4 mai 2024 |

Ecrit par le 4 mai 2024

“Le succès d’une entreprise tient à ce qu’elle sache révéler les talents qui la composent.“ Cécile Reynard, “exécutive profile“

‘Executive profiler’, ‘primatique’ ça vous dit quelque chose ? Et bien vous saurez tout si vous lisez l’entretien de la semaine avec Cécile Reynard, experte en la matière

Cécile Reynard est ‘exécutive profiler’ c’est-à-dire experte en intelligence prismatique. Elle a fondé et dirige, depuis 2012, la société ‘Caeci conseil’, située à Bedoin, conseillant les chefs d’entreprise ou de service dans l’organisation, ce qui consiste à placer ‘les bonnes personnes aux bonnes places’ en repérant les talents individuels pour mieux les mobiliser dans le groupe et au service de la stratégie de l’entreprise.

«‘Caeci conseil’ est spécialisée dans la construction d’équipe et le développement de leur performance. Pour cela je m’appuie sur des outils psychométriques –mesures du comportement- qui vont me permettre de définir un profil de personne, une zone naturelle de talent –ce dans quoi elle excelle-, d’identifier ses axes de développement, son potentiel, ses centres d’intérêt et ses valeurs. Puis, je passe au collectif, à l’ensemble des individus qui œuvrent ensemble pour, ensuite, combiner les talents de chacun dont émane ‘la personnalité’ de l’équipe avec ses points forts, ses axes de vigilance, ses progrès. Arrivés à ce point, avec le dirigeant, nous travaillons la stratégie d’entreprise, RH (Ressources humaines) afin de soutenir les différentes actions mises en place par les directions et favorisons davantage l’implication des collaborateurs qui sauront, naturellement, se situer parmi les autres au sein de l’équipe et se projeter par rapport à ce que l’entreprise attend d’eux, chacun ayant trouvé sa place.

Le principe ?

C’est de permettre à chacun de trouver un équilibre dans le respect de son écologie personnelle. Les outils avec lesquels je travaille sont issus de ‘l’executive profiler’, un centre de recherche en sciences humaines basé dans les Hauts-de-France qui s’engage dans des publications scientifiques, élabore des outils psychométriques…

Le plus important ?

Mettre l’individu au cœur du système parce que c’est à partir de lui que l’entreprise va fonctionner. J’interviens en trois temps : tout d’abord en procédant à un état des lieux des compétences et des ressources dont l’entreprise dispose car il est question de construire une organisation en s’appuyant sur le potentiel des salariés et de leur talent naturel. Dans un second temps, le travail s’exercera sur la confiance et l’estime de soi, car si l’on est bien dans ses baskets, on donne le meilleur de soi-même, particulièrement si l’on vous demande de faire ce qui vous est naturel, plus longtemps et sans se fatiguer. C’est positionner le joueur à la bonne place sur le terrain. La 3e phase consistera à se mettre sur la voie de la dynamique en utilisant le management et l’intelligence collective. C’est fonctionner ensemble et non côte à côte. Cela permet aussi de donner, au manager, une grille de lecture de ses collaborateurs pour leur permettre de se développer sereinement tout en étant le plus performant possible en équipe.

Pourquoi avoir créé ‘Caeci’ ?

Je viens du monde de l’informatique et mon travail consistait, il y a 30 ans, à installer des systèmes dans les entreprises qui s’ouvraient parfois pour la 1ère à cette technologie. De fait, j’ai été confrontée à des personnes très en résistance avec ce changement. J’ai compris que je devais les aider à dépasser leurs peurs et c’est aussi là que j’ai compris que les gens m’intéressaient plus que la technologie. Je me suis formée à la pédagogie, aux comportements, à la résistance face au changement, retournant sur les bancs de l’université pour un master en sciences humaines.»

 

Cécile Reynard. Caeci conseil. 34, route des Héritiers à Bedoin. creynard@caeci-conseil.fr / 06 78 52 77 39


“Le succès d’une entreprise tient à ce qu’elle sache révéler les talents qui la composent.“ Cécile Reynard, “exécutive profile“

Vincent Gauthier fait partie d’un collectif de ANV (Action non-violente) Cop 21 Avignon. Ensemble, ils ont décidé de faire bouger les choses sans passer par la case administration, ni demande d’autorisation en fabriquant, en posant et en entretenant des composteurs un peu partout dans l’extramuros d’Avignon. Leur mot d’ordre ? «Opérer nous-mêmes les changements que nous aimerions vivre dans la ville.»

