C’est un café-librairie, mais aussi une cantine et une épicerie.On peut profiter du salon de thé toute la journée, de la cuisine végétarienne de saison le midi, le tout fait maison avec de bons produits à déguster dedans ou en terrasse. Et il se passe toujours quelque chose à Youpi : des débats, des rencontres littéraires, des ateliers créatifs…
Le café-librairie Youpi nous propose de parler d’écologie autour des Marchands de soleil de Sylvie Bitterlin et Clément Osé et des luttes pour la Montagne de Lure
Détruire une forêt pour y installer des panneaux solaires est-ce vraiment « écologique » ?Rencontre avec Sylvie Bitterlin et Clément Osé pour leur livre au cœur de la lutte dans la montagne de Lure. Un récit à deux voix, sensible, documenté et politique sur le photovoltaïque dans les espaces naturels et agricoles, à travers une immersion dans la lutte contre le photovoltaïque dans les forêts de la montagne de Lure, à deux pas d’Avignon.
Ouvrir le débat sur l’avenir énergétique souhaité
Cette rencontre sera l’occasion de poser un regard critique et documenté sur l’énergie, notamment renouvelable et l’activisme écologiste ; de rouvrir le débat politique, trop souvent confisqué par des considérations techniques ; et de suggérer des alternatives compatibles avec le désir de garder notre Terre vivante et habitable. Jeudi 20 février. 19h30 à 20h30. Entrée libre.
Rencontrer, se retrouver entre parents du quartier
Voilà une chouette initiative qui donne l’occasion de discuter, d’échanger de bons plans, de permettre aux enfants de passer un bon moment ensemble. Une matinée en toute convivialité autour de boissons chaudes, de gourmandises à partager…dans un coin adapté avec un coin enfants, des chaises et couverts adaptés et même une table à langer ! Samedi 22 février. De 10h15 à 11h45. Gratuit et ouvert à toutes.
Deux moments conviviaux au café-librairie Youpi d’Avignon cette semaine
Que faire devant la détresse d’un enfant, d’un adolescent qui vit le harcèlement, l’emprise, et peut-être pire ? C’est la question que pose l’excellent et taiseux film ‘Julie se tait’ de Van Dijl passé en avant-première au Cinéma Le Vox, place de l’Horloge à Avignon, pour une soirée organisée par les Soroptimist International Avignon.Pour débattre du sujet posé jeudi 28 novembre, deux grands témoins : Karine Malaval et Alexandre Chanéac qui ont séduit le public, une cinquantaine de personnes, par leurs propos authentiques et sincères tout en relatant, très concrètement, expérience et pistes d’intervention.
Aux manettes de cette soirée ? Les Soroptimist international d’Avignon, association présidée par Brigitte Nicolle et emmenée dans l’aventure d’un débat éclairant par Michèle Michelotte, en charge de l’organisation et de l’animation de la soirée.
Pour expliquer ce qui se passe sur le terrain ? Deux grands témoins : Karine Malaval enseignante en philosophie, culture générale et référente égalité filles-garçons au Lycée Philippe de Girard à Avignon et Alexandre Chanéac, Chargé de mission prévention Paca Corse pour l’association Le Colosse aux pieds d’argile, Manager des U23 du rugby club Châteaurenard. Tous deux évoquant le harcèlement en milieu scolaire et dans le sport.
Alexandre Chanéac, Michèle Michelotte et Karine Malaval Copyright MMH
«Le harcèlement C’est une tactique, un mode de persécution répétitif conçu pour démoraliser, affaiblir psychologiquement la victime, dans un but de domination, pouvant provoquer des traumatismes très importants, pouvant conduire au suicide,» a défini Michèle Michelotte, plantant le décor d’un sujet délicat à traiter.
« Ses manifestations peuvent recouvrer différentes formes comme l’effet de meute face à une personne désignée comme le bouc émissaire, en classe, dans un lieu de travail, dans le couple ou au sein de la famille, avec des actions visant à rabaisser cette personne et revêtant une forme de sadisme, ce qui génère des comportements ‘ultras’. A noter que le harceleur a pu être l’objet, auparavant, de harcèlement,» a détaillé Michèle Michelotte, membre des Soroptimist.
