Naturellement, la Maison Durance se rapproche de la rivière Durance à Avignon
Cette entreprise familiale créée en 1997 au pied du majestueux Château de Grignan dans la Drôme provençale, qui a ensuite installé son site logistique à Valréas dans l’Enclave des Papes, a mis le cap au sud pour implanter son centre Recherche & Développement à Agroparc.
La 1re pierre avait été posée à l’automne 2023 et le PDG Nicolas Ruth vient d’inviter tous les salariés du groupe à visiter le nouveu siège. Ils sont 125 en tout, dont 25 ici, sur deux niveaux et 1 000 m² d’espaces bureau, labo, marketing. Ce ‘centre d’excellence’ de la parfumerie qui fait la part belle aux cosmétiques naturels et aux produits pour la maison, exporte dans une cinquantaine de pays.
Imaginé comme une maison cosy dans laquelle on se sent bien, avec salon et cuisine épurés et contemporains, ce centre a des façades habillées de tasseaux de bois qui rappellent le cannelé qui entoure les bougies iconiques de Durance, les ombrières sont en fibre de coco, le patio protégé du soleil d’un voile de scourtin comme on en utilisait dans les moulins jadis dans le Pays de Nyons, pour filtrer et séparer par pression l’huile d’olive de l’eau.
Dans des tons clairs de beige, écru, sable et brun, de bois, de rotin et de fibres textiles pour l’ameublement, tous les bureaux convergent vers ce coeur, favorisant échanges, rencontres, partage entre salariés et services. Partout des fenêtres et des ouvertures par où passent la lumière et la communication.
« Nous avons choisi Avignon parce que c’est une ville de culture, à taille humaine et proche de la Durance, mais aussi de l’aéroport, de la gare TGV et du Port de Marseille, précise le patron, Nicolas Ruth. Ce ‘Laboratoire des Sens’ est dédié au savoir-faire des équipes. Le sens est important en cosmétique et parfumerie, d’où cet espace d’évaluation olfactive. On est au milieu d’un écrin de verdure. Et nous avons tenu à planter des essences méditerranéennes économes en eau comme la lavande par exemple. »
Les senteurs justement, coquelicot, vanille, monoï, fleur de coton et d’oranger, ambre, mangue, figue, camélia, verveine, cèdre bleu, mandarine, sont 100% nature. On les retrouve dans les savons, crèmes, diffuseurs de parfums lumineux, gels douche, shampoings, huiles essentielles, eaux de toilette, ainsi que pour la maison, les fleurs parfumées aux écorces d’érable, de santal, de tonka ou aux effluves d’amande, caramel et cacao. En tout, 500 références et 3 600 points de vente. Pour un chiffre d’affaires d’un douzaine de millions d’euros.
« Plus que du bois, de la pierre, de l’acier et du verre, ce site est le coeur battant de notre vision, de notre sens de l’innovation, de notre engagement envers l’environnement et du bien-être de notre personnel », a conclu Nicolas Ruth.
Naturellement, la Maison Durance se rapproche de la rivière Durance à Avignon
Jusqu’au 22 septembre, pas moins d’une quinzaine d’énormes engins de chantier sont en action, en face de la sortie de l’Autoroute A7 à Avignon Sud – Bonpas. « Nous avons en tout 8 semaines, quand les eaux de la Durance sont au plus bas, pour travailler », explique Bertrand Jacopin, le directeur Etudes & Travaux au Syndicat Mixte d’Aménagement de la Vallée de la Durance.
Cette digue « palière » est destinée à assurer la sécurité de la population (100 000 personnes) et des entreprises (100 000 emplois) dans cette zone inondable, sur une quinzaine de kilomètres entre Caumont et la Gare TGV d’Avignon en Courtine. Un projet entre la Communauté d’Agglomération du Grand Avignon, le SMAVD compétent depuis 2016 pour l’entretien des digues et la Ville d’Avignon.
