Le Département de Vaucluse ferme l’accès au sommet du Mont Ventoux
Chaque année à l’approche de l’hiver, le Département de Vaucluse ferme la route qui mène au sommet du Mont Ventoux. Ainsi, ce dernier ne sera plus accessible dès le mardi 18 novembre.
La RD974, à partir de la station du Mont Serein pour le versant Nord et le Chalet Reynard pour le versant Sud, sera fermée à partir du mardi 18 novembre à 9h. Selon les conditions météorologiques, si des chutes de neige surviennent, notamment côté Nord, cette fermeture pourra être avancée.
Les barrières pour interdire l’accès au sommet seront abaissées jusqu’au mois d’avril pour le versant Sud et jusqu’en mai pour le versant Nord. Les stations du Mont Serein et du Chalet Reynard restent accessibles aux véhicules pendant cette période hivernale.
Le Département de Vaucluse ferme l’accès au sommet du Mont Ventoux
Travaux d’extension d’un collège, restructuration d’un centre sportif, ou encore fermeture de a route qui mène au sommet du Mont Ventoux. Quels travaux et interventions sont prévus par le Département de Vaucluse au mois de novembre ?
Au mois de novembre, le Département de Vaucluse a prévu de commencer des travaux au collège Vallée du Calavon à Cabrières d’Avignon avec la réhabilitation de la demi-pension, de la vie scolaire et des locaux des agents techniques. Le chantier, dont le coût prévisionnel s’élève à 905 800€, devrait durer 10 mois.
Le centre sportif départemental de Pernes-les-Fontaines va, lui aussi, faire l’objet d’une restructuration à partir du mois de novembre avec une remise aux normes de l’accessibilité, une rénovation thermique, une remise à niveau sanitaire ainsi qu’une extension. Les travaux, dont le coût devrait s’élever à 4,26M€, vont durer 16 mois.
La semaine du 17 novembre, le Département devrait procéder à la fermeture annuelle de la RD974, route menant au sommet du Géant de Provence, en fonction de l’évolution de la météo.
Les chantiers en cours
Réparation du Pont sur l’Ouvèze, à Bédarrides. Les travaux ont débuté en juillet et devraient s’achever au cours du printemps 2026.
Aménagement du carrefour de Bonpas. Les travaux ont débuté en mai et se poursuivent. Un ouvrage d’art est en train d’être construit pour relier les voies Nord et Sud. Un nouveau carrefour giratoire est en train d’être aménagé sur la partie Est (en venant d’Apt), il devrait être mis en service à la fin de l’année.
La déviation d’Orange entre le giratoire du Coudoulet et la route de Camaret. Les travaux sont en cours.
Réhabilitation du collège Lou Vignarès à Vedène. Les travaux se poursuivent au niveau de la salle polyvalente et du foyer jusqu’à la fin de l’année. Le chantier devrait s’achever en mars 2026, après les aménagements extérieurs.
Le Département de Vaucluse ferme l’accès au sommet du Mont Ventoux
Alors que le Département de Vaucluse a engagé de gros travaux pour en finir avec les bouchons au niveau du carrefour de Bonpas, des caméras ont été installées pour surveiller le réseau routier en tant réel.
Au mois de mai, le Département de Vaucluse a entamé un chantier d’envergure à presque 40M€ : l’aménagement du carrefour de Bonpas, qui est l’un des plus gros points noirs du trafic routier du territoire avec plus de 65 000 véhicules qui y passe pour accéder à l’autoroute A7, aller en direction d’Avignon ou de Cavaillon et Apt, ou encore vers les Bouches-du-Rhône.
Alors que les travaux, qui s’achèveront en 2027, sont en bonne voie, le Département a décidé d’installer quatre caméras, actives en permanence, « pour assurer une meilleure surveillance du réseau routier à Bonpas. » Les usagers peuvent aussi consulter ces webcams pour voir, en temps réel, si le trafic est fluide ou chargé.
Pour accéder aux différentes webcams, cliquez ici.
Le Département de Vaucluse ferme l’accès au sommet du Mont Ventoux
La gestion de l’eau représente un enjeu majeur pour l’avenir du département de Vaucluse. Ce dernier a pris l’initiative de mobiliser l’ensemble des acteurs concernés sur cette problématique dès 2022. Différents axes de travail ont été définis collectivement dont un suivi pointu sur la nappe du miocène, principale réserve d’eau du département.
