18 septembre 2025 |

Ecrit par le 18 septembre 2025

(Vidéo) De pierre et de parchemin : l’extraordinaire voyage des Archives du Vaucluse

Avignon. Dans les couloirs silencieux du Palais des papes, là où les échos du XIVe siècle résonnent encore sous les voûtes gothiques, un immense secret sommeille depuis plus de 145 ans : 28 kilomètres de mémoire, d’encre et de papier. Un trésor discret, fait de parchemins médiévaux, de cartes anciennes, d’actes notariés, de jugements récents, de récits oubliés et de dessins minutieux. Nous sommes aux Archives départementales. Ces documents, témoins de la vie de 151 communes vauclusiennes, vont entamer une grande traversée. Une migration inédite, délicate et majestueuse, vers un nouveau sanctuaire : Memento, le tout nouveau Pôle des patrimoines de Vaucluse.

Memento Copyright MMH

Du Palais vieux à un écrin de modernité
C’est dans la partie la plus ancienne du Palais des papes – le Palais vieux, construit par le pape Benoît XII – que les Archives départementales avaient trouvé refuge en 1880. Mais ce lieu, aussi splendide qu’exigu, n’était plus à la hauteur de son contenu. L’humidité, les variations de température, les moisissures et même les poissons d’argent menaçaient lentement mais sûrement des documents uniques. Et pour les agents des archives, chaque jour devenait une épreuve dans un labyrinthe de 28 niveaux, d’escaliers inégaux et de recoins sombres. Le temps était venu de tourner une page. Et d’en écrire une nouvelle.

Un déménagement historique
Depuis 2017, dans un silence méticuleux, des mains expertes répertorient, dépoussièrent, conditionnent. Boîte après boîte, chaque document est préparé pour le grand voyage. Des parchemins médiévaux aux archives foncières les plus récentes, rien n’est laissé au hasard. Les fameuses « Jeannettes », armoires roulantes fabriquées sur mesure, sillonnent désormais les allées du palais, chargées de mémoire et d’histoire. Elles glissent dans les couloirs comme des vaisseaux transportant l’essence du passé, direction : Memento.

La Chapelle Benoit XII Copyright MMH

Memento, le nouveau temple de la mémoire
Situé à Avignon, Memento n’est pas un simple bâtiment administratif. C’est un lieu pensé pour la préservation, la recherche et la transmission. Un géant discret de 9 000 m² capable d’accueillir jusqu’à 40 kilomètres d’archives, mais aussi les réserves des musées départementaux, le service départemental d’archéologie, un centre de conservation d’État, et même un espace mémoriel ouvert à tous les Vauclusiens. Le projet, d’un coût global de 32M€ est porté par le Département de Vaucluse, avec le soutien de l’État, de la Région Sud-PACA et du Grand Avignon. Il incarne un tournant patrimonial, une promesse faite au passé pour l’avenir.

Une histoire née de la Révolution
Les Archives départementales sont elles-mêmes issues d’une révolution – la Révolution française. Créées en 1796, elles collectent depuis tous les documents publics ou privés qui racontent notre société : actes d’état civil, décrets, cadastres, correspondances, journaux, photographies… Autant de fragments de vie, d’anecdotes et de grandes histoires réunies au même endroit. Et ce sont ces morceaux d’âme collective qui quittent peu à peu leur logis séculaire pour rejoindre un lieu pensé pour les protéger, les étudier et les révéler.

Déménagement des documents dans les Jeannettes Copyright MMH

Les documents les plus demandés
« Les documents les plus demandés sont ceux qui ont été déménagés le plus urgemment, relate Christine Martella, conservatrice générale du patrimoine. Il s’agit des documents relatifs au foncier ; puis aux archives contemporaines de 1940 à aujourd’hui ; les documents notariés ; la bibliothèque ; les séries de 1790 à 1940 ; les séries anciennes du 9e siècle à 1790 ; les archives communales et hospitalières déposées ; Les archives aux origines privées et les documents figurés comme les cartes, les plans, les cartes postales, et, enfin, les périodiques. »

