23 octobre 2025 |

Ecrit par le 23 octobre 2025

Le Département de Vaucluse inaugure la route entre Saint-Christol et les Alpes-de-Haute-Provence

Suite à un effondrement, une partie de la RD34, qui relie Saint-Christol au département des Alpes-de-Haute-Provence, était interdite à la circulation jusqu’alors. Aujourd’hui, la route est de nouveau opérationnelle. Elle a été inaugurée par le Département de Vaucluse le mardi 20 juin.

En novembre 2019, une partie de la RD34 s’est effondrée en raison de fortes pluies. Ainsi, la route avait été barrée aux usagers et déviée par la RD166 en Vaucluse, et par la RD18 dans le département des Alpes-de-Haute-Provence.

Des études géotechniques ont été réalisées et ont montré qu’il ne serait pas possible de maintenir la RD34 à son emplacement initial. Celle-ci a donc été déplacée à l’Est de la route existante. Une voie de contournement de la zone concernée par l’effondrement a été réalisée sur environ 900 mètres, ainsi que des travaux concernant le réseau pluvial, la mise en place de la signalisation verticale et horizontale, et la destruction de la voie existante au droit de l’effondrement.

Le coût des travaux, qui ont été réalisés entre avril 2022 et mai 2023, s’est élevé à 1,4 million d’euros, entièrement financés par le Département de Vaucluse, qui a inauguré le nouveau tronçon le mardi 20 juin.

V.A.


Le Département de Vaucluse inaugure la route entre Saint-Christol et les Alpes-de-Haute-Provence

L’an dernier, 134 517 cyclistes ont fait l’ascension du Mont Ventoux. Et au moins autant en sont redescendus, et c’est là que les choses se compliquent. En effet, la plupart des accidents impliquant des cyclistes intervient dans la descente.

Pour renforcer la sécurité le département de Vaucluse a mis en place une douzaine de panneaux pour faire de la prévention. Si cette initiative est tout à fait louable, il y a un truc qu’on comprend pas bien. Les cyclistes qui ont fait la montée n’ont-ils pas eu le temps de prendre toute la mesure de la déclivité et des risques encourus pour redescendre ? Entre 2007 et 2022, 62 accidents avec des cyclistes ont été déplorés sur les routes du géant de Provence. Si la majorité de ces accidents ne sont que matériels, près de 47 % d’entre eux comptent au moins un blessé grave, voire un tué.

Faut-il mettre des panneaux pour que les inconscients deviennent raisonnables ?

Les causes de ces accidents sont multiples : cyclistes non avertis, fatigue, euphorie de la descente, cohabitation parfois difficile avec les engins motorisés. A cette liste non exhaustive on pourrait y ajouter le manque de lucidité. Et c’est là le cœur du sujet. Comment ne peut-on pas être conscient des dangers et faut-il mettre des panneaux pour que les inconscients deviennent raisonnables ? Leur jugeote et surtout la nature du terrain ne peuvent-il pas conduire ces cyclistes à raison garder ? Certes, il convient de prévenir les usagers quand, sur une route, un virage peut être dangereux surtout s’il est aveugle, mais dans le cas du Ventoux, on ne saurait entendre l’argument qui consisterait à dire « je ne savais pas ou j’avais pas vu » !

En définitive, ces panneaux sont là autant pour protéger les cyclistes que la collectivité qui les a posé.

Sécuriser, protéger c’est aujourd’hui devenu un leitmotiv, une obsession. Partout, tout le temps, sur tous les fronts on veut nous protéger, assurer notre sécurité. La capacité de ceux qui nous gouvernent et nous administrent à édicter des normes de sécurité est sans limite. Ce besoin constant de «  mettre en sécurité » part sans doute d’une bonne intention mais ne condit-il pas aussi à déresponsabiliser ? Ne pourrions-nous pas aussi faire appel au bon sens ? Mais en définitive tout cela est de notre faute. C’est nous qui exigeons toujours plus de l’état providence et notre capacité à nous retourner contre lui en cas d’accident est elle aussi sans limite. En définitive, ces panneaux sont là autant pour protéger les cyclistes que la collectivité qui les a posé. On attends tout de l’autre et ici en l’occurrence de la collectivité, mais on exige peu de soi. Décidément, on vit une époque bien formidable !

