14 octobre 2025 |

Ecrit par le 14 octobre 2025

Denis Duchêne, patron des Fines Roches, ne sera pas candidat à Entraigues

« C’est un choix qui a été très difficile à faire. J’ai longuement pesé le pour et le contre. Au terme de six mois de réflexion, d’interrogation, j’ai pensé que je ne pouvais pas tout faire, être présent partout », confie Denis Duchêne d’une voix grave empreinte d’émotion.

Celui qui avait mené la liste ‘Nouvelle dynamique pour Entraigues’ en 2020 et avait obtenu 36,37% des suffrages face au maire sortant, le communiste Guy Moureau réélu (57,08% des voix) pour un 7ᵉ mandat, ne se représentera pas aux Municipales, les 15 et 22 mars prochains.

« Pendant ces cinq années, avec mon équipe, nous avons défendu avec force la voix de celles et ceux qui nous ont fait confiance. Nous avons représenté une opposition constructive, en menant des débats parfois vifs, mais toujours respectueux. Nous avons également dénoncé certaines dépenses inutiles financées par nos impôts », écrit Denis Duchêne dans une lettre ouverte adressée aux Entraiguois.

« Je ne serai pas candidat aux prochaines élections municipales de 2026. »

Et il en vient au fait, sans détours. « Aujourd’hui, c’est avec beaucoup d’émotion, et une pointe de tristesse aussi, que je vous écris. Mais ce n’est pas pour vous parler de projets, d’échéances ou de futurs engagements. C’est pour vous confier une décision profondément réfléchie ; je ne serai pas candidat aux prochaines élections municipales de 2026. »

« Cette décision n’a pas été facile à prendre, croyez-le bien. Elle ne s’est pas prise sur un coup de tête, car je mesure l’honneur d’avoir gagné votre confiance, votre écoute et vos espoirs. Et même dans la défaite, en pleine pandémie, je me suis senti porté par ce lien fort qui nous unit : l’amour d’Entraigues. Depuis ce scrutin, nous n’avons jamais déserté le terrain, nous avons poursuivi notre engagement dans les commissions, les conseils municipaux, avec les associations, les échanges privés et publics, mais la vie, vous le savez, suit des chemins inattendus. »

« En 2020, je me suis lancé dans un nouveau défi professionnel en rachetant l’Hostellerie des Fines Roches à Châteauneuf-du-Pape. En 2025, j’ai poursuivi cette aventure avec l’acquisition de la brasserie La Mule du Pape en m’associant avec deux amis, cela m’amène à gérer plus de 45 salariés au quotidien. Depuis quelques années, un autre engagement occupe aussi une part importante de mes activités, la CPME (Confédération des Petites et Moyennes Entreprises) de Vaucluse dont je suis le 1ᵉʳ Vice-Président. Un poste important pour accompagner les entrepreneurs et les commerçants, pour soutenir le tissu économique local, promouvoir l’emploi de proximité. C’est un autre combat, mais il est, lui aussi, profondément tourné vers l’humain. Ces responsabilités m’obligent à reconnaître qu’il me serait impossible de concilier ces engagements professionnels avec un nouveau mandat municipal avec la rigueur et le dévouement que cela impose. »

« Entraigues, c’est une partie de moi et de mon histoire. »

Il poursuit « J’ai choisi de vous en parler maintenant avec franchise, je ne veux pas tricher avec vous. C’est avec conviction que j’ai dénoncé le cumul des mandats et les indemnités du maire en place. Malgré le discours de façade et le bien d’Entraigues, cet homme doit cesser de ‘commander’  cette mairie en 2026, car il est dépassé. Je n’efface rien de mon engagement d’hier, ni de mon amour pour cette commune. Entraigues, c’est une partie de moi et de mon histoire et cela le restera quelles que soient mes nouvelles fonctions. »

Denis Duchêne continue à expliquer sa décision de ne pas se représenter aux municipales. « Je vois tous les enjeux qui s’annoncent pour notre ville, il y a tant à faire encore, je ne peux m’empêcher de regretter de ne pas être parmi ceux qui, demain, auront à y répondre en 1ère ligne. J’adresse aussi un mot à tous ceux qui m’ont accompagné, soutenu, conseillé, parfois critiqué avec justesse : merci. Tout cela fait vivre la démocratie locale, mon engagement pour Entraigues ne s’éteint pas, il prend une autre forme, moins visible, peut-être moins politique officiellement, mais tout aussi sincère. Je resterai un citoyen vigilant, disponible, soucieux de l’avenir de notre territoire. Je resterai à votre écoute et qui sait ? La vie réserve parfois des surprises… »

Il conclut : « Je mesure la chance que j’ai eue de pouvoir vous représenter, même depuis l’opposition. Je vous ai écrit cette lettre avec sincérité, avec toute ma gratitude, mon respect et mon affection. »

Denis Duchêne, qui a un double engagement professionnel (ce qui est déjà très chronophage puisqu’il emploie 45 salariés) et un 3ᵉ patronal à la CPME où des élections auront lieu, précisément en mars prochain, et il pourrait s’y impliquer davantage. Sans parler de sa vie d’homme, de papa d’une jeune lycéenne de 15 ans. Il a aussi « envie de vivre une belle aventure » avec toutes ses facettes, toutes ses responsabilités.


Denis Duchêne, patron des Fines Roches, ne sera pas candidat à Entraigues

De Bollène et du Tricastin jusqu’aux Alpilles ainsi que du Pont du Gard jusqu’au Luberon en passant par Vaison-la-Romaine, le Grand Avignon, le Comtat Venaissin ou bien encore le Pays des Sorgues plus d’une quarantaine de réseaux économiques locaux ainsi qu’une vingtaine de partenaires* ont participé à la première édition de La Grande soirée des réseaux organisée par La Maison de la Com’ et l’Hostellerie du Château des Fines Roches.

