe qui poursuit ses investissements dans ses centres de distribution partout en Europe. « En France, nous avons automatisé une partie de notre centre de distribution national de Paris Nord 2 (Seine-Saint-Denis) en 2022. En Belgique, nous avons agrandi cette année de 16 000m2 (pour atteindre 65 000m2) notre centre de distribution à Tongres qui sert nos clients en Belgique, Pays-Bas, Allemagne, Suisse et Autriche. En Italie, le doublement de notre centre de distribution de Biella, près de Turin, vient de démarrer pour atteindre 45 000m2 et répondre à la demande des entreprises italiennes. »

Le programme d’aménagement de la Zac des Hauts Banquets à Cavaillon, confié Faubourg Promotions Groupe IDEC par LMV Agglomération, prévoit la création de 1 500 emplois.

Le groupe Raja renonce « à regret » à son projet d’implantation à Cavaillon

Raja, leader européen de l’emballage vient d’annoncer la signature d’un accord avec Aurélius pour l’acquisition de Viking et des activités d’Office dépôt Europe dans 7 pays : Royaume-Uni, Irlande, Allemagne, Suisse, Autriche, Pays-Bas et Belgique. Avec cette acquisition Raja assoie sa position de leader et dépassera le milliard d’euros de chiffre d’affaires.

Viking ?

La mariée ? C’est la marque emblématique des activités e-commerce d’Office Dépôt Europe, acteur majeur sur le marché de la distribution BtoB des fournitures et du mobilier de bureau.  Côté chiffres, l’ensemble de ses activités en Europe réunit 1 500 collaborateurs et génère un chiffre d’affaires près de 500M€.

Raja ?

Le marié ? C’est le fournisseur N°1 Européen des emballages d’équipements et de fournitures pour les entreprises. Ça va des caisses aux cartons en passant par les boîtes, les emballages alimentaires et bien plus encore. Localement ? C’est aussi une filiale d’entreposage et de stockage de Raja nommée LogiSorgues, un entrepôt de 12 000m2 d’une capacité de 15 000 palettes, situé avenue Marcel Dassault et, comme son nom l’indique situé à Sorgues.

Mon tout ?

Mon tout relève d’un beau mariage qui fera grimper Raja en chiffre d’affaires, parts de marché, portefeuille clients, produits à la vente pour conserver sa pole position de leader européen et rester le fournisseur indétrônable des grandes entreprises de ce monde alors même que le e-commerce continue de s’envoler.
«Cette acquisition représente une opportunité stratégique de renforcer nos positions en Europe, en particulier dans ces sept pays, où nous sommes déjà présents. Elle donnera une nouvelle impulsion à notre ambition sur le marché des fournitures de bureau. Cette acquisition est parfaitement alignée avec notre vision stratégique d’être un partenaire global des entreprises européennes, de la petite start-up aux grandes entreprises et renforcera notre partenariat avec des marques mondialement reconnues », a déclaré Danièle Kapel-Marcovici, Présidente-Directrice Générale du Groupe Raja.

Tout débute en 1954

Une histoire débutée en 1954 grâce à l’idée géniale de Rachel Marcovici et d’une amie, Janine Rocher, qui rachetaient des cartons usagers pour les vendre à bas prix aux entreprises d’où le nom de l’entreprise (Ra pour Rachel et Ja pour Janine), ce qui donnera : Raja cartons neufs et de réemploi’. En 1962, à l’âge de 16 ans, Danièle Kapel-Marcovici, la fille de Rachel intègre l’entreprise comme commerciale, poste qu’elle occupera une dizaine d’années avant de devenir directrice des ventes en 1978. Elle prendra la tête de la direction générale à 36 ans, en 1982. Son projet ? Restructurer, informatiser l’entreprise et livrer dans toute la France en 48h.

Rachèle Marcovici en 1954, lors de la création de son entreprise ‘Raja’

La bonne idée ?

Le succès de l’entreprise ? Rester à la pointe de l’information. Tout d’abord avec l’enveloppe matelassée qui émerge en Allemagne, en 1965, alors que la prospection publicitaire par correspondance -le publipostage, future vente par correspondance- fait son apparition. 10 ans plus tard, en 1975, Raja lancera son premier catalogue de vente par correspondance en complément du travail des agents commerciaux sur le terrain. Entre 1983 et 1992 l’entreprise multipliera son chiffre d’affaires par cinq et surfera sur le commerce en ligne.

