21 mai 2024 |

Ecrit par le 21 mai 2024

Dominique Santoni : « Ce qui compte c’est ce qu’il reste quand on s’en va »

Dans un entretien donné à l’occasion de la sortie de l’édition 2021 de notre hors-série ‘Le Vaucluse en Chiffres’, Dominique Santoni, première femme à la tête du département de Vaucluse depuis 1793, évoque les grandes lignes de son mandat à venir. Pour cela, l’élue va bénéficier d’un mandat particulièrement long afin de mener sa politique. Une action qu’elle entend mettre sous le signe de l’investissement et de l’attractivité du territoire.

Par le jeu du calendrier électoral, vous allez disposer d’un mandant de 7 ans. Il faut remonter un siècle auparavant, époque où les conseillers généraux étaient élus pour une durée de 9 ans, pour retrouver une telle durée. Qu’allez-vous donc faire de tout ce temps ?
« C’est vrai que c’est un atout et ce d’autant plus que le précédent mandat nous a permis d’assainir les finances du Département. Mais il faut parfois aussi oser investir de temps en temps. Car l’investissement entraîne des retombées. Nous allons donc disposer de temps, mais aussi des moyens pour réaliser des choses. Il faut d’abord investir pour développer des infrastructures indispensables si nous voulons que des gens viennent s’installer en Vaucluse, surtout si nous arrivons à attirer des entreprises exogènes. Il faut que les gens puissent se déplacer. Cela passe donc par les aménagements routiers et la résorption des nombreux points noirs en Vaucluse, notamment le carrefour de Bonpas, qui permettra une véritable ouverture sur le Nord des Bouches-du-Rhône, mais aussi le contournement de Coustellet ainsi que celui d’Orange ou bien encore la LEO. Cela veut dire qu’à l’horizon 2027-2028, on pourrait avoir un Vaucluse transfiguré en termes d’aménagements routiers. L’objectif étant de réduire les temps de transport des Vauclusiens. Il serait dommage de venir de Paris en 2h40 de TGV, puis de mettre 1h pour rejoindre Agroparc ou 1h30 pour aller dans le Luberon. »

Les grandes lignes du projet de réaménagement du carrefour de Bonpas.

Quels sont les autres axes de votre action ?
« Si nous voulons être attractifs, il faut embellir. Pourquoi les gens viendraient en Vaucluse ? Parce qu’on va leur offrir des choses que l’on ne retrouvera pas dans les départements voisins. Le Vaucluse a déjà des paysages magnifiques à offrir. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si notre territoire accueille deux parcs naturels régionaux. On a une qualité de vie importante. Autant d’atouts qui tombent à pic, dans un moment où la Covid, au-delà de tous les effets détestables que l’on connaît, est peut-être pour nous une sorte d’opportunité dans le sens où beaucoup de gens veulent désormais vivre une vie un peu différente. Des gens qui en ont marre des grandes villes et des grandes métropoles alors que, aujourd’hui, nous sommes un territoire où tout est axé sur un développement durable. Il y a une fenêtre de tir mais, j’insiste, comment faire pour que l’on vienne chez nous plutôt qu’ailleurs ? Pour cela, il faut créer de l’envie et cela passe avant tout par les gens de ce territoire ainsi que par ceux venant de l’extérieur, des gens qui ont choisi ce département et qui veulent en être fiers. »

Est-ce pour cela que vous souhaitez sortir de vos zones de compétence afin de pallier certaines carences sur le territoire ?
« Les collèges, les routes, le social, le handicap… Le Conseil départemental sait déjà bien faire tout cela. Cependant, il faut que les Vauclusiens se sentent concernés par le Département et qu’ils voient ce qu’il fait pour eux au quotidien. Pour cela, il faut se mettre à leur place. Ainsi, à l’image de ce qu’a pu faire la Région lors de la crise sanitaire, Renaud Muselier a su incarner cette collectivité parfois perçue comme éloignée des gens. Il a su réagir, mais il a su aussi innover. La capacité d’innovation des élus c’est important. Mais pour gagner en efficacité, il faut travailler ensemble. »

« Pour gagner en efficacité, il faut travailler ensemble. »

A l’image des aménagements cyclables à Réalpanier, la présidente du Conseil départemental entend travailler plus étroitement avec la Ville d’Avignon. Ici aux côtés de Cécie Helle, maire de la cité des papes.

Vous souhaitez donc que le Vaucluse chasse davantage ‘en meute’ ?
« Nous sommes dans un département un peu spécial, on ne va pas revenir sur la papauté, l’enclave, le Sud du Luberon… Des gens qui ont parfois manqué d’esprit d’équipe. Nous n’avons pas forcément joué collectif, alors que si on additionne toutes les forces je crois que cela peut marcher. C’est cet état d’esprit que nous devons développer afin d’être attractifs. Il faut travailler avec les EPCI et les communes pour les aider à investir. Si demain nous arrivons à avoir des médecins dans tous les Edes (Espaces départementaux des solidarités), si on arrive à créer des maisons médicales avec les communes qui en ont besoin, alors nous aurons relevé ces défis. Idem avec la sécurité et la vidéo-protection où nous serons là pour aider les communes vauclusiennes. »

Où placer Avignon dans ce collectif, sachant que jamais un Avignonnais n’a présidé aux destinées du Département ?
« C’est vrai qu’avec la ville d’Avignon, on a plutôt vécu côte à côte jusqu’à présent. Avignon a une image extraordinaire et c’est la ville la plus importante du département, il faut que l’on travaille ensemble. Il est indispensable de fédérer tous les élus pour mieux vendre notre territoire. Je suis très ‘équipe’ pour ne pas dire ‘clanique’. »

Comment le département peut être le chef de file de cette action collective ?
« Il faut d’abord consulter pour établir un diagnostic avec les forces et les faiblesses de chaque canton. Il faut aussi mettre en place des outils de financement pour aller chercher les aides là où elles se trouvent, notamment en confortant les liens avec la Région qui est la porte d’accès des financements européens. Nous avons toutefois des territoires très différents, on ne peut pas comparer Cavaillon ou Bollène, qui ont un accès direct à l’autoroute, avec le Pays d’Apt où l’on est un peu plus ‘nature’. Le LSBB (Laboratoire souterrain à bas bruit) à Rustrel n’a pas besoin de camions ou d’infrastructures routières. »

« Nous disposons d’une mosaïque de ‘marques’ incomparables : le Ventoux, le Luberon, Châteauneuf-du-Pape, Avignon. Ici on a tout. »

À chacun ses spécificités donc ?
« Effectivement, il faut être complémentaire. Il faut faire une analyse de chaque territoire pour savoir quels serait le cœur de cible et quelles entreprises veut-on y attirer et pourquoi. Définir l’ADN de chacun de nos 17 cantons pour permettre à des personnes très différentes de trouver ce qui pourrait les intéresser dans ce département. Toutefois, on ne va pas installer Amazon non plus, cela n’aurait pas de sens car notre développement passe par la qualité de vie et l’image que nous en donnons. C’est notamment pour cela que nous devons proposer un tourisme raisonné basé sur la qualité de vie, la qualité des paysages, la qualité des produits, la qualité du patrimoine. Hors de question de proposer un tourisme de masse alors que nous disposons d’une mosaïque de ‘marques’ incomparables : le Ventoux, le Luberon, Châteauneuf-du-Pape, Avignon. Ici on a tout. »