L’événement, dont la jauge avait été limitée volontairement, a fait le plein en accueillant plus de 700 personnes. Un succès pour cette première inédite où les participants on pu ‘réseauter’ en découvrant le village des réseaux dans une ambiance particulièrement conviviale.

« Un catalyseur de liens. »

Armand Cointin & Denis Duchêne

« Nous avons imaginé cette soirée comme un catalyseur de liens : entre entrepreneur, artisans, commerçants, professions libérales et bien sur les réseaux qui constituent une vraie force vive dans la région », expliquent en chœur Denis Duchêne, patron de l’Hostellerie du château des fines roches, et Armand Cointin, co-fondateur de La Maison de la Com’ située aux Paluds-de-Noves Parce qu’un bon réseau, ce n’est pas qu’un carnet d’adresses : c’est une communauté qui se soutient, se recommande, se développe ensemble. »

*dont l’Echo du Mardi


Denis Duchêne, patron des Fines Roches, ne sera pas candidat à Entraigues

Appelant à davantage de stabilité et de simplification, la CPME (Confédération des petites et moyennes entreprises) de Vaucluse profite de sa traditionnelle conférence de presse de rentrée pour demander à ce que l’on encourage ceux qui font tourner l’économie. Avec en point de mire, les prochaines élections municipales où la confédération patronal présidée par Bernard Vergier entend bien porter la voix des entrepreneurs vauclusiens dans les principales villes du département.

« Nous traversons une période difficile et incertaine, observe avec inquiétude Bernard Vergier, président de la CPME de Vaucluse. Notre économie est particulièrement en souffrance et paye aujourd’hui les conséquences de plusieurs années de tumulte. L’instabilité politique qui s’installe vient accentuer ces épreuves. »
Pour le président de la première organisation patronale du département et ses 900 adhérents directs, la priorité est de « retrouver rapidement de la stabilité et de la visibilité pour que nos entreprises puissent faire face à l’inquiétude grandissante de nos chefs d’entreprise, à des carnets de commande en baisse, aux investissements suspendus, aux défaillances d’entreprise en hausse ainsi qu’au dérapage incontrôlé des finances publiques. »
Un constat sans appel pour celui qui veut redonner envie aux Français de travailler plus : « il nous faut encore plus de productivité, il est impératif que nous encouragions ceux qui font tourner notre économie. »

Urgence à traiter de nombreux dossiers
Pour cela, la CPME 84 estime que les sujets à traiter sont nombreux : loi de finance prévoyant une fiscalité pour les entreprises stable et compétitive, politique durable d’aide à l’apprentissage, aide à l’embauche incitative pour les entreprises, éclaircissement pérenne du dispositif ‘Ma prime renov’ pour le secteur du bâtiment, stabilité dans les modalités de la certification Qualiopi (9 versions en 3 ans) dans le cadre de la formation professionnelle, cohérence de la réforme des règlementations thermiques très contraignantes pour les petits propriétaires, amélioration rapide du guichet unique piloté par l’INPI, véritable réforme de l’assurance chômage et une incitation plus forte à la reprise d’activité afin de lutter contre le chômage de complaisance, simplification administrative et fiscale…

Nos décideurs politiques ont donc du pain sur la planche, car pour la Confédération des petites et moyennes entreprises, les dossiers urgents ne manquent pas. « Nos PME sont de véritables moteurs de croissance et d’emploi, ne n’oublions pas », insiste Bernard Vergier.

Petit-déjeuner sur la réforme de la facture électronique
Chaque année, la CPME 84 propose près de 70 rendez-vous à ses adhérents. Dans ce cadre, la Confédération vauclusienne organise un nouveau petit-déjeuner sur le thème : ‘La réforme de la facture électronique : une opportunité de compétitivité pour les entreprises’.
Une matinée sur les nouvelles modalités de la facture électronique qui doivent être en mise en place pour septembre 2026 animée par Valérie Schneider, directrice commerciale régionale – SG SMC Avignon, Laure Ousset, responsable du marché des professionnels – SG SMC Avignon, Vanessa Bisson, chef de marché au sein de la direction des marchés – SG et Roxane Guétal, directrice territoriale et expert-comptable chez Rydge Conseil (ex KPMG).
‘La réforme de la facture électronique : une opportunité de compétitivité pour les entreprises’. Jeudi 9 ocotbre. De 8h30 à 10h30. Mercure Avignon-TGV. 2, rue Mère Térésa. Avignon. Inscription et renseignement : 04 90 14 90 90 ou contact@cpme84.org

Les CPME 84 entend faire entendre la voix des entrepreneurs lors des élections
Municipales, présidentielle, législatives, départementales, les élections vont se multiplier à partir de l’année prochaine. Dans cette optique, la CPME de Vaucluse entend plus que jamais porter la voix des entrepreneurs locaux, notamment celles de 8 000 entreprises vauclusiennes qu’elle fédère avec ses branches professionnelles) lors de ces différents scrutins. A commencer par celui des municipales de mars 2026 qui entrainera ensuite la mise en place des conseils communautaires « si importants pour le développement économique local ».