Dernière minute
Le 19 juin, le maire de Lauris et les conseillers de sa majorité ont démissionné suite à l’agression orale et physique de l’adjoint en charge de la voirie par un habitant de la commune. Cet habitant rendait responsable les élus de l’inondation de sa maison suite aux orages du 13 mai dernier. L’adjoint a porté plainte et l’habitant a été placé en garde à vue.


Le Département de Vaucluse inaugure la route entre Saint-Christol et les Alpes-de-Haute-Provence

Les grands moyens déployés sur les hauteurs des Taillades pour présenter le dispositif de lutte anti-incendie cet été en Vaucluse.

Même si la source de la Sorgue de Fontaine de Vaucluse vient de déborder, avec un débit de plus de 20 000 litres/seconde grâce aux derniers orages, les nappes phréatiques sont au plus bas dans le département. Il est toujours fortement exposé aux risques d’incendies. La préfète, Violaine Démaret a donc décidé de présenter en grande pompe les nouveaux matériels et règlements qui seront mis en oeuvre dès le 15 juin, c’est à dire avec 2 semaines d’avance pour renforcer le dispositif habituel.

72 000 habitations vauclusiennes à proximité d’un massif forestier
« La forêt s’étend sur 152 000 hectares, soit 42% du territoire de Vaucluse, 72 000 habitations sont proches d’un massif qui, en plus sont très prisés des touristes comme les Dentelles de Montmirail, le Ventoux ou le Luberon, nous devons donc anticiper pour agir toujours plus efficacement » a-t-elle dit à tous les personnels engagés dans la lutte et ils sont nombreux. Comme ceux des communes, du Conseil Départemental, du Syndicat Mixte de Défense et de Valorisation de la Forêt, de l’Office National des Forêts, de la Direction Départementale du Territoire, du SDIS 84 (Service départemental d’incendie et de secours), les gardes forestiers des parcs naturels régionaux du Luberon et du Ventoux et comme les 1 100 bénévoles des 68 Comités communaux des feux de forêt.

Le véhicule et l’équipe des ‘Auxiliaires de protection de la forêt méditerranéenne’ basés à Cadenet.

Sur le Chemin de Mouleiron ont donc été installés les différents matériels utilisés en cas d’incendies, comme un énorme pick-up jaune fluo Nissan des ‘Auxiliaires de protection de la forêt méditarranéenne’ basé à Cadenet et qui tout au long de l’été patrouillent avec une pompe nomade sur 6 secteurs, le Petit et le Grand Luberon, les collines de Basse-Durance, les Monts de Vaucluse Est et Ouest et le Bassin d’Uchaux. « Déjà, les feuilles des cèdres et des chênes ont jauni, c’est dire le niveau de sècheresse de la végétation » s’inquiète le jeune Stéphane Barberin. Un peu plus haut dans le massif, l’officier-expert Eric Barteau n’est pas peu fier de faire une démonstration de drone : »On vient de le recevoir, il pèse 4kg, il est équipé de caméras thermiques, de parachutes, de haut-parleurs et de feux quand il vole de nuit, il est très utile dans les lieux escarpés et inaccessibles pour visualiser les foyers. Nous en avons 4 dans le Vaucluse, c’est un véritable atout ».

Eric Barteau, pilote de drone chez les sapeurs pompiers de Vaucluse.

La présidente du Conseil départemental, Dominique Santoni a évoqué les derniers incendies dont a souffert le Vaucluse, Faucon en 2020, Beaumes-de-Venise en 2021, Piolenc en 2022, « Nous avons donc investi 300 000€ dans la location d’un hélicoptère bombardier d’eau, un Ecureuil qui a déjà réalisé 19 missions l’été dernier. Nous avons aussi acquis 7 camions-citernes supplémentaires d’une capacité de 4000 litres d’eau pour la somme de 2,2M€ et avec l’Etat, nous avons à disposition un camion avec canon à eau d’une capacité de 13 000 litres, co-financé à 50% avec l’Etat, en 4 ans nous en aurons 4 en tout. » Elle a également évoqué 13 caméras à haute définition avec une visibilité de 40km « qui permettent de quadriller la totalité de nos massifs, sans parler des drones ». Elle a conclu, avec Thierry Lagneau, vice-président de l’exécutif « que le département finance 62% du SDIS ».

