Rencontre sur le studio de L’Echo du Mardi lors de “la Soirée des Réussites“ organisée par le GRETA-CFA Vaucluse avec Catherine Deman et Emmanuelle Robert respectivement Présidente et Directrice Opérationnelle du GRETA-CFA Vaucluse.
17 juin 2025 |
Ecrit par le 17 juin 2025
(Vidéo) “Le GRETA-CFA Vaucluse a doublé le nombre d’apprentis en 3 ans.“

(Vidéo) “Le GRETA-CFA Vaucluse a doublé le nombre d’apprentis en 3 ans.“

Rencontre sur le studio de L’Echo du Mardi lors de la soirée “ L’Echo des réseaux“ organisée par Aubanel for Business avec Sophie Nicola, Responsable animation des partenaires professionnels du Crédit agricole Alpes Provence.
(Vidéo) “Le GRETA-CFA Vaucluse a doublé le nombre d’apprentis en 3 ans.“

Rencontre sur le studio de L’Echo du Mardi lors de la soirée “ L’Echo des réseaux“ organisée par Aubanel for Business avec Valentine Meilleray & Théo Rémy, étudiants en BTS NDRC* 2ème année au lycée Aubanel.
*négociation et digitalisation de la relation client
(Vidéo) “Le GRETA-CFA Vaucluse a doublé le nombre d’apprentis en 3 ans.“

Rencontre sur le studio de L’Echo du Mardi lors de la soirée “ L’Echo des réseaux“ organisée par Aubanel for Business avec Odile Sick-Plantevin, professeure de musique au lycée Aubanel.
(Vidéo) “Le GRETA-CFA Vaucluse a doublé le nombre d’apprentis en 3 ans.“

Rencontre sur le studio de L’Echo du Mardi lors de la soirée “ L’Echo des réseaux“ organisée par Aubanel for Business avec Catherine Deman, Présidente du GRETA-CFA Vaucluse.
(Vidéo) “Le GRETA-CFA Vaucluse a doublé le nombre d’apprentis en 3 ans.“

Rencontre sur le studio de L’Echo du Mardi lors de la soirée “ L’Echo des réseaux“ organisée par Aubanel for Business avec Jean Marc Mielle, Directeur délégué à l’enseignement supérieur du Lycée Aubanel.
(Vidéo) “Le GRETA-CFA Vaucluse a doublé le nombre d’apprentis en 3 ans.“

Rencontre sur le studio de L’Echo du Mardi lors de la soirée “ L’Echo des réseaux“ organisée par Aubanel for Business avec Christophe Michel, Chef d’établissement du Lycée Aubanel.
(Vidéo) “Le GRETA-CFA Vaucluse a doublé le nombre d’apprentis en 3 ans.“

Chers lecteurs, comme vous l’imaginez bien le pont Saint-Bénezet restera bien à Avignon et ne sera pas démonté pour être reconstruit sur les rives occitanes du Rhône.
Merci à la grande majorité d’entre vous pour leur retour amusé suite à notre canular du 1er avril. Une tradition qui, un temps délaissée, semble faire son retour dans le monde de la presse et des médias et dont nous sommes d’ardents partisans comme le rappelle notre précédent 1er avril portant sur le mont Ventoux.
Tant pis, à l’inverse, pour les quelques râleurs qui ont pris cette information au premier degré. S’ils se sont sentis visés, c’est qu’il devait y avoir un fond de vérité dans nos propos. Et qu’ils se rassurent, en basculant d’un rythme hebdomadaire papier à une édition 100% numérique début 2021, c’est désormais tous les ans (et non tous les 7 ans) que l’Echo du mardi vous donnera rendez-vous pour son traditionnel canular.
Soyez vigilants face aux ‘fake news’
En attendant, à l’heure des fausses informations circulant en ligne en masse sur les réseaux sociaux et le net notre petite plaisanterie n’a pour seule ambition que de vous rappeler de rester vigilants vis-à-vis des informations auxquelles vous êtes confrontés y compris avec celles provenant de l’Echo du mardi.
Le meilleur pare-feu au ‘fake news’ restant votre intelligence, ne croyez donc pas tout ce que l’on vous dit. Gardez un œil critique sur vos médias, ils n’en seront que meilleurs.
(Vidéo) “Le GRETA-CFA Vaucluse a doublé le nombre d’apprentis en 3 ans.“

