22 octobre 2025 |

Ecrit par le 22 octobre 2025

(Vidéo) Travaux de Bonpas : qu’en sera-t-il à la fin de l’année 2025 ?

En mai dernier, le Département de Vaucluse a donné le départ d’un chantier d’envergure à presque 40M€ : l’aménagement du carrefour de Bonpas. Après la création d’une voie provisoire et le lancement du chantier du nouveau carrefour sur la partie Est (près du péage d’Avignon Sud), les travaux se poursuivent.

Si du point de vue des automobilistes, la fin du chantier de Bonpas semble bien loin, le Département de Vaucluse, lui, se félicite de sa progression. « Ça avance, on est même un petit peu en avance sur les délais », s’enthousiasme Dominique Santoni, présidente du Département, pour qui cet aménagement est un chantier majeur de son mandat puisqu’il vise à désengorger l’un des plus gros points noirs du trafic routier du territoire.

Chaque jour, ce sont plus de 65 000 véhicules qui passe par ce carrefour qui permet l’accès à l’autoroute A7, d’aller en direction d’Avignon ou de Cavaillon et Apt, ou encore vers les Bouches-du-Rhône en traversant la Durance. Lancés en mai dernier, les travaux avancent petit à petit vers « la fin des bouchons », comme le promet le Département.

Le planning des travaux jusqu’à la fin de l’année 2025

Pour le moment, les entreprises œuvrant sur le chantier ont réalisé une voie provisoire sur 460 mètres sur la partie Ouest de Bonpas, au Sud de la route actuelle, qui a été mise en service au mois de juin. Il a ensuite été question de débuter les travaux de réalisation du nouveau carrefour près du péage d’Avignon Sud, qui sont en cours.

Ce nouveau giratoire devrait être mis en service à la fin de l’année et des modifications de circulation seront aussi mises en place au travers de deux voies provisoires à la sortie de l’autoroute vers les Bouches-du-Rhône et à la sortie de l’autoroute vers Avignon. Tous les accès au péage d’Avignon Sud se feront à partir du nouveau carrefour giratoire.

Une visite du chantier a été organisée ce mercredi 14 octobre. ©Département de Vaucluse

Et après ?

Dans le même temps, l’aménagement de la nouvelle voie Avignon/Apt et de ses bretelles d’accès, comprenant la création d’un nouvel ouvrage d’art, va se poursuivre sur la partie Est, hors circulation et qui devrait être en service avant l’été 2026.

Au fil des mois entre 2026 et 2027, de nouvelles bretelles d’accès seront mises en service, ainsi que le nouvel ouvrage sur le futur axe routier Avignon/Apt sur la partie Est et un nouveau carrefour giratoire d’accès à la Chartreuse de Bonpas. Plusieurs travaux de voiries ou d’ouvrage sur le canal EDF seront aussi prévus à partir de fin 2026.


(Vidéo) Travaux de Bonpas : qu’en sera-t-il à la fin de l’année 2025 ?

Un grand nom de la chanson française à l’Auditorium, scène départementale au Thor, ce jeudi 16 octobre.

Il nous vient en voisin, avec sa bonne humeur légendaire, pour nous présenter son dernier album, Rêveur, Rêveur. Ce 18e album a le même bouquet que les précédents : des mélodies enlevées et des paroles mélancoliques, ces deux formules magiques de la pop qui ont balisé la carrière et bâti le succès de ce monument de la chanson française.

Une belle personne, une belle rencontre

Le public profitera évidemment des plus grands tubes de Louis Chedid (Ainsi soit-il, Anne, ma sœur Anne, T’as beau pas être beau). Il n’a pas son pareil pour faire lever toute une salle. Il aime la scène et son public. À 76 ans, il n’hésite pas à grimper allégrement les marches de l’Auditorium et à nous faire chanter en chœur. Sûr que le dernier spectacle de cet artiste d’une grande humanité, qui considère « avoir un pied dans l’enfance et la tête, un peu là-haut, dans les nuages » aura la saveur des rencontres riches en émotions.

Chanteur : Louis Chedid
Batteur, direction musicale : Mathias Fisch
Basse : Oliver Smith
Guitare : Laurent Guillet
Clavier : Ludovic Leleur
Production : Décibels Productions & L’Amourade

Jeudi 16 octobre. 20h30. 17 à 42€. Salle Jean Moulin. Auditorium. 971 Chemin des Estourans. Le Thor. 04 90 33 96 8 / www.vaucluse.fr


(Vidéo) Travaux de Bonpas : qu’en sera-t-il à la fin de l’année 2025 ?