Un geste militant hors des chemins battus «car en faisant cela sans autorisation nous faisons acte de désobéissance civile c’est la raison pour laquelle les adresses des composteurs ne sont pas indiquées, précise Vincent Gauthier, membre d’ANV (Action non-violente Cop 21 Avignon). Il faut savoir que 30% de nos déchets sont compostables, produisant un ‘terreau’ mature précieux pour de futures plantations.

Comment ça marche ?

Nous nous réunissons de façon officieuse pour parler de ce que nous voudrions changer ici et maintenant. Ceux qui le souhaitent lancent leurs idées, d’autres s’inscrivent pour y participer et leur donner corps. Nous réalisons ensemble nos projets de A à Z. Ces composteurs sont faits avec des palettes, du grillage à poule, quelques vis et un rail, le tout étant muni d’un verrou à chiffres.

“ne pas tout attendre des Pouvoirs publics“ 

Nous choisissons un quartier où sont érigés des immeubles afin que les personnes qui y vivent puissent participer à l’effort de compostage car elles bénéficient souvent d’un extérieur comme d’un balcon ou d’une terrasse et pourront profiter du composteur pour, d’une part, diminuer leurs déchets et, également, profiter d’un compost d’excellente qualité. Les composteurs déjà installés fonctionnent très bien, certains bénéficiant de l’apport en déchets de plus de 60 habitants du quartier. Les personnes qui souhaitent accéder au composteur nous envoient un mail. Nous les rencontrons afin de leur expliquer comment l’utiliser et leur transmettons le code du cadenas. Lors de l’installation du composteur nous déblayons un endroit jugé favorable : pas trop près mais pas trop loin des habitations, sur une parcelle de verdure souvent en déshérence et, visuellement, en retrait. Jusqu’à présent l’accueil de cette initiative est bien vécue et les composteurs sont de plus en plus utilisés. Egalement, lors d’une nouvelle installation, nous communiquons auprès des habitations environnantes, invitant les habitants à utiliser ce nouvel outil et, surtout, à réduire leurs déchets. Pourquoi avoir cadenassé les composteurs ? Pour en réguler le contenu qui demande un apport équilibré, ce que nous expliquons aux utilisateurs qui possédent le code dès notre 1ère entrevue.

L’important ?

C’est d’incarner le changement que l’on souhaite et de ne pas tout attendre des Pouvoirs publics. Je dirais même que le plus important est de montrer que ‘l’on fait’. Mettre en place 4 composteurs n’est pas une révolution en soi mais lorsque chacun incarne ses idées, même les plus modestes, il participe à une multitude d’actions qui essaiment au service des autres et donc du bien commun.»

 

composteurcollectifavignon@gmail.com


“Le succès d’une entreprise tient à ce qu’elle sache révéler les talents qui la composent.“ Cécile Reynard, “exécutive profile“

Bruno Msika a fondé ‘la bonne maison Cardère’, une maison d’édition spécialisée dans le pastoralisme et les sciences humaines et sociales. Installé rue Agricol Perdiguier à Avignon, il témoigne par son métier et les ouvrages façonnés avec des auteurs sensibles à la vie, à l’environnement, à l’écologie et au droit à sortir des sentiers battus. Il s’interroge sur le formatage de notre pensée depuis l’entrée à l’école jusqu’à la fin de vie en établissement spécialisé où notre mode sociétal nous couperait de notre véritable existence qui est de penser, d’innover, de rester liés les uns aux autres et avec notre environnement.

« J’ai toujours eu besoin de comprendre mon environnement. C’est l’une des raisons qui m’ont conduit à un doctorat d’écologie méditerranéenne appliqué au pastoralisme. L’autre passion de ma vie est l’écriture et la mise en pages qui m’a d’abord poussé à proposer des prestations de relecture, de recherches iconographiques pour la mise en valeur de textes d’études auprès d’organismes de recherche et de structures techniques. Un travail qui m’a amené à fonder la Maison Cardère en 1999. Mon but ? Combattre l’idée que les métiers du pastoralisme appartiennent au passé, qu’ils sont vieillots et désuets. C’est pourquoi je reste très méfiant vis-à-vis des fêtes de la transhumance et des musées qui enferment et figent des métiers et des savoir-faire dans un passé nostalgique alors que ceux-ci restent très actuels.