Le Département de Vaucluse a investi 300 000€ dans la location d’un hélicoptère bombardier d’eau. Un appareil de type Ecureuil qui a déjà réalisé 19 missions l’été dernier.

Violaine Démaret a insisté sur l’interdiction permanente d’allumer un feu en forêt, de faire un barbecue, de jeter des mégots, d’utiliser un camping-gaz ou d’allumer un feu de camp. Comme sur l’OLD (obligation légale de débroussaillement) imposée aux propriétaires dans un périmètre de 50 mètres autour des maisons pour éviter la propagation des flammes, sous peine d’une amende de 135€. Les pistes DFCI (de défense des forêts contre l’incendie) représentent 600Km en Vaucluse, pour permettre aux pompiers de circuler entre les arbres, 2 800 hectares débroussaillés par l’ONF et équipées de 225 citernes de 60 à 120cm3 d’eau. Aux Taillades est installé un centre de rétention d’eau (le Bassin de la Vidale) pompée dans la Durance d’une capacité de 1 800m3 « qui permet aux moto-pompes de lutter rapidement contre les feux en attendant l’arrivée de renforts » ajoute le lieutenant-colonel Philippe Chaussinand, chef du Groupement Opérations au sein du SDIS 84. Lui qui a participé à nombre de sauvetages en Zodiac lors des inondations d’Avignon, de la Barthelasse, de Bédarrides, Vaison ou de tornades, comme à Haïti, par exemple.

Le colonel Cédric Garence, patron du Groupement de gendarmerie de Vaucluse a expliqué comment travaillaient les techniciens de la « Cellule Recherche des causes » d’un incendie. « Nos experts ne viennent pas de Miami, mais ils scrutent le sol, les arbres calcinés, les traces, les indices pour savoir si un incendie est d’origine humaine, naturelle ou criminelle. Comme sur une scène de crime, et certains incendiaires se retrouvent devant un tribunal ».

Les élus avec les bénévoles du CCFF de Cheval-Blanc. © Sdis 84

Parmi les unités vitales en cas d’incendies, le camion PMA, (Poste médical avancé) avec civières, infirmière et médecin, le SSO, (Soutien sanitaire en opération), le « Véhicule logistique » dans lequel officient des pompiers vétérans, aujourd’hui à la retraite qui sont capables, lors de gros feux qui durent plusieurs jours, de proposer des boissons et des centaines de sandwiches et repas chauds aux soldats du feu. Est là également un gros camion, le « Poste de commandement de colonne » avec satellite, carte mise à jour en permanence et systèmes de transmission, capable de se déplacer sur site pour visualiser le sinistre et pour que les officiers transmettent les ordres les plus adaptés aux pompiers sur le terrain.

La préfète de Vaucluse avec les bénévoles des équipes confectionnant les repas pour les pompiers en intervention sur le terrain.

Au bout de 2 heures de visite et de démonstrations des différents outils dont bénéficient les 500 sapeurs-pompiers professionnels et les 1 500 volontaires, d’ explications des différents acteurs, dont Météo-France qui depuis le 1er juin propose une Météo des forêts qui, jusqu’au 15 septembre, informe et sensibilise le public au risque d’incendie (de 1 à 4) avec un n° de téléphone pour les Vauclusiens : 04 28 31 77 11, Violaine Démaret a conclu l’après-midi. « On est prêt. On a avancé le dispositif de 15 jours pour être plus réactif face à la sècheresse. On doit communiquer pour apprendre à la population les nouvelles règles, par exemple, l’accès aux massifs se fera par journée, et non plus par demi-journée pour que les touristes qui décident de faire un pique-nique avec les enfants ne soient pas obligés de faire demi-tour dans les Dentelles ou le Piémont du Ventoux à 14h » précise-t-elle.

