19 mai 2024 |

Ecrit par le 19 mai 2024

Le Vaucluse prêt à affronter les incendies de l’été

Les grands moyens déployés sur les hauteurs des Taillades pour présenter le dispositif de lutte anti-incendie cet été en Vaucluse.

Même si la source de la Sorgue de Fontaine de Vaucluse vient de déborder, avec un débit de plus de 20 000 litres/seconde grâce aux derniers orages, les nappes phréatiques sont au plus bas dans le département. Il est toujours fortement exposé aux risques d’incendies. La préfète, Violaine Démaret a donc décidé de présenter en grande pompe les nouveaux matériels et règlements qui seront mis en oeuvre dès le 15 juin, c’est à dire avec 2 semaines d’avance pour renforcer le dispositif habituel.

72 000 habitations vauclusiennes à proximité d’un massif forestier
« La forêt s’étend sur 152 000 hectares, soit 42% du territoire de Vaucluse, 72 000 habitations sont proches d’un massif qui, en plus sont très prisés des touristes comme les Dentelles de Montmirail, le Ventoux ou le Luberon, nous devons donc anticiper pour agir toujours plus efficacement » a-t-elle dit à tous les personnels engagés dans la lutte et ils sont nombreux. Comme ceux des communes, du Conseil Départemental, du Syndicat Mixte de Défense et de Valorisation de la Forêt, de l’Office National des Forêts, de la Direction Départementale du Territoire, du SDIS 84 (Service départemental d’incendie et de secours), les gardes forestiers des parcs naturels régionaux du Luberon et du Ventoux et comme les 1 100 bénévoles des 68 Comités communaux des feux de forêt.

Le véhicule et l’équipe des ‘Auxiliaires de protection de la forêt méditerranéenne’ basés à Cadenet.

Sur le Chemin de Mouleiron ont donc été installés les différents matériels utilisés en cas d’incendies, comme un énorme pick-up jaune fluo Nissan des ‘Auxiliaires de protection de la forêt méditarranéenne’ basé à Cadenet et qui tout au long de l’été patrouillent avec une pompe nomade sur 6 secteurs, le Petit et le Grand Luberon, les collines de Basse-Durance, les Monts de Vaucluse Est et Ouest et le Bassin d’Uchaux. « Déjà, les feuilles des cèdres et des chênes ont jauni, c’est dire le niveau de sècheresse de la végétation » s’inquiète le jeune Stéphane Barberin. Un peu plus haut dans le massif, l’officier-expert Eric Barteau n’est pas peu fier de faire une démonstration de drone : »On vient de le recevoir, il pèse 4kg, il est équipé de caméras thermiques, de parachutes, de haut-parleurs et de feux quand il vole de nuit, il est très utile dans les lieux escarpés et inaccessibles pour visualiser les foyers. Nous en avons 4 dans le Vaucluse, c’est un véritable atout ».

Eric Barteau, pilote de drone chez les sapeurs pompiers de Vaucluse.

La présidente du Conseil départemental, Dominique Santoni a évoqué les derniers incendies dont a souffert le Vaucluse, Faucon en 2020, Beaumes-de-Venise en 2021, Piolenc en 2022, « Nous avons donc investi 300 000€ dans la location d’un hélicoptère bombardier d’eau, un Ecureuil qui a déjà réalisé 19 missions l’été dernier. Nous avons aussi acquis 7 camions-citernes supplémentaires d’une capacité de 4000 litres d’eau pour la somme de 2,2M€ et avec l’Etat, nous avons à disposition un camion avec canon à eau d’une capacité de 13 000 litres, co-financé à 50% avec l’Etat, en 4 ans nous en aurons 4 en tout. » Elle a également évoqué 13 caméras à haute définition avec une visibilité de 40km « qui permettent de quadriller la totalité de nos massifs, sans parler des drones ». Elle a conclu, avec Thierry Lagneau, vice-président de l’exécutif « que le département finance 62% du SDIS ».

Le Département de Vaucluse a investi 300 000€ dans la location d’un hélicoptère bombardier d’eau. Un appareil de type Ecureuil qui a déjà réalisé 19 missions l’été dernier.

Violaine Démaret a insisté sur l’interdiction permanente d’allumer un feu en forêt, de faire un barbecue, de jeter des mégots, d’utiliser un camping-gaz ou d’allumer un feu de camp. Comme sur l’OLD (obligation légale de débroussaillement) imposée aux propriétaires dans un périmètre de 50 mètres autour des maisons pour éviter la propagation des flammes, sous peine d’une amende de 135€. Les pistes DFCI (de défense des forêts contre l’incendie) représentent 600Km en Vaucluse, pour permettre aux pompiers de circuler entre les arbres, 2 800 hectares débroussaillés par l’ONF et équipées de 225 citernes de 60 à 120cm3 d’eau. Aux Taillades est installé un centre de rétention d’eau (le Bassin de la Vidale) pompée dans la Durance d’une capacité de 1 800m3 « qui permet aux moto-pompes de lutter rapidement contre les feux en attendant l’arrivée de renforts » ajoute le lieutenant-colonel Philippe Chaussinand, chef du Groupement Opérations au sein du SDIS 84. Lui qui a participé à nombre de sauvetages en Zodiac lors des inondations d’Avignon, de la Barthelasse, de Bédarrides, Vaison ou de tornades, comme à Haïti, par exemple.

