Fontaine-de-Vaucluse : l’accès au gouffre est interdit
En raison d’un fort risque de chutes de pierres et de blocs depuis les falaises qui surplombent la résurgence de Fontaine-de-Vaucluse, le Département de Vaucluse et la commune ont décidé de reculer la barrière du gouffre. L’accès final à ce dernier et au pied de la falaise est dorénavant fermé, pour une durée indéterminée.
Chaque année, se sont 800 000 visiteurs qui se pressent au bout du chemin piétonnier qui mène au gouffre de Fontaine-de-Vaucluse. Si ce mois de mars semble idéal pour se promener au sein de la commune et aller admirer le gouffre qui a bien profité des intempéries de ces dernières semaines, le Département de Vaucluse, qui est gestionnaire du cheminement piéton qui mène jusqu’au gouffre, a décidé de fermer son accès final pour des raisons de sécurité.
Depuis les années 2000, plusieurs interventions de sécurisation du site ont été mises en œuvre, notamment sur l’éperon rocheux dit « pain de sucre » et à proximité de la grande falaise. Une fermeture provisoire du chemin d’accès avait été mise en place par le Département en décembre 2017 et des travaux de sécurisation des parties rocheuses avaient été réalisés au printemps 2018. Une nouvelle fois, le Département se voit dans l’obligation de fermer l’accès au gouffre en raison d’un fort risque de chutes de pierres et de blocs depuis les falaises.
Ainsi, la zone accessible au public a été réduite et la barrière de sécurité reculée afin de garantir la sécurité de tous, et ce, pour une durée indéterminée. Il est toujours possible d’emprunter le chemin piéton jusqu’à la nouvelle barrière et de profiter de la résurgence de la Sorgue et de son environnement privilégié.
Fontaine-de-Vaucluse : l’accès au gouffre est interdit
Mercredi 20 mars la présidente du département de Vaucluse, le maire de Cavaillon et le directeur régional de l’ARS posaient la première pierre d’un nouvel EHPAD qui a l’horizon 2026 proposera une centaine de lits. Ce nouvel établissement et tous les autres seront loin d’absorber les besoins des prochaines années, compte tenu du vieillissement important de la population.
Bien qu’aujourd’hui les personnes du « 3ème âge » aient changé de nom et s’appellent désormais « les séniors ou les aînés », les problèmes demeurent. Comment faire face à l’augmentation brutale et attendue des plus de 75 ans, et en particulier celles en perte d’autonomie ? Dans le Vaucluse, entre 2020 et 2030, leur nombre progressera de 30 000. Pour répondre en partie aux besoins on construit de nouveaux établissements. Mais quand vous interrogez votre entourage (y compris soi-même) personne ne veut s’y retrouver. Rapporté au coût de la construction d’un EPHAD, en moyenne de 150/200 K€ par lit, on se dit que ça faire cher pour un endroit où on ne souhaite pas aller. Et cela sans évoquer les conditions inacceptables réservées par certains établissements à leurs résidents. On se souviendra du récent scandale ORPEA. Bref, on est souvent loin des clubs de vacances. Tout cela montre en définitive que l’EHPAD n’est pas la solution miracle. Au mieux une solution parmi les autres.
« Une vraie question de santé publique »
Les conséquences du vieillissement de la population est « une vraie question de santé publique » affirmait Gérard Daudet, le maire de Cavaillon, lors de la pose de la première pierre de l’EHPAD en question. De son côté Dominique Santoni, Présidente du département lançait en novembre dernier un plan d’actions sur 5 ans visant à développer l’autonomie et les aides à domicile (services et soutiens médicaux) pour les aînés et les personnes souffrant d’un handicap. Une voie dont on n’a sans doute pas exploré toutes les possibilités pour retarder voir éviter l’hébergement en établissement médico-social. Mais là aussi la partie n’est pas facile et comme le précisait Denis Robin, le directeur régional de l’ARS PACA, « il nous faut développer l’attractivité de ces métiers ». Une manière de reconnaître que là aussi on manque de bras et de vocations.
On a souvent tendance à critiquer les élus pour les choix qu’ils effectuent mais, dans certains cas, il faut reconnaître que les décisions ne sont pas facile à prendre. Comme celle d’être conduit à investir dans la construction de lieux qui accompagnent les fins de vie et qui ne font envie à personne. Là aussi il faut sans doute nous réinventer.