« Indépendamment de leurs sensibilités politiques, nos futurs élus doivent comprendre qu’il est impératif de positionner durablement les entreprises, en particulier nos TPE et PME, qui représentent dans notre département 99% des entreprises, ainsi que l’ensemble de notre économie au cœur des décisions. »

« Je voudrais qu’Avignon redevienne une vraie locomotive économique. »

Bernard Vergier, président de la CPME 84

L’occasion pour Bernard Vergier ‘d’égratigner’ le bilan de l’actuelle municipalité : « Notre chef-lieu doit retrouver un développement positif et s’attacher aux problématiques structurelles de propreté, de circulation et stationnement, de sécurité et d’attractivité des commerces. Je voudrais qu’Avignon redevienne une vraie locomotive économique afin de tirer tout le Vaucluse qui figure parmi les départements les plus pauvres de France. »

« Il faut nous écouter car nous sommes proches du terrain, poursuit le président de la CPME 84. Ce que nous voulons c’est le bon sens et la raison. Les élus doivent impérativement tenir compte des problématiques en tout genre de nos entrepreneurs sur le terrain. Car sans entreprises privées, pas de recettes fiscales, pas de création de richesses, pas d’investissement, pas de redistribution ni d’aides sociales et enfin pas de financement des infrastructures publiques. »

Habiter à Villeneuve mais voter à Avignon ?
Afin de peser encore davantage sur le prochain scrutin des municipales, la CPME 84 veut inciter les chefs d’entreprise et commerçants locaux à s’inscrire sur les listes électorales de la commune où se trouvent leur entreprise ou leur commerce. « On peut très bien habiter à Villeneuve-lès-Avignon ou Les Angles et voter sur Avignon », explique Bernard Vergier.
« Pour cela, il faut avoir au moins 2 ans d’ancienneté en temps que dirigeant ainsi qu’avoir son commerce installé dans la commune depuis 2 ans », complète Olivier Pieri, secrétaire général de la CPME 84 en s’appuyant sur l’article L11 du code électoral.

« La solution c’est la LEO. »

Une allusion directe à la LEO (Liaison Est-Ouest), le contournement par le Sud de l’agglomération avignonnaise pour lequel la CPME de Vaucluse s’est particulièrement mobilisée : « Encore une fois, les tranches 2 et 3 de la Liaison Est-Ouest doivent être une priorité car il y a un vrai problème de pollution sur la rocade et ses habitants. C’est alarmant en termes de santé publique ! Il faut prendre des décisions. Mais vouloir faire passer les transporteurs par Noves ou à Orange comme c’est envisagé par certain, c’est déplacer le problème. Ne tuons pas cette profession. La solution c’est la LEO car en termes d’infrastructures nous avons 50 ans de retard. »
L’occasion pour Bernard Vergier d’appuyer ensuite sur les difficultés de déplacement et de mobilité dans l’agglomération de la cité des papes : « le plan de circulation au sein de la ville d’Avignon doit être revu et des solutions de stationnement efficaces mises en place pour sauver le commerce de proximité. »

Un constat partagé par Marie-Pierre Ghirardini, administratrice de la CPME 84 et directrice de l’Hôtel d’Europe depuis 2013 : « il y a ce problème de circulation. Il y a une vingtaine de restaurants du centre-ville en redressement alors que sur Villeneuve-lès-Avignon et Les Angles il y a plein de petits restaurants qui ont été créés et qui sont remplis. Les gens ne viennent plus car les gens car ils sont angoissés à l’idée d’y venir stationner. Ils ont peur de louper leur rendez-vous. L’intra-muros est vraiment pénalisé. C’est la même chose pour les artisans qui interviennent auprès des professionnels ou des particuliers, ils reçoivent une myriade de PV. »

Nouvelle édition des trophées des entrepreneurs positifs
La CPME 84 organise, en partenariat avec la CPME SUD, la sixième édition des trophées des entrepreneurs positifs. L’évènement se déroulera jeudi 2 octobre prochain à partir de 18h à la Factory Avignon au Pontet. Cette année, 39 dossiers de candidature ont été reçus afin de concourir dans les différentes catégories (Courage, Persévérance, Eco-responsabilité, Créativité, Solidarité et Bienveillance) afin de succéder aux précédents lauréats départementaux de l’édition 2024. Des lauréats qui s’étaient ensuite particulièrement distingués lors de la finale régionale à Gréoux-les-Bains en plaçant deux entreprises vauclusiennes parmi les six vainqueurs régionaux. Cette année, c’est à Marseille que la grande finale de la Région Sud se tiendra le 20 novembre prochain à Marseille.
Trophée des entrepreneurs positifs 2025. Jeudi 2 octobre. 18h. Factory Avignon. 107, allée de Virée Abeille. Le Pontet. Rencontre limitée aux 180 premières inscriptions sur contact@cpme84.org

« Aujourd’hui, je vois des décisions allant souvent à l’encontre de notre vie quotidienne d’artisans-commerçants. »

Denis Duchêne, vice-président de la CPME 84

De son côté, Denis Duchêne, propriétaire de l’Hostellerie du château des fines roches et vice-président de la CPME 84 regrette pour sa part « une relation entre les politiques et les syndicats représentatifs comme le nôtre qui n’existe pas alors que nous devrions pouvoir travailler ensemble. Aujourd’hui, je vois des décisions qui sont prises allant souvent à l’encontre de notre vie quotidienne d’artisans-commerçants. J’espère vraiment que cela s’améliorera. Pour cela, il faut une évolution à Avignon mais aussi autour, notamment le Grand Avignon. »
« Ce qui nous intéresse c’est l’économie vauclusienne, et son cœur c’est Avignon », martèle Bernard Vergier.

Dans cet optique, la CPME entend jouer pleinement son rôle d’aiguillon auprès des futurs maires de Vaucluse. La Confédération a ainsi déjà rencontré 3 candidats déclarés sur Avignon pour évoquer leur projet. Ensuite, comme en 2020, la CPME rassemblera en février prochain les principaux candidats des 12 plus grandes villes de Vaucluse pour les soumettre à un questionnaire économique et social afin de se déterminer sur leur programme.
En attendant, malgré « le contexte compliqué, les chefs d’entreprise de notre organisation se démènent pour garder le cap, continuer à innover, investir et recruter » insiste Bernard Vergier.