Karine Malaval Copyright MMH
Des actes difficilement repérés par l’Education nationale «La définition de harcèlement scolaire n’est apparue en Europe que dans les années 1970 grâce à l’observation d’un professeur norvégien en psychiatrie, développait Karine Malaval. Ce sont des actions verbales, morales ou physiques. Une notion reprise par l’Education nationale en 2015 sous la pression de parents d’élèves dont les enfants s’étaient suicidés. Une journée internationale de lutte contre le harcèlement a d’ailleurs été créée le 7 novembre, matérialisée par le port d’un petit ruban vert.»
Le programme Phare «En 2021 est apparu le programme Phare de lutte contre le harcèlement à l’école, reprend la professeure. Un questionnaire a été donné aux enfants. Sur 5,650 millions d’enfants, 17 000 questionnaires ont été exploitables ce qui est peu. Les premiers enseignements de ces études ? Environ 4 jeunes par classe seraient harcelés. Près de 40% des élèves disent avoir assisté à des scènes de harcèlement, ce qui est énorme. Les pics de ces phénomènes ? Ils se matérialiseraient en 5e et 4e. En moyenne, deux enfants se suicident, par mois, suite à des faits de harcèlement. C’est énorme mais ces chiffres là ne sont pas connus. D’après l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économique), Il y a des pays où il fait mieux vivre que d’autres. C’est dans les pays scandinaves que le harcèlement est moindre. Peut-être parce qu’il est pris en compte beaucoup plus tôt. Les pire pays ? La Grèce et la Turquie où sont notamment évoqués le harcèlement lié à l’orientation sexuelle des jeunes. La France se situe un peu au milieu de tout cela. La solution ? Intervenir au plus tôt d’une situation de harcèlement, dès la plus petite insulte.»
Michèle Michelotte Copyright MMH
L’attitude d’un enfant harcelé ? «Il se renferme, physiquement et moralement, observe la professeure. Il se tait et peut même souffrir de phobie scolaire. Un matin, il se lève et ne peut pas affronter l’école. Pas parce qu’il a de mauvais résultats, c’est même souvent l’inverse, parce qu’il réussit trop bien et cela ne plaît pas au groupe. Physiquement, cela peut se traduire par des enfants qui vont arrêter de grandir, comme s’ils voulaient se mettre en retrait, s’effacer, être le plus discrets possible, un peu disparaître.»
Harcèlement scolaire et cyber harcèlement «Le harcèlement scolaire et le cyber harcèlement sont de plus en plus liés. Avant, le harcèlement était un peu mis à l’écart lorsque l’élève rentrait chez lui. Aujourd’hui, le harcèlement scolaire ne s’arrête jamais. L’enfant harcelé n’a plus aucun répit. Il rentre chez lui, avec lui. Les enquêtes de police mettent en évidence des provocations anonymes en ligne du type : ‘va te pendre’, ‘jette toi par la fenêtre’… »
Salope ! «Les enfants, les jeunes, ont-ils conscience de ce qu’ils font ? Interroge Michèle Michelotte. C’est justement le problème, c’est ce qu’on appelle la banalisation de l’insulte, répond Karine Malaval. Le terme qui revient le plus dans le cyber harcèlement ? ‘Salope’. Les femmes sont les plus harcelées. Pourquoi ? On considère que les garçons sont plus sur du harcèlement physique comme des bagarres, alors que chez les filles, nous sommes plus dans ‘le moral’. Cela renvoie à leur corps et à leur sécurité. Le cyber harcèlement concernerait plus particulièrement les 15-24 ans.»
Le Cesce (Ndlr) Le Comité d’éducation à la santé, à la citoyenneté et à l’environnement (Cesce) est une instance de réflexion, notamment pour améliorer le climat scolaire, accompagner les parents dans les actions de prévention. Il y est fait mention de ‘violence des jeunes’ de ‘cyberviolences’ et de la prévention des ‘phénomènes de harcèlement’ entre élèves, de ‘cybersexisme’ chez les adolescents (12-15 ans).