Fontaine-de-Vaucluse : l’accès au gouffre est interdit
Ce samedi 23 mars, nous retrouverons sur la grande scène de l’auditorium du Thor Luis de La Carrasca avec son nouveau spectacle Baró Drom.
Andalou de Grenade, Luis de la Carrasca s’impose comme l’une des plus emblématiques signatures du monde flamenco. Sous son impulsion a été créé L’Association Andalouse Alhambra (AAA) , une manière pour cet auteur-compositeur, musicien et chanteur andalou de se rapprocher de sa culture. L’AAA produit ses albums et diffuse ses spectacles depuis 2014.
Un état d’esprit, un message rempli d’amour et de générosité
Pour Luis de La Carrasca, « le Festival Andalou représente toute l’âme qu’un bon andalou doit avoir en lui. Il vit cette âme de l’intérieur. Cela est sa culture, sa personnalité, sa vie, sa manière de ressentir en fait sa propre existence qu’il prend plaisir à partager avec le public, les aficionados de ce trésor culturel. »
Baró Drom ou « Le grand chemin pour les gitans de l’Inde »
Dans ce nouveau spectacle, il poursuit son exploration sonore entre tradition et modernité. Tiré de son cinquième disque éponyme, Baró Drom (Le grand chemin pour les gitans de l’Inde) invite le public à embrasser le flamenco dans toute sa diversité : Jazz, cancion, rumba gitana, fusions de guitares flamencas et d’instruments traditionnels indiens, mélopées arabo-andalouses, piano-voix intimiste. Tout concourt à nous offrir une musique sans limite.
Luis de la Carrasca : auteur-compositeur, création artistique, chant José Luis Dominguez et Manuel Gomez : guitares Domingo Moreno : cajón/percussions Olivier Lalauze : contrebasse Antonio Paz : piano Céline Daussan « la Rosa Negra » : chœurs, palmas et danse
Samedi 23 mars. 20h30. 10 à 23€. Salle Jean Moulin. Auditorium. 971 Chemin des Estourans. Le Thor. 04 90 33 96 80. www.vaucluse.fr
Fontaine-de-Vaucluse : l’accès au gouffre est interdit
C’est dans son fief d’Apt, au milieu des siens, de son Histoire et de nombreux officiels que la présidente du département de Vaucluse s’est vue remettre les insignes de chevalier de la légion d’honneur par le président du Sénat Gérard Larcher.
« Le canton d’Apt ne m’est pas étranger », a attaqué en préambule de cette cérémonie Gérard Larcher. Il faut dire que le président du Sénat y est venu à de nombreuses reprises soutenir Dominique Santoni dans ses combats électoraux. Il ne lui est également pas étranger pour ‘ses papilles’ car Gérard Larcher avouera apprécier particulièrement un vin de Ménerbes, ‘l’Infante’ produit d’ailleurs par le premier magistrat de cette commune. Le ton était donné : la cérémonie sera sur un ton intime et personnel pour le deuxième personnage de l’État.
Haute valeur républicaine
Rappelant la valeur hautement républicaine d’une telle décoration, Gérard Larcher déroulera ensuite le parcours professionnel de la présidente du Département dans différentes sociétés de communication parisiennes pour finir par créer sa propre agence et avoir des bureaux à Paris, Londres et Milan. Viens ensuite l’heure du choix entre New York et Apt et se fût Apt.
« Le canton d’Apt ne m’est pas étranger.»
Gérard Larcher
Il poursuivit par l’histoire familiale de l’ex maire d’Apt. Un grand-père maternel, Eugène Baudoin, maire de la ville pendant 16 ans avant d’être révoqué en 1940 par le gouvernement de Vichy et nommé par la suite maire d’honneur de la ville. Un père, Georges Santoni, maire d’Apt de 1965 à 1971 et deux fois élu député de Vaucluse dont en 1958. « Et ça compte » dira le président Larcher, gaulliste convaincu.
Première femme président du Conseil départemental de Vaucluse
Place ensuite au parcours politique de Dominique Santoni, ses échecs et ses succès. Elue conseillère départementale et puis maire d’Apt au premier tour en 2015 avant d’être réélue au conseil départemental en 2021 et en devenir la première femme présidente.
Petit rappel aussi de toutes les actions accomplis depuis le début de son mandat : collèges, routes, social mais également sur la santé « qui n’est pas une compétence du département mais une attente de tous les maires de France » comme le stipulera le président du Sénat.