Laurent Garcia

Formation juridique avec le cabinet Barthélémy
La CPME 84 propose une formation juridique animée par Maître Hélène Quilichini, avocate associée spécialisée en droit social au cabinet Barthélémy Avocats. Ce rendez-vous aura pour thème : ‘Accident du travail, maladies professionnelles : reconnaissance et obligations du chef d’entreprise’.
L’occasion d’aborder des questions comme ‘Que recouvrent les notions d’accident du travail, d’accident de trajet, de maladie professionnelle ?’, ‘Quelles sont les obligations à la charge de l’employeur, du salarié ?’, ‘Quels sont les moyens de contestations possibles ?’, ‘Quelles sont les conséquences directes et indirectes de la reconnaissance du caractère professionnel d’un accident ou d’une maladie pour l’employeur ?’ ou bien encore ‘Quelles sont les conséquences de la réalisation du risque professionnel ?’.
Formation juridique. Mardi 30 septembre. De 8h30 à 12h. Novotel Avignon-Nord. 135, avenue Louis Pasteur. Sorgues. Inscription et renseignement : 04 90 14 90 90 ou contact@cpme84.org


Denis Duchêne, patron des Fines Roches, ne sera pas candidat à Entraigues

Entre récession, ralentissement, reflux et résilience…. Plutôt morose la situation économique du Vaucluse en septembre. Après la parenthèse enchantée des Jeux Olympiques, la Banque de France, la Chambre de métiers et de l’artisanat, la fédération du BTP 84, la direction départementale des Finances publiques ou bien encore la CPME 84 se sont réunis à la chapelle Saint-Praxède à Avignon, siège de la Chambre des métiers pour évoquer la rentrée économique en Vaucluse.

C’est d’abord Christine Gord, la directrice de la banque de France de Vaucluse qui a longuement pris la parole de cette réunion de rentrée placée sous le thème ‘Entre attentisme et incertitudes’ : « L’environnement économique s’éclaircit, mais des zones d’ombre persistent. Même si la croissance du PIB en France est un peu plus soutenue que prévue (+1,1%) et que l’inflation ralentit (+2,1% en juin 2024). Mais elle atteint quand même +6% pour l’énergie, +5% pour les services, +3,7% pour les produits manufacturés et +2,5% pour l’alimentation ».

« Même s’ils ont plus progressé que l’inflation, les salaires n’ont pas compensé les pertes cumulées en 2022 et 2023. »

Christine Gord, directrice de la banque de France de Vaucluse

Elle poursuit : « Les taux de la BCE (Banque centrale européenne) sont en légère diminution (3,5%) et nous devons éviter la spirale infernale taux/salaires, d’autant plus que même s’ils ont plus progressé que l’inflation, les salaires n’ont pas compensé les pertes cumulées en 2022 et 2023. »

Avec une France cumulant 3 600 milliards d’euros de dettes, les Français ont préféré l’épargne à la consommation. Elle est ainsi passée de 17,08% au premier trimestre à 17,90% en septembre. Par ailleurs, le surendettement des ménages grimpe de 20% en Vaucluse (664 dossiers déposés en août 2023, 799, un an plus tard). Résultat : le secteur de la construction est sous tension. Daniel Léonard, le Président de la Fédération du bâtiment et des travaux publics de Vaucluse y reviendra un peu plus tard, à la tribune.

Procédures de défaillances en Vaucluse.

La directrice départementale de la Banque de France, évoquera également le chiffre d’affaires de la Région Sud, 127Mds€ pour 525 702 effectifs, avec en tête le commerce (34%), puis les services (30%), l’industrie (24%) et la construction (12%). Et pour les effectifs, ce sont les services qui cumulent le plus d’emplois (58%), suivis du commerce (16%), de l’industrie (15%) et du BTP (11%). Elle a aussi précisé que c’est chez nous dans la Région Sud (+12,9 jours de retard), comme en Ile-de-France (+17,4 jours) et dans les Hauts-de-France (+12,6 jours) que la trésorerie des entreprises est la plus tendue à cause des retards de paiement de qui les pénalise. Mais elle a conclu que, « Globalement, selon un questionnaire auquel ont répondu des centaines de chefs d’entreprises, ils restent plutôt confiants en l’avenir et optimistes, avec des perspectives étonnamment encourageantes ».

Une défaillance pour 4 créations
Après elle, c’est Olivier Borel qui, représentant Tribunal de commerce d’Avignon, a pris la parole pour évoquer les chiffres du. « En gros, on recense une défaillance pour 4 créations d’entreprises. L’an dernier, en Provence-Alpes-Côte d’Azur il y a eu 25 840 sociétés nouvelles pour 5 828 radiations. Dès que des difficultés apparaissent, il faut absolument que les patrons se rapprochent de nous. Plus ils attendent, plus leur situation risque de s’aggraver. Nous sommes là pour les aider, les accompagner, les protéger, les sortir de l’impasse. C’est gratuit, on les écoute et on les oriente si possible vers des procédures amiables. »
En 2023, 23% des défaillances ont concerné le BTP, 21% le commerce et la réparation automobile et 15% l’hébergement et la restauration. Il y a eu +22% de procédures en Vaucluse (38 403) dont 43% ont débouché sur un redressement judiciaire et 17% sur une liquidation. Mais le taux de conciliation lui, a été de 81%.

Michel Laffitte, le Directeur départemental des Finances Publiques de Vaucluse est intervenu brièvement mais fermement pour déclarer : « La situation n’est pas bonne sur les 12 derniers mois. Le chiffre d’affaires a progressé de +1,3 en France, a reculé de – 2,4 en Provence-Alpes-Côte d’Azur et de 0,9 en Vaucluse. » Par secteur, ce sont surtout les arts et spectacles avec les festivals (6%), qui nous sauvent, l’information et la communication (5,6%), le tourisme avec l’hébergement et la restauration (5,3%), et l’agriculture, en particulier le négoce du vin (1%). Alors que la santé et l’action sociale plongent à -5,4% et le transport et l’entreposage à -1,9%.

