3 mai 2024 |

Ecrit par le 3 mai 2024

Santé au travail : GMSI 84 inaugure ses nouveaux locaux à Monteux

Le Service de prévention et de santé au travail interentreprises GMSI 84 vient d’inaugurer ses nouveaux locaux sur la zone d’activités de Beaulieu à Monteux.

Le GMSI 84 a opté pour des locaux plus grands, d’une superficie de 400 m2, en plus d’une réserve de 250 m2 sur un terrain de 4 000 m2, afin d’accueillir les salariés des entreprises de Monteux, Althen-des-Paluds, Entraigues, Sarrians et Jonquières. Onze collaborateurs sont permanents sur le site, auxquels s’ajoutent les intervenants extérieurs, les partenaires institutionnels et les différentes personnes accueillies lors des sessions d’information et de formation. « Ce déménagement fait suite à la volonté du GMSI 84 d’accueillir les collaborateurs et salariés dans des conditions optimales tout en étant très accessible géographiquement », a expliqué Michel Péré, directeur du GMSI 84.

Les locaux comprennent un pôle consultation regroupant les bureaux des médecins du travail et infirmières santé travail ainsi que les secrétariats correspondants, un pôle technique avec les bureaux des conseillers en prévention des risques professionnels, ainsi qu’une salle de réunion et une grande salle de formation. À cela s’ajoute une nouvelle cellule ‘Prévention de la désinsertion professionnelle’, qui a pour mission d’accompagner, de conseiller et d’orienter les salariés en difficultés afin de favoriser leur maintien dans l’emploi. Le GMSI 84 propose aussi le service ‘Qualité relationnelle’ pour assurer un climat social favorable et la performance des entreprises.

©GMSI 84

V.A.


Santé au travail : GMSI 84 inaugure ses nouveaux locaux à Monteux

Depuis le 26 juin, la pharmacie de Mondragon est désormais installée sur la zone d’activités de la Clastre.

A l’étroit dans son local « historique » en plein centre-ville, la pharmacie de Mondragon a déménagé depuis le 26 juin sur la zone d’activités de Clastre, aménagée et viabilisée par la communauté de communes Rhône Lez Provence. Installées en bordure de nationale, Frédérique Mosse et son équipe accueillent des clients de passage, mais aussi de nombreux Mondragonnais. Ce déménagement a permis d’investir des locaux neufs, plus clairs et lumineux et surtout plus spacieux : l’espace de vente passant de 80 à 160m2.

« Placée en bordure de la nationale 7, à quelques pas du centre-ville, la zone d’activités de la Clastre confirme déjà son haut potentiel, avec cette pharmacie ultra-moderne et une épicerie italienne qui manquait au territoire, déclare Anthony Zilio, président de la communauté de communes, maire de Bollène. Les deux parcelles encore à commercialiser (d’une surface de 500 à 600m2) vont rapidement trouver preneurs et participer du développement économique du territoire et de Mondragon ».

J.R.


Santé au travail : GMSI 84 inaugure ses nouveaux locaux à Monteux

Cette année, la Fondation Blachère fête ses 20 ans. L’occasion de prendre un nouveau départ en démélgeant de la zone industrielle d’Apt et pour s’installer dans un nouveau lieu davantage bucolique au cœur du Luberon : la Gare de Bonnieux. Encore en travaux, le nouveau centre d’art accueillera le public pour sa première exposition ‘Chimères’ le vendredi 30 juin prochain.

Au détour d’une petite rue à l’entrée de Bonnieux, tronçonneuses, ponceuses et rouleaux à peinture s’affairent à redonner un coup de jeune à l’ancienne gare de la commune. Pour cause, la Fondation Blachère a fermé les portes de son centre d’art d’Apt, où elle a œuvré durant les vingt dernières années, pour emménager dans un nouveau lieu. Ce dernier, encore en travaux, sera accessible au public dès le vendredi 30 juin.

