19 juillet 2025 |

Ecrit par le 19 juillet 2025

L’Aire des gens du voyage de Courtine modernisée pour 2,5M€

Le Grand Avignon a repris, en régie directe, la gestion des aires d’accueil des gens du voyage en Vaucluse, en janvier 2023. C’est ainsi que les aires de Courtine à Avignon et de Bonpas à Avignon-Montfavet on été revues. Une stratégie durable et globale envers ces citoyens nomades conçue pour une approche réglementaire respectueuse des besoins des familles et dans le respect du schéma départemental. Les droits d’emplacement, les factures d’eau et d’électricité sont totalement recouvrées.

L’Aire des gens du voyage de Courtine, à Avignon, a rouvert le 1er juillet 2025 pour accueillir, actuellement, une dizaine de familles. Pour mémoire, l’aire avait été construite en 1982 et fermée en 2020 pour être entièrement revue et rebâtie, dans le cadre du schéma départemental d’accueil et d’habitat des gens du voyage de Vaucluse, avec pour interlocutrice privilégiée, Nelly Debart, présidente de l’ANGVC, association nationale des gens du voyage citoyens.

Dans le détail 
L’aire des gens du voyage de Courtine propose une loge de gardien de 50m2, 24 emplacements de 200m2, soit 48 places dont 5 dévolues aux personnes à mobilité réduite sur 208m2. Chaque emplacement est équipé d’une douche, de deux WC, d’un espace buanderie et d’un local technique partagé entre deux emplacements. Toutes les installations ont été conçues à partir de containers maritimes. Au chapitre paysager, les arbres existants ont été conservés et d’autres devraient être bientôt plantés tandis qu’une large surface a été désimperméabilisée.

A l’ère du numérique
Conformément à la réglementation, il n’y a pas de réservation d’espaces cependant, pour y séjourner, il est nécessaire d’entrer en contact avec le Grand Avignon. La consommation d’eau et d’électricité se fait en prépaiement, via internet, et permet aux usagers de suivre, en temps réel, leur consommation d’eau et d’électricité, notamment depuis leur smartphone.

Combien ça coûte ?
Le Grand Avignon demande 90€ de caution ; 3,20€ par jour pour l’occupation de l’emplacement ; 2,80€ par m3 d’eau utilisée et 0,14€/kWh pour l’électricité. Les séjours sont limités à 3 mois renouvelables sur dérogation.

Copyright Fleur Sitruk Comunication Grand Avignon

Les travaux
Les travaux d’un montant de 2,5M€ ont été financés à hauteur de 2,3M€ par le Grand Avignon et 191 462€ par l’Agence de l’eau. Le Département de Vaucluse, quant à lui, participe aux frais de fonctionnement à hauteur de 35 000€ et sur l’ensemble des aires vauclusiennes gérées par le Grand Avignon.

L’aire de grand passage de Bonpas améliorée
L’aire de grand passage de Bonpas, à Avignon-Montfavet, inaugurée en juillet 2022 par le Grand Avignon, propose un accueil temporaire aux grands groupes de gens du voyage –jusqu’à 150 caravanes- principalement l’été ou lors de rassemblements religieux.

Accès payant, réglementé et soumis à autorisation
Suite aux travaux de l’échangeur de Bonpas, l’entrée de l’aire a été déplacée en juin dernier. Le lieu arbore désormais une petite place centrale en concassé pour améliorer la circulation, et la plateforme de récupération des eaux usagées a été revue. L’aire est équipée de bornes d’eau, d’électricité, d’un système de gestion des déchets, d’une fosse de récupération des eaux usées et des toilettes chimiques. Son accès est réglementé, payant et soumis à autorisation préalable.

Remise en ordre
Cette remise en ordre des aires d’accueil des gens du voyage a été bien reçue comme en témoignent les retours positifs qu’en a eu la Préfecture de Vaucluse, les Services de l’Etat et des associations dont l’Association nationale des gens du voyage citoyens. «Notre territoire est régulièrement cité en exemple dans les instances départementales, a indiqué Joël Guin, président du Grand Avignon, pour le respect et l’anticipation des objectifs du Schéma d’accueil et d’habitat des gens du voyage, ainsi que pour la concertation engagée avec les représentants des usagers dans la conception et la gestion des aires.»

Copyright Fleur Sitruk Communication. Parmi les élus présents, Joël Guin président du Grand Avignon et Lucien Stanzione,
sénateur de Vaucluse

L’Aire des gens du voyage de Courtine modernisée pour 2,5M€

Devant un parterre de personnalités politiques et économiques, au Château Saint-Laurent de Morières acquis il y a quelques mois par Tony Parker, le président de la Chambre de commerce et d’industrie de Vaucluse, Gilbert Marcelli, comme à son habitude, a été direct et convaincant.

Dans un monde concurrencé par internet, une pèriode de mutations urbaines, une perte d’attractivité des centres-villes, il a voulu faire de cette 3e Nuit du Commerce, après celles de Lacoste et Uchaux, un moment de prise de conscience collective et d’espoir, en présence, notamment du Président National des Chambres de Commerce, Alain Di Crescenzo et de la Présidente du Conseil départemental de Vaucluse, Dominique Santoni.

