8 décembre 2025 |

Ecrit par le 8 décembre 2025

Vaucluse : le tri progresse, mais la poubelle déborde encore

Dans le département du Vaucluse, le geste de tri s’amplifie mais reste encore insuffisant. En 2024, la région Provence‑Alpes‑Côte d’Azur affichait une collecte de 56,3 kg d’emballages et de papiers par habitant, soit une progression de +8 % sur les emballages légers mais un niveau toujours loin de la moyenne nationale à 72 kg. Le Vaucluse, avec environ 69,5 kg par habitant, dépasse légèrement la moyenne régionale mais reste en-deçà des ambitions nationales. À l’heure où les collectivités dopent les dispositifs de collecte et que la réglementation sur les biodéchets se durcit, le défi est clair : capter ces emballages encore nombreux en ordures ménagères.

Le geste de tri s’impose peu à peu dans le Vaucluse. Grâce notamment aux efforts de Citeo — l’éco-organisme chargé de la collecte et du recyclage des emballages ménagers et papiers. Ainsi, la région Provence-Alpes-Cote d’Azur affiche, pour 2024, un gain de +8 % sur les emballages dits légers comme l’acier, l’aluminium, le carton, les plastiques : 20,3 kg collectés par habitant contre l’année précédente. En revanche, le verre reste à la traîne avec 26,4 kg/hab et les papiers graphiques reculent avec 9,6 kg/hab, -13 % du fait de la baisse des volumes mis en marché.

En Vaucluse
Dans le Vaucluse, ce positionnement est mieux qu’ailleurs dans la région : avec 69,5 kg d’emballages et papiers collectés par habitant, notre département se rapproche de la moyenne nationale avec 72 kg, même s’il reste en retard par rapport à certains voisins comme les Hautes-Alpes avec 114,9 kg, ou encore les Alpes-de-Haute-Provence avec 82,8 kg qui enregistrent les progressions les plus importantes. Mais ce potentiel s’accompagne d’un constat : un gisement conséquent d’emballages : verre, plastiques, aluminium subsiste encore dans les ordures ménagères résiduelles. Selon Citeo, environ 88 kg par habitant de ces déchets finissent dans la poubelle en région Sud.

Copyright Citéo

Trier plus et mieux
Pour inverser cette dynamique, les leviers sont nombreux et déjà engagés. Citeo mentionne la modernisation des centres de tri, la mise en place de la tarification incitative : un dispositif déjà lancé dans certains territoires de Paca, et l’extension des filières de réemploi et de collecte séparée. À l’échelle locale dans le Vaucluse, les politiques de collecte se renforcent. Par exemple, au sein de la Communauté de communes du Pays des Sorgues et des Monts de Vaucluse, les colonnes de tri ont été largement renouvelées : l’installation de 67 nouvelles colonnes à L’Isle-sur-la-Sorgue à partir de novembre 2022 visait à faciliter le geste de tri des habitants et à réduire les erreurs : déchets verts, gravats, sacs-ordures qui nuisent à la qualité des matières recyclables. Parallèlement, des efforts de sensibilisation se poursuivent. L’association France Nature Environnement Vaucluse (FNE 84) rappelle que le tri des biodéchets deviendra obligatoire à compter du 1er janvier 2024 pour tous les détenteurs.

Dans le détail
En 2024, chaque Français a trié en moyenne 72 kg d’emballages ménagers et de papiers graphiques, dont 60 kg d’emballages et 12 kg de papiers. Le taux de recyclage pour l’ensemble des emballages ménagers atteint 69 %, une progression portée par le geste de tri des citoyens, mais insuffisant face aux objectifs européens. La recyclabilité des emballages progresse, 75 % des emballages plastiques seront recyclables d’ici fin 2025 (contre 65 % en 2024). Et cela grâce au déploiement de nouvelles filières, comme celle du polystyrène permettant de recycler les pots de yaourt par exemple.- Malgré ces progrès techniques, le taux de recyclage reste trop faible au regard de la contribution financière croissante des entreprises. En cinq ans, il n’a progressé que de 6 points entre 2019 (62 %) et 2024 (69 %), alors que l’éco contribution des entreprises a doublé.