En 2017, l’incendie de la Bastidonne avait ravagé 1 300 hectares de forêt. © Sdis 84

Avant les récents incendies de Faucon, Beaumes-de-Venise et Piolenc, c’est celui de La Bastidonne en 2017 qui avait ravagé le plus d’hectares (1 300 ha). La plus grande vigilance s’impose. A un peu plus d’un mois du 14 juillet, les demandes d’autorisations de tirs de feux d’artifices seront examinés au cas par cas, en fonction du vent et du degré de sècheresse de la végétation. « Nous sommes tous conscients des risques puisque 9 feux sur 10 sont d’origine humaine, volontaire, involontaire ou par négligence et dans 36% des cas, l’étincelle d’un outil, d’une scie ou d’une tronçonneuse suffit » a conclu Violaine Démaret en remerciant tous les acteurs prêts à relever le défi et gagner la guerre du feu cet été.

Contacts : Serveur vocal 04 28 31 77 11
www.risque-prevention-incendie.fr/vaucluse/


Le Département de Vaucluse inaugure la route entre Saint-Christol et les Alpes-de-Haute-Provence

Le Conseil départemental de Vaucluse organise la 6e édition, les 10 et 11 juin, de cet évènement convivial avec comme ambassadeur de prestige, le chef aux 3 étoiles Glenn Viel.

A Châteauneuf-de-Gadagne, le Parc de l’Arbousière et ses 4 hectares de pinède ombragée vous attendent le 2ème week-end de juin pour avant-goût d’été en Vaucluse avec 130 producteurs de fruits et légumes, vins, miels, bières, artisans, éleveurs et professionnels des métiers de bouche.

« Etre attaché au terroir, pour un chef, c’est entre ancré dans un territoire, participer à l’économie locale. L’alimentation, c’est vital. Nous devons donc garder le contact avec ceux qui nous nourrissent » explique le plus jeune chef triplement étoilé de France, qui officie dans le restaurant gastronomique l’Ousto de Baumanière. Un établissement de luxe des Alpilles qui, depuis 1969, a accueilli Elizabeth II, la Princesse Grace de Monaco, Clark Gable, Winston Churchill, le président Pompidou, Jean Cocteau, Paul Mc Cartney et Brad Pitt.

Glenn Viel, chef 3 étoiles de l’Ousto de Baumanière accompagné de Dominique Santoni, Présidente du Conseil départemental de Vaucluse

La présidente du Conseil départemental de Vaucluse, Dominique Santoni a insisté sur les nouveautés de cette édition 2023 : d’abord, le samedi, elle débutera à 16h pour éviter les plus grosses chaleur et continuera jusqu’à minuit avec 3 restaurants, 3 food-trucks (La Farigoule du jeune Guillaume Prévost, Le P’tit camion du président des disciples d’Escoffier et la Cara Bistrot), un bar à vins et un DJ pour animer la nocturne jusqu’à minuit. Il y aura des navettes pour accompagner les visiteurs jusqu’aux deux parkings gratuits de 700 et 200 places. Sont prévus également pour les plus jeunes, une ferme pédagogique avec 200 animaux, un bus rouge du Ministère de l’agriculture qui informe sur les métiers de l’agriculture, avec un espace « Orientations » des filières et des simulateurs de conduite de tracteurs. Et le dimanche, de 9h à 19h, le parrain de « Terroirs en Fête » échangera avec les visiteurs, dédicacera son livre « Dans la tête de Glenn Viel » édité par « Le coeur des chefs » et acceptera même de faire des selfies.

Christian Mounier, le conseiller départemental en charge de l’agriculture a insisté : « C’est la 1ère économie de notre département. Les paysans entretiennent les espaces, les paysages, ils nous nourrissent. Avec la crise sanitaire, les consommateurs ont compris que les producteurs locaux étaient les seuls à assurer notre alimentation en toute confiance. « Nous attendons ce rendez-vous avec plaisir pour mettre en valeur leur savoir-faire ».

La Farigoule du jeune Guillaume Prévost

Quant à Georgia Lambertin, la présidente de la Chambre d’Agriculture de Vaucluse, elle s’est félicitée de cette « vitrine » que constitue l’opération « Terroirs en fête ». Et elle a annoncé le lancement dès ce 1er juin du tout nouveau « drive fermier » sur internet. « Vous vous rendez sur la plateforme ‘endirectdenosfermes84.drive-fermier.fr’, vous choisissez la date et l’heure de livraison, vous faites votre choix en fruits, légumes, viandes, charcuteries, fromages et vins, vous payez en ligne. Le facteur viendra chez vous, vérifiera avec vous que ce sont bien les produits que vous avez commandés, que la chaine du froid a été respectée. Après, vous n’aurez plus qu’à vous régaler! Jusqu’à fin août la livraison sera gratuite, grâce à un partenariat avec La Poste et dès septembre, elle coûtera 5 euros ».

