20 août 2025 |

Ecrit par le 20 août 2025

Vaucluse : les travaux prévus au mois de mai

Rénovation énergétique dans les collèges, ouverture de la route vers le sommet du Mont Ventoux, ou encore travaux de chaussée à Coustellet. Quels travaux et interventions sont prévus par le Département de Vaucluse au mois de mai ?

Jusqu’en 2028, le Département de Vaucluse compte rénover les chaufferies qui ont plus de 20 ans dans 19 collèges pour de meilleures performances énergétiques. Un investissement qui s’élève à 3,8M€ dont 800 000 € financés par l’Etat via le Fonds Vert. Pour le moment, quatre établissements sont concernés : Alphonse Tavan à Montfavet, Clovis Hugues à Cavaillon, Paul Eluard à Bollène et Alphonse Silve à Monteux.

La route vers le sommet du Mont Ventoux, côté Sud (depuis Bédoin ou depuis Sault), qui était fermée depuis novembre dernier, a rouvert le vendredi 18 avril dernier. Ce mois-ci, c’est au tour de la route côté Nord (depuis Malaucène) de rouvrir. Les usagers pourront atteindre le sommet du Géant de Provence depuis la station du Mont Serein à partir du vendredi 16 mai.

Une partie de la RD900 va être refaite sur environ 700m au niveau du hameau de Coustellet, entre la pharmacie et le magasin Aldi. Les travaux auront lieu uniquement de nuit du lundi 12 au jeudi 15 mai, avec circulation alternée sur la RD900 et fermeture de la RD2.

Les chantiers en cours

  • Aménagement d’un carrefour giratoire entre les RD938 et RD977 au Crestet. Les travaux sont en cours et devraient durer jusqu’à fin juin.
  • La déviation d’Orange entre le giratoire du Coudoulet et la route de Camaret. Les travaux sont en cours.
  • Renouvellement de la couche de roulement au carrefour giratoire entre les RD28, RD146 et RD16 à Velleron. Les travaux seront réalisés durant les nuits des lundi 19 et mardi 20 mai. Une déviation locale sera mise en place.
  • Réfection de chaussée sur la RD8 à Sainte-Cécile-les-Vignes et Cairanne. Les travaux prévus les mardi 20 et mercredi 21 mai.
  • Réfection de chaussée sur la RD151 à Vaison-la-Romaine. Les travaux sont prévus les mardi 20 et mercredi 21 mai.
  • Construction du nouveau bâtiment Memento, pôle des patrimoines de Vaucluse à Avignon. Le chantier est en train de se terminer. Le déménagement des Archives départementales démarrera en septembre, pour une mise en service et ouverture au public prévue en 2026.
  • Extension du service ‘Livre et Lecture’ à Sorgues. Les travaux devraient s’achever le mois prochain.
  • Construction de la nouvelle Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) à Avignon. Le chantier a débuté en septembre 2024 pour 18 mois.
  • Réhabilitation du collège Lou Vignarès à Vedène. Les travaux de la phase 2 (restructuration et extension des bâtiments administratifs) vont se poursuivre jusqu’en septembre. Le chantier devrait s’achever début 2026.

Vaucluse : les travaux prévus au mois de mai

Le mercredi 7 mai prochain, France 2 diffusera le téléfilm historique Résistantes, tourné en grande partie en Vaucluse avec Line Renaud, Jonathan Zaccaï, Elodie Navarre et Béatrice Facquer.

À l’occasion de la commémoration des 80 ans de la Libération, France Télévisions transporte les téléspectateurs dans l’histoire de la Seconde Guerre mondiale à travers différents programmes, dont le film Résistantes, dont la quasi-totalité du tournage a été effectué en Vaucluse, à Pernes-les-Fontaines, Carpentras et Ménerbes.

Ce tournage, qui s’est achevé en octobre dernier, a pu se faire en grande partie grâce à la Commission du Film Luberon Vaucluse, association soutenue par le Département de Vaucluse, qui se charge de mettre en valeur les décors et le patrimoine du département, et qui propose assistance technique, liste de figurants et de compétences avec des centaines de caméramen, preneurs de son, éclairagistes, costumiers, maquilleurs, décorateurs, et bien d’autres. La réalisation du téléfilm a nécessité 60 techniciens et 130 figurants.

Une fiction inspirée de faits réels

Le téléfilm de 90 minutes, réalisé par Renaud Bertrand, nous plonge en 1944, dans une France détruite par l’occupation allemande, où une partie de la population résiste et où des hommes et des femmes vont devenir des héros malgré eux en devenant les membres actifs de la résistance du Vaucluse.

