Créacycle : l’outil du Grand Avignon pour développer l’économie circulaire
L’association avignonnaise Les Petites choses, spécialisée dans la revalorisation des déchets, vient d’inaugurer la plateforme Créacycle, un outil numérique conçu pour le territoire du Grand Avignon afin d’y développer l’économie circulaire et réduire les déchets d’activité.
L’objectif de Créacycle est de proposer une solution créative pour les déchets du Grand Avignon. Pour ce faire, la plateforme propose notamment de collecter les matières avant qu’elles ne deviennent déchets auprès des entreprises et structures du bassin de vie d’Avignon afin de leur donner une nouvelle vie pour créer une économie circulaire créative. La matière est alors détournée de son usage initial.
Cette plateforme propose également un catalogue aux professionnels, qu’ils soient issus du domaine de l’éducation, de l’animation, de la petite enfance ou de la culture, regroupant du matériel écoresponsable fabriqué à partir de récupérations 100% locales. Les particuliers ne sont pas laissés de côté. Eux aussi, peuvent utiliser Créacycle pour apprendre à mieux connaître le concept du surcyclage, ses acteurs locaux et ses ressources.
Ce projet est financé dans le cadre du programme Life Ip Smart Waste et soutenu par l’Union Européenne, l’État, la Région Sud, la Communauté d’Agglomération du Grand Avignon, la Ville d’Avignon et la Commission Philanthropique de la Caisse d’Épargne.
V.A.
Créacycle : l’outil du Grand Avignon pour développer l’économie circulaire
En 2021, les Vauclusiens ont trié +5,8% d’emballages et papiers par habitant de plus qu’en 2020. Le département affiche la plus forte hausse de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur devant les Alpes-Maritimes (+4,4%), les Alpes-de-Haute-Provence (+2,4%), le Var (+2,3%), les Bouches-du-Rhône (+1,5%) et les Hautes-Alpes (-2,3%). De quoi permettre à l’ensemble de la région d’afficher un bilan aligné sur la moyenne des performances nationales en matière de tri (+3% entre 2020 et 2021). Ces résultats s’expliquent notamment par les efforts continus des consommateurs et par la simplification du geste de tri, permettant de trier tous les emballages, sans distinction. Ce programme qui poursuit son déploiement sur l’ensemble du territoire, concernait 73% des habitants de la région Sud fin 2021 (100% à partir de novembre 2022). En effet, selon Citeo, dans les communes où le tri est simplifié, on recycle, en moyenne, 3kg d’emballages légers (papier-carton, acier, aluminium, plastique) de plus par habitant que dans d’autres villes, dont 2,5kg d’emballages en plastique supplémentaire. Ainsi, la simplification du geste de tri permet de collecter de nouveaux emballages plastiques afin de développer des filières de recyclage à grande échelle pour les matériaux peu ou pas encore recyclés aujourd’hui (PS, PET opaque,…).
En volume, les Hautes-Alpes restent premier En termes de volumes, en 2021 chaque habitant de la région Sud a trié en moyenne 53,1kg* d’emballages ménagers contre 69kg sur l’ensemble de l’Hexagone. A ce jeu-là, c’est le département des Hautes-Alpes qui affiche le meilleur bilan avec 101,7kg triés en 2021. Il devance ceux des Alpes-de-Haute-Provence (70,8kg), du Var (69,6kg), du Vaucluse (62,4kg**), des Alpes-Maritimes (55,3kg) et des Bouches-du-Rhône (36kg). Au total, en 2021, le geste de tri des 5 millions d’habitants de la région Sud a permis de recycler 207 401 tonnes d’emballages ménagers, soit plus de 18 675 tonnes (+9,9%) qu’en 2020. Concernant les papiers graphiques, 56 392 tonnes ont été recyclés, soit 11 621 tonnes de moins (-17,1%) qu’en 2020. Citeo constate aussi 77 670 tonnes d’emballages légers, soit +17,5% ainsi que 129 731 tonnes pour les emballages en verre (+5,8%).