L’été 2022 avec sa forte sécheresse a montré la vulnérabilité de tous face à la raréfaction de l’eau. Cette prise de conscience collective a poussé le Département, accompagné de l’État, la Région et l’Agence de l’eau, sans oublier tous autres les acteurs comme les Syndicats des eaux et les usagers, à mettre en place les États généraux de l’eau en 2022. Des ateliers thématiques sur ce sujet stratégique ont eu lieu depuis. Un Plan d’action départementale pour la ressource en eau du Vaucluse (PARE) sur la période 2024-2028 a été construit. Il s’articule autour de cinq axes : connaître, sécuriser, économiser, protéger et innover. Dans ce cadre, la réserve d’eau du miocène constitue un élément très important à prendre en compte pour la gestion de l’eau. Cette dernière concerne 300 000 habitants du département.
Des chiffres : – 1 000 km2 : superficie de la nappe du miocène en Vaucluse – 70 : nombre de communes couvertes par la nappe du miocène le département (représentant un tiers de sa surface) – 15,9 millions de mètres cubes prélevés dans cette nappe en 2022 (1,2 millions pour l’eau potable collective, 5,3 millions pour l’agriculture, 4 millions pour l’industrie et 5,4 millions pour les forages domestiques)
Une visite sur le terrain
Dominique Santoni, Présidente du Conseil départemental de Vaucluse, était présente sur le terrain la semaine dernière pour découvrir cette nappe, en présence de nombreux acteurs concernés par cette problématique. Le rocher de Rocalinaud à Beaumes-de-Venise est un vestige d’une dune sous-marine, représentative d’un type de structure présent dans cette nappe du miocène où l’eau est piégée entre les grains de sable. Elle constitue la principale ressource en eau potable du département. L’objectif pour tous les acteurs concernés par la ressource en eau, à commencer par le Conseil départemental, est de connaître la ressource réelle en eau de cette nappe qui n’est pas illimitée mais également de pouvoir quantifier son niveau avec une plus grande précision.
La nappe du miocène a été classée Ressource stratégique pour l’alimentation en eau potable par l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse. Elle doit présenter une qualité et quantité mobilisables satisfaisantes pour les besoins actuels et futurs. Certains indicateurs, comme la baisse de pression des puits artésiens, alertent nécessitant une gestion plus suivie. Cette nappe constitue une sorte de millefeuilles comportant plusieurs peaux successives avec une géométrie globale très variable et complexe à définir. Elle peut aller de 300 à 800 m d’épaisseur selon la zone.
Le PARE
Le Département développe depuis 2024 son PARE qui comporte cinq axes dont celui autour de la connaissance de ses ressources en eau souterraine. Cette visite avait pour objectif de montrer aux différents acteurs l’implication du département avec d’autres partenaires dont l’Université d’Avignon sur toutes les actions d’amélioration de la connaissance de la nappe. Cette collaboration permettra d’avoir des bases de données solides permettant une étude future définissant le volume d’eau prélevable par la suite. Un groupe de travail a été constitué dans ce sens.
Le territoire du Vaucluse était recouvert d’eau par la mer du Miocène il y a 20 millions d’années. Le Mont Ventoux et les Dentelles de Montmirail étaient alors des îles.
Deux thèses de doctorat travaillent actuellement sur une connaissance plus approfondie de cette réserve d’eau du Miocène, en collaboration avec le projet GeEAUde. Les réponses doivent intervenir en 2026-2027. Elles vont permettre de caractériser la géologie de la nappe et de dater l’eau. En plus des 30 sondes installées, ces deux études universitaires constituent une base solide pour pouvoir déterminer le volume prélevable dans la nappe.
Des sondes installées
Pour connaître en temps réel les niveaux d’eau de la nappe du miocène, le Département a mis en place des sondes de mesures de niveau d’eau. Il y en a 19 actuellement avec pour objectif d’en avoir 30 à terme. Ce maillage du territoire avec ces sondes installées permettra de définir l’évolution de la nappe dans le temps. Elles sont présentes sur des lieux divers comme le point captage de Grès de Meyras à Aubignan, appartenant au Syndicat des eaux Rhône Ventoux, avec deux forages.