Votre volonté est-donc de faire du Département un ‘accélérateur’ de développement ?
« Oui, en axant notre stratégie sur le cyclotourisme, le soutien à notre université, le développement de filières autour de l’intelligence artificielle, le cinéma, la ‘Silver économie’, les jeux vidéo… pas forcément des entreprises qui ont besoin de beaucoup de foncier. Le tout en s’appuyant sur des outils comme VPA (Vaucluse Provence attractivité) qui, au-delà du tourisme, accompagne l’arrivée des entreprises sur notre territoire. Mais attention, avant d’aller en chercher d’autres, la priorité c’est de s’assurer que les entreprises déjà installées sur notre territoire se portent bien et qu’on les aide à y rester notamment en termes de recherche de foncier. Il y a aussi plein de talents dans ce département. Des gens possédant de la matière grise, des idées, de l’argent, des réseaux qui ont envie de créer et de s’investir pour ce territoire. Le rôle du département s’est aussi d’aller les voir pour en faire des sortes ‘d’ambassadeurs’. »

« Il y a plein de talents dans ce département. »

Bonpas va desservir les Bouches-du-Rhône, la LEO alimente les zones d’activité de Rognonas et Châteaurenard, les communes gardoises du Grand Avignon sont délaissées par leur propre département ainsi que par la Région Occitanie… Vous êtes aussi contrainte par des réalités administratives qui ne vous facilitent pas la tâche ?
« Nous avons déjà beaucoup de choses à faire aujourd’hui. À commencer par tous les chantiers que nous devons lancer. Mais après, pourquoi ne pas mener une réflexion afin de repenser les limites administratives de notre département en fonction de la réalité de nos bassins de vie ? J’y suis plutôt favorable même si ce n’est pas nous qui, au final, déciderons. L’idéal serait d’initier un collectif fédérant les élus et les décideurs économiques concernés afin de porter cette réflexion, mais cela sera dans un deuxième temps. Pour l’instant, ce serait déjà bien de bâtir des projets communs pour débuter. »

Le Vaucluse en 2028 il ressemblera à quoi ?
« Ce sera un département où on vivra bien, où l’on travaillera mieux, avec de nouveaux citoyens. Qui ne sera plus en queue de peloton des départements les plus pauvres de France. Avec des bâtiments en harmonie avec la beauté de ses paysages, avec des entreprises adaptées à ce territoire. À partir du moment où l’on se déplacera facilement, que l’on aura des médecins, des collèges, du très haut débit internet, je suis persuadée que les gens viendront. Attention toutefois, il ne faut pas se louper. C’est bien de se fixer des objectifs, mais il faut que les projets sortent car ce qui compte c’est ce qu’il reste quand on s’en va. »


Dominique Santoni : « Ce qui compte c’est ce qu’il reste quand on s’en va »

C’était il y a un peu plus de trois ans maintenant. À l’occasion d’une rencontre avec la presse à l’issue de ses premiers mois d’exercice, Bertrand Gaume, préfet de Vaucluse, avait alors fait le point sur ses premiers pas dans notre département suite à sa nomination. Auparavant en poste en Corrèze, ce dernier avait plusieurs fois évoqué son ancienne affectation lors de ce bilan incitant l’un de nos confrères de la presse quotidienne à l’interroger sur les différences entre Corrèze et Vaucluse. « Eh bien, en Corrèze, avait-il répondu après un léger temps de réflexion, il y a des communistes, des gaullistes, des socialistes, des radicaux, mais dès qu’ils sortent du département il n’y a que des Corréziens. Hors de leurs frontières, ils chassent en meute avec pour seul objectif l’intérêt de leur territoire. » En quelques mots, ce serviteur de l’État, particulièrement apprécié des élus vauclusiens (son prédécesseur ayant tout fait pour être singulièrement détesté), venait de tacler – avec la délicatesse qui le caractérise – notre incapacité à jouer collectif.

Il faut dire que dans le département entre le Comtat, le Haut-Vaucluse, l’Enclave, le Ventoux, les Monts de Vaucluse, une cité des papes penchant de plus en plus dans le Gard et les Bouches-du-Rhône et un Sud Luberon aspiré chaque jour davantage par la métropole Aix-Marseille, chacun semble jouer sa propre partition. Une tendance encore renforcée par des frontières administratives de plus en plus en décalage avec la réalité des bassins de vie. Ici donc, pas de meute mais plutôt des loups solitaires se contentant de maintenir une neutralité indifférente avec leurs voisins.

En effet, pourquoi jouer en équipe lorsque l’on dispose d’autant d’atouts en un si petit territoire ?

Les temps changent, mais pas forcément en Vaucluse où l’on se complait à regarder passer les trains, au propre comme au figuré comme avec la gare TGV de Courtine où si peu a été fait depuis plus de 20 ans. Un Vaucluse où, comme un symbole, trois des quatre anciens présidents du Conseil départemental ont été élus au bénéfice de l’âge. Idem pour le dernier président de la CCI. Il ne s’agit pas de faire du jeunisme à tout va, mais il est parfois difficile d’imaginer demain avec les yeux d’hier. Voilà pourquoi, certainement, le Vaucluse figure maintenant au 5e rang des départements les plus pauvres de France. Le gâchis semble immense, à la hauteur du formidable potentiel de ce territoire.

« Un alignement des planètes inédit pour le Vaucluse. »

Malgré tout, tout pourrait changer. Et sans tomber dans un optimisme béat, le Vaucluse pourrait bénéficier d’un alignement des planètes inédit. Ainsi, pour enfin mener cette meute vauclusienne vers le succès, c’est plutôt désormais du côté des louves qu’il faudrait chercher. À commencer par le Département où, pour la première fois, une femme a été élue à la présidence depuis sa création en 1793. L’institution vauclusienne désormais dirigée par Dominique Santoni entend jouer le rôle de locomotive du territoire en fédérant toutes les bonnes volontés locales. Pour cela, elle pourra s’appuyer sur d’autres louves comme Jacqueline Bouyac, présidente de la Cove ainsi que du nouveau parc naturel régional du mont Ventoux, et Cécile Helle, maire d’Avignon dont l’entente avec la nouvelle présidente du Conseil départemental sera déterminante pour pousser le Vaucluse hors les murs. Sans oublier tous ceux qui veulent faire avancer le Vaucluse dans le bon sens.

Avec en 1re ligne, la CCI de Vaucluse qui possède désormais une gouvernance stabilisée, enfin en ordre de bataille pour, on l’espère, accompagner les entrepreneurs dans le développement économique de notre territoire.

Dans cette redynamisation, le Vaucluse doit aussi voir au-delà de ses frontières. Regarder au-delà du Rhône afin d’agglomérer le Gard rhodanien laissé à l’abandon par la région Occitanie. Regarder aussi de l’autre côté de la Durance, vers le Pays d’Arles qui a senti si près le vent du boulet de la fusion forcée avec la métropole marseillaise : il sait que son seul allié, pour conserver son autonomie, ne peut être que le Vaucluse.

Chasser en meute n’est pas une option, c’est une question de survie.