La préparation du déménagement
Elle s’est faite dès 2017 avec l’inventaire et le reconditionnement des premiers documents dans des boîtes. Les premiers reconditionnements et dépoussiérages ont été réalisés par la société FFAS, tout en effectuant un récolement détaillé : nature du document, référencement, cote et géolocalisation dans le palais. Les boîtes balisées –les balises sont une feuille de couleur qui indique les boîtes à prendre- sont ensuite insérées dans une Jeannette, armoire roulante en bois faites sur mesure pour pouvoir rouler dans les allées du palais et être insérées dans un camion ou une camionnette sous scellés. C’est là qu’intervient la société Avizo qui assure le déplacement et un second dépoussiérage. Les Jeannettes sont ensuite déchargées et les boîtes dépoussiérées avant d’être déplacées, par le déménageur, dans son magasin définitif. Chaque document est ensuite entré en fichier informatique pour situer son nouvel emplacement.

Le dépoussiérage Copyright MMH

Les chiffres 2024
Le Déménagement a commencé courant septembre 2025 pour être clos à la mi-octobre 2026. Le coût du déménagement est de 3,5M€. 28 kilomètres de linéaires seront ainsi transférés du palais vieux, partie la plus ancienne du Palais des papes pour se rendre à Mémento à Agroparc, toujours à Avignon. Les Archives départementales sont également consultables en ligne avec 2,1 millions de pages vues sur Internet pour 243 000 connexions en 2024. 2 millions d’images sont également consultables sur la toile. Les Archives départementales ont reçu en 2024, 3 500 visiteurs lors d’événements, de conférences, de visites, d’expositions et d’escape game. Près de 12 762 documents ont été communiqués à 593 chercheurs venus les consulter sur place. 21 agents travaillent aux Archives départementales. 4% du fonds est numérisé chaque année.

En savoir plus sur Memento
Le bâtiment ventilé mais non climatisé permet de conserver une température confortable tant en été –même lors de la canicule- qu’en hiver, ce qui est propice à la bonne conservation des documents. Côté chiffres : 11 600 M2 de surface plancher sur 23 290 M2 de terrain ;  Un bâtiment de 80 M de long et de 70 M de large ; 40 KM linéaires de capacité de stockage pour les Archives départementales ; Quatre niveaux, Trois étages ; Un rez-de-chaussée, Un parking semi-enterré de 36 places ; Une ‘double peau’ ventilée et habillée de terre cuite autour des voiles de béton, pour réguler l’inertie et l’hygrométrie du bâtiment ; Des façades en bardage en terre cuite et tuiles bombées, moucharabieh en baguettes verticales de terre cuite, profil aluminium couleur grise, brises soleil aluminium perforés, structure béton gris, mur rideau vitrage clair, socle béton gris, brise soleil en terre cuite en forme d’aile d’avion ; les parois vitrées sont composées de menuiseries en aluminium ou en bois double avec un vitrage à isolation renforcée ; Des vitrages à contrôle solaire renforcé composent le mur rideau sur la façade principale du hall d’entrée et les lanterneaux en toiture de la zone centrale.

La salle de lecture de Memento Copyright MMH

Un calendrier à la mesure de l’ambition
2017-2022 : Inventaire, dépoussiérage, balisage.
Septembre 2025 : Démarrage officiel du transfert des documents.
Octobre 2025 : Début du déménagement des musées départementaux (Fontaine-de-Vaucluse, Valréas, Bonnieux…).
Avril-mai 2026 : Ouverture partielle au public de Mémento.
Mi-octobre 2026 : Clôture complète du déménagement.
Ce chantier colossal est mené par une équipe de passionnés : archivistes, restaurateurs, magasiniers, historiens, logisticiens… Tous mobilisés pour cette expédition précieuse, cette odyssée unique entre passé et futur.

Pourquoi faut-il aller voir Memento ?
Parce que c’est un lieu où l’Histoire devient vivante. Un lieu où l’on comprend que chaque commune, chaque famille, chaque document compte. Que le passé ne dort jamais vraiment, tant qu’on prend soin de lui. Et que ce patrimoine, s’il est bien conservé, peut encore éclairer les générations futures. Memento, c’est la promesse d’un voyage à travers les siècles, à quelques pas du Rhône. Une invitation à (re)découvrir l’histoire du Vaucluse, autrement. Des conférences et des expositions ainsi que des visites y seront organisés. Memento se trouve rue Marcel Demonque à Agroparc, Avignon.

