Vente aux enchères : 18 000€ récoltés pour le centre hospitalier du Pays d’Apt
Le fonds de dotation ‘Pour le Pays d’Apt, un hôpital d’avenir‘ et la Confrérie de la Truffe et du Vin du Luberon ont organisé une vente de bouteilles de vin ce dimanche 20 juillet à Ménerbes au profit de l’hôpital d’Apt. 18 000€ ont été récoltés.
Ce dimanche 20 juillet, la Maison de la Truffe et du Vin du Luberon a accueilli une cinquantaine de personnes à l’occasion de la vente aux enchères au profit du centre hospitalier du Pays d’Apt. Celle-ci a été rendue possible grâce, entre autres, aux 45 donateurs, viticulteurs du territoire, restaurateurs, cavistes et particuliers, mais aussi aux acquéreurs qui étaient une cinquantaine à avoir enchéri pour repartir avec leurs lots.
320 bouteilles réparties en 116 lots étaient à la vente. Parrainée par Christophe Bacquié, chef du restaurant doublement étoilé La Table des Amis au Mas les Eydins à Bonnieux et animée par Maître Caroline Tillie-Chauchard, commissaire-priseur de la Maison de Ventes Dame Marteau, cette vente a permis de récolter 18 000€. « Nous sommes heureux de contribuer avec cet événement, aux projets de modernisation de l’hôpital que ‘Pour le Pays d’Apt, un hôpital d’avenir’ accompagne », a déclaré Shelagh Lester-Smith, présidente du fonds de dotation.
Cet argent sera consacré à l’achat d’un mammographe et au projet de réhabilitation du secteur Grand Âge du centre hospitalier, qui comprend la modernisation, d’une part, de l’Unité de Soins de longue durée (USLD) actuellement localisée dans le bâtiment Combemiane et, d’autre part, de l’EHPAD La Madeleine qui accueille à ce jour 66 résidents.
Toutes les bouteilles à la venteLes organisateurs, le parrain, et les partenaires de la vent aux enchères
DR
Vente aux enchères : 18 000€ récoltés pour le centre hospitalier du Pays d’Apt
L’association Isofaculté va pouvoir accompagner 30 femmes supplémentaires en situation de violences conjugales. Une initiative rendue possible grâce à Gisèle Pelicot qui a obtenu de Paris Match le versement d’un don de 20 000€ au profit de l’association mazanaise. De quoi doubler le volume d’activité de ce programme de reconstruction ayant déjà permis de soutenir près de 80 femmes depuis 2022.
Le programme de reconstruction par l’équihomologie (à l’aide de chevaux) des femmes victimes de violences de l’association sportive et d’action sociale Isofacultéa démarré à Mazan en septembre 2022. Depuis, il a déjà permis d’accompagner près de 80 femmes à travers des séances individuelles, en groupe et avec les enfants, ainsi que par des formations et des bilans de compétences. « Apprendre à dire non, renforcer son estime de soi, mieux gérer son stress et ses émotions, améliorer sa condition physique, se re-sociabiliser, reprendre suffisamment confiance pour passer son permis ou retrouver un emploi… les bénéfices constatés pour les femmes accompagnées sont nombreux et très concrets », témoigne Chloé Sarra, nouvelle directrice d’Isofaculté.
Accompagnement de femmes lors d’un atelier d’équihomologie. Crédit : Isofaculté/DR
Une mobilisation comme une évidence Violée par une cinquantaine d’inconnus après avoir été droguée par son mari, Gisèle Pelicot va refuser que son procès, dit ‘l’affaire des viols de Mazan’, ne soit jugé à huis-clos. Ouvert au public et à la presse du monde entier, ce procès qui s’est tenu pendant plus de 3 mois fin 2024 au tribunal d’Avignon va devenir un symbole de la lutte contre les violences sexuelles faites aux femmes. Implantée à Mazan et œuvrant déjà dans l’accompagnement des femmes victimes de violences, c’est donc tout naturellement qu’Isofaculté s’est mobilisée durant ce procès. En organisant notamment une marche blanche de soutien à Gisèle Pelicot en octobre dernier ou bien encore en proposant une rencontre-débat autour des violences faites aux femmes en novembre 2024. Une mobilisation à laquelle n’a pas été insensible, Gisèle Pelicot qui n’a pas hésité à venir rencontrer les participantes du programme d’Isofaculté lors d’une visite surprise après la marche blanche de solidarité.