En déambulant le long de berges de la Durance, sous les ponts de l’Autoroute A7 et de la Nationale 7, on voit l’étendue des travaux. « En 1994, il y a eu 2 crues de 3 000m3 / seconde, c’est énorme », explique Bertrand Jacopin à Joël Guin, le président du Grand Avignon, à Sabine Roussely, n°2 de la Préfecture de Vaucluse et à Christian Mounier pour le Conseil Départemental. « Sur le Rhône, c’est plus lent, mais sur la Durance, les eaux montent vite, il nous faut donc anticiper, ralentir le flux. C’est pourquoi, nous posons des blocs de pierres de 3 tonnes chacun à 6 mètres de profondeur grâce à des pelles équipées d’écrans et d’un laser 3 D qui permettent d’aligner ces pierres au cordeau tout au long de la berge. Après nous ajoutons des couches de galets en contre-bas de l’autoroute, jusqu’à 2 mètres au-dessus du niveau de la rivière. »
L’environnement aussi est pris en compte. Les 40 000 tonnes de déblais et remblais sont triés au fur et à mesure, concassés sur place et réutilisés dans un souci de valorisation, évidemment on met à part l’amiante, les embâcles ont été extraits du lit de la Durance et débités en copeaux de bois.
« Comme c’est une course contre la montre, puisque nous n’avons que deux mois pour tout faire, exceptionnellement les employés travaillent 48h par semaine, 3 000 rotations de camions sont nécessaires pour mener à terme cet enrochement qui doit être finalisé avant les éventuelles crues d’automne », conclut Bertrand Jacopin. Plus de 20 000 véhicules passent par ce carrefour de Bonpas entre l’A7, la RN7 et la départementale 900. Un secteur vital à sécuriser. Sans parler de la biodiversité, des oiseaux, des insectes, des chauves-souris, nombreux dans cette forêt alluviale. 26 000m2 vont être enherbés et 1 200 arbres plantés pour freiner l’érosion. Un chantier de 4M€ hors taxe financé à hauteur de 40% par le Grand Avignon, 40% par l’Etat et le Fonds Barnier et 20% par le Département de Vaucluse.
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Une opération importante de dépollution de la Durance est en cours de puis le 8 juillet 2024 dans le but de permettre le retrait de nombreux dépôts sauvages dans la rivière qui se jette dans le Rhône. Cette initiative a été mis en place par le syndicat mixte d’aménagement de la vallée de la durance (SMAVD).
Le SMAVD poursuit sa mission de protection de la Durance et de ses habitants. Depuis le 8 juillet 2024, une opération de dépollution d’envergure est en cours afin de retirer et de limiter le nombre de dépôts sauvages au sein du cours d’eau vauclusien. Pour permettre la réalisation la plus sécuritaire et efficace possible, la commune d’Avignon va intervenir pour limiter l’accès à la zone des véhicules légers qui causent bien souvent des incivilités dommageables.
Une opération de restauration de la franchissabilité piscicole sur les seuils en Durance avait été initiée au préalable avec une restructuration de la digue palière. Avec ces actions, le SMAVD poursuit son objectif d’offrir un cadre de vie sain et durable aux habitants du bord de la Durance. Depuis plusieurs années, la rivière est encombrée par des dépôts de plusieurs nature (pneus, amiantes, déchets BTP, déchets ménagers). Les voiries attenantes vont désormais faire l’objet dans les prochains jours de mesures de gestion limitant les accès à ces secteurs vulnérables.
Les déchets collectés sont traités
Tous les déchets collectés à travers ces opérations sont traités dans les filières adaptées à savoir : 30 tonnes de déchets ménagers et industriels banals, 5 tonnes de pneus et 3 tonnes de plaques d’amiantes.
Sur plus de 6km, l’entreprise SABATIER Marius qui se spécialise dans les opérations de nettoyage et de collectes a entrepris de nombreuses actions et interventions pour le compte du SMAVD afin de dépolluer la zone souhaitée. La collecte des dépôts sauvages a duré plus d’une semaine et a mobilisé 4 opérateurs, un camion benne et un tractopelle sous la houlette d’un garde du SMAVD. Le coût global de l’opération est d’environ 33 000 € TTC.
