11 mai 2025 |

Ecrit par le 11 mai 2025

Salon de l’agriculture : les Vauclusiens brillent avec leurs médailles mais stressent après un été torride et un hiver aride

Dans le Vaucluse, un agriculteur sur trois est … une agricultrice. Et, pour l’inauguration, mardi 28 février, du stand du département au Salon international de l’agriculture à Paris, pas moins de 3 femmes ont pris la parole : Violaine Démaret, préfète de Vaucluse, Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental et Georgia Lambertin, présidente de la Chambre d’agriculture 84.

Cette dernière a commencé par évoquer le thème de cette 59e édition : l’abeille en expliquant que, désormais agriculteurs et apiculteurs travaillaient main dans la main, en bonne intelligence, pour installer des ruches aux abords de leurs champs. « Ils ont besoin des abeilles pour polliniser les fleurs qui donneront des fruits. Sans elles, c’est comme sans eau, pas d’agriculture possible. Il faut que nous cohabitions sereinement. Avec des prairies, comme à Châteauneuf-du-Pape où 42 km de haies vont être plantés, un ‘Marathon de la biodiversité’ avec les jeunes vignerons de l’appellation. »

Le stand du Département de Vaucluse au Salon de l’agriculture 2023. DR

L’eau est au cœur des préoccupations
L’eau est au coeur des préoccupations de tous, après un été torride et un hiver aride : plus d’un mois sans une goutte de pluie. « Il ne doit pas y avoir de guerre de l’eau », poursuit Georgia Lambertin

La préfète embraye dans le même sens. « L’eau est un sujet majeur dans le Vaucluse. L’été 2022 a été un détonateur avec des restrictions drastiques d’arrosage. Nous avons deux projets importants d’irrigation sur le territoire. D’abord, HPR (Hauts de Provence Rhôdanienne), entre le nord du Vaucluse et le sud de la Drôme. Préserver la nappe du miocène et pomper l’eau du Rhône qui est peu sollicité, c’est une façon d’aider les agriculteurs à faire pousser leurs fruits et légumes. HPR, on en parle depuis plus de 20 ans, mon prédécesseur (ndlr : Bertrand Gaume) avait réussi à faire avancer ce projet. Depuis juin dernier, il y a deux comités de pilotage (un pour chaque département) et fin-janvier dernier, à Bollène, les partenaires sont tombés d’accord pour mener des études, définir les besoins et le financement et l’Etat sera le premier à mettre la main à la poche. »

Le plateau de Sault en première ligne du réchauffement climatique
Autre territoire concerné par le manque d’eau : le plateau de Sault où il a fallu envoyer des camions-citernes au secours des habitants cet été. « La lavande, sa distillation, ses huiles essentielles sont une des dominantes du secteur, ajoute Violaine Démaret, Avec le contrat d’avenir Durance-Ventoux, signé la semaine dernière à Carpentras, 7M€ seront déboursés dans un premier temps, 14M€ à terme. »

DR

L’eau évidemment, il en a été question avec le président de la Région Sud, Renaud Muselier qui a évoqué l’aqueduc romain du Pont du Gard, les jets d’eau du Palais Longchamp en haut de la Canebière, Pagnol et sa Manon des Sources, mais aussi le barrage de Serre-Ponçon et la Société du Canal de Provence : « Nous affichons une vraie volonté d’être sobres en eau et solidaires les uns des autres. Pas de guerre des usages entre les paysans et les propriétaires de piscines. En tout, 800M€ vont être injectés dans la région Sud. Il faut également lutter contre les 5 à 10% de fuites et enfin, nous allons expérimenter un système de re-traitement des eaux usées. En Israël le chiffre de récupération est de 80%, en Espagne de 20% et nous, moins de 1%, il y a une réelle marge de progression. » Un Plan d’action de l’eau sera proposé au vote des élus du Conseil régional le 24 mars prochain à Marseille.

La préfète de Vaucluse (à droite) avec un verre de sirop de melon de Carpentras.

Définir une stratégie en matière d’hydraulique agricole
Dominique Santoni, la présidente de l’exécutif est revenue sur les états généraux de l’eau qu’elle a été la première à organiser à Avignon le 1er décembre dernier. « On a rassemblé tous les acteurs concernés et ils ont permis de valider la pertinence de notre stratégie en matière d’hydraulique agricole, c’est un défi majeur, un enjeu vital pour notre souveraineté alimentaire. »

« Après avoir envahi les territoires alpins, les loups s’aventurent désormais dans les espaces urbains. »

Autre préoccupation, celle des éleveurs, traumatisés par les loups qui égorgent leurs troupeaux. « Non seulement, ils envahissent les territoires alpins, mais ils s’aventurent désormais dans les espaces urbains. Nous devons être aux côtés de nos bergers » martèle Renaud Muselier. Nous devons mieux réguler la présence des loups, augmenter le nombre de prélèvements puisque en France, 60% des attaques ont lieu en Provence-Alpes-Côte d’Azur. En accord avec les agents de la louveterie, nous allons créer une ‘brigade loup’ et les équiper de lunettes à visée thermique pour détecter leur présence la nuit. »
Le président Renaud Muselier s’est aussi félicité du coup d’arrêt d’un arrêté « véritable rouleau compresseur européen contre le lavandin et de sa supposée dangerosité neurotoxique au-delà de 8% de camphre. Il est suspendu mais pas définitivement, le combat doit continuer ».

L’épicerie gourmande du Vaucluse.

Préparer la relève en dépit du prix du foncier
Renouveler les générations, aider les jeunes à s’installer est aussi une priorité quand on sait qu’en 10 ans la France a perdu 11% de ses fermes et que 20 000 paysans partent à la retraite chaque année, mais que seulement 14 000 jeunes leur succèdent. Pour 2023-2027, une dotation de 14,6M€ de la Région plus une autre de 9,1M€ du Feader (Fonds européen pour le développement rural) seront allouées pour qu’ils accèdent notamment au foncier dont le prix s’envole chaque année en Provence.