Le colonel Cédric Garence, patron du Groupement de gendarmerie de Vaucluse a expliqué comment travaillaient les techniciens de la « Cellule Recherche des causes » d’un incendie. « Nos experts ne viennent pas de Miami, mais ils scrutent le sol, les arbres calcinés, les traces, les indices pour savoir si un incendie est d’origine humaine, naturelle ou criminelle. Comme sur une scène de crime, et certains incendiaires se retrouvent devant un tribunal ».

Les élus avec les bénévoles du CCFF de Cheval-Blanc. © Sdis 84

Parmi les unités vitales en cas d’incendies, le camion PMA, (Poste médical avancé) avec civières, infirmière et médecin, le SSO, (Soutien sanitaire en opération), le « Véhicule logistique » dans lequel officient des pompiers vétérans, aujourd’hui à la retraite qui sont capables, lors de gros feux qui durent plusieurs jours, de proposer des boissons et des centaines de sandwiches et repas chauds aux soldats du feu. Est là également un gros camion, le « Poste de commandement de colonne » avec satellite, carte mise à jour en permanence et systèmes de transmission, capable de se déplacer sur site pour visualiser le sinistre et pour que les officiers transmettent les ordres les plus adaptés aux pompiers sur le terrain.

La préfète de Vaucluse avec les bénévoles des équipes confectionnant les repas pour les pompiers en intervention sur le terrain.

Au bout de 2 heures de visite et de démonstrations des différents outils dont bénéficient les 500 sapeurs-pompiers professionnels et les 1 500 volontaires, d’ explications des différents acteurs, dont Météo-France qui depuis le 1er juin propose une Météo des forêts qui, jusqu’au 15 septembre, informe et sensibilise le public au risque d’incendie (de 1 à 4) avec un n° de téléphone pour les Vauclusiens : 04 28 31 77 11, Violaine Démaret a conclu l’après-midi. « On est prêt. On a avancé le dispositif de 15 jours pour être plus réactif face à la sècheresse. On doit communiquer pour apprendre à la population les nouvelles règles, par exemple, l’accès aux massifs se fera par journée, et non plus par demi-journée pour que les touristes qui décident de faire un pique-nique avec les enfants ne soient pas obligés de faire demi-tour dans les Dentelles ou le Piémont du Ventoux à 14h » précise-t-elle.

En 2017, l’incendie de la Bastidonne avait ravagé 1 300 hectares de forêt. © Sdis 84

Avant les récents incendies de Faucon, Beaumes-de-Venise et Piolenc, c’est celui de La Bastidonne en 2017 qui avait ravagé le plus d’hectares (1 300 ha). La plus grande vigilance s’impose. A un peu plus d’un mois du 14 juillet, les demandes d’autorisations de tirs de feux d’artifices seront examinés au cas par cas, en fonction du vent et du degré de sècheresse de la végétation. « Nous sommes tous conscients des risques puisque 9 feux sur 10 sont d’origine humaine, volontaire, involontaire ou par négligence et dans 36% des cas, l’étincelle d’un outil, d’une scie ou d’une tronçonneuse suffit » a conclu Violaine Démaret en remerciant tous les acteurs prêts à relever le défi et gagner la guerre du feu cet été.

Contacts : Serveur vocal 04 28 31 77 11
www.risque-prevention-incendie.fr/vaucluse/


Le Vaucluse prêt à affronter les incendies de l’été

Le Conseil départemental de Vaucluse organise la 6e édition, les 10 et 11 juin, de cet évènement convivial avec comme ambassadeur de prestige, le chef aux 3 étoiles Glenn Viel.

A Châteauneuf-de-Gadagne, le Parc de l’Arbousière et ses 4 hectares de pinède ombragée vous attendent le 2ème week-end de juin pour avant-goût d’été en Vaucluse avec 130 producteurs de fruits et légumes, vins, miels, bières, artisans, éleveurs et professionnels des métiers de bouche.

« Etre attaché au terroir, pour un chef, c’est entre ancré dans un territoire, participer à l’économie locale. L’alimentation, c’est vital. Nous devons donc garder le contact avec ceux qui nous nourrissent » explique le plus jeune chef triplement étoilé de France, qui officie dans le restaurant gastronomique l’Ousto de Baumanière. Un établissement de luxe des Alpilles qui, depuis 1969, a accueilli Elizabeth II, la Princesse Grace de Monaco, Clark Gable, Winston Churchill, le président Pompidou, Jean Cocteau, Paul Mc Cartney et Brad Pitt.