De gauche à droite, Jérome Pelletier, consultant en communication; Gilbert Marcelli, Président de la CCI de Vaucluse; Renaud Sore-Larregain, Président de l’Observatoire des Centres-Villes; Pierre Alzingre; Foudil Meddahi, gérant de Hypnotik.fr; Alain Di Crescenzo, Président de CCI France; Sabine Roussely, secrétaire générale de la préfecture de Vaucluse; Nordine Saihi, Président de l’U2P Vaucluse, Dominique Santoni, Présidente du Conseil départemental de Vaucluse, Tomas Redondo, directeur général de la CCI de Vaucluse et Eric Ferrières, directeur général de la CCI Provence-Alpes-Côte d’Azur. CCI84/Najim Barika

« Nous sommes ici pour parler du rôle-clé du commerce de proximité, le défendre en innovant, mettre en avant un commerce humain, engagé, moderne. Ce n’est pas qu’une activité économique, c’est un lieu social, la marque d’une identité locale, d’une tendance vivante dans nos rues, nos marchés, nos places de villes et de villages. Gilbert Marcelli poursuit : « Le commerce de proximité compte, il peut devenir un lieu majeur de transformation économique et sociale. Nous ne devons pas être des spectateurs mais des acteurs de l’économie. D’ailleurs, chaque année nous accompagnons 2 à 3 000 commerçants dans la création de leur entreprise, de leur magasin, dans la transition numérique. Nous avons créé les Eco-défis pour les encourager à une consommation responsable, durable, locale. Nous publions des analyses de terrain, des cartes sur les flux. Le commerce est en constante transformation. Elle ne se décrète pas mais elle doit être soutenue dans son évolution sans perdre son âme ».

©CCI84/Najim Barika

A ce moment-là, face aux 300 invités, le président de la CCI fait une annonce majeure : « En 2026, nous allons ouvrir le HUB. Un lieu totalement nouveau, pensé pour vous et surtout avec vous, les commerçants! Ce ne sera ni une salle de réunion supplémentaire, ni un Nième bureau administratif mais un espace novateur qui réunira l’ensemble de l’écosystème nécessaire à l’entreprenariat et à l’innovation avec des espaces créatifs, numériques, de design. Il sera en lien avec notre Pôle Industriel d’Agroparc qui accueilera un Centre de Recherche et de Développement pour un prototype plus abouti (usinage, métallurgie, électronique), un incubateur, il soutiendra les start-up avec des spécialistes de levées de fonds. Bref, il répondra aux enjeux urgents de la réindustrialisation de la France ».

©CCI84/Najim Barika

Pour Gilbert Marcelli, il s’agira « D’un véritable laboratoire de commerce vivant, accessible. D’une fabrique d’adaptation continue avec expérimentation de concepts, ateliers collaboratifs, coaching adapté, kits pratiques, tout ce qu’il faut pour passer à l’action. Un lieu d’intelligence collective puisque la CCI 84 souhaite ardemment que le Vaucluse devienne une terre d’expérimentation nationale pour la revitalisation des centres-villes, un laboratoire vivant de solutions pour le commerce de demain. Si nous ne voulons pas subir l’avenir, écrivons-le, faisons-le tous ensemble! ».

« Tout concourt à faire du Vaucluse un catalyseur pour des solutions innovantes. »

Alain Di Crescenzo, Président de CCI France

De son côté, l’invité d’honneur de cette « 3ème Nuit du Commerce », le président national de CCI France, Alain Di Crescenzo a salué le ton responsable du président vauclusien, comme les solutions qu’il propose. « Tout concourt à faire du Vaucluse un catalyseur pour des solutions innovantes ». Effectivement, le commerce peut vivre encore demain, mais autrement. Et comme « Le Vaucluse a du talent », il peut inspirer le reste de l’hexagone.


L’Aire des gens du voyage de Courtine modernisée pour 2,5M€

Entre une situation politique chaotique, tant au national qu’à l’international, et une conjoncture économique incertaine, le Conseil départemental de Vaucluse se félicite de sa gestion maîtrisée des finances. Et malgré les nouveaux efforts demandés, Dominique Santoni, sa présidente, n’entend pas ralentir le rythme de l’action départementale.

■ Si politiquement l’année 2024 a été marquée par une grande incertitude au niveau national, il y a quand même eu des motifs de réjouissance en Vaucluse, notamment les célébrations autour du passage de la flamme olympique dans le département ?
« Cela a été une vraie réussite quirappelle l’importance de conserver des grands événements populaires. Cela crée de la ferveur, du rassemblement, de l’appartenance et cela met le département en valeur. Quoi de mieux pour garder de l’attractivité et de la visibilité que de ‘vendre’ aussi un peu de rêve comme on peut le faire également avec le Tour de France qui fait son retour au sommet du Ventoux cette année. On ne peut pas se contenter de parler seulement de ce qui va mal. Il faut être en permanence dans la dynamique de l’attractivité car derrière c’est de l’économie et de l’emploi. Il faut donner envie de Vaucluse.»