Le BTP veut garder l’espoir
C’est alors que Daniel Léonard, le président de la Fédération du BTP 84 a conclu la séance avec une série de chiffres en baisse : -12,9% de construction de logements neufs, -6% d’activité dans les travaux publics, – 16% d’appels d’offres. Mais « Il faut garder l’espoir, le moral. Les prêts à taux zéro ont progressé de 28%, la production de béton prêt à l’emploi a augmenté de 3% (371 740m3), le montant des appels d’offres travaux a grimpé de +6,9% (soit 690M€). Donc ne baissons pas les bras, continuons à former des jeunes, à transmettre nos métiers. Nous réhabilitons des logements anciens, nous faisons de la rénovation thermique pour que les appartements et les maisons ne soient plus des passoires, nous travaillons aussi sur les conduites et canalisations d’eau avec les grands donneurs d’ordres (Veolia, Suez) pour qu’il y ait moins de fuites. En ce moment il y a le chantier de la future prison d’Entraigues, de la déviation de la Nationale 7 à Orange, du réaménagement du carrefour de Bonpas. Que les élus des mairies, des communautés de communes et du département de Vaucluse continuent à nous faire confiance. Nos concitoyens ont besoin d’un toit, de crèches, d’écoles, de collèges, de lycées pour leurs enfants, de commerces, de lieux de culture et de loisirs, de routes. Nous n’avons pas le droit d’être pessimistes ».

La CPME martèle son appel à la confiance
Même volonté d’optimisme pour Bernard Vergier, le président de la CPME de Vaucluse qui, à l’image de la rentrée de la première confédération patronale du département, martèle son message d’appel à la confiance : « Nous souhaitons que la nomination du premier ministre puisse amener de la stabilité et de la visibilité pour nos entreprises afin de faire face à leurs inquiétudes grandissantes, à des carnets de commande en baisse, des investissements suspendus, des défaillances d’entreprise en hausse ou bien au dérapage incontrôlé des finances publiques. »
Et fort de son millier d’adhérents, Bernard Vergier appelle ainsi de ses vœux « une plus grande simplification administrative, une réforme de l’action publique et un soutien à la croissance économique. »


Denis Duchêne, patron des Fines Roches, ne sera pas candidat à Entraigues

Pour sa première édition, le salon régional ‘Made in PME’ de la CPME (Confédération des petites et moyennes entreprises) a accueilli plus de 6 000 visiteurs en 2 jours. Un succès pour cet événement qui pourrait en appeler d’autres.

« C’est une grande réussite au niveau régional dans l’intérêt de tous les entrepreneurs » se félicite Bernard Vergier, président de la CPME (Confédération des petites et moyennes entreprises) de Vaucluse à l’issue du salon ’Made in PME’ qui s’est tenu les jeudi 18 et vendredi 19 avril derniers au parc Chanot à Marseille.
Souhaitant dupliquer le succès de l’événement organisé depuis 2022 à Lyon par la CPME Auvergne-Rhône-Alpes, c’est Alain Gargani, président de la CPME Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur qui a notamment impulsé la tenue de ce plus « grand rassemblement de PME de la région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur jamais organisé »,
C’est d’ailleurs, lors d’une visite du siège avignonnais de GSE en décembre dernier, que le patron de la CMPE Sud avait dévoilé ce projet où 5 000 visiteurs étaient attendus.
Au final, plus de 6 000 patrons se sont pressés dans les allées du parc Chanot afin de découvrir les 300 exposants présents.

Mobilisation de la CPME 84
Un succès auquel a grandement participé la CPME 84 qui a réussi à mobiliser une trentaine d’exposants au sein de l’espace dédié au Vaucluse. La délégation vauclusienne étant d’ailleurs la deuxième la plus représentée après celles des Bouches-du-Rhône.
« Le Vaucluse a été super-performant comme d’habitude et les exposants ont pu réaliser un grand nombre de contacts, explique Bernard Vergier. Nous avons pu aussi beaucoup échanger, participer à des ateliers mais aussi passer des moments de convivialité et développer les réseaux. »
« Par ailleurs, si beaucoup sont venus en tant que visiteurs, ils sont nombreux à être prêts à revenir en tant qu’exposant lors d’une prochaine édition », poursuit le président de la CPME 84.
Si le bilan complet de cet événement n’est pas encore complètement réalisé, la CPME Sud réfléchie déjà à l’organisation d’une seconde édition qui pourrait peut-être se tenir tous les deux ans, comme c’est déjà le cas en Auvergne-Rhône-Alpes.

Bernard Vergier, président, et Denis Duchêne, vice-président de la CPME 84, sur le plateau de BFM Marseille-Provence lors du salon ‘Made in PME Sud’.

Denis Duchêne, patron des Fines Roches, ne sera pas candidat à Entraigues

La 1re édition du Festival des Anges qui s’est déroulée à Châteauneuf-du-Pape et particulièrement au Château des Fines Roches ce samedi 23 septembre, a connu un franc succès avec l’arrivée de 300 personnes venues assister aux projections ainsi qu’au vote des films les plus plébiscités par le public.

Le 1er festival international du film de court métrage, Le festival des Anges, fondé par Céline Pilati a eu lieu à l’Hostellerie des Fines roches ce samedi 23 septembre à partir de 18h. L’événement était organisé par l’association Act’Heures. Le public était invité à venir y visionner 6 courts-métrages et à voter pour son film préféré.

Copyright Agence Clin d’œil, Bernard Gilhodes

Le Festival des Anges était parrainé par Giovanni Rocca comédien et professeur ; entouré de Stéphane Hénon ‘Plus belle la vie’ ; Stéphanie Paréja de ‘Plus belle la vie’ et ‘Astrid et Raphaëlle’ ; Bernard Lecoq ‘Une Famille formidable’ ; Florence Demay ‘Plus belle la vie’ et Grégory Questel ‘Un si grand soleil’ et ‘Plus belle la vie’.