Le point de captage de Grès de Meyras à Aubignan, appartenant au Syndicat Rhône-Ventoux comporte deux foragesTrente sondes seront à terme déployées par le Département comme celle installée sur le site de Grès de Meyras à Aubignan
La chaire GeEAUde Konstantinos Chalikakis, enseignant-chercheur en hydrogéologie à l’Université d’Avignon, était présent à cette journée de sensibilisation. Il est porteur de GeEAUde, chaire partenariale d’Avignon Université lancée en 2024, travail en étroite collaboration avec le Département. Il entend favoriser une meilleure connaissance de cette ressource aussi fragile qu’invisible qu’est l’eau.
Cet ensemble regroupe le monde universitaire mais également les partenaires socio-économiques, à savoir : l’Inrae, la Région, ainsi que les gestionnaires territoriaux comme les Syndicats mixtes, les collectivités, les industriels de l’eau, les Parcs naturels régionaux mais également le Conseil départemental du Vaucluse.
« L’eau est un enjeu majeur pour notre société. Il faut bien évidemment la gérer et la préserver pour les générations futures. La problématique de l’eau sur le département est très diversifiée. Pour la nappe aquifère du Miocène autour de Carpentras, le temps de séjour de l’eau peut aller jusqu’à plusieurs milliers d’années. Notre travail consiste à connaître la réelle quantité d’eau de cette nappe mais également de savoir si elle baisse. Nous savons déjà que le niveau des nappes a diminué dans certaines zones du département à cause de la surexploitation », explique Konstantinos Chalikakis.
Le Département de Vaucluse ferme l’accès au sommet du Mont Ventoux
En mai dernier, le Département de Vaucluse a donné le départ d’un chantier d’envergure à presque 40M€ : l’aménagement du carrefour de Bonpas. Après la création d’une voie provisoire et le lancement du chantier du nouveau carrefour sur la partie Est (près du péage d’Avignon Sud), les travaux se poursuivent.
Si du point de vue des automobilistes, la fin du chantier de Bonpas semble bien loin, le Département de Vaucluse, lui, se félicite de sa progression. « Ça avance, on est même un petit peu en avance sur les délais », s’enthousiasme Dominique Santoni, présidente du Département, pour qui cet aménagement est un chantier majeur de son mandat puisqu’il vise à désengorger l’un des plus gros points noirs du trafic routier du territoire.
Chaque jour, ce sont plus de 65 000 véhicules qui passe par ce carrefour qui permet l’accès à l’autoroute A7, d’aller en direction d’Avignon ou de Cavaillon et Apt, ou encore vers les Bouches-du-Rhône en traversant la Durance. Lancés en mai dernier, les travaux avancent petit à petit vers « la fin des bouchons », comme le promet le Département.
Le planning des travaux jusqu’à la fin de l’année 2025
Pour le moment, les entreprises œuvrant sur le chantier ont réalisé une voie provisoire sur 460 mètres sur la partie Ouest de Bonpas, au Sud de la route actuelle, qui a été mise en service au mois de juin. Il a ensuite été question de débuter les travaux de réalisation du nouveau carrefour près du péage d’Avignon Sud, qui sont en cours.
Ce nouveau giratoire devrait être mis en service à la fin de l’année et des modifications de circulation seront aussi mises en place au travers de deux voies provisoires à la sortie de l’autoroute vers les Bouches-du-Rhône et à la sortie de l’autoroute vers Avignon. Tous les accès au péage d’Avignon Sud se feront à partir du nouveau carrefour giratoire.
Dans le même temps, l’aménagement de la nouvelle voie Avignon/Apt et de ses bretelles d’accès, comprenant la création d’un nouvel ouvrage d’art, va se poursuivre sur la partie Est, hors circulation et qui devrait être en service avant l’été 2026.
Au fil des mois entre 2026 et 2027, de nouvelles bretelles d’accès seront mises en service, ainsi que le nouvel ouvrage sur le futur axe routier Avignon/Apt sur la partie Est et un nouveau carrefour giratoire d’accès à la Chartreuse de Bonpas. Plusieurs travaux de voiries ou d’ouvrage sur le canal EDF seront aussi prévus à partir de fin 2026.