« Elle a été une vraie source d’inspiration. »
Chloé Sarra, directrice d’Isofaculté
« Elle a été une vraie source d’inspiration pour certaines d’entre elles et leurs démarches respectives se font pleinement échos : ne pas rester cachée, témoigner des violences que l’on a subie pour mieux les dépasser et pour que la honte change de camp. Cela fait partie intégrante de leur processus de reconstruction », confie Chloé Sarra qui insiste pour dire à quel point le geste de Gisèle Pelicot les a touchées.
Un soutien qui ne s’arrête pas là puisque Gisèle Pelicot vient d’obtenir 40 000€ de dédommagement de la part de Paris Match pour une série de sept clichés volés de cette dernière. Suite à un accord amiable moral avec le magazine pour atteinte à la vie privée, cette somme sera donc répartie équitablement au profit de deux associations accompagnant des victimes de violences : Isofaculté et Womensafe & Children, un réseau français d’associations spécialisé dans la prise en charge et l’accompagnement des femmes, des enfants, des adolescents et des victimes de toute forme de violences.
« Tous les membres de l’association sont très reconnaissants à Gisèle Pelicot pour son geste. »
Ludovic Arnaud, président d’Isofaculté
« Tous les membres de l’association sont très reconnaissants à Gisèle Pelicot pour son geste, insiste Ludovic Arnaud, président d’Isofaculté. Nous sommes nous-même pleinement solidaires des valeurs qu’elle défend et du combat qu’elle a tenu à mener au cours des derniers mois au-delà de son épreuve personnelle pour toutes les femmes victimes de violences. »
Cœur en bois hommage à Gisèle Pélicot inauguré à Mazan le 5 octobre 2024 lors de la marche de solidarité. Crédit : Isofaculté/DR
Le nombre de participantes va doubler Très concrètement le don initié par Gisèle Pelicot permettra d’accueillir 30 femmes supplémentaires dans ce programme de reconstruction par la médiation équine. C’est le double par rapport à l’activité 2024. Isofaculté pourra aussi financer un nouveau service de transport entre le domicile des femmes et le centre d’équihomologie pour celles qui rencontrent un problème de mobilité, ce qui est très fréquent pour des personnes fragilisées dans une zone rurale comme celle de Mazan.
Ce soutien financier s’ajoute à celui de la Fondation de France, mécène du projet depuis son origine qui a de son côté reconduit son engagement jusqu’en juillet 2027. Ces deux soutiens combinés assurent ainsi une pérennité du projet au moins jusqu’à cette date. « Nous restons toutefois toujours à la recherche de nouveaux mécènes car nous avons encore la possibilité d’accueillir et d’aider plus de femmes », précise Chloé Sarra dont l’association intervient aussi dans les domaines du décrochage scolaire ou bien encore du bien-être à l’école.
Vente aux enchères : 18 000€ récoltés pour le centre hospitalier du Pays d’Apt
Près de 244 collaborateurs de Grand Delta Habitat se sont mobilisés lors du Delta Heroes Challenge, récoltant 3 500€ au profit de l’association Athom 84 qui propose des activités sportives et culturelles aux personnes déficientes mentales. Un défi lancé lors des Jeux Olympiques et Paralympiques Paris 2024 et alors que nous entamons du 7 au 20 octobre les semaines d’information sur la santé mentale.
Grand Delta Habitat, les adhérents et responsables d’Athom 84 Copyright MMH
Tout a commencé par un challenge : atteindre 3,5 millions de pas entre le 26 juillet et le 11 août 2024 –durant les Jeux olympiques- tandis que la coopérative s’engageait de son côté à reverser 1€ à l’association tous les 1 000 pas. Objectif atteint puisque 15 millions de pas ont ainsi été réalisés dans les temps impartis. Un challenge clôturé ce lundi 7 octobre par un don de Grand Delta Habitat de 3 500€ au bénéfice de l’association Athom 84 spécialisée dans le sport adapté.