Dominique Santoni : « Ce qui compte c’est ce qu’il reste quand on s’en va »

Un nouveau directeur général des services (DGS) a pris ses fonction au sein du Conseil départemental de Vaucluse : François Monin.

François Monin est l’ancien directeur général des services du Conseil départemental de la Haute-Loire (226 835 habitants) depuis environs 3 ans. De Peyrolles dans le Gard, il a auparavant exercé pendant 13 ans les fonctions de directeur général adjoint du département des Alpes-de-Hautes-Provence (161 980 habitants) en charge du Pôle services aux habitants. François Monin a également occupé le poste de directeur général adjoint de la Communauté d’Agglomération du Pays de Montbéliard (140 002 habitants) et a exercé dans différentes sociétés de conseil en organisation et management pour le secteur public. Littéraire de formation, il est un ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure ( lettres classiques et science sociales) et également de Science Po Paris (section service public, Finances publiques, Droit de la décentralisation).

Il remplace Christian Bergès (administrateur général territorial) qui a assuré l’intérim depuis le départ en juillet 2021 de Norbert Page-Relo, l’incontournable DGS de la présidence de Maurice Chabert.

Cette nomination s’inscrit dans la volonté de la présidente Dominique Santoni d’impulser une nouvelle dynamique au sein de l’administration départementale.


Dominique Santoni : « Ce qui compte c’est ce qu’il reste quand on s’en va »

Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental de Vaucluse était l’invitée des Femmes cheffes d’entreprise (FCE). Au programme ? La femme qu’elle est et son implication dans la vie de la Cité. Rencontre.

Dominique Santoni est Aptésienne. Après des études à Aix-en-Provence puis à Paris, elle débute sa carrière au sein d’agences de publicité où elle travaille durant une dizaine d’années.  A la naissance de son fils ainé, elle créé sa propre entreprise et devient agent pour photographes durant 18 ans. «Nous avions monté un bureau à Paris, puis à New-York, à Milan et à Londres.» Son père, Georges Santoni, pharmacien à l’hôpital d’Apt, a été député (de 1958 à 1962 et de 1968 à 1973)  et maire UDR (Union des démocrates pour la République) d’Apt (de 1965 à 1971).

Depuis 10 ans en politique
«La politique ne m’intéressait pas. De Paris je revenais à Apt régulièrement -parce que je suis très famille- puis je repartais avec de plus en plus de chagrin. C’était le moment aussi où nous avions décidé, avec mon associé, de développer le bureau de New-York. Mon mari, qui travaillait chez Publicis, y était muté. Alors que toute la famille était prête à franchir l’Atlantique, mon père est décédé. Il n’était pas question de laisser ma mère seule. Nous aurions pu aller à New York, nous sommes partis à Apt ! (rires de la salle). C’est à ce moment que l’on m’a demandé de me présenter à un premier mandat. Je me suis prise au jeu et cela m’a beaucoup intéressée. J’ai vendu mon entreprise et suis entrée en politique, cela fait maintenant 10 ans.»

Qui je suis
«J’ai été maire d’Apt, élue à la Communauté de communes, puis le binôme de Maurice Chabert (ancien président du Conseil départemental 84) vice-présidente élue aux sports, associations et collèges et des transports (désormais transférés à la Région). Je me suis présentée à un second mandat et été élue sur le canton d’Apt. Alors que nous étions dans une majorité relative et que je suis plutôt une femme de droite, le duo Anthony Zilio (maire de Bollène ex PS puis sans étiquette)- Christine Lanthelme, qui avait demandé à rencontrer les deux candidats de gauche (Jean-François Lovisolo) et de droite, a décidé de voter pour moi. Je ne pouvais plus reculer et j’ai été élue. Mon seul regret ? Avoir dû renoncer à ma mairie pour l’aspect terrain et proche du monde de l’entrepreneuriat que j’ai connu. Maintenant ? Je suis dans une grosse machine.»

Ce qui m’intéresse
«Le Conseil départemental ? C’est la collectivité de la proximité : collèges, culture, agriculture, sports, associations, insertion, les solidarités, le RSA, les enfants, la grande vieillesse, les routes… La vie des Vauclusiens est tous les jours en rapport avec le Conseil départemental. Ce que j’aime ? C’est faire ! Un héritage de ma première vie. Je dirige le département comme avant la mairie, comme un chef d’entreprise. Je ne me vois pas me présenter pour les législatives parce que ça n’est pas assez concret.»

Feuille de route
«D’abord sortir de cette idée de département le plus pauvre car le Vaucluse a énormément d’atouts et regorge de talents. L’idée ? Donner envie de Vaucluse et pour cela investir pour accueillir des entreprises et populations exogènes, remettre les gens en selle via l’insertion et mettre le département sur le devant de la scène.  Investir ? Oui, par les grands travaux comme l’aménagement du carrefour de Bonpas –gros nœud routier- qui devrait sortir de terre en 2026 car le temps politique est un temps long. Mon programme ? Investir, rénover, embellir, bouleverser et retrouver l’allant du monde entrepreneurial. Ce que je veux ? Réveiller, donner l’envie à ce bateau au long cours, que tout le monde soit fier d’habiter en Vaucluse et se sortir du classement misérable dans lequel on se trouve !»

La Place de la femme entrepreneur
«Avoir imposé la parité en politique a été important. Logiquement on ne devrait même pas avoir besoin de l’imposer. Je ne pense pas que nous ayons à nous adapter à un modèle masculin. Les femmes sont différentes parce qu’elles ont l’humilité, l’empathie. La maternité font d’elles des êtres à l’écoute, enfin, elles ne s’engagent pas à la légère. Oui, elles manquent de confiance en elles et elles doutent… Alors je me remémore cette phrase un peu caricaturale de Françoise Giroud : ‘La femme sera l’égale de l’homme le jour où, à un poste important, on désignera une femme incompétente’. Je crois que, parfois, elles se sentent étouffées, avec cette petite idée de n’être pas tout à fait égales aux hommes et de devoir faire leurs preuves lorsque les hommes n’ont pas à le faire… C’est dommage. Les femmes ont encore des combats à mener, des positions à affirmer et surtout du talent.»

Les partenariats publics privés
«La Loi Notre (Nouvelle organisation territoriale de la République) a transféré la compétence économique du Département à la Région, alors j’aimerais mettre en place des ambassadeurs du territoire permettant de faire se rencontrer davantage les mondes économique et politique qui interviendraient dans le sport, la culture et encore ailleurs, afin d’aider au développement économique du département.»

L’emploi
«Nous concevons toutes des problèmes à recruter des personnes compétentes, qu’est-il possible de faire ? » Interroge une adhérente des FCE. «Nous avons créé une plateforme Job Vaucluse sur laquelle sont mis en relation entreprises et publics en demande d’emploi. Le travail n’est pas assez valorisé. Peut-être faudrait-il augmenter le salaire des travailleurs et créer une plus grande différence avec ceux qui ne travaillent pas. Au Département nous essayons de baisser le nombre d’allocataires du RSA (Revenu de solidarité active), en menant une politique de contrôle accrue, au profit du lancement de formations et de campagnes de recrutement. Nous avons un problème d’emploi dans tous les secteurs et dans tout le Vaucluse. Nous travaillons avec la Région pour mettre en adéquation emplois et formations.»

