2 mai 2024 |

Ecrit par le 2 mai 2024

Didier Raoult confirme la diminution du nombre de cas diagnostiqués au sein de l’IHU Méditerranée Infection

Dans son nouveau point vidéo, le professeur Didier Raoult confirme la diminution constante du nombre de cas diagnostiqués et de personne hospitalisées en réanimation au sein de ses services.

« On est sur une vague descendante », poursuit le patron de de l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) de Marseille, même s’il y a un léger décalage avec le nombre de décès car « les gens meurent souvent plus d’un mois après avoir été infecté ».

Bientôt plus de cas dans les pays tempérés ?

« Si l’on continue comme cela, on a bien l’impression que ce qui était une des possibilités de cette maladie, c’est-à-dire que c’est une maladie saisonnière, est en train de se réaliser et qu’il est envisageable que d’ici un mois il n’y ait plus de cas du tout dans la plupart des pays tempérés. »

Au-delà cette crise sanitaire, pour le professeur Raoult « l’arrivée d’une nouvelle maladie aigue est quelque chose à laquelle l’ensemble des pays riches n’est pas prêt. C’est-à-dire qu’avec une maladie comme celle-là, le temps qu’il faut pour la traiter est très court. Et si on commence à faire des études qui se terminent quand il n’y a plus de maladie, cela veut dire que l’on ne peut pas lutter contre la maladie. Là, la question est de savoir si l’on doit traiter la maladie ou faire des essais. »

Aversion au risque vs situation de crise

« Dans les 15 pays ayant la plus forte mortalité, on ne retrouve que des pays riches, constate Didier Raoult. Cela veut dire qu’il y a actuellement une déconnexion entre la richesse et la capacité à répondre à des situations de cet ordre-là (…) Ce sont des manières de voir de pays qui n’ont pas l’habitude d’être confronté à des maladies où il faut prendre des décisions rapides. Quand on est des pays riches, où l’on vit très vieux et que l’on a plus grand-chose à espérer des nouvelles médecines, on n’est pas pressé. On a le temps. On a une aversion au risque et on est dans le principe de précaution. Tout cela n’est pas en adéquation avec une situation de crise. »


Didier Raoult confirme la diminution du nombre de cas diagnostiqués au sein de l’IHU Méditerranée Infection

Dans une nouvelle vidéo, le professeur Didier Raoult dresse un nouveau bilan de l’évolution de l’épidémie de Covid-19 et évoque la place de cette dernière dans l’histoire des crises sanitaires.  Pour le responsable de l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) de Marseille « l’épidémie est en train de disparaître progressivement ». Par ailleurs, « il est possible que l’épidémie disparaisse au printemps et que d’ici quelques semaines il n’y ait plus de cas pour des raisons qui sont extrêmement étrange mais qui sont des choses que nous avons l’habitude de voir pour la plupart des maladies virales respiratoires ».

Pas de modification de l’espérance de vie des Français

Replacée dans le cadre des autres crises sanitaire, cette pandémie est bien loin des conséquences fatales de la crise de 2017 (grippe H3N2).

« L’augmentation de la mortalité liée à ce nouveau virus n’est pas visible significativement dans l’ensemble de la population (…) et cette crise ne modifiera pas l’espérance de vie des Français », insiste le professeur Raoult. L’occasion pour lui de dresser également un bilan positif du traitement associant l’hydroxychloroquine et de l’azithromycine.


Didier Raoult confirme la diminution du nombre de cas diagnostiqués au sein de l’IHU Méditerranée Infection

Le professeur Didier Raoult évoque l’évolution de l’épidémie de coronavirus en France. Pour l’Institut hospitalo-universitaire (IHU), qui a déjà procédé à plus de 63 500 tests pour 5 052 personnes positives, le nombre de tests, de personnes diagnostiquées positives et la proportion de personnes positives parmi celles nouvellement testées quotidiennement est en forte diminution. Le nombre de personnes en réanimation est aussi en baisse, évitant ainsi la saturation du service réa.

Pour les Ephad, le professeur Raoult « n’est pas très convaincu par la stratégie du confinement ‘aveugle’ qui consiste à mettre des gens négatifs et positifs ensembles car cela se termine avec tout le monde positif à la fin. »

Par ailleurs, ce dernier fustige le creusement d’un fossé entre la pratique médicale et la recherche. « Chaque fois que l’on reçoit un patient, c’est un malade que l’on voit. Pas un objet de recherche ». Au final, soulagé de voir qu’un grand nombre de ses confrères utilisent les mêmes méthodes que l’IHU, il constate « juste une opposition entre les médecins et des gens qui ont fini d’être des médecins »

Pour lui, plus que jamais il faut diagnostiquer, isoler et traiter via l’association d’hydroxychloroquine et de l’azithromycine.


Didier Raoult confirme la diminution du nombre de cas diagnostiqués au sein de l’IHU Méditerranée Infection

Le professeur Didier Raoult fait le point sur la situation du coronavirus au sein de l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée Infection. Depuis la systématisation des tests de dépistage, l’établissement phocéen a testé plus de 50 000 personnes dont près de 2 500 se sont révélées positives.

Le traitement par l’association d’hydroxychloroquine et de l’azithromycine, dans le cadre des précautions d’usage de cette combinaison (avec notamment un électrocardiogramme), a déjà permis de guérir un millier de personnes. L’Institut a cependant à déplorer le décès d’un homme de 84 ans.

De quoi conforter Didier Raoult, qui profite également de cette vidéo pour présenter son équipe d’une quinzaine de collaborateurs, qu’il faut intervenir au plus tôt lors de cette maladie.

Le chercheur estime par ailleurs, que « seuls les résultats, à la fin, compteront. »


Didier Raoult confirme la diminution du nombre de cas diagnostiqués au sein de l’IHU Méditerranée Infection

Plutôt que le confinement systématique, le professeur Didier Raoult, directeur de l’Institut Méditerranée infection à Marseille, propose une vaste campagne de détection du Covid-19 suivie d’une prise en charge le plus précoce possible des personnes atteintes. « On teste, on détecte et on traite » insiste cette sommité mondiale dans le domaine des maladies infectieuses qui, pour étayer son propos, s’appuie sur les résultats d’une étude à laquelle a participé le centre hospitalier d’Avignon ( à partir de 15mn30 environ, Avignon est évoquée )

https://www.echodumardi.com/tag/didier-raoult/page/3/   1/1