Naturellement, la Maison Durance se rapproche de la rivière Durance à Avignon
Construit au 12ème siècle, le canal Saint-Julien n’est pas uniquement la veine nourricière de la plaine cavaillonnaise qu’il irrigue. Il a été un enjeu de pouvoirs où se sont affrontés, pendant des siècles, les puissants : ecclésiastiques, nobles, riches familles, élus de Cavaillon… L’histoire du canal Saint-Julien n’a rien d’un long fleuve tranquille.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser le canal de Saint-Julien n’a pas été construit à l’origine pour irriguer. Ce n’était pas sa vocation première. Petit retour en arrière. Nous sommes au début du 12ème siècle, Cavaillon n’est alors qu’un port fluvial de la Durance et le siège d’un évêché influent. A cette époque-là, pour moudre les blés de ses terres, l’évêque Benoit, lance la construction d’un moulin, près de la chapelle de la porte Saint-Julien à Cavaillon (aujourd’hui portail d’Avignon). Il est actionné par l’eau d’un canal dérivé de la Durance, qu’il fait construire par la même occasion. L’évêque avait compris toute l’importance du rôle que pouvait jouer l’eau. Pas uniquement nécessaire à la vie, l’eau était aussi une source d’énergie, un outil de prospérité, donc de pouvoir. Le premier tronçon, d’une lieue (soit environ 6 000 mètres), comprenait également des canaux dit de fuite qui servaient à alimenter les douves des remparts de la ville.
« Le canal St-Julien a transformé un désert en oasis ! » Il fallut ensuite attendre un demi-siècle (1235) après son autorisation d’exploitation officielle en 1171, pour que l’eau de ce canal puisse être aussi utilisée pour l’irrigation. Une concession faite par les ecclésiastiques en échange de la prise en charge de la moitié des dépenses du canal. Mais l’utilisation de la force hydraulique pour les moulins restait prioritaire. Charité bien ordonnée commence par soi-même. Cet accord marqua le début de la diversification et du développement des activités agricoles de la plaine de Cavaillon. A cette époque, cette dernière n’avait pas la physionomie qu’on lui connaît aujourd’hui. Entre les crues dévastatrices de la Durance et du Coulon, et ses terres asséchées par le mistral, la plaine n’avait rien d’un jardin d’Eden. Ainsi, le Canal Saint-Julien, comme les autres construits après, ont permis d’irriguer les terres et d’y développer la culture des fruits et des légumes. Ces canaux sont à l’origine de toute la filière économique que l’on connaît aujourd’hui. Yvon Sarnette, un des anciens Président du Canal, a l’habitude de dire : « le canal St-Julien a transformé un désert en oasis ! ».
La distribution et les modes d’arrosage depuis le canal Saint-Julien
En 1382, la ville de Cavaillon prends totalement la main sur ce canal En 1322, une autre étape importante fût franchie dans l’histoire du canal. Les ecclésiastiques lâchèrent progressivement son contrôle en acceptant une cogestion avec les laïques. Et c’est en 1382, que la ville de Cavaillon prends totalement la main sur ce canal tant convoité. Une taxe pour le prélèvement de l’eau y fût ensuite instaurée. Elle existe toujours, c’est elle qui finance le fonctionnement et l’entretien de l’ouvrage. Mais, très rapidement le débit du canal n’y suffisait plus. Il a fallu capter l’eau de la Durance plus en amont, à Mérindol exactement. Mais cette commune appartenant au royaume de France (donc hors de la concession de 1171), il fallait l’autorisation du roi. Pas moins que cela. Et c’est grâce à l’intervention du marquis Meynier d’Oppéde que François 1er accorda l’autorisation. En contrepartie, le marquis influent pouvait utiliser l’eau pour ses propres moulins. Ensuite, il utilisa aussi les fuyants du canal pour irriguer ses terres. Pas totalement désintéressé le bonhomme. Et c’est à lui que l’on doit le fameux pont-aqueduc de la Canaou qui permet au canal de franchir le Coulon. Voir encadré. Ce même marquis a même envisagé un moment vendre l’eau qui s’y écoulait. Mais l’évêque de l’époque, qui avait encore quelque influence, s’y opposa. Il y a des limites à ne pas dépasser, quand même.
En appartenant à tout le monde, personne ne peut plus en prendre le contrôle Ensuite, ce fût une longue période de tensions entre la ville de Cavaillon et la puissante famille d’Oppéde pour le contrôle du canal. La révolution française mis un terme à ces conflits, et en 1818, ce fût la création d’un syndicat regroupant tous les utilisateurs du canal (plus de 5000 personnes). En appartenant à tout le monde, personne ne peut plus en prendre le contrôle. C’est encore ce principe qui prévaut aujourd’hui avec l’ASA (Association Syndicale Autorisée) du canal Saint-Julien, qui au fil de l’eau a repris en gestion les autres canaux de la plaine. Un bel exemple de modèle d’économie associative qui mériterait bien de faire des émules, s’agissant particulièrement de la gestion de nos ressources naturelles…
Le pont aqueduc de la Canaou Inauguré en 1537 par le roi François 1er, ce pont-aqueduc, qui enjambe le Coulon à Cavaillon, faisait le lien entre les quartiers Entre Deux Valats et du Petit Grès. Sa conception, dite en double arche, en fait un ouvrage unique au monde. Elle aurait été inspirée d’un dessin de Léonard de Vinci. L’utilisation d’une double arche permet de résister aux fortes pressions de l’eau, notamment en cas de crues. Classé monument historique en 2011, le pont-aqueduc de la canaou, propriété de l’ASA du Canal Saint-Julien est en cours de restauration.