Mandats
Dominique Santoni (LR, Les Républicains) a été élue maire d’Apt en 2015, succédant à Olivier Curel élu maire de 2008 à 2015. Elle a été Conseillère, vice-présidente départementale du canton d’Apt, suppléante du député Julien Aubert et élue présidente du Conseil départemental depuis juillet 2021. Véronique Arnaud-Deloy (LR), professeur d’anglais au lycée d’Apt, lui succède en tant que maire d’Apt depuis le 20 juillet 2021.

Elles étaient là
La soirée des FCE avec leur invitée, Dominique Santoni s’est déroulée au Grand café Barretta à Avignon, mercredi 17 novembre en soirée. En présence d’Odile Bouchard, conservatrice du Musée Vouland, Carole Pauleau, de l’association Face Vaucluse, agir contre l’exclusion ; Dominique Brogi, Bijou connecté MonShérif ; Anaïs Aubert, coach Ozéaxion, Monique Deyaert, cheffe à domicile et David Pellet.
Les adhérentes sont : Renate Nicolai ; Florence de Graeve ; Marie-Pierre Egloff ; Nathalie Maillet ; Sylvie Inzirillo ; Marie Daladier ; Magdo Nitard ; Claudie Delauche ; Michèle Faure ; Bénédicte Anav ; Sandra Vich ; Chantal Cayla ; Stéphanie Marchal ; Chrystel Malachane ; Delphine Vassille ; Mathilde Durand ; Bettina Martin ; Martine Boisset ; Magali Beaumont-Bertholet ; Isabelle Suzan-Nibbio ; Valérie Martin ; Alexandra Farnos ; Céline Boutroy ; Nadia Esposito ; Elodie Germain ; Marie Proniewski ; Isabelle Rimbaud ; Anne-Laure Leblanc et Jacqueline Marinetti.


Dominique Santoni : « Ce qui compte c’est ce qu’il reste quand on s’en va »

Voilà une collaboration qui fait grand bruit. Ce mardi 16 novembre, il y avait foule au Laboratoire souterrain à bas bruit de Rustrel (LSBB). Ce site, au cœur de l’une des rares zones de grand calme électromagnétique en Europe, célébrait de nouvelles installations et coopérations.

Le site, ancien poste de commandement des missiles du plateau d’Albion, fédère aujourd’hui la recherche, l’industrie, les collectivités, et accueille « sans bruit » les plus grands chercheurs. Le labo est aujourd’hui à la pointe de la recherche sur la sismologie, la géomécanique, les ressources hydriques, la santé ou l’environnement.

L’occasion pour le CNRS (représenté par Antoine Petit) et Avignon Université, qui assurent la tutelle du site, de signer une convention avec l’entreprise pertuisienne ‘Winlight system’ (représenté par Philippe Godefroy), fournisseur de la NASA, leader mondial de la production d’optiques de haute performance. La journée était également l’occasion d’inaugurer les réalisations du projet LSBB 2020 (modernisation du site) et de la première section de l’Equipex MIGAZ.

« Nous abritons ici, en Vaucluse, au cœur du Pays d’Apt, un laboratoire remarquable et remarqué. Il rayonne à l’international, attire des talents, innove, réalise des performances, noue des partenariats et trouve des synergies : tout ça me parle, je crois dans le Vaucluse et son pouvoir d’attractivité », déclare Dominique Santoni, en présence du Préfet Bertrand Gaume, de Bernard Kleynhoff, président de la Commission développement économique de la Région Sud, de nombreux élus, partenaires industriels et institutionnels.

Au sujet de ‘Winlight system’ : Un peu de Pertuis sur le sol de Mars

Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental de Vaucluse. Crédit photo: Conseil départemental de Vaucluse

Dominique Santoni : « Ce qui compte c’est ce qu’il reste quand on s’en va »

« Pour la première fois, je m’adresse à vous de cette tribune, a expliqué Dominique Santoni lors de la dernière assemblée générale de l’Association des maires de Vaucluse (AMV) qui vient de se tenir à Monteux. Avant j’étais dans le public, parmi vous, les maires de Vaucluse, et je reste un maire dans mon code génétique d’élue ». Il est vrai que Dominique Santoni a siégé pendant des années comme maire d’Apt et depuis les cantonales, elle a été élue le 1er juillet dernier à la présidence de l’exécutif départemental.

« Mon combat est le vôtre, poursuit-elle. Il faut remettre les communes au centre du jeu, au centre de la décentralisation, au centre des actions. Le département c’est la collectivité de proximité, la collectivité des communes. » Dominique Santoni a rappelé que son mandat est placé sous le signe de l’investissement pour de grands travaux. Le carrefour de Bonpas à Avignon « Echange routier entre l’A7, la RN 7, la RD 900, véritable nœud d’étranglement pour 30 000 véhicules bloqués aux heures de pointe (investissement de 25M€ dont 9,5 par le Département), la déviation d’Orange (50M€ dont 42% pour le Vaucluse), la rénovation de 3 collèges à Vedène, Bédarrides et Apt (30M€). Pour lutter contre la fracture numérique, 6,3M€ ont été dévolus à l’acquisition d’ordinateurs portables pour les collégiens.

Même s’il ne s’agit pas des compétences du département, Dominique Santoni souhaite apporter sa pierre à l’édifice en matière de sécurité et de santé, pour l’achat de caméras de video-surveillance, construire des maisons médicales ou développer la télé-médecine. Evidemment la politique d’aide aux communes, sous forme de contrats pluri-annuels, sera poursuivie. Et la Présidente va créer ‘Vaucluse Ingénierie’, une structure pour orienter les élus vers le bon service, le bon interlocuteur selon le dossier. Elle veut investir aussi dans l’attractivité du Vaucluse. « C’est en attirant de nouveaux habitants, de nouvelles entreprises créatrices de richesses que nous pourrons booster l’emploi et en finir avec l’image de 5e département de plus pauvre de France. Nous devons libérer notre créativité, additionner nos talent et susciter une envie de Vaucluse ».

« Le métier de maire s’apprend sur le terrain. »

Christian Gros, maire de Monteux

En ouverture du congrès, Christian Gros, secrétaire général de l’AMV et maire de Monteux qui accueillait ses homologues à la Salle du Château d’Eau, a insisté sur la compétence protéiforme de ce mandat : « Notre métier de maire ne s’apprend pas à l’école, ni dans les livres, mais sur le tas, sur le terrain, dans le feu de l’action. Nous devons revitaliser nos centres-villes, faire face aux dérèglements climatiques, on ne peut plus gérer en bon père de famille. La relance de notre pays ne se fera pas dans l’austérité. On a supprimé la taxe d’habitation et on nous a privés d’un pouvoir fiscal essentiel. Il faut un Etat fort et il faut des maires forts ».

Le meilleur préfet du monde
Jean-François Lovisolo, co-président de l’AMV 84, a lu le rapport moral de l’Association qui ne s’était pas réunie depuis 2019, Covid oblige. Il a d’entrée de jeu donné un coup de chapeau au préfet de Vaucluse, Bertrand Gaume : « Merci pour votre activité pendant cette pandémie, vous avez été présent au quotidien, à nos côtés avec l’ensemble des services de l’Etat, vous vous êtes mobilisé pour les masques, le gel, vous avez multiplié les centres de vaccination sur tout le territoire, vous avez été le chef d’orchestre de la mobilisation des services publics, et quel chef d’orchestre. Vous êtes le meilleur préfet du monde, il faudrait vous cloner ! ».