Plus moderne, plus écologique et plus inspirant, le Service Livre et Lecture du Département de Vaucluse vient d’inaugurer ses nouveaux locaux à Sorgues. Avec une extension de 418 m², un espace Fab Lab, une bibliothèque témoin et des équipements à la pointe, ce lieu repensé devient un véritable moteur de l’innovation pour les bibliothèques du territoire. Coût de l’opération : 2,8M€.

C’est une nouvelle page qui s’ouvre pour le Service Livre et Lecture (SLL) du Département de Vaucluse. Jeudi 9 octobre, les locaux fraîchement rénovés et agrandis de Sorgues ont été inaugurés. Objectif : offrir aux bibliothèques du territoire un outil moderne, inspirant et résolument tourné vers l’avenir. Installé depuis 1991 à Sorgues et à Cadenet, le SLL fournit gratuitement aux bibliothèques vauclusiennes un large éventail de services : prêts de livres et de CD, accompagnement professionnel, formations, conseil, et même supports d’animation. Une mission rendue possible via les lois de décentralisation, qui ont confié aux Départements la compétence de la lecture publique.

Une extension de 418 m² pour coller aux usages d’aujourd’hui
Conçu dans les années 1990 comme un simple bâtiment de stockage, le site de Sorgues n’était plus en phase avec les attentes des professionnels du livre ni avec les exigences techniques actuelles. En avril 2024, le chantier de transformation a été lancé, aboutissant aujourd’hui à une métamorphose ambitieuse : 418 m² d’extension, une réhabilitation énergétique du bâtiment existant, et surtout, un véritable changement de philosophie.

Copyright Département de Vaucluse

Une bibliothèque témoin pour inspirer les territoires
Au cœur du nouveau bâtiment : un magasin de prêt transformé en bibliothèque ‘témoin’. Pensé comme un prototype de bibliothèque municipale moderne, il réunit entre 8 000 et 12 000 documents, dans un cadre ergonomique et flexible. Les collections sont mises en valeur à travers une grande variété de supports – rayonnages, bacs, espaces thématiques – et le mobilier a été entièrement repensé pour créer une ambiance chaleureuse, fluide, et accueillante. Un espace source d’inspiration pour les bibliothèques du territoire, qui y puisent des idées concrètes pour faire évoluer leurs propres équipements.

Numérique, échanges, développement durable : une vision à 360°
Mais l’innovation ne s’arrête pas là. Le nouveau SLL accueille également un Fab Lab, où les bibliothécaires peuvent découvrir et manipuler des outils numériques dernier cri : imprimantes 3D, découpeuses vinyle, brodeuses… Un espace de convivialité a également été aménagé, propice aux échanges entre professionnels et à la co-construction de projets culturels. Et parce que l’avenir passe aussi par l’environnement, des panneaux photovoltaïques ont été installés sur le toit, contribuant à une meilleure efficacité énergétique du bâtiment. La réhabilitation de la partie historique a permis, elle aussi, d’améliorer les performances en matière de chauffage, d’éclairage, de sécurité et de consommation d’énergie.

Un investissement de 2,8M€ pour la culture
Au total, l’opération aura mobilisé 2,8M€ hors taxes, financés par le Département de Vaucluse à hauteur de 1 606 156€ ; L’État (DRAC, Direction régionale des affaires culturelles) : 798 844€ (dont 53 031€ pour le mobilier) et, enfin, la Région Sud Paca avec 425 000€. Un investissement fort pour un service public de la lecture plus ambitieux, plus moderne, plus durable. Avec cette transformation, le Service Livre et Lecture ne se contente pas de prêter des livres. Il devient un véritable laboratoire d’idées pour les bibliothèques vauclusiennes, un catalyseur de projets culturels, et un acteur clé du lien social sur le territoire.

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(Vidéo) Travaux de Bonpas : qu’en sera-t-il à la fin de l’année 2025 ?

Réfections de chaussées, ou encore réhabilitation du collège de Vedène. Quels travaux et interventions sont prévus par le Département de Vaucluse au mois d’octobre ?