En résumé
Les 28 kilomètres de documents anciens détenus depuis 145 ans par les Archives départementales de Vaucluse, dans le Palais vieux –la partie nord la plus ancienne du Palais des papes- sont actuellement transférés à Mémento, pôle des patrimoines de Vaucluse. Le déménagement s’étendra sur un an pour poursuivre cette nouvelle page de l’histoire à la mi-octobre 2026 et pour un coût de 1,5M€ auxquels il faut ajouter les coût de reconditionnement et d’acquisition des cartons pour faire un total de 3M€. Le projet global, construction comprise, a mobilisé plus de 35M€, financés par le Département à hauteur d’environ 16M€ ainsi que l’État, la Région Sud-Paca et le Grand Avignon.



(Vidéo) De pierre et de parchemin : l’extraordinaire voyage des Archives du Vaucluse

Ce lundi 15 septembre, le Département de Vaucluse va engager des travaux de réfection de la chaussée entre Apt et Rustrel pour une durée prévisionnelle d’un mois.

Le revêtement d’une partie de la RD22, entre Apt et Rustrel, est fortement dégradé et les bords de route présentent des affaissement. Des travaux devaient être effectués en 2022 mais ont finalement été reportés pour que la communauté de communes Pays d’Apt Luberon (CCPAL) réalise des travaux sur les canalisations.

Les travaux de la chaussée vont donc débuter ce 15 septembre et devraient durer un mois. Ils comprennent le renouvellement de la couche de roulement sur 5km et le renforcement ponctuel des rives. En effectuant ces travaux, dont le montant s’élève à 879 390€, le Département de Vaucluse souhaite garantir la sécurité des usagers et pérenniser l’axe routier.

Pour le bon déroulé des travaux, la route sera barrée dans les deux sens entre le carrefour giratoire de Rustrel (RD22 / RD179) et le carrefour RD22 / RD34. Une déviation sera mise en place par la RD34. En ce qui concerne la partie entre Apt et le carrefour RD22 / RD34, une circulation alternée sera mise en place.


(Vidéo) De pierre et de parchemin : l’extraordinaire voyage des Archives du Vaucluse

Réfection de chaussée, rénovation des chaufferies des collèges, ou encore aménagement du carrefour de Bonpas. Quels travaux et interventions sont prévus par le Département de Vaucluse au mois de septembre ?

Un partie de la RD900, à Goult, va faire l’objet de travaux durant trois semaines à partir du lundi 15 septembre. La chaussée va être reprise sur 2,6km. Une circulation alternée sera mise en place.

Les chaufferies de 19 collèges vauclusiens vont être rénovées entre 2025 et 2028. Déjà quatre collèges ont subi des travaux depuis mois de mai : Alphonse Tavan à Montfavet, Clovis Hugues à Cavaillon, Paul Éluard à Bollène, Alphonse Silve à Monteux. Ces travaux permettent un amélioration des performances énergétiques, une réduction des consommations et la contribution à une baisse des émissions de gaz à effet de serre.

Les travaux de réaménagement du carrefour de Bonpas, dont l’objectif est de fluidifier la circulation, ont débuté au mois de mai et se poursuivront jusqu’en 2027.

Les chantiers en cours

  • Réparation du Pont sur l’Ouvèze, à Bédarrides. Les travaux ont débuté en juillet et devraient s’achever au cours du printemps 2026.
  • La déviation d’Orange entre le giratoire du Coudoulet et la route de Camaret. Les travaux sont en cours.
  • Travaux de chaussée sur la RD22 entre Apt et Rustrel. Le chantier démarrera le lundi 15 septembre pour une durée d’un mois.
  • Restauration de la continuité écologique sur l’algues à Buisson. Les travaux ont débuté en août pour une durée de quatre mois.
  • Extension du service ‘Livre et Lecture’ à Sorgues. Les travaux se sont achevés en juin. L’inauguration aura lieu le 9 octobre.
  • Réhabilitation du collège Lou Vignarès à Vedène. Les travaux de la phase 2 (restructuration et extension des bâtiments administratifs) vont se poursuivre jusqu’à la Toussaint. Le chantier devrait s’achever début 2026.