L’innovation au service du tri Citeo souligne également l’importance de l’innovation des collectivités en matière de performance du tri. L’entreprise à mission créée par les entreprises du secteur de la grande consommation et de la distribution pour réduire l’impact environnemental de leurs emballages et papiers cite ainsi un exemple vauclusien avec « l’installation d’un kiosque de tri incitatif sur le parking de l’Hyper U de Pertuis en partenariat avec Suez, Pellenc ST. Grâce à ce dispositif : 845 000 emballages ont déjà été collectées, ce qui représente plus 25 tonnes d’emballages, en un an et demi, soit une moyenne de 47 000 emballages déposés par mois. » Autre initiative remarquable : la mise en place d’une nouvelle filière dans le Vaucluse et les Bouches-du-Rhône de réemploi des bouteilles de bière en verre avec l’Incassable ayant déjà permis de réemployer 5 000 bouteilles via le déploiement effectif sur 30 points de vente et collecte.
*15,6kg/habitant d’emballages en papier-carton, acier, aluminium et plastique, 26,1kg/habitant d’emballages en verre et 11,4kg de papiers triés par habitant et par an en moyenne. **En 2021, chaque Vauclusiens a trié 62,4kg d’emballages ménagers et papiers. : 17,3kg/habitant d’emballages légers, 32,5kg/habitant d’emballages en verre et 12,6kg/habitant de papiers (2019).
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« Parce que la question de la transition environnementale sur le Pays d’Arles est au cœur de notre contrat de mandature pour les 5 prochaines années. La CCI du Pays d’Arles, par la voix de son Président Stéphane Paglia, dénonce une décision non concertée et non planifiée qui s’apparente à infliger aux industriels et commerçants une double pleine. Une double peine qui porte à la fois sur le paiement de la TEOM (Taxe d’enlèvement des ordures ménagères) qui ne cesse d’augmenter (+2,53 points soit 15,6% d’augmentation en 2022) et de la TGAP (Taxe générale sur les activités polluantes) qui double chaque année, sans pour autant bénéficier de ces services. Cette décision va obliger les entreprises à assumer le coût de la collecte de leurs déchets par un opérateur privé dans une période d’inflation qui grève leurs marges, en même temps que le remboursement de leur Prêt garanti par l’État (PGE) qui fragilise leur trésorerie. »
« Nous invitons l’ACCM, poursuit la chambre consulaire du Pays d’Arles, à élaborer en concertation avec la CCI du Pays d’Arles, les syndicats patronaux, les fédérations et associations d’entreprises un plan d’accompagnement des entreprises pour la gestion de leurs déchets dans un délai raisonnable. Les Services de la CCI du Pays d’Arles se tiennent prêts à mettre en place une médiation dans les 16 Zones d’activité économique (ZAE), auprès des 1063 entreprises impactées afin de les sensibiliser et les accompagner dans la gestion, la réduction et la valorisation de leurs déchets. »
Retrouvez ci-dessus les débats de l’ACCM sur l’arrêt de la collecte des déchets ménagers des producteurs professionnels situés dans les 16 Zones d’activité économique de l’agglomération (délibérations 1 et 2).
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La commune de Bollène se mobilise pour l’environnement et organiser un nettoyage des bords du Lez ce samedi 17 septembre. Ce nettoyage sera accompagné d’animations pédagogiques, le tout dans une ambiance conviviale.
Ce samedi, la commune de Bollène organise un nettoyage citoyen des bords du Lez auquel les petits comme les grands sont invités à participer. Cette initiative, lancée avec le soutien de la communauté de communes Rhône Lez Provence (CCRLP) et le Crédit agricole de Bollène, mêlera nettoyage et ateliers pédagogiques dont l’objectif est de sensibiliser le public aux problématiques environnementales liées au développement durable.
