4 mai 2024 |

Ecrit par le 4 mai 2024

Les vignerons des Côtes du Rhône s’engagent en faveur de l’environnement

À l’occasion du salon professionnel Wine Paris, qui va se terminer aujourd’hui — le mercredi 15 février — et auquel bon nombre d’entreprises de la Vallée du Rhône sont présentes, le Syndicat des Vignerons des Côtes du Rhône et Adelphe, société spécialisée dans le recyclage des emballages des entreprises, ont signé un contrat collectif ‘Adelphe pluriel’ afin de renforcer l’éco-responsabilité des vignerons.

Cette collaboration a pour objectif d’accompagner les vignerons des Côtes du Rhône dans leur transition environnementale en simplifiant leurs démarches légales liées au recyclage de leurs emballages, à l’éco-conception et à la communication en faveur du geste de tri des consommateurs. « Ce partenariat avec Adelphe va permettre aux vignerons des Côtes du Rhône de bénéficier d’un soutien sur-mesure », a expliqué Denis Guthmuller, président du Syndicat.

Le partenariat s’inscrit dans une démarche durable de Responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Le contrat va non seulement permettre aux vignerons de bénéficier de précieux conseils pour réduire le poids environnemental et économique de leurs emballages, mais aussi de bénéficier d’une simplification des démarches administratives liées à la Responsabilité élargie du producteur (REP), qui est une obligation légale inscrite au Code de l’environnement depuis 1992. ‘Adelphe pluriel’ garantit également le respect des nouvelles obligations imposées aux entreprises, notamment par la loi Anti-gaspillage pour une économie circulaire (AGEC) qui vise à accélérer le changement de modèle de production et de consommation afin de limiter les déchets et préserver les ressources naturelles, la biodiversité et le climat.

V.A.


Les vignerons des Côtes du Rhône s’engagent en faveur de l’environnement

Une nouvelle boutique de vêtements vient prendre sa place au sein du centre commercial Orange les Vignes. Installé à côté de Gemo, c’est le magasin de prêt-à-porter masculin Jules qui va ouvrir ses portes ce jeudi 18 août. « Rejoindre Orange Les Vignes est une belle opportunité pour notre enseigne, explique Monsieur Leroy, gérant de la boutique. Le centre est un bel espace dédié au shopping, Jules a donc toute sa place. » Ce sera la première boutique dans le département de Vaucluse à présenter le nouveau concept de l’enseigne.

Avec une surface de 250m², la boutique sera ouverte du lundi au samedi de 9h30 à 19h00 et proposera des vêtements pour toutes les occasions. La nouveauté de ce magasin : son côté éco-responsable. L’enseigne Jules s’engage pour une mode stylée et durable. C’est pourquoi les client pourront retrouver des articles ‘in progress’, plus respectueux de l’environnement. « Nous avons hâte de faire découvrir notre mode accessible, tendance et éco-responsable à la clientèle locale », a conclu le gérant de la boutique. De son côté, Laurence Viricel, directrice d’Orange les Vignes, se dit « enchantée d’accueillir Jules au sein du centre avec une offre complémentaire à ce qui est aujourd’hui sur site. »

V.A.


Les vignerons des Côtes du Rhône s’engagent en faveur de l’environnement

Le festival Insane, qui va débuter demain à Apt, est une manifestation incontournable du Luberon pour les fans de musique électro. Cette année, Enedis a décidé d’accompagner l’événement dans la réduction de son empreinte carbone.

Le gestionnaire du réseau public de distributeur d’électricité Enedis affirme une nouvelle fois ses engagements en terme d’écologie et s’associe aux équipes du festival Insane afin d’allier la culture à l’écoresponsabilité. Cet événement, qui va avoir lieu les 12, 13 et 14 août, possède le label écoresponsable. Il a un fort impact préventifs sur les jeunes qui s’y rendent et conduit des actions qui traduisent son engagement en matière environnementale. Des actions qui sont en accord avec les valeurs d’Enedis.