L’ASA du canal de Saint-Julien : – Une structure juridique originale : association syndicale de propriétaires, présidée par Yves Jean et dirigée par Hervé Roullin, directeur général 13 collaborateurs – 6 canaux : le canal Saint-Julien (22km), le canal des sables (9 km), le canal du plan oriental (6 km), le canal des Balaruts (4,6 km), le canal de Feugueyrolles (3 km), et le canal d’amenée (2,5 km) – 170 km de filioles (canaux secondaires) – 6 000 hectares de terres dominés sur 7 communes – 15 000 parcelles desservies – Droit d’eau annuel: 144 Mm3 – Prélèvement moyen annuel 84 Mm3 (60 Mm3 économisés chaque année grâce aux travaux de modernisation) – Budget annuel : 3.9 M€ dont 1.79 M€ en fonctionnement et 2.12 M€ en investissements (chiffres 2023)
Naturellement, la Maison Durance se rapproche de la rivière Durance à Avignon
Pour passer à la vitesse supérieure en matière de protection de l’environnement, dans une vingtaine de pays, des défenseurs de la nature ont obtenu que certains écosystèmes soient reconnus comme des entités juridiques à part entière. Ce statut leur donne de facto des droits et en particulier pour les protéger. Dans le Vaucluse, le collectif SOS Durance Vivante, a lancé un processus similaire pour la Durance, qui pourrait ainsi devenir une personne à part entière.
Doter la nature d’une personnalité juridique est un acte qui pourrait être bien plus important que de permettre de trainer devant les tribunaux ceux qui la menace. Reconnaître à la nature des droits, c’est en définitive un changement de paradigme, un vrai débat philosophique, voire démocratique. Ainsi, en l’espèce on considère que l’homme n’est plus souverain sur la nature mais une simple composante du vivant. Ce qui peut se concevoir. Mais les interrogations sont nombreuses. Tout d’abord, on reconnaît que les dispositifs juridiques existants ne sont pas efficients, à commencer par la législation européenne qui en matière environnementale est déjà très élaborée et plutôt contraignante. De plus les associations de défense de l’environnement, ont accès à la justice et peuvent représenter les écosystèmes menacés. Mais peut-être qu’il faut aller encore plus loin ?
Le droit de la Nature l’emporterait sur le droit des hommes
En définitive, la question qui se pose : faut-il des « règles » ou un « droit » ? Dans le premier cas ce sont les hommes qui édictent les règles dans le second, c’est la nature. Le droit de la nature l’emporterait ainsi sur le droit des hommes. C’est la subordination du politique au scientifique. Et, qui seront ces scientifiques qui définiront les contours et le cadre des possibles ? Quels contrôles ou contre-pouvoirs le peuple aurait-il sur leurs décisions ? En l’espèce il peut s’agir d’un vrai glissement démocratique. Tout serait alors possible puisqu’il s’agit de l’avenir du monde donc du notre… Comme un petit goût de déjà vu !
Ne serait il pas plutôt possible de trouver une articulation entre le scientifique et le politique qui soit autre qu’une subordination ? Au travers de ces propos je me fais que le porte-parole des pour et des contre et aussi des questions qui sont posées. Il ne faut pas négliger pour autant l’urgence de la situation mais, mais n’oublions pas un des fondements de notre démocratie : « le gouvernement du peuple par le peuple, pour le peuple » (article 2 de la Constitution).
La Durance mérite toute notre attention et le fait de lui enlever son article défini pourrait être une première étape vers une nouvelle considération pour cette rivière nourricière. Alors vive Durance !
Naturellement, la Maison Durance se rapproche de la rivière Durance à Avignon
C’est juste à côté de Food’in, le futur pôle de la filière agroalimentaire de la région Sud, que Durance va implanter son nouveau centre d’excellence et de Recherche et développement dans la zone d’Agroparc à Avignon. Ainsi, tout naturellement, Durance se rapproche de la Durance.