Glenn Viel, chef 3 étoiles de l’Ousto de Baumanière accompagné de Dominique Santoni, Présidente du Conseil départemental de Vaucluse

La présidente du Conseil départemental de Vaucluse, Dominique Santoni a insisté sur les nouveautés de cette édition 2023 : d’abord, le samedi, elle débutera à 16h pour éviter les plus grosses chaleur et continuera jusqu’à minuit avec 3 restaurants, 3 food-trucks (La Farigoule du jeune Guillaume Prévost, Le P’tit camion du président des disciples d’Escoffier et la Cara Bistrot), un bar à vins et un DJ pour animer la nocturne jusqu’à minuit. Il y aura des navettes pour accompagner les visiteurs jusqu’aux deux parkings gratuits de 700 et 200 places. Sont prévus également pour les plus jeunes, une ferme pédagogique avec 200 animaux, un bus rouge du Ministère de l’agriculture qui informe sur les métiers de l’agriculture, avec un espace « Orientations » des filières et des simulateurs de conduite de tracteurs. Et le dimanche, de 9h à 19h, le parrain de « Terroirs en Fête » échangera avec les visiteurs, dédicacera son livre « Dans la tête de Glenn Viel » édité par « Le coeur des chefs » et acceptera même de faire des selfies.

Christian Mounier, le conseiller départemental en charge de l’agriculture a insisté : « C’est la 1ère économie de notre département. Les paysans entretiennent les espaces, les paysages, ils nous nourrissent. Avec la crise sanitaire, les consommateurs ont compris que les producteurs locaux étaient les seuls à assurer notre alimentation en toute confiance. « Nous attendons ce rendez-vous avec plaisir pour mettre en valeur leur savoir-faire ».

La Farigoule du jeune Guillaume Prévost

Quant à Georgia Lambertin, la présidente de la Chambre d’Agriculture de Vaucluse, elle s’est félicitée de cette « vitrine » que constitue l’opération « Terroirs en fête ». Et elle a annoncé le lancement dès ce 1er juin du tout nouveau « drive fermier » sur internet. « Vous vous rendez sur la plateforme ‘endirectdenosfermes84.drive-fermier.fr’, vous choisissez la date et l’heure de livraison, vous faites votre choix en fruits, légumes, viandes, charcuteries, fromages et vins, vous payez en ligne. Le facteur viendra chez vous, vérifiera avec vous que ce sont bien les produits que vous avez commandés, que la chaine du froid a été respectée. Après, vous n’aurez plus qu’à vous régaler! Jusqu’à fin août la livraison sera gratuite, grâce à un partenariat avec La Poste et dès septembre, elle coûtera 5 euros ».

Avant de conclure cette conférence de presse de présentation, Glenn Viel a rappelé qu’il avait raté le brevet des collèges « Du coup, grâce à, ma passion pour la cuisine, à mes étoiles au Michelin, je prends ma revanche sur ma scolarité. Ceux qui pensent qu’ils sont arrivés, en fait ne sont pas partis. Dans ma brigade aux Baux-de-Provence, nous sommes 67. Chacun a sa partition à jouer pour mettre en musique les recettes. Parfois, il faut des mois de travail pour concocter, concevoir et dresser une assiette, c’est un travail d’équipe et de longue haleine. Seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin ».

Le P’tit Marcel du P’tit camion

Dominique Santoni a conclu : « On a tous envie de bon, de vrai, d’authentique. Avec Glenn Viel nous avons une référence de la gastronomie, un membre du jury de Top Chef à la TV. Il donnera plus de visibilité à « Terroirs en Fête ». C’est un rendez-vous festif, familial, populaire, joyeux et gratuit où vous pourrez goûter notamment Burlat, Garriguettes et grands crûs qui sont l’excellence du Vaucluse.

Contacts : terroirsenfeteenvaucluse.fr

© Département de Vaucluse

Le Vaucluse prêt à affronter les incendies de l’été

A partir du 1er juin prochain, le Conseil départemental de Vaucluse va lancer une grande campagne publicitaire de notoriété afin de faire la promotion de son territoire. Confiée à VPA (Vaucluse Provence attractivité), son agence de développement, cette campagne vise à mettre en avant le Vaucluse à la fois comme destination touristique et comme territoire d’accueil des particuliers et des entreprises.
Réalisée par l’agence de communication marseillaise Billy, elle décline les lieux ‘mythiques’ du Vaucluse en utilisant les codes des affiches de cinéma.
En tout, 5 affiches empruntent au 7e art tout en faisant un clin d’œil à la volonté du Département de mettre en place une filière économique autour du cinéma et de l’audiovisuel en Vaucluse.
« D’Avignon au Luberon et d’Orange au Mont-Ventoux, beaucoup de pépites et de paysages vauclusiens sont mondialement connus pour eux-mêmes mais leur appartenance au département n’est pas toujours évidente, explique VPA. C’est un constat, le Vaucluse regorge de lieux exceptionnels, de nombreuses richesses et d’une position géographique idéale mais il peine à être facilement identifié. »