Avant de conclure cette conférence de presse de présentation, Glenn Viel a rappelé qu’il avait raté le brevet des collèges « Du coup, grâce à, ma passion pour la cuisine, à mes étoiles au Michelin, je prends ma revanche sur ma scolarité. Ceux qui pensent qu’ils sont arrivés, en fait ne sont pas partis. Dans ma brigade aux Baux-de-Provence, nous sommes 67. Chacun a sa partition à jouer pour mettre en musique les recettes. Parfois, il faut des mois de travail pour concocter, concevoir et dresser une assiette, c’est un travail d’équipe et de longue haleine. Seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin ».

Le P’tit Marcel du P’tit camion

Dominique Santoni a conclu : « On a tous envie de bon, de vrai, d’authentique. Avec Glenn Viel nous avons une référence de la gastronomie, un membre du jury de Top Chef à la TV. Il donnera plus de visibilité à « Terroirs en Fête ». C’est un rendez-vous festif, familial, populaire, joyeux et gratuit où vous pourrez goûter notamment Burlat, Garriguettes et grands crûs qui sont l’excellence du Vaucluse.

Contacts : terroirsenfeteenvaucluse.fr

© Département de Vaucluse

Le Département de Vaucluse inaugure la route entre Saint-Christol et les Alpes-de-Haute-Provence

A partir du 1er juin prochain, le Conseil départemental de Vaucluse va lancer une grande campagne publicitaire de notoriété afin de faire la promotion de son territoire. Confiée à VPA (Vaucluse Provence attractivité), son agence de développement, cette campagne vise à mettre en avant le Vaucluse à la fois comme destination touristique et comme territoire d’accueil des particuliers et des entreprises.
Réalisée par l’agence de communication marseillaise Billy, elle décline les lieux ‘mythiques’ du Vaucluse en utilisant les codes des affiches de cinéma.
En tout, 5 affiches empruntent au 7e art tout en faisant un clin d’œil à la volonté du Département de mettre en place une filière économique autour du cinéma et de l’audiovisuel en Vaucluse.
« D’Avignon au Luberon et d’Orange au Mont-Ventoux, beaucoup de pépites et de paysages vauclusiens sont mondialement connus pour eux-mêmes mais leur appartenance au département n’est pas toujours évidente, explique VPA. C’est un constat, le Vaucluse regorge de lieux exceptionnels, de nombreuses richesses et d’une position géographique idéale mais il peine à être facilement identifié. »

La Vaucluse fait son cinéma à l’échelle nationale
Durant 3 semaines, la campagne sera déployée dans la presse écrite et sur des supports digitaux, dans les gares des agglomérations de l’axe rhodanien, de la région Ile-de-France et jusqu’à Lille.
Dans le détail, le plan média comprend un spot de 10 secondes en affichage digital (1 100 écrans) sur les réseaux des gares, des centres commerciaux Île de France (Monoprix, Carrefour city…), dans les métros de Paris et petite couronne, des achats d’espaces publicitaires sur les plateformes de replay TV, des bannières digitales (mobiles, tablettes, PC) sur des sites web et les réseaux sociaux ainsi que des insertions dans les magazines Première, Côté Sud et Côté Ouest.
« Cette campagne a pour objectif d’accroître la notoriété du Vaucluse auprès d’une large audience, poursuit VPA. Elle cible en priorité les actifs en quête d’opportunités professionnelles ou d’un endroit agréable où s’installer (entrepreneurs, start-up, free-lance, employés) et les familles. Elle vise dans un second temps, les étudiants et seniors. »
Au final, l’objectif de l’opération est « de rattacher des lieux emblématiques du territoire à leur terre mère, le Vaucluse, afin de mieux appréhender les contours du département et ses nombreux atouts ».