Un long chemin
Le Vaucluse fait preuve d’un progrès indéniable dans le domaine du tri des emballages ménagers et des papiers. Toutefois, le chemin reste long pour rattraper les meilleurs élèves nationaux et atteindre les objectifs fixés par l’Union européenne. Avec un gisement encore important d’emballages enfouis dans les ordures ménagères et de nouveaux dispositifs à déployer : tarification incitative, consigne, optimisation des filières, l’enjeu n’est plus seulement technique, mais citoyen. À chaque poubelle jaune déposée, à chaque geste de tri bien effectué, c’est tout un territoire qui peut transformer sa manière de valoriser ses déchets et préserver ses ressources. Le Vaucluse a les atouts pour agir, reste à convertir l’effort en réflexe systématique.
Mireille Hurlin


Vaucluse : le tri progresse, mais la poubelle déborde encore

Ingénieure engagée et experte des dynamiques territoriales, Caroline Dupeuble est nommée Directrice territoriale Services aux Collectivités pour les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur. Elle aura pour mission de renforcer le partenariat de Suez avec les collectivités locales et de consolider le rôle du Groupe comme acteur majeur de la transition écologique.

Novembre 2025 marque une nouvelle étape dans le parcours de Caroline Dupeuble. À la tête de la direction territoriale Services aux Collectivités de SUEZ pour les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur, elle prend les rênes d’une activité essentielle à la vie des territoires : la collecte, le recyclage et la valorisation des déchets. Forte de son expérience au sein du Groupe, elle s’apprête à accompagner 750 collaborateurs répartis sur 18 départements, dans un contexte où les défis climatiques et environnementaux appellent des réponses locales, concrètes et innovantes.

« Face à l’enjeu majeur du changement climatique, s’engager aux côtés des territoires est primordial et fait partie de notre mission de service public », souligne Caroline Dupeuble. « Je souhaite mettre mon expertise et mon engagement au service de cette ambition, pour favoriser un avenir plus résilient grâce à des solutions adaptées et à une mobilisation collective. »

Diplômée de l’École des Ponts ParisTech, Caroline Dupeuble débute sa carrière chez Vinci Energies où elle pilote, durant huit ans, plusieurs projets d’infrastructures urbaines et de transport. En 2019, elle rejoint Suez en tant que Directrice de l’Agence Vallée du Rhône – Saint-Étienne Métropole, dans l’activité Eau. Elle y encadre 170 collaborateurs et gère la production et la distribution d’eau potable, l’assainissement et la gestion des eaux usées pour plusieurs collectivités du bassin rhônalpin.

Copyright Caroline Dupeuple Linkdin

Sa nouvelle fonction s’inscrit dans la continuité de ce parcours au service des territoires. Ancrée en Auvergne-Rhône-Alpes et désormais en Provence-Alpes-Côte d’Azur, elle pilotera un réseau structuré autour de six installations de stockage, six centres de tri, cinq unités de valorisation énergétique et quatorze bases de collecte. Son objectif : renforcer la coopération avec les collectivités pour accélérer la transition vers une économie circulaire, développer le recyclage, la production d’énergies renouvelables et la sensibilisation des citoyens à la réduction des déchets.

Depuis plus de 160 ans, Suez accompagne les collectivités et les entreprises dans la gestion durable de l’eau et des déchets. Présent dans 40 pays et fort de 40 000 collaborateurs, le Groupe contribue à faire émerger des solutions locales pour des enjeux globaux, plaçant la protection des ressources au cœur de son action.

Avec cette nomination, Suez intensifie son ancrage territorial et renforce son rôle d’acteur clé de la transition écologique dans le Sud-Est de la France, un territoire où la résilience environnementale devient un impératif collectif.
Mireille Hurlin


Vaucluse : le tri progresse, mais la poubelle déborde encore

Dans le monde, chaque personne génère en moyenne environ 8 kilogrammes de déchets électroniques par an. Cependant, il existe des différences régionales importantes, comme le montrent les données du dernier rapport Global E-Waste Monitor des Nations unies. L’Europe arrive en tête avec une moyenne annuelle de plus de 17 kilogrammes de déchets électroniques par habitant, dont 43 % sont officiellement recyclés, tandis que chaque personne en Afrique ne génère que 2,5 kilogrammes en moyenne, dont seulement environ 1 % est recyclé.

Comme le met en avant notre infographie, même si l’Europe affiche le taux de recyclage régional le plus élevé au monde, devant l’Océanie (41 %) et les Amériques (30 %), elle demeure la région produisant le plus de déchets électroniques non-recyclés : 10,1 kilogrammes par habitant en moyenne, juste devant les Amériques (9,9 kg) et l’Océanie (9,4 kg).