Ce mois-ci, le Département de Vaucluse a prévu de refaire plusieurs routes du territoire. Depuis le 26 septembre, des travaux importants de réfection de chaussée sont en cours sur la RD942 entre Mazan, Mormoiron et Villes-sur-Auzon. Les travaux, qui prévoient de refaire 6 km de chaussée, dureront quatre semaines au total. Une circulation alternée est mise en place pendant toute la durée du chantier.

La chaussée entre Le Thor et Velleron va aussi faire l’objet d’une réfection. Du lundi 6 au vendredi 24 octobre, 2 800m de route vont faire peau neuve. La route est barrée durant toute la durée des travaux.

À Vedène, la phase 2 des travaux du collège Lou Vignarès, qui concerne la restructuration et l’extension des bâtiments administratifs, va se poursuivre jusqu’à la Toussaint. Le chantier devrait se terminer en début d’année 2026.

Les chantiers en cours


(Vidéo) Travaux de Bonpas : qu’en sera-t-il à la fin de l’année 2025 ?

Fin des bouchons à Bonpas, déviation d’Orange, plan santé, déménagement des archives, Routes du Sud, pistes cyclables, LEO… la présidente du Département fait le point des grands dossiers en Vaucluse. L’occasion pour l’élue de regretter les conséquences des incertitudes politiques au niveau national ainsi que la déconnexion des réalités du terrain auxquelles sont confrontés les élus de proximité. Pour elle, un seul parti compte : celui du bon sens.

Ne cherchez plus. Nous avons trouvé le bâtiment signature de la zone d’activité d’Agroparc : Memento, le nouvel édifice qui accueille les archives départementales du Conseil départemental de Vaucluse trop à l’étroit maintenant dans leur site historique du palais des papes.
« C’est beau, c’est solide, c’est du concret », assure fièrement Dominique Santoni, présidente du Département, qui a pris l’habitude désormais d’organiser une rencontre de rentrée avec la presse dans un site emblématique du département. L’occasion pour l’élue de rappeler que ce nouveau lieu de mémoire constitue « un véritable symbole de notre feuille de route d’investir et de donner de la visibilité au département. C’est un projet phare que nous avons réussi à mener en 3 ans. Il illustre parfaitement notre volonté de nous tourner vers l’avenir. »

« Investir pour améliorer le quotidien des Vauclusiens. »

Dominique Santoni, président du Conseil départemental de Vaucluse

Investir, investir et encore investir, tel pourrait être le mantra de Dominique Santoni qui rappelle le cap qu’elle s’est fixée dans sa mandature : « améliorer les infrastructures pour améliorer, encore une fois, le quotidien des Vauclusiens ».
Après Memento, l’autre gros chantier en cours c’est le carrefour de Bonpas. « Les travaux avancent rapidement, explique-t-elle. C’est le projet de la mandature : 38M€ de dépense, dont près de 25M€ sont financés par le Conseil départemental. Mais Bonpas, c’est plus qu’un simple réaménagement de carrefour. C’est du temps gagné et la fin des bouchons afin d’améliorer le quotidien de chacun. Même chose avec le chantier de la déviation d’Orange qui se poursuit. Un investissement de 50M€ dont 42% financés par le Département. Je crois que c’est cela que les gens veulent aujourd’hui avant tout : du concret, car dans ce département, on ne fait pas de grands discours mais des grands travaux. »

Poursuite du déploiement de plan santé
Même satisfaction en ce qui concerne le déploiement du plan santé du Département. « Grâce à cette initiative, plus de 3 200 Vauclusiens ont retrouvé un médecin-traitant à ce jour. Et ce n’est pas fini puisque nous allons ouvrir prochainement un 5e centre de santé à Pernes-les-Fontaines. Nous sommes également en train de recruter 2 à 3 nouveaux médecins en plus de la dizaine que nous avons déjà embauché. Tout cela, dans un souci de proximité qui caractérise l’ADN de notre action. »

« Il faut que chaque euro dépensé serve aux Vauclusiens. »

« Mais pour mener à bien tout cela, il nous faut un budget, rappelle Dominique Santoni. Nous n’attendrons donc pas les annonces de l’Etat pour élaborer notre budget 2026 qui sera fait en décembre. Afin de jouer la prudence, nous allons travailler sur un budget qui sera similaire à celui de l’année passée. Et même si notre situation financière est plutôt saine, nous conserverons rigoureusement le même cap avec l’objectif de se désendetter parce qu’au plus on se désendette, au mieux on se porte. Nous allons donc chercher des financements et faire des économies, là où on peut les faire. Parce qu’effectivement, nous vivons une période très compliquée où, même si nous n’avons pas la planche à billets, nous avons du bon sens. Au final, il faut que chaque euro dépensé serve aux Vauclusiens. »