Voir les 5 spots ci-dessous :

© Vaucluse Provence Attractivité
© Vaucluse Provence Attractivité
© Vaucluse Provence Attractivité
© Vaucluse Provence Attractivité
© Vaucluse Provence Attractivité

Le Département de Vaucluse inaugure la route entre Saint-Christol et les Alpes-de-Haute-Provence

Que l’on fête les grands-mères ou les secrétaires, que l’on commémore un événement, une date, ou que l’on veuille soutenir une cause, dans tous les cas on crée une journée de quelque chose. Même l’Europe s’y met. C’est dire. Ainsi, la semaine dernière nous avions les journées européennes des moulins et du patrimoine meulier. A l’heure où l’on ne parle que réindustrialisation cette initiative pourrait bien sentir la nostalgie voir le formol. En fait pas tant que cela.

Un moyen de nourrir ses ouailles mais aussi d’asseoir son pouvoir

Quand on parle de moulin, d’emblée, étant en Provence, on pense à celui de Daudet à Fontvieille, mais ceux qui étaient mus par la puissance hydraulique étaient beaucoup plus importants sur le plan stratégique. L’eau a toujours été un enjeu de pouvoir. Qui maîtrise l’eau maîtrise la vie, donc le pouvoir. Dans le Vaucluse, sans doute plus qu’ailleurs, l’eau a joué un rôle central dans la vie économique et politique. L’histoire du canal Saint Julien est de ce point de vue édifiante. Creusé à partir de 1171, cet ouvrage sert aujourd’hui à l’irrigation des 6 000 hectares de la plaine agricole du cavaillonnais. Mais, à l’origine, il a été créé pour permettre à l’évêque de Cavaillon de moudre le blé de ses terres. Un moyen de nourrir ses ouailles mais aussi d’asseoir son pouvoir. Aujourd’hui, on utilise une autre énergie pour les moulins et le clergé exerce son influence d’une autre manière.

Avec les sécheresses annoncées, les questions liées à l’eau, à son utilisation et à son partage redeviennent un vrai sujet, comme on dit. Après le pétrole on redécouvre que l’eau peut être aussi un enjeu géopolitique et cela à l’échelle de la planète.

Le Conseil départemental de Vaucluse, sensible à l’importance du patrimoine lié à l’eau, organise, jusqu’en octobre prochain, toute une série d’événements et de manifestations mettant en avant cette richesse que l’on avait quelque peu oubliée. Une initiative qui a pris le joli nom de « Au fil de l’eau ». Sont à l’honneur tous les ouvrages que l’on peut justement trouver au fil de l’eau : moulins, aqueducs, canaux, lavoirs et autres fontaines qui sont la marque de l’homme et l’identité du territoire.

Ce pont, dont la conception en double arche serait très certainement due à Léonard de Vinci, va faire l’objet d’une restauration très prochainement

Toujours dans cette idée de valorisation du patrimoine hydraulique on pourrait saluer les projets de restaurations de deux ponts emblématiques. Il s’agit, en premier lieu du pont de la Canaou, un ouvrage qui permettait aux hommes, aux marchandises et à l’eau du canal Saint Julien de franchir le Coulon à hauteur de Cavaillon. Ce pont, dont la conception en double arche serait très certainement due à Léonard de Vinci, va faire l’objet d’une restauration très prochaine. Une initiative due l’ASA du Canal Saint-Julien.

Autre initiative, dont la réhabilitation se fait quelque peu attendre, porte sur le pont qui franchit la Durance entre Mallemort et Mérindol. Cet ouvrage d’art qui a été construit en 1844, appartient à la première génération des ponts suspendus à faisceaux de fils de fer. Un monument historique au propre comme au figuré. On attends avec impatience le démarrage des travaux.

L’homme est un peu comme cela : tant que cela ne manque pas on s’en soucie pas, mais quand ça vient à manquer… c’est vite la catastrophe. C’est le cas de l’eau. Tous ces évènements et manifestations ont au moins le mérite de nous interpeller et de nous encourager à la considérer comme précieuse.


Le Département de Vaucluse inaugure la route entre Saint-Christol et les Alpes-de-Haute-Provence

Lors de la remise des Trophées du Sport Vauclusien organisée début mai, Dominique Santoni, présidente du département, en a profité pour dévoiler les évènements qui seront organisés lors de l’année de pré-passage de la flamme olympique en Vaucluse.

« Le Vaucluse a été distingué pour le passage de la flamme olympique lors des Jeux de 2024, déclare la présidente du département, Dominique Santoni. Voilà une très belle reconnaissance du savoir-faire vauclusien en matière sportive. » Une reconnaissance dont le département va essayer de se montrer digne avec un programme riche en évènements jusqu’au lancement officiel de la compétition.