■ Difficile pourtant de faire l’impasse sur ce qui va mal actuellement. Je pense notamment à la période d’instabilité que nous vivons depuis la dissolution. Le monde politique est comme suspendu depuis, tout comme le secteur économique d’ailleurs ?
« C’est vrai que, ces derniers mois, nous avons été dans une situation très particulière puisqu’il a fallu que nous fassions un budget départemental sans avoir de budget national. La seule certitude que nous avions à ce moment-là, c’est que nous savions qu’il y aurait de gros efforts à faire. Le gouvernement Barnier est tombé et désormais c’est celui de François Bayrou. Au final, nous savons déjà qu’avec toutes les mesures qui nous sont imposées, le Département a dû faire au moins 13 M€ d’économie sur son budget 2025, dont le vote a été exceptionnellement reporté début janvier. »

« Nous avons effectivement la chance d’avoir une situation financière assez saine. »

Dominique Santoni

■ À ces 13 M€, pourraient s’ajouter d’autres économies que déciderait par la suite le gouvernement ?
« Je ne vois pas comment le gouvernement pourrait faire l’impasse de faire des économies sur les collectivités, même si on peut espérer qu’elles soient moindres que ce qui est annoncé régulièrement. Donc, s’il le faut, nous ferons un budget supplémentaire afin d’inclure les millions que l’on pourrait encore nous demander. Si c’est une situation très inconfortable pour les Vauclusiens, je ne suis cependant pas choquée que l’on sollicite une contribution collective. Je comprends très bien que l’on nous demande de participer à l’effort national. Si tout le monde participe un peu, nous devrions y arriver ensemble. Encore faut-il être juste et raisonnable. »

■ Depuis 2016 la dette de l’État s’est envolée de 68% alors que dans le même temps celle du Département a diminué d’un quart. En 2023, la chambre régionale de la Cour des comptes a estimé que le Vaucluse avait fait preuve ces dernières années d’une « gestion prudente et maîtrisée ». Dans ces conditions, comment faire de nouvelles économies quand elles ont été déjà réalisées ?
« Nous avons effectivement la chance d’avoir une situation financière assez saine. Cependant, il y a peut-être encore des économies à aller chercher en faisant preuve de bon sens. Je pense aux marchés que nous pouvons passer, aux prestataires que l’on pourrait réduire, aux possibilités de mutualisations. On peut également aller chercher des économies sur le fonctionnement. Nous ne sommes pas obligés de remplacer automatiquement tous les départs en retraite par exemple. »

■ Il y a aussi le RSA (Revenu de solidarité active) sur lequel le Département a déjà réalisé de fortes économies ?
« La très grande majorité des personnes qui touchent le RSA sont des gens qui ont besoin d’être aidés. C’est pour cela que nous avons mis en place des dispositifs d’accompagnement et d’incitation à la reprise d’un emploi. Le RSA c’est avant tout une allocation ponctuelle qui doit permettre aux gens de retrouver du travail. Grâce à notre action, nous sommes ainsi passés d’un taux de retour à l’emploi des allocataires de 3% à 32%. Nous étions les derniers de la Région Sud dans ce domaine et nous sommes désormais les premiers. C’est bien, mais on a encore une certaine marge de manoeuvre pour améliorer ces résultats. »

■ Mais, dans l’ensemble, les plus importantes économies ont déjà été réalisées en Vaucluse ?
« C’est clair qu’il y a des départements qui n’étaient pas aussi bien gérés. Pour eux, c’est certainement plus facile de tout réduire alors que nous allons avoir un peu plus de mal à le faire aujourd’hui car les principales économies nous les avons déjà réalisées. Nous allons tenter, toutefois, de le faire en allant chercher peutêtre encore davantage de subventionnement. Même si la période est plus compliquée, notre pôle aménagement est, par exemple, allé chercher des dossiers de subvention que nous n’avions pas l’année dernière. On estime que nous aurons 2,5 M€ de recettes supplémentaires qu’on pourra récupérer sur des grands projets. On va donc poursuivre dans ce sens en s’appuyant notamment sur les très bonnes relations que nous avons avec la Région Sud. Il faut que nous continuions à travailler avec tout le monde et à favoriser les projets que nous pouvons bâtir en commun. »

« Nous maintiendrons nos niveaux d’investissement. »

Dominique Santoni

■ Justement, avec toutes ces perspectives d’économies, quelles peuvent être les conséquences pour la capacité d’investissement du Département qui constitue le premier donneur d’ordre public en Vaucluse ?
« Nous avons des compétences obligatoires, mais je ne peux pas me résoudre à gouverner en faisant uniquement du département un guichet social. Je trouve que la culture est quelque chose d’important, que le sport est quelque chose d’important, que la santé aussi, je trouve qu’on a des responsabilités vis-à-vis des Vauclusiens, que nous en avons aussi vis-à-vis des entreprises. Il y a des choses sur lesquelles il faut continuer à agir. On ne reviendra pas sur l’investissement. C’est pour cela que nous maintenons notre Plan pluriannuel d’investissement (PPI) à hauteur de 120 M€ par an. Au moment où l’économie est en souffrance, il n’est pas temps de lâcher nos élus, nos communes, nos EPCI, nos entreprises ou surtout nos agriculteurs qui subissent actuellement une très forte pression. Si, à un moment, il n’y a plus de commandes publiques, il y a un effondrement de tout le système qui va derrière. Nous maintiendrons nos niveaux d’investissement même s’il faut décaler quelques projets d’un an ou deux. »