La Vaucluse fait son cinéma à l’échelle nationale
Durant 3 semaines, la campagne sera déployée dans la presse écrite et sur des supports digitaux, dans les gares des agglomérations de l’axe rhodanien, de la région Ile-de-France et jusqu’à Lille.
Dans le détail, le plan média comprend un spot de 10 secondes en affichage digital (1 100 écrans) sur les réseaux des gares, des centres commerciaux Île de France (Monoprix, Carrefour city…), dans les métros de Paris et petite couronne, des achats d’espaces publicitaires sur les plateformes de replay TV, des bannières digitales (mobiles, tablettes, PC) sur des sites web et les réseaux sociaux ainsi que des insertions dans les magazines Première, Côté Sud et Côté Ouest.
« Cette campagne a pour objectif d’accroître la notoriété du Vaucluse auprès d’une large audience, poursuit VPA. Elle cible en priorité les actifs en quête d’opportunités professionnelles ou d’un endroit agréable où s’installer (entrepreneurs, start-up, free-lance, employés) et les familles. Elle vise dans un second temps, les étudiants et seniors. »
Au final, l’objectif de l’opération est « de rattacher des lieux emblématiques du territoire à leur terre mère, le Vaucluse, afin de mieux appréhender les contours du département et ses nombreux atouts ».

Voir les 5 spots ci-dessous :

© Vaucluse Provence Attractivité
© Vaucluse Provence Attractivité
© Vaucluse Provence Attractivité
© Vaucluse Provence Attractivité
© Vaucluse Provence Attractivité

Le Vaucluse prêt à affronter les incendies de l’été

Que l’on fête les grands-mères ou les secrétaires, que l’on commémore un événement, une date, ou que l’on veuille soutenir une cause, dans tous les cas on crée une journée de quelque chose. Même l’Europe s’y met. C’est dire. Ainsi, la semaine dernière nous avions les journées européennes des moulins et du patrimoine meulier. A l’heure où l’on ne parle que réindustrialisation cette initiative pourrait bien sentir la nostalgie voir le formol. En fait pas tant que cela.

Un moyen de nourrir ses ouailles mais aussi d’asseoir son pouvoir

Quand on parle de moulin, d’emblée, étant en Provence, on pense à celui de Daudet à Fontvieille, mais ceux qui étaient mus par la puissance hydraulique étaient beaucoup plus importants sur le plan stratégique. L’eau a toujours été un enjeu de pouvoir. Qui maîtrise l’eau maîtrise la vie, donc le pouvoir. Dans le Vaucluse, sans doute plus qu’ailleurs, l’eau a joué un rôle central dans la vie économique et politique. L’histoire du canal Saint Julien est de ce point de vue édifiante. Creusé à partir de 1171, cet ouvrage sert aujourd’hui à l’irrigation des 6 000 hectares de la plaine agricole du cavaillonnais. Mais, à l’origine, il a été créé pour permettre à l’évêque de Cavaillon de moudre le blé de ses terres. Un moyen de nourrir ses ouailles mais aussi d’asseoir son pouvoir. Aujourd’hui, on utilise une autre énergie pour les moulins et le clergé exerce son influence d’une autre manière.

Avec les sécheresses annoncées, les questions liées à l’eau, à son utilisation et à son partage redeviennent un vrai sujet, comme on dit. Après le pétrole on redécouvre que l’eau peut être aussi un enjeu géopolitique et cela à l’échelle de la planète.

Le Conseil départemental de Vaucluse, sensible à l’importance du patrimoine lié à l’eau, organise, jusqu’en octobre prochain, toute une série d’événements et de manifestations mettant en avant cette richesse que l’on avait quelque peu oubliée. Une initiative qui a pris le joli nom de « Au fil de l’eau ». Sont à l’honneur tous les ouvrages que l’on peut justement trouver au fil de l’eau : moulins, aqueducs, canaux, lavoirs et autres fontaines qui sont la marque de l’homme et l’identité du territoire.

Ce pont, dont la conception en double arche serait très certainement due à Léonard de Vinci, va faire l’objet d’une restauration très prochainement

Toujours dans cette idée de valorisation du patrimoine hydraulique on pourrait saluer les projets de restaurations de deux ponts emblématiques. Il s’agit, en premier lieu du pont de la Canaou, un ouvrage qui permettait aux hommes, aux marchandises et à l’eau du canal Saint Julien de franchir le Coulon à hauteur de Cavaillon. Ce pont, dont la conception en double arche serait très certainement due à Léonard de Vinci, va faire l’objet d’une restauration très prochaine. Une initiative due l’ASA du Canal Saint-Julien.