« Ce film veut rendre hommage à ces résistants qui se sont battus pour lutter contre l’occupant, mais surtout aux femmes, trop peu reconnues pour leur engagement et leur courage pendant la Seconde Guerre mondiale. »

David Crozier et David Guichard, auteurs du film

On suit notamment le personnage de Mère Madeleine, interprété par Line Renaud, supérieure d’un institut pour jeune filles sourdes, qui va cacher dans son couvent des enfants juifs et des maquisards, au mépris de la menace allemande.

Diffusion le mercredi 7 mai à 21h10 sur France 2 et France TV.


Vaucluse : les travaux prévus au mois de mai

Après une première édition couronnée de succès, la Grande Fête des Véloroutes, organisée par le Département de Vaucluse, revient le dimanche 27 avril. Après avoir exploré la Via Venaissia en 2024, ce sera au tour de la Véloroute du Calavon, véloroute historique du département, d’être à l’honneur.

Les élus du territoire et les acteurs du vélo se sont donnés rendez-vous ce mercredi 16 avril à la Fondation Blachère à Bonnieux, où sera installé le village étape à l’occasion de la 2nde édition de la Grande Fête des Véloroutes le dimanche 27 avril. « On est très heureux d’être associés à cet événement, s’exclame Justine Bernardoni, coordinatrice de la Fondation Blachère. La Fondation sort de sa zone de confort pour se placer au cœur du territoire. »

Et, ironiquement, c’est sous une météo pluvieuse que tous se sont réunis afin de parler d’une activité qui se fait en extérieur : le vélo. Une activité aussi bien touristique que quotidienne et qui occupe une place centrale parmi les différentes politiques adoptées par le Département de Vaucluse. « 3M€ vont être investis dans les prochains mois pour les différents aménagements cyclables, affirme Dominique Santoni, présidente du Département. Ce n’est pas un hasard que le Tour de France fasse son retour en Vaucluse cette année avec l’étape au Mont Ventoux. »

©Vanessa Arnal

La Véloroute du Calavon sera de la fête

Ainsi, le vélo occupe une place importante au sein du Vaucluse qui dispose de trois véloroutes : la Via Venaissia qui relie Orange à Velleron (bientôt Robion), la ViaRhôna qui longe le Rhône, et la Véloroute du Calavon entre Cavaillon et Volx dans les Alpes-de-Haute-Provence. Si la précédente édition de la Grande Fête des Véloroutes était sur la Via Venaissia, c’est la Véloroute du Calavon qui sera mise en lumière cette année.

« C’est la véloroute historique du département. »

Dominique Santoni

Cette véloroute, dont le premier tronçon de 9km entre Saint-Martin-de-Castillon et Apt date de 1982, fait aujourd’hui 52km et offre un panorama imprenable sur le Luberon et la plaine du Calavon. Un paysage que va mettre en lumière la Grande Fête des Véloroutes avec sept étapes proposées à Robion, Coustellet, Les Beaumettes, Bonnieux, au Pont Julien, à Apt ou encore Saignon, où des mini villages seront installés et des animations proposées.

©Département de Vaucluse

Le programme

« Les Véloroutes vauclusiennes sont touristiques, sportives mais aussi de plus en plus quotidiennes pour les habitants », ajoute la présidente du Département. C’est exactement ce que mettra en avant l’événement à travers différentes animations dans divers lieux, qui s’adresseront aux Vauclusiens, qu’ils soient très sportifs, sportifs du dimanche, ou simplement curieux.

« Cette fête n’existerait pas sans les forces locales, que ce soit les communes et leurs élus, les associations, les restaurateurs et autres structures »

Dominique Santoni

Balades en tandem, animations autour du BMX, expositions, mise en lumière des circuits touristiques du Luberon, balades avec un guide, parcours de maniabilité, bilans physiques, et bien d’autres activités seront au programme, autour du vélo mais pas que. Pétanque, dégustations de produits locaux, jeux en bois, ventes de gourmandises seront aussi organisés. Il y en aura pour tous les goûts !

Pour accéder au programme en détail, cliquez ici.

Un événement décarbonné

En plus de faire la promotion des mobilités douces, la Grande Fête des Véloroutes se veut un événement à faible émission de CO₂. « Depuis 2 ans, Enedis s’est engagé à décarbonner les événements », explique Sébastien Quiminal, directeur territorial Vaucluse Enedis. Un engagement que l’entreprise avait déjà pris en Vaucluse sur le Festival Insane et maintenant sur la Grande Fête des Véloroutes.

Les différentes installations, que ce soit pour l’ambiance musicale ou encore les foodtrucks, requièrent des groupes électrogènes qui émettent beaucoup de CO₂. Pour rappel, Enedis dispose de 12 groupes électrogènes zéro émission sur le territoire national dont un sur le territoire vauclusien d’une puissance de 160 kVA, qui avait d’ailleurs été testé à Apt et Bonnieux, et qui sera utilisé au village étape à la Fondation Blachère. Une collaboration entre Enedis et le Département qui persiste depuis 2023 avec la signature d’une convention de partenariat en faveur de la transition écologique.