« Ce nouveau lieu s’accompagne d’une nouvelle démarche, celle d’accueillir un public plus large, de touristes notamment, mais pas seulement, aussi de Vauclusiens qui aiment faire du tourisme local », dévoile Christine Allain-Launay Blachère, directrice de la Fondation. La zone industrielle d’Apt n’étant pas idéale au niveau de l’emplacement, la Fondation cherche un nouveau centre d’art où poser ses valises depuis plusieurs années. La Gare de Bonnieux s’est libérée. C’est l’endroit rêvé.

Un nouveau lieu différent mais inspiré de l’ancien

S’il fallait oser s’aventurer dans la zone industrielle à Apt, la Gare de Bonnieux, elle, va être beaucoup plus commode d’accès. D’une part, elle est proche de la D900, qui relie Apt à Avignon, mais elle est aussi située à côté de la véloroute. Contrairement à celui d’Apt, le centre d’art de Bonnieux offre une vue imprenable sur la nature, au cœur du Luberon. Ainsi, la Fondation s’attend à recevoir un public assez diversifié.

« On va pouvoir toucher un public qui ne s’attend pas du tout à trouver de l’art contemporain africain ici. »

Christine Allain-Launay Blachère

« Le centre d’art d’Apt était très beau déjà, on s’en est inspiré, tout en voulant proposer quelque chose de différent », explique la directrice. Si à Apt, il n’y avait qu’une grande salle d’exposition, le nouveau centre d’art lui, en propose trois. La Fondation a désormais la possibilité de proposer différentes ambiances pour une même exposition. Le public pourra donc vagabonder parmi les œuvres dans un espace de 500 m2, c’est 80 de plus que l’ancien lieu.

3 millions d’euros. C’est la somme qui a été dépensée pour acheter la Gare de Bonnieux, mais aussi y faire les travaux. Une opération supervisée par l’architecte parisienne Zette Cazalas, du cabinet Zen+dCo. Ces travaux ont commencé en février dernier et devraient s’achever dans les prochaines semaines, juste avant l’ouverture officielle le 30 juin. Le public pourra alors retrouver ce lieu culturel incontournable du pays d’Apt.

L’un des deux bâtiments qui composent la Gare de Bonnieux, où seront exposées les œuvres. DR

Entre tradition et nouveauté

La Fondation renouvelle certains éléments de son ancien centre d’art comme son incontournable boutique d’artisanat africain. Deux grands voyages sont organisés chaque année pour découvrir un pays, acheter des pièces d’artisanat local, et nouer des liens avec les artisans de façon à pouvoir continuer à acheter chez eux. Cette boutique de commerce équitable n’a pas volonté à dégager du profit pour la Fondation Blachère, mais elle permet de soutenir les artisans africains et de faire vivre 150 familles en Afrique. La Fondation existant grâce à l’aide de Blachère Illuminations, il y aura forcément un coin pour les guirlandes. Les jardins, eux aussi, seront aménagés avec des sculptures.

Cependant, avec ce nouveau lieu, la Fondation souhaite également développer de nouveaux projets, toujours en lien avec la culture et l’Afrique. Pour l’instant, rien n’a été décidé mais l’organisme devrait se rapprocher du Département de Vaucluse et de la Région Sud afin de proposer de nouvelles activités culturelles au public au sein de ses espaces. Ce qui est certain, c’est que la Fondation Blachère va continuer de mettre l’art contemporain africain en lumière.

Une passion inchangée pour l’art africain

Une seule chose ne change pas entre l’ancien centre d’art et le nouveau : l’art contemporain africain. Jean-Paul Blachère, fondateur de l’entreprise Blachère Illuminations et de la Fondation Blachère, voyageait beaucoup en Afrique. Un jour, il est revenu inspiré d’une visite d’un atelier avec des artistes sénégalais et il a souhaité leur offrir un premier tremplin muséal en France. De là est née la Fondation Blachère, il y a 20 ans de cela.