Palmarès du Festival des anges 
Prix senior ‘Breton’ de Christophe Switzer ; Prix Jeunes ‘Dark Minor’ de Lilou Fogli ; Prix du Public ‘Délivre nous du mâle’ de Tony Le Bacq. Mentions spéciales pour les films : ‘Monsieur Lucien’ de Robin Barriere ; ‘L’embauche’ d’ Aliocha Itovich et Guillaume Ducreux. Coup de cœur pour le film : ‘Mon frère’ de Johannes Vorillon.

Article précédent sur ce sujet ici.

Copyright Agence Clin d’œil, Bernard Gilhodes

Denis Duchêne, patron des Fines Roches, ne sera pas candidat à Entraigues

Denis Duchêne, le nouveau patron de l’Hostellerie des fines roches est dans les starting-blocks. C’est promis juré, l’ensemble de l’établissement, hôtel 4 étoiles et restaurant gastronomique rouvrira le 2 juin.

Denis Duchêne, 36 ans, est à la tête de l’Hostellerie des Fines roches à Châteauneuf-du-Pape. Cet autodidacte encore récemment patron d’une entreprise Entraiguoise du BTP avec laquelle il s’est forgé une solide réputation a fait le pari, en plein Covid, du tourisme. Et parce qu’un entrepreneur est à la fois un-risque-tout mais reste un homme avisé, il s’est associé à deux professionnels de l’hôtellerie et de la restauration. «J’ai voulu que Sébastien Gutierrez, le directeur général délégué à l’Hostellerie et que le chef du restaurant gastronomique, Hugo Loridan-Fombonne soient les associés de cette nouvelle aventure.»

Denis Duchêne a pris la tête de l’Hostellerie des Fines Roches à Châteauneuf-du-Pape

Des hommes-clés aux postes-clés

Il y a tout d’abord Sébastien Gutierrez, directeur général délégué à l’Hostellerie. Le spécialiste de l’hôtellerie et du management a officié dans les lieux trois ans auparavant. Sa mission ? Faire tourner ce beau bijou dont la silhouette se découpe déjà au loin, suscitant la surprise et la curiosité comme un aimant. Le château ? C’est un peu un melting-pot d’Avignon avec ses créneaux inspirés des remparts de la cité papale ajoutés à une façade néo médiévale conçue par Auguste Constantin à la fin du 19e siècle qui voulait, ainsi, masquer la cave du domaine viticole pas tout à fait à son goût. Alors il est question de fierté du village et d’une envie bien réelle «Que les gens d’ici se réapproprient le château, à l’occasion d’un déjeuner, d’un week-end, d’un mariage», sourit le nouvel associé de Denis Duchêne.

Restaurant gastronomique

Au piano ? Ce sera Hugo Loridan-Fombonne, bientôt trentenaire, ancien élève de l’école hôtelière, Campus de la Chambre de commerce et d’industrie d’Avignon. Il est entré aux Fines roches en 2012, il y a 9 ans, passant par tous les postes. Passionné, il travaille à ‘sortir’ des plats où seule l’empreinte gustative du produit, la juste cuisson créent l’alchimie, l’explosion de saveurs en bouche. Il ambitionne une étoile au guide Michelin. Ce qu’il a en tête ? Un menu Inspiration servi à l’aveugle issu de la production de saison de ses fournisseurs. Ses fréquentations ? Christian Têtedoie, Florent Piétravalle et Julien Allano respectivement chefs étoilés à Avignon et à Grignan. La réussite est une partition musicale qui requiert l’oreille des grands maîtres. Sa feuille de route ? Denis Duchêne lui a donné carte blanche, c’est dire sa confiance.

Le Chef Hugo Loridan-Fombonne

Le choix

«Le chef, Hugo Loridan-Fombonne a l’ambition d’aller chercher l’étoile verte Michelin du zéro déchet et d’ici à 4 ans, l’étoile du célébrissime guide ! Précise Denis Duchêne. Notre chef est un passionné, un amoureux de la cuisine raffinée, il vise l’excellence dans tout ce qu’il entreprend. Mon rôle ? Lui donner la possibilité de s’ouvrir, de se démenotter. Il est directeur délégué à la restauration et associé. Il a choisi la verrerie, la vaisselle, les couverts, a validé la nouvelle décoration du restaurant. Son crédo ? Une cuisine moderne et raffinée. Un clin d’œil ? Chacune de ses sauces est réalisée à base de Châteauneuf-de-Pape rouge ou blanc. Et pour l’anecdote ? Le potager bio s’est fait une place juste à côté de la salle de restaurant.»

Aux manettes

«L’hostellerie des Fines roches est un établissement 4 étoiles renommé, il fallait lui donner une nouvelle impulsion. C’est la raison pour laquelle j’y ai investi 1,3M€ dévolu au relooking de la totalité des parties communes du château, du restaurant, de la salle de séminaire désormais dotée d’appareils high tech ; des salons, de la salle privée. Quant aux 11 chambres ? Une, voire deux, seront entièrement rénovées chaque année.»

Côté déco

La décoration a été confiée à l’architecte d’intérieur avignonnaise Alison Lanceleur de MH Déco. Cette amoureuse de Kandinsky et de Van Gogh aime les couleurs vibrantes avec lesquelles elle s’est offert de jouer pour le projet. Mission ? Respecter l’âme du lieu en y insufflant de la modernité et tout en conservant les sols. Le bleu profond mais lumineux –faisant référence au raisin- a été travaillé en sous-bassement et sur les portes, reformulant le volume et suggérant la déambulation, tandis que le jaune solaire et le vert des parties communes apportaient le souffle d’une nature environnante ensoleillée en intérieur. La salle de restaurant s’est parée d’un classique, sobre et très chic beige pour une ambiance apaisante et feutrée. «Toutes les chambres ont été revues et conservent la version moderne et épurée du très prisé lit à baldaquin, détaille Denis Duchêne. Autre nouveauté ? Nous proposons un Spa avec sauna et avons été séduits par la marque de soins de beauté Vinésime pour prendre soin de notre clientèle. La piscine a fait peau neuve et est d’ores et déjà prête à accueillir nos invités. La clef du succès ? L’implication des 14 membres de l’équipe et le souci du détail pour un service irréprochable. Car ce sont les détails, en plus de l’ambiance du lieu, qui font toute la différence.»