Le problème ? «Le Cesce repose sur le volontariat et le bénévolat –ou presque 60€ mensuels sur 8 mois sont consentis au référent Cesce- et peut-être être pris en charge par un professeur, un conseiller principal d’éducation-, une infirmière scolaire –qui sont hélas complètement débordées-, détaille Karine Malaval. Clairement ? Il devrait y avoir un référent phare dans chaque établissement, or, ils n’y sont pas. Pourquoi ? Parce qu’ils se retrouvent éventuellement responsables pénalement. Si vous n’avez pas détecté le harcèlement et que l’enfant se suicide, vous imaginez ce que cela veut dire ? Donc on le fait de façon informelle et l’on essaie de mettre en place des actions dans chaque établissement.»
Les ambassadeurs «Depuis un an, des élèves peuvent se porter volontaires pour devenir référents ‘Ambassadeurs harcèlement’. Une façon pour les jeunes d’aller plus facilement vers leurs pairs qu’un adulte. Des écoles, dans Avignon, ont également mis en place des ‘boîtes aux lettres papillons’, où les enfants peuvent glisser des petits mots qui peuvent débloquer des situations. Nous sensibilisons aussi les témoins au fait que de ne rien dire fait d’eux des participants au harcèlement. Enfin, de plus en plus d’établissements ont créé des casiers afin que les téléphones ne soient plus présents durant le temps scolaire. C’est une bonne idée parce que cela créé un espace sans téléphone et permet donc de lier d’autres contacts.»
Alexandre Chanéac Copyright MMH
Alexandre Chanéac Alexandre Chanéac est intervenant régional Paca Corse pour l’association Le Colosse aux pieds d’argile et entraineur senior BCI XV, Fédérale 3 à l’Isle-sur-la-Sorgue et manager U23 au Club de Châteaurenard. Reconnue d’utilité publique, l’association Colosse aux pieds d’argile lutte contre les violences sexuelles, le harcèlement et le bizutage en milieu sportif mais aussi dans les champs de la jeunesse et du scolaire. «Il est important de sensibiliser les encadrants, les professeurs, les éducateurs sportifs, les parents reprend Alexandre Chanéac. D’aborder le corps. De dire aux enfants que leur corps leur appartient, qu’il est à eux. Que personne ne peut le toucher s’ils ne sont pas d’accord. Et lorsqu’ils avancent en âge, de parler du consentement.» Quelle conscience ? «Normalement, les enfants ne peuvent pas créer un compte sur les réseaux sociaux avant 13 ans, avance Alexandre Chanéac. Or, la plupart à 11 ans, c’est-à-dire en 6e, détiennent plusieurs comptes sur les réseaux. En CM1, CM2 vous seriez surpris de savoir combien d’enfants possèdent des comptes Snapchat, Instagram ou Tik Tok. Le danger ? Aucun d’entre-eux ne pense que Snapchat enregistre toutes ses conversations, photos et vidéos parce qu’elles disparaissent, or, c’est bien le cas, tout est enregistré et conservé, et ces conversations et images peuvent être utilisées par n’importe qui, n’importe comment, et resurgir, là aussi, n’importe quand. Les enfants n’en n’ont aucune conscience. Surtout ils ne connaissent pas le poids des mots, ni leur importance. Un exemple ? Une jeune-fille, dans les Bouches-du-Rhône s’est défenestrée parce que des élèves de sa classe lui ont dit ‘de toute façon tu es nulle, saute !’ Et c’est ce qu’elle a fait. Mais est-ce que ceux -qui font partie de son ancien établissement scolaire- connaissent vraiment la portée de leurs écrits ? Va-t-on les rencontrer pour le leur dire ?»
Tous harceleurs en puissance «Je nous renvoie à nos années de collège, de lycée… On a tous été méchants, à un moment donné. Pas cool avec une personne, ou suivi d’autres qui ne l’étaient pas avec une ou d’autres personnes. « La guerre des boutons retranscrit d’ailleurs le harcèlement scolaire», intervient Karine Malaval. « On a tous, peut-être, été harcelés et peut-être avons-nous harcelé ? interroge Alexandre Chanéac, parce que pour une fois nous n’étions pas le bouc émissaire. Si vous êtes petit, un peu timide et que vous n’êtes pas, pour une fois, visé, c’est vous qui vous intègrerez au groupe pour ne pas être visé. Cela a toujours existé et à toutes les époques.»