André Bernard, président de la Chambre régionale d’agriculture et ancien président de la Chambre d’agriculture de Vaucluse.

André Bernard, le président de la Chambre régionale d’agriculture était aussi présent lors de la séance d’inauguration de l’espace vaucluse. « Ce magnifique stand donne une image positive du savoir-faire des paysans. Ils s’adaptent en permanence, à la sobriété en énergie, en intrants, en eau. Nous devons renforcer les circuits-courts et les organiser pour qu’ils ne tournent pas en rond. »
Il a salué également les 300 médailles récoltées par le département, dont 284 pour les vins (116 or, 113 argent, 55 bronze), « Un palmarès dont nous sommes fiers ».

Les producteurs ramènent leur fraise
En dehors des élus, une quarantaine de producteurs sont bien sûr présents à Paris, comme Dominique Bégnis, président de la Confrérie de la Fraise de Carpentras. « Ce sont les premières de l’année, elles sont pulpeuses, sucrées, goûteuses, donc appréciés par les visiteurs du salon. On en produit autour de 6 000 tonnes par an, le 12 mars, on les offrira aux députés et aux sénateurs ». Autre amateur de fraise, Serge Clavel, qui s’en sert depuis 25 ans pour ses berlingots, ses confitures, ses sirops, sa pâte de fraise et ses biscuits « C’est un produit sublime, je l’adore sous toutes ses formes ». Pour l’autre Confrérie, celle de Velleron, Robert Rouch dira simplement « Ce diamant rouge, c’est le premier sourire du printemps ».

Le confiseur Serge Clavel fait la promotion de la fraise de Carpentras.

Parmi les caves distinguées ‘La Présidente’ à Sainte-Cécile-Les-Vignes, qui est l’un des plus vieux domaines de Vaucluse, né en 1701. On a connu le grand-père, Max Aubert, puis le fils, René, trop tôt disparu, c’est désormais Céline qui le dirige et qui vient de décrocher 2 médailles d’or au Concours général, en Châteauneuf-du-Pape, Cuvée Simon Alexandre, rouge et blanc, 10 000 bouteilles de chaque couleur « On est ravi, chez nous c’est le goût qui prime avant tout », commente Maéva Nicolleau en charge des ventes.

Maéva Nicolleau de la cave de La Présidente, double médaille d’or pour un blanc et un rouge de Châteauneuf-du-Pape.

Des chiffres qu’il faut rappeler sans cesse pour montrer le dynamisme de l’agriculture vauclusienne : c’est le premier département producteur d’ail, de cerise, de raisin de table, d’essence de lavande, de courges et de potirons. Le deuxième pour les pommes Golden et Granny Smith, les poires Guyot, la figue et les melons sous serre et le troisième pour les vins d’appellation, la fraise et la pastèque.

Agri-bashing : « Cessons de maltraiter ceux qui nous font vivre. »

La présidente Dominique Santoni conclut : « Jusqu’à dimanche, ce salon, c’est une véritable lune de miel entre notre département et nos producteurs. Ils boostent notre attractivité touristique, façonnent nos paysages, améliorent notre qualité de vie. Décidément, ils en ont du talent, les Vauclusiens. »

La présidente du Conseil départemental de Vaucluse. DR

Et pour ceux qui, a contrario, font de l’agri-bashing, dénigrent de longue les paysans, critiquent leur utilisation de pesticides, leur productivisme excessif, les mauvais traitements qu’ils infligeraient aux animaux, un chiffre d’abord : un paysan se suicide tous les deux jours en France d’aprés la MSA (Mutualité sociale agricole). Ensuite, un livre vient de sortir. Nourrir de Sylvie Brunel chez Buchet-Chastel. Un vrai plaidoyer pour les paysans « Cessons de maltraiter ceux qui nous font vivre. Ils assurent notre quotidien et de notre environnement. Que seraient la Camargue sans les marais, le Ventoux sans la lavande? » La géographe qui enseigne à La Sorbonne ajoute : « En France, nous battons le record du nombre de piscines privées et chlorées et on accuse les paysans de gaspiller l’eau, on croit rêver. Ils doivent faire face aux caprices de la météo, à la mondialisation, à la concurrence déloyale, à la prolifération de normes françaises qui se surajoutent à celles de la Communauté européenne. Après le Covid, quand ils ont déferlé des métropoles pour venir vivre à la campagne, ils n’ont eu de cesse de pourrir la vie des paysans, dénoncer le bruit des tracteurs et le chant du coq trop matinal. Il est temps de reconnaître leurs efforts pour notre souveraineté alimentaire et de les rémunérer dignement pour qu’ils vivent de leur labeur ».


Salon de l’agriculture : les Vauclusiens brillent avec leurs médailles mais stressent après un été torride et un hiver aride

Vallis Habitat est devenu Grand Delta Habitat le 1er janvier 2023 faisant de la coopérative le premier opérateur local à loyers modérés en Vaucluse et le deuxième en Région. Dans ce même temps la production suit avec l’inauguration du Clos saint Ambroise à Caromb.  


A propos de la fusion de Vallis Habitat (bailleur social du Département) avec Grand Delta Habitat, initiée au printemps 2022 et intervenue le 1er janvier 2023 Michel Gontard, président de la coopérative et Xavier Sordelet, directeur-général s’expriment.