Il y a deux décennies, il y avait cette volonté de promouvoir des artistes et jeunes talents africains sur la scène européenne. Aujourd’hui, cette volonté réside toujours, même si l’art contemporain africain a su se faire sa place depuis. « Mon père a été un précurseur, affirme la Christine Allain-Launay Blachère. Depuis quelques années, davantage de personnes s’intéressent à cet art. Le travail effectué avant cela est très valorisant aujourd’hui car on a plus de 2000 œuvres dans la collection. »

Un art qui parle à tout le monde

Avec ce nouveau centre d’art situé à Bonnieux, la Fondation Blachère espère toucher un public encore plus large. « L’art contemporain africain s’adresse à tous, pas besoin d’avoir les explications à côté comme on peut le voir dans la plupart des expositions parce qu’il y a un sens esthétique très fort, un message profond, et un aspect très authentique et sincère », développe la directrice.

« Nous ne sommes pas des intellectuels de l’art contemporain africain, on choisit les artistes et les œuvres avec le cœur et un peu par instinct. »

Christine Allain-Launay Blachère

Depuis la pandémie, la Fondation Blachère n’organise plus que deux expositions par an au lieu de trois. Pour chacune d’entre elles, elle souhaite créer une rencontre entre les œuvres, entre les artistes, entre les artistes et le public, mais aussi entre les émotions de chacun.

La Fondation ne compte pas élargir ses horizons et aller en dehors des frontières africaines. « C’est plus amusant de jouer dans un terrain de jeu contraint, que dans l’univers des possibles, qui, en matière d’art plastique, est vraiment immense », affirme Christine Allain-Launay Blachère. L’art contemporain africain restera donc l’ADN de la Fondation Blachère.

L’exposition inaugurale

Pour marquer le coup et inaugurer le nouveau centre d’art comme il se doit, la Fondation va proposer une nouvelle exposition intitulée ‘Chimères’, qui sera en place jusqu’au 18 novembre prochain. Une exposition inspirée par le premier prix de sculpture remporté par un artiste de la Fondation à la Biennale internationale de sculpture de Ouagadougou au Burkina Faso. Cet artiste, c’est Oumar Ball, qui a reçu le premier prix en 2021 pour sa sculpture ‘Chimère’, qui sera exposée à la Gare de Bonnieux dès le 30 juin.

« C’est une première exposition lourde de sens car en changeant de lieu, et plus généralement en faisant vivre une fondation, on court un peu après des chimères. »

Christine Allain-Launay Blachère

Vingt-trois artistes de tout le continent africain, dont sept qui sont en résidence, ont contribué à cette exposition en créant des chimères figuratives et d’autres plus conceptuelles. Parmi eux, des noms déjà connus de la Fondation comme Barbara Wildenboer d’Afrique du Sud, Joël Andrianomearisoa de Madagascar, ou encore l’artiste sénégalais Fally Sene Sowe.

Le public pourra ainsi découvrir les œuvres exposées dans trois salles. La première salle sera destinée aux grandes sculptures et installations, elle sera travaillée comme celle d’Apt, c’est-à-dire qu’on entre dans un bloc noir, seules les œuvres sont illuminées pour créer une ambiance très intimiste. La deuxième salle sera réservé aux peintures et photographies. Les œuvres de la troisième salle, à l’étage, seront quant à elles exposées à la lumière naturelle.

Affiche de l’exposition, avec l’œuvre ‘Chimère’ d’Oumar Ball.

Santé au travail : GMSI 84 inaugure ses nouveaux locaux à Monteux

La Caisse d’allocations familiales (Caf) de Vaucluse vient de déménager dans ses nouveaux locaux dans le quartier Confluence, où les allocataires pourront être reçus à partir du mercredi 5 avril. Pour l’occasion, l’institution a fait appel au talent de l’artiste avignonnais Pablito Zago pour embellir l’extérieur du bâtiment.

218 boulevard Pierre Boulle. C’est la nouvelle adresse de la Caf de Vaucluse, positionnée en face de la gare TGV d’Avignon. Un nouveau bâtiment massif, plus moderne, mais aussi artistique grâce aux œuvres qui sont placées devant l’entrée. Des œuvres dont le style est reconnaissable entre mille. Celui de l’artiste avignonnais Pablito Zago, qui a réalisé cinq totems hauts en couleur et en motifs pour l’institution.