Un exemple ?

L’image que les gens se font du berger comme un vieil homme un peu benêt avec son litre de rouge, son quignon de pain, sa cape, son chapeau à large bord flanqué d’un chien collé au mollet. Un cliché dorénavant inscrit dans les mémoires parce qu’il séduit les gens… La réalité ? Les bergers sont jeunes, diplômés et font, pour la plupart, un bref passage dans le métier afin de nourrir leur réflexion pour renouveler un savoir-faire qui demeure depuis… 8 000 ans. Ce métier, qui ne réclame aucun autre outil qu’un couteau, continue d’exister en s’adaptant toujours. Alors, avec mon ami, Guillaume Lebaudy, ethnologue, qui dirigeait encore récemment la Maison du berger à Champoléon dans les Hautes-Alpes, nous avons eu envie d’engager l’édition avec la collection ‘Hors les drailles’ ( chemins de transhumance, mais aussi petits chemins tracés par les troupeaux sur les flancs des montagnes). Une collection qui fait la chasse aux idées reçues et à la pensée unique qui formatent nos vies. Cela m’amène à évoquer le confinement avec sa privation de liberté et particulièrement l’isolement des personnes âgées que l’on ‘empêche’ de vivre. Cela me fait penser aux gilets jaunes, aux zadistes de Notre Dame des Landes, aux communautés autosuffisantes, qui échappent au ‘contrôle’ du pouvoir et sont sévèrement voire violemment réprimées. Exprimer une opinion devient difficile sans que les gens qui vous entourent ne vous musèlent et cela est, pour moi, le signe d’une dictature car chacun se fait policier de l’autre. C’est le procès de Charlie Hebdo qui révèle le procès des libertés, ‘on n’a plus le droit de se moquer’… Les opinions n’ont-elles donc plus le droit de s’exprimer ?! En tant qu’éditeur, je m’interroge. »

Cardere.fr

Propos recueillis par Mireille Hurlin


“Le succès d’une entreprise tient à ce qu’elle sache révéler les talents qui la composent.“ Cécile Reynard, “exécutive profile“

Lauren Laz, directrice du Musée Angladon-Collection Jacques Doucet, détaille avec impatience la rentrée du bel hôtel particulier avec trois temps forts : la saison Degas, la participation aux Journées du patrimoine, la semaine italienne et le festival ‘C’est pas du luxe’. Elle  invite à retrouver, avant leur départ, ‘la Dame aux bijoux’ de Courbet et l’exposition ‘Choses’. 

«La pandémie du Coronovirus nous a tous bousculés et l’ensemble des événements annulés ont été reportés, relate Lauren Laz, directrice du Musée Angladon-Collection Jacques Doucet. Le prochain événement est la venue d’Anne Pingeot, la conservatrice honoraire du musée d’Orsay qui est une femme éblouissante, généreuse offrant une analyse fine du monde de l’art. Elle promet une rencontre extraordinaire autour d’une conférence spectacle le 17 septembre avec : ‘L’impossible interview de Degas’.

Pourquoi ?

Parce que Degas détestait la presse et les journalistes. Alors, Anne Pingeot s’est mise dans la peau d’une journaliste relevant dans les correspondances et les écrits de Degas, de ses éditeurs et amis artistes ses propos, reconstituant ainsi les réponses du grand peintre, graveur, sculpteur, photographe, naturaliste et impressionniste français (juillet 1834-septembre 1917). C’est enthousiasmant parce qu’Anne Pingeot connaît remarquablement la vie de l’artiste et l’incroyable histoire de la petite danseuse qui a marqué l’histoire de la sculpture. Il est également très surprenant que cette grande dame endosse la posture de comédienne pour interpréter l’histoire de l’art face à la posture habituelle de donner une conférence. Un rendez-vous, qui devait avoir lieu en mars dernier et qui avait détonné dans le paysage avignonnais car, à peine l’annonce faite de sa venue, toutes les places avaient été retenues dans l’après-midi même. Nous proposerons également une projection : ‘Degas à l’Opéra’, le 14 octobre, documentaire  réalisé par l’Avignonnaise Blandine Armand –qui sera présente lors de la projection- et Vincent Trisoli, travail issu d’une commande du Ministère de la Culture, du musée d’Orsay et de l’Opéra de Paris. A l’occasion de la Nuit des musées qui a d’habitude lieu en mai mais qui a été reportée le 14 novembre, nous proposons une performance de danse de la chorégraphe Balkis Moustashar avec ‘Les soli, attitudes habillées’  compagnie marseillaise conseillée par les Hivernales. Une danseuse va ainsi déambuler dans la collection, au gré de 6 scènes de danse.