Michel Gontard, président de la coopérative explique :
«Ce début d’année marque un tournant dans l’histoire de la coopérative immobilière en rassemblant, depuis le 1er janvier 2023, sous le nom Grand Delta Habitat, les deux principaux acteurs du logement vauclusien. Une décision portée par le Conseil départemental de Vaucluse avec un double objectif : permettre aux demandeurs de trouver une solution habitat adaptée et accompagner les élus dans leurs projets de construction et de réhabilitation. Depuis 57 ans, la coopérative immobilière a su s’adapter face aux contraintes règlementaires et les obligations légales de son secteur d’activité ainsi qu’à l’émergence de nouveaux besoins des habitants et territoires.»

Xavier Sordelet, directeur-général détaille :
«Cette nouvelle dimension renforce son ancrage dans le Vaucluse et le Grand Sud où Grand delta habitat accompagne aujourd’hui 188 communes dans leur projet d’habitat social et d’accession à la propriété. La coopérative est présente dans 3 régions: Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, Occitanie et Auvergne-Rhône-Alpes, atteignant désormais un total de 38 689 logements, soit 91 667 personnes accompagnées dans leur parcours résidentiel. Ainsi, Grand Delta Habitat devient le premier opérateur local à loyers modérés en Vaucluse et le deuxième en Région.»

Le nouveau Comité de direction
Le nouveau Comité de direction est désormais composé de Xavier Sordelet, directeur-général ; Stéphane Leroy directeur des Relations institutionnelles ; Georges Lemaire secrétaire-général et directeur d’Axédia ; Jérôme Vieudrin directeur des systèmes d’information ; Delphine Miquel directrice des Ressources humaines ; Rémi Benoît Directeur des Affaires juridiques ; Reinaldo da Costa Directeur Administratif et financier ; Jean-Luc Bondon Directeur de développement ; Henri Lemoine Directeur du patrimoine ; Lucas Beaujolin Directeur commercial, transformation et accompagnement du changement ; Véronique Mainharck Directrice des services locatifs ; Rémi Marti Directeur de la proximité ;

Les nouvelles expertises
Grand Delta Habitat s’ouvre à de nouvelles expertises comme le développement des projets en copeur de territoire ; la Conduite de nouveaux programmes nationaux de renouvellement urbain (NPNRU) ; la Sûreté et la sécurité des personnes et des lieux de vie ; la Transformation et l’accompagnement du changement et le développement des talents.

Inauguration de la résidence Le Clos Saint Ambroise à Caromb

Grand Delta Habitat vient d’inaugurer la résidence Le Clos Saint Ambroise, chemin de Saint-Amboise, à proximité du centre-ville, à Caromb. Il s’agit de 12 villas jumelées, avec jardinet, garage privatif intégré et une place de stationnement, le tout implanté sur 1 140m2.

Au rez-de-chaussée on retrouve des pièces fonctionnelles : toilette, placard, grande pièce à vivre avec cuisine et séjour regroupés (pour 6 villas) ou séparés. Les espaces nuit à l’étage proposent trois chambres ainsi qu’une salle de bain avec toilette. Les Maisons CMI-Caromb sont le promoteur du projet.

Dans le détail
Le chauffage est assuré par une pompe à chaleur air-air qui capte les calories de chaleur présentes dans l’air extérieur pour chauffer le logement, elle est réversible et produit de l’air frais en été. La production d’eau chaude est quant à elle assurée par un chauffe-eau thermodynamique individuel. Les logements répondent à la norme RT 2012 avec un classement énergétique des logements en A et son adaptés aux personnes à mobilité réduite (PMR).

Financement
Le coût total s’élève à plus de 2,5M€ dont plus de 1,8M€ issus de la Banque des territoires ; 45 000€ de l’Etat ; 17 000€ de la CoVe (Communauté d’agglomération Ventoux Comtat Venaissin) et plus de 139 000€ en fonds propres.

L’inauguration de la résidence Le Clos Saint-Ambroise à Caromb a eu lieu samedi 25 février en présence de Michel Gontard Président de la Coopérative ; Valérie Michelier Maire de Caromb ;
Jacqueline Bouyac Présidente de la CoVe et Corinne Testud-Robert, Vice-Présidente du Conseil Départemental de Vaucluse.

Quelques chiffres
Le permis de construire avait été délivré en janvier 2021 pour une mise en location en novembre 2022. 12 villas jumelées constituent la résidence. Il s’agit de T4 d’une surface de 85 à 87m2 pour des loyers hors charges de 397 à 458€. Le loyer du jardin est de 15€ s’il s’agit d’un logement Plai (Prêt locatif aidé d’intégration) et de 20€ si le logement est Plus (Prêt locatif à usage social) auquel s’ajoute le loyer du garage de 30€.

La gestion locative
La gestion locative de la nouvelle résidence est assurée par l’agence de Carpentras qui gère actuellement plus de 2 400 logements répartis sur 19 communes : Althen-des-Paluds, Aubignan, Bédarrides, Bédoin, Caromb, Carpentras, Entraigues-sur-la-Sorgue, Le Barroux, Malaucène, Malemort-du-Comtat, Mazan, Monteux, Mormoiron, Pernes-les-Fontaines, Sarrians, Sault, Sorgues, Saint-Pierre-de-Vassols et Vacqueyras.

88 logements sociaux à Caromb en 2024
La résidence Le Clos Saint Ambroise vient compléter l’offre de la Coopérative Grand Delta Habitat sur la Caromb et porte à 76 le nombre de logements sociaux sur la commune. En 2024, ce sont 12 logements supplémentaires qui viendront compléter cette offre locative.

Une gestion de proximité
Grand Delta Habitat gère 3 046 logements sur les communes d’Aubignan, Beaumes-de-Venise, Bédoin, Caromb, Carpentras, Le Barroux, Loriol-du[1]Comtat, Malaucène, Mazan, Saint-Hippolyte-Le-Graveyron, Saint-Pierre-De-Vassols, Sarrians et Vacqueyras.