Il y a peu plus d’un an, la Caf de Vaucluse contacte l’artiste pour lui proposer de participer à une création d’œuvres pour ses nouveaux locaux. Un travail long, qui a nécessité de nombreux aller-retours entre les deux parties en termes de création mais aussi de réalisation. Un projet d’envergure pour Pablito Zago, qui, comme pour tous les projets fastidieux, a eu l’aide de son assistant Richard Desserre. « A deux, on a pu avancer plus vite, il y avait une sorte de roulement entre nous », explique l’artiste.

Carte blanche

« Au départ, la Caf n’avait pas d’idée précise sur ce qu’elle attendait au niveau de l’oeuvre, c’est moi qui ai fait des propositions, ils m’ont vraiment donné carte blanche », développe Pablito Zago. Ainsi, les cinq bonhommes visibles à l’extérieur du bâtiment, que l’artiste appelle des ‘totems’, ont été dessinés par lui. Inspirés du logo de la Caf, les totems présentent tout de même des différences avec ceux du logo.

Pas de jambe, seulement le buste. Et les totems à l’entrée sont légèrement penchés. « J’avais envie de donner cette impression que les totems sortaient du sol », affirme l’Avignonnais. Sur les cinq totems, le plus grand fait autour de 3m de haut et le plus petit autour de 1m30.

Des références à la Ville

Si la Caf a pu laisser Pablito Zago imaginer les œuvres à sa guise, les deux parties se sont tout de même entendues sur un point : celui de faire apparaître le patrimoine avignonnais sur les totems. Une décision logique, au vu de la position de la nouvelle Caf de Vaucluse et de ses totems, qui sont situés tout près de la gare TGV.

« Il y a deux ou trois dédicaces plutôt abstraites qu’on peut deviner, explique l’artiste. Sur l’ensemble des cinq totems, il y a des références aux remparts, à la Ville et au festival, et au pont, mais tout est suggéré, car je ne voulais pas aller vers quelque chose de trop figuratif. »

©Clément Puig

Une marque de bienvenue

Ayant un style très identifié aujourd’hui, les clients de Pablito Zago ne lui demandent jamais quelque chose de précis, ils lui font confiance dans son style et dans ses motifs. « Ce qui m’a plu dans ce projet, c’est que la Caf aurait pu faire appel à un artiste pour qu’une partie des œuvres se retrouvent à l’intérieur des locaux, là elle a été plutôt enjouée par l’idée de créer quelque chose pour l’espace public », s’enthousiasme l’artiste. Ainsi, c’est avec l’idée de créer des œuvres pour le public que l’Avignonnais s’est lancée dans leur réalisation.

« L’idée était de suggérer un message de bienvenue pour les allocataires qui se rendent à la Caf, mais j’ai aussi l’impression d’avoir fait quelque chose pour ceux qui arrivent de la gare TGV, c’est le premier rapport à l’art que les visiteurs vont avoir en sortie de gare, c’est donc une sorte de bienvenue pour eux aussi », poursuit-il. Les œuvres, très colorées, détonneraient presque avec le bâtiment auquel elles sont rattachées. « C’est plutôt osé pour une institution comme la Caf, et ça adoucit en quelques sortes le côté très sérieux de l’organisme, développe Pablito Zago. C’était un moyen de réhumaniser ce bâtiment qui est assez massif, et qui peut même être perçu comme un peu austère. »

Des totems qui racontent l’humain

Plusieurs personnes ont déjà été surprises en train de se prendre en photo devant les totems. Ils ne font pas forcément le lien direct avec la Caf. Pour eux, ce sont des totems artistiques qui sont dans la rue, au même titre qu’une oeuvre urbaine. Pourtant le message que souhaite passer l’artiste est bien présent.

Les motifs patchworks, très représentatifs de la signature artistique de Pablito Zago ont pour objectif de raconter l’humain à travers ses morceaux. « A travers les totems, je veux raconter qu’on est chacun composé de plein de choses, qu’on a tous nos différences, nos cultures, ce qui est tout à fait à l’image des différents allocataires de la Caf selon moi, qui représentent toute sorte de profils », conclut l’artiste.