Le problème ? «Aujourd’hui le harcèlement ne s’arrête plus à l’école. Désormais il faut sensibiliser les enfants, particulièrement lorsqu’on les dote d’un téléphone portable en les prévenant des dangers des réseaux sociaux. Egalement les enfants ont des téléphones de plus en plus tôt -8 à 10 ans- parce que la grande sœur ou le grand frère l’ont déjà. Enfin les enfants ne seraient pas harceleurs si les parents ne l’étaient pas eux-mêmes. la valeur de l’exemple est donc essentielle et la prise de conscience des effets de nos actes sur les autres, primordiale.»
Des pistes Les numéros utiles ici. Le numéro de téléphone gratuit 3020 est destiné aux victimes de harcèlement en milieu scolaire. Le 3018 aux victimes de cyber harcèlement. Le 119 pour signaler un enfant disparu ou maltraité. Le mouvement du nid, concerne, entre-autres, les personnes mineures prostituées et travaille sur le consentement. L’association Dunes fait de la médiation sociale et prévient les incivilités aux abords des établissements scolaires.
Brigitte Nicolle, Présidente des Soroptimist International Avignon Copyright MMH
Deux moments conviviaux au café-librairie Youpi d’Avignon cette semaine
Ce samedi 9 novembre, l’association mazanaise Isofaculté organise une rencontre-débat autour des violences faites aux femmes au Lucky Horse Ranch en hommage à celle qui est devenue le symbole français de lutte contre les violences sexuelles, Gisèle Pélicot.
Un mois après la marche blanche de solidarité à Mazan, l’association Isofaculté, spécialisée dans l’accompagnement et la reconstruction des publics vulnérables par la médiation équine, organise une série de rendez-vous solidaires en soutien à Gisèle Pélicot et à toutes les victimes de violences dans le Vaucluse. Parmi ces rendez-vous, l’association vous attend ce samedi pour une rencontre-débat solidaire autour des violences faites aux femmes.
L’événement, qui aura lieu centre d’équihomologie de l’association, sera rythmé par quatre temps forts : des présentations projections de vidéos et lectures, des témoignages de femmes en reconstruction, un débat ouvert avec le public, ainsi qu’une cérémonie collective de dépôt de fleurs.
Inscription au 07 62 59 61 78 ou par mail à l’adresse info@isofaculte.fr Samedi 9 novembre. 16h. Lucky Horse Ranch. Espace Mercadier. 1775 chemin d’Aubignan. Mazan.
Deux moments conviviaux au café-librairie Youpi d’Avignon cette semaine
La 7e édition des Journées nationales de l’accès au droit en Vaucluse aura lieu sur plusieurs dates comprises entre le mercredi 15 mai et le vendredi 21 juin. Ces journées seront rythmées par des expositions, des pièces de théâtre, des projections, de journées portes ouvertes, ou encore des débats dans divers lieux du département.
Les journées de l’accès au droit en Vaucluse, organisées par le Conseil Départemental d’Accès au Droit du Vaucluse (CDAD 84) seront cette année placée sous le signe de l’ambition. Cet événement se veut un rendez-vous incontournable pour donner vie au dynamisme des point-justice du département.
L’objectif est de faire connaître aux citoyens l’accès au droit et ses acteurs majeurs, tels que les conseils départementaux de l’accès au droit, ainsi que de mettre en lumière le travail quotidien de tous ces intervenants qu’ils soient des associations, des professionnels du droit ou administrations.