(Vidéo) De pierre et de parchemin : l’extraordinaire voyage des Archives du Vaucluse

« Le budget que consacre le département à la culture est maintenue car la culture est essentielle à la démocratie», c’est en ces termes que Élisabeth Amoros, Vice-présidente chargée de la culture au département de Vaucluse, a démarré la présentation de la saison 2025-2026 de l’Auditorium Jean Moulin du Thor, le 3 septembre dernier. Une saison qui maintient le cap des années précédentes avec une quarantaine de spectacles où l’éclectisme se conjugue à la variété.

A un moment où les finances publiques et en particulier celles des collectivités se contractent sérieusement, le Conseil départemental de Vaucluse, présidé Dominique Santoni, a décidé de maintenir ses efforts en faveur de la culture. Ainsi la salle de l’Auditorium du Thor, gérée aujourd’hui par le département a vu son enveloppe artistique de 460 K€ maintenue sur la saison 2025-2026. Une dotation budgétaire qui permet à cette salle d’offrir des spectacles de qualité et de renommé pour des prix attractifs (comparé aux autres salles) se plait à souligner Sophie Duffaut, la directrice de la salle.

Rendre la culture accessible à tous

Fidèle à sa vocation de proposer des spectacles variés accessibles à tous, la programmation de la saison 2025-2026 propose des concerts, de la danse, du théâtre, de l’humour, de la magie et des spectacles pour jeunes publics. Au total, une quarantaine de représentations avec quelques célébrités comme Louis Chedid, Fanny Ardant, Thomas Dutronc, Patrick Timsit, François-Xavier Demaison, Claire Nadeau, Samuel Benchetrit (ces 4 derniers réunis sur la même scène) ou encore Alex Lutz. Au-delà de ces têtes d’affiches, la scène de l’Auditorium accueillera également des spectacles engagés, comme « Les Chatouilles » d’Andréa Bescond, des classiques de la danse comme Carmen et le Boléro, de la magie avec Mathieu Stepson, des humoristes comme Yann Marguet, Marine Leonardi ou Blandine Lehout. On notera que cette année plusieurs spectacles joueront la carte de l’humour comme « The Opéra Locos », « la Belle Hélène et les garçons »… La saison débutera le samedi 11 octobre avec l’humoriste-décapant Yann Marguet pour se terminer le 30 mai avec le traditionnel concert vocal des collégiens et lycéens du département.

Des spectacles pour les scolaires

9 spectacles seront proposés aux écoles, collèges ou lycées. Pour la précédente saison, 8 100 élèves venus de 105 établissements ont assisté à un spectacle à l’Auditorium. Cet effort fait en direction des jeunes spectateurs va jusqu’à proposer « la voix de l’eau » une création sonore et visuelle pour les enfants à partir de 18 mois. On notera également que deux spectacles (« L’esprit de Noel » et « Cerise chante Disney ») proposent des tarifs famille (2 adultes et 2 enfants pour 48€).

A noter également qu’à cette programmation préparée et sélectionnée par l’auditorium s’ajoute une dizaine de spectacles indépendants (seul-en-scène, danse, concerts, tributes, comédie musicale).

Détail de la programmation sur auditoriumjeanmoulin.vaucluse.fr

Vidéo de présentation de la saison 2025-2026


(Vidéo) De pierre et de parchemin : l’extraordinaire voyage des Archives du Vaucluse

Au cours du mois de mai, le Département de Vaucluse a lancé les travaux du carrefour de Bonpas qui visent à fluidifier la circulation. Après la création d’une voie provisoire et le lancement du chantier du nouveau carrefour sur la partie Est (près du péage d’Avignon Sud), quels sont les travaux prévus au mois de septembre ?

La première étape du chantier de Bonpas consistait à créer une voie provisoire sur 460 mètres sur la partie Ouest de Bonpas, au Sud de la route actuelle, qui a été mise en service au mois de juin. Le travaux de réalisation du nouveau carrefour près du péage d’Avignon Sud ont ensuite démarré et vont se poursuivre au mois de septembre.

Les ouvriers ont déjà procédé aux terrassements pour le carrefour giratoire, à la préfabrication des ouvrages d’art du canal EDF, ainsi qu’aux terrassements et fondations pour trois ouvrages d’art relatifs aux futures bretelles d’accès.