Plus d’offre de logements en tissu rural
L’offre locative va s’intensifier sur le territoire de la CoVe avec 236 logements supplémentaires : 43 à Beaumes-de-Venise, 11 à Carpentras, 12 à Caromb, 4 à Loriol du Comtat, 45 à Mazan et 45 à Sarrians.


Salon de l’agriculture : les Vauclusiens brillent avec leurs médailles mais stressent après un été torride et un hiver aride

Puisque le miel, après la lavande en 2022, est la production-vedette de cette nouvelle édition, Porte de Versailles. « Un des produits-phares du Vaucluse, détenteur d’un label qualité IGP (identité géographique protégée) ‘Miel de Provence’. Les apiculteurs seront présents sur notre stand et ils vont nous montrer l’étendue de leur talent » explique la Présidente de l’exécutif, Dominique Santoni qui inaugurera cet espace le 28 février prochain. Le miel qui se décline sous les parfums de lavande, châtaigne, romarin, acacia, bruyère, romarin et fleurs et qu’on retrouve dans les nougats, bonbons, berlingots et calissons.

L’Espace Vaucluse a doublé de surface (185m2) pour cette vitrine de l’agriculture, puisque nous sommes leader français des cerises et du raisin de table, n° 2 pour les pommes et les vins AOP rouges, 3e pour les essences de lavandin et que nous cultivons en bio à hauteur de 25%.

500 000 visiteurs attendus
Le stand figurera une place de village où on pourra déguster les produits qui font honneur au Vaucluse, fraises, vins, charcuterie, huiles d’olive, jus de fruits, truffes, confitures, tapenades. Une épicerie gourmande proposera des produits 100% nature à la vente (sirops, liqueurs, pâtés, coulis, compotées, safran, pâtes de coing…) aux 500 000 visiteurs attendus.

Dans le Vaucluse, un trio gagnant (vin – fruits – légumes) représente à lui seul 90% du chiffre d’affaires agricole du département (1,017 milliard d’euros) avec son environnement agro-alimentaire d’Agroparc et Montfavet, ses chercheurs et ses laboratoires de l’INRAE, des pôles Agrosciences et Terralia, du CRITT (Centre regional d’innovation et de transfert de technologies) et du CTPCA (Centre technique de la conserverie des produits agricoles).

Rendez-vous au SIAL du 25 février au 5 mars prochains dans le Hall 7.1. Ce sera une vraie ruche!


Salon de l’agriculture : les Vauclusiens brillent avec leurs médailles mais stressent après un été torride et un hiver aride

Malgré son attractivité, le Vaucluse est le département de la Région Sud qui a la plus faible densité de généralistes. Et 85 médecins libéraux pour 100 000 habitants. Phénomène aggravant, la moitié d’entre eux ont ont plus de 55 ans et l’an dernier, 45 sont partis, soit à la retraite, soit ailleurs.

« Il y avait donc urgence à lancer un plan santé, en se basant sur ce qui marche ailleurs, en Saône et Loire, Charente-Maritime, dans le Gers par exemple, pour recruter nous-mêmes, puisque c’est une compétrence que nous accorde la Loi 3DS » explique la Présidente de l’exécutif départemental, Dominique Santoni, en liaison avec la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’ARS (Agence régionale de santé), la CPAM (Caisse primaire d’assurance maladie), le Conseil de l’Ordre des Médecins et des associations d’élus.

Lire également : “Dominique Santoni : « Ce que je veux, c’est changer la vie des Vauclusiens »“

L’an dernier, une campagne de communication a été lancée dans la presse nationale, à la radio et à la TV pour les attirer en leur promettant un salaire en fonction de leur ancienneté et de la grille indiciaire, plus de souplesse et moins de contraintes administratives dans la pratique de leur métier (paperasse, gestion, prise de rendez-vous par Doctolib). D’autant plus que le médecin de papa qui travaillait jour et nuit, week-end compris, c’est fini. Maintenant les médecins, hommes et femmes, souhaitent avoir une vie plus équilibrée entre le cabinet, la famille et les loisirs.

La campagne de communication réalisée par le Département de Vaucluse

Claudio Tatullo, ce 1er médecin salarié a donc a 40 ans, il est né dans la région des Pouilles, en Italie et a travaillé 5 ans dans une clinique de St-Rémy de Provence, un centre de rééducation fonctionnelle, avant de poser ses valises à Avignon. Il consulte depuis lundi dans le nouveau cabinet installé au n° 19 Place de l’Horloge. « Je voulais changer de vie, ici je ne gère pas les démarches administratives, les appels téléphoniques, je suis accompagné par une assistante. En Italie j’ai travaillé dans le secteur libéral pour l’équivalent de la ‘Guardia médicale’ (équivalent de SOS Médecins) avec des urgences H 24, week-end compris, c’est enrichissant mais usant. »

Il poursuit :  » Ici, je vais pouvoir me concentrer sur le patient, le suivre dans la durée, avec une prise en charge globale comme médecin traitant. Je travaille du lundi au vendredi de 9h à 18h, après je vais gérer ma vie privée comme je l’entends, profiter des paysages, des randonnées, des loisirs, de la vie culturelle, du climat du Vaucluse ».

Inauguration du centre du Réseau Départemental de Santé, nouvellement ouvert place de l’Horloge à Avignon.

Le local de 120m2 inauguré jeudi matin est composé d’une salle d’attente, de 2 cabinets de consultations, d’un salle de soins pour les urgences et le dépistage gynécologique de cancers du col de l’uterus, d’un bureau administratif. C’est Romain Natale, un psycho-motricien de formation, qui coordonne l’ensemble de la structure, le local pour qu’il qu’il soit opérationnel : mobilier, équipement médical, ordinateurs.