« Ce challenge, porté par les collaborateurs de Grand Delta Habitat, symbolise la place donnée au réseau des partenaires associatifs de la coopérative et surtout dans le bien-être et l’insertion des personnes différentes dans la société », a relevé Michel Gontard, président de Grand Delta Habitat. Lors de la remise du don, des adhérents d’Athom 84, ont fait découvrir à leurs parents, élus, collaborateurs de la coopérative des activités comme la Boccia et le lancer de flèches au moyen de sarbacanes.
Geneviève Seu, présidente d’Athom 84Copyright MMH
Geneviève Seu, présidente d’Athom 84 «Je suis moi-même maman de Sophie, 33 ans, déficiente mentale, qui après une scolarité en maternelle a été dirigée en IME (Institut Médico Educatif). Grâce à l’association, créée il y a 12 ans par Florence Gonfalone, les jeunes adultes peuvent participer, lors des week-ends, à de nombreuses activités : sport, visites de musées, déplacements à la bibliothèque, au cinéma, au restaurant… Les adhérents partent une semaine, une à deux fois par an en stage, faire de la randonnée ou des activités sportives, en région. Sophie, ma fille, a été la première adhérente de l’association s’exerçant à de multiples activités comme de l’escalade, l’équitation. Depuis six mois nous partageons avec une autre association un appartement prêté via la Mairie d’Avignon par Grand Delta Habitat. Nous avons sollicité GDH pour un don et c’est à la faveur de cette demande à laquelle la coopérative avait répondu tout d’abord par la négative que nous recevons aujourd’hui 3 500€ grâce à l’initiative du Heroes Delta Challenge. Je me suis rendue compte qu’avec les Jeux Olympiques, si tout le monde parlait des personnes handicapées, les déficients intellectuels continuaient à être mis de côté. Je me suis toujours battue contre cela car j’estime qu’ils ont autant le droit que vous et moi d’être insérés dans la société. Athom 84, avec ses intervenants très dynamiques, a apporté énormément de bien-être aux 100 adhérents jeunes adultes. Je remercie Grand Delta Habitat pour ce don, merci à tous pour avoir marché pour nous et marchez encore, pour nous, l’année prochaine.»
Xavier Sordelet «Chez Grand Delta Habitat nous essayons de faire quelques activités sportives, comme tous les ans, lorsque nous faisons le tour des remparts –le dernier dimanche de mars- avec 180 collaborateurs. Pendant les jeux Olympiques nous voulions faire quelque chose de symbolique. C’est ainsi que 244 collaborateurs ont marché, enregistrant pas et kilomètres depuis une application sur leur téléphone. Nous avons transformé les pas et les kilomètres en chèque.»
Florence Gonfalone, fondatrice, past-présidente et coordinatrice d’Athom 84Copyright MMH
Florence Gonfalone Fondatrice, past-présidente et coordinatrice de l’association créée en 2011 : «Merci de nous avoir contactés pour cette belle initiative. Votre don va nous permettre de pérenniser des activités de sports et loisirs, voire d’acquérir un minibus qui nous permettrait de nous déplacer, notamment lors des week-ends. Pourquoi avoir nommé l’association Athom ? C’était lors d’une réunion entre professionnels du médico-social. Au tout début nous cherchions une dénomination comme ‘At Home’ pour signifier la convivialité du ‘comme à la maison’ ou même comme un atome car il faut aussi des neutrons et des protons pour dire à quel point être plusieurs est important. Pourquoi avoir fondé cette association ? Alors que je travaillais en IME j’ai eu conscience d’un manque dans la prise en charge institutionnelle des enfants entre 18 et 25 ans, au départ de l’Institut, dans la pratique du sport et des activités culturelles des jeunes adultes. C’est à ce moment-là qu’avec Geneviève Seu et sa fille Sophie nous avons décidé de créer l’association qui programmerait des activités le week-end permettant aux jeunes de s’évader et de proposer un temps de répit aux familles. Notre cœur de métier est d’accompagner les déficients intellectuels, des personnes avec un handicap mental, cognitif ou psychique. Nous comptons 100 licenciés en établissements ou en familles. Les bénéfices pour les adhérents ? La lutte contre la sédentarité, le vieillissement prématuré et l’isolement social. Cela porte ses fruits car nous comptons un noyau très dynamique de 40 adhérents qui ainsi, autour des activités, se sont liés d’amitié et partagent d’autres bons moments ensemble. Ce sont de nouvelles familles qui se créent. Nos membres s’inscrivent également dans de nouveaux projets, parfois même dans la pratique de de compétitions et championnats. Certains des jeunes sont même devenus sportifs. Nos adhérents ont entre 25 et 35 ans.»