■ Cela concerne les chantiers actuels ?
« Non. Cette éventualité ne concerne pas nos principales opérations comme l’échangeur de Bonpas, la nouvelle MDPH (Maison départementale pour les personnes handicapées), la déviation d’Orange ou bien encore Memento, le futur Pôle des patrimoines de Vaucluse dans la zone d’Agroparc. »

■ Lors de la dernière assemblée générale de l’Association des maires de Vaucluse (AMV) vous avez appelé à davantage de décentralisation ?
« Oui, car je trouve que ce que l’on demande aux collectivités locales de faire, nous le faisons bien. Et quand j’appelle à la décentralisation, c’est pour dire ‘transférez-nous plus de choses, laissez-nous plus de liberté, plus d’autonomie’. Pour en revenir au RSA, moi, je trouve que c’est plutôt bien qu’on nous l’ait transféré. Parce que nous, les territoires, nous sommes en proximité. Nous savons de quoi nous parlons, alors que pour l’État c’est plus compliqué. Mais, en revanche, il faut qu’on nous transfère les crédits qui vont avec. Il ne faut pas nous demander de faire un job pour lequel on ne nous rémunère pas comme c’est le cas aujourd’hui. Et si on nous impose de nouvelles compétences sans les moyens ; nous dirons non. Prenez l’exemple des personnes handicapées : aujourd’hui, on va élargir l’assiette pour donner des allocations à davantage de personnes handicapées. C’est une très bonne chose, mais si on ne nous donne pas l’argent, nous ne pouvons pas le faire. C’est très facile d’être généreux avec l’argent des autres. »

■ Davantage de décentralisation semble également difficile à envisager quand l’État n’a aucune confiance vis-à-vis des collectivités territoriales qu’il juge dépensières ?
« Quand on parle avec la préfecture, c’est-à-dire l’État décentralisé, nous sommes entendus et compris. C’est quand cela monte plus haut que ça devient plus compliqué. C’est ce qui, je pense, provoque le ras-le-bol des élus et des collectivités locales. On nous transfère des tas de choses et le discours est de nous dire ‘on n’a pas confiance, vous êtes trop dépensiers, vous devez le faire, mais sans argent’. Cela fait beaucoup. »

■ C’est pour cette raison que vous avez annulez les voeux cette année ?
« Ce n’est pas les quelques milliers d’euros que nous avons économisés qui changeront grand chose mais il est important de commencer à faire nos propres économies avant d’en demander aux autres. Surtout au moment où, dans le premier budget, le Sénat et l’Assemblée nationale proposaient des augmentations. C’est indécent. Dans cette logique, nous passons également de trois magazines du département à 2 cette année. Cela permettra d’économiser près de 100 000€. »

■ Après avoir rationalisé le foncier du Département vous avez aussi la volonté de réaliser des économies en matière d’énergie ?
« Il y a eu un gros travail qui a été fait sur notre patrimoine. Nous avons ainsi vendu des terrains et des locaux dont nous n’avions pas besoin. Il reste encore quelques ‘gisements’ de foncier car nous n’avons pas vocation à avoir autant d’immobilier. Pour l’énergie, 30% de notre électricité va être produite en autoconsommation. Pour cela nous allons notamment investir dans du photovoltaïque en toiture ainsi que les parkings, tout particulièrement dans les collèges. »

« Grand Delta Habitat a tenu ses engagements. »

Dominique Santoni

■ Côté logement social, plus personne ne semble aujourd’hui vous reprocher d’avoir cédé Vallis habitat au bailleur social Grand Delta Habitat ?
« Je crois qu’aujourd’hui si on avait gardé Vallis Habitat, nous serions dans une situation très délicate. D’abord financièrement, car c’est très compliqué quand on voit l’état des bailleurs sociaux. Puis, en termes de construction, car il y a une explosion des coûts du foncier ainsi que des taux d’intérêt. Grand Delta Habitat a tenu ses engagements puisqu’ils ont déjà rénové 800 logements là où Vallis Habitat en avait prévu 130. D’ailleurs, depuis la fusion, nous n’avons plus de remontées de terrain de maires ou d’élus mécontents. »

■ Justement, en matière de satisfaction, Vaucluse ingénierie, un outil d’assistance à la maîtrise d’ouvrage du Département, semble rencontrer un certain succès auprès des élus du territoire ?
« Vaucluse ingénierie, c’est une ‘petite’ idée que nous avons eue : proposer un outil d’assistance à la maîtrise d’ouvrage qui apporte à la fois une aide technique et une autre juridique aux communes vauclusiennes. Aujourd’hui, le Département est sûrement le premier partenaire des petites communes puisqu’une centaine d’entre elles, près des deux tiers du Vaucluse, travaille avec les équipes de Vaucluse d’Ingénierie. Ces dernières font même les recherches de subventions en étant en lien avec la Région. Pour les petites communes mais aussi certains EPCI désormais, ce soutien est très important sinon les projets ne sortent pas. »