RSA : continuer d’accompagner les allocataires vers l’emploi
Si le Vaucluse présentait le pire taux régional de retour à l’emploi (3%) des allocataires du RSA (Revenu de solidarité active), le département affiche maintenant le meilleur score (presque 35%).
« Pour moi, le RSA ne peut pas être une situation qui perdure, confie Dominique Santoni. L’idée, c’est vraiment de retrouver du travail. Aujourd’hui, nous avons identifié trois types d’allocataires du RSA : ceux qui peuvent se tourner vers une prestation compensatoire (comme l’aide à l’autonomie, aux personnes handicapées, la retraite…) et que nous avons accompagné dans leurs démarches. Ensuite, il y en a une partie qui n’ont pas droit au RSA, parce qu’ils ne remplissent pas les conditions car ils ont une activité annexe ou d’autres revenus. Ceux-là, je trouve qu’il n’y a pas de raison qu’ils soient au RSA. Enfin, il y a ceux qui sont inscrits au RSA en étant à la recherche d’un emploi ou qui peuvent travailler. Des personnes souvent entre 20 et 55 ans que nous accompagnons pour qu’ils se réintègrent. Et cela marche bien, puisque nous sommes maintenant le meilleur département de la région dans ce domaine. »
Côté budget, ces contrôles de l’accès au RSA on permis de faire passer le coûts du versement de cette prestation pour le Département de 110M€ à 93M€ actuellement.

Les plus belles routes du Sud en 2026 ?
Concernant les projets à venir, le Département espère lancer en 2026 ‘Les plus belles routes du Sud’. Mené en partenariat avec la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur qui en financera une partie, ce programme vise à rénover et embellir les routes, principalement départementales.
« Nous allons embellir, nous allons planter, nous allons fleurir, nous allons agrandir, nous allons installer des pistes cyclables », énumère Dominique Santoni.
« Cela concerne aussi les sentiers, les itinéraires pédestres ou bien encore les traversées de VTT, poursuit-elle. L’idée c’est de mettre en scène les voies du Vaucluse et de réaliser des gestes architecturaux comme avec la passerelle de l’Oiselet. »
Dans cet esprit, le Conseil départemental prévoit la création d’une piste cyclable en encorbellement le long du pont de Bonpas, un travail sur le pied du Ventoux ou dans les gorges de la Nesque.
« Avec cela, on combine développement, infrastructure, attractivité, mobilité douce, développement durable, transport… », se félicite à l’avance l’élue qui souhaite mettre le paquet sur les plantations d’arbres car « le Vaucluse a encore besoin d’être embelli. »

« La solution de la rocade, c’est la LEO »

Gérant près de 2 400 km de routes départementales, Dominique Santoni a aussi forcément un œil sur les difficultés de mobilité et tout particulièrement la non-réalisation de la LEO ou bien encore le projet de limiter le trafic poids lourds sur la rocade d’Avignon.
« La solution de la rocade, c’est la LEO. Je trouve vraiment dommage que l’on ait abandonné ce projet de contournement de la cité des papes alors que nous avons une vraie problématique de transport dans ce département. En plus, nous nous privons de dizaines de millions d’euros qui auraient été déversés sur le territoire. »

« Aujourd’hui, interdire les poids lourds sur la Rocade de la manière dont cela est fait cela n’a pas de sens, regrette-t-elle. Le département du Vaucluse a émis un avis défavorable, ceux du Gard et des Bouches-du-Rhône également, les professionnels du transport sont contre, le ministère des transports et le préfet de région n’y sont pas favorable et pourtant on force encore et encore. Si on fait des réunions, de conciliation, de réflexion, dans lesquelles tout est déjà décidé, à quoi cela sert ? On veut envoyer les camions ailleurs, mais pour aller où ? Vers les ponts de Rognonas et de Roquemaure qui ne pourront pas le supporter et qui sont sous surveillance technique. Le préfet de région l’a écrit, ‘un surcroît de trafic 38 tonnes semble difficile sur ces deux points’ (ndlr : en plus celui du Pont de l’Europe a été consolidé en 2014 mais ne peut pas accueillir de trafic supplémentaire, tout comme celui d’Aramon construit en 1970). »