« L’égalité ce n’est pas l’équité, La Bastidonne n’est pas Avignon. »

Jean-François Lovisolo, co-président de l’AMV

Après cette envolée lyrique, Jean-François Lovisolo a cependant entamé une longue liste de récriminations contre l’Etat. « L’administration déconcentrée doit faire preuve d’adaptation pour qu’on ne mette pas 15 ans à sortir un projet de déchetterie, 10 ans pour des logements sociaux ou 20 ans pour permettre l’émergence et la réussite du site de Beaulieu à Monteux avec des centaines d’emplois à la clé. L’égalité ce n’est pas l’équité, La Bastidonne n’est pas Avignon, il faut tenir compte de la réalité de nos territoires, de leur taille, de leur situation. » Le maire de la Tour d’Aigues continue : « Etre maire est un plaisir mais il faut aimer le combat. Nos intentions ne sont pas toujours dictées par le copinage, le clivage politique ou la magouille mais par la volonté de répondre aux préoccupations de nos concitoyens. C’est vers nous qu’on se tourne pour éteindre le feu du mouvement social des gilets jaunes ou pour gérer la crise sanitaire ».

Limiter le pouvoir jacobin
L’autre co-président de l’AMV, Pierre Gonzalvez, maire de l’Isle-sur-la-Sorgue, a lui aussi rendu hommage au préfet : « La famille des territoires s’appuie sur le couple maire-préfet, depuis le début de la crise sanitaire, cette relation s’est officialisée et je forme le vœu que le temps s’arrête et vous invite à dépasser les noces de cire (4 ans) pour vivre les noces de bois (5 ans), ici en Vaucluse. » Il a évoqué les logements sociaux, les communes qui n’en construisent pas suffisamment et paient des pénalités et il a appelé les territoires à se battre pour limiter le pouvoir jacobin en citant Asterix : « On ne peut vivre qu’à Lutèce, le reste de la Gaule c’est bon pour les sangliers ».
Le Préfet est alors longuement intervenu en reprenant à son compte le slogan de la présidente de l’exécutif : « Donner envie de Vaucluse », mais un Vaucluse où règne l’équilibre pour l’économie, le social, l’environnement. « Nous menons une politique douce, souriante, agréable, avec tact et persévérance mais en faisant respecter fermement les règles et les lois et si nécessaire des démolitions d’office sont décidées ».
Le préfet a d’abord évoqué la crise sanitaire et remercié les élus pour leur action, leur engagement indéfectible, le personnel soignant, les pompiers qui ont sillonné les campagnes pour vacciner la population mais aussi animé le centre de Montfavet. « Il y a eu 1 158 morts de la Covid et plus de 5 000 hospitalisations, ce n’était pas une simple ‘grippette’. » 1,5 milliard d’euros ont été versés en urgence aux commerçants, acteurs culturels, entreprises, pour les prêts garantis par l’Etat.

« Nous ne lâcherons rien. »

Bertrand Gaume, préfet de Vaucluse parlant de la lutte contre la délinquance

Autre moment fort de cette année : le meurtre du policier Eric Masson le 5 mai dans le centre d’Avignon, sur un point de deal. « Nous ne lâcherons rien. La vie n’est pas un tapis de roses sans épines. D’ailleurs la délinquance est en baisse (-5% en zone police, -3% en zone gendarmerie), le nombre d’infractions constatées en hausse massive (+48% à la campagne, + 78% en ville) ». Un fonds de prévention de la délinquance de 550 000€ a été fléché vers une trentaine de communes pour lutter contre la radicalisation et le séparatisme.
L’incendie de Saint-Hippolyte-le-Graveyron et Beaumes-de-Venise à la mi-août et les 254 hectares de vignes et espaces naturels dévastés par les flammes ont aussi amené le préfet à aborder le thème des alertes climatiques, phénomènes cévenols et inondations. « Abonnez-vous à Vigicrue, mutualisez vos moyens si vous êtes une petite commune, rapprochez-vous des syndicats de rivières ».
Côté économique, le « Plan de Relance  » et ses 172M€ de dotation ont été évoqués, avec des aides pour les transitions économique et énergétique, la reprise du marché du travail, le Ségur de la Santé, le coup de pouce ‘1 jeune – 1 solution ».

Les questions des maires…
Enfin, au bout d’une heure et demie de discours, est venu le moment de répondre aux questions posées par les maires. Celui de Lauris, une commune située entre pic rocheux et Durance, s’est étonné qu’on lui demande de construire 500 logements sociaux sous peine de pénalités de 90 000€ : « Dois-je me faire harakiri ? Me lancer dans la prostitution, à mon âge… »« N’en venez pas surtout pas à de telles extrémités » exhorta Bertrand Gaume en souriant. Mais faites un effort, montrez votre bonne volonté, construisez-en quelques-uns en vous rapprochant des grands bailleurs, comme on l’a fait à Gordes. Il faut desserrer l’étau du logement social, ne pas entasser dans les mêmes quartiers urbains ».
Dernière intervention, celle du maire de Velleron, élu depuis l’été 2020 et sous le choc d’un projet d’aménagement de 200 logements sur un terrain privé de sa petite commune : « Cela ferait 20% d’habitants en plus, avec des besoins supplémentaires en accès, routes, écoles, crèches, parkings, réseaux d’assainissement. Une faillite environnementale, une artificialisation des sols, une perte de la bio-diversité. Ce projet fait l’unanimité contre lui comme l’a prouvé la marche qui a réuni 800 personnes dont le chanteur Grand Corps Malade, samedi dernier. » Le préfet lui a répondu que l’ensemble des services de l’Etat sont en train de vérifier la procédure pour voir si la loi a été respectée et les autorisations données à juste titre.

Enfin, en marge de cette assemblée générale, une convention de partenariat a été signée entre GRDF et l’AMV (photo ci-dessus). De son côté, la Fédération Provence-Alpes-Côte d’Azur des travaux publics a remis ses ‘Victoires de l’investissement local’ à la Ville d’Avignon pour sa requalification autour de la rue Bancasse par Citadis. Autre lauréat, Cotelub (Communauté territoriale sud Luberon) et la société Amourdedieu d’Ansouis pour la réalisation des aménagements de l’étang de la Bonde.
Pour finir, l’après-midi a été consacré à une table ronde avec la gendarmerie sur le thème de la sécurité publique ainsi qu’à une intervention du directeur départemental des finances publiques.


Dominique Santoni : « Ce qui compte c’est ce qu’il reste quand on s’en va »

Après la réélection de Jacqueline Bouyac à la tête du Parc régional du Mont Ventoux, place à celui du Luberon. Dominique Santoni, seule candidate déclarée, a été réélue présidente lors de la réunion du comité syndical du Parc naturel régional du Luberon qui s’est tenue à Cadenet.