Restaurant gastronomique de l’Hostellerie des Fines roches

Nouveau défi

«J’ai beaucoup voyagé, dans le monde entier, j’adore cela, relate Denis Duchêne. J’avais envie de m’embarquer dans le tourisme. Chaque endroit nourrit son ambiance et ici, il y a cette identité propre. Il manquait juste une nouvelle impulsion à ce lieu. Et celui-ci est exceptionnel. Le château se voit de loin et bénéficie d’une vue exceptionnellement dégagée à 360° sur les vignes, le paysage… Au loin ? Le Mont Ventoux et les Alpilles et, plus proches, le Palais des papes, le Fort Saint-André… L’établissement séduit, à nous demain, d’être à la hauteur de ce que les gens attendent. Nous allons développer le mariage, le séminaire entreprises, les soirées business, à thèmes en saison, gypsies, violoncelle, Saint-Valentin, Jour de l’an. Des ateliers pour enfants verront le jour sous la houlette du chef à Noël pour des cours de pâtisseries. Je suis papa, alors la famille, les enfants me parlent, peut-être l’occasion de mettre en place une chasse aux œufs de Pâques … L’hostellerie n’est pas qu’un lieu où l’on mange, où l’on dort, c’est aussi un lieu animé où l’on vit aussi des moments un peu hors du temps… Nous voulons faire vivre les Fines roches toute l’année, avec les gens du cru.»

Qui suis-je ?

«Je suis natif de Sorgues, issu d’une famille modeste, mon père travaillait dans l’agriculture. Mon cursus ? Un CAP de plombier puis un BEP en Génie climatique. J’ai fondé ma 1re entreprise à un peu plus de 20 ans, comme plombier à Entraigues-sur-la-Sorgue. J’ai commencé comme petit artisan. J’ai développé l’entreprise au fil de l’eau, grâce à la confiance des Entraiguois. Lorsque je l’ai vendue, il y a peu, elle était forte de 35 salariés. La clef de ma réussite ? Chaque année je refaisais mon business plan et l’année révolue, je le comparais à la situation réalisée, ça collait, l’entreprise a progressé… Le repreneur a été très surpris lorsque je lui ai montré tous les cahiers ‘de situation’ que j’avais rempli au fur et à mesure des années. C’est toute la progression de l’entreprise qui s’y inscrivait. Est-ce que j’aurais pu me satisfaire de cette vie de chef d’entreprise pour y dérouler ma vie professionnelle ? Oui, c’était très confortable mais ça n’était pas mon ambition. Je n’allais pas arrêter ma vie d’entrepreneur à 36 ans ! La politique et moi ? Je me suis présenté à la mairie d’Entraigues-sur-la-Sorgue aux dernières élections. Mon équipe et moi-même avons réalisé un score honorable avec 37% des voix et avons emmené pour la 1re fois depuis 40 ans, le maire Guy Moureau au second tour. Est-ce que je me représenterai ? Il est trop tôt pour en parler…»

Sacré Covid !

«Le 16 décembre, lorsque j’ai acquis l’Hostellerie des fines roches, j’étais persuadé qu’aux mois de mars ou d’avril nous serions sortis de tout cela, se remémore Denis Duchêne. Le vaccin avait été annoncé par les médias début décembre. Je pensais que la campagne de vaccination en France serait aussi efficace qu’en Israël, en Grande Bretagne ou aux Etats-Unis. Cette parenthèse dans le temps nous permettait de rafraîchir et de moderniser l’hostellerie et le restaurant. Malgré cette situation, nous devions rouvrir le 9 avril, le week-end, en room service, la semaine précédente, le président Emmanuel Macron, nous annonçait le reconfinement partiel qui ne nous permettait plus de traverser les départements. En 48h toutes nos réservations étaient annulées. Cela a été difficile, car nous avions à nouveau insufflé de la dynamique sur les week-ends, nous allions ouvrir notre nouveau Spa.  Nous avions même vendu des petits circuits vélo-œnotouristiques en partenariat avec les vignerons… Et maintenant ? Pour réinviter les habitants au château nous proposerons une carte accessible, notamment pour des déjeuners de midi orientés ‘marché’ avec des menus à partir de 19 jusqu’à 75€. Nous travaillons les points d’attractivité connexes comme le yoga, le réveil musculaire, la marche à pied, le vélo, l’aquagym en saison…»

Une des 11 chambres de l’Hostellerie des Fines Roches

Mon pari

«Hier, hors situation Covid, les Fines roches réalisaient 1,5M€ de chiffre d’affaires annuel, aujourd’hui nous avons tous les trois -Sébastien Gutierrez, Hugo Loridan-Fombonne et moi-même, l’ambition de mener cet outil, à partir de 2022, à un minimum 2M€. La dynamique emporte le chiffre d’affaires. Et pour y parvenir ? Nous avons embauché une commerciale pour développer la partie mariage, tandis que j’activerai mes réseaux pour la partie séminaire d’entreprise. Le tourisme international, grâce à la vaccination, reprendra très vite et notre clientèle anglaise, américaine, a déjà réservé le mois d’août. C’était d’ailleurs à 80% la clientèle de mon prédécesseur. A partir du moment où nous reprendrons une vie normale, où la clientèle étrangère reviendra et où la clientèle locale répondra à notre invitation en plus du développement du mariage, des baptêmes, des séminaires, nous ferons plus de 2M€ de chiffre d’affaires.»