C’était il y a un peu plus de trois ans maintenant. À l’occasion d’une rencontre avec la presse à l’issue de ses premiers mois d’exercice, Bertrand Gaume, préfet de Vaucluse, avait alors fait le point sur ses premiers pas dans notre département suite à sa nomination. Auparavant en poste en Corrèze, ce dernier avait plusieurs fois évoqué son ancienne affectation lors de ce bilan incitant l’un de nos confrères de la presse quotidienne à l’interroger sur les différences entre Corrèze et Vaucluse. « Eh bien, en Corrèze, avait-il répondu après un léger temps de réflexion, il y a des communistes, des gaullistes, des socialistes, des radicaux, mais dès qu’ils sortent du département il n’y a que des Corréziens. Hors de leurs frontières, ils chassent en meute avec pour seul objectif l’intérêt de leur territoire. » En quelques mots, ce serviteur de l’État, particulièrement apprécié des élus vauclusiens (son prédécesseur ayant tout fait pour être singulièrement détesté), venait de tacler – avec la délicatesse qui le caractérise – notre incapacité à jouer collectif.
Il faut dire que dans le département entre le Comtat, le Haut-Vaucluse, l’Enclave, le Ventoux, les Monts de Vaucluse, une cité des papes penchant de plus en plus dans le Gard et les Bouches-du-Rhône et un Sud Luberon aspiré chaque jour davantage par la métropole Aix-Marseille, chacun semble jouer sa propre partition. Une tendance encore renforcée par des frontières administratives de plus en plus en décalage avec la réalité des bassins de vie. Ici donc, pas de meute mais plutôt des loups solitaires se contentant de maintenir une neutralité indifférente avec leurs voisins.
En effet, pourquoi jouer en équipe lorsque l’on dispose d’autant d’atouts en un si petit territoire ?
Les temps changent, mais pas forcément en Vaucluse où l’on se complait à regarder passer les trains, au propre comme au figuré comme avec la gare TGV de Courtine où si peu a été fait depuis plus de 20 ans. Un Vaucluse où, comme un symbole, trois des quatre anciens présidents du Conseil départemental ont été élus au bénéfice de l’âge. Idem pour le dernier président de la CCI. Il ne s’agit pas de faire du jeunisme à tout va, mais il est parfois difficile d’imaginer demain avec les yeux d’hier. Voilà pourquoi, certainement, le Vaucluse figure maintenant au 5e rang des départements les plus pauvres de France. Le gâchis semble immense, à la hauteur du formidable potentiel de ce territoire.
« Un alignement des planètes inédit pour le Vaucluse. »
Malgré tout, tout pourrait changer. Et sans tomber dans un optimisme béat, le Vaucluse pourrait bénéficier d’un alignement des planètes inédit. Ainsi, pour enfin mener cette meute vauclusienne vers le succès, c’est plutôt désormais du côté des louves qu’il faudrait chercher. À commencer par le Département où, pour la première fois, une femme a été élue à la présidence depuis sa création en 1793. L’institution vauclusienne désormais dirigée par Dominique Santoni entend jouer le rôle de locomotive du territoire en fédérant toutes les bonnes volontés locales. Pour cela, elle pourra s’appuyer sur d’autres louves comme Jacqueline Bouyac, présidente de la Cove ainsi que du nouveau parc naturel régional du mont Ventoux, et Cécile Helle, maire d’Avignon dont l’entente avec la nouvelle présidente du Conseil départemental sera déterminante pour pousser le Vaucluse hors les murs. Sans oublier tous ceux qui veulent faire avancer le Vaucluse dans le bon sens.
Avec en 1re ligne, la CCI de Vaucluse qui possède désormais une gouvernance stabilisée, enfin en ordre de bataille pour, on l’espère, accompagner les entrepreneurs dans le développement économique de notre territoire.
Dans cette redynamisation, le Vaucluse doit aussi voir au-delà de ses frontières. Regarder au-delà du Rhône afin d’agglomérer le Gard rhodanien laissé à l’abandon par la région Occitanie. Regarder aussi de l’autre côté de la Durance, vers le Pays d’Arles qui a senti si près le vent du boulet de la fusion forcée avec la métropole marseillaise : il sait que son seul allié, pour conserver son autonomie, ne peut être que le Vaucluse.
Chasser en meute n’est pas une option, c’est une question de survie.