« Depuis ma 1e élection en 2017, j’ai eu à cœur d’assurer la continuité de nos missions, d’assurer la stabilité, de promouvoir la concertation ; et c’est d’ailleurs ce que m’avait appris Roland Aubert, à qui j’ai succédé », a-t-elle déclaré lors de cette réélection. Et d’énumérer les projets innovants entrepris jusqu’alors : « Luberon labo vélo, la Thomassine, la Lub’ambule, le tourisme raisonné, la création prochaine de la Réserve naturelle régionale à Vachères, la lutte contre la pollution lumineuse, la participation au Congrès mondial de la nature de l’UICN, etc. »

Election des nouveaux représentants

Suite aux élections régionales et départementales, les 18 élus régionaux (9 titulaires et 9 suppléants) et les 18 élus départementaux (6 titulaires et 6 suppléants pour le Vaucluse, 3 titulaires et 3 suppléants pour les Alpes de Haute-Provence) ont été installés dans leurs fonctions de délégués. Noëlle Trinquier et Elisabeth Amoros sont ainsi les nouveaux représentants du Vaucluse.

L’occasion de mettre l’accent sur les projets qui restent à bâtir, notamment l’écriture du projet de la Charte du Parc naturel régional du Luberon pour la période 2024-2039. « Je voudrais donc pouvoir continuer avec vous au service du territoire à relever ces défis, à faire valoir nos expertises, que ce soit dans la préservation de la biodiversité, le développement local, la sauvegarde des paysages, l’animation de la vie sociale, l’éducation à l’environnement, toujours au service d’un cadre de vie de qualité pour les citoyens. »

Crédit photo : direction du Parc naturel régional du Luberon

Le vœu a été formulé de poursuive le développement du « laboratoire d’expérimentation et d’innovation » que représente le Parc. « On me dit parfois, et je le dis souvent, que « ce que nous faisons ne se voit pas », mais c’est ce que l’on fait qui permet justement d’avoir de magnifiques paysages préservés qui concourent à notre attractivité. Dans ce contexte, le Parc est un formidable outil de développement économique et touristique au service du territoire et des communes » dixit la présidente du Conseil départemental de Vaucluse, qui poursuivra ainsi le processus de co-construction au côté de la directrice Laure Galpin et des 50 agents du Parc.

L.M.


Dominique Santoni : « Ce qui compte c’est ce qu’il reste quand on s’en va »

Comme un symbole de la fin du ‘tout voiture’, c’est à vélo que Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental de Vaucluse, et Cécile Helle, maire d’Avignon, ont rejoint le rond-point XXL réaménagé de Réalpanier.

« Nous sommes à deux coups de pédale du Chemin des Canaux et du tracé provisoire de la ‘Via Rhôna’, l’une des 3 qui traversent le Vaucluse. Sur ce giratoire très fréquenté, il y avait peu de place pour les cyclistes. Le département avait déjà réalisé des aménagements sur la départementale 28, la route de Saint-Saturnin, mais une fois arrivé là, il était compliqué et risqué de rouler vers le centre d’Avignon. Nous avons donc, en partenariat avec la Ville d’Avignon, réalisé tous ces aménagements » a expliqué la nouvelle présidente de l’exécutif départemental vauclusien.

1,1M€ pour les aménagements
Ces aménagements (entre septembre 2020 et juin 2021) ce sont des dos d’ânes, des radars qui rappellent la limitation de vitesse à 30km/h, un marquage au sol spécifique donnant la priorité au passage des deux roues, un dispositif de détection des cyclistes, l’ agrandissement du trottoir, un éclairage public, la création d’un parking côté route de Morières, la plantation d’espaces verts, le réaménagement de la rue Claude-Chabrol et de l’Avenue des Amandiers. Le tout pour promouvoir un mode de circulation doux en milieu urbain, le vélo.
« Au final le budget s’élève à 1,1M€, 50% pour le département, 50% pour Avignon, avec un soutien de l’Europe via le volet ‘transition écologique’ de 80% du montant qui n’est pas encore concret mais qui entre dans les critères d’éligibilité » a ajouté Dominique Santoni.

La Ville et le Département déjà main dans la main ?
De son côté, Cécile Helle, fervente défenderesse des déplacements doux a rappelé que « C’est une volonté politique du département et de la Cité des Papes, de développer ensemble, le vélo. Le passage du Tour de France, la double ascension du Mont-Ventoux cet été, la venue de milliers de cyclo-touristes tout au long de l’année en témoignent. D’autres projets existent, comme sur l’Ile de la Barthelasse, les rives de la Durance, la Via Rhôna. Déjà quand on roule en voiture, ce carrefour de Réalpanier fait peur, alors en vélo, sans protection de la carrosserie, bonjour l’angoisse ! »
A ce jour, avec notamment la Voie verte Confluence, le Tour des Remparts, le Chemin des Canaux, existent 184km de linéaire cyclable, dont 48 créés depuis la mandature entamée en 2014.
La présidente du Conseil Départemental a conclu sur sa volonté farouche d’aménager le territoire au service de tous les Vauclusiens, aux côtés des communes et des EPCI pour renforcer l’attractivité du département et elle a remercié les entreprises qui ont officié sur ce chantier de Réalpanier, Provence Routes, Agilis et Miditraçage.


Dominique Santoni : « Ce qui compte c’est ce qu’il reste quand on s’en va »

S’inscrivant dans la continuité de son prédécesseur, Dominique Santoni, la nouvelle présidente du Conseil départemental de Vaucluse, entend accélérer les investissements sur le territoire. Dans ce cadre, elle a présenté la feuille de route des grands chantiers du Département pour la période 2021-2028.

« C’est un budget de combat que nous allons mettre en place, annonce sans ambages Dominique Santoni, la nouvelle présidente LR (les Républicains) du Conseil départemental de Vaucluse élue le 1er juillet dernier. Il s’agit de donner la priorité absolue à l’investissement, au service du développement du territoire. »
Pour cela, l’équipe de la première femme à occuper cette fonction en Vaucluse entend s’appuyer sur un vaste plan d’investissement 2021-2028. Il faut dire que pour la première fois l’institution départementale va bénéficier de temps pour mener à bien sa politique. En effet, le renouvellement par moitié des assemblées départementales françaises jusqu’aux élections de 2015 incitait plutôt au ‘saupoudrage’ des subventions afin de maintenir des majorités politiques stables et cela quelle que soit la couleur politique. La réforme nationale du mode de scrutin a ainsi permis à Maurice Chabert de mener un mandat départemental ‘inédit’ de 6 ans. Un président sortant qui ne s’est pas représenté après avoir adoubé Dominique Santoni pour lui succéder. Cette dernière était jusqu’alors vice-présidente déléguée à l’éducation, aux sports, à la vie associative et aux transports, n’hésite d’ailleurs pas annoncer s’inscrire dans la continuité de son prédécesseur.
« C’est la restauration des finances du Département que nous avons mené durant le mandat précédent qui va nous permettre d’avancer. La continuité c’est important et grâce à ces efforts nous allons passer à la partie visible de ‘l’iceberg’ avec la mise en place d’une politique de grands travaux », insiste la nouvelle présidente qui, grâce au jeu de calendrier des futurs scrutins à venir va disposer, cette fois, d’un mandat de 7 ans !
Dans cette logique, le Conseil départemental de Vaucluse va donc lancer un nouveau PPI (Plan pluriannuel d’investissement).
« Cet outil précieux de pilotage budgétaire et financier permet de planifier des projets de long terme et de programmer les investissements nécessaires, tout en déterminant le niveau d’endettement supportable par la collectivité », poursuit Dominique Santoni.