À l’échelle mondiale, actuellement environ un cinquième (22 %) des déchets électroniques générés sont officiellement collectés et recyclés. Les quantités restantes sont collectées de manière non officielle, partiellement recyclées ou éliminées comme déchets résiduels et envoyées en décharge. Les déchets électroniques non-recyclés représentent une menace environnementale majeure, car ils contiennent des substances toxiques comme le plomb, le mercure et le cadmium, susceptibles de polluer les sols et les cours d’eau.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Vaucluse : le tri progresse, mais la poubelle déborde encore

Samedi 11 octobre, à l’occasion de la Fête de la Science, le Sidomra et Suez ont convié le grand public à découvrir Novalie, l’écopôle de valorisation des déchets à Vedène. Entre visite guidée, explications techniques et échanges avec les équipes, la journée a mis en lumière les procédés de tri, recyclage et valorisation énergétique qui transforment les déchets du territoire en ressources utiles. Plus de 200 personnes ont répondu à cette invitation en mode science.

Dès l’entrée du site, le ton est donné : Novalie ne se contente pas de stocker les ordures, il les transforme. La visite, bien rythmée, emmène petits et grands au cœur des installations — du centre de tri aux fourneaux de l’unité de valorisation énergétique (UVE), en passant par l’unité de traitement des mâchefers.

Le tri, un geste inscrit depuis 2022
Camille Jullien, directeur du Sidomra, rappelle que depuis l’extension des consignes de tri fin 2022, les résultats sont encourageants : + 6,16 % de collecte sélective en 2023, + 6,44 % en 2024. «Les échanges avec le public sont précieux pour lever les zones d’ombre, en particulier sur les déchets dangereux encore trop fréquemment mal triés.»

Le tri du bac jaune
Gérald Chaumaz, directeur régional tri chez Suez, guide les visiteurs au plus près des installations : «Nous montrons comment le bac jaune est trié vers les filières de recyclage, tandis que les résidus, la poubelle grise, prennent la direction de l’énergie. A Novalie, nous couvrons l’équivalent de 17 000 foyers en électricité et fournissons de la vapeur renouvelable à une usine voisine.»

L’écopôle, un outil au service du territoire
Novalie, exploité par Suez pour le compte du Sidomra, regroupe plusieurs activités complémentaires : déchetterie, centre de tri, UVE (Unité de valorisation énergétique) unité de valorisation des mâchefers, et traitement des déchets de soins infectieux. Le site traite notamment plus de 95 % des déchets qui lui sont confiés, que ce soit via la valorisation matière ou énergétique. Ainsi, en 2024, plus de 108 000 tonnes de matières (plastiques, métaux, cartons, papier, déchets verts…) ont été envoyées vers des filières de recyclage ou de compostage.

Des déchets qui fabriquent de la vapeur
Mais Novalie ne se limite pas à la récupération : depuis 2019, il utilise un modèle de valorisation mixte. Une partie de la chaleur produite par combustion est livrée sous forme de vapeur à l’industriel Continental Foods (au Pontet), qui dépend largement de cette source pour son procédé de production.

Crédit photo S. Othomène

800 personnes accueillies en insertion
Le site a également une dimension sociale forte : depuis 2009, près de 800 personnes éloignées de l’emploi ont été accueillies au travers d’un dispositif d’insertion. Près de 60 % d’entre elles ont connu une sortie dynamique, c’est-à-dire un emploi durable, une formation ou un contrat de transition.

Innovation, sécurité et conversion énergétique
La visite ne néglige pas les enjeux techniques et sécuritaires : filtrage des fumées, maîtrise des émissions (acide chlorhydrique, poussières, monoxyde de carbone) sont régulièrement contrôlés. Les installations d’incinération se composent de 3 lignes de 6 t/h et une de 9 t/h, avec deux groupes turbo-alternateurs de 8,5 MW et 4,3 MW — soit une capacité annuelle de 100 000 MWh, équivalente à la consommation de plus de 17 700 foyers.

L’ouverture au public permet aussi de sensibiliser à la sécurité du personnel, aux risques des déchets dangereux, et aux bonnes pratiques de tri. Le dialogue est continu entre techniciens, ingénieurs et visiteurs.