Une Caf plus accueillante

Ainsi, que ce soit par son aspect extérieur ou intérieur, la nouvelle Caf de Vaucluse, avec 6 000m² de bureaux dont un accueil de 400m², promet d’offrir un nouvel accueil plus pratique et convivial à ses allocataires à partir du 5 avril. À partir de cette date, elle sera ouverte les lundis, mardis, mercredis et vendredis de 9h à 12h et de 13h à 16h. Les allocataires pourront profiter d’un espace numérique libre ou accompagné, mais aussi d’un espace rendez-vous comprenant dix bureaux favorisant la confidentialité des échanges.

De par sa nouvelle localisation proche de la gare TGV, la Caf se rend aussi davantage accessible. De plus, la Caf assure toujours un accueil au sein de ces points relais et numériques à Carpentras, Cavaillon, et Orange.

©Caf de Vaucluse

Santé au travail : GMSI 84 inaugure ses nouveaux locaux à Monteux

Avant ses vœux à l’ensemble de la profession, la fédération du BTP de Vaucluse a réuni ses anciens présidents dans ses locaux historiques d’Avignon pour annoncer son déménagement sur la zone d’Agroparc à partir du 1er février prochain.

1946-2023 : C’est la période pendant laquelle la Fédération du BTP 84 était installée 3, rue Petite Fusterie, en face de l’église Saint-Agricol à Avignon. « Cette petite cour intérieure avec sa calade, cet escalier imposant avec tapis rouge, ses fenêtres à meneaux, cet hôtel particulier est magnifique mais devenu inaccessible aux artisans » explique tout en le regrettant, l’actuel président de la profession en Vaucluse, Daniel Léonard. « Avec ses embouteillages constants et ses problèmes de parking, nos mandants rechignent à venir dans le centre historique de la Cité des Papes, voilà pourquoi nous déménageons ». A la tête de la fédération, ses 400 entreprises et environ 5 000 emplois dans le département, Daniel Léonard dirige Midi Travaux, une entreprise familiale créée en 1946 à Cavaillon et spécialisée, depuis 4 générations, dans les travaux publics, le terrassement, l’assainissement et l’éclairage public. Elle emploie 85 salariés et développe aussi, depuis 1994, une filiale qui exploite des carrières.

« Je suis fier du travail que la Fédé 84 a accompli depuis plus de 75 ans. »

Daniel Léonard, président de la Fédération du BTP de Vaucluse

« A la fédération, nous nous occupons de travaux, de gros œuvre comme de second œuvre et de finitions, nous travaillons en équipe avec des maçons, des carreleurs, des plaquistes, des plombiers, des chauffagistes, des peintres, des électriciens, des menuisiers, des vitriers, mais aussi des bureaux d’études, des architectes, des avocats et des banquiers. Je suis fier du travail que la Fédé 84 a accompli depuis plus de 75 ans. On recycle depuis longtemps, on se préoccupe des conditions de travail de nos salariés, on accompagne un vrai progrès social, on n’a pas attendu les lois de la RSE (Responsabilité sociétale des entreprises). Pôle Agroparc et Gare TGV d’Avignon, bibliothèque Inguimbertine à Carpentras, nouveau pont de Cavaillon qui enjambe la Durance, tout a été pensé dans un souci architectural et environnemental maximum, » ajoute Daniel Léonard. « Nous avons aussi des sites remarquables du patrimoine comme le palais des papes ou le théâtre antique d’Orange qui nous montrent le chemin et nous incitent à nous dépasser constamment. »

« Une vraie famille. »