Xavier Sordelet, Geneviève Seu et Michel Gontard lors de la remise de chèque de GDH à Athom84Copyright MMH
Michel Gontard «Près de 40% du personnel a participé à ce défi ce qui souligne l’esprit social et solidaire de la première coopérative de France que nous sommes. Parmi la multitude de nos engagements, nous avons la prise en compte de ce vivre ensemble qui s’exprime au travers du geste de notre directeur général Xavier Sordelet, le fruit de l’engagement de nos salariés et perdure dans la prise en compte des besoins de nos aînés. Bravo à Athom 84 et aux collaborateurs de Grand Delta Habitat.»
Sylvie Rolland, collaboratrice GDH, responsable du Pôle habitat et participante du Delta Heroes ChallengeCopyright MMH
Sylvie Rolland «Je suis salariée GDH depuis presque 30 ans, responsable du pôle habitat. Le Delta Heroes Challenge s’est fait à l’initiative de notre directeur général qui est très sportif et essaie de partager cela au sein de l’entreprise et sur une proposition du service Communication. Nous avons téléchargé une application sur notre téléphone afin de rassembler toutes les données. Nous nous sommes tous attelés à la tâche d’autant que la dynamique avec les JO était lancée. C’était notre façon d’y participer. Et puis la marche est un effort raisonnable à la portée de tous. Nous avions tous en tête de faire des efforts durant le laps de temps indiqué dans notre quotidien comme en se garant plus loin, en délaissant l’ascenseur, en participant lors des vacances à des randonnées. Nous avions davantage envie de nous bouger pour la cause, d’autant que c’était un effort collectif. Nous parlions du challenge entre collègues et nous regardions l’évolution des chiffres sur l’appli. Partante pour un prochain challenge ? Oh oui, nous avons conservé l’appli et nous avons toujours envie d’agir en collectif pour autrui !»
Association Athom 84. 16, avenue Paul Claudel à Avignon 06 80 37 31 97 athom.loisirs@gmail.com
Vente aux enchères : 18 000€ récoltés pour le centre hospitalier du Pays d’Apt
Ces rendez-vous ont eu lieu tous les mercredi du 15 mai au 31 juillet afin d’animer différents quartiers de la ville de Cavaillon. À nouveau partenaire cette année, et ce depuis trois ans, le Marché d’intérêt national (Min) de Cavaillon, via son grossiste Cavaillon Fruits & légumes, a fourni des fruits frais, principalement locaux, aux habitants afin qu’ils puissent préparer de belles salades… Nul doute que 2025 verra cette initiative reconduite, toujours avec le soutien du Min et des différents acteurs institutionnels.
Vente aux enchères : 18 000€ récoltés pour le centre hospitalier du Pays d’Apt
Le dynamisme de l’action caritative repose sur la confiance accordée à des organismes qui promettent d’agir conformément à leurs messages et aux souhaits des donateurs. La Cour des comptes contribue à cette confiance en contrôlant la conformité de l’emploi des dons aux missions sociales des organismes. Retour sur les derniers contrôles de la Cour.
Le rapport publié le 19 mars 2024 par la Cour rend compte du contrôle des entités qui font appel à la générosité publique ou qui reçoivent des dons ouvrant droit à un avantage fiscal.
À l’occasion de son contrôle, la Cour formule des recommandations afin d’aider les organismes à améliorer l’information des donateurs et la transparence de l’emploi des fonds. Dans son rapport, la Cour appelle à :
clarifier la multitude de dispositifs juridiques qui favorise certains usages discutables ;
encadrer les nouveaux modes de collecte (cagnottes en ligne, par exemple), la politique des réserves financières, la conservation des données personnelles et le financement des établissements sociaux et médicosociaux par la générosité publique ;
remanier le régime de sanction, inapproprié et peu mobilisé.