« Et que l’on ne me dise pas que l’on fait du développement durable en faisant passer les camions à Orange pour redescendre sur Avignon. Il y aura beaucoup plus de pollution et de bruit en incitant par exemple les transporteurs à utiliser deux camions plus petits là où il en affrété un seul ou à doubler les rotations. C’est un non-sens écologique. Le tout en prenant le risque de mettre en péril une filière rail-route que l’on a patiemment construit à Champfleury. »

« Il faut arrêter de dépenser l’argent que l’on n’a pas,

« Je crois vraiment qu’il est temps de faire preuve de bon sens dans nos décisions, que ce soit au niveau local ou national, espère Dominique Santoni. Quand on écoute les gens dans la rue, 80% vous disent la même chose, Ils veulent que, si on leur annonce des choses, on sache comment on les finance. Et que, si ce n’est pas possible, on leur dise qu’on ne va pas les faire. Je pense que les Français sont prêts à l’entendre. Il faut arrêter de dépenser l’argent que l’on n’a pas et que l’on arrête de se faire gouverner par des minorités. »

« Le non-cumul des mandats a aussi éloigné les élus nationaux des problématiques de terrains et de la réalité de ce que vivent les vrais gens. Et avec le quinquennat, ils sont perpétuellement en campagne. A un moment, on a eu le ‘quoi qu’il en coûte’ et maintenant on n’a plus rien… Je ne comprends pas pourquoi on n’arrive pas à se redresser. Je ne comprends pas que nous n’ayons pas le courage de faire des réformes. L’Espagne, qui est à gauche, y est arrivé, l’Italie, très à droite, y est arrivé. Alors pourquoi pas nous ? »


(Vidéo) Travaux de Bonpas : qu’en sera-t-il à la fin de l’année 2025 ?

Avignon. Dans les couloirs silencieux du Palais des papes, là où les échos du XIVe siècle résonnent encore sous les voûtes gothiques, un immense secret sommeille depuis plus de 145 ans : 28 kilomètres de mémoire, d’encre et de papier. Un trésor discret, fait de parchemins médiévaux, de cartes anciennes, d’actes notariés, de jugements récents, de récits oubliés et de dessins minutieux. Nous sommes aux Archives départementales. Ces documents, témoins de la vie de 151 communes vauclusiennes, vont entamer une grande traversée. Une migration inédite, délicate et majestueuse, vers un nouveau sanctuaire : Memento, le tout nouveau Pôle des patrimoines de Vaucluse.

Memento Copyright MMH

Du Palais vieux à un écrin de modernité
C’est dans la partie la plus ancienne du Palais des papes – le Palais vieux, construit par le pape Benoît XII – que les Archives départementales avaient trouvé refuge en 1880. Mais ce lieu, aussi splendide qu’exigu, n’était plus à la hauteur de son contenu. L’humidité, les variations de température, les moisissures et même les poissons d’argent menaçaient lentement mais sûrement des documents uniques. Et pour les agents des archives, chaque jour devenait une épreuve dans un labyrinthe de 28 niveaux, d’escaliers inégaux et de recoins sombres. Le temps était venu de tourner une page. Et d’en écrire une nouvelle.

Un déménagement historique
Depuis 2017, dans un silence méticuleux, des mains expertes répertorient, dépoussièrent, conditionnent. Boîte après boîte, chaque document est préparé pour le grand voyage. Des parchemins médiévaux aux archives foncières les plus récentes, rien n’est laissé au hasard. Les fameuses « Jeannettes », armoires roulantes fabriquées sur mesure, sillonnent désormais les allées du palais, chargées de mémoire et d’histoire. Elles glissent dans les couloirs comme des vaisseaux transportant l’essence du passé, direction : Memento.

La Chapelle Benoit XII Copyright MMH

Memento, le nouveau temple de la mémoire
Situé à Avignon, Memento n’est pas un simple bâtiment administratif. C’est un lieu pensé pour la préservation, la recherche et la transmission. Un géant discret de 9 000 m² capable d’accueillir jusqu’à 40 kilomètres d’archives, mais aussi les réserves des musées départementaux, le service départemental d’archéologie, un centre de conservation d’État, et même un espace mémoriel ouvert à tous les Vauclusiens. Le projet, d’un coût global de 32M€ est porté par le Département de Vaucluse, avec le soutien de l’État, de la Région Sud-PACA et du Grand Avignon. Il incarne un tournant patrimonial, une promesse faite au passé pour l’avenir.