Viser plus haut

L’internationalisation de l’entreprise s’accélère dès 1990 pour gagner les marchés de Belgique avec une première société achetée, Binpac, avant d’autres aux Pays-Bas, en Grande Bretagne, Allemagne, Espagne, Autriche, Italie, République Tchèque, Suisse, Norvège Pologne, Danemark, Suède, Slovaquie, Portugal… En 2007, bien avant l’apparition de la Covid-19 l’entreprise acquiert l’Equipier, spécialiste de la vente à distance de produits d’hygiène et entretien qui tirera l’entreprise par le haut en… 2021 !

Un groupe familial… et qui le reste !

Raja, groupe français familial et in-dé-pen-dant est implanté dans plus de 17 pays européens. Raja ? C’est 17 entreprises dans toute l’Europe, 10 centres de distribution, plus de 2 000 collaborateurs, 630M€ en 2020, 1 million de clients espéré en 2022 et 35 000 produits. Le succès ? «Travailler beaucoup, être curieux, rester très à l’écoute, savoir travailler ensemble,» confie la PDG.

Rester soi et partager

Le parti pris de Danièle Kapel-Marcovici ? La qualité de vie au travail, le partage, la convivialité, agir dans le monde via ses multiples fondations et aussi les femmes, les femmes cheffes d’entreprise, l’environnement, l’art contemporain Villa Datris à l’Isle-sur-la-Sorgue…

Toujours innover

Le Groupe Raja a remporté, le 15 juin dernier, la médaille d’or des Trophées des Achats 2021 dans la catégorie « Challenge Co-construction Fournisseurs ». Les Trophées des Achats est le premier évènement en France qui récompense les réalisations les plus performantes et les plus innovantes dans le domaine des Achats. La catégorie « Challenge Fournisseurs » met en avant les innovations réalisées en co-conception entre les fabricants et les directions achats.

La boîte la plus vendue de ‘Raja’

Nouvelles boîtes

Raja a remporté le prix avec ses nouvelles boîtes de calage mousse recyclées et recyclables développées avec la société Cartospe, une PMI française et partenaire historique du groupe. Les boîtes avec calage intégré font partie des produits best-sellers. Le plus ? Elles sont fabriquées en France avec un calage mousse en PET recyclé, sont 100% recyclées et recyclables et exclusivement commercialisées en en Europe par le Groupe Raja.


Le groupe Raja renonce « à regret » à son projet d’implantation à Cavaillon

La Villa Datris propose un regard sur 10 ans d’exposition. Objectif ? Rendre l’art contemporain accessible à tous. Une manière pour la fondatrice, Danièle Kapel-Marcovici, d’ouvrir l’esprit de ses contemporains à une façon de voir et de penser à la marge. Depuis 2011, 500 artistes ont été exposés pour ravir plus de 300 000 visiteurs.

Ce qu’on y verra ?

Toutes les œuvres acquises par la fondation depuis 2011. En comptant rapidement, ça fait 123 artistes à découvrir… La gageure ? Et même le casse-tête chinois ? Placer chaque sculpture à sa place et les faire dialoguer entre-elles ‘en symphonie’ alors qu’elles sont parfaitement hétéroclites… Le talent ? Instaurer une cohérence, un fil conducteur capable d’emmener le visiteur à la marge de l’académisme, de ses connaissances, de ses repères et envies, l’invitant à s’exercer à l’abstraction à appréhender… l’inconnu et donc le futur.

Danièle Kapel-Marcovici, la fondatrice avec Tristan Fourtine de la Villa Datris, espace d’art contemporain dédié à la sculpture

Le crédo de Danièle Kapel-Marcovici ?