Une passion commune Moment de complicité avant la remise de la décoration : leur passion commune pour le cheval. L’occasion pour l’ancien vétérinaire équin de l’équipe de France d’équitation d’appuyer sur cette ferveur équestre en citant l’ancien secrétaire perpétuel de l’académie française, Jean Mistler : « Le cheval joue dans l’histoire le rôle d’un piédestal qui se déplacerait. » La transition était toute trouvée par le normand pour décorer ensuite officiellement l’aptésienne au grade de chevalier de la légion d’honneur.
« Cette légion d’honneur, je veux la partager avec vous tous. »
Dominique Santoni
Rejoindre un ordre qui compte
« Recevoir la légion d’honneur, c’est rejoindre un ordre qui compte dans ses rangs de grands noms de l’histoire de France, depuis plus de deux siècles et sa création par Bonaparte, précise-t-elle. Premier consul… Un Corse déjà… » . Avant de poursuivre : « Cette légion d’honneur, je veux la partager avec vous tous. »
La présidente eu ensuite un mot pour sa famille et ses proches : « quand on s’appelle Santoni, la famille c’est sacré ! Nous avons eu la chance, ma sœur et moi de grandir aimées, entourées de deux parents qui avaient fait de leurs différences de caractère comme d’inclination, une complémentarité. A mon père, la rigueur, l’exigence, la droiture qui n’excluait ni l’ouverture d’esprit, ni un humour féroce. A ma mère, la légèreté, le sens de la relativité, « tout est important mais rien n’est grave ». Et lorsque on a du sang corse, la famille c’est un peu plus que la famille, c’est un clan. La famille élargie aux amis et à tous les êtres chers. »
Elle poursuivit ensuite sur son expérience professionnelles et d’ajouter « Chef d’entreprise un jour, chef d’entreprise toujours, j’aborde encore les défis avec pragmatisme, toujours à la recherche des solutions, rarement résignée face à des problèmes qui pourraient sembler pourtant insurmontables. »
Un peu de politique quand même…
Vint ensuite un moment plus politique avec ses débuts dans la vie publique « Que de chemin parcouru, tous ensemble, en l’espace de seulement 10 ans et cette première élection municipale de 2014, qui reste pour moi une date fondatrice. Une équipe soudée, avec le collectif et la bonne humeur comme moteur, où les compétences, la capacité de travail et les idées étaient plus importantes que la carte militante. Nous n’étions pas la liste de droite contre la liste de gauche, nous étions -et nous demeurons- la liste d’Apt pour Apt. Ensemble nous avons vécu de beaux moments. »
« Cette légion d’honneur je la dédie donc à Apt, au Vaucluse et à ma Province, la Provence»
Dominique Santoni
Et de rajouter : « Lorsque que l’on a une ambition pour sa ville ou son département, on ne se bat pas contre des adversaires politiques. On se bat d’abord et avant tout ‘pour’ sa ville, son département et leurs habitants. Il est là pour moi, le sens et l’unique sens du combat politique : « se battre pour ».
Elle précisa ses profondes motivations à faire de la politique, « On me pose souvent la question de savoir pourquoi j’ai choisi de faire de la politique. On le demande d’ailleurs plus souvent aux femmes qu’aux hommes, n’est-ce pas ? Par atavisme familial ? Je ne pense pas, même si mon père reste un exemple pour moi. Ma motivation vient de mon empathie. Je fais de la politique parce que j’aime les gens, aller à leur rencontre, parce je sais l’importance de l’écoute, d’un sourire, d’une poignée de main… Je crois en la possibilité de changer des choses et de faire le bien pour le plus grand nombre. »
Le Département : un échelon pivot de la France
Par la suite elle partagera cette distinction avec les élus et les agents du Parc naturel régional du Luberon dont elle est présidente mais également avec ces collègues conseillers départementaux et tous les services du département de Vaucluse en ajoutant que « Le Département est j’en suis convaincue, l’échelon pivot des collectivités locales : suffisamment grand pour avoir un impact significatif, suffisamment proche pour rester réactif et accessible à tous. »
« La France a une histoire singulière, où la nation se confond avec l’Etat. L’État central, l’État Nation. Cette verticalité et cette centralité de l’état montrent aujourd’hui leurs limites. « Paris sera toujours Paris » mais si Paris est ‘CAPITALE’ rien ne justifie pour autant de vouloir écrire Province en minuscules. Province, au singulier comme au pluriel, est l’un des très jolis mots de la langue française. »
Et pour conclure « Cette légion d’honneur je la dédie donc à Apt, au Vaucluse et à ma Province, la Provence. La plus belle de toutes les Provinces de France. »
Fontaine-de-Vaucluse : l’accès au gouffre est interdit
Le stand Vaucluse Provence a enregistré le samedi 2 mars 2024 plus de 5 600€ de ventes sur une seule journée, lors du dernier Salon de l’agriculture qui vient de se tenir à Pairs. Un record pour l’espace mis en place par le Département de Vaucluse. L’an dernier, le stand vauclusien avait réalisé une journée à 5 100€, cette année il semble que la fontaine de pierre et l’épicerie fine ont fait la différence pour permettre de battre le record de 2023.