Ainsi, la Grande Fête des Véloroutes aura une empreinte carbone réduite. « En selle ! », a conclu Dominique Santoni.

Grande Fête des Véloroutes. Dimanche 27 avril. De 10h à 17h. Véloroute du Calavon. Vaucluse.


Vaucluse : les travaux prévus au mois de mai

Dès la fin 2024, le Département de Vaucluse a investi dans la mise en place d’une pépinière sur un terrain annexe à une voie non utilisé, le long de la RD235 à Carpentras. 

Proche du rond-point du centre hospitalier de Carpentras, le délaissé routier permettait d’envisager un projet d’ampleur pour la requalification des abords d’une route départementale. Le Département s’est donc attelé à un projet inédit en Vaucluse pour en faire un vivier écologique en faveur des passagers et riverains. L’aménagement de cette pépinière porte sur des espèces adaptées et produites sur place. 

En collaborant avec PEC, entreprise paysagiste pernoise, le Département a introduit sur le terrain 15 spécimens de tilleuls à petites feuilles, mûriers platanes, amandiers et érables champêtres, ainsi que 10 spécimens de sorbiers et albizias julibrissins (acacias de Constantinople). 

80 arbres plantés

L’objectif est de faire pousser ces 80 arbres pendant au moins une année, le temps nécessaire pour prendre racine. Ils se développent durant un premier temps à la faveur d’un environnement aménagé pour eux et d’un climat correspondant à leurs besoins. D’autant que par leur implantation dans un tel lieu, ils apportent beaucoup à la population locale et aux passants. Ainsi, durant leur croissance primitive, ils contribuent tout de même la purification de l’air en absorbant le dioxyde de carbone (CO2), les particules fines et les polluants atmosphériques, comme les tilleuls. 

« C’est la première fois nous réalisons ce type de projet. »

Fabrice Beau, chef du bureau presse du Département

Cette petite pépinière ne peut servir tout le département, cependant elle contribue à des objectifs de revégétalisation et d’économie sur des espaces inoccupés. “C’est la première fois que nous réalisons ce type de projet, en produisant nos propres arbres”, commente Fabrice Beau, chef du bureau presse du Département. S’ajoutant aux visées économique (pérennisation des arbres qui seront plantés ailleurs par le Département) et esthétique (sur un terrain autrefois en friche), d’autres facteurs permettent d’assurer au initiateurs du projet l’amélioration de l’environnement. Comme l’augmentation de la qualité de l’air, l’attractivité des insectes pollinisateurs et des oiseaux, la sélection d’essences résistantes aux maladies spécifiques, et enfin l’irrigation ajustée grâce au canal de Carpentras. 

Amy Rouméjon Cros


Vaucluse : les travaux prévus au mois de mai

Réfection d’une chaussée à Loriol-du-Comtat, réouverture de la route vers le sommet du Mont Ventoux, ou encore ramassas des déchets aux bords des routes départementales. Quels travaux et interventions sont prévus par le Département de Vaucluse au mois de février ?

À Loriol-du-Comtat, la chaussée du carrefour giratoire entre les RD107 et RD950 va être refaite au cours des nuits des lundi 7 et mardi 8 avril entre 20h30 et 6h. Une déviation du trafic est prévue par les RD942r (déviation de Carpentras), RD942 (Monteux) et RD31 (Sarrians).

La RD974, route qui mène au sommet du Géant de Provence côté Sud, va être rouverte à la circulation vers la mi-avril. Une date plus précise sera donnée dans les semaines à venir. La route côté Nord, elle, reste fermée jusqu’au mois de mai.

Le jeudi 24 avril, le Département organise une journée de ramassage de déchets. 120 agents nettoieront les bords des routes départementale pour que les opérations de fauchage puissent être réalisées dans les meilleures conditions par la suite.

Les chantiers en cours

  • Aménagement d’un carrefour giratoire entre les RD938 et RD977 au Crestet. Les travaux sont en cours.
  • La déviation d’Orange entre le giratoire du Coudoulet et la route de Camaret. Les travaux sont en cours.
  • Renouvellement de la couche de roulement de l’anneau du carrefour giratoire RD235 / Chemin de Saint Gens à Carpentras. Les travaux seront réalisés uniquement les nuits des mercredi 9 et jeudi 10 avril entre 20h30 et 6h. Une déviation locale sera mise en place.
  • Construction du nouveau bâtiment Memento, pôle des patrimoines de Vaucluse à Avignon. Le chantier est en train de se terminer. Les travaux de finition et essais techniques vont se poursuivre durant le premier trimestre 2025. Le déménagement des Archives départementales ne démarrera pas avant mi-2025, pour une mise en service et ouverture au public prévue en 2026.
  • Extension du service ‘Livre et Lecture’ à Sorgues. Les travaux ont démarré début avril et pour une durée de 14 mois.
  • Construction de la nouvelle Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) à Avignon. Le chantier a débuté en septembre pour 18 mois.
  • Restructuration du collège Tavan à Montfavet. Les travaux ont démarré en juillet et devraient s’achever en mai 2025.
  • Réhabilitation du collège Lou Vignarès à Vedène. Les travaux de la phase 2 (restructuration et extension des bâtiments administratifs) vont se poursuivre jusqu’en septembre. Le chantier devrait s’achever début 2026.