Autre initiative, dont la réhabilitation se fait quelque peu attendre, porte sur le pont qui franchit la Durance entre Mallemort et Mérindol. Cet ouvrage d’art qui a été construit en 1844, appartient à la première génération des ponts suspendus à faisceaux de fils de fer. Un monument historique au propre comme au figuré. On attends avec impatience le démarrage des travaux.

L’homme est un peu comme cela : tant que cela ne manque pas on s’en soucie pas, mais quand ça vient à manquer… c’est vite la catastrophe. C’est le cas de l’eau. Tous ces évènements et manifestations ont au moins le mérite de nous interpeller et de nous encourager à la considérer comme précieuse.


Le Vaucluse prêt à affronter les incendies de l’été

Lors de la remise des Trophées du Sport Vauclusien organisée début mai, Dominique Santoni, présidente du département, en a profité pour dévoiler les évènements qui seront organisés lors de l’année de pré-passage de la flamme olympique en Vaucluse.

« Le Vaucluse a été distingué pour le passage de la flamme olympique lors des Jeux de 2024, déclare la présidente du département, Dominique Santoni. Voilà une très belle reconnaissance du savoir-faire vauclusien en matière sportive. » Une reconnaissance dont le département va essayer de se montrer digne avec un programme riche en évènements jusqu’au lancement officiel de la compétition.

Pour rappel, le 20 janvier 2020, la signature de la convention « Terre de Jeux 2024 » par Dominique Santoni, alors vice-présidente du département en charge des Sports, a acté la collaboration entre le Vaucluse et les porteurs de l’évènement sportif le plus populaire au monde. Une occasion pour le territoire de développer des actions visant à favoriser la pratique du sport au quotidien.

« Pour le Département de Vaucluse, Terre de Jeux 2024 est le début d’une nouvelle aventure, déclarait Dominique Santoni au moment de la signature de la convention avec le COJOP Paris 2024. Nous allons pouvoir partager nos pratiques sportives, faire vivre à nos concitoyens des émotions uniques, tout en leur permettant de découvrir des sports. C’est un formidable coup de projecteur. »

Aujourd’hui, avec ce label, le Vaucluse souhaite faire vivre l’engouement et la dynamique des Jeux. A noter, que le département a également été retenu pour accueillir quatre centres de préparation aux jeux à Sarrians (BMX), Avignon (Gymnastique) et Monteux (Haltérophilie et Escrime) où les sportifs du monde entier peuvent dès à présent se rendre pour se préparer aux futures compétitions. 

Pour que la piste BMX de Sarrians soit homologuée CPJ, sa butte de départ de 5 mètres a dû être relevée à 8 © Département de Vaucluse

Avignon ville-étape du parcours officiel de la flamme

Point culminant accessible grâce à cette labellisation du département, l’accueil de la flamme olympique en Vaucluse au printemps 2024, dont le parcours officiel sera dévoilé le 23 juin. Seules informations confirmées aujourd’hui concernant le parcours : la flamme brillera au sommet du mont Ventoux ainsi qu’au pied du pont d’Avignon, désignée comme ville-étape pour l’allumage du chaudron organisé en fin de journée. Son passage sera précédé de nombreuses manifestations tout au long de l’année, dont certaines ont été dévoilées* par la présidente du département lors de la remise des Trophées du Sport Vauclusien.

  • 23 juin 2023 : annonce nationale du parcours de la flamme olympique le matin, suivie de l’annonce locale de son passage dès 14h30, devant l’Hôtel du Département avec ouverture du compte à rebours.
  • 25 juin 2023 : journée sportive et famille au Mont Serein, « C’Mon Ventoux ».
  • 23/24 septembre 2023 : étape de la Coupe du Monde de BMX à Sarrians.
  • 14 octobre 2023 : journée « sports urbains » à Cavaillon.
  • Novembre 2023 : évènement concernant le handisport.
  • Janvier 2024 : cheval passion avec des animations liées aux JOP lors des démonstrations et spectacles.
  • 8 mars 2024 : journée « les déesses du sport » à Monteux.
  • Avril 2024 : opération autour des véloroutes et collaboration avec le Frames Festival pour diffuser des films autour de la thématique JOP.
  • Mai 2024 : journée sport et collèges et semi-marathon de Courthézon.
  • Début juin 2024 : journée sportive et olympique à Valréas.

L’apothéose de ces évènements sera le passage de la flamme Olympique fin juin 2024 dans la cité des papes, avec une grande fête populaire pour clôturer la journée.

* A noter que certaines dates sont à préciser et que d’autres ne sont pas encore indiquées.


Le Vaucluse prêt à affronter les incendies de l’été

‘Pop the Opéra, opération menée depuis 2017 par le Département de Vaucluse en partenariat avec les Chorégies d’Orange et l’Education nationale, revient mettant en scène 110 jeunes artistes vauclusiens à l’Auditorium Jean-Moulin au Thor, ce 6 mai.