Conclusion : comprendre pour agir mieux
La journée portes-ouvertes de Novalie a rempli plus qu’un rôle informatif : elle a rapproché les citoyens, et ses 216 visiteurs, du fonctionnement concret de leur système de gestion des déchets. En démystifiant les procédés : tri, recyclage, transformation en énergie, elle rappelle que chaque geste compte. Le bon tri à la source, la reconnaissance de ce que sont les déchets dangereux, la confiance dans les installations locales : tout cela compose la chaîne vertueuse de l’économie circulaire. À Vedène, Novalie incarne cette ambition : transformer un défi, celui des déchets, en opportunité pour le territoire.
Mireille Hurlin


Vaucluse : le tri progresse, mais la poubelle déborde encore

Chaque année, la France produit près de 340 millions de tonnes de déchets. En marge des circuits officiels, des trafics mafieux et des dépôts sauvages gangrènent le territoire. Du béton balancé en pleine forêt à la fraude industrielle en Provence, l’émission ‘Enquête exclusive’ lève le voile sur un système opaque, lucratif et toxique. À voir dimanche 12 octobre à 23h10 sur M6.

Enquête : quand la France devient la poubelle de l’Europe. Pneus usés, gravats, plastiques, électroménager hors service… Ces déchets, vous les voyez parfois en bord de route ou au détour d’un chemin forestier. Mais ce que vous ne voyez pas, ce sont les circuits illégaux et les trafics organisés qui prospèrent sur le dos d’un pays devenu incapable de gérer ses propres ordures.

Une pollution à ciel ouvert
À Forbach, en Moselle, les forêts se transforment en décharges à ciel ouvert. Nos confrères ont filmé des dépôts sauvages en pleine nature : des voitures venues de France… mais aussi d’Allemagne. Car outre-Rhin, le recyclage des pneus est strictement encadré et payant. Côté français, les sanctions – jusqu’à 1 500€ – sont rarement appliquées. Résultat : les forêts deviennent des exutoires bon marché, et le nettoyage repose, bien souvent, sur des bénévoles épuisés et désemparés.

Quand la fiscalité pousse à tricher
En Dordogne, à Périgueux, un autre phénomène prend de l’ampleur. Ici, les habitants doivent payer à chaque dépôt d’ordures. Une carte annuelle à 272€ donne droit à un sac par semaine. Au-delà ? 6€ le sac. Une mesure incitative qui vire à la débâcle : poubelles publiques surchargées, sacs abandonnés dans la rue, rats en fête… et des services municipaux débordés. Le coût environnemental et social dépasse largement les économies espérées.

Copyright Jcomp Freepik

La Provence, plaque tournante d’un trafic organisé
Mais c’est en Provence que l’enquête prend une tournure quasi-mafieuse. Sur une ancienne propriété agricole, Enquête exclusive a découvert un impressionnant stock de déchets de chantier : plus de 1 000 tonnes réparties sur des dizaines d’hectares. Derrière cette montagne de déchets, un trafic bien rodé, orchestré avec la complicité de salariés d’un grand groupe de retraitement. Un système illégal mais extrêmement rentable.

Des frontières poreuses
Aux confins du Luxembourg, les douaniers multiplient les contrôles sur les camions transportant des “matières valorisables”. Un terme souvent utilisé pour camoufler des cargaisons illégales. Si les remorques sont interceptées, elles repartent illico vers leur pays d’origine, mais l’amende – entre 150 et 900€ – reste dérisoire face aux profits réalisés.

Un système à bout de souffle
La France croule donc sous ses déchets. Et face à la multiplication des dépôts illégaux (35 000 recensés), les réponses tardent. Sanctions faibles, contrôles insuffisants, inégalités fiscales entre pays européens… Le système favorise les dérives. Et les conséquences sont bien réelles : sols pollués, nappes phréatiques menacées, tensions sociales en hausse. Une plongée sans fard dans un monde où l’économie de la poubelle est devenue un business juteux. Mais à quel prix ?

Enquête exclusive – Trafics, dépôts sauvages : la France croule sous les ordures Dimanche 12 octobre 2025 À 23h10 Sur M6.


Vaucluse : le tri progresse, mais la poubelle déborde encore

Horaires des déchetteries, collecte des biodéchets, ou encore broyage à domicile… À la rentrée, la communauté d’agglomération Ventoux Comtat Venaissin (CoVe) a mis en place quelques modifications concernant la gestion des déchets.

Depuis ce lundi 15 septembre, les différentes déchetteries intercommunales ont repris leurs horaires standards, qui devraient rester inchangés jusqu’au 14 juin 2026. Ainsi, celles d’Aubignan, Carpentras et Caromb sont ouvertes du lundi au samedi de 8h à 12h30 et de 13h30 à 17h. La déchetterie de Malaucène est ouverte du lundi au samedi de 8h à 12h30, et le mercredi et samedi de 13h30 à 17h. Enfin, celle de Venasque est ouverte le mardi, vendredi et samedi de 8h à 12h30.