Vaucluse : les travaux prévus au mois de mai

Dans le cadre de la 36ᵉ édition de la Semaine de la presse et des médias dans l’École qui a lieu du lundi 24 au samedi 29 mars, le Club de la presse Grand Avignon – Vaucluse et le Département de Vaucluse ont réitéré l’opération ‘Reporters en Herbe’, un concours auquel 14 classes de 12 collèges vauclusiens ont participé.

Initié en 2022 par le Club de la presse Grand Avignon – Vaucluse, le concours Reporters en Herbe s’adressait à l’origine aux élèves de lycées. Pour la 1ère édition, un seul établissement avait répondu à l’appel à projets. En 2023, le Département de Vaucluse s’est raccroché à l’opération en proposant de la tourner vers les collèges. Cinq établissements avaient participé. Un succès qui n’a fait qu’accroître depuis puisque ce sont 8 classes de 6 collèges qui ont participé l’année dernière et 14 classes de 12 collèges cette année.

Outre le fait d’en apprendre plus sur le métier de journaliste, cette opération a pour objectif de sensibiliser les plus jeunes au danger des fake-news, auxquelles ils sont notamment confrontés sur les réseaux sociaux. Ainsi, de décembre à février, 13 journalistes de médias locaux comme La Provence, Vaucluse Matin, Ici Vaucluse, La Marseillaise, Vaucluse Hebdo, ou encore L’Echo du Mardi, accompagnés de communicants, se sont rendus dans les classes participantes afin de donner toutes les clefs aux collégiens pour réaliser au mieux leurs projets, qu’il soit par écrit, radio ou télévisé.

Plus de 250 participants

Ce sont donc plus de 250 élèves qui ont pu devenir des apprentis journalistes durant quelques semaines. Il s’agit des élèves des collèges Arausio à Orange, Charles Doche à Pernes-les-Fontaines, Frédéric Mistral à Avignon, Jean Bouin à L’Isle-sur-la-Sorgue, Joseph Vernet à Avignon, Jean-Baptiste de La Salle à Avignon, Saint-Exupéry à Bédarrides, Saint-Louis à Orange, Saint-Michel à Avignon, Anselme Mathieu à Avignon, Marie Mauron à Pertuis, et Joseph Viala à Avignon.

« On espère que l’expérience vous a plu et que l’opération suscitera l’envie à certains de devenir journalistes. »

Christelle Jablonski-Castanier, vice-présidente du Conseil départemental de Vaucluse en charge des sports, de la vie associative et des collèges

20 professeurs ont accompagné ces élèves dans la réalisation de leurs projets qui devaient être sur le thème ‘Des célébrités du Vaucluse dans l’histoire et le patrimoine’. Émission radio sur Frédéric Mistral, magazine sur le patrimoine, podcast sur les légendes d’Avignon, ou encore une émission vidéo sur le Pont d’Avignon, les collégiens ont redoublé d’originalité et de rigueur pour réaliser leurs travaux, dont la qualité a été grandement souligné par le jury du Club de la presse.

Les lauréats

Si tous les élèves ont réalisé un travail remarquable, trois projets se sont distingués :

  • 1er prix : le magazine ‘Une petite ville, un grand patrimoine’ des élèves du collège Charles Doche à Pernes-les-Fontaines
  • 2e prix : l’émission vidéo ‘Le Sorgues Show’ des élèves du collège Jean Bouin à L’Isle-sur-la-Sorgue
  • 3e prix : l’émission radio ‘Mistral Média FM’ des élèves du collège Frédéric Mistral à Avignon

Yous les élèves sur le podium ont chacun pu repartir avec un diplôme ‘Reporters en herbe’ et un petit sac avec des goodies offerts par le Département de Vaucluse. Les collégiens de Pernes-les-Fontaines, eux, auront aussi l’opportunité de visiter les locaux de France 3 Provence-Alpes-Côte d’Azur à Marseille le temps d’une matinée. Le car qui les mènera sera financé par le Département.


Vaucluse : les travaux prévus au mois de mai

En juillet 2024, le Conseil Municipal d’Avignon votait une délibération résiliant à la fois le bail de gestion immobilière qu’elle avait confié à la SCI du Parc Expos et la convention d’exploitation signée avec Avignon Tourisme. Parallèlement, une grande réflexion sur le futur de cet équipement d’envergure était lancée. Ces décisions marquent la volonté de la ville de vouloir trouver rapidement un avenir pérenne et viable au Parc Expos. Un chantier qu’elle n’entend pas mener seule.