Le rendez-vous est donné à 9h sur la place du 18 juin à Bollène. La matinée sera rythmée par un ramassage des déchets, de mégots et d’autres dépôts sauvages jonchant le Lez, et par plusieurs ateliers scientifiques animés par l’association Les Petits Débrouillards qui traiteront le thème des pollutions aquatiques.
V.A.
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Selon Eurostat, l’Union européenne a exporté 33 millions de tonnes de déchets vers des pays non-membres de l’UE en 2021, soit une augmentation de 77 % depuis 2004.
D’après les données de l’organisation, la Turquie est le pays qui accepte le plus de déchets en provenance de l’UE, avec environ 14,7 millions de tonnes recensées l’année dernière, ce qui est trois fois plus qu’en 2004. La deuxième destination en volume était l’Inde : 2,4 millions de tonnes. Elle est suivie par l’Égypte (1,9 million) et la Suisse (1,7 million). L’Europe exporte de moins en moins de déchets vers la Chine : de 10,1 millions de tonnes expédiées en 2009, ce chiffre est passé à 0,4 million de tonnes en 2021.
Créacycle : l’outil du Grand Avignon pour développer l’économie circulaire
Ils sont venus en force pour annoncer la création du pôle territorial. Qui ? Jacqueline Bouyac, Gérard Daudet, Pierre Gonzalvez, Christian Gros, Joël Guin et Pierre Prat. Tous à la tête de communautés d’agglo ou de communes. Objectif ? Sortir du périmètre de leurs EPCI pour gagner en vision globale et faire avancer leurs projets.
Leur crédo ? Ouvrir la carte du territoire en grand pour travailler sur les continuités comme les transports en commun, les pistes cyclables, la gestion des déchets, la prévention des risques d’inondation, le développement et l’aménagement d’espaces. Bref, donner de la cohérence et surtout faciliter la vie quotidienne de presque 600 000 habitants… Soit le poids d’une métropole ! Et là, en termes de positionnement régional ça pourrait tout changer.
Près de 600 000 habitants seront touchés par les décisions du pôle territorial Grand bassin de vie d’Avignon qui compte bien leur faciliter la vie au quotidien
L’aventure commence par un constat Le Grand bassin de vie d’Avignon est à cheval sur deux régions : l’Occitanie et Provence-Alpes Côte d’Azur ainsi que trois départements : le Vaucluse, le Gard et les Bouches-du-Rhône. Or, près d’une dizaine d’EPCI (Établissement public de coopération intercommunale) est inscrit–tout ou en partie- dans ce territoire. Également 200 000 actifs habitent cette aire urbaine dont 120 000 travaillent dans une autre commune où ils se rendent de 60 à 93%… en voiture.
Quand Margot prend le bus Margot, la vingtaine, habite actuellement aux Angles. Pour se rendre au Capitole studio, elle a dû prendre le bus de 7h45, puis en changer et attendre pour être déposée dans la zone commerciale Sorgues-Le Pontet à 8h45. C’aurait été dans le même cas de figure, voire pire, pour se rendre des Angles à Agroparc Avignon et c’est l’un des objets sur lesquels se pencheront les techniciens à la demande des présidents d’intercos. Mission ? Répondre aux défis de la transition écologique.
Les Sraddet qui font trembler les élus Il est aussi question des Sradett. L’acronyme du Schéma régionaux d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires -urbains et ruraux-. Dans ce document de planification régionale, l’institution décrit la vision politique des priorités de l’aménagement du territoire. En clair ? La feuille de route détaille l’état de lieux et les enjeux comme l’implantation des infrastructures d’intérêt régional, la gestion économe de l’espace, l’intermodalité et le développement des transports, la maîtrise et la valorisation de l’énergie, la lutte contre le changement climatique, la pollution de l’air, la protection et la restauration de la biodiversité, la prévention de la gestion des déchets… Et pour que le Sradett aille dans le sens des départements, mieux vaut pour eux être compris et écoutés des régions, surtout lorsqu’elles sont deux à présider au destin d’un Vaucluse qui se trouve au fin fond de leur territoire.