Une histoire née de la Révolution
Les Archives départementales sont elles-mêmes issues d’une révolution – la Révolution française. Créées en 1796, elles collectent depuis tous les documents publics ou privés qui racontent notre société : actes d’état civil, décrets, cadastres, correspondances, journaux, photographies… Autant de fragments de vie, d’anecdotes et de grandes histoires réunies au même endroit. Et ce sont ces morceaux d’âme collective qui quittent peu à peu leur logis séculaire pour rejoindre un lieu pensé pour les protéger, les étudier et les révéler.

Déménagement des documents dans les Jeannettes Copyright MMH

Les documents les plus demandés
« Les documents les plus demandés sont ceux qui ont été déménagés le plus urgemment, relate Christine Martella, conservatrice générale du patrimoine. Il s’agit des documents relatifs au foncier ; puis aux archives contemporaines de 1940 à aujourd’hui ; les documents notariés ; la bibliothèque ; les séries de 1790 à 1940 ; les séries anciennes du 9e siècle à 1790 ; les archives communales et hospitalières déposées ; Les archives aux origines privées et les documents figurés comme les cartes, les plans, les cartes postales, et, enfin, les périodiques. »

La préparation du déménagement
Elle s’est faite dès 2017 avec l’inventaire et le reconditionnement des premiers documents dans des boîtes. Les premiers reconditionnements et dépoussiérages ont été réalisés par la société FFAS, tout en effectuant un récolement détaillé : nature du document, référencement, cote et géolocalisation dans le palais. Les boîtes balisées –les balises sont une feuille de couleur qui indique les boîtes à prendre- sont ensuite insérées dans une Jeannette, armoire roulante en bois faites sur mesure pour pouvoir rouler dans les allées du palais et être insérées dans un camion ou une camionnette sous scellés. C’est là qu’intervient la société Avizo qui assure le déplacement et un second dépoussiérage. Les Jeannettes sont ensuite déchargées et les boîtes dépoussiérées avant d’être déplacées, par le déménageur, dans son magasin définitif. Chaque document est ensuite entré en fichier informatique pour situer son nouvel emplacement.

Le dépoussiérage Copyright MMH

Les chiffres 2024
Le Déménagement a commencé courant septembre 2025 pour être clos à la mi-octobre 2026. Le coût du déménagement est de 3,5M€. 28 kilomètres de linéaires seront ainsi transférés du palais vieux, partie la plus ancienne du Palais des papes pour se rendre à Mémento à Agroparc, toujours à Avignon. Les Archives départementales sont également consultables en ligne avec 2,1 millions de pages vues sur Internet pour 243 000 connexions en 2024. 2 millions d’images sont également consultables sur la toile. Les Archives départementales ont reçu en 2024, 3 500 visiteurs lors d’événements, de conférences, de visites, d’expositions et d’escape game. Près de 12 762 documents ont été communiqués à 593 chercheurs venus les consulter sur place. 21 agents travaillent aux Archives départementales. 4% du fonds est numérisé chaque année.

En savoir plus sur Memento
Le bâtiment ventilé mais non climatisé permet de conserver une température confortable tant en été –même lors de la canicule- qu’en hiver, ce qui est propice à la bonne conservation des documents. Côté chiffres : 11 600 M2 de surface plancher sur 23 290 M2 de terrain ;  Un bâtiment de 80 M de long et de 70 M de large ; 40 KM linéaires de capacité de stockage pour les Archives départementales ; Quatre niveaux, Trois étages ; Un rez-de-chaussée, Un parking semi-enterré de 36 places ; Une ‘double peau’ ventilée et habillée de terre cuite autour des voiles de béton, pour réguler l’inertie et l’hygrométrie du bâtiment ; Des façades en bardage en terre cuite et tuiles bombées, moucharabieh en baguettes verticales de terre cuite, profil aluminium couleur grise, brises soleil aluminium perforés, structure béton gris, mur rideau vitrage clair, socle béton gris, brise soleil en terre cuite en forme d’aile d’avion ; les parois vitrées sont composées de menuiseries en aluminium ou en bois double avec un vitrage à isolation renforcée ; Des vitrages à contrôle solaire renforcé composent le mur rideau sur la façade principale du hall d’entrée et les lanterneaux en toiture de la zone centrale.