Modifications de circulation pour le bon déroulé des travaux

Pour que les travaux puissent se poursuivre sans encombre, plusieurs modifications de circulation vont avoir lieu au cours des prochaines semaines. Toutes les entrées au niveau du péage d’Avignon Sud vont être fermées dans la nuit du jeudi 11 au vendredi 12 septembre de 21h à 6h. Des déviations seront mises en place. Il faudra rejoindre l’échangeur de Cavaillon (n°25) pour aller en direction de Marseille ou l’échangeur d’Avignon Le Pontet (n°26) pour aller vers Lyon. La circulation pourra aussi être interrompue pendant les nuits des lundi 15 et mardi 16 septembre en cas d’aléas techniques ou de météo défavorable.

Dès ce lundi 1er septembre, la bretelle vers le Chemin de Tartay, près du péage d’Avignon Sud, est fermée jusqu’à la mise en service d’une nouvelle bretelle d’accès. Le passage des riverains et entreprises se fait donc par le Chemin de Reveillac. Le passage sous l’ouvrage de Tartay, quant à lui, est définitivement fermée à la circulation et sera réservé aux cyclistes et piétons à l’issue des travaux.

©Département de Vaucluse

(Vidéo) De pierre et de parchemin : l’extraordinaire voyage des Archives du Vaucluse

Le Département de Vaucluse fait actuellement construire une passe à poissons sous le pont situé sur la RD à Buisson pour un montant de 658 340€. L’ouvrage est également pris en charge, financièrement, par le Département de la Drôme et des dispositifs européens.

Les ponts du réseau routier départemental permettent de franchir fleuves, et rivières, voies ferrées ainsi que d’autres routes. Cependant, ils représentent parfois un obstacle au bon écoulement des eaux et, surtout, à la continuité écologique des milieux naturels. C’est notamment le cas de l’ouvrage de franchissement de l’Aygues sur la RD 20 à Buisson, en limite de la Drôme. Afin de restaurer la continuité écologique et de préserver la faune aquatique de cette rivière, le Département de Vaucluse va y construire une passe à poissons. Le chantier a débuté le 28 août pour s’étendre sur 4 mois.

Le pont
Le pont, d’une longueur d’un peu plus de 100m et de 6m de large est soutenu par 4 piles et voûtes ainsi que d’un radier, construction horizontale en béton conçue pour protéger les piles, d’une hauteur de 1,25m, mais qui constitue un obstacle au bon écoulement des eaux, et de fait pour les espèces piscicoles.

La passe à poissons
Une passe à poissons sera donc aménagée, sous la seconde arche, formant une rampe en béton, de 30 mètres de long sur 7 mètres de large et présentant une pente de 5% ce qui permettra aux espèces migratoires, comme les anguilles et les cyprinidés tels que le vairon, le goujon, la loche, le toxostome, le spirlin, l’ablette, le blageon, le gardon, la vandoise, la perche, le chevesne, le barbeau d’étendre leur aire de reproduction de 27 kilomètres.

Le montant des travaux
Le montant prévisionnel des travaux s’élève à 658 340€, financés à parité par les Départements de Vaucluse et de la Drôme et une participation attendue de l’Union Européenne au titre du Feder-Fse-Ftj (Fonds européen de développement régional, Fonds social européen et Fonds pour une transition juste) 2021-2027, ‘Adaptation au changement climatique’.


(Vidéo) De pierre et de parchemin : l’extraordinaire voyage des Archives du Vaucluse

L’exposition ‘Le Vaucluse, une terre d’eau’ est installée à la Maison du Parc à Apt. Elle sera en place jusqu’au mercredi 3 septembre.

Le Parc naturel régional du Luberon et le Département de Vaucluse s’allient pour mettre les rivières, fleurs et cours d’au du territoire en lumière dans une exposition intitulée « Le Vaucluse, une terre d’eau. »

Réalisée par le Département, cette exposition regroupe les photographies de David Tatin et Yannick Gouguenheim, valorisant les milieux naturels, les spécificités des cours d’eau, l’histoire des paysages, la faune et la flore et la fragilité des écosystèmes.

En plus de découvrir les œuvres, les enfants disposeront d’un quizz et d’un carnet pédagogique pour mieux connaître les cours d’eau du département.