Travailler en coopération pour en pas s’isoler ni être asséchés par les grandes métropoles
Un outil au service de l’intelligence collective Avec la création du pôle territorial les présidents d’EPCI veulent peser sur les décisions régionales de l’Occitanie et de Provence-Alpes-Côte d’Azur, notamment en coordonnant les orientations d’urbanisme commercial, en travaillant sur la sobriété foncière, en analysant la consommation des espaces agricoles, naturels et forestiers. Il sera aussi question d’optimiser la gestion des déchets afin d’en maîtriser les coûts car le secteur en profonde mutation devra désormais répondre à un modèle plus vertueux et surtout environnemental… Le sujet est épineux puisqu’il pèse de plus en plus sur le budget des collectivités qui préviennent ne pas pouvoir en supporter longtemps, seules les frais.
Sortir du cadre Avec la création du pôle territorial les élus préviennent : «Sortir du cadre permettra de porter des projets communs et de devenir force de propositions sur des projets à rayonnement régionaux et nationaux comme les lignes de cars interurbains régionaux en lien avec les gares de l’étoile ferroviaire, de mieux favoriser le transport fluvial pour les voyageurs et les marchandises.»
Maitriser son foncier pour préserver l’avenir
Ils étaient six autour de la table, d’autres ont déjà prévu de les rejoindre Adhèrent au projet : Jacqueline Bouyac présidente de la Communauté d’agglomération Ventoux Comtat Venaissin ; Gérard Daudet Président Luberon-Monts de Vaucluse ; Pierre Gonzalvez président des Pays-des- Sorgues-Mont-de-Vaucluse ; Christian Gros président des Sorgues-des-Comtat ; Joël Guin président du Grand Avignon et Pierre Prat président du Pont-du-Gard. Ils ne sont pas venus mais sont partie prenante : Yann Bompard président du Pays d’Orange, Christian Rey, président de la Communauté d’agglo du Gard-Rhodanien a dit son intention de les rejoindre ainsi que Jean-François Périlhou de Vaison-Ventoux et Julien Merle président de la Communauté de communes Aygues-Ouvèze-en-Provence. D’autres devraient les rejoindre. L’esprit est ouvert à condition de rester pragmatique et surtout efficace.
Il n’y aura pas de mille-feuille administratif C’est en tout cas ce sur quoi tous insistent. Le pôle –qui prendra la forme d’un syndicat mixte- a son adresse à L’Aurav, c’est-à-dire, l’Agence d’urbanisme Rhône-Avignon-Vaucluse. C’est d’ailleurs cette structure qui constituera l’outil technique et d’animation. Un président a-t-il été élu ? Non plus. Le projet, initié par Joël Guin et Christian Gros, va partir dans les mains du préfet… Qui laissera sa place à son successeur en Août, qui lui-même, promulguera la naissance du Pole territorial du Grand bassin de vie d’Avignon. Côté effectif, budget de fonctionnement… Non plus. Le pôle territorial promeut une vision élargie et planchera sur des solutions à mettre en œuvre le plus rapidement possible.
A la rentrée Le préfet prendra l’arrêté de création du Pôle territorial du Grand bassin de vie du Grand Avignon après consultation auprès des départements et régions. Les techniciens eux, sont déjà au travail.
Faire converger les mobilités
Ils ont dit Christian Gros «Pour exister il est préférable d’être un peu plus important que la moyenne, après plusieurs réunions nous avons convenu de créer un pôle territorial avec des objectifs précis. Nous représentons 520 000 habitants. La métropole du Var, par exemple, en compte 450 000 habitants. Nous créons une structure de pôle métropolitain pour partager une vision collective, respectueuse des identités de chacun sur les axes de développement du Grand bassin de vie du Grand Avignon. Cette structure souple nous permettra de peser face aux régions et aux métropoles. L’idée ? Mettre en place un dialogue permanent entre nous pour avancer de manière concertée. Avec le pôle territorial du Grand bassin de vie d’Avignon nous créons un outil politique partenarial.»