La circulation des usagers une fois les travaux terminés :
Le Département de Vaucluse ferme l’accès au sommet du Mont Ventoux
Un grand nom de la chanson française à l’Auditorium, scène départementale au Thor, ce jeudi 16 octobre.
Il nous vient en voisin, avec sa bonne humeur légendaire, pour nous présenter son dernier album, Rêveur, Rêveur. Ce 18e album a le même bouquet que les précédents : des mélodies enlevées et des paroles mélancoliques, ces deux formules magiques de la pop qui ont balisé la carrière et bâti le succès de ce monument de la chanson française.
Une belle personne, une belle rencontre
Le public profitera évidemment des plus grands tubes de Louis Chedid (Ainsi soit-il, Anne, ma sœur Anne, T’as beau pas être beau). Il n’a pas son pareil pour faire lever toute une salle. Il aime la scène et son public. À 76 ans, il n’hésite pas à grimper allégrement les marches de l’Auditorium et à nous faire chanter en chœur. Sûr que le dernier spectacle de cet artiste d’une grande humanité, qui considère « avoir un pied dans l’enfance et la tête, un peu là-haut, dans les nuages » aura la saveur des rencontres riches en émotions.
Chanteur : Louis Chedid Batteur, direction musicale : Mathias Fisch Basse : Oliver Smith Guitare : Laurent Guillet Clavier : Ludovic Leleur Production : Décibels Productions & L’Amourade
Jeudi 16 octobre. 20h30. 17 à 42€. Salle Jean Moulin. Auditorium. 971 Chemin des Estourans. Le Thor. 04 90 33 96 8 / www.vaucluse.fr
Le Département de Vaucluse ferme l’accès au sommet du Mont Ventoux
Plus moderne, plus écologique et plus inspirant, le Service Livre et Lecture du Département de Vaucluse vient d’inaugurer ses nouveaux locaux à Sorgues. Avec une extension de 418 m², un espace Fab Lab, une bibliothèque témoin et des équipements à la pointe, ce lieu repensé devient un véritable moteur de l’innovation pour les bibliothèques du territoire. Coût de l’opération : 2,8M€.
C’est une nouvelle page qui s’ouvre pour le Service Livre et Lecture (SLL) du Département de Vaucluse. Jeudi 9 octobre, les locaux fraîchement rénovés et agrandis de Sorgues ont été inaugurés. Objectif : offrir aux bibliothèques du territoire un outil moderne, inspirant et résolument tourné vers l’avenir. Installé depuis 1991 à Sorgues et à Cadenet, le SLL fournit gratuitement aux bibliothèques vauclusiennes un large éventail de services : prêts de livres et de CD, accompagnement professionnel, formations, conseil, et même supports d’animation. Une mission rendue possible via les lois de décentralisation, qui ont confié aux Départements la compétence de la lecture publique.
Une extension de 418 m² pour coller aux usages d’aujourd’hui Conçu dans les années 1990 comme un simple bâtiment de stockage, le site de Sorgues n’était plus en phase avec les attentes des professionnels du livre ni avec les exigences techniques actuelles. En avril 2024, le chantier de transformation a été lancé, aboutissant aujourd’hui à une métamorphose ambitieuse : 418 m² d’extension, une réhabilitation énergétique du bâtiment existant, et surtout, un véritable changement de philosophie.
Copyright Département de Vaucluse
Une bibliothèque témoin pour inspirer les territoires Au cœur du nouveau bâtiment : un magasin de prêt transformé en bibliothèque ‘témoin’. Pensé comme un prototype de bibliothèque municipale moderne, il réunit entre 8 000 et 12 000 documents, dans un cadre ergonomique et flexible. Les collections sont mises en valeur à travers une grande variété de supports – rayonnages, bacs, espaces thématiques – et le mobilier a été entièrement repensé pour créer une ambiance chaleureuse, fluide, et accueillante.Un espace source d’inspiration pour les bibliothèques du territoire, qui y puisent des idées concrètes pour faire évoluer leurs propres équipements.