Cependant, il faut noter que la déchetterie de Caromb est totalement fermée jusqu’au samedi 27 septembre (inclus) pour cause de travaux visant à moderniser le site et à fluidifier l’accès à la déchetterie. La chaussée sera refaite, les caisses de dépôt déplacées, et une nouvelle voie d’accès, accompagnée d’une nouvelle signalétique, sera créée spécialement pour le dépôt de déchets verts.

Les biodéchets

En cette rentrée, la CoVe a lancé une collecte expérimentale des biodéchets. Ces derniers représentant un tiers de nos poubelles, huit bornes ont été installées sur la ceinture autour du cœur de ville. La première collecte des bornes a été faite ce lundi 15 septembre.

Les habitants peuvent donc y jeter les déchets alimentaires comme les épluchures, les coquilles d’œufs, les sachets de thé et de tisane, les aliments périmés ou non consommés, les restes de repas, etc.

Carte des bornes de biodéchets. ©CoVe

Le broyage à domicile

Au début du mois de septembre, l’Agglomération a remis en place le service de broyage à domicile. Les interventions se font sur rendez-vous (au 0 800 04 13 11) les mercredis et jeudis.

Pour 40€, les agents peuvent traiter 6m3 de déchets verts, dont des résidus de taille de haies ou d’arbustes, mais aussi des branches de 10cm de diamètre maximum.


Vaucluse : le tri progresse, mais la poubelle déborde encore

Cindy Coq, Benjamin Favalier et Jérémy Lacousse, porteurs de l’implantation d’un site de méthanisation : MéthAlcyon ont organisé une concertation préalable du public pour son installation au lieu-dit La Tapie à Mondragon, à une distance minimale de 200m de toute habitation.

Cette démarche avec les riverains consistait à présenter les enjeux, à recueillir leur avis, questions et suggestions avant la finalisation du dossier administratif. Pendant cinq semaines, habitants, associations, agriculteurs, élus et acteurs économiques ont pu s’informer, échanger, exprimer leurs points de vue et poser leurs questions via deux ateliers thématiques en présence de140 participants ; Une visite de site de méthanisation à Romans-sur-Isère avec 5 participants ; Un stand mobile sur les marchés locaux.

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Les contributions
Le site internet de la concertation a recueilli 97 contributions ; Les cahiers d’acteurs ont enregistré 11 contributions d’associations, entreprises, collectivités, institutions pour exprimer leur position argumentée sur le projet ; Les registres papier étaient ouverts et consultables en mairie dans les communes concernées par le projet et le plan d’épandage. Enfin, les échanges ont permis d’aborder un large spectre de thématiques : Environnement et santé : qualité de l’air, protection des nappes phréatiques, gestion des odeurs.

Il a été question
En agriculture de l’évolution des pratiques culturales, utilisation des digestats ; En termes de territoire des retombées économiques, cohabitation avec les usagers de la ViaRhôna ; Concernant la gouvernance des modalités de suivi, d’information et de dialogue dans la durée.

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Résultats le 11 octobre
MéthAlcyon publiera d’ici le 11 octobre le bilan de cette concertation ainsi que les suites données aux propositions et recommandations formulées. Les porteurs de projet réaffirment leur volonté de poursuivre l’information et le dialogue avec les acteurs locaux tout au long des étapes administratives et de la phase d’exploitation et de travailler sur des mesures concrètes pour répondre aux préoccupations exprimées.

Les chiffres
Les porteurs de projet MéthAlcyon avancent la production de 16 000 tonnes par an de digestat utilisable en tant qu’engrais naturel dont 3 500 tonnes de digestat solide ; 9 500 tonnes par an de matières végétales valorisées ; 7 500 tonnes de bio-déchets et déchets d’entreprises agroalimentaires valorisés ; 180Nm3/an de production de gaz sur l’année, soit l’équivalent de la consommation en gaz de 5 000 habitants, ou de 60 bus parcourant 200km/jour ; 18 exploitants partenaires pour l’épandage et, enfin, 3 emplois directs.


Vaucluse : le tri progresse, mais la poubelle déborde encore

La 3e édition de ‘Nettoyons le Sud’, organisée par la Région Sud, se déroulera ce samedi 26 avril dans tout le territoire. L’inscription s’effectue en ligne et les outils seront attribués aux participants le jour J.