Anne Bénédetti

Parmi la centaine d’entrepreneurs du BTP présents à cette soirée de départ, Anne Bénédetti, l’une des rares femmes de la profession. Elle appartient à la cinquième génération de bâtisseurs de la dynastie qui a remporté le Grand Prix du Bâtiment Durable en 2014 pour la réhabilitation complète de 169 logements dans la résidence du Docteur Ayme à Cavaillon. Elle se targue au passage, avec son frère Bertrand, d’un autre titre : être la première entreprise d’insertion en Vaucluse avec la formation de jeunes en déshérence. « La fédération du BTP 84, c’est une vraie famille, chaque président a son caractère, mais c’est un entrepreneur comme moi, un bâtisseur, il a les mêmes soucis, les mêmes préoccupations. Ce dont je suis la plus fière ? C’est difficile à dire tellement nous avons construit. Disons, pour leur innovation, les cuves béton que nous avons installées dans de nombreux chais viticoles, notamment à Châteauneuf-du-Pape, mais aussi la rénovation du Collège Saint-Exupéry à Bédarrides ou encore, en collaboration avec Grand Delta Habitat, la résidence du Bois de la Ville à Châteauneuf. »

Serge Braja

Des patrons impliqués pour leur territoire
Autre patron invité, René Braja, qui co-dirige avec son frère Olivier Braja Vésigné à Orange, une société de travaux publics spécialisée dans l’enrobage des chaussées et emploie 700 salariés sur place, mais aussi en Occitanie, en Provence-Alpes-Côte d’Azur, en Auvergne-Rhône-Alpes. « J’ai notamment participé avec Colas au long chantier du tramway d’Avignon, ses infrastructures, la chaussée et les trottoirs qui le longent. » Chiffre d’affaires : 170M€.

Francis Larrieu était là, lui aussi, l’ancien président de la branche TP (2010-2019) qui a participé à la création du tramway : « Nous en avons profité pour ouvrir sur place une école de formation en alternance et embaucher une quinzaine de jeunes, dont des migrants ».

Francis Larrieu

Jean-Yves Duchemin, patron du BTP entre 2013 et 2019, était là aussi lors de ces adieux aux anciens locaux de la Fédération. « J’étais surtout impliqué dans la transmission aux plus jeunes, leur formation à tous ces métiers du bâtiment et des travaux publics. Et aussi à accompagner les entrepreneurs, les maîtres d’ouvrages, à lutter contre le travail clandestin, contre les offres anormalement basses. J’ai aussi intensifié la surveillance des chantiers où des réseaux de voyous volaient cuivre, laiton voire grues ».

Jean-Yves Duchemin

Un ancien président était absent pour raison de santé : Jacques Brès. « Entre 2007 et 2013, il avait réussi à traverser la crise monétaire de 2008 sans trop de dégâts, rénové le siège mais il avait aussi mis le paquet auprès des CFA (Centres de Formation des Artisans) sur l’apprentissage, l’insertion et largement développé le réseau de la fédération dans le département » explique sa femme, Sylvie Brès.

« Nous n’avons pas été épargnés. »

Christian Pons

Autre visage connu, celui de Christian Pons (président entre 2019 et 2022). « Cette période a compté double, dit-il. Entre les gilets jaunes, le Covid, la rareté et la flambée du prix des matières premières, on n’a pas été épargné. Mais je suis fier d’avoir fait évoluer les idées. Au début on nous a accusés de vouloir vendre les bijoux de famille, cet hôtel particulier superbe du cœur d’Avignon, mais inadapté aujourd’hui. On n’est plus au siècle de Louis XVI, on doit vivre avec son temps, dans un endroit où il est facile de se rendre, de garer sa voiture ou son fourgon de couvreur ou de métallier. Nous avons acheté un terrain en zone d’Agroparc, nous allons ériger un nouveau siège de verre et béton, lumineux, où nous pourrons accueillir avec bonheur tous nos mandants d’ici 3 ans. En attendant nous louerons un site d’Agroparc. A terme, notre nouveau siège sera la vitrine du BTP du XXIe siècle ». Un chantier à 2,5M€.

Une vue non-contractuelle du projet du futur siège que la Fédération du BTP de Vaucluse va construire dans la zone d’Agroparc.