«Nous voulions ouvrir un Centre d’art pour démocratiser l’art contemporain, que le lieu soit ouvert à tous les publics, gratuitement, avec des artistes émergents ou inconnus mais aussi avec de grands artistes internationaux et de toutes les générations, se souvient Danièle Kapel-Marcovici. L’idée ? Des expos thématiques –de préférence sociétales pour exprimer convictions et idées- et éclectiques. Ce que l’on ne voulait pas ? Pas un centre d’art régional avec des artistes régionaux. Le challenge ? Réussir des expositions qui faisaient redécouvrir des mouvements de l’art comme l’art cinétique, luminocinétique, optique. Notre méthode ? Je choisis le thème que nous explorons, recherchons des œuvres et partons à la découverte de tous les artistes qui s’expriment sur celui-ci. Et on va les chercher partout ! C’est d’ailleurs ainsi que l’on fait connaître de jeunes artistes. L’ambition ? Ouvrir le regard sur la sculpture contemporaine qui est peu exposée, parfois un peu dans les parcs jardins et, bien plus rarement, dans les villas et les musées. C’est ainsi que Villa Datris est devenu un lieu très particulier grâce à ces expositions.»

Une démarche hors du marché

«Dès le départ nous avons voulu avoir une démarche hors du marché de l’art contemporain, de partage, de transmission, de pédagogie justement pour aller vers des publics qui n’entrent pas dans les musées, les galeries avec une démarche facilitée par des choix ‘séduisants’ comme ce nous aimions Tristan et moi, le cubisme, l’abstraction, l’art cinétique -du mouvement, du déplacement- qui fait participer les visiteurs, avec la multiplicité des regards. Il y a un côté magique ! On créé des événements, des rencontres aussi entre les artistes, du mouvement, une dynamique, c’est d’ailleurs ce qu’il y a de plus original dans nos expositions. Mon énergie ? Elle me vient de l’intérêt que je conçois pour les autres, pour l’humain. Il faut élargir nos horizons et, en cela, l’art contemporain nourrit une perpétuelle découverte. Les artistes nous titillent, parfois nous choquent. Le plus important ? Offrir de la diversité, que chacun laisse jaillir son émotion sur au moins une œuvre de l’exposition. Nous sommes une Fondation à mission ! Quelle mission ? De faire découvrir et aimer la sculpture contemporaine à tous les âges !»

Derrière de hauts murs,

Une magnifique maison bourgeoise sur la rue principale de l’Isle-sur-la-Sorgue. L’entrée, au nord, donne à voir les œuvres remarquables et emblématiques de ces 10 ans d’exposition tandis que le jardin Sud continue de nous étonner avec ses œuvres bien plantées jusqu’en bout de jardin où la sorgue étend ses eaux magiques reflétées par Mare Nostrum (Jean Denant, Sète) l’une des œuvres exposées. En tout 32 sculptures goûtent à une bucolique liberté où règne, majestueux, en lieu et place d’un arbre défunt, l’Arbrabra d’Anne Claverie fait de pneus et structure métal.

‘Juste une illusion’, art cinétique et optique

A l’étage

La salle de bain, magnifique, accueille en cabinet de curiosité d’autres œuvres délicates. Le bâtiment, ultra préservé, offre clarté et majesté aux œuvres décalées, incongrues, délicates, intelligentes, abstraites, chacune donnant à découvrir un segment de l’univers des artistes. Le lieu se vit un peu comme une machine non pas à remonter le temps mais, au contraire, à imaginer demain. Et c’est tout à fait paradoxal d’ailleurs, car même l’ascenseur extérieur collé comme un mille-pattes géant au pignon de l’édifice, est habillé de panneaux colorés, une installation renouvelée ‘Elévation colorée’ de l’artiste Daniel Buren, oui, oui celui-là même qui installa ses colonnes dans la cour d’honneur du Palais Royal. Un dernier étage, un peu sous comble et c’est tout un univers onirique et gentiment fantasque qui nous happe.

Pourquoi Villa Datris ?

Datris mêle les premières lettres des prénoms de Danièle et de son compagnon Tristan Fourtine, architecte disparu en janvier 2013. Leur coup de cœur ? Cette jolie demeure bourgeoise de 1870 trouvée à l’Isle-sur-la-Sorgue en 2010 pour y épanouir leur passion commune « l’art contemporain qui dessine le futur », explique Danièle Kapel-Marcovici. La mission ? Proposer un accès gratuit à ce drôle de voyage dans l’inconnu «parce que peu de personnes y ont accès.»