Numérique, échanges, développement durable : une vision à 360° Mais l’innovation ne s’arrête pas là. Le nouveau SLL accueille également unFab Lab, où les bibliothécaires peuvent découvrir et manipuler des outils numériques dernier cri : imprimantes 3D, découpeuses vinyle, brodeuses… Un espace de convivialité a également été aménagé, propice aux échanges entre professionnels et à la co-construction de projets culturels. Et parce que l’avenir passe aussi par l’environnement, des panneaux photovoltaïques ont été installés sur le toit, contribuant à une meilleure efficacité énergétique du bâtiment. La réhabilitation de la partie historique a permis, elle aussi, d’améliorer les performances en matière de chauffage, d’éclairage, de sécurité et de consommation d’énergie.
Un investissement de 2,8M€ pour la culture Au total, l’opération aura mobilisé 2,8M€ hors taxes, financés par leDépartement de Vaucluse à hauteur de 1 606 156€ ; L’État (DRAC, Direction régionale des affaires culturelles) : 798 844€ (dont 53 031€ pour le mobilier) et, enfin, la Région Sud Paca avec 425 000€. Un investissement fort pour un service public de la lecture plus ambitieux, plus moderne, plus durable. Avec cette transformation, le Service Livre et Lecture ne se contente pas de prêter des livres. Il devient un véritable laboratoire d’idées pour les bibliothèques vauclusiennes, un catalyseur de projets culturels, et un acteur clé du lien social sur le territoire.
Copyright Département de Vaucluse
Le Département de Vaucluse ferme l’accès au sommet du Mont Ventoux
Réfections de chaussées, ou encore réhabilitation du collège de Vedène. Quels travaux et interventions sont prévus par le Département de Vaucluse au mois d’octobre ?
Ce mois-ci, le Département de Vaucluse a prévu de refaire plusieurs routes du territoire. Depuis le 26 septembre, des travaux importants de réfection de chaussée sont en cours sur la RD942 entre Mazan, Mormoiron et Villes-sur-Auzon. Les travaux, qui prévoient de refaire 6 km de chaussée, dureront quatre semaines au total. Une circulation alternée est mise en place pendant toute la durée du chantier.
La chaussée entre Le Thor et Velleron va aussi faire l’objet d’une réfection. Du lundi 6 au vendredi 24 octobre, 2 800m de route vont faire peau neuve. La route est barrée durant toute la durée des travaux.
À Vedène, la phase 2 des travaux du collège Lou Vignarès, qui concerne la restructuration et l’extension des bâtiments administratifs, va se poursuivre jusqu’à la Toussaint. Le chantier devrait se terminer en début d’année 2026.
Les chantiers en cours
Réparation du Pont sur l’Ouvèze, à Bédarrides. Les travaux ont débuté en juillet et devraient s’achever au cours du printemps 2026.
Aménagement du carrefour de Bonpas. Les travaux ont débuté en mai et se poursuivent. Un nouveau carrefour giratoire est en train d’être aménagé sur la partie Est (en venant d’Apt), il devrait être mis en service à la fin de l’année.
La déviation d’Orange entre le giratoire du Coudoulet et la route de Camaret. Les travaux sont en cours.
Extension du service ‘Livre et Lecture’ à Sorgues. Les travaux se sont achevés en juin. L’inauguration aura lieu le 9 octobre.
Le Département de Vaucluse ferme l’accès au sommet du Mont Ventoux
Fin des bouchons à Bonpas, déviation d’Orange, plan santé, déménagement des archives, Routes du Sud, pistes cyclables, LEO… la présidente du Département fait le point des grands dossiers en Vaucluse. L’occasion pour l’élue de regretter les conséquences des incertitudes politiques au niveau national ainsi que la déconnexion des réalités du terrain auxquelles sont confrontés les élus de proximité. Pour elle, un seul parti compte : celui du bon sens.