Des grands travaux pour changer le quotidien des Vauclusiens
« Dans les prochaines années, plusieurs chantiers transformeront ainsi notre territoire », annonce Dominique Santoni.
Le Département va ainsi lancer à l’automne la concertation pour le projet de réaménagement du carrefour de Bonpas. Objectif : faire sauter ce goulot d’étranglement que constitue ce nœud routier à l’intersection de l’autoroute A7, de la RN7 en provenance d’Avignon, de la RD 900 en provenance de Cavaillon et d’Apt et de la RD7N venant des Bouches-du-Rhône accueillant 30 000 véhicules/jour dans chaque sens. Un dossier de 25M€, dont une participation du Conseil départemental de Vaucluse de 9,5M€ et une contribution de l’Etat et de la Région à hauteur de 15,5M€, qui doit se concrétiser par un chantier d’une durée de 3 ans dont les premiers coups de pioche devraient intervenir en 2024.

Le projet de réaménagement du carrefour de Bonpas (ici une esquisse non-définitive) prévoit l’aménagement d’une liaison directe entre la RN7 (Avignon) et la RD 900 (route d’Apt), associée à la création de nouvelles bretelles et de deux giratoires pour accéder à l’autoroute A7 (Avignon Sud), ainsi qu’au pont de Bonpas (direction Bouches-du-Rhône). Le giratoire et le carrefour à feux actuels, qui concentrent les embouteillages déplorés aujourd’hui, seront supprimés. Le tout en facilitant l’accès à un pôle d’échange intermodal bus/covoiturage et permettant de sécuriser les liaisons cyclables le long de la Durance et vers les Bouches-du-Rhône.

Autre gros dossier à venir : la déviation d’Orange. « On en parle depuis près de 50 ans, rappelle Thierry Lagneau, vice-président en charge des travaux, des aménagements routiers et de la sécurité. Cet aménagement s’inscrit dans la réalisation d’un itinéraire de liaison structurant entre la vallée du Rhône et le bassin vaisonnais. Il permettra d’améliorer fortement l’accessibilité des quatre cantons du Nord Vaucluse (Orange, Bollène, Valréas, Vaison-la-Romaine) depuis Avignon ou l’A7. »
L’opération bénéficie, à ce jour, d’un financement d’environ 50M€ avec des participations de l’Etat, la Région Sud, la Communauté de communes pays réuni d’Orange, la ville d’Orange et le Département. Les études et procédures réglementaires ont débuté pour un démarrage des premiers travaux préparatoires au cours du second semestre 2022 et pour une durée de 4 ans.
De quoi permettre la réalisation de 2 sections entre le giratoire du Coudoulet sur la RN7 et l’avenue des Crémades (1,2 km) ainsi qu’entre l’avenue des Crémades et la RD 975 (route de Camaret) sur une longueur de 1,9km afin de délester le centre-ville de la cité des princes traversé par près de 15 000 véhicules/jour, dont 10% de poids-lourds.

Accélérer pour la déviation de Coustellet et la LEO
Afin de doter le Vaucluse des infrastructures indispensables à son développement, le Département veut également réaliser le contournement de Coustellet.
« Coustellet, qui a connu un fort développement économique ces dernières années, se situe à l’intersection de deux voies de communication à fort trafic : la RD 2 (qui rejoint Cavaillon via Robion) et la RD 900 (entre Avignon et Apt), explique Thierry Lagneau. Cette route départementale est un axe majeur qui dessert l’Est du Vaucluse, notamment la vallée du Calavon. Le trafic routier très élevé (environ 15 000 véhicules par jour dont 10% de poids lourds) entraîne une congestion routière au centre de l’agglomération, à l’intersection avec la RD 2. »
Si plusieurs études ont été menées il faut cependant encore organiser l’enquête publique préalable à l’autorisation du projet.
« Je suis une femme de consensus, précise Dominique Santoni. C’est pour cela que je rencontrerai prochainement tous les élus concernés puisque Coustellet se situe à l’intersection de 4 communes : Cabrières-d’Avignon, Maubec, Oppède et Robion. » Le but étant de finaliser cet aménagement avant la fin du mandat.

« Il faut réaliser la 2e tranche de la LEO. »

Thierry Lagneau

Autre dossier faisant figure d’arlésienne jusqu’alors, la réalisation de la tranche 2 de la LEO (Liaison Est-Ouest) à Avignon et dans le Nord des Bouches-du-Rhône.
« La position du Conseil départemental de Vaucluse n’a jamais varié s’agissant l’aménagement de ce vaste projet de contournement de l’agglomération d’Avignon, insiste Thierry Lagneau. Il est nécessaire de réaliser cette deuxième section comprise entre Rognonas et le carrefour de l’Amandier, à Avignon, d’une longueur de 5,8 kilomètres en deux fois deux voies. Ce projet est sous maîtrise d’ouvrage de l’Etat, auquel revient la responsabilité, en lien avec l’ensemble des collectivités concernées, de faire aboutir ce projet vieux de plusieurs décennies. »
« Le Département de Vaucluse a confirmé son engagement sur le plan financier à hauteur de 14,72% du montant des travaux », complète la présidente.

Les autres chantiers
Dans le même temps, le Département poursuit la réhabilitation des collèges de Vaucluse. Ainsi après la rénovation des établissements de Valréas et du Thor, celle de Sorgues est en cours et celles de Bédarrides (6,6M€), de Vedène (12,2M€) et d’Apt (10,8M€) débuteront en 2022. Des collèges, où dès cette rentrée, 14 000 ordinateurs portables sont mis à disposition de tous les élèves de 6e et cela pendant 4 ans afin que tous les collégiens vauclusiens soient équipés d’ici 2024. Et pour faciliter la scolarité ‘numérique’ des élèves, le Département équipera progressivement tous les collèges publics d’une connexion internet via la mise en place de bornes wifi.

Le chantier de réhabilitation du collège Saint-Exupéry à Bédarrides débute pour un montant de 6,6M€. Fin des travaux prévus pour la rentrée 2023/2024.

Par ailleurs, dans moins de 4 ans, les archives départementales quitteront leurs locaux historiques du Palais des papes, qui sont désormais trop exigus et ne répondent plus aux normes de conservation actuelles, pour rejoindre un ‘Pôle de recherche et de conservation du patrimoine vauclusien’ situé dans nouveau bâtiment de de 10 600 m2 (33M€) situé dans la zone d’Agroparc à Avignon. L’arrivée des archives de la ville d’Avignon est également toujours envisagée. Le chantier doit débuter en 2023 pour une mise en service en 2025.
Enfin, le Département construira d’ici 2024 un nouveau bâtiment, à Avignon, où seront installés la nouvelle Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) et les services de la Direction des personnes âgées et des personnes handicapées. Ce nouvel édifice, d’une surface de 38 000m2 verra le jour en lieu et place d’un grand hangar désaffecté (hangar Souvet) situé le long de la voie ferrée. Le démarrage des travaux aura lieu au dernier trimestre 2022 pour une réception mi-2024. Cette opération (35M€ au total) s’accompagne d’une réhabilitation lourde du site Limbert, abritant les services du Pôle Solidarités du Département, ainsi que de l’Espace Départemental des Solidarités d’Avignon Est. De quoi libérer à termes, les locaux situés le long du boulevard Saint-Michel, dont le potentiel urbanistique, le long des remparts, n’est plus à démontrer.