La délibération N° 10 du conseil Municipal du 18 juillet 2024 (voir ici) sera sans aucun doute un moment important pour le futur du Parc Expos d’Avignon. En actant la résiliation du bail de gestion immobilière confiée à la SCI (Société Civile Immobilière) du Parc Expos (voir ici) et celle de la convention d’exploitation déléguée à Avignon Tourisme, la ville a souhaité remettre tout à plat. Même si dans les faits la dissolution de la SCI n’est pas effective et Avignon Tourisme poursuit sa mission d’exploitation du site, la volonté de vouloir trouver une solution est bien réelle.

Construction du Hall A au début des années 70. © Collection privée-DR

Depuis la création de ce montage, en 2011, ( SCI pour la gestion immobilière et Avignon Tourisme pour l’exploitation), l’activité était déficitaire. Dans ce schéma, Avignon Tourisme se devait de payer un loyer à la SCI dont une partie était indexée sur les revenus tirés de l’exploitation du site. Mais, malheureusement les revenus n’étaient pas à la hauteur attendue. Et c’est la SCI du Parc Expos, détenue à 45 % par la SEM Citadis (aménageur de la zone d’Agroparc), à 45 % par Avignon Tourisme et à 10 % par la CCI de Vaucluse, qui porte dans ses comptes le déficit. Une situation difficilement tenable, d’autant que la SCI a investi plus de 6 M€ sur le site.

Sources : Rapports d’observations définitives de la Chambre Régionale des Comptes Provence-Alpes-Côtes d’Azur concernant la Société d’économie mixte CITADIS ( Exercices 2013 à 2019)
Source : Rapport d’observations définitives de la Chambre régionale des comptes Provence-Alpes-Côted’Azur concernant la Société d’économie mixte (future SPL) AVIGNON TOURISME ( Exercices 2010 à 2015)

La ville n’entends plus être seule à bord du navire…

En juillet dernier le Conseil Municipal a également voté la mise en œuvre d’un protocole de développement et de coopération (voir ici) qui a pour mission d’étudier les différents scénarii pour le futur de cet équipement. Sont associés à ce protocole : la Région, le Conseil Départemental, la Communauté d’agglomération et d’autres acteurs comme, la SPL Avignon Tourisme, la CCI de Vaucluse, la SEM Citadis et la Banque des Territoires. Cette dernière apportant son concours pour le financement des études. Ce protocole illustre la volonté de la ville d’élargir le cercle des associés et des partenaires. Elle n’entends plus être seule à bord du navire…

Si les travaux de réflexion sur le futur du Parc Expos viennent à peine à démarrer, de nombreuses idées circulent d’ores et déjà. On le serait à moins. Cet équipement bénéficie d’un emplacement unique, sa surface est conséquente (près de 20 hectares) et les infrastructures existantes sont de réels atouts, même si « des remises à niveau seront nécessaires » concède-t-on du côté de la mairie. Mais d’emblée « une nouvelle vocation s’impose » dit-on du côté de Citadis. C’est sans doute un préalable acquis : le Parc des Expos ne sera plus seulement un lieu évènementiel.

Tous ces projets ont en commun d’ouvrir la zone du Parc Expos vers d’autres activités et vocations

Les hypothèses de travail sont aussi nombreuses que variées. Conserver une activité salons et expositions semble une évidence mais avec une modularité accrue. Ensuite d’autres projets sont sur la table. Accueillir sur une partie du site des activités liées à la naturalité et l’agriculture. Il s’agirait de renouer avec la vocation première de la zone, dont le nom est issu : « Agroparc ». Renforcer ce technopole agro-alimentaire peut faire sens. Ces nouvelles activités viendraient en complément des entreprises du secteur déjà installées, de l’implantation de la chambre d’agriculture, de l’INRAe et de l’institut Agrosciences, Environnement et Santé du campus universitaire Jean-Henri Fabre. Sans parler de la toute proximité du MIN d’Avignon.

Doter la zone d’équipements sportifs est également un projet qui semble une évidence et une nécessité. Sur Agroparc vivent 6 000 étudiants, 3 000 résidents sans compter les 10 000 employés qui y travaillent quotidiennement et il n’existe aucun équipement sportif.

Une opportunité pour l’agglomération de disposer d’une salle de spectacle de grande capacité et/ou de studios cinéma

Côté ville on verrait bien le hall A utilisé pour des concerts. Une sorte de Zénith en quelque sorte. Une opportunité pour l’agglomération de disposer d’une salle de spectacle de grande capacité (jusqu’à 8 000 personnes), capable d’accueillir, dans d’excellentes conditions, des artistes de renom. Ce qu’elle n’a pas aujourd’hui.