En Vaucluse, ce sont 28 sites qui permettront aux habitants de s’inscrire à l’événement auprès des mairies, ainsi que 5 autres sites encadrés par des associations. Les regroupements sur les points de ramassages donneront lieu à un temps de collecte de déchets, précédés ou suivis par des animations : petit repas, verre de l’amitié, ateliers, jeux, concours, troc aux plantes… 

Chaque commune ou association ayant son programme, comme à Bédarrides, où le ramassage se fera depuis un paddle sur la rivière. Un écho local à l’Année de la mer en région Sud, qui met en lumière les enjeux environnementaux liés à la préservation du littoral et des fonds marins. « Dans le cadre de l’Année de la Mer, ‘Nettoyons le Sud’ ne se limite pas à une simple journée de mobilisation : c’est un message fort pour rappeler que chacun peut être acteur du changement ! Rues, forêts, plages, parcs… Chaque geste compte », déclare Renaud Muselier, président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Cliquez sur la carte pour accéder aux sites participants.

Objectifs à la hausse

L’an passé, 85 tonnes de déchets avaient pu être ramassées en un jour. Forte de son succès en 2024, l’opération attend cette année plus de 20 000 bénévoles sur les 400 points de collectes dans toute la région. L’objectif à atteindre ? Ramasser 100 tonnes de déchets, soit le double de ce qui avait été collecté lors de la première édition il y a deux ans par 10 000 participants. 

L’opération annuelle ‘Nettoyons le Sud’ prolonge le vaste programme de réduction des déchets de la Région ‘Zéro déchet plastique en stockage d’ici 2030’ qui, depuis 2017, permet de tripler la quantité de plastique collecté. Ce programme comprend une charte signée par 356 acteurs (collectivités, entreprises, écoles), le réseau ‘ReMed zéro plastique’ ayant collecté 354 tonnes de déchets depuis 2019, l’appel à projets ‘Ensemble pour une nature zéro déchet plastique’ avec 72 structures (3,5 millions d’euros depuis 2017), et enfin, l’appel à projets ‘Vrac et Consigne’ soutenant 18 projets pour la consigne des emballages réemployables (plus d’1 million d’euros investis depuis 2023).

A.R.C 


Vaucluse : le tri progresse, mais la poubelle déborde encore

En 3h ce samedi 5 avril, 68kg de déchets ont été rassemblés par une vingtaine de bénévoles à Avignon, dans le cadre d’un projet universitaire. 

Maxime Chevallier, Enzo Legrand, Carla Leutenegger et Léa Ostermann sont étudiants de la licence professionnelle management et gestion des organisations. L’université d’Avignon leur a permis de mieux communiquer sur leur collecte de déchets, à laquelle une quinzaine de bénévoles de tous âges ont répondu présent. Et pour mener à bien cette opération, toute l’équipe a bénéficié d’outils prêtés par l’agglomération du Grand Avignon et l’association locale Eco-Lab’ Environnement

Avignon passe à l’action

L’initiative écologique ‘Avignon passe à l’action’ est née au sein de la licence en octobre dernier, pour appréhender la gestion d’un projet. « Nous avons choisi ce projet parce que nous nous sentons assez proches de tout ce qui touche au réchauffement climatique et à la pollution », affirme Léa Ostermann au nom du groupe. 

L’action a permis d’engager une quinzaine de bénévoles autour des 4 étudiants pour une collecte effectuée sur deux lieux du côté de la Barthelasse. « L’un des parcours était peu exposé au passage des voitures et plus sécurisant : nous l’avons dédié aux familles venues nous aider, parce que nous voulions sensibiliser autant les adultes que les enfants », spécifie l’étudiante. 

Des zones de déchets contrastées

L’équipe de bénévoles s’est donc activée du mieux que possible en une matinée. Mais elle n’a pas eu assez de temps ni de ressources humaines suffisantes pour rendre les sites propres. Le défi était grand et la surprise aussi. Les deux parcours montraient deux réalités : celle, touristique, sur un site qui est plus régulièrement surveillé et nettoyé, et celle, sauvage, plus éloigné des passages en tous genres mais plus pollué. 

« ll y avait beaucoup de choses, du verre, du métal, des matelas, des sacs poubelles, des bonbonnes de gaz. Ce n’était pas pareil qu’aux abords touristiques, le lieu était vraiment très très sale », regrette Léa Ostermann. L’action a cependant permis de révéler un espace insuffisamment pris en compte dans la politique environnementale, avec des déchets plus dangereux et lourds à ramasser. 

Amy Rouméjon Cros

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