La salle de lecture de Memento Copyright MMH

Un calendrier à la mesure de l’ambition
2017-2022 : Inventaire, dépoussiérage, balisage.
Septembre 2025 : Démarrage officiel du transfert des documents.
Octobre 2025 : Début du déménagement des musées départementaux (Fontaine-de-Vaucluse, Valréas, Bonnieux…).
Avril-mai 2026 : Ouverture partielle au public de Mémento.
Mi-octobre 2026 : Clôture complète du déménagement.
Ce chantier colossal est mené par une équipe de passionnés : archivistes, restaurateurs, magasiniers, historiens, logisticiens… Tous mobilisés pour cette expédition précieuse, cette odyssée unique entre passé et futur.

Pourquoi faut-il aller voir Memento ?
Parce que c’est un lieu où l’Histoire devient vivante. Un lieu où l’on comprend que chaque commune, chaque famille, chaque document compte. Que le passé ne dort jamais vraiment, tant qu’on prend soin de lui. Et que ce patrimoine, s’il est bien conservé, peut encore éclairer les générations futures. Memento, c’est la promesse d’un voyage à travers les siècles, à quelques pas du Rhône. Une invitation à (re)découvrir l’histoire du Vaucluse, autrement. Des conférences et des expositions ainsi que des visites y seront organisés. Memento se trouve rue Marcel Demonque à Agroparc, Avignon.

En résumé
Les 28 kilomètres de documents anciens détenus depuis 145 ans par les Archives départementales de Vaucluse, dans le Palais vieux –la partie nord la plus ancienne du Palais des papes- sont actuellement transférés à Mémento, pôle des patrimoines de Vaucluse. Le déménagement s’étendra sur un an pour poursuivre cette nouvelle page de l’histoire à la mi-octobre 2026 et pour un coût de 1,5M€ auxquels il faut ajouter les coût de reconditionnement et d’acquisition des cartons pour faire un total de 3M€. Le projet global, construction comprise, a mobilisé plus de 35M€, financés par le Département à hauteur d’environ 16M€ ainsi que l’État, la Région Sud-Paca et le Grand Avignon.



(Vidéo) Travaux de Bonpas : qu’en sera-t-il à la fin de l’année 2025 ?

Ce lundi 15 septembre, le Département de Vaucluse va engager des travaux de réfection de la chaussée entre Apt et Rustrel pour une durée prévisionnelle d’un mois.

Le revêtement d’une partie de la RD22, entre Apt et Rustrel, est fortement dégradé et les bords de route présentent des affaissement. Des travaux devaient être effectués en 2022 mais ont finalement été reportés pour que la communauté de communes Pays d’Apt Luberon (CCPAL) réalise des travaux sur les canalisations.

Les travaux de la chaussée vont donc débuter ce 15 septembre et devraient durer un mois. Ils comprennent le renouvellement de la couche de roulement sur 5km et le renforcement ponctuel des rives. En effectuant ces travaux, dont le montant s’élève à 879 390€, le Département de Vaucluse souhaite garantir la sécurité des usagers et pérenniser l’axe routier.

Pour le bon déroulé des travaux, la route sera barrée dans les deux sens entre le carrefour giratoire de Rustrel (RD22 / RD179) et le carrefour RD22 / RD34. Une déviation sera mise en place par la RD34. En ce qui concerne la partie entre Apt et le carrefour RD22 / RD34, une circulation alternée sera mise en place.


(Vidéo) Travaux de Bonpas : qu’en sera-t-il à la fin de l’année 2025 ?

Réfection de chaussée, rénovation des chaufferies des collèges, ou encore aménagement du carrefour de Bonpas. Quels travaux et interventions sont prévus par le Département de Vaucluse au mois de septembre ?

Un partie de la RD900, à Goult, va faire l’objet de travaux durant trois semaines à partir du lundi 15 septembre. La chaussée va être reprise sur 2,6km. Une circulation alternée sera mise en place.

Les chaufferies de 19 collèges vauclusiens vont être rénovées entre 2025 et 2028. Déjà quatre collèges ont subi des travaux depuis mois de mai : Alphonse Tavan à Montfavet, Clovis Hugues à Cavaillon, Paul Éluard à Bollène, Alphonse Silve à Monteux. Ces travaux permettent un amélioration des performances énergétiques, une réduction des consommations et la contribution à une baisse des émissions de gaz à effet de serre.