Cette première date de concert rassemblera 110 élèves de quatre collèges et d’un lycée : Le lycée Aubanel et les collèges Jean Brunet et Joseph Vernet à Avignon ; Denis Diderot à Sorgues et Joseph d’Arbaud à Vaison-la-Romaine. Ils présenteront une ré-interprétation créative où les grands chœurs d’opéras se marieront avec les plus fameux succès de la musique pop. Ensuite, viendront les 19 à 21h et le 22 juin à 21h30, deux représentations prévues au Théâtre antique d’Orange avec 400 élèves de collèges et lycées du Vaucluse et des Bouches-du-Rhône.

Une formation adéquate
Pour mener à bien ce projet, les professeurs d’Education musicale des élèves ont bénéficié de formations afin de les accompagner. Ensemble, ils ont participé à trois jours de répétitions à l’Auditorium Jean-Moulin au Thor. Le jour du spectacle, ils seront accompagnés par un piano et plusieurs instruments électro-acoustiques.

Lundi 22 juin à 21h30
400 élèves issus de 13 établissements chanteront lors du spectacle final de ‘Pop the Opera’. Parmi les collèges participants : Jean Brunet, Saint Jean-Baptiste de La Salle et Joseph Vernet à Avignon ; Henri Boudon à Bollène ; Saint-Charles à Cavaillon ; Louis Leprince Ringuet à La Fare-les-Oliviers ; Jean Giono à Orange ; Charles Doche à Pernes-lès-Fontaines ; Denis Diderot et Voltaire à Sorgues ; Joseph d’Arbaud à Vaison-la-Romaine et le lycée Théodore Aubanel à Avignon.

Pop the opéra
Pop the Opéra a été conçu d’après une idée originale de Jean-Louis Grinda, le directeur des Chorégies d’Orange. La conception et la direction artistique ont été confiées Jean-Marie Leau ; le Co-arrangement et la direction musicale à Victor Jacob. Pianiste : Lucie Favier. Sound-design et programmation : Clément Leau.

Les infos pratiques
Samedi 6 mai. 18h. Auditorium Jean Moulin. 971, Chemin des Estourans. Le Thor. 10€. Billetterie 04 90 33 96 80. Réservation en ligne : www.auditoriumjeanmoulin.vaucluse.fr ou billetterie.auditorium@vaucluse.fr

En savoir plus
Depuis le succès de sa première édition en 2017, ‘Pop the Opéra’ a fait chanter ensemble plusieurs centaines de collégiens et de lycéens de la région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur sur la scène du Théâtre Antique d’Orange, lors de l’émission ‘Musiques en fête’ de France Télévisions en direct des Chorégies d’Orange.


Le Vaucluse prêt à affronter les incendies de l’été

Le mardi 25 avril, le Département de Vaucluse a organisé une grande journée de ramassage des déchets en bord de routes afin que les agents du Département puissent procéder au fauchage raisonné, une technique qui permet d’assurer la sécurité des usagers, mais également la protection de l’environnement.

Plusieurs secteurs du département ont pu bénéficier de ce nettoyage des bords des routes, notamment les communes de Vaison-la-Romaine, Bollène, Orange, Carpentras, Vedène, Châteauneuf-de-Gadagne, Apt, Caumont, Cavaillon, ou encore.

À Cavaillon par exemple, sur 20 km d’accotement des RD938 et RD973, environ 50 sacs de 100 litres ont été remplis, donc 5 mètres cubes de déchets ont été ramassés. Parmi les déchets collectés dans les différentes communes, il y avait des encombrants, des déchets plastiques, mélangés, métalliques et pneumatiques, du carton, des déchets verts, ou encore des cadavres d’animaux.

Les déchets qui ont été collectés aux alentours de Cavaillon. ©Département de Vaucluse

Un fauchage mieux préparé

L’étape du nettoyage des bords des routes est primordiale avant de procéder au fauchage. Le ramassage permet d’éviter davantage de pollution en broyant les déchets avec les machines mais il permet aussi d’éviter d’endommager ces dernières. Le fauchage raisonné a été mis en place par le Département en 2019

Ainsi, les agents du Département vont pouvoir procéder au premier fauchage dit ‘de sécurité’ sur les 2330 km de réseau routier de Vaucluse. Cette première étape s’effectue au printemps dès lors que la végétation est arrivée à maturité, c’est-à-dire à environ 40 cm de hauteur. Les herbes vont être coupées entre 11 et 15 cm, afin de conserver les refuges de la faune et de la flore, mais aussi de lutter contre les plantes envahissantes et de laisser place aux arbustes et plantes locales.

©Département de Vaucluse

V.A.