Le lien entre la chorégraphe et le musée ?

L’intérêt de l’artiste pour le vêtement de la femme -puisqu’ici nous sommes chez les héritiers du couturier Jacques Doucet- et cette problématique : ‘Comment du vêtement de la femme irradient beauté, statut social, enfermement, libération… Le19 septembre, en association avec le festival ‘C’est pas du luxe’ porté par la fondation Abbé Pierre, nous proposons une visite contée suivie d’un atelier dédié aux acteurs du festival. Pour la semaine italienne nous entamerons une visite guidée des majoliques (faïence) et des arts de la table entre la Provence et l’Italie.» 

Musée Angladon-Collection Jacques Doucet, 5, rue Laboureur à Avignon 04 90 82 29 03. Angladon.com


“Le succès d’une entreprise tient à ce qu’elle sache révéler les talents qui la composent.“ Cécile Reynard, “exécutive profile“

Formée par le Centre de psychanalyse et de psychothérapie d’Avignon (CFPP), Valérie Bisogno a suivi un cursus psychanalytique, linguistique et philosophique, englobant les divers courants de pensées freudiens, Jungiens, Kleineins, Lacaniens. Pour cette psychanalyste, tout comme Carl Gustav Jung : 

«J’ai été tout d’abord infirmière avant de devenir psychanalyse. Ce qui a déclenché cette envie tient en deux mots ‘devenir soi’ car c’est bel et bien le cadeau que l’on peut s’offrir pour édifier sa vie et cela quel que soit son âge. L’objectif d’une psychanalyse ? Aller mieux en toutes circonstances et dans tous les aspects de sa vie.»

Des outils pour comprendre sa vie

«C’est vrai pour les enfants, les couples, les adolescents ainsi que les adultes. Cela peut concerner des problèmes liés aux addictions, à la dépression, à la somatisation : stress, douleurs, fatigue, asthme, maux de tête, migraine, paralysie inexplicable, à l’échec affectif et/ou professionnel, aux phobies, aux troubles alimentaires, à des difficultés dans la parentalité et également à la préparation de l’accouchement.»

‘Ce qui ne vient pas à la conscience revient sous forme de destin’

Des passerelles entre l’inconscient et le conscient

«La psychanalyse dont Sigmund Freud est le père fondateur est basée sur l’écoute de l’inconscient et permet, à travers les paroles de l’analysant, de pister les dysfonctionnements psychiques qui le freinent dans le déroulement de sa vie. C’est une cure par la parole qui permet de débusquer les compulsions (répétitions). Le but ? Mettre au jour nos névroses : troubles de l’humeur, anxieux, obsessionnel compulsifs, de la personnalité. Que faire ? Dès qu’une problématique surgit, il est nécessaire de s’auto-analyser, d’entrer en introspection, ainsi l’analysant change de posture, se distancie de ses émotions repérant, examinant les situations, faisant des liens avec des circonstances déjà vécues par lui ou des membres de sa famille jusqu’à des temps parfois très reculés.»

Mettre au-jour nos curieux mécanismes

«Lorsque la problématique est conscientisée, ses effets pervers s’amenuisent, voire disparaissent. Ainsi, lorsque l’on travaille sur soi, on se libère tout autant que les siens puisque l’on touche à l’inconscient collectif d’une famille. Au tout début, je reçois l’analysant qui me confie son histoire puis nous travaillons sur son inconscient, structuré entre 0 et 6 ans.»

Faire le chemin à deux pour révéler ce qui est enfoui, caché

«Je vais cheminer, à ses côtés, passant en revue tous les stades de la psychogénèse : son identification à sa mère, à son père, le passage au stade œdipien. Je vais repérer, au fur et à mesure des séances, les dysfonctionnements intervenus lors de cette petite enfance ainsi que sur le plan de la psycho-généalogie, sujets sur lesquels nous agirons ensemble.»