■ Aujourd’hui, vous estimez enfin que le Vaucluse joue davantage collectif qu’auparavant ?
« Je crois que nous sommes dans un département où il y a un certain sens de l’intérêt général. Où nous arrivons à trouver des terrains d’entente. Où il y a des bonnes idées partout. Cela ne me gêne pas du tout qu’une bonne idée vienne de quelqu’un d’autre. Et au plus on descend dans les territoires, plus cela fonctionne. Ce qui compte avant tout, c’est d’avoir des convictions et le courage qui va avec afin de les mettre en application. Moi, je n’insuffle pas de la haine, je n’insuffle pas de la polémique. Je ne fais pas de la politique nationale. Je suis simplement une élue locale qui a pour obligation de réussir pour son département et ses habitants. Si on ne fait plus, nous allons reculer. C’est pour cela qu’il ne faut jamais lâcher, qu’il ne faut jamais arrêter. »

Interview réalisée par Laurent Garcia,
pour “Le Vaucluse en chiffres – Edition 2025


L’Aire des gens du voyage de Courtine modernisée pour 2,5M€

Restrictions de circulation pendant le passage du Tour de France, aménagement de routes et véloroutes, ou encore aménagements dans les collèges. Quels travaux et interventions sont prévus par le Département de Vaucluse aux mois de juillet et août ?

Cet été, de nombreux travaux sont prévus par le Département de Vaucluse. Un événement marquant de l’été : le passage du Tour de France les mardi 22 et mercredi 23 juillet. La montée des coureurs au Mont Ventoux entraînera quelques restrictions de circulation et de stationnement autour du Géant de Provence.

Le pont Roman sur l’Ouvèze, situé à Bédarrides, qui a été bâti dans les années 1640, a été grandement affaibli par plusieurs crues. Ainsi, ses travaux de réparation débuteront cet été et s’achèveront au printemps prochain, pour un budget prévisionnel de 1,07M€.

Après plusieurs mois de travaux, la portion de la Via Venaissia entre Velleron et L’Isle-sur-la-Sorgue sera inaugurée dans la matinée du jeudi 17 juillet. 4,1km de véloroute ont été aménagés, dont 2,6km en voie verte et le reste en voie partagée, pour un coût total de 311 300€.

Les chantiers en cours

  • Aménagement du carrefour de Bonpas. Les travaux qui concernent la partie Est débuteront durant l’été avec notamment la création d’un nouveau carrefour giratoire à proximité du péage Avignon Sud et l’aménagement de bretelles d’accès au futur axe Apt/Avignon. Les travaux ont débuté à la mi-mai et devraient s’achever fin 2027.
  • La déviation d’Orange entre le giratoire du Coudoulet et la route de Camaret. Les travaux sont en cours.
  • Renforcement de la couche de roulement sur la RD216, entre la RD33 à Vitrolles-en-Luberon et la RD 42 à La Bastide des Jourdans. Ls travaux sont en cours et devraient s’achever le vendredi 18 juillet.
  • Extension du service ‘Livre et Lecture’ à Sorgues. Les travaux ont démarré début avril et pour une durée de 14 mois. Les travaux se sont achevés fin juin. L’été sera consacré à la livraison du mobilier et au déménagement. Le bâtiment sera accessible au public dès septembre et inauguré cet automne.
  • Construction de la nouvelle Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) à Avignon. Le chantier a débuté en septembre 2024 pour 18 mois, pour un coût prévisionnel de 14 785 000€.
  • Réhabilitation du collège Lou Vignarès à Vedène. Les travaux de la phase 2 (restructuration et extension des bâtiments administratifs) vont se poursuivre jusqu’en septembre. Le chantier devrait s’achever début 2026.

Les travaux dans les collèges

Durant l’été, le Département de Vaucluse va profiter des vacances scolaires pour faire quelques aménagements dans les collèges :