Santé au travail : GMSI 84 inaugure ses nouveaux locaux à Monteux

L’AIST 84 (Association interentreprises pour la santé au travail du Vaucluse) va réunir ses équipes au sein de la ‘Maison de la prévention et de la santé au travail’. Jusqu’à présent répartis dans 4 centres avignonnais : Agroparc, Courtine, Fontcouverte et rue Thiers, les professionnels seront désormais accueillis à Avignon Sud, au sein d’un bâtiment écoresponsable à l’architecture moderne. Des équipes jusqu’alors basées au siège social du Pontet les rejoindront également lors du déménagement prévu à partir de mi-juin jusqu’à fin juillet. «La construction de cette nouvelle ‘Maison de la prévention et de la santé au travail’ nous permettra de travailler plus efficacement à la mise en œuvre de solutions innovantes pour la prévention des risques professionnels,» a souligné Yves Le Cam, directeur de l’AIST84.

En détail

L’association qui regroupe des équipes médicales : médecins du travail, infirmiers, assistantes médicales ; équipes techniques : conseillers en prévention, ergonomes, psychologues du travail, toxicologues, assistantes sociales, opère auprès des entreprises situées dans le Nord Vaucluse jusqu’au Nord des Bouches-du-Rhône en passant par le Gard. En effet, les professionnels de la santé et de la prévention ont établis leurs centres à Fontcouverte, Agroparc, Avignon-centre, aux Angles, à Châteaurenard, à Sorgues, à Orange, Valréas et Bollène.

Le bâtiment

Le bâtiment basse consommation, écoresponsable et à énergie positive, implanté en ceinture verte, proposera 2 500m2 sur quatre niveaux et sera doté d’un parking avec ombrières photovoltaïques. Il se situe à moins de 25 minutes des entreprises, un atout pour le suivi médical des salariés. Un étage sera dédié au Pôle prévention. La nouvelle Maison, située au carrefour des grands axes routiers avignonnais et desservie par le tramway, sera facile d’accès. L’AIST 84 accompagne 8 600 entreprises dont 100 000 salariés dans une démarche de prévention des risques professionnels.


Santé au travail : GMSI 84 inaugure ses nouveaux locaux à Monteux

D’ici juin prochain, la plateforme vauclusienne de Le Roy logistique devrait être transférée de la zone de la Grande Marine à l’Isle-sur-la-Sorgue à celle de la Grange Blanche II à Courthézon. Ce déménagement vise à notamment à faire face au développement de l’activité stockage dans le Sud-Est de ce groupe créé en Bretagne en 1947.
Dirigée depuis 2009 par Gabriel Lopacki, l’agence de l’Isle-sur-la-Sorgue, dont l’implantation avait été accompagnée par VPA (Vaucluse Provence attractivité), est désormais trop à l’étroit.
Les 12 salariés vont donc bientôt rejoindre le nouveau site de Courthézon idéalement positionné à proximité des autoroutes A7 et A9, respectivement situés à 5 et 10km.

Environnement entièrement sécurisé
La nouvelle agence s’étendra sur 18 000 m2 (avec 3 cellules de 6 000 m2) pour une capacité de stockage de 27 000 palettes (contre 6 000 actuellement). Elle disposera également de 15 portes à quai.
Les bâtiments, en cours d’aménagement intérieur, sont certifiés ‘Breeam very good’ (une évaluation et certification performance environnementale internationale). Ils sont aussi agréés OEA (Opérateur économique agréé). Accordé aux opérateurs communautaires les plus fiables, ce dispositif permet de faciliter les échanges et de mieux sécuriser les flux de marchandises entrant ou sortant de l’Union européenne. Cela offre notamment la possibilité de stocker ses marchandises sous douane dans un environnement sécurisé. C’est notamment pour ces raisons que le site sera entièrement fermé et vidéo-surveillé.