L’espace Monte-Cristo

Danièle Kapel-Moscovici et son époux Tristan Fourtine, ont, parallèlement à la Villa Datris créé un autre lieu emblématique de l’art contemporain à Paris, au n°9 de la rue Monte-Cristo dans le 20e arrondissement. L’espace y expose la collection permanente également accessible au public gratuitement. L’adresse a vu naître la société Raja, contraction de ‘Rachel et Janine’, Rachel Marcovici, la maman de Danièle Kapel-Marcovici qui, à la création de l’entreprise, avait une associée dénommée Janine Rocher.

La reine de l’emballage

L’histoire entrepreneuriale commence avec Rachel Marcovici et Janine Rocher qui débutent leur aventure entrepreneuriale en rachetant des lots de cartons usagers pour les revendre, à bas prix, aux entreprises. A 16 ans, Danièle Marcovici entre dans l’entreprise en tant que commerciale, poste qu’elle occupera durant 10 ans à sillonner toutes les routes de France et même à l’étranger avant de devenir directrice des ventes puis de prendre la tête de l’entreprise. Très vite, elle se rend compte du potentiel de croissance de l’activité elle-même –boostée ces dernières années par le e-commerce- et du filon que constituent les activités connexes.

Se développer

Elle fait le pari de la diversification utilisant le même mode opératoire dans les fournitures, l’équipement des entreprises et l’hygiène. Danièle Kapel-Marcovici doit son succès à une croissance externe et organique prenant en compte une réponse à tous segments de la filière : la manutention, le stockage, l’emballage et l’emballage alimentaire, les équipements et machines, l’hygiène, l’entretien, la sécurité et la gestion des déchets. Créative, la chef d’entreprise s’est même lancée dans le mobilier en carton ! Sans oublier les sacs à destination des commerçants. La société, présente dans 18 pays et à la tête de près de 4 000 salariés dans 25 sociétés a réalisé un chiffre d’affaires de 1,02 milliard d’euros en 2020 ; est en lien avec 1 million de clients ; possède 330 000m2 de stockage ; propose 200 000 produits et possède 14 centres de distribution.

Sur le pignon de la Villa Datris, l’ascenseur habillé par Daniel Buren

Rétrospective

Ce qu’on y a vu durant 10 ans ? ‘Bêtes de scène’ où la vision des relations entre les humains et les animaux avec 120 sculptures représentées et un record de 51 000 visiteurs fut un des événements majeurs de 2019 !
En 2018, il était question de ‘Tissage, dressage, quand la sculpture défile’, l’exploration des pratiques textiles medium d’art et de positionnement sociétal.
2017 donnait sa place à ‘De nature en sculpture’, entre paix et merveille, tumulte et inquiétude, atteinte à l’environnement aussi…
2016 appelait la ‘Sculpture en partage’ autour de l’abstraction géométrique, l’art minimaliste, les arts cinétiques et optiques.
2015 avait rendu hommage à Tristan Fourtine architecte et co-fondateur de la Villa Datris disparu en 2013. L’exposition avait regroupé 100 architectes de renommée et artistes, 95 sculptures et 25 maquettes. Les sujets travaillés ? L’urbanisme, l’art, l’architecture, l’approche plastique de l’espace.
2014 s’était concentré sur ‘Sculpture du Sud’, le pourtour méditerranéen avec une évocation du Printemps arabe et l’acceptation de cultures multiples.
2013 avait laissé toute la place aux femmes avec ‘Sculptrices’, pionnières dans l’art.
2012 fit la part belle au ‘Mouvement et lumière’ avec, notamment, l’art cinétique et optique au creux d’une expo interactive et ludique avec des œuvres évoluant selon les déplacements ou actions des visiteurs.
Et avant tout naissait, en 2011, ‘Sculptures plurielles’ émergeant du granit, du carton, de l’inox, du bois, de l’aluminium, des néons, du plexi, du verre, de l’ardoise, du zinc, du bronze, de la pierre, du marbre, du béton, de la résine ou encore de l’acier.

Les infos pratiques

Fondation Villa Datris. 7, avenue des quatre otages à l’Isle-sur-la-Sorgue. Les horaires. Juin : du mercredi au samedi de 11h à 13h et de 14h à 18h. En juillet et en août tous les jours sauf le mardi de 10h à 13h et de 14h à 19h. 04 90 95 23 70. Toutes les infos pratiques sur ici & www.fondationvilladatris.com

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