Le contrôle des organismes caritatifs
Le contrôle de la Cour se fonde principalement sur le fait que les donateurs bénéficient d’un avantage fiscal. Celui-ci implique un renoncement de perception de l’impôt par l’État qui ne peut se justifier que par la réalité d’actions au bénéfice de l’intérêt général. La Cour s’assure de la légitimité de cet avantage.
Le cadre législatif de la philanthropie s’est renforcé en 30 ans, élargissant le champ du contrôle de la Cour. Depuis 2010, elle peut déclarer l’emploi des fonds non conforme aux objectifs de l’appel à dons ou de l’entité. Celle-ci peut alors voir son avantage fiscal suspendu par le ministre chargé du budget.
Le contrôle de la Cour, fondé sur le compte d’emploi des ressources (CER), examine la réalité du fonctionnement de l’organisme et des actions menées. Il est axé sur :
le respect de la volonté des donateurs dans l’utilisation des fonds ;
la qualité de l’information du donateur ;
la gouvernance de l’entité, les procédures et le contrôle internes.
4,8 millions de foyers fiscaux (soit 12% de l’ensemble des foyers fiscaux) ont déclaré au moins un don lors de leur déclaration annuelle de revenus, pour un total de 2,8 milliards d’euros de dons ;
le montant des dons déclarés par les entreprises au titre du mécénat s’élève à 2,2 milliards d’euros, dont 54% proviennent d’entreprises de plus de 5 000 salariés.
Les organismes bénéficiaires soutiennent des causes diverses (recherche médicale, solidarité internationale, défense des droits, protection de l’environnement, lutte contre la pauvreté, cause animale…). De nombreux dispositifs juridiques peuvent recevoir des fonds issus de la générosité publique, dont les fonds de dotation et les fondations, qui sont en plein essor.
La loi du 7 août 1991 impose aux organismes faisant appel à la générosité publique d’effectuer une déclaration en préfecture et d’établir un compte d’emploi annuel des ressources collectées auprès du public. Le compte d’emploi des ressources (CER) précise notamment l’affectation des dons par type de dépenses.
Vente aux enchères : 18 000€ récoltés pour le centre hospitalier du Pays d’Apt
La Petite Vitesse, située dans l’ancienne gare de Saignon, et l’association laurisienne Au Maquis, ont décidé de s’allier en faveur de l’insertion des demandeurs d’asile du Centre d’accueil de demandeurs d’asile (CADA) de Cavaillon en leur faisant don de vélos.
La Petite Vitesse est un lieu d’échanges et de partages autour du vélo dans le Luberon situé à Saignon. Elle s’est associée avec l’association Au Maquis, basée à Lauris et qui développe des actions sur le territoire en faveur des citoyens, pour les demandeurs d’asile en leur faisant don de plusieurs vélos. « On n’avait pas de budget pour acheter ses vélos, donc on a fait un appel aux dons via aux particuliers et aux magasins et on est allés voir dans les déchetteries », explique Javier Palacios, chargé du projet La Petite Vitesse.
Une action qui a porté ses fruits puisque sept vélos ont pu être donnés à des demandeurs d’asile du CADA de Cavaillon. Quant aux vélos qui ont nécessité quelques réparations avant le don, tout a pu être fait grâce à des pièces de récupération. Seuls les éclairages et des antivols ont été achetés par l’association Au Maquis. « On ne pouvait pas leur fournir des vélos sans s’assurer qu’ils puissent les attacher et ne pas être en danger la nuit », ajoute Javier.
Une initiative écologique et solidaire
Ainsi, les vélos ont été récupérés afin qu’ils soient réemployés. Une démarche économique et écologique, à l’image des valeurs que veut transmettre La Petite Vitesse qui est un lieu d’échanges permettant de réparer ou recycler son vélo, ou également trouver des pièces détachées dans le but de donner une seconde vie à ce mode de transport.