Joël Guin «Être ensemble nous rendra plus performant dans chaque collectivité et pour l’intérêt général. Nous nous fédérons en un espace de réflexion, de concertation pour être plus forts et plus efficaces, plus pertinents en pensant aux usagers.»
Pierre Prat «L’idée ? Essayer de mutualiser des moyens. Nous communes gardoises avons beaucoup de liens avec le bassin de vie du Grand Avignon. D’ici 2025 le train reliera plusieurs communes gardoises à Avignon permettant de déplacer les populations par transport vertueux. C’est dans ce sens que nous allons travailler.»
Jacqueline Bouyac «Nous avons des projets de rayonnement régionaux à travailler ensemble pour les faire avancer.»
Pierre Gonzalvez «Nous avons conscience que les projets et les questionnements doivent dépasser les limites administratives afin de travailler, en fonction des sujets, à de nouveaux objectifs communs. Il nous faut peser dans l’arc méditerranéen entre les métropoles déjà existantes et les nouvelles lois Zad (Zone d’aménagement différé, utilisation du droit de préemption, évitement de la spéculation foncière). Nous nous regroupons pour porter une voix unique.»
Gérard Daudet a évoqué les débordements de la Durance et les dysfonctionnements dans la réflexion et la compréhension du traitement des sorties de lit du Calavon et de la Durance lors du traitement antérieur du PPRI (Plan de prévention des risques d’inondation). «Maintenant tout est en règle et les digues faites. Avoir une vue d’ensemble et partagée du Plan de prévention du risque d’inondation aurait pu faire gagner du temps.»
Créacycle : l’outil du Grand Avignon pour développer l’économie circulaire
La déchèterie intercommunale de la CCRLP (Rhône Lez Provence) à Bollène va passer à l’heure d’été à partir du 1er juillet prochain. Les nouveaux horaires sont :
du lundi au vendredi : de 7h30 à 14h,
le samedi : de 8h à 12h et de 14h à 17h.
Pour rappel, ces horaires, valable jusqu’au 31 août, sont déjà en place depuis le 20 juin en ce qui concerne la déchèterie de Mondragon.
Pour tout renseignement : service déchets au 04 90 40 22 40 – dechets@ccrlp.fr
J.R.
Créacycle : l’outil du Grand Avignon pour développer l’économie circulaire
Christian Mounier, Vice-Président de LMV (Luberon Monts de Vaucluse) délégué àl’environnement, vient de présenter le nouveau programme local de prévention des déchets ménagers et assimilés (PLPDMA), pour la période 2022-2027. Ce programme vise à réduire la production de ce type de déchets.
Le déchet ménager et assimilé (DMA) regroupe les ordures ménagères, les emballages, le verre, le papier et tout ce qui est déposé en déchetterie. La prévention de la production des déchets consiste à réduire la quantité et la nocivité des déchets produits en intervenant à la fois sur leur mode de production et sur leur consommation. Mercredi 22 juin, Christian Mounier, Vice-Président de LMV (Luberon Monts de Vaucluse) délégué à l’environnement, a présenté le nouveau programme local de prévention des déchets ménagers et assimilés (PLPDMA), pour la période 2022-2027. Le PLPDMA est élaboré en fonction des objectifs de réduction des déchets pour les collectivités qui sont fixés aux niveaux national et régional. En 2020, l’objectif était de moins 10% de DMA par rapport à 2010. Cet objectif a été atteint par LMV.
Qu’est-ce que le PLPDMA prévoit ? Le PLPDMA, présenté mercredi 22 juin, prévoit sept axes de prévention : éviter la production de déchets verts et encourager la gestion de proximité ; lutter contre le gaspillage alimentaire ; être exemplaire en matière de prévention des déchets ; mettre en place ou renforcer des actions emblématiques ; augmenter la durée de vie des produits ; sensibiliser les acteurs et favoriser la visibilité de leurs efforts en faveur de la prévention des déchets ; réduire les déchets des entreprises. Chacun de ces axes de prévention comprend plusieurs actions concrètes.