Bibliographie succincte

Les ouvrages recommandés par Valérie Bisogno pour appréhender la psychanalyse :

‘Aïe, mes aïeux !’ d’Anne Ancelin Schutzenberger. ‘La psychopathologie de la vie quotidienne’ de Sigmund Freud où Freud nous démontre que l’inconscient est à l’œuvre dans nos faits et gestes au quotidien. ‘Tout est langage’ de Françoise Dolto dans ce recueil, dialogue avec des parents sur des questions relatives à l’éducation et donne des pistes de réflexion. Valérie Bisogno. www.psychanalyste-avignon-vaucluse.com

 


“Le succès d’une entreprise tient à ce qu’elle sache révéler les talents qui la composent.“ Cécile Reynard, “exécutive profile“

Elle-même maman, elle s’est spécialisée dans l’accompagnement de la maternité pour les parcours Fiv (fécondation in vitro) et PMA (Procréation médicalement assistée) de la femme enceinte, à la scolarité des collégiens et lycéens et anime les ateliers du samedi où les parents sont invités à venir avec leurs enfants. Elle intervient également en entreprise.

«Nul ne peut nourrir de lien avec son prochain, s’il ne l’a d’abord avec lui-même»

«Cette phrase de Carl Gustave Jung m’a beaucoup interpellée car s’il l’on est, aujourd’hui, ultra connecté, pour autant, les technologies numériques ne permettent pas d’interagir de façon adéquate avec son prochain, particulièrement lorsque l’on baigne dans le rythme soutenu, voire effréné, au quotidien. C’est la raison pour laquelle je prône le retour à soi pour mieux se connaître et instaurer un lien de qualité avec l’autre. C’est d’ailleurs ainsi que j’ai baptisé mon cabinet Shiloh, mot hébraïque qui signifie havre de paix, où j’invite les personnes à m’expliquer leur problématique dans une écoute active bienveillante et non jugeante. Mon travail ? Revenir à l’essentiel, déconnecter le mental, renouer avec les sensations corporelles, retrouver de la cohérence en soi pour la retrouver autour de soi. Les accompagnements proposés ? Pour la sphère personnelle, il s’agira, par exemple, de la maternité, du parcours Fiv et PMA ; de la gestion des émotions, de la confiance et de l’estime de soi ; des troubles du sommeil, de la mémoire et des pathologies de type Alzheimer, des phobies et des addictions, de la gestion de la douleur et de préparation aux examens. S’il est important d’être accompagné dans ces moments cruciaux de la vie, il est tout autant primordial de l’être dans la sphère du travail, particulièrement dans le cadre du développement des compétences et du management de la performance. En cela, je propose des interventions ponctuelles, comme des ateliers spécifiques destinés, par exemple, aux vendeurs, aux responsables des Ressources humaines et aux dirigeants. Pour travailler en entreprise, je procède tout d’abord à un diagnostic à partir duquel je dresse un plan d’action adapté aux objectifs visés. Ce dialogue entre le dirigeant ou le responsable des ressources humaines et moi permet la conception d’une formation sur mesure qui fera l’objet, au terme de trois mois, de l’évaluation des applications du plan d’action et des réajustements nécessaires à mettre en place après recueil des ressentis. Comment se déroule une séance ? Je propose des exercices effectués debout ou assis alliant respiration, décontraction musculaire et visualisation d’images mentales positives. L’objectif ? Que les personnes s’approprient ces techniques et puissent faire face à de nombreuses situations dans l’écoute, l’analyse, la formulation de réponses adaptées et l’équilibre qui est source d’harmonie.

contact@cabinet-shiloh.fr


“Le succès d’une entreprise tient à ce qu’elle sache révéler les talents qui la composent.“ Cécile Reynard, “exécutive profile“

Après un Master 2 de communication obtenu à l’université d’Avignon, l’Avignonnaise Géraldine Rauzada a fait ses armes dans le cinéma et l’événementiel. La jeune trentenaire s’interroge sur le surgissement et la multiplicité des champs d’expression numérique intervenus lors de l’inédite période Covid-19. 

La communication ? C’est avant tout une intention ! 

«La Covid-19 a bousculé notre façon de penser, notre vision et comment appréhender et lire le ‘tout communication’. On a l’impression d’une immédiateté et d’un devoir de communication tout azimut, comme s’il fallait multiplier sa présence sur le champ du numérique, oublier parfois des médias que l’on utilisait avant comme les journaux, les magazines… Et c’est là tout le piège ! Car cela n’a pas de sens et les professionnels le savent bien qui s’extraient du temps court et de l’agitation pour se poser, prendre le temps de penser, dans les plus infimes détails à un plan de communication aussi stratégique –ensemble d’actions coordonnées, de manœuvres pour atteindre un but précis- que tactique -exécution des plans de la stratégie.»