  • Réfection de neuf classes et des foyers, peinture, électricité et faux plafonds au collège Gérard Philippe à Avignon.
  • Réfection de quatre classe, déplacement de la classe ULIS, peinture, électricité, faux plafonds et plomberie au collège Joseph Viala à Avignon.
  • Installation d’un abris à vélos au collège Paul Eluard à Bollène.
  • Reprise des faux plafonds de la salle de restauration, déplacement lave-batterie, carrelage mural et reprises de sol souple au collège Albert Camus à La Tour d’Aigues.
  • Désamiantage, réfection des toilettes des filles et des garçons, aménagement de la cour et peinture de deux salles de permanence et du CDI au collège Paul Gauthier à Cavaillon.
  • Marquage de la cour, sécurisation du sas d’entrée, remplacement de menuiseries, conformité électrique, traitement acoustique du couloir de technologie et du bureau CPE au collège Barbara Hendricks à Orange.
  • Taille de cyprès et réparation d’une fuite sur la toiture terrasse au collège Jean Giono à Orange.
  • Reprise du parquet du gymnase au collège Voltaire à Sorgues.
  • Réparations de fuites sur les toitures et locaux d’EPS, taille des cyprès, travaux sur des menuiseries en aluminium et réfection de la zone infirmerie au collège Denis Diderot à Sorgues
  • Reprise des faïences de la cuisine scolaire, travaux sur des menuiseries en aluminium, taille de la végétation et travail sur le plan d’évacuation au collège Saint-Exupéry à Bédarrides.
  • Réfection de la plonge de la cuisine scolaire, création d’un local poubelles et de prises électriques au collège Marie Mauron à Pertuis.
  • Changement des menuiseries, création d’une aération et peinture du local d’EPS, remplacement du système d’alarme, sécurisation du site, peinture d’une dizaine de classes et réfection du plafond de la salle ‘oxygène’ au collège Marcel Pagnol à Pertuis.
  • Peinture de quatre classes et réfection du préau au collège Jules Vernes au Pontet.
  • Peinture de l’auvent, changements de sols à l’intendance et des paliers du bâtiment C, remplacement de portes et plomberie au collège Alphonse Silve à Monteux.
  • Aménagement de la ligne de self de la cantine scolaire au collège Charles Doche à Pernes-les-Fontaines.
  • Passage en LED des éclairages dans les circulations communes au collège Pays des Sorgues au Thor.
  • Réfection d’une partie de la cour au collège Jean Garcin à L’Isle-sur-la-Sorgue.
  • Intervention sur l’éclairage du vestiaire cuisine et entrée, et reprise de dalles de faux plafond au collège Jean Bouin à L’Isle-sur-la-Sorgue.
  • Réfection du sol et d’un mur de la salle du serveur informatique et changement de menuiseries extérieures du rez-de-chaussée au collège Alphonse Tavan à Montfavet.

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    ‘Le guide de l’arrosant’ vient de paraitre à destination de usagers non agricoles et pour une utilisation responsable de l’eau. Il concerne les habitations jouxtant les canaux compris entre  le Canal de Carpentras, le Canal de Cabedan-Neuf, et le Canal de l’Isle. Près de 8 000 exemplaires sont disponibles. Le document souligne l’importance de la conservation de l’eau et des pratiques respectueuses de l’environnement et  éclair les usagers sur le rôle de l’Asa (Association Syndicale Autorisée) et de l’Asco (Association Syndicale constituée d’Office) dans la gestion des canaux.

    Le guide traite de l’histoire et de la fonction des canaux ; des techniques efficaces de gestion de l’eau pour les jardins ; les conseils pour une irrigation responsable, selon le calendrier, les méthodes et choix des plantes.

    8 000 exemplaires du guide de l’arrosant
    ‘Le guide pratique de l’arrosant’ est le fruit d’un partenariat débuté en 2011 entre l’Union du canal Luberon Sorgue Ventoux et l’association Opus CPIE–Centre permanent d’initiative pour l’environnement- Pays-de-Vaucluse.

    Le financement
    Le financement a été assuré par l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse, la Région Sud Provence Alpes Côte d’Azur et le Conseil Départemental de Vaucluse.

    L’Union du canal Luberon Sorgue Ventoux
    L’Union du canal Luberon Sorgue Ventoux gère un ouvrage de transport d’eau à destination de ses canaux membres, qui sont, entre autres, les canaux de Cabedan-neuf, l’Isle et Carpentras. Depuis sa prise en Durance sur la commune de Mérindol, bordant le Luberon et traversant la vallée d’Apt à Robion, l’ouvrage sillonne le paysage sur 24 km.

    L’association Opus
    L’association Opus -labélisée Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement (CPIE)- des Pays de Vaucluse et basée à l’Isle sur la Sorgue, existe depuis 45 ans avec, aujourd’hui 8 salariés permanents, des bénévoles et un conseil d’administration. Son objet ? Expérimenter de nouvelles techniques ; Développer et valoriser les savoirs faire et notamment de façon scientifique ; Transmettre les informations et faciliter les échanges avec les collectivités territoriales, scolaires, établissements éducatifs, habitants, grand-public et acteurs socioprofessionnels du territoire.

    En savoir plus
    Les canaux de l’Isle desservent essentiellement sous pression, un périmètre irrigué de 3 250 hectares et près de 3 000 propriétaires membres. Créé en 1849, pour irriguer la plaine de Robion à Chateauneuf de Gadagne, il reste encore majoritairement agricole bien que la part d’usagers particuliers augmente depuis une vingtaine d’années.

    L’ASCO du canal du Cabedan Neuf créée en 1765 irrigue un périmètre de 930 ha entre le pied du petit Luberon et les bords de Durance, sur 4 communes, pour 1 235 membres. Ce périmètre est arrosé à 60 % par la gravité et à hauteur de 40 % par des réseaux pression et basse pression. L’essentiel des volumes prélevés, à l’origine pour un usage agricole délivre désormais l’eau à une majorité de particuliers.