La Petite Vitesse, tout comme l’association Au Maquis, agit aussi en faveur de la réinsertion des personnes. Ce don de vélo est donc une action qui a du sens. « Ces vélos vont permettre non seulement aux demandeurs d’asile de se déplacer plus facilement à des rendez-vous ou pour trouver du travail, mais ils vont aussi pouvoir se déplacer pour le plaisir, tout simplement, aller plus loin que le centre-ville de Cavaillon », poursuit Javier.
Des ateliers pour la continuité
Lors de la remise des vélos, il était prévu que les demandeurs d’asile bénéficient d’un atelier mécanique pour qu’ils sachent s’auto-dépanner, qu’ils apprennent les réparations basiques. « Ils étaient tellement contents, ils avaient le sourire jusqu’aux oreilles, qu’ils se sont un peu dispersés et on n’a finalement pas eu le temps », explique Javier Palacios.
Un atelier mécanique sera donc prévu dans les prochaines semaines, ainsi qu’un atelier sur le code de la route, afin que les demandeurs d’asile puissent être complétement autonomes avec leur vélo à l’avenir. L’opération du don de vélos a donc été un succès, si bien que La Petite Vitesse et l’association Au Maquis souhaitent renouveler l’expérience. « Il y a déjà une liste d’attente, conclut Javier. Le fait d’en voir certains recevoir un vélo, ça a beaucoup motivé d’autres résidents. »
Vente aux enchères : 18 000€ récoltés pour le centre hospitalier du Pays d’Apt
Au cours du mois de décembre, le club Rotary de Gordes a remis un don de 10 000 € à l’association Vaincre la maladie des os de verre. Ce don a pu être réalisé grâce aux gains d’un concert organisé le 21 juillet dernier par le club Rotary de Gordes au Théâtre des Terrasses, durant lequel le public a pu écouter la soprano Aurélie Jarjaye interpréter des chansons de Barbara.
L’association Vaincre la maladie des os de verre fondée et présidée par Anne Morand, a pour projet de former des kinésithérapeutes à la prise en charge des patients atteints de cette maladie génétique rare, l’ostéogenèse, qui touche 6 à 8 000 personnes.
V.A.
Vente aux enchères : 18 000€ récoltés pour le centre hospitalier du Pays d’Apt
Dans le cadre des Journées nationales du don agricole qui ont lieu tout le mois de septembre, sous l’initiative de l’association Solaal, le Marché d’intérêt national (Min) de Cavaillon récoltera des dons ce vendredi 29 septembre.
Cette initiative, qui met en valeur la générosité des agriculteurs vauclusiens et et vise à créer du lien avec les associations caritatives locales, entre dans la réalisation du futur Projet alimentaire territorial (PAT) du Département de Vaucluse, actuellement en voie de finalisation.
Le Min de Cavaillon accueillera les dons dès 3h du matin ce vendredi 29 novembre. Un petit-déjeuner sera organisé de 7h à 9h en présence d’élus locaux pour les agriculteurs, les représentants des organismes agricoles et les structures d’aide alimentaire vauclusiennes. Les dons seront comptabilisés à ce moment-là et il sera possible de s’informer sur la possibilité de don contre déduction d’impôt tout au long de l’année. Le Min d’Avignon organisera une journée de récolte de dons agricoles au printemps prochain.
L’année dernière, huit tonnes de fruits et légumes avait été récoltées auprès de onze producteurs. Ces dons ont bénéficié à cinq associations caritatives et humanitaires (Resto du cœur, Secours Populaire Français, ANDES, Jardins de Méditerranée, Croix Rouge Française).
V.A.
Vente aux enchères : 18 000€ récoltés pour le centre hospitalier du Pays d’Apt
Jeudi 8 juin, la ville s’est vu remettre par Bernard Mondon, au nom de Jean Chalon, un portrait de ce dernier peint par l’artiste carpentrassien Paul Surtel.
Jean Chalon, écrivain et journaliste, a souhaité faire don de ce portrait à la bibliothèque l’Inguimbertine, qui possède et conserve d’ores et déjà 11 tableaux de l’artiste Paul Surtel : essentiellement des paysages, mais aussi une nature morte et deux portraits (un autoportrait et un portrait de Louis Emery, professeur de philosophie).