Repenser le rapport avec les autres collectivités
« Au-delà des investissements qu’il réalise directement, le Conseil départemental accompagne les communes et les EPCI dans leurs propres projets, en particulier à travers sa politique de contractualisation, qui offre une visibilité sur plusieurs années et constitue un ‘effet levier’ essentiel. Dans les prochaines années, ce soutien sera encore renforcé, afin d’impulser des politiques qui amélioreront le quotidien des Vauclusiens », rappelle la présidente.
Cet accompagnement prendra donc la forme d’un contrat de développement territorial passé avec les communes et les intercommunalités (EPCI) et élaboré en lien avec les élus des cantons concernés afin de programmer les investissements.
Autre outil au service des collectivités locales qui veulent investir : Vaucluse ingénierie. Cette plateforme pilotée par le Conseil départemental doit permettre aux élus et à leurs équipes, notamment pour les plus petites communes, de bénéficier d’une expertise personnalisée pour étudier la faisabilité d’un projet. Vaucluse ingénierie interviendra également pour la recherche de financements, la constitution des dossiers administratifs mais aussi le suivi des missions d’un prestataire et du projet dans sa globalité.
Et histoire de s’appliquer à lui-même cette logique d’optimisation, le Conseil départemental de Vaucluse va également créer un service dédié à la recherche de financements extérieurs. Si un agent est d’ores et déjà chargé d’assister l’ensemble des services qui veulent candidater à des financements auprès du FSE (Fonds social européen), la mise en place de ce service doit permettre de solliciter systématiquement tous les dispositifs européens, nationaux et régionaux auquel peut prétendre le Département.

Culture, sécurité, santé…
En plus de ses compétences sociales (RSA, personnes âgées, enfance, handicapés…) constituant son ADN le Département version Dominique Santoni entend aussi intervenir dans des domaines comme la sécurité, la culture, l’environnement ou bien encore la santé.
« C’était une promesse de campagne, rappelle la nouvelle présidente. Le Département va apporter une aide financière pour la mise en place ou l’extension de systèmes de vidéoprotection ainsi qu’à l’équipement des polices municipales. »
Le Conseil département souhaite aussi investir pour une meilleure couverture médicale du territoire. Afin de lutter contre la désertification médicale, le Département ‘planche’ sur une aide à l’installation de médecins libéraux en milieu rural et notamment les jeunes médecins. Il participera également au financement de maisons de santé, des lieux permettant le regroupement de médecins voire d’équipes pluridisciplinaires qui constituent une alternative pour des médecins qui hésiteraient à s’installer seul dans une commune. Plus novateur encore, le Conseil départemental envisage aussi le recrutement direct de médecins libéraux dans les Espaces départementaux des solidarités (Edes), structures d’accompagnement médico-sociales du Département.
Côté environnement, le Département entend anticiper les problèmes d’irrigation liés aux effets du réchauffement climatique en mettant en place une stratégie de gestion sur les ressources en eau à l’horizon 2028. Pour cela, il participe notamment au projet de territoire des ‘Hauts de Provence Rhodanienne’, piloté par la préfecture de Vaucluse, « qui vise à mettre en œuvre une gestion équilibrée de la ressource en eau sur le Nord Vaucluse tout en répondant de manière durable à l’augmentation de la demande en eau pour l’irrigation agricole ».
Enfin, le Département souhaite favoriser l’émergence dans le Sud Vaucluse d’un grand festival de plein-air consacré aux musiques actuelles, de nature à attirer plusieurs dizaines de milliers de spectateurs.
« Terre de festivals, le Vaucluse est riche de très grands rendez-vous internationaux, comme le Festival d’Avignon ou les Chorégies d’Orange, explique Dominique Santoni. Si le Sud du département compte de nombreuses manifestations estivales de qualité, aucune ne leur est aujourd’hui comparable, de par son ampleur ou son rayonnement. »

Un département connecté
« Investir, c’est également travailler à l’attractivité du Vaucluse, martèle la présidente du Conseil départemental. Parce qu’un territoire qui attire des investisseurs et de nouveaux habitants, c’est un territoire qui crée de l’activité et de l’emploi. »
Tirant les conclusions de la crise sanitaire qui a mis en lumière les limites des modèles métropolitains, Dominique Santoni estime que le temps est venu « pour les villes intermédiaires et les territoires de qualité ».
Si la qualité de vie du Vaucluse n’est plus à prouver, la stratégie d’attractivité du Département est de miser sur le formidable essor du télétravail.

Grâce notamment aux financements européens, le Département va mettre en place des bornes d’accès gratuit au wifi dans 172 sites touristiques de Vaucluse.

« Le Vaucluse peut tirer son épingle du jeu, de par sa position géographique et le caractère équilibré de son territoire, poursuit la présidente. Son excellente couverture Très haut débit (THD) facilite bien sûr le télétravail et constitue un atout majeur. »
Ainsi, l’ensemble du département sera entièrement connecté à la fibre dès l’an prochain, avec 14 ans d’avance sur le délai initial prévu en 2036. A ce jour, avec ces investissement d’un montant de 171M€, le Vaucluse est déjà  le département le plus avancé en matière de déploiement de la fibre (94% de couverture) de toute la Région Sud.
Pour renforcer son attractivité numérique, le Département développe actuellement un réseau wifi touristique. Il s’agit de déployer des bornes wifi (1,4M€ dont 1M€ d’aides européennes) sur 172 sites vauclusiens touristiques (musées, places de villages, sites naturels, véloroutes, etc…).
« L’intérêt principal est d’assurer un accès à Internet nomade et gratuit à l’ensemble des habitants et des touristes, complète la présidente. C’est devenu aujourd’hui un besoin de base, un des premiers critères de satisfaction des visiteurs. »

« Il faut que les gens aient envie de Vaucluse »

Dominique Santoni.

« Mais la décision de s’installer, d’investir ou d’implanter une entreprise sur un territoire donné est soumise à d’autres critères : les infrastructures de transport (autoroutes, proximité d’une gare TGV…), le climat et la qualité de vie (d’autant que l’équilibre vie professionnelle/vie privée prend de plus en plus d’importance), le foncier disponible à des prix abordables… Le Vaucluse coche incontestablement toutes les cases. Et a plus d’une carte à jouer pour attirer les entrepreneurs ou les salariés qui souhaitent aujourd’hui quitter les grandes métropoles pour une vie plus agréable, plus proche de la nature », précise Dominique Santoni.
Dans cette optique, le Département va mobiliser l’ensemble des acteurs du territoire à commencer par l’agence départementale Vaucluse Provence Attractivité (VPA), qui vient de sortir un nouveau guide pratique ‘S’installer dans le Vaucluse’, pour définir rapidement une stratégie de promotion du territoire à l’échelle nationale.
« Il faut que les gens aient envie de Vaucluse, » insiste Dominique Santoni.

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