La maison Durance est une entreprise familiale de parfumerie et cosmétique née en 1997 en Drôme Provençale, tout près de l’imposant Château de Grignan, cher à la Marquise de Sévigné… Depuis une trentaine d’années, cette entreprise conjugue à la fois des collections de parfums pour la maison et des fragrances pour soi, des produits cosmétiques raffinés aux ingrédients 100% nature.
Présent dans une cinquantaine de pays Cette maison familiale lovée entre chênes truffiers, vignes et lavandes offre toute une déclinaison de parfums (coquelicot, vanille, monoï, fleur de coton et d’oranger, mangue, ambre, mandarine, camélia, bois d’olivier, verveine, citron-menthe, cèdre bleu, figue) à base d’ingrédients naturels à 96% et développées avec des maîtres-parfumeurs de Grasse. Et la gamme des produits, elle aussi s’élargit au fil des ans : bougies parfumées, diffuseurs, savons, gels pour la douche, crème pour le corps et les mains, shampooings, eaux de toilette. Dernières créations, une ‘Bougie ciel poudré’ aux notes boisées, ambrées et vanillées qui embaument et une ‘Fleur parfumée’ aux écorces d’érable, santal et tonka aux effluves d’amande, de caramel et de cacao. Durance exporte dans une cinquantaine de pays, 500 références au catalogue et 3 600 points de vente.
Un centre d’excellence de 1 000m2 pour la R&D de Durance Ce vendredi 10 novembre était donc organisée, dans la zone d’Agroparc, la cérémonie de pose de la 1re pierre… En fait le chantier a débuté le 6 septembre et le rez-de-chaussée est déjà construit. Nicolas Ruth, le PDG de l’entreprise familiale provençale depuis 2005, explique : « Quand on s’appelle ‘Durance’ on se rapproche de la Durance. En plus, Avignon est une ville-phare de la Provence, elle offre un environnement végétal, des paysages, un cadre de vie, c’est pourquoi nous l’avons choisie pour implanter ce centre d’excellence qui marque un moment historique pour nous. Il témoigne de la croissance exceptionnelle et de l’engagement de ‘Durance’ envers l’innovation en parfumerie et cosmétiques ».
Le PDG de Durance (avec le casque) pose la première pierre du futur centre d’excellence et de R&D de l’entreprise de parfumerie et de cosmétique.
Ce site offrira près de 1000m2 destinés à accueillir les 25 salariés qui y travailleront. Conçu par l’agence Benjamin Bellay de Valence (Drôme), il a été imaginé comme une maison dans laquelle on se sent bien, avec une arche, un patio, une grande cuisine, des façades vêtues de bois, des ombrières en fibre de coco. Tous les bureaux à larges baies donnent sur un parc arboré de 2 500m2.
« L’excellence aura ici son temple. »
Nicolas Ruth, PDG de Durance
Une dizaine de postes encore à pourvoir Avant de poser la traditionnelle première pierre, en fait un parpaing, le PDG, Nicolas Ruth a insisté : « Depuis 25 ans, ma famille a une double mission, embellir les intérieurs et promouvoir la beauté naturelle tout en respectant la planète. L’excellence aura ici son temple, ce n’est pas qu’un bâtiment de pierre, de bois et de verre. C’est le cœur battant de notre vision commune et le symbole de notre sens de l’innovation et de la durabilité ». Un lieu épuré, chaleureux, lumineux, fonctionnel, qui, d’ici quelques mois accueillera des salariés dans un écrin de verdure. Une dizaine de postes en marketing et recherche et développement sont encore à pourvoir.
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A l’occasion des Journées européennes du patrimoine, Destination Luberon organise deux visites gratuites.