Ne cherchez plus. Nous avons trouvé le bâtiment signature de la zone d’activité d’Agroparc : Memento, le nouvel édifice qui accueille les archives départementales du Conseil départemental de Vaucluse trop à l’étroit maintenant dans leur site historique du palais des papes. « C’est beau, c’est solide, c’est du concret », assure fièrement Dominique Santoni, présidente du Département, qui a pris l’habitude désormais d’organiser une rencontre de rentrée avec la presse dans un site emblématique du département. L’occasion pour l’élue de rappeler que ce nouveau lieu de mémoire constitue « un véritable symbole de notre feuille de route d’investir et de donner de la visibilité au département. C’est un projet phare que nous avons réussi à mener en 3 ans. Il illustre parfaitement notre volonté de nous tourner vers l’avenir. »
« Investir pour améliorer le quotidien des Vauclusiens. »
Dominique Santoni, président du Conseil départemental de Vaucluse
Investir, investir et encore investir, tel pourrait être le mantra de Dominique Santoni qui rappelle le cap qu’elle s’est fixée dans sa mandature : « améliorer les infrastructures pour améliorer, encore une fois, le quotidien des Vauclusiens ». Après Memento, l’autre gros chantier en cours c’est le carrefour de Bonpas. « Les travaux avancent rapidement, explique-t-elle. C’est le projet de la mandature : 38M€ de dépense, dont près de 25M€ sont financés par le Conseil départemental. Mais Bonpas, c’est plus qu’un simple réaménagement de carrefour. C’est du temps gagné et la fin des bouchons afin d’améliorer le quotidien de chacun. Même chose avec le chantier de la déviation d’Orange qui se poursuit. Un investissement de 50M€ dont 42% financés par le Département. Je crois que c’est cela que les gens veulent aujourd’hui avant tout : du concret, car dans ce département, on ne fait pas de grands discours mais des grands travaux. »
Poursuite du déploiement de plan santé Même satisfaction en ce qui concerne le déploiement du plan santé du Département. « Grâce à cette initiative, plus de 3 200 Vauclusiens ont retrouvé un médecin-traitant à ce jour. Et ce n’est pas fini puisque nous allons ouvrir prochainement un 5e centre de santé à Pernes-les-Fontaines. Nous sommes également en train de recruter 2 à 3 nouveaux médecins en plus de la dizaine que nous avons déjà embauché. Tout cela, dans un souci de proximité qui caractérise l’ADN de notre action. »
« Il faut que chaque euro dépensé serve aux Vauclusiens. »
« Mais pour mener à bien tout cela, il nous faut un budget, rappelle Dominique Santoni. Nous n’attendrons donc pas les annonces de l’Etat pour élaborer notre budget 2026 qui sera fait en décembre. Afin de jouer la prudence, nous allons travailler sur un budget qui sera similaire à celui de l’année passée. Et même si notre situation financière est plutôt saine, nous conserverons rigoureusement le même cap avec l’objectif de se désendetter parce qu’au plus on se désendette, au mieux on se porte. Nous allons donc chercher des financements et faire des économies, là où on peut les faire. Parce qu’effectivement, nous vivons une période très compliquée où, même si nous n’avons pas la planche à billets, nous avons du bon sens. Au final, il faut que chaque euro dépensé serve aux Vauclusiens. »
RSA : continuer d’accompagner les allocataires vers l’emploi Si le Vaucluse présentait le pire taux régional de retour à l’emploi (3%) des allocataires du RSA (Revenu de solidarité active), le département affiche maintenant le meilleur score (presque 35%). « Pour moi, le RSA ne peut pas être une situation qui perdure, confie Dominique Santoni. L’idée, c’est vraiment de retrouver du travail. Aujourd’hui, nous avons identifié trois types d’allocataires du RSA : ceux qui peuvent se tourner vers une prestation compensatoire (comme l’aide à l’autonomie, aux personnes handicapées, la retraite…) et que nous avons accompagné dans leurs démarches. Ensuite, il y en a une partie qui n’ont pas droit au RSA, parce qu’ils ne remplissent pas les conditions car ils ont une activité annexe ou d’autres revenus. Ceux-là, je trouve qu’il n’y a pas de raison qu’ils soient au RSA. Enfin, il y a ceux qui sont inscrits au RSA en étant à la recherche d’un emploi ou qui peuvent travailler. Des personnes souvent entre 20 et 55 ans que nous accompagnons pour qu’ils se réintègrent. Et cela marche bien, puisque nous sommes maintenant le meilleur département de la région dans ce domaine. » Côté budget, ces contrôles de l’accès au RSA on permis de faire passer le coûts du versement de cette prestation pour le Département de 110M€ à 93M€ actuellement.