Jusqu’au 3 septembre. Entrée gratuite. Maison du Parc. 60 place Jean Jaurès. Apt.


(Vidéo) De pierre et de parchemin : l’extraordinaire voyage des Archives du Vaucluse

Le Département de Vaucluse vient de démarrer les travaux de restauration du Pont sur l’Ouvèze qui présente des dégradations importantes. L’opération devrait s’étaler jusqu’au printemps prochain.

Classé au titre des Monuments historiques depuis 1997, le Pont sur l’Ouvèze, situé à Bédarrides, présente une condition vétuste qui nécessite une restauration importante. Le Département de Vaucluse débute donc une opération d’envergure pour lui donner une nouvelle jeunesse.

Ouvrage emblématique du patrimoine vauclusien, ce pont roman avec ses trois arches maçonnées en calcaire est situé sur une ancienne route départementale devenue communale mais il appartient toujours au Département qui assure son entretien. Long de 41,65m et largement de 5m, le pont présente des dégradations notables comme l’érosion des maçonneries, l’affouillement d’une pile, ou encore la dégradation des parapets.

Des précautions prises depuis 2023

Afin d’éviter que les choses n’empirent et empêcher l’effondrement du pont avant les travaux, le Département avait pris des mesures conservatoires en 2023 pour limiter les charges. Ainsi, une circulation alternée avec feux tricolores et une restriction de zonage à 3,5t avaient été mises en place.

Aujourd’hui, l’opération de restauration de l’ouvrage débute dans l’objectif de garantir la sécurité des usagers (véhicules, piétons, cyclistes), préserver ce Monument historique, mais aussi répondre aux normes environnementales. Les travaux, qui devraient s’achever au printemps 2026, comprennent la restauration des maçonneries, le renforcement structurel des voûtes, la consolidation d’une pie, la mise en place d’une nouvelle dalle et d’un système d’étanchéité, ainsi que la création de trottoirs et la restauration des parapets. Au début de l’année 2026, une fermeture totale du pont à la circulation sera requise à deux reprises, avec la mise en place d’une déviation.

Le coût total prévisionnel des travaux s’élève à 1 071 650€, financé à hauteur de 713 760€ par le Département de Vaucluse et 357 890€ par l’État au titre de la Dotation de soutien à l’investissement local.


(Vidéo) De pierre et de parchemin : l’extraordinaire voyage des Archives du Vaucluse

L’inauguration, le 17 juillet 2025, du dernier tronçon de la Véloroute Via Venaissia, reliant Velleron à L’Isle-sur-la-Sorgue était un moment particulier. Les 4 derniers kilomètres qui parachèvent (presque) la Via Venaissia ont montré combien les initiateurs de ces projets de véloroute, lancés il y a maintenant quelques décennies, furent bien inspirés. Des réalisations qui cochent toutes les cases. Un fait assez unique dans les politiques publiques.

« On parle de 4 km, ce n’est pas une étape du Tour de France, mais ces 4 km sont stratégiques, ils permettent l’interconnexion avec deux importantes véloroutes (celle du Calavon et la ViaRhôna) » affirmait Dominique Santoni, la Présidente du département de Vaucluse, lors de l’inauguration du tronçon de la Via Venaissia, reliant Velleron à L’Isle-sur-la-Sorgue, le 17 juillet dernier. Mais cette interconnexion va bien au-delà de simples liaisons entre pistes cyclables. Ces rubans d’asphaltes, souvent d’anciennes voies de chemin de fer, ont aujourd’hui plusieurs fonctions qui sont autant de réponses à des défis collectifs actuels.

Ce n’est pas uniquement pour les cyclotouristes, de plus en plus d’habitants utilisent les véloroutes

Philippe Armengol, le maire de Velleron, qui s’appuie sur un retour d’expériences de plusieurs années, explique que ce n’est pas uniquement pour les cyclotouristes, de plus en plus d’habitants utilisent les véloroutes. Il s’agit des collégiens qui se rendent dans leurs établissements ou des velleronnais qui vont par exemple au marché de L’Isle-sur-la-Sorgue. Et grâce aux vélos à assistance électrique, beaucoup de non-pratiquants se sont mis à la petite reine. Une vraie alternative à l’utilisation de la voiture, en tous cas pour les courts déplacements. C’est bon pour la planète et pour la santé des cyclistes même occasionnels.