Samedi 16 septembre : entre faune & flore Partez à la découverte de la faune et de la flore de la Sorgue (oiseaux, poissons, amphibiens et insectes en tout genre). Fabrice, expert de la nature, donnera aux visiteurs foules de petites anecdotes à propos de toutes ces petites bêtes. Comment les capturer, s’en occuper et les relâcher sans les blesser au cours de petits ateliers ouverts à tous. 20 personnes maximum. 9h-12h. Gratuit et ouvert à tous. Les enfants de moins de 12 ans doivent être accompagnés. RDV parking de la Sorguette à l’Isle-sur-la-Sorgue. Réservation obligatoire sur www.destinationluberon.com
Dimanche 17 septembre : entre Garrigue & Durance Découvrez le Luberon et ses secrets au travers d’une randonnée autour de l’observatoire ornithologique de Mérindol. Sa garrigue et sa flore méditerranéenne, un belvédère perché avec une vue imprenable sur la Durance et son paysage. Un florilège d’oiseaux aquatiques sur cette grande étendue d’eau que l’on peut voir de l’observatoire tout en bas. 40 personnes maximum. 9h-12h. Gratuit et ouvert à tous. Les enfants de moins de 12 ans doivent être accompagnés. RDV parking de la Garrigue. Réservation obligatoire sur www.destinationluberon.com
Pour fêter la Durance et découvrir ou redécouvrir toutes les richesses dont elle recèle, l’événement ‘Un dimanche en Durance’ proposera une centaine d’animations au bord de la rivière emblématique de la Provence. Marché de producteurs, protections des oiseaux, découverte des poissons, balade en canoë, pétanque… Il y en aura pour tous les goûts et tous les âges.
La Durance alimente 3 millions de personnes en eau potable. 70% de la surface de la Région Sud est dépendante de sa ressource en eau, soit 654 communes. La rivière est également un réservoir de biodiversité, elle compte notamment 300 espèces d’oiseaux parmi les 350 recensées. Une richesse que veut mettre en avant le SMAVD avec ce rendez-vous qui a lieu pour la première fois en Vaucluse. « Cette journée est pensée pour sensibiliser, mettre en avant les milieux, les valoriser. N’oublions pas les mieux naturels ! Pour que nous, Provençaux, nous soyons tous protecteurs de notre belle rivière », explique Christian Doddoli, directeur général du Syndicat.
Le programme
Dès 10h, le village des exposants et le marché de producteurs locaux seront en place, prêts à vous accueillir. Trois expositions seront à l’honneur : une exposition Durance par France Nature Environnement PACA, Durance Expo par le SMAVD et une exposition de photographies par Camille Moirenc. Le public pourra également assister à plusieurs ateliers de découvertes de la nature avec la Maison régionale de l’eau, l’association d’éducation à l’environnement Le Loubatas et la Ligue de protection des oiseaux. La librairie itinérante ‘La Chevaline‘ de la Réserve à Bulles proposera quant à elle des ateliers d’illustrations pour les enfants. Un atelier pour apprendre l’art de la vannerie sera également proposé.
Pour les plus sportifs, il sera possible de faire des balades en canoé avec What’s up. Le Club de Canoé Kayak Durance vous initiera au paddle. L’entreprise Bee’s, quant à elle, vous fera découvrir la Durance par la véloroute avec des balades à vélo. Pour les personnes qui préfèrent les animations plus tranquilles, il sera possible de faire des balades en calèche, proposées par le Haras du Tombadou. Un coin sera même réservé à la pétanque et à la sieste.
L’événement sera inauguré à 11h, juste avant un apéritif-concert avec le duo That’s my girls!. À 16h, un goûter sera offert à tous les enfants. À 17h30, il y aura un concert flottant du Piano du lac. Des foodtrucks et guinguette seront installés sur les lieux toute la journée.
Dimanche 18 juin. De 10h à 20h. Entrée libre et gratuite. Les Iscles de Tarteau. Pertuis.
V.A.
Naturellement, la Maison Durance se rapproche de la rivière Durance à Avignon
Pour la troisième année consécutive, l’Ascva organise un grand nettoyage de printemps de la Ceinture Verte d’Avignon. L’opération aura lieu ce dimanche 14 mai de 9h à 12h.
En 2022, plus de 80 bénévoles étaient présents pour nettoyer les chemins de la Ceinture Verte d’Avignon, ainsi que les bords de la Durance. Plusieurs tonnes de déchets avaient pu être extraites des zones naturelles. Malheureusement, les mesures de prévention et de répression mises en place par les collectivités locales n’ont pas été suffisamment dissuasives pour empêcher d’autres dépôts de déchets.
L’association de sauvegarde de la Ceinture Verte d’Avignon organise ainsi, pour la troisième année consécutive, une nouvelle opération de nettoyage de la Ceinture Verte, ce dimanche 14 mai, de 9h à 12h. Les outils et instructions nécessaires pour ramasser les déchets seront fournis aux participants s’étant inscrits à l’adresse suivante : communication.ascva@gmail.com