Le programme
– Mercredi 15 mai : vernissage de l’exposition ‘Les symboles de la justice revisités par les enfants d’Art et Vie au tribunal judiciaire de Carpentras (25 Place Charles de Gaulle) à 15h. – Mardi 21 et Jeudi 23 mai : journées portes ouvertes pour huit classes de collégiens du Point-Justice du Pontet (1 Avenue Pasteur) de 9h10 à 11h50 et de 14h10 à 16h45. – Mercredi 22 mai : journée portes ouvertes de la Maison de Justice et du Droit d’Avignon (1 Avenue Richelieu) avec des permanences d’un avocat généraliste, d’un avocat spécialisé en droit du travail et d’un notaire de 14h à 17h. – Jeudi 23 mai : 2e édition du Festival du film judiciaire au cinéma Le Luberon à Pertuis (31 Rue Giraud) sur les dangers des réseaux sociaux avec diffusion de 6 court-métrages (Bras droit, Harcèlement scolaire, Stigmates, Harcèlement Intra Extra, Spot Harcèlement Prévention et Pris dans la toile) et une séance publique d’Un Monde de Maura Wandel à 19h (entrée gratuite sur réservation au 04 90 79 50 40). – Vendredi 24 mai : journée portes ouvertes du Point-Justice de Carpentras (35 Rue du Collège). Un procès fictif sera jouée par une classe de 4e du collège Malraux de Mazan au tribunal judiciaire de Carpentras (25 Place Charles de Gaulle). – Vendredi 24 mai : journée portes ouvertes du Point-Justice de Cavaillon (445 Avenue Raoul Follereau) de 9h à 12h et de 14h à 16h. -Vendredi 24 mai : la Maison de Justice et du Droit d’Avignon interviendra auprès d’une classe de 4e du Collège Viala. – Lundi 27 mai : rencontres des élus et visites des Points-Justice de Sault (186 rue des Péquélets, Quartier Mougne), Bédoin (301 Avenue Barral des Baux) et Malaucène (Mairie, Cours des Isnards) – Jeudi 6 juin : signature de la convention Point-Justice entre le Conseil départemental d’accès au droit et la commune de Vaison-la-Romaine. – Mardi 11 juin : conférence-débat sur le thème ‘Déconstruire les violences conjugales pour la conjointe, l’enfant et l’auteur’ de 13h30 à 16h, suivie de la pièce de théâtre Les maux bleus à Vedène. – Jeudi 13 juin : intervention auprès du jeune public suivie de la projection d’un film à la médiathèque de Malaucène. – Vendredi 21 juin : pièce de théâtre L’enfant Sauvage à Sorgues.
Deux moments conviviaux au café-librairie Youpi d’Avignon cette semaine
Les sections locales gardoise et vauclusienne du parti politique Nouvelle Énergie, fondé par David Lisnard, maire de Cannes et président de l’Association des Maires de France, se rejoignent pour organiser une soirée-débat « David Lisnard, et si c’était lui ? » ce vendredi 22 mars aux Angles.
Cette soirée se fera notamment en présence de Quentin Hoster, journaliste et auteur de David Lisnard, le Réveil de la Droite : Et si c’était lui ?, Alexandra Martin, députée des Alpes-Maritimes et secrétaire générale de Nouvelle Énergie, Pascale Bories, maire de Villeneuve Lez Avignon et conseillère départementale du Gard, ainsi que Jean-François Périlhou, maire de Vaison-La-Romaine et président de la fédération Les Républicains 84.
Une séance de vente et de dédicace du livre de Quentin Hoster aura également lieu sur place. Inscriptions par mail à l’adresse gard@unenouvelleenergie.fr
Vendredi 22 mars. 19h. Forum des Angles. 10 Boulevard des carrières. Les Angles.
V.A.
Deux moments conviviaux au café-librairie Youpi d’Avignon cette semaine
Sorti il y a 28 ans, le film le 8e jour a été projeté, lors d’une unique séance, dimanche 15 octobre à 16h au Cinéma CapitoleMyCineWest au Pontet. Une initiative conjointe de la radio chrétienne RCF 84 et d’Emmanuel Luc, le directeur de l’établissement. Une opération en partenariat avec l’Echo du mardi.Près de 80 personnes ont répondu à l’invitation.
A la suite de la projection, Emilie Bourdellot, directrice de la radio, Jean-Paul Péridon, président de la radio, Marc Chabaud -administrateur et membre du bureau- ont accompagné le débat ‘Le handicap est-il acceptable en société ?’