    L’Asa
    L’ASA du canal de Carpentras dessert 17 000 membres et 13 700 hectares répartis sur 42 communes du Vaucluse, principalement dans la Plaine du Comtat Venaissin. Fondé en 1857, le canal de Carpentras a entrepris une modernisation significative de son réseau et s’est étendu sur tout le territoire. Aujourd’hui, plus de 70% du réseau est alimenté par un réseau de 1 100 km de canalisations enterrées, desservies par 36 stations de pompage. Les 42 salariés de l’association œuvrent pour desservir ses usagers, dont 90% sont des particuliers.


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    Le 13 mai dernier, le Département de Vaucluse a lancé les travaux d’aménagement du carrefour de Bonpas, point noir du trafic routier sur le territoire. La première étape consistait à créer une voie provisoire sur 460 mètres sur la partie Ouest de Bonpas, au Sud de la route actuelle, qui sera mise en service ce mercredi 18 juin.

    Les travaux d’aménagement du carrefour de Bonpas ont débuté il y a cinq semaines avec une première tranche qui concerne l’aménagement de la partie Ouest. Afin de ne pas créer davantage d’encombrement, le Département de Vaucluse a décidé de créer une 2×2 voie provisoire au Sud de la route actuelle, sur laquelle la circulation va basculer dans les prochains jours.

    Les ouvriers qui travaillent sur ce projet ont donc procédé, au cours du mois de mai, au démontage des glissières de sécurité et du terre plein central en béton, au terrassement, à la réalisation de la chaussée et de son marquage pour permettre le basculement de la circulation.

    Dès ce mercredi 18 juin à 6h, les usagers pourront emprunter la voie provisoire où la vitesse sera abaissée à 50km/h. Cette nouvelle route devrait permettre de préparer l’étape suivante : la construction d’un pont routier permettant les futurs échanges avec les voieries locales.

    ©Département de Vaucluse

    Deux nouvelles opérations débutent

    Dès le mois de juillet, ce sera au tour de la partie Est du carrefour de subir des travaux. Le Département de Vaucluse va créer un nouveau carrefour giratoire à proximité du péage autoroutier Avignon-Sud et aménager des bretelles d’accès au futur axe Avignon-Apt. Comme pour la première étape, ces travaux n’impacteront aucunement la circulation.

    Le Département de Vaucluse a engagé un partenariat avec l’application d’informations routières Waze (disponible sur IOS et Android) afin que les usagers circulant dans un périmètre de 20km autour de Bonpas puissent être informés des modifications programmées à l’avenir.


    L’Aire des gens du voyage de Courtine modernisée pour 2,5M€

    Depuis le 6 juin, le Département de Vaucluse organise une série d’événements ‘Adieux les archives’ en vue du déménagement imminent des archives départementales. Plusieurs temps forts attendent encore le public jusqu’au dimanche 15 juin.

    Installées depuis 1883 au cœur du Palais des Papes, les archives départementales vont bientôt rejoindre Memento, le nouveau site du Pôle des Patrimoines de Vaucluse. Ainsi, afin de dire « adieu » aux archives au sein du Monument historique avignonnais, le Département de Vaucluse organise plusieurs événements pour lui offrir une dernière occasion de découvrir ce lieu, mais aussi pour saluer le travail des archivistes.

    Ce vendredi 13 juin à 9h, 9h30 et 10h, et ce samedi 14 juin à 9h30 et 10h, des visites sportives des passages secrets sont organisées. Les archivistes invitent le public à venir monter et descendre les tours de la Campane et de Trouillas, à explorer des caves, des passages et des recoins que seuls eux empruntent depuis plus de 140 ans.
    Réservation obligatoire au 04 90 86 16 18.

    Ce vendredi 13 juin à 17h30, 18h30 et 19h45, et ce samedi 14 juin à 14h30 et 15h30, profitez de l’escape game des archives. Saurez-vous résoudre les énigmes pour vous échapper du Palais des Pape.
    Réservation obligatoire au 04 90 86 16 18.

    Enfin, pour terminer cette série d’événements en beauté, il sera possible de déambuler librement au cœur des archives et d’aller à la rencontre des archivistes le dimanche 15 juin de 13h à 18h.
    Entrée libre.


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    Chaque année, le Département de Vaucluse organise ses Trophées du sport vauclusien, afin de mettre en lumière sportifs, entraîneurs, dirigeants et bénévoles. 91 personnes ont été récompensées lors de cette soirée qui s’est tenue à l’auditorium du Thor ce mardi 3 juin.

    Presque un an après les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, qui ont fait vibré la France et le Vaucluse, le Département de Vaucluse a organisé sa cérémonie des Trophées du sport vauclusien. Trois médaillés olympiques étaient présents pour l’occasion.

    Ces Trophées sont l’occasion pour le Département de mettre en lumière, mais aussi de remercier, ses champions, entraîneurs, dirigeants et bénévoles pour leurs efforts au quotidien et pour leur engagement qui vise à développer la pratique sportive et ses valeurs. Cette année, 91 personnes ont été récompensées dans 10 catégories.