Les plus belles routes du Sud en 2026 ? Concernant les projets à venir, le Département espère lancer en 2026 ‘Les plus belles routes du Sud’. Mené en partenariat avec la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur qui en financera une partie, ce programme vise à rénover et embellir les routes, principalement départementales. « Nous allons embellir, nous allons planter, nous allons fleurir, nous allons agrandir, nous allons installer des pistes cyclables », énumère Dominique Santoni. « Cela concerne aussi les sentiers, les itinéraires pédestres ou bien encore les traversées de VTT, poursuit-elle. L’idée c’est de mettre en scène les voies du Vaucluse et de réaliser des gestes architecturaux comme avec la passerelle de l’Oiselet. » Dans cet esprit, le Conseil départemental prévoit la création d’une piste cyclable en encorbellement le long du pont de Bonpas, un travail sur le pied du Ventoux ou dans les gorges de la Nesque. « Avec cela, on combine développement, infrastructure, attractivité, mobilité douce, développement durable, transport… », se félicite à l’avance l’élue qui souhaite mettre le paquet sur les plantations d’arbres car « le Vaucluse a encore besoin d’être embelli. »
« La solution de la rocade, c’est la LEO »
Gérant près de 2 400 km de routes départementales, Dominique Santoni a aussi forcément un œil sur les difficultés de mobilité et tout particulièrement la non-réalisation de la LEO ou bien encore le projet de limiter le trafic poids lourds sur la rocade d’Avignon. « La solution de la rocade, c’est la LEO. Je trouve vraiment dommage que l’on ait abandonné ce projet de contournement de la cité des papes alors que nous avons une vraie problématique de transport dans ce département. En plus, nous nous privons de dizaines de millions d’euros qui auraient été déversés sur le territoire. »
« Aujourd’hui, interdire les poids lourds sur la Rocade de la manière dont cela est fait cela n’a pas de sens, regrette-t-elle. Le département du Vaucluse a émis un avis défavorable, ceux du Gard et des Bouches-du-Rhône également, les professionnels du transport sont contre, le ministère des transports et le préfet de région n’y sont pas favorable et pourtant on force encore et encore. Si on fait des réunions, de conciliation, de réflexion, dans lesquelles tout est déjà décidé, à quoi cela sert ? On veut envoyer les camions ailleurs, mais pour aller où ? Vers les ponts de Rognonas et de Roquemaure qui ne pourront pas le supporter et qui sont sous surveillance technique. Le préfet de région l’a écrit, ‘un surcroît de trafic 38 tonnes semble difficile sur ces deux points’ (ndlr : en plus celui du Pont de l’Europe a été consolidé en 2014 mais ne peut pas accueillir de trafic supplémentaire, tout comme celui d’Aramon construit en 1970). »
« Et que l’on ne me dise pas que l’on fait du développement durable en faisant passer les camions à Orange pour redescendre sur Avignon. Il y aura beaucoup plus de pollution et de bruit en incitant par exemple les transporteurs à utiliser deux camions plus petits là où il en affrété un seul ou à doubler les rotations. C’est un non-sens écologique. Le tout en prenant le risque de mettre en péril une filière rail-route que l’on a patiemment construit à Champfleury. »
« Il faut arrêter de dépenser l’argent que l’on n’a pas,
« Je crois vraiment qu’il est temps de faire preuve de bon sens dans nos décisions, que ce soit au niveau local ou national, espère Dominique Santoni. Quand on écoute les gens dans la rue, 80% vous disent la même chose, Ils veulent que, si on leur annonce des choses, on sache comment on les finance. Et que, si ce n’est pas possible, on leur dise qu’on ne va pas les faire. Je pense que les Français sont prêts à l’entendre. Il faut arrêter de dépenser l’argent que l’on n’a pas et que l’on arrête de se faire gouverner par des minorités. »
« Le non-cumul des mandats a aussi éloigné les élus nationaux des problématiques de terrains et de la réalité de ce que vivent les vrais gens. Et avec le quinquennat, ils sont perpétuellement en campagne. A un moment, on a eu le ‘quoi qu’il en coûte’ et maintenant on n’a plus rien… Je ne comprends pas pourquoi on n’arrive pas à se redresser. Je ne comprends pas que nous n’ayons pas le courage de faire des réformes. L’Espagne, qui est à gauche, y est arrivé, l’Italie, très à droite, y est arrivé. Alors pourquoi pas nous ? »