La présidente du département insiste : « Nous ne faisons pas de concurrence aux médecins libéraux, nous sommes complémentaires pour répondre aux préoccupations des Vauclusiens, pour lutter contre la désertification médicale. En tout, nous avons déjà recruté 9 médecins qui vont s’installer à Cadenet, Apt, Valréas, la machine est lancée. C’est du cousu main, nous allons là où l’offre de soins est insuffisante et le médecin salarié se consacre entièrement à son patient, c’est cela qui les a séduits! Pas besoin de se préoccuper de la paperasse, des prises de rendez-vous, de tout l’aspect administratif qui est particulièrement chronophage ».

Lire également : “Le Vaucluse capitale régionale de la télémédecine“

Dominique Santoni poursuit : « Notre département est attractif, offre une qualité de vie et ce ‘Plan Santé’ est une fusée à 3 étages. Le 1er, c’est l’installation de ces médecins qui vont mailler le territoire. 2ème acte : un bus itinérant qui va quadriller les zones isolées, notamment sur le Plateau de Sault. Le 3ème, la télé-médecine, puisque grâce à Renaud Muselier, le président de la Région Sud, nous sommes département-pilote. Par exemple, les spécialistes en ophtalmologie de l’Hôpital d’Apt poseront le diagnostic d’un patient de l’Isle sur la Sorgue, il n’aura pas à se déplacer, il ira juste chez son médecin ». Une dernière étape pourrait être franchie avec le déplacement de médecins au domicile de malades très isolés.

Ce dispositif innovant coûtera entre 800 000€ et 1 M€ par an au Conseil Départemental. Selon les besoins, 18 médecins pourront être recrutés l’an prochain, encore plus l’année d’après. « L’important, nous l’avons vécu lors de la crise sanitaire, c’est de renforcer notre de soins. C’est notre choix politique au service de tous les Vauclusiens » a conclu la présidente Santoni.


Salon de l’agriculture : les Vauclusiens brillent avec leurs médailles mais stressent après un été torride et un hiver aride

Le Département de Vaucluse a lancé en mars 2020 une vaste opération de restauration sur la partie du Palais des papes dont il est propriétaire. Celle-ci porte sur la restauration d’un ensemble de bâtiments : la tour de la Campane, l’aile des Familiers, la chapelle Benoît XII, incluant les façades en partie haute également sur le cloître de Benoît XII.

La première tranche de cet exceptionnel chantier, très visible du public par son échafaudage monumental et sa bâche géante (1 700 m²), vient de s’achever. Elle laisse la place à une seconde et dernière phase de travaux qui sera consacrée à la chapelle Benoît XII. Le chantier se monte à 5,820M€ principalement financés par le Département de Vaucluse et subventionné par l’Etat -à hauteur de 600 000€- avec une participation de la Ville d’Avignon -à hauteur de 300 000€-.

Grâce à eux
L’équipe de maîtrise d’œuvre franco-italienne est portée par l’agence Pierre-Antoine Gatier, Architecte en Chef des Monuments Historiques. Les pierres ont même été nettoyées à la vapeur et par adjonction de solutions à base d’huiles essentielles, de traitements à la chaux et remplacement des pierres les plus endommagées a été réalisé par un matériau strictement identique. Le chantier a consisté, notamment, en la révision des dalles des pierres du toit de la tour Campane, le nettoyage des pierres, l’établissement d’un calepin, c’est-à-dire un relevé pierre à pierre ainsi que le diagnostic sanitaire de vitraux et de restaurations antérieures.

Plus de détails
La tranche 1, commencée en 2020 et achevée en décembre 2022, a consisté, de mars à juillet 2020, en la consolidation et en la mise en sécurité de l’ensemble des merlons de la chapelle Benoît XII et de l’aile des Familiers ;
Puis d’août 2021 à décembre 2022 en la restauration complète de la tour de la Campane
et d’une grande partie de l’aile des Familiers.
La tranche 2, qui a débuté ce mois, se terminera en 2024 et consistera en la restauration complète de la chapelle Benoît XII (façades, menuiseries, vitraux, grilles, toit) et des façades restantes du cloître des Familiers.
MH

DR


Salon de l’agriculture : les Vauclusiens brillent avec leurs médailles mais stressent après un été torride et un hiver aride

2 705,40€. C’est le montant qui a été collecté auprès des agents et des élus du Département de Vaucluse pour le Téléthon 2022. Hier, le lundi 23 janvier, la présidente du Conseil départemental Dominique Santoni a remis le chèque à Martine Décher, coordinatrice de l’association AFM-Téléthon de Vaucluse.

« Les agents départementaux ont répondu présent et je les en remercie sincèrement, a déclaré Dominique Santoni. En plus, cette année, nous nous sommes également adressés à ceux du SDIS. C’est la preuve qu’on peut œuvrer pour une belle cause en s’unissant tous ensemble. »

En tout, ce sont 78 051 091€ qui ont été récoltés pour cette 36ᵉ édition de l’événement, et 1 555 600€ en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, dont 144 300€ en Vaucluse.

V.A.


Salon de l’agriculture : les Vauclusiens brillent avec leurs médailles mais stressent après un été torride et un hiver aride

Avignon. Venue en voisine, Violaine Démaret, préfète en poste depuis le 23 août, a remercié Dominique Santoni, la présidente de l’exécutif départemental : « C’est la première fois que je pénètre dans ce lieu symbole de la République à l’architecture originale et je ne boude pas mon plaisir, après plus de 100 jours passés en Vaucluse. »

Une préfète invitée

Elle ajoute : « C’est une obligation et une tradition pour le (ou la) responsable de l’Etat de présenter le rapport des services. Je suis dans la continuité de mon prédécesseur que je salue. La feuille de route fixe 9 politiques prioritaires et 5 projets structurants spécifiques au Vaucluse. »

Violaine Démaret, préfète de Vaucluse (à gauche) et Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental de Vaucluse. ©CD84

222M€ grâce au Plan de Relance France 2030
Et d’égrener les objectifs, à commencer par la mise en œuvre de mesures économiques du Plan de Relance France 2030 : « 222M€ en tout, dont 46,6M€ pour la transition écologique, 100,3M€ pour la compétitivité, 75,1M€ pour la cohésion sociale ». La Préfète précise que cela concerne la rénovation thermique des écoles, crèches, piscines, la modernisation des chaînes de production, la décarbonation des industries, le recyclage foncier des friches.