Il faut dire qu’avec 192m2 d’espace et une proposition de produits locaux et artisanaux en tous genres comme les confiseries, les miels, charcuteries, pâtés, vins, biscuits, sirops, viandes et chocolats, ce stand vauclusien a mis toutes les chances de son côté. Un véritable voyage sur les terres agricoles du Vaucluse et un franc succès pour les 48 producteurs (proposant 175 références) présents sur le stand vauclusien de cette 60e édition du Salon de l’Agriculture.
Fontaine-de-Vaucluse : l’accès au gouffre est interdit
Le pont de la RD907n (route de Sorgues), situé au Pontet, qui permet le franchissement de la RD225 (voie rapide Avignon – Carpentras) va faire l’objet de travaux de réparation dès ce lundi 11 mars, à cause d’une fissuration longitudinale importante due à la variation de température dans la dalle et au trafic élevé supporté par l’ouvrage.
Les travaux, dont le coût prévisionnel s’élève à 1,4 M€ financé en totalité par le Département de Vaucluse, devraient s’étaler sur une durée prévisionnelle de cinq mois. Le pont étant situé juste au-dessus de la voie rapide d’entrée Nord d’Avignon, l’une des routes les plus fréquentées du Vaucluse, des fermetures de nuit et des déviations locales seront mises en place (avec panneaux indicateurs) afin de perturber le moins possible le trafic routier.
Modifications de circulation
La réparation du tablier du pont est réalisée avec des lamelles en carbone, collées par le dessous à l’aide d’une résine. Ce procédé doit être mis en œuvre sans vibration sur l’ouvrage, la circulation doit donc être suspendue sur le pont. Ce dernier devrait donc être interdit d’accès pendant 74 nuits, réparties sur toute la durée du chantier, entre 21h et 6h.
La circulation sur la voie rapide Avignon – Carpentras, quant à elle, sera interrompue ponctuellement. Sur la durée totale des travaux, elle devrait être fermée entre 21h et 6h durant 19 nuits dans le sens Carpentras – Avignon, et 21 nuits dans le sens Avignon – Carpentras.
Les premières fermetures à la circulation auront lieu les lundi 11, mardi 12 et mercredi 13 mars. Les suivantes seront communiquées sur les réseaux sociaux du Département.
En 2022, plusieurs mètres cubes de déchets métalliques, composés principalement de morceaux de carcasses de voiture, ont été jetés dans les Gorges de la Nesque depuis la route départementale D942 reliant Villes-sur-Auzon à Monieux. Ainsi, les déchets ont été stoppés par des arbres 20 mètres plus bas.
En revanche, la sensibilité environnementale du secteur avec la présence de grands rapaces à proximité et les difficultés d’accès dûes à la pente raide ont nécessité une opération complexe, qui a été réalisée ce mercredi 21 février sous la supervision du Capitaine Daniel Villanova, responsable environnement du 2ᵉ REG, et de Baptiste Montésinos, responsable du Site Natura 2000 au PNR du Mont-Ventoux. Une opération qui s’inscrit dans le cadre du partenariat environnemental entre le Parc et le 2ᵉ Régiment étranger de génie et qui a permis de remonter 90 m³ de carcasses de voitures dont le SIRTOM va s’occuper.
Fontaine-de-Vaucluse : l’accès au gouffre est interdit
Ce lundi 19 février, le Département a procédé à une distribution de balles et de volants auprès de l’ensemble des 102 clubs vauclusiens de tennis, tennis de table et badminton. Un choix loin d’être anodin en cette année olympique où tous les sports sont mis à l’honneur et où les sports de raquette prennent de plus en plus d’importance.
En décembre dernier, le Département avait procédé à une distribution de ballons pour les clubs de sports collectifs. Ce lundi 19 février, la collectivité territoriale a poursuivi son engagement en faveur de l’esprit et de la pratique sportive avec une distribution de balles et de volants auprès des clubs de tennis, tennis de table et badminton du territoire vauclusien.