    Les lauréats

    La catégorie ‘Mis à l’honneur’ :

    • L’Australienne Saya Sakakibara, championne olympique de BMX Racing en 2024, qui s’est entraînée à Sarrians.
    • Sylvain André, vice-champion olympique de BMX Racing en 2024, licencié à Cavaillon.
    • Romain Mahieu, médaillé de bronze en BMX Racing en 2024, licencié à Sarrians.
    • Marie-Chantal Demaille, décédée en février dernier à Avignon, a reçu un hommage. Elle était escrimeuse et avait participé aux Jeux Olympiques de 1964, 1968 et 1972.

    La catégorie ‘Performances individuelles’ :

    • Ambre Grasset, championne du monde junior de Triathlonen 2024, qui s’entraîne à Apt.
    • Kévin Miquel, champion du monde de VTT E-Enduro en 2024, membre de Veloroc Cavaillon.
    • Anthony Valverde, champion d’Europe de boxe en 2024, qui évolue dans le Boxe Club Islois.

    La catégorie ‘Performances collectives’ :

    • La 400 Team, de Caumont-sur-Durance. Composée de Sébastien Raison, Sandrine Béranger, Adrein Lhermet et Benjamin Fayet, cette équipe est championne du monde de raid aventure.
    • Noa Filippi et Lise Revole, champions d’Europe du relais mixte en VTT cross-country, font partie de Gordes Vélo Évasion.
    • Morgan Leducq et Pierre Vitalien, vice-champions de France de billard, sont membres du comité Vaucluse de billard.

    La catégorie ‘Espoirs’ :

    • Vincent Jouvenal, champion du monde de VTT U19, fait partie du club Avenir Cyclist Bollénois.
    • Arnaud Gamaleri, champion de France de pistolet standard et champion d’Europe par équipe en pistolet 25m, du cou de tir de Pertuis.
    • Lucie Gaudion, championne de France de moyenne distance en course d’orientation, du club Orientation passion Avignon.

    La catégorie ‘Les entraîneurs’ :

    • Jean Mayer, entraîneur de l’Union sportive Le Pontet Athlétisme. Il a participé au Jeux Olympiques de Montréal en 1976.

    La catégorie ‘Sport Santé’ :

    • L’Office Municipal des sports de Carpentras, récompensé pour son projet ICAPS concernant l’inactivité physique et la sédentarité ds jeunes des quartiers prioritaires.

    La catégorie ‘Parasport’ :

    • Sophie Brillant, champion du monde de canoë et participante aux sélections paralympiques de Paris 2024, qui évolue dans le Club FC Bonnieux.
    • Le Cercle d’escrime orangeois qui se positionne comme un club inclusif.

    La catégorie ‘Sport et écoresponsabilité’ :

    • Le club Badminton olympique de Pernes, qui développe de nombreuses actions écoresponsables au sein du club.

    La catégorie ‘Jeux Olympiques et Paralympiques 2024’ :

    • Le BMX Club de Sarrians, qui a été salué pour sa contribution au triplé olympique de BMX Racing masculin.
    • La Ville de Carpentras, son Office Municipal des Sports, et les 55 associations sportives de la ville, qui ont animé le Club 2024 avec notamment des retransmission télévisées des épreuves des Jeux 2024 sur écran géant.
    • L’USEP 84 qui a organisé une grande fête du sport à l’occasion du passage de la flamme olympique en Vaucluse

    De nombreux bénévoles ont aussi été mis à l’honneur, représentant différentes disciplines sportives comme l’athlétisme, la natation, le rugby, le tennis, la moto cross, le basketball, le twirling, la plongée, le judi, l’haltérophilie, l’équitation, et bien d’autres.


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    Le Département de Vaucluse organise le Forum des métier de l’aide à domicile et du soin ce jeudi 5 juin à la salle des fêtes d’Apt. L’occasion de découvrir les différents métiers de ce secteurs et de rencontrer des professionnels, mais aussi de participer à des entretiens d’embauche.

    Avec le vieillissement de la population et les modifications de mode de vie chez les seniors, le secteur de l’aide à domicile et du soin connait un véritable essor. Aujourd’hui, ce sont plus de 1 000 postes qui sont proposés en Vaucluse, dont la plupart sont à pourvoir immédiatement.

    Ouvert à tous, le Forum des métiers de l’aide à domicile et du soin se veut un moment d’échanges avec la participation des principaux acteurs du secteur. Les participants pourront rencontrer les professionnels, découvrir les différents métiers sous diverses formes comme des mises en situation, de la réalité virtuelle, un Escape Game, ou encore avec un simulateur de vieillissement. Il sera également possible de s’informer sur les formations et de participer à des entretiens avec des recruteurs.

    À travers ce rendez-vous, le Département de Vaucluse souhaite s’engager dans la valorisation de ces métiers parfois mal connus mais dont les conditions de travail et salariales ont fortement évolué ces dernières années.

    Jeudi 5 juin. De 9h30 à 12h30. Entrée libre. Salle des fêtes. Place Gabriel Péri. Apt.

    https://www.echodumardi.com/tag/departement-de-vaucluse/   1/1