Côté emploi, il faut absolument développer l’apprentissage. Avec le slogan ‘Un jeune, une solution’ en un an, 6109 contrats d’apprentissage ont été signés (+70%) en Vaucluse, il faut continuer. Le logement aussi est l’une des priorités, notamment pour les plus démunis qui figurent depuis des décennies sur une liste d’attente d’ayant-droit. 342 familles ont pu être relogées cette année. Mais l’offre est toujours insuffisante, peut-être va-t-elle s’améliorer avec la fusion des 2 grands bailleurs sociaux de Vaucluse (Vallis Habitat et Grand Delta Habitat).

Autre axe envisagé : des ZFE (Zones à faible émission) pourront être instaurées, comme aux abords de La Rocade Charles de Gaulle à Avignon où des vignettes Crit’Air 1, 2 et 3 pourraient bientôt être nécessaires pour circuler. Les services publics, patrimoine de ceux qui n’ont rien, pourraient être déployés au sein de l’offre ‘France Services’ dans chaque canton. Il existe déjà 24 espaces labellisés en Vaucluse, 100 000 demandes ont été traitées. Pour être encore plus efficaces, d’autres dispositifs, itinérants ceux-là, sont prévus dans les zones rurales et les quartiers, des bus qui sillonnent le territoire à la rencontre des habitants.

Redoubler d’effort en matière d’éducation mais aussi de sécurité
La préfète continue de détailler sa feuille de route : pour l’éducation, il faut accélérer les efforts, dédoubler les effectifs dans les REP (Réseaux d’éducation prioritaire), pas plus de 24 élèves par classe et aussi offrir une scolarisation inclusive aux enfants handicapés, à ce jour le but de 90 unités d’inclusion est quasiment atteint. Pour lutter contre les déserts médicaux, les structures de soins doivent être démultipliées. Il existe 24 maisons de santé, dans le cadre du Covid, 20 centres de vaccination et de dépistage ont été mis en œuvre.

Les conseillers départementaux attentifs à la parole de la représentante de l’Etat en Vaucluse ©CD84

Avant d’aborder les 5 projets structurants, Violaine Démaret a conclu la liste des politiques prioritaires par la lutte contre toutes les formes d’insécurité, en particulier contre les stupéfiants. « La présence des forces de l’ordre a été renforcée : +57% d’heures de présence sur le terrain pour les gendarmes, la hausse des saisies de cannabis et cocaïne a progressé de + 106%, la justice pénale condamne avec fermeté. »

Lutter contre la pauvreté et le logement insalubre
Pour structurer le territoire, la lutte contre la pauvreté arrive en tête des objectifs à atteindre dans le Vaucluse. « Peu importe qu’il soit classé 6e, 7e ou 8e département le plus pauvre de France, je préfèrerais qu’on parle de son attractivité qui est un marqueur majeur. Améliorer la qualité de vie des habitants, c’est mettre en œuvre les projets de renouvellement urbain à Avignon, Cavaillon ou Orange où les habitants ont droit à un logement décent et pas un taudis dans lequel on les enferme depuis des décennies ».

Dernier chapitre d’intervention de la préfète de Vaucluse : les risques (naturels, industriels, chimiques) auquel est confronté le Vaucluse (feux, inondations, sècheresse, gel, grêle). Et l’aide aux agriculteurs, « secteur économique crucial » pour un montant de 730 000€ permettra de financer des équipements d’irrigation comme l’accompagnement du projet HPR (Hauts de Provence Rhodanienne) ou encore d’installer des filets anti-grêlons ou parasites sur les vergers.

Questions-réponses entre la préfète et les conseillers départementaux
Après ces 45 minutes d’explications sur le travail réalisé par les services de l’Etat pendant l’année écoulée, la Préfète a ensuite donné la parole aux élus pour une série de questions-réponses. C’est Yann Bompard, élu d’Orange qui a évoqué « Les travailleurs pauvres, ceux qui n’ont plus de reste à vivre, mais de reste à survivre au milieu du mois, ceux qui n’ont pas accès aux minima sociaux ». Violaine Démaret réplique que c’est un vrai sujet et qu’il faut identifier tous ceux qui ignorent à quoi ils ont droit. Hervé de Lépineau, élu départemental de Carpentras et député RN s’étonne que la LEO (Liaison Est-Ouest) ne figure pas parmi les grands projets prioritaires, « Je n’ai pas fait d’intervention exhaustive, l’échangeur de Bonpas non plus n’a pas été cité, mais il va de soi qu’il structure aussi notre réseau routier. »

En amont de la séance plénière, les élues du Département ainsi que la préfète de Vaucluse ont joué le jeu du pull de Noël devant le sapin du Conseil départemental.