Une action qui rentre dans le cadre de l’offre départementale et qui apporte une plus-value matérielle très importante pour les associations sportives concernées. Un acte significatif en cette année de jeux olympiques qui se dérouleront à Paris.
Une aide financière pour un apport essentiel !
En termes de chiffres, c’est plus de 1 200 volants et près de 7 000 balles (6 950 pour être précis) qui ont été distribués aux 102 clubs de sports de raquette vauclusiens. Le tout pour un coût total de 11 650€. « Grâce à cette opération, qui a lieu six mois avant les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, le Département agit activement en faveur de l’accès à la pratique sportive, en offrant aux clubs les moyens d’accueillir les licenciés dans de bonnes conditions », a déclaré Christelle Jablonski-Castanier, vice-présidente du Département chargée des Sports, de la Vie associative et des Collèges, présente pour l’occasion.
Cette manifestation a été également l’occasion pour les agents départementaux d’échanger avec les sportifs et membres des associations sportives. La distribution de ce matériel apparait comme nécessaire voire essentiel face à la multiplication du nombre d’adhérents dans les sports de raquette, à commencer par le tennis.
La Région Provence-Alpes-Côte-d’Azur a dépassé la barre des 100 000 licenciés, une première. Un regain d’intérêt qui peut également s’expliquer par la montée en puissance de la pratique du padel qui a généré une nouvelle dynamique autour des sports de raquette. Ce surplus matériel devrait permettre aux 102 clubs et associations d’accueillir leurs adhérents dans de meilleures conditions, renforcer la qualité des entrainements et une recrudescence du nombre de pratiquants.
Fontaine-de-Vaucluse : l’accès au gouffre est interdit
Dans le cadre de l’élaboration de son Projet alimentaire départemental (PAD), le Département de Vaucluse lutte contre la précarité alimentaire étudiante. Ce mercredi 7 février, il a distribué gratuitement pas moins de 480 paniers de fruits et légumes aux jeunes.
Les étudiants sont souvent cibles de malnutrition, par manque de moyen financier. Le budget moyen quotidien des étudiants pour manger est d’environ 12 euros. 49% d’entre eux sautent un repas au moins une fois par mois et 26% au moins une fois par semaine. Selon une étude menée par la Fédération des associations générales étudiantes (Fage) parue le 10 janvier, 19% des étudiants ne mangent pas à leur faim. Près de 4 étudiants sur 10 ont l’impression de ne pas avoir une alimentation saine et équilibrée.
C’est pourquoi le Département a prévu 480 paniers, pour un montant total de 1000€, composés de 1 kg de pommes de terre, 500 g d’oignon, 1 kg de légumes, et 1 kg de fruits. Les paniers sont distribués gratuitement aux étudiants qui viennent faire leurs courses dans l’une des deux épiceries solidaires étudiantes. Cette action a été testée sur un mois, afin de pouvoir aider 120 étudiants par semaine, et prendra fin ce vendredi 9 février. Si les résultats sont concluants, elle pourrait être reconduite et réalisée une fois par semaine jusqu’à la fin de l’année 2024 (hors juillet et août).
Une démarche collective et locale
Pour que cette action soit mise en place et porte ses fruits, le Département de Vaucluse s’est entouré de plusieurs acteurs locaux. Premièrement, les produits sont achetés via la plateforme départementale Agrilocal84 aux Jardins de la Méditerranée, situés à l’Écomin d’Avignon, qui récupèrent les invendus agricoles des exploitations et grossistes vauclusiens, gardois et bucco-rhodaniens et les reconditionnent pour l’aide alimentaire.
Les paniers sont confectionnés par l’AGORAé de l’association Inter’asso Avignon, l’épicerie sociale mobile l’Abri-cotier, et des agents du Département à l’Écomin d’Avignon qui a mis gratuitement à disposition un local prévu à cet effet. Chaque semaine, 90 paniers sont livrés par vélo cargo par l’entreprise avignonnaise La Roue tourne à l’Agoraé, et 30 sont récupérés par l’épicerie itinérante l’Abri-cotier. De plus, Inter’asso Avignon, fédération territoriale des associations étudiantes d’Avignon, organise avec Solaal Sud des réunions avec une diététicienne pour apprendre aux jeunes à utiliser les fruits et légumes au sein de l’épicerie.