Tout doit-être orchestré dans les moindres détails

«Pour eux il n’y a pas d’urgence. Le principe ? Penser à l’intention, à l’acte de communication avant sa mise en place. Parmi la pire des erreurs ? Communiquer sur tous les réseaux sociaux et oublier de les alimenter en informations pertinentes. La communication ? Ce sont des entreprises, des personnes qui s’adressent à des clients, à du public, à des communautés ciblées… Il n’empêche qu’il faut s’adapter, être proactifs et réactifs. La légende ? C’est de croire qu’une infime action peut faire un gros coup de ‘com’, car même un bad buzz est parfois réfléchi. L’autre imposture ? Que le numérique, à terme, remplacerait l’ensemble des autres supports. Cela effraie les gens, les sociétés, les personnalités.»

A chaque média sa spécificité

«Ce que j’ai envie de clamer ? Un média n’en remplace pas un autre ! D’autres courants de pensée se sont exprimés de la même manière avec le cinéma qui aurait été tué par la télé et cette dernière par Internet. Non, cela n’est pas vrai. Pendant le confinement la télé a enregistré un audimat record. Alors comment orchestrer une communication efficace ? En se posant les bonnes questions. Quelle est ‘notre’ intention ? Quelle est ‘notre’ cible ? Que veut-on dire ou plutôt raconter car la communication ce sont avant tout des histoires que l’on déroule. Est-ce de la communication interne ou externe ?»

Rester visible

«Les entreprises, durant le confinement dû au Covid-19 ont eu besoin de rester visibles, de proposer de nouveaux services et de garder et nourrir le lien avec ses publics et réseaux. Le piège ? Ce serait de rester totalement sur ce mode de communication numérique : visioconférence, télétravail et d’abandonner le lien humain, car la communication se fonde avant tout sur notre rencontre avec l’autre.»

Quelle stratégie post-Covid ?

«Cette période post-Covid est le moment de se demander qui l’on est, ce que l’on veut, bref de s’atteler au bilan et d’aller au-delà en mettant au jour ce qui a changé, s’est transformé avant puis après cette période de Covid-19. Que s’est-il passé pendant ce moment d’adaptation rapide ? Et aussi qu’est-ce que l’on fait de tout cela et en quoi notre identité a changé. Veut-on continuer à raconter la même chose ?»


“Le succès d’une entreprise tient à ce qu’elle sache révéler les talents qui la composent.“ Cécile Reynard, “exécutive profile“

Guy Guenoun, avocat, est une figure d’Avignon. Cet homme sans filtre, pressé, entier, dramatique, est hérissé par un arrêté de Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des finances portant sur les coffres forts et passé sous silence médiatique.

Guy Guenoun est outragé. En cause ? L’arrêté du 24 avril 2020 de Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie et des finances, portant modification des articles 164 FB et suivants de l’annexe 4 du Code général des impôts, «un texte d’une grande confusion, particulièrement difficile à déchiffrer. Après décryptage de l’arrêté et raccordement des bribes de textes qu’il (le ministre) ajoute aux articles qu’il complète, il apparaît désormais que les établissements bancaires déjà tenus de transmettre à la direction des services fiscaux aux termes des articles 164 FB et FD «une déclaration d’ouverture, de clôture et de modification des comptes de toute nature que peuvent ouvrir des personnes physiques ou morales, en précisant l’identité complète de ces derniers doivent désormais étendre cette obligation aux coffres de banque.»

En clair ? L’avocat ‘contrariant’, comme il se définit lui-même, dénonce «cette obligation étendue aux coffres de banque que peuvent ouvrir les particuliers et la révélation de leur identité ainsi que de celle de leurs mandants, autrement dit de ceux qui en ont procuration. Jusque-là, la location et la résiliation des baux, car il s’agit bien de location d’espace et non d’ouverture de compte, ne faisaient l’objet d’aucune déclaration comme toute location. Le droit faisait bien la distinction entre la prestation de gestion de compte bancaire et ce qui relevait du droit du statut des baux, puisqu’il s’agissait d’une location d’espace. Une nouvelle fois, le fallacieux prétexte du renforcement de la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme sert de justificatif à cette nouvelle atteinte à la liberté et aux droits de chacun à l’anonymat. Ainsi, l’Etat étend la camisole fiscale des Français déjà placés sous haute surveillance et contrôle. C’est une atteinte intolérable, inacceptable, une forfaiture au regard du droit au respect de la vie privée et familiale de son domicile et de sa correspondance édictée au titre de l’article 8 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme.