«Nous avons organisé cette rencontre parce que nous sommes une radio de proximité, proche de ses auditeurs, a entamé Jean-Paul Péridon. C’est la première fois que nous organisons une projection suivie d’un débat pour vous rencontrer, vous public, auditeurs et bénévoles de notre association. Si nous sommes une radio généraliste nous sommes aussi un media de réflexion : tous les sujets de société nous interpellent, même si nous ne sommes pas là pour y apporter des réponses, des suggestions ou des opinions. Notre rôle et de susciter auprès de vous, auditeurs et spectateurs, de l’intérêt pour ces questions et de vous inviter à y réfléchir, à se poser des questions, et, peut-être, à y répondre.»
De gauche à droite David Corbière, Emilie Bourdellot, Denis Blin, Marc Chabaud et Emmanuel Luc
Le débat a été nourri d’interventions portant sur la difficulté d’être parents d’enfants et d’adultes en situation de handicap ; de la vie scolaire, éducative –le plus souvent inexistante-, sociétale, professionnelle et amoureuse des personnes différentes et de leur accompagnement vers le plus d’autonomie possible –avec un travail et un logement lorsque cela est possible- ; De la complexité et de la lourdeur des dossiers administratifs à renseigner ; De l’accès -rarissime- à la formation et au travail ; Du vieillissement des parents et accompagnants des personnes en situation de handicap et de la loi Handicap de 2005 qui beaucoup a fait progresser les droits de ces personnes dans une société qui travaille, peut-être encore trop lentement, à l’inclusion de tous en son sein…
Les grands témoins David Corbière, directeur de l’entreprise adaptée Optimist et Denis Blin, fondateur de l’Arche du moulin de L’Auro, Alain Arrivets papa de Matieu – anciennement président avec son épouse Henriette du Geist 21– et Marie Josée ont à la fois témoigné et nourri le débat avec un public dont beaucoup étaient connaisseurs et impliqués sur le sujet abordé : la personne en situation de handicap et la vulnérabilité de nous tous, humains, dans la société.’
Témoignages « Ce qui a contribué à changer le regard du commun ? Interroge Alain Arrivets : La capacité des personnes en situation de handicap à s’intégrer dans la société. Ils disent ‘Oui, nous sommes capables, avec nos différences, d’aller à l’école, de prendre le bus, le tram, d’aller travailler…’ La Loi de 2005 a permis de faire évoluer ce regard commun -des personnes en situation de handicap et nous, qui avons la chance de ne pas en être porteurs.’
« Mon métier est de créer de l’emploi pour les personnes en situation de handicap, pose David Corbière, directeur d’Optimist. On s’est tous sentis un jour ou l’autre mal à l’aise face au handicap parce qu’il faut de l’humilité et de l’empathie pour l’approcher (A propos du film). Exclusion, marginalité culture du handicap, la véritable évolution de notre société réside dans l’acceptation de nos différences qui est aussi notre première richesse. Notre premier handicap est de vivre à 100 à l’heure, en passant à côté de l’essentiel, de la sensibilité… »
David Corbière, Marc Chabaud et Alain Arrivets
« Le handicap de la trisomie 21 est maintenant connu et accepté par la société mais le handicap invisible, relève Marie-Josée, spectatrice. Enfants autistes, enfants porteurs de troubles du comportement, parents contraints de ne plus pouvoir sortir du foyer car les enfants ont des comportements extrêmes -grande violence et grande douceur-, pourtant ces handicaps se vivent avec beaucoup de difficulté pour tout le monde. Les parents se trouvent isolés de la société et même de la famille proche. Il y a très peu d’aides de vie scolaire qui sont, également, peu formées et peu reconnues financièrement. Faire reconnaître et obtenir de l’aide spécifique au handicap relève encore du chemin de croix. Nous restons démunis devant la plupart des handicaps. Aussi, peu de structures existent pour la prise en charge des personnes en situation de handicap. »
Jean-Paul Péridon a conclu « L’ennemi principal de la différence est l’indifférence. C’est un peu comme le syndrome de la grenouille, il y a celle que l’on veut plonger dans l’eau bouillante et qui s’enfuit par la fenêtre parce qu’elle a senti le danger de l’eau chaude et celle qui mourra ébouillantée parce que l’eau a graduellement et doucement monté en température et tue la grenouille sans que celle-ci n’ait pas eu la force de s’échapper parce qu’il était déjà trop tard. C’est tout à fait l’indifférence dans laquelle nous nous installons, confortablement, mais qui tue notre conscience et nos sensibilités. »
Deux moments conviviaux au café-librairie Youpi d’Avignon cette semaine
Ce samedi 1er juillet à Avignon, la Fédération du Parti Socialiste de Vaucluse organise une conférence-débat sur le thème « Le Temps des Femmes », en présence de Maître Marc Geiger, avocat pénaliste et du droit de la famille, spécialisé dans la défense des enfants et des victimes de violences. Des représentants d’associations de défense du droit des femmes seront également présents pour « permettre à toutes et à tous de se saisir de l’enjeu féministe ».