Côté département on imagine qu’une partie des bâtiments existants pourraient être utilisée comme base logistique arrière pour les tournages en extérieur du cinéma et la télévision. Ce projet pourrait constituer une nouvelle étape vers la création d’un pôle image après l’arrivée en septembre dernier de l’École Audiovisuelle 3iS sur la zone d’Agroparc.

En définitive, tous ces projets ont en commun d’ouvrir la zone du Parc Expos vers d’autres activités et vocations. Mais forcement ils réduiront la taille disponible pour des grands événements comme Cheval Passion ou Motor Passion. Devront-ils chercher un autre point de chute ? Un autre question sur laquelle il conviendra de statuer.


Vaucluse : les travaux prévus au mois de mai

La Cove, Communauté d’agglomération Ventoux Comtat Venaissin avec l’Anah (Agence nationale de l’habitat), la Région et le Département programme une opération d’amélioration de l’habitat et du cadre de vie à Aubignan, Malaucène et Mazan.

Le parc de résidences principales est ancien sur le territoire de la Cove –Communauté d’agglomération Ventoux Comtat Venaissin-. Il est, ainsi, constitué à 30% de logements construits avant 1949, soit une part supérieure à l’ensemble du département (27%).

Réinvestir dans le parc ancien
Face à ce constat, la Cove, au titre de sa compétence habitat, accompagne techniquement, administrativement et financièrement les propriétaires privés dans les travaux de réhabilitation de leurs logements, comme dans les parties communes d’immeubles.

Aubignan, Malaucène et Mazan
Trois communes du programme ‘Petites villes de demain’ : Aubignan, Malaucène et Mazan vont bénéficier de cette nouvelle OPAH-RU –Opération programmée d’amélioration de l’habitat et de renouvellement urbain-, prévue jusqu’en 2029.

Priorité aux centres anciens
La Cove a, comme feuille de route, de reconquérir l’habitat dans les centres-anciens, de diversifier l’offre de logements, de proposer de la qualité du logement, durable et performant -avec les enjeux de consommation énergétique et climatiques- et d’améliorer les conditions d’habitat ainsi que le cadre de vie.

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Les travaux éligibles
Travaux d’économie d’énergie : isolation, remplacement de menuiseries, de chauffage, de ventilation ;
Les travaux d’adaptation du logement afin de favoriser le maintien à domicile pour faire face aux difficultés physiques liées au vieillissement et aux situations de handicap ;

Les réhabilitations lourdes avec des travaux de remise en état dans un logement devenu vétuste ou très dégradé ;
Les réhabilitations de logements locatifs en accompagnant les propriétaires bailleurs à réhabiliter leurs biens dégradés ou vacants, sous réserve de conventionnement des loyers.

Exemple d’un projet de rénovation globale
Exemple d’un projet de rénovation globale pour un propriétaire occupant aux ressources très modestes. Pour un montant de devis de 59 792€ les subventions de l’Anah se montent à 47 806€, celles de la Cove à 1 000€, 4 500€ de subvention de la Région. Dans cet exemple les aides se montent à 53 306€ pour un reste à charge de 6 486€.

Soliha Vaucluse
La CoVe a missionné Soliha Vaucluse, -Justice sociale et solidarité pour le logement- spécialiste des aides à l’amélioration de l’habitat, pour accompagner gratuitement tous les propriétaires intéressés. Ceux-ci bénéficieront d’un interlocuteur unique qui apportera son expertise sur les éléments techniques des travaux à réaliser, le montage du dossier ou les contacts avec les professionnels.

Des réunions d’informations pour les habitants
Pour lancer ce nouveau disposif, des réunions d’informations sont programmées dans les 3 communes concernées : Aubignan, mardi 11 mars à 18 heures à la mairie ; Mazan, mardi 18 mars à 18 heures à l’école Foussa ; Malaucène, jeudi 20 mars à 18h à la mairie. Des permanences mensuelles avec ou sans rendez-vous sont également instaurées à Aubignan : en mairie le 1er et 4e vendredi du mois, de 9h à 12h. Malaucène : au CCAS France Service le 1er jeudi et le 3e vendredi du mois, de 9h à 12h. Mazan : en mairie le 1er vendredi du mois de 9h à 12h et le 3e mardi du mois de 13h30 à 16h30.

Vidéo du 17 octobre 2024


Vaucluse : les travaux prévus au mois de mai

En raison de la rotation de l’emplacement des stands mise en place par les organisateurs du Salon international de l’agriculture (SIAL), le Vaucluse, tout comme l’ensemble de la Région Sud, ne disposait pas forcément de la meilleure exposition à l’occasion de cette édition 2025. Pour autant, le Département a su mettre en avant une nouvelle fois de plus la qualité de la production des agriculteurs vauclusiens. Le tout, en s’appuyant sur la  complémentarité de partenaires locaux comme la CCI 84 tout particulièrement.