Un budget 2023 voté à la majorité

Place ensuite  à la séance plénière avec le gros morceau de la matinée : le Budget Primitif 2023 et en amont, une intervention liminaire de la présidente de l’exécutif pour un discours de 6 pages. « 2022 a été une année à bien des égards singulière avec l’explosion du coût des énergies, un été particulièrement chaud et pauvre en précipitations. Ce budget s’inscrit donc dans la continuité de nos actions (attractivité et solidarité) mais marque aussi un tournant vers la transition écologique et le développement d’énergies renouvelables ». Dominique Santoni poursuit : « Ce budget s’articule autour de 3 axes, avec 3 ‘A’ majuscules : Agir et poursuivre l’investissement, Accélérer la transition écologique et Accompagner tous les Vauclusiens et surtout les plus fragiles d’entre eux. »

133M€ d’investissement
Pour ce faire, de l’argent est mis sur la table : 133M€ d’investissement, du jamais vu en Vaucluse, 20 bâtiments au moins seront équipés de panneaux photovoltaïques, 218 M€ consacrés l’action sociale, un budget record, une progression de 20M€ supplémentaires (+10%) par rapport à l’an dernier. En détails, cela donne par exemple : 7,5M€ pour le chantier ‘Memento’, futur pôle des patrimoines de Vaucluse (anciennes archives départementales) sur une facture totale de 29M€, déviation d’Orange (7,1M€ en 2023 sur 38), Maison départementale des personnes handicapées à Avignon (3M€ sur 14), réhabilitation du collège du Vignares à Vedène (2,5M€ sur 15).

D’autres opérations vont se poursuivre : le centre routier d’Apt, la réhabilitation du collège Voltaire à Sorgues, la sécurisation de la départementale 72 entre Orange et Châteauneuf-du-Pape, la sécurisation du passage à niveau n°15 à l’Isle sur la Sorgue, la déviation de Pertuis.

Changement de braquet en matière d’environnement
Pour accélérer la transition écologique, le département va changer de braquet et accélérer son équipement en photovoltaïque pour produire 30% de la consommation globale, soit 3GigaWh. De même, on va passer du plan ‘20 000 arbres en Vaucluse’ à 50 000. Comme nous sommes une ‘Terre de vélo’, les itinéraires de la Via Rhôna (Sorgues-La Barthelasse) et de la Via Venaissia (Orange-Velleron) seront finalisés.

Les points essentiels du Budget primitif 2023 du Département de Vaucluse © direction des finances du Département de Vaucluse

Après les premiers Etats Généraux de l’Eau, début décembre, des groupes de travail se sont constitués pour une mise en œuvre de la stratégie d’irrigation agricole comme pour approvisionner le Plateau de Sault, pénalisé cet été par l’épisode de canicule.

Concernant le Pôle Solidarités envers les plus fragiles des Vauclusiens, un budget historiquement élevé est envisagé : 218,2M€ (+20M€ en 1 an), avec une revalorisation des salaires des agents de l’aide à domicile, l’ouverture d’un nouvel EHPAD à Avignon, un lieu de vie expérimental à Goult pour les personnes atteintes de troubles autistiques. Les 8 premiers médecins salariés par le département arriveront en 2023 pour éviter les déserts médicaux. A signaler la baisse du nombre de bénéficiaires du RSA (Revenu de solidarité active), – 1 700 en 1 an, grâce aux contrôles anti-fraude « Mais aussi parce que nombre d’entre eux ont retrouvé le chemin du travail » précise Dominique Santoni.

© direction des finances du Département de Vaucluse

Autre coup de pouce aux pompiers : +1,2% du budget du SDIS (36,6M€ en tout) pour faire face aux risques d’incendie générés par le réchauffement climatique avec la location d’un hélicoptère bombardier d’eau en été. Quant au personnel du département, ses dépenses passent de 132,4 à 139,2M€ (+6,8M€) après revalorisation du point d’indice et augmentation du Smic, donc de leur salaires.

Budget passé au crible
Ce budget 2023 sera ensuite passé au crible avec, au menu, ‘power-point’, camemberts et graphiques par l’élu en charge des finances, le sénateur LR Jean-Baptiste Blanc : « Un budget total de 753,5M€, équilibré, sincère, prudent dans un contexte incertain, avec une progression vertigineuse du coût des matières premières, une explosion exponentielle du coût de l’énergie et la persistance de l’inflation. »

L’élu de la Ligue du Sud Yann Bompard se félicite de la baisse du nombre d’allocataires du RSA, « Les contrôles antifraude contre le détournement de cette aide ne sont pas du luxe », ce à quoi Jean-François Lovisolo, député macroniste répondra « La gauche n’a jamais toléré la fraude, il faut arrêter de surfer sur les peurs’. De son côté Patrick Merle précisera à l’attention de ceux qui s’inquiètent de la possible invasion d’éoliennes en Vaucluse : « Grâce au Laboratoire scientifique souterrain à bas-bruit de Rustrel, sur l’ancien site de missiles du Plateau d’Albion, il est interdit d’en installer dans un rayon de 60km autour, donc une grande partie du Vaucluse sera épargnée ».

Finalement le budget sera adopté avec 19 voix pour, 9 abstentions et 6 contre sur les 34 conseillers départementaux.
(Pour : Dominique Santoni, Elisabeth Amoros, Suzane Bouchet, Pierre Gonzalez, Christelle Jablonsky-Castanier, Thierry Lagneau, Patrick Merle, Christian Mounier, Corinne Testud-Robert, Jean-Baptiste Banc, Marielle Fabre, Christine Lanthelme, Léa louard, Jean-françois Lovisolo, Max Raspail, Myrian Silem, Noëlle Trinquier, Bruno Valle, Anthony Zilio. Abstention : Samir Allel, Valérie Andrès, Yan Bompard, André Castelli, Annick Dubois, Laurence Lefèvre, Fabrice Martinez-Tocabens, Sophie Rigaut, Alexandre Roux. Contre: Florelle Bonnet, Danielle Brun, Hervé De Lépineau, Nicolas Humbert, Jean-claude Ober, Marie Thomas de Malleville)