Les travaux de réaménagement du carrefour de Bonpas, dont l’objectif est de fluidifier la circulation, ont débuté au mois de mai et se poursuivront jusqu’en 2027.

Les chantiers en cours

  • Réparation du Pont sur l’Ouvèze, à Bédarrides. Les travaux ont débuté en juillet et devraient s’achever au cours du printemps 2026.
  • La déviation d’Orange entre le giratoire du Coudoulet et la route de Camaret. Les travaux sont en cours.
  • Travaux de chaussée sur la RD22 entre Apt et Rustrel. Le chantier démarrera le lundi 15 septembre pour une durée d’un mois.
  • Restauration de la continuité écologique sur l’algues à Buisson. Les travaux ont débuté en août pour une durée de quatre mois.
  • Extension du service ‘Livre et Lecture’ à Sorgues. Les travaux se sont achevés en juin. L’inauguration aura lieu le 9 octobre.
  • Réhabilitation du collège Lou Vignarès à Vedène. Les travaux de la phase 2 (restructuration et extension des bâtiments administratifs) vont se poursuivre jusqu’à la Toussaint. Le chantier devrait s’achever début 2026.

(Vidéo) Travaux de Bonpas : qu’en sera-t-il à la fin de l’année 2025 ?

« Le budget que consacre le département à la culture est maintenue car la culture est essentielle à la démocratie», c’est en ces termes que Élisabeth Amoros, Vice-présidente chargée de la culture au département de Vaucluse, a démarré la présentation de la saison 2025-2026 de l’Auditorium Jean Moulin du Thor, le 3 septembre dernier. Une saison qui maintient le cap des années précédentes avec une quarantaine de spectacles où l’éclectisme se conjugue à la variété.

A un moment où les finances publiques et en particulier celles des collectivités se contractent sérieusement, le Conseil départemental de Vaucluse, présidé Dominique Santoni, a décidé de maintenir ses efforts en faveur de la culture. Ainsi la salle de l’Auditorium du Thor, gérée aujourd’hui par le département a vu son enveloppe artistique de 460 K€ maintenue sur la saison 2025-2026. Une dotation budgétaire qui permet à cette salle d’offrir des spectacles de qualité et de renommé pour des prix attractifs (comparé aux autres salles) se plait à souligner Sophie Duffaut, la directrice de la salle.

Rendre la culture accessible à tous

Fidèle à sa vocation de proposer des spectacles variés accessibles à tous, la programmation de la saison 2025-2026 propose des concerts, de la danse, du théâtre, de l’humour, de la magie et des spectacles pour jeunes publics. Au total, une quarantaine de représentations avec quelques célébrités comme Louis Chedid, Fanny Ardant, Thomas Dutronc, Patrick Timsit, François-Xavier Demaison, Claire Nadeau, Samuel Benchetrit (ces 4 derniers réunis sur la même scène) ou encore Alex Lutz. Au-delà de ces têtes d’affiches, la scène de l’Auditorium accueillera également des spectacles engagés, comme « Les Chatouilles » d’Andréa Bescond, des classiques de la danse comme Carmen et le Boléro, de la magie avec Mathieu Stepson, des humoristes comme Yann Marguet, Marine Leonardi ou Blandine Lehout. On notera que cette année plusieurs spectacles joueront la carte de l’humour comme « The Opéra Locos », « la Belle Hélène et les garçons »… La saison débutera le samedi 11 octobre avec l’humoriste-décapant Yann Marguet pour se terminer le 30 mai avec le traditionnel concert vocal des collégiens et lycéens du département.

Des spectacles pour les scolaires

9 spectacles seront proposés aux écoles, collèges ou lycées. Pour la précédente saison, 8 100 élèves venus de 105 établissements ont assisté à un spectacle à l’Auditorium. Cet effort fait en direction des jeunes spectateurs va jusqu’à proposer « la voix de l’eau » une création sonore et visuelle pour les enfants à partir de 18 mois. On notera également que deux spectacles (« L’esprit de Noel » et « Cerise chante Disney ») proposent des tarifs famille (2 adultes et 2 enfants pour 48€).

A noter également qu’à cette programmation préparée et sélectionnée par l’auditorium s’ajoute une dizaine de spectacles indépendants (seul-en-scène, danse, concerts, tributes, comédie musicale).

Détail de la programmation sur auditoriumjeanmoulin.vaucluse.fr

Vidéo de présentation de la saison 2025-2026

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