Pour rappel, le 20 janvier 2020, la signature de la convention « Terre de Jeux 2024 » par Dominique Santoni, alors vice-présidente du département en charge des Sports, a acté la collaboration entre le Vaucluse et les porteurs de l’évènement sportif le plus populaire au monde. Une occasion pour le territoire de développer des actions visant à favoriser la pratique du sport au quotidien.

« Pour le Département de Vaucluse, Terre de Jeux 2024 est le début d’une nouvelle aventure, déclarait Dominique Santoni au moment de la signature de la convention avec le COJOP Paris 2024. Nous allons pouvoir partager nos pratiques sportives, faire vivre à nos concitoyens des émotions uniques, tout en leur permettant de découvrir des sports. C’est un formidable coup de projecteur. »

Aujourd’hui, avec ce label, le Vaucluse souhaite faire vivre l’engouement et la dynamique des Jeux. A noter, que le département a également été retenu pour accueillir quatre centres de préparation aux jeux à Sarrians (BMX), Avignon (Gymnastique) et Monteux (Haltérophilie et Escrime) où les sportifs du monde entier peuvent dès à présent se rendre pour se préparer aux futures compétitions. 

Pour que la piste BMX de Sarrians soit homologuée CPJ, sa butte de départ de 5 mètres a dû être relevée à 8 © Département de Vaucluse

Avignon ville-étape du parcours officiel de la flamme

Point culminant accessible grâce à cette labellisation du département, l’accueil de la flamme olympique en Vaucluse au printemps 2024, dont le parcours officiel sera dévoilé le 23 juin. Seules informations confirmées aujourd’hui concernant le parcours : la flamme brillera au sommet du mont Ventoux ainsi qu’au pied du pont d’Avignon, désignée comme ville-étape pour l’allumage du chaudron organisé en fin de journée. Son passage sera précédé de nombreuses manifestations tout au long de l’année, dont certaines ont été dévoilées* par la présidente du département lors de la remise des Trophées du Sport Vauclusien.

  • 23 juin 2023 : annonce nationale du parcours de la flamme olympique le matin, suivie de l’annonce locale de son passage dès 14h30, devant l’Hôtel du Département avec ouverture du compte à rebours.
  • 25 juin 2023 : journée sportive et famille au Mont Serein, « C’Mon Ventoux ».
  • 23/24 septembre 2023 : étape de la Coupe du Monde de BMX à Sarrians.
  • 14 octobre 2023 : journée « sports urbains » à Cavaillon.
  • Novembre 2023 : évènement concernant le handisport.
  • Janvier 2024 : cheval passion avec des animations liées aux JOP lors des démonstrations et spectacles.
  • 8 mars 2024 : journée « les déesses du sport » à Monteux.
  • Avril 2024 : opération autour des véloroutes et collaboration avec le Frames Festival pour diffuser des films autour de la thématique JOP.
  • Mai 2024 : journée sport et collèges et semi-marathon de Courthézon.
  • Début juin 2024 : journée sportive et olympique à Valréas.

L’apothéose de ces évènements sera le passage de la flamme Olympique fin juin 2024 dans la cité des papes, avec une grande fête populaire pour clôturer la journée.

* A noter que certaines dates sont à préciser et que d’autres ne sont pas encore indiquées.


Le Département de Vaucluse inaugure la route entre Saint-Christol et les Alpes-de-Haute-Provence

‘Pop the Opéra, opération menée depuis 2017 par le Département de Vaucluse en partenariat avec les Chorégies d’Orange et l’Education nationale, revient mettant en scène 110 jeunes artistes vauclusiens à l’Auditorium Jean-Moulin au Thor, ce 6 mai.

Cette première date de concert rassemblera 110 élèves de quatre collèges et d’un lycée : Le lycée Aubanel et les collèges Jean Brunet et Joseph Vernet à Avignon ; Denis Diderot à Sorgues et Joseph d’Arbaud à Vaison-la-Romaine. Ils présenteront une ré-interprétation créative où les grands chœurs d’opéras se marieront avec les plus fameux succès de la musique pop. Ensuite, viendront les 19 à 21h et le 22 juin à 21h30, deux représentations prévues au Théâtre antique d’Orange avec 400 élèves de collèges et lycées du Vaucluse et des Bouches-du-Rhône.