Cette année, grâce aux équipes techniques de la base opérationnelle d’Enedis d’Apt, le festival Insane a pu réduire son empreinte carbone. Enedis a réalisé 3 branchements provisoires nécessaires aux installations techniques et mis à disposition du matériel pour l’éclairage du festival. Ainsi, l’entreprise a raccordé 50% de la puissance nécessaire au réseau public d’électricité, ce qui signifie moins de groupes électrogènes, moins de CO2, et moins de bruit.

V.A.


Les vignerons des Côtes du Rhône s’engagent en faveur de l’environnement

C’est l’effervescence dans les ateliers de la marque Blachère illumination à Apt. De septembre à fin novembre, les effectifs sont doublés. Ce sont dès maintenant plus de 100 personnes, ferronniers et câbleurs, qui fabriquent en ce moment les décors de ce Noël 2021.

Blachère illumination ? Une entreprise familiale qui emploie 400 employés à travers le monde, illumine 1000 villes dans plus de 150 pays et décore 500 centres commerciaux. Et comme si cela ne suffisait pas, 50% des budgets R&D (Recherche et développement) sont dédiés aux innovations écoresponsables. A l’approche de Noël, 5000 décors sur-mesure, des tunnel de lumière de 50m de long, des sapins de 20m, des nounours géants ou encore des montgolfières monumentales, sont fabriqués chaque année dans les ateliers. C’est le moment où sont conçues les décorations de Noël des villes dans cette PME labellisée ‘Entreprise du patrimoine vivant‘ depuis début 2016 et qui illumine 60% des communes françaises. Quelques exemples de son rayonnement : les Champs Elysées, Marseille, Montpellier, Cannes, Strasbourg, Calais, Monaco, Vienne (Autriche), Bruxelles (Belgique), Moscou (Russie), Mexico (Mexique), et tant d’autres.

Palacio de Hierro, Mexique. Crédit photo : Blachère illumination.

Illuminés mais respectueux de l’environnement

Depuis 2017, un parc machine de 7 robots imprimantes grand format trône dans les ateliers. En innovant et en modernisant les tâches répétitives et à faible valeur ajoutée grâce aux robots, l’entreprise valorise son savoir-faire et son expertise pour les pièces uniques dites ‘sur-mesure’ fabriquées à la main dans les ateliers de ferronnerie et de câblage. Au-delà de l’innovation industrielle, ce nouveau procédé de fabrication fait appel à des matériaux exclusifs écoresponsables : Bioprint et Recyprint. Bioprint est issu d’une canne à sucre biosourcée sans OGM, c’est un matériau 100% recyclable et Biodégradable.

Recyprint

Blachère illumination poursuit ses investissements dans l’innovation en lançant Recyprint, un matériau conçu à partir de bouteilles en plastique recyclées. Les bouteilles récupérées sont alors triées par couleur, de l’incolore au bleu, puis broyées en flocons pour être mises en forme pour l’extrusion. Lorsque les granules de Bioprint et Recyprint arrivent dans les ateliers, ils sont teints avec des colorants propres et cette matière est ensuite injectée dans les imprimantes robots grand format afin de produire les décors. « Ces innovations sont protégées par un grand nombre de brevets. Ce procédé ne génère aucun rebut à la fabrication et permet une recyclabilité totale en circuit court du motif en fin de vie grâce au broyage de la structure », précise le Président directeur général Johan Hugues.

Crédit: Blachère illumination

Et d’ajouter: « l’écoconception de nos décors est une priorité et nous nous engageons à réfléchir sans cesse à des innovations et des matériaux vertueux pour créer du beau et de la magie, tout en protégeant la planète, et les hommes. » Les services design, ateliers de fabrication et showroom lumière de 600m2 se visitent sur des journées ou demi-journées. Un savoir-faire provençal qui s’exporte dans le monde entier pour le plus grand plaisir des Vauclusiens…

Lire aussi : Blachere, l’entreprise familiale aptésienne illumine le monde


Les vignerons des Côtes du Rhône s’engagent en faveur de l’environnement

Samedi 6 février, Vaison Ventoux propose un atelier gratuit pour les parents d’enfants de 0 à 6 ans permettant d’apprendre à fabriquer soi-même son dentifrice et son déodorant.