Le Vaucluse prêt à affronter les incendies de l’été

La commune de Vaison-la-Romaine vient de signer la convention ‘Petites villes de demain’. Un dispositif qui permet de mobiliser de nombreux partenaires autour de projets de revitalisation des villes de moins de 20 000 habitants. En Vaucluse, la cité voconce est la 15e commune à officialiser ce partenariat.

C’est jour de marché (ce mardi 25 avril) que la ville de Vaison-la-Romaine vient d’officialiser son intégration au programme national ‘Petites villes de demain’ qui vise à soutenir l’attractivité des communes de moins de 20 000 habitants. Devant la fréquentation de ce marché hebdomadaire on pourrait cependant se poser la question de l’attrait de cette convention tant l’afflux des visiteurs semble pourtant faire déjà de Vaison une ville d’aujourd’hui.

De gauche à droite : Chantal Mure, 1re adjointe de la Vaison-la-Romaine, Jean-François Périlhou, maire, Dominique Santoni, présidente du Département de Vaucluse, et Bernard Roudil, sous-préfet de Carpentras lors de la signature de la convention ‘Petites villes de demain’.

Les taux de vacances de logements ont doublé en 20 ans
« Il y a périls, prévient néanmoins Jean-François Périlhou, maire de Vaison-la-Romaine et président de la communauté de communes Vaison Ventoux. Nos centres villes ne correspondent plus à l’idéal d’un modèle, souvent exporté d’outre-Atlantique, avec son jardin, son barbecue… Les appartements y sont exiguës, le stationnement y est éloigné. Illustration de ce phénomène, le niveau de vacances des logements en Vaucluse a été multiplié par 2 entre 1999 et 2019. Et puis, il y a des menaces extérieures qui peuvent aussi s’appeler Amazon ou bien encore ces périphéries qui se ressemblent toutes. »

« Il s’agit de mener ce combat qui est l’une des grandes causes du début de ce siècle. »

Jean-François Périlhou, maire de Vaison-la-Romaine

C’est donc pour cela que Vaison est la 15e commune vauclusienne à s’inscrire dans ce programme initié en octobre 2020 par Jacqueline Gourault, alors Ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales. Un dispositif piloté par l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT), qui permet de mobiliser de nombreux partenaires (Etat, Conseil départemental, Conseil régional, la Banque des territoires, les agences d’urbanisme, l’Union départementale de l’architecture et du patrimoine, les chambres consulaires…) autour de projets de redynamisation.
« C’est un dispositif qui connaît un vrai succès en Vaucluse », reconnaît Bernard Roudil, sous-préfet de Carpentras, qui représentait l’Etat lors de cette signature. A ce jour, Aubignan, Mazan, Malaucène, Sault, Bollène, Valréas, Sorgues, Monteux, Pernes-les-Fontaines, l’Isle-sur-la-Sorgue, Apt, Cadenet, La Tour d’Aigues et Mirabeau figurent également dans le dispositif.

Les communes vauclusiennes retenues dans le cadre du dispositif ‘Petites villes de demain’.

Quels diagnostics pour Vaison ?
Un diagnostic a donc été conduit afin d’identifier les enjeux majeurs de la commune dans la perspective de renforcer son rôle de centralité. De quoi dégager 4 axes stratégiques afin de répondre à cet enjeu : « renforcer l’attractivité économique de Vaison-la-Romaine par la dynamique touristique et les atouts du terroir », « accroître l’attractivité du centre-bourg par une offre en adéquation aux attentes des habitants », « pérenniser les solidarités » ainsi que « poursuivre les engagements en faveur de la transition écologique et énergétique ».
« Il s’agit de mener ce combat qui est l’une des grandes causes du début de ce siècle », insiste Jean-François Périlhou dont la commune a cependant déjà identifié et commencé à déployer plusieurs actions stratégiques dans le cadre de ces orientations comme le réaménagement du centre-ville dans le but de rendre la ville plus résiliente au changement climatique et plus attractive, l’accompagnement dans la mise en place d’une maison de santé pluridisciplinaire ou bien encore la mise en place d’un nouvel équipement sportif dédié aux arts martiaux dont plus de 60% du budget total de 2M€ seront financés par les partenaires.

Le logement en première ligne pour reconquérir le centre-ville
Pour le maire de la cité voconce, il est évident que la qualité de l’offre de logement est l’un des éléments moteurs du dispositif de cette dynamique de revitalisation :
« Notre PLU (Plan local d’urbanisme) prévoit zéro étalement urbain : il faut donc remplir les logements vacants et augmenter le nombre d’habitants dans le cœur de ville. »
Ainsi, afin de remettre sur le marché des logements du centre ancien et améliorer les performances énergétiques, une action spécifique est conduite au travers d’une opération programmée de l’habitat. Une convention spécifique sera d’ailleurs signée avec l’Etat et le Conseil départemental de Vaucluse pour que cette opération puisse être mise en place à partir du 1er juillet prochain.
« Il est important de soutenir ce type de dispositif au profit de ces communes moyennes qui ont aussi des contraintes de centralité, complète Dominique Santoni, présidente du Département de Vaucluse et co-signataire de la convention ‘Petites villes de demain’. Cela leur permet de bénéficier de dispositifs auxquels elles n’auraient pas forcément accès. »

« Si le territoire avance, c’est le département qui avance.»

Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental de Vaucluse

Effet démultiplicateur sur les financements
Cette convention doit permettre de mobiliser des moyens afin d’accompagner les propriétaires pour qu’ils puissent conduire les travaux nécessaires à la remise en état.
La ville va consacrer plus de 600 000€ sur 5 ans sur cette opération. Grâce au programme ‘Petites villes de demain’ cet effort municipal aura un effet multiplicateur de 2,7 grâce au soutien des autres partenaires. C’est donc plus de 1,6M€ qui vont être investis.
« Cela va permettre un financement tiers pour inciter les propriétaires privés à rénover, poursuit le maire de Vaison-la-Romaine. Mais pour accompagner ce mouvement il faut aussi plus de patrimoine public et plus service public. Notre hôpital disposera d’un scanner avant la fin de l’année et nous disposons du 2e office de tourisme de Vaucluse en fréquentation après celui d’Avignon. Il n’y a jamais eu autant d’outils, notamment financiers, pour mener à bien cette reconquête du centre-ville. »
« Si le territoire avance, c’est le département qui avance, se félicite la présidente du Département. Il faut donc que nous continuons à jouer collectif. »


Le Vaucluse prêt à affronter les incendies de l’été

Le ministère de l’éducation nationale a publié le 29 mars dernier ses premiers « indicateurs de valeurs ajoutés » des collèges et des lycées. Traduction : il s’agit de noter les établissements, mais pas de les classer…. Plusieurs critères sont utilisés : le taux de réussite au brevet des collèges, les notes à l’écrit, le pourcentage d’élèves qui vont de la 6e à la 3e…. Surprise, ce ne sont pas forcément les établissements attendus qui ont les meilleurs résultats. Exemple : le collège Paul Gauthier de Cavaillon.

Même si ce baromètre n’a pas pour vocation à faire des classements on ne saurait s’empêcher de comparer. Ainsi, avec un taux de réussite au brevet des collèges de 99 %, le collège Paul Gauthier se classe en première position pour les établissements publics du département de Vaucluse. Le pari n’était pas gagné d’avance pour cet établissement classé en REP +, doté d’une Section d’Enseignement Général et Professionnel Adapté (SEGPA), destiné à recevoir les enfants en difficulté scolaire. Mais cet établissement accueille aussi des élèves qui ont des facilités. Ainsi, plusieurs pôles d’excellences ont été créés : section sportive, classe bilingue allemand, classe théâtre, classe antiquité langues anciennes, classe EURO, classe défense, classe vélo-environnement. Ce collège est aussi équipé pour accueillir les enfants handicapés. C’est cette mixité « à plusieurs étages » qui explique aussi sans aucun doute ces bons résultats.

Un établissement ouvert sur le monde
A la mixité vient s’ajouter aussi l’ouverture. Pour les 54 professeurs de ce collège, l’ouverture sur l’extérieur n’est pas qu’une volonté c’est une réalité. De très nombreux partenariats ont été mis en œuvre avec des collectivités (ville, agglomération, département) avec des institutions comme l’armée, les universités de Marseille et d’Avignon, des associations, ou encore une trentaine d’entreprises du territoire. Cela débouche sur du tutorat, des stages en immersion, beaucoup de rencontres, des échanges, des activités extra scolaires… Pour son principal, Kaci Diha : « il s’agit de donner à tous les élèves les moyens de réussir ». « Pour cela, leur bien-être est notre priorité », précise-t-il.

Une ambition forte
Le secret de cette réussite pourrait être résumé en un mot : l’ambition. L’ambition pour les élèves, pour le projet pédagogique et pour les très nombreuses initiatives portées par ce collège et son équipe pédagogique. Il n’y aurait donc pas de fatalité ou de règles préétablies qui voudraient que les moins favorisés socialement n’aient pas autant de chances que les autres. Les résultats de cet établissement montrent que si la volonté existe et qu’on s’en donne les moyens, c’est possible. Mais la route est encore longue surtout si on regarde ce qui se passe ensuite dans l’enseignement secondaire ou dans le supérieur.
Mais ne boudons pas notre plaisir et réjouissons-nous de cet exemple donné. Pour Kaci Diha, le principal de ce collège, sa plus grande fierté est l’attractivité de l’établissement qu’il dirige. Chaque année il y a toujours plus d’élèves qui s’y inscrivent que d’élèves qui le quittent.
Il y a 6 ans le collège comptait 330 élèves, aujourd’hui il en compte 520. Belle récompense !

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