Samedi 1er juillet, salle Jean Jaurès, 36 Boulevard Limbert, Avignon.
Deux moments conviviaux au café-librairie Youpi d’Avignon cette semaine
Sur la plateforme de location d’hébergement touristique chez les particuliers Airbnb, le Vaucluse est parmi les départements français les plus sollicités. A l’approche du célèbre Festival d’Avignon, la Cité des papes va attirer de nombreux touristes. Le collectif citoyen Wocon s’est penché sur le sujet et émet une interrogation : comment ces locations affectent-elles les habitants et les quartiers d’Avignon ?
Dans sa dernière vidéo intitulée « A Avignon, Airbnb tue les quartiers ! », le collectif dénonce l’envahissement de ce type de locations et interroge sur ses effets sur les Avignonnais. Wocon signale notamment la pénurie de logements au sein de la Cité des papes, surtout l’été en centre-ville. « Doit-on se féliciter qu’Avignon soit la première destination Airbnb de Vaucluse, la sixième au classement régional, et dans le top 20 national ? », questionnent les membres du collectif.
Ce n’est pas la première fois que le collectif s’intéresse à un sujet qui touche de près les Avignonnais. Il avait notamment évoqué la Liaison Est-Ouest (LEO) dans la vidéo ‘La LEO, chronique d’une catastrophe annoncée‘, ou encore l’utilisation du vélo au sein de la Cité des papes dans la vidéo ‘Le vélo à Avignon : place au REV !‘. en ce qui concerne la dernière vidéo du collectif portant sur les locations Airbnb, elle fera l’objet d’une projection-débat ce mercredi 28 juin.
Mercredi 28 juin. 20h. Fenouil à vapeur. 145 Rue Carreterie. Avignon.
V.A.
Deux moments conviviaux au café-librairie Youpi d’Avignon cette semaine
Dans le cadre de l’anniversaire de la Maison de la Justice et du droit d’Avignon, le cercle des juristes en droit social 84 organisent un temps d’échanges pratiques et de débats ouverts à tous, professionnels ou non du droit sur le thème « la preuve en droit ». Cet évènement se déroulera dans la salle des fêtes de la mairie d’Avignon le 31 mai.
Anniversaire de la Maison de la Justice et du Droit d’Avignon (MJD) La MJD d’Avignon fête son 5e anniversaire du 30 mai au 9 juin. Au programme, une journée anniversaire le 30 mai, des activités pour le grand public : expositions, projections de films et débats… Mais aussi pour les plus jeunes avec un concours d’éloquence organisé, des débats et des projections au cinéma.
La preuve en droit Des points tels que l’importance de la preuve en droit, notamment en droit social, mais aussi les règles communes ou tes types de preuves seront évoqués. Les intervenants répondront à ces questions : qui doit rapporter la preuve ? Comment ? Quelles difficultés ? Quel rôle de chacun ? Le Cercle des Juristes souhaite proposer des visions croisées de différents professionnels du droit social autour d’échanges pragmatiques.
G.J
Infos pratiques Mercredi 31 mai. De 18h30 à 21h. Salle des fêtes de la Mairie d’Avignon. Confirmer votre présence : cercledroitsocial84@gmail.com.