Avec l’arrivée d’un enfant au sein de la famille, beaucoup de parents s’interrogent sur la manière de mieux consommer, d’utiliser des produits sains pour leur enfant et de s’impliquer davantage dans la préservation de l’environnement. Le Ceder (Centre pour l’environnement et le développement des énergies renouvelables), a donc créé des ateliers pour apporter des outils et conseils pratiques aux parents désireux d’adopter une démarche d’éco consommation.

Lancé en septembre dernier par la Communauté de communes Vaison Ventoux en partenariat avec le Ceder, la CAF et la MSA de Vaucluse, ce programme s’était interrompu en raison du deuxième confinement. Trois ateliers gratuits, sur les cinq programmés initialement, avaient pu se dérouler sur les communes de Vaison-la- Romaine, Sablet et Cairanne.

Samedi 6 février. 10h. Relais Assistantes Maternelles, 147 impasse des cerisiers. Vaison-la-Romaine. Gratuit. Tout le matériel est fourni sur place. Inscription obligatoire en appelant le Relais assistantes maternelles au 04 90 62 76 18. Infos www.vaison-ventoux.fr / ceder@ceder-provence.org


Les vignerons des Côtes du Rhône s’engagent en faveur de l’environnement

Apporter une touche de végétal dans un environnement de plus en plus urbanisé, c’est ce que proposent Sylvain Hardy, Emma Castanier et Martial Prudhomme à travers la marque ‘Y-LYX’, une solution de végétalisation murale à la fois esthétique et éco-responsable.

Proposer des solutions à la fois esthétiques et innovantes, destinées à changer notre regard sur la nature, est ce qui anime Sylvain Hardy depuis toujours. A travers sa société Ydrah, basée au Village des métiers à Avignon, cet entrepreneur est à l’origine de la marque ‘YD-Woods’ lancée en 2011 où il revisite tout d’abord le travail du bois à travers ses créations. « Je crée des panneaux graphiques en bois naturel sur-mesure qui sont réalisés en collage de lames en plis croisés, explique Sylvain Hardy. Les dessins aux formes aléatoires offrent un graphisme spécifique à chaque panneau pouvant être utilisés ensuite pour le mobilier d’agencement d’intérieur en bois. » Un travail d’orfèvre, mélange de technique moderne et artisanale alliant design et éco-responsabilité, qui va amener Sylvain à créer cette année ‘Y-LYX’, une seconde marque dédiée au végétal.

Des kits en bois facilement modulables
Reposant sur le modèle des ‘kapla’, ces jeux de construction et d’assemblage en bois destinés aux enfants, ‘Y-LYX’ se présente sous la forme de modules à fixer aux murs (en intérieur comme en extérieur), sur lesquels les plantes grimpantes vont pouvoir croître durablement. Fonctionnant sur le principe des tuteurs, les kits en bois ainsi que leurs moyens de fixation permettent d’imbriquer facilement toutes les formes entre elles. « Avec ces modules, l’objectif est de donner l’envie à chacun – particuliers comme professionnels – de végétaliser son espace de vie avec toujours cette idée de créer une passerelle entre la nature et les personnes évoluant en milieu urbain », souligne Sylvain Hardy aidé dans son projet par Emma Castanier à la communication et Martial Prudhomme, designer végétal.

Un financement participatif pour pérenniser le projet
Alors que le projet vient d’être labellisé ‘projet remarquable ESS’ par Terre Initiative France, l’équipe vient de lancer une campagne de financement participatif sur la plateforme Ulule afin de trouver les 2 000 € de fonds nécessaires pour le déploiement du projet. « Cette somme nous permettra notamment de développer les premiers kits et de pouvoir embaucher une personne dans la foulée afin de pérenniser notre projet », précise Sylvain Hardy qui entend faire connaître ‘Y-LYX’ en France et au-delà de nos frontières.


Les vignerons des Côtes du Rhône s’engagent en faveur de l’environnement

Les pâtes fraîches 100% biologiques estampillées ’Coquelicot’ existent depuis 30 ans. Si elles sont nées à Uzès dans le Gard, elles sont installées depuis 2003 à Carpentras. Les Ateliers Bio de Provence, la maison mère de cette marque bien connue des magasins spécialisés biologiques (Biocoop, Relais vert, la Vie Claire…), des