Ce sera le 2 juin

«Il n’est pas facile de gouverner ni de prendre des décisions dans ce contexte de pandémie, en revanche on se pose la question du respect que l’on accorde aux entreprises. On ne peut pas annoncer une réouverture trois jours avant car il y a des stocks à faire, les chambres froides sont vides, il y a un travail de titan à faire pour rouvrir. C’est la raison pour laquelle restaurateurs et hôteliers sont irrités. La reprise, pour nous, se fera le 2 juin afin que fonctionne l’ensemble de l’établissement.» 

Comment j’envisage la reprise ?

«Nous avons tout imaginé, préparé pour qu’elle se fasse de la meilleure façon possible, Nous avons recruté des personnes de qualité aux postes clefs comme la personne à la réception, le responsable de salle, le sommelier, le second de cuisine. En tout, nous serons 14 personnels, en haute saison, à œuvrer au cœur du château. J’attendais ce moment depuis le 16 décembre 2020, jour de mon arrivée, ici.»


Denis Duchêne, patron des Fines Roches, ne sera pas candidat à Entraigues

L’investisseur vauclusien Denis Duchêne vient d’avoir les honneurs du JT de France 3. Dans un reportage de notre consœur Frédérique Poret et notre confrère Mickael Flores, le nouveau propriétaire de l’hostellerie et restaurant des Fines Roches à Châteauneuf-du-Pape fait le point sur l’avancée de son projet en plein coeur du plus vieil AOC de France. 

Ainsi, après 3 mois de travaux et 1M€ d’investissement, l’établissement a fait peau neuve. Et malgré un contexte difficile, Denis Duchène espère ouvrir les Fines Roches le 9 avril prochain avec un service de restauration en chambre. 

Pour cela, il peut compter sur les 10 salariés, dont son chef cuisinier Hugo Loridan-Fombonne, qui ont été associé au capital. 

Une ouverture qui semble ravir Claude Avril, le maire de Châteauneuf-du-Pape qui voit là l’offre d’hébergement de sa commune augmenter de manière conséquente grâce à la capacité de 11 chambres de cet ancien château de marquis du XIXe siècle comprenant un restaurant gastronomique, une terrasse panoramique, une piscine ainsi que des espaces de séminaires de plus de 100m2, de réceptions pour une centaine de convives et de dégustation œnologique.

Reportage de notre consœur Frédérique Poret et notre confrère Mickael Flores, le nouveau propriétaire de l’hostellerie et restaurant des Fines Roches à Châteauneuf-du-Pape fait le point sur l’avancée de son projet en plein coeur du plus vieil AOC de France.

Denis Duchêne, patron des Fines Roches, ne sera pas candidat à Entraigues

Après plusieurs mois de négociations, l’entrepreneur Vauclusien Denis Duchêne vient de racheter l’Hostellerie et restaurant du Château des Fines roches à Châteauneuf-du-Pape. Situé en plein cœur du vignoble castel-papal, l’établissement 4 étoiles d’une capacité de 11 chambres a vu le jour dans un ancien château de marquis du XIXe siècle.

Le Château des Fines roches comprend également un restaurant gastronomique, une terrasse panoramique, une piscine ainsi que des espaces de séminaires de plus de 100m2, de réceptions pour une centaine de convives et de dégustation œnologique.

Création d’un Spa de vinothérapie

« Cet établissement historique fait partie du patrimoine vauclusien et nous allons le redynamiser en apportant des modifications au niveau des salles du restaurant et des espaces de réception pour les mariages et les séminaires, confirme Denis Duchêne. Une nouveauté verra également le jour dans l’établissement avec la création d’un spa profitant des techniques innovantes comme la vinothérapie. »

Notamment patron d’AMD Energies, une PME de génie climatique d’une trentaine de collaborateurs implantée à Entraigues-sur-la-Sorgue, Denis Duchêne est né à Avignon en 1984. Travaillant dès l’âge de 14 ans en suivant une filière d’apprentissage qui lui a permis d’apprendre un métier très rapidement, celui qui est aujourd’hui mandataire de plus d’une quinzaine de sociétés a créé sa première entreprise à 21 ans.

Un entrepreneur engagé

Par ailleurs, il a été adjoint aux travaux de la commune d’Entraigues-sur-la-Sorgue lors du précédent mandat du maire Guy Moureau. N’adhérant « plus à ses méthodes » Denis Duchêne s’est ensuite présenté contre lui, sans succès, lors des dernières élections municipales. A ce jour, il est conseiller municipal d’opposition et, à ce titre, il siège au conseil communautaire de l’agglomération du Grand Avignon.

Avec ce parcours éclectique, l’entrepreneur n’a donc pas peur de se lancer un nouveau défi, malgré une situation sanitaire difficile, « dans un secteur que je découvre et qui m’a toujours intéressé », explique-t-il.

S’appuyer sur les talents locaux

Pour cela, il n’a pas hésité à s’appuyer sur les talents locaux. « J’ai souhaité associer dans mon projet l’actuel chef de cuisine Hugo Loridan, disciple d’Escoffier, ainsi que le responsable de la partie hôtellerie Sebastien Gutierrez. Ils deviennent à compter d’aujourd’hui directeurs généraux à mes côtés. »

Son projet a également pu être mené à bien grâce à l’accompagnement juridique de Mathieu Spony du cabinet avignonnais PVB Avocats ainsi que les conseils du cabinet d’affaires Michel Simond Gard/Vaucluse dirigé par Philippe Mooney.

L’agence avignonnaise www.ambition-web.com dirigée par Armand Cointin accompagnera la communication de ce lieu exceptionnel dont la décoration va être revue par l’architecte d’intérieur avignonnaise Alison Lanceleur et la dessinatrice entraiguoise Carine Bruna.

Actuellement fermés, les Fines Roches devraient rouvrir leurs portes le 1er mars 2021 après plusieurs semaines de rénovation.

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