Une formation adéquate
Pour mener à bien ce projet, les professeurs d’Education musicale des élèves ont bénéficié de formations afin de les accompagner. Ensemble, ils ont participé à trois jours de répétitions à l’Auditorium Jean-Moulin au Thor. Le jour du spectacle, ils seront accompagnés par un piano et plusieurs instruments électro-acoustiques.

Lundi 22 juin à 21h30
400 élèves issus de 13 établissements chanteront lors du spectacle final de ‘Pop the Opera’. Parmi les collèges participants : Jean Brunet, Saint Jean-Baptiste de La Salle et Joseph Vernet à Avignon ; Henri Boudon à Bollène ; Saint-Charles à Cavaillon ; Louis Leprince Ringuet à La Fare-les-Oliviers ; Jean Giono à Orange ; Charles Doche à Pernes-lès-Fontaines ; Denis Diderot et Voltaire à Sorgues ; Joseph d’Arbaud à Vaison-la-Romaine et le lycée Théodore Aubanel à Avignon.

Pop the opéra
Pop the Opéra a été conçu d’après une idée originale de Jean-Louis Grinda, le directeur des Chorégies d’Orange. La conception et la direction artistique ont été confiées Jean-Marie Leau ; le Co-arrangement et la direction musicale à Victor Jacob. Pianiste : Lucie Favier. Sound-design et programmation : Clément Leau.

Les infos pratiques
Samedi 6 mai. 18h. Auditorium Jean Moulin. 971, Chemin des Estourans. Le Thor. 10€. Billetterie 04 90 33 96 80. Réservation en ligne : www.auditoriumjeanmoulin.vaucluse.fr ou billetterie.auditorium@vaucluse.fr

En savoir plus
Depuis le succès de sa première édition en 2017, ‘Pop the Opéra’ a fait chanter ensemble plusieurs centaines de collégiens et de lycéens de la région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur sur la scène du Théâtre Antique d’Orange, lors de l’émission ‘Musiques en fête’ de France Télévisions en direct des Chorégies d’Orange.


Le Département de Vaucluse inaugure la route entre Saint-Christol et les Alpes-de-Haute-Provence

Le mardi 25 avril, le Département de Vaucluse a organisé une grande journée de ramassage des déchets en bord de routes afin que les agents du Département puissent procéder au fauchage raisonné, une technique qui permet d’assurer la sécurité des usagers, mais également la protection de l’environnement.

Plusieurs secteurs du département ont pu bénéficier de ce nettoyage des bords des routes, notamment les communes de Vaison-la-Romaine, Bollène, Orange, Carpentras, Vedène, Châteauneuf-de-Gadagne, Apt, Caumont, Cavaillon, ou encore.

À Cavaillon par exemple, sur 20 km d’accotement des RD938 et RD973, environ 50 sacs de 100 litres ont été remplis, donc 5 mètres cubes de déchets ont été ramassés. Parmi les déchets collectés dans les différentes communes, il y avait des encombrants, des déchets plastiques, mélangés, métalliques et pneumatiques, du carton, des déchets verts, ou encore des cadavres d’animaux.

Les déchets qui ont été collectés aux alentours de Cavaillon. ©Département de Vaucluse

Un fauchage mieux préparé

L’étape du nettoyage des bords des routes est primordiale avant de procéder au fauchage. Le ramassage permet d’éviter davantage de pollution en broyant les déchets avec les machines mais il permet aussi d’éviter d’endommager ces dernières. Le fauchage raisonné a été mis en place par le Département en 2019

Ainsi, les agents du Département vont pouvoir procéder au premier fauchage dit ‘de sécurité’ sur les 2330 km de réseau routier de Vaucluse. Cette première étape s’effectue au printemps dès lors que la végétation est arrivée à maturité, c’est-à-dire à environ 40 cm de hauteur. Les herbes vont être coupées entre 11 et 15 cm, afin de conserver les refuges de la faune et de la flore, mais aussi de lutter contre les plantes envahissantes et de laisser place aux arbustes et plantes locales.

©Département de Vaucluse

V.A.

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