Quel coût pour les déchets ? En 2021, LMV a collecté 48 000 tonnes de DMA, dont 18 000 tonnes d’ordures ménagères. La collecte, le transport et le traitement de ces déchets ont représenté un budget de 10M€, soit 180€ par habitant et par an. Il faut savoir que ce sont les ordures ménagères qui pèsent le plus lourd dans le budget, car le coût de traitement d’une tonne d’ordures ménagères est de 320€. Ces déchets sont soit incinérés, soit enfouis. Ils ne sont pas valorisés ni valorisables. Par ailleurs, leur mode de traitement est aussi le plus polluant. Le seul moyen de réduire ces coûts, c’est de réduire le volume de tous les déchets. Le déchet le moins polluant et le moins cher est celui que l’on ne consomme pas, donc qu’on ne fabrique pas. A noter que, 70% des déchets présent dans les ordures ménagères ne devraient pas y être car ils sont valorisables (emballage, verre, papier).
Informations pratiques Le PLPDMA sera soumis à une consultation publique qui se déroulera du 1er juillet au 15 août 2022, sur le site internet de LMV et dans les mairies de l’agglomération. Durant cette phase de concertation, le public est invité à formuler des observations en écrivant à l’adresse environnement@c-lmv.fr
Créacycle : l’outil du Grand Avignon pour développer l’économie circulaire
Considérée comme l’une des mers les plus polluées au monde, la Méditerranée se transforme en un gigantesque réservoir de déchets plastiques. Du fait d’une forte densité de population, de flux touristiques et maritimes importants, mais aussi de l’absence de systèmes de gestion efficace des déchets dans plusieurs pays du bassin, cette mer semi-fermée enregistre des niveaux record de pollution qui mettent en danger les espèces marines et la santé humaine.
Selon une étude publiée par l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN), la quantité totale de plastique accumulée dans la mer Méditerranée est actuellement estimée à 1,2 millions de tonnes. Comme le notent les auteurs, cette estimation reste très incertaine car la plupart des recherches menées jusqu’à présent portent principalement sur le plastique accumulé à la surface de la mer, qui constitue une part minime du stock total.
L’étude estime que 229 000 tonnes de déchets plastiques finissent leur course dans la Méditerranée chaque année (avec une fourchette possible allant de 150 000 à 610 000 tonnes). Ces déchets sont composés à 94 % de macroplastiques et à 6 % de microplastiques. Avec une population nombreuse (102 millions d’habitants) vivant majoritairement au bord de l’eau et un taux de déchets mal gérés qui atteint 95 %, l’Égypte contribue massivement à cette pollution (environ 75 000 tonnes par, soit près d’un tiers du total). Les trois autres principaux pays émetteurs sont l’Italie (38 000 tonnes), la Turquie (25 000 tonnes) et l’Algérie (14 000 tonnes).
De manière générale, les « points chauds de la pollution plastique » tendent à se situer près de l’embouchure des grands fleuves (comme le Nil, le Rhône ou le Pô) et près des grandes métropoles ou zones urbaines. Les villes côtières les plus peuplées de la région sont par exemple Alger, Alexandrie, Barcelone, Naples et Izmir.
Comme le montre aussi notre carte, la pollution plastique n’est pas uniquement le fait des zones côtières. Certains pays qui ne bordent pas la mer Méditerranée mais qui font partie de son système fluvial, comme le Soudan (Nil) ou la Suisse (Rhône), rejettent également des quantités non négligeables de déchets. D’après l’étude, les zones situées à moins de 23 km des côtes sont responsables de 35 % des rejets de macroplastiques en mer, tandis que les 65 % restants proviennent de l’intérieur des terres et sont transportés par ruissellement vers le milieu marin.