Le patrimoine faisait partie intégrante de la vie privée. Cette mesure aura également +comme conséquence d’exposer les personnes âgées et les personnes seules à la multiplication de prises d’otages, de séquestrations, d’actes de barbarie. En effet, beaucoup de français, notamment d’un certain âge soucieux de conserver l’anonymat de leur patrimoine, renonceront à ouvrir un coffre-fort et préféreront garder chez eux leur ‘bas de laine’ ce qui les exposera à une délinquance violente et à domicile,» conclut maître Guenoun, avocat au barreau d’Avignon.


“Le succès d’une entreprise tient à ce qu’elle sache révéler les talents qui la composent.“ Cécile Reynard, “exécutive profile“

L’Avignonnais Vincent Garrigues, journaliste et reporteur à l’international, a décidé de poser ses valises –pas trop quand-même– en créant Méroé global, une agence aux frontières de la ‘Com’ et de l’intermédiation d’affaires atypique plutôt orientée dans la rencontre humaine, le business, le diagnostic des potentiels et la mise à disposition de réseaux aussi fins qu’actifs à destination des pays africains et moyen-orientaux.

« Méroé global intervient dans la communication et l’intermédiation d’affaires dans les échanges franco-africains et moyen-orientaux. »

« Ses clients ? Des artistes, des dirigeants d’entreprise, des hommes politiques souhaitant réaliser leur potentiel sans tarder. Méroé global, ambassadeur d’Avignon Terres de création, travaille à deux objectifs : proposer ses services de communication pour accéder aux marchés ‘Euromed’, zone couvrant la Méditerranée, l’Afrique du nord, l’Afrique noire, en intervenant, notamment, sur le ‘profile raising’ (profil de réputation), le management de réseaux sociaux, la construction, la production, l’appui au design d’identité de sociétés, de personnalités et d’organisations ainsi que dans l’intermédiation d’affaires entre les sociétés et les Chambres de commerce, les organismes professionnels, les sociétés transversales de métiers, de Bruxelles jusqu’au Cap en Afrique du Sud dans le cadre des échanges méditerranéens et dans les relations économiques France-Afrique noire. Méroé se positionne également sur le plan régional, avec Marseille très en lien avec le Maghreb, et aussi beaucoup à l’international.

Pourquoi s’être positionné sur l’Afrique ? Parce que la Grande Provence est terre de mémoires migratoires avec les Maures, les Sarazins, les Catalans, les Italiens… Concrètement ? Méroé global compte de nombreuses compétences comme les relations de presse et publiques, la communication digitale, l’art oratoire, l’accueil des délégations, l’entraînement aux médias, le réseau des élites, la production de textes et de discours… Diplômé de l’ESJ-Paris (Ecole de journalisme), l’Avignonnais Vincent Garrigues a travaillé plus de 15 ans dans l’audiovisuel public –notamment au service Afrique de Radio France Internationale– après avoir été notamment correspondant étranger et reporteur à Londres, Nouméa, Johannesburg et Tanger. Il a ensuite rejoint les services du ministère des Affaires étrangères au sein des ambassades de Pretoria et d’Alger en tant qu’attaché audiovisuel et culturel en charge de la coopération dans le domaine des médias, du cinéma, de la mode, de la photo, du livre et du débat d’idées. Aujourd’hui directeur associé du cabinet de conseil en communication Méroé global, il a dirigé le pôle Afrique et Moyen-Orient chez Réputation Squad après avoir été conseiller en stratégie de communication auprès de la République gabonaise. Il a précédemment été engagé dans la communication de grands événements sportifs, de festivals et de chambres consulaires. Vincent Garrigues est l’auteur d’une dizaine de guides et récits de voyage, dont des titres consacrés aux Émirats arabes unis, à Oman et à l’Afrique du Sud. Pour la petite histoire, Méroé global porte le nom d’un site du patrimoine mondial de l’humanité au Sud Soudan, trace d’un empire pharaonique de Nubie, les seuls pharaons noirs de l’histoire égyptienne.

Propos recueillis par Mireille Hurlin

https://www.echodumardi.com/tag/decryptage/page/2/   1/1