30 recrutements d’ici la fin de l’année
« Cette nouvelle plateforme vauclusienne dispose de tous les atouts recherchés par les utilisateurs de prestations logistiques », explique Gabriel Lopacki dont l’agence disposera d’une activité de ‘co-packing’ installée au second trimestre 2021 (ndlr : il s’agit d’un processus de préparation de commande consistant à regrouper des produits complémentaires dans un même conditionnement). L’agence de Courthézon proposera enfin une offre de transport sur place avec une flotte de véhicules en propre.
Afin de faire face à ce développement, le groupe compte procéder au recrutement d’une trentaine de personnes d’ici la fin de l’année.
Disposant de 22 sites à travers la France, Le Roy logistique a réalisé un chiffre d’affaires de 154M€ en 2019 dont 60% généré par les activités de logistique et de transport associé, 35% pour l’organisation des transports et 5% par le co-packing. Le groupe compte 600 collaborateurs et ses plateformes disposent d’une capacité de 300 000m2. Il travaille notamment avec de grands noms comme Nestlé, Lactalis, Auchan, Carrefour, Intermarché, Maison du monde, Playmobil, BASF ou bien encore Saint-Gobain.

Les bâtiments, en cours d’aménagement intérieur, sont certifiés ‘Breeam very good’ (une évaluation et certification performance environnementale internationale). Ils sont aussi agréés OEA (Opérateur économique agréé).

Santé au travail : GMSI 84 inaugure ses nouveaux locaux à Monteux


Déménagement
L’étude de maîtres Stéphanie Jeanjean-Boudon, Henri Passebois -Président de la Chambre des notaires de Vaucluse– et Olivier Jeanjean, notaires, vient de déménager. « Nous étions un peu à l’étroit dans nos anciens locaux situés 24 place du Docteur Cavaillon dans le centre historique de Carpentras, détaille maître Olivier Jeanjean. Le problème ? Nous ne pouvions pas nous y garer, c’est d’ailleurs l’une des raisons principales qui nous ont poussés à partir. »

A vendre
« L’étude est, dorénavant installée 100 avenue Wilson, toujours à Carpentras, près de ‘Cottet imprimeur’, en face de la gare routière et proche de la gare. Par ailleurs, c’est ce même imprimeur, connaissance d’Henri Passebois, qui l’a contacté lorsqu’il a aperçu une agence immobilière apposer le panneau ‘à vendre’. » Nous nous sommes alors tous postés devant la façade de cette grande maison en déshérence, fermée pendant plus de 30 ans, et avons été immédiatement séduits par son potentiel. Nous avions donné rendez-vous à l’architecte Philippe Gonnet pour évaluer les modifications nécessaires à notre projet. »

Dessiner l’avenir
« Lorsque nous sommes arrivés à l’adresse, il nous avait devancés et, assis sur un caillou, esquissait le projet de réhabilitation. A la vue de son travail, nous étions d’accord. Le projet crayonné était exactement ce que nous en attendions. Mais pour l’heure, il y avait une demeure abandonnée, un hangar ajouté pour satisfaire à l’activité d’expédition dont la porte était taguée. Après un an de travaux et deux mois de retard pour cause de Covid-19, nous avons pu prendre possession des lieux mi-octobre. C’est un projet sur lequel il y a eu de gros travaux, avec de grandes entreprises. Nous avons également beaucoup misé sur la performance énergétique. »

Maintenant
« Nous sommes ravis de ces nouveaux locaux d’autant,  qu’auparavant, la ville de Carpentras s’est beaucoup investie dans la rénovation de la rue et de la place Terradou. Le quartier avait été très récemment et habilement revu et rénové et seule cette maison, restée dans son jus, rappelait un passé délaissé. En l’acquérant nous avons donné le dernier petit coup de pouce à la rénovation du quartier. »

Renaissance
« A présent, le quartier et la place renaissent et les habitants en sont enchantés. Nous avons concilié rénovation avec organisation. Les nouveaux espaces sont spacieux, modernes et confortables. Nous disposons d’une surface de 600m2. Chacun de nos collaborateurs bénéficie de son propre bureau. Associés, salariés et clients peuvent désormais se garer aisément sur place. La demeure comprend un jardinet végétalisé. Le parking se pare de gravillons afin d’absorber l’eau de pluie et d’une place de parking dévolue aux personnes à mobilité réduite.

M.H & Calista Contat-Dathey

 

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