Une amicale de 30 ans…

Une délibération, la 2022-580, page 385, va passer comme une lettre à la poste. Elle s’intitule ‘Subvention à l’Amicale des membres et anciens membre du Conseil Général’ (ex Conseil Départemental) de Vaucluse, existe depuis le 30 mars 1992 et stipule que le département verse un subvention annuelle de 280 000€. Cette cagnotte qui est légale « Renforce les liens d’amitié et de camaraderie » des anciens conseillers généraux ( ex conseiller départementaux). Depuis 30 ans, tous les anciens élus vauclusiens, de gauche comme de droite, ex-maires d’Apt, Avignon Cavaillon ou Pertuis, anciens députés de Carpentras, sénateurs, voire parlementaire toujours en fonction au Palais du Luxembourg ou apparenté RN au Parlement européen, touchent cette “allocation de solidarité“ en plus de leurs émoluments ou de leurs retraites diverses et variées. Mis bout à bout depuis 30 ans, cela représente un joli magot. Dans le 5ème département le plus pauvre de France, ces fonds ne pourraient-ils pas être reversés à des associations caritatives dont l’enveloppe fond comme neige au soleil ou aux fragiles communes rurales de Vaucluse dont la facture énergétique va flamber en 2023…


Salon de l’agriculture : les Vauclusiens brillent avec leurs médailles mais stressent après un été torride et un hiver aride

Depuis le 15 novembre dernier, la direction des interventions et de la sécurité routière (DISR) de Vaucluse est entrée en mode ‘Viabilité hivernale’. Ainsi, jusqu’au 15 mars prochain, le réseau routier départemental va être sous haute surveillance concernant les chutes de neige et le verglas. Les usagers, quant à eux, doivent disposer d’équipements spéciaux afin de circuler au sein de certaines communes vauclusiennes.

Pour assurer une sécurité routière optimale durant la période hivernale, le Département de Vaucluse mobilise des moyens matériels et humains importants pour permettre d’intervenir rapidement lors d’épisodes de verglas ou de chutes de neige. 200 agents sont donc mobilisables et 40 camions sont équipés pour ces conditions météorologiques. En 2021, la DISR a arrangé 360 sorties, dont 45 pour de la neige et 315 pour du verglas.

Afin de veiller au bon déroulement de ces interventions, la DISR fait une veille météo quotidienne, le patrouillage, salage ou déneigement sont réalisés selon un plan d’exécution prédéfini, et les usagers sont informés en temps réel via le site inforoutes84.fr. De plus, les chefs de centre routiers départementaux forment leurs équipes chaque année à la mise en œuvre du plan de viabilité hivernale. Les agents revoient les procédures, les circuits, les engins utilisés, les règles de salage, les différents niveaux de circulation. Chaque année, les équipes vérifient le matériel et font des essais avant d’entamer les interventions. « Rien n’est laissé ou hasard, explique Jérôme Fontaine, directeur des interventions et de la sécurité routière. Les agents d’exploitation savent exactement, selon le niveau d’alerte dans lequel ils se trouvent, Ies tâches qu’ils ont à réaliser. »

Les équipements obligatoires pour les usagers

Si le Département se mobilise pour la sécurité de ses usagers, ces derniers ont également des conditions à respecter. Depuis novembre 2021, les automobilistes qui circulent au sein des communes d’Aurel, Beaumont-du-Ventoux, Bédoin, Lagarde d’Apt, Malaucène, Monieux, Saint-Christol, Saint-Trinit et Sault, doivent disposer d’équipements spéciaux obligatoires, et ce, chaque hiver du 1er novembre au 31 mars. Cette réglementation vaut aussi pour la RD974, l’axe principal d’accès au Mont Ventoux, et les voies de desserte de la station du Mont-Serein.

Les véhicules légers et utilitaires, les camping-cars, les poids-lourds et les autocars qui souhaitent circuler dans ces communes doivent soit être équipés de quatre pneus hiver, soit détenir dans leur coffre des dispositifs antidérapants amovibles comme des chaînes à neige
métalliques ou textiles permettant d’équiper au moins deux roues motrices. Seuls les véhicules équipés de pneus à clous échappent à cette réglementation. Les poids lourds avec remorque ou semi-remorque doivent détenir des chaînes à neige permettant d’équiper au moins deux roues motrices, même s’ils sont équipés de pneus hiver.

V.A.


Salon de l’agriculture : les Vauclusiens brillent avec leurs médailles mais stressent après un été torride et un hiver aride

Achats de chauffe-eau solaire ou de poêle à bois, remplacements de fenêtres, ou encore isolation des murs. Le Département de Vaucluse, a décidé d’accorder une aide aux particuliers afin que ces derniers puissent réaliser leurs travaux de rénovation énergétique. Cette année, 582 Vauclusiens ont bénéficié de cette aide.

C’est un nombre qui est en constante hausse puisque ce sont 416 Vauclusiens qui ont pu obtenir cette aide en 2021, et 221 en 2020. Au total, le Département a financé les travaux effectués en 2022 à hauteur de 496 413€. La subvention départementale est fixée à 10% du montant global des travaux HT, plafonné à 20 000€ HT, soit une subvention maximale de 2 000€ (cumulable sous condition avec l’aide ‘MaPrimeRénov’ de l’Agence nationale de l’habitat). Pour faire la demande de cette aide, il faut remplir un formulaire téléchargeable en ligne et l’adresser à Mme la Présidente du Conseil départemental de Vaucluse.

Cette aide couvre la rénovation thermique, qui est réservée aux logements de plus de 15 ans et occupés au titre de la résidence principale, l’installation d’un chauffe-eau individuel, l’installation de systèmes solaires combinés, mais aussi l’installation d’équipements de chauffage au bois.

V.A.

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https://www.echodumardi.com/tag/departement-de-vaucluse/page/12/   1/1