C’est Alexandre de Zordi, le brasseur du Ventoux qui le montre avec la photo qu’il a prise dimanche à 15h : « Regardez, personne dans les allées du Hall 7, les parisiens sont en vacances scolaires, ils ont dû partir au ski, du coup personne ne vient Porte de Versailles. L’an dernier, au même moment, il y avait un monde fou à notre stand pour déguster, pour nous interroger sur nos bières, comme la ‘1912’, en hommage à l’altitude du Géant de Provence, ils étaient quatre fois plus nombreux. On était dans le Hall 3, bien mieux placé sur le trajet de déambulation des visiteurs. Une année sur deux, les organisateurs alternent le placement des régions, là c’est vraiment mauvaise pioche » regrette le jeune patron. Il a produit 3 700 hectolitres en 2024, « En plus, le marché se tasse, -8% au niveau national, les gens ont tendance à consommer du sans alcool » explique-t-il.

Alexandre de Zordi de la brasserie du Mont Ventoux. Crédit : Andrée Brunetti/L’Echo du mardi

« Nous sommes montés à Paris pour jouer collectif avec le Conseil départemental de Vaucluse. »

Gilbert Marcelli, président de la CCI 84

Un peu plus loin, Gilbert Marcelli, le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie est plus optimiste. « Nous sommes montés à Paris pour jouer collectif avec le Conseil départemental de Vaucluse. Ensemble on concrétise des actions, pour la première fois, on a transporté avec nous l’Ecole hôtelière d’Avignon dont sont issus nombre de chefs étoilés. Le chef Patrice Leroy, Maître-cuisinier de France et Disciple d’Escoffier est aux fourneaux du ‘Quai des Saveurs’, notre stand qui tourne tous les jours au Salon de l’Agriculture et propose aux visiteurs des plats frais, de saison, à base de produits 100% nature de Vaucluse. »

Pour la première fois, la CCI de Vaucluse a transporté son Ecole hôtelière d’Avignon sur le stand du Vaucluse lors d’un SIAL. Ici, le chef Patrice Leroy, Maître-cuisinier de France et Disciple d’Escoffier. Crédit : DR/Facebook de la Chambre d’agriculture 84

« L’agroalimentaire est la première activité de Vaucluse, poursuit le président de la CCI 84. La filière représente 23% de ses emplois et 10% de son chiffre d’affaires, plus d’un milliard d’euros. Notre école des Fenaisons forme 600 apprentis par an qui trouvent immédiatement du boulot. Nous les accompagnons, nous les amenons à avoir confiance en eux, à créer leur entreprise, nous leur transmettons le sens du savoir bien faire. La preuve : nous avons ouvert en décembre un restaurant bistronomique flambant-neuf devant la gare d’Avignon, au cœur de la Cité des Papes. Il est tenu par un jeune chef de 26 ans, Saïd Soumaila qui connaît un réel succès. »

La présidente du Conseil départementale de Vaucluse avec les producteurs de melon de Cavaillon. Crédit : Facebook Département de Vaucluse

« Grâce à l’agriculture et à la viticulture, nous avons de magnifiques paysages qui attirent les touristes du monde entier. »

Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental de Vaucluse

« Malgré les économies qui nous sont imposées pour compenser le déficit abyssal de l’Etat, nous continuons à aider les paysans comme avant, nos subventions n’ont pas reculé d’un seul euro » explique pour sa part Dominique Santoni, la présidente du Conseil départemental de Vaucluse. Nous sommes pragmatiques : grâce à l’agriculture et à la viticulture, nous avons de magnifiques paysages qui attirent les touristes du monde entier qui viennent en vacances chez nous. Nous avons des produits de qualité qui cumulent nombre de labels, de récompenses. Un tiers des productions Made in Vaucluse sont ‘bio’, nous sommes n°1 en France pour la cerise et le raisin de table, 2e pour les pommes et les melons, 3e pour la fraise. Nous obtenons régulièrement des médailles au Concours Général pour nos huiles d’olive, nos vins, nos miels, nos nougats, nos confitures comme La Roumanière à Robion. Et là, nous allons demander que la lavande soit reconnue comme patrimoine mondial de l’Unesco. C’est une démarche qui va être longue, mais avec la Drôme et les Alpes-de-Haute-Provence nous y croyons ferme. Cette inscription sera à coup sûr une reconnaissance pour le travail des lavandiculteurs et de cette pépite de Vaucluse qu’est l’or bleu. »

Le département de Vaucluse souhaite que la lavande soit reconnue comme patrimoine mondial de l’Unesco. Crédit : Hocquel A – VPA