De G à D : Louis Biscarrat, représentant du syndicat mixte de la Via VENAISSIA, Bénédicte Martin, Vice-présidente de la Région Sud, Dominique Santoni, Présidente du Conseil départemental de Vaucluse, Guillaume Rouget, pâtissier à Velleron et Philippe Armengol maire de Velleron, autour du gâteau « La borne » préparé par G. Rouget à l’occasion de la venue du Tour de France au Mont Ventoux © Didier Bailleux /L’Echo du Mardi

L’édile se félicite également que la véloroute qui passe dans sa commune profite au commerce local. Avec 100 000 passages enregistrés chaque année sur la Via Venaissia, la manne touristique est loin d’être négligeable. En effet, nombre de ces cyclistes font halte dans l’épicerie ou les bars-restaurants du village. C’est bon pour l’économie locale. Mais pas uniquement…

« Les projets liés au développement de la pratique du vélo, c’est ce qui rencontre le plus grand succès auprès de nos concitoyens »

Dominique Santoni, Présidente du Conseil départemental de Vaucluse

Philippe Armengol a également constaté que ce projet a rencontré une adhésion quasi-unanime des habitants et qu’il a été, pour eux, l’occasion de développer du liant social. En effet, la mairie n’a pas été avare en concertations et rencontres avec ses administrés, au préalable à ce projet. Dominique Santoni, la présidente du département de Vaucluse, le confit volontiers : « les projets liés au développement de la pratique du vélo, c’est ce qui rencontre le plus grand succès auprès de nos concitoyens ». « Le vélo c’est dans l’ADN du département » complète-t-elle. Cette année, la collectivité s’est d’ailleurs associée à la venue du Tour de France. La présidente a également annoncé que le département balisera dès le mois de septembre prochain l’étape du 22 juillet pour permettre à tous les amateurs de la refaire « comme de vrai » jusqu’à son ascension au sommet du Mont Ventoux. Une initiative du département qui reçut l’aval des organisateurs du Tour de France et qui devrait faire des émules sur d’autres territoires.

Bénédicte Martin, vice-présidente de la région Sud, se félicite que ces projets puissent participer à développer les liens entre les communes et leurs habitants

Cette unanimité autour du vélo on la rencontre également auprès des autres collectivités associées au projet, qu’il s’agisse des intercommunalités concernées ou de la Région Sud. Représentée par sa vice-présidente Bénédicte Martin, celle-ci souligne que sur de nombreux sujets la région et le département sont souvent sur la même ligne (ou la même piste ?). En ce qui concerne les projets liés au développement des mobilités douces, Bénédicte Martin se félicite qu’ils puissent participer à développer les liens entre les communes et leurs habitants. Quant au syndicat mixte pour la création de la Via Venaissia, représenté par Louis Biscarrat, maire de Jonquières, il devrait se dissoudre dans les prochains mois. Le temps que l’ultime tronçon assurant l’interconnexion définitive avec la véloroute du Calavon, soit mis en service, du côté de l’ancienne gare de Robion.

Les élus de la région Sud, du département de Vaucluse et de la ville de Velleron qui inaugurent le tronçon de la Via Venaissia reliant Velleron à L’Isle-sur-la-Sorgue ©Didier Bailleux / L’Echo du Mardi

Liens pour en savoir plus :

Le tour de France dans le Vaucluse
www.vaucluse.fr/nos-territoires-306/le-tour-2025-va-se-jouer-en-vaucluse-3893.html

La Via Venaissia
www.vaucluse.fr/nos-territoires/viarhona-via-venaissia-veloroute-du-calavon-a-la-decouverte-des-3-veloroutes-du-vaucluse/la-via-venaissia-1987.html

La véloroute du Calavon
www.vaucluse.fr/nos-territoires/viarhona-via-venaissia-veloroute-du-calavon-a-la-decouverte-des-3-veloroutes-du-vaucluse/la-veloroute-du-calavon-1988.html
www.veloloisirprovence.com/page/la-veloroute-du-calavon

https://www.echodumardi.com/tag/departement-de-vaucluse/   1/1