De son côté Christian Mounier, vice-président en charge de l’agriculture au Département, insiste sur ce bien de plus en plus rare avec le changement climatique qu’est l’eau. « C’est une des priorités du département de Vaucluse avec dans le nord de la Vallée du Rhône, le projet HPR (Hauts de Provence rhodanienne) et dans le sud-est, le partenariat avec la Société du Canal de Provence. Mais aussi l’accord GeEAUde que nous avons signé avec l’Inrae, les syndicats des eaux et Avignon Université. En plus, l’IA va sans doute nous aider dans les années qui viennent. » Christian Mounier insiste sur l’excellence des 183 produits mis en vitrine dans l’épicerie éphémère reconstituée qui trône sur le stand de Vaucluse. Avec sur les étagères, alcools, sirops, chocolats, berlingots, saucissons, petit épeautre, pâtes de fruit, coulis, soupes, gins, cidres.

Presque 100 ans au service de la truffe
Un peu plus loin Plantin tient salon. Créée en 1930 par Marcel Plantin à Puyméras, cette entreprise est aujourd’hui l’un des leaders européens de la truffe avec une centaine de tonnes produites par an mais aussi les meilleurs cèpes, morilles et girolles. Et Plantin mobilise son expertise pour accompagner des producteurs dans l’installation de truffières. C’est le cas de Bruce Martinez à Pernes-les Fontaines. II a arraché des hectares de lavande pour planter près de 3 500 chênes-truffiers. « Ils m’ont conseillé, formé, apporté un suivi technique, ils ont analysé le sous-sol de mes terres, sélectionné les meilleurs plans, fait un prévisionnel sur 20 ans. A partir de la 6e année, la production moyenne est de 26kg de truffe par hectare. »

« Malgré la crise, le déficit de la France nous, nous misons sur les paysans. »

Renaud Muselier, président de la Région Sud

Enfin, c’est au tour de Renaud Muselier de faire le tour des 1 200m2 des stands de tous les départements de Provence-Alpes-Côte d’Azur. « Malgré la crise, le déficit de la France nous, nous misons sur les paysans, nous les soutenons à fond avec le plus grand stand de toutes les régions de France, ici à Paris. Pour montrer à tous que nous avons les plus beaux sites, les meilleurs vins, légumes, viandes, huiles d’olive que le monde entier nous envie. D’ailleurs, quand je déambule dans les allées du SIAL, ils me remercient, ils me sourient, c’est rare pour un politique de ne pas se faire engueuler ! Nous sommes à leur service. Nous sommes devons leur faciliter la vie face à la canicule, la concurrence. Le problème de l’eau nous le connaissons depuis les Romains, depuis Le Pont du Gard et son aqueduc jusqu’à Pagnol et sa Manon des Sources, nous avons appris à gérer. Les anciens ont construit le Lac de Serre-Ponçon, Le Lac de Sainte-Croix ils ont canalisé la Durance et le Verdon. Récemment nous sommes allés en Israël pour comprendre comment ils traitent 85% de leurs eaux usées quand en France le chiffre est de seulement 5%. Il y a un souci en Provence quand on voit le nombre de piscines et de gens qui gaspillent des tonnes d’eau en lavant leur voiture devant la maison. »

Renaud Muselier, président de la Région Sud avec les producteurs de la fraise de Carpentras en compagnie de Bénédicte Martin, vice-présidente, en charge de l’Agriculture, de la viticulture, de la ruralité et du terroir (tout à gauche) et le sénateur de Vaucluse Lucien Stanzione (tout à droite). Crédit : DR/Facebook de la Chambre d’agriculture de Vaucluse

André Bernard mis à l’honneur
Le Président de la Région poursuit : « On se projette jusqu’en 2030 et les Jeux olympiques d’hiver qui vont se dérouler chez nous. Il y aura des retombées pour tous, du Ventoux à Menton. La Région Sud finance près de 27M€ pour l’agriculture en plus des 23M€ européens, mais au-delà des grands évènements mondiaux comme l’arrivée de la Flamme Olympique dans le Vieux Port ou sur le Pont d’Avignon, ajoute Renaud Muselier, nous sommes aussi attentifs aux marmottes, aux bouquetins comme aux brebis qui se font croquer par les loups dans nos montagnes et nous avons aussi voté 4M€ pour remettre en état des cabanes pastorales qui sont devenues des ruines pour qu’elles puissent désormais protéger les bergers. »
Et avant de découper le fameux ruban tricolore pour inaugurer le stand, le Président Muselier a remis une médaille d’honneur au vauclusien André Bernard, président sortant de la Chambre régionale d’agriculture pour 40 ans de bons et loyaux services rendus à la population de Provence-Alpes-Côte d’Azur.

André Bernard a été distingué par Renaud Muselier, président de la Région Sud. Crédit : DR/Facebook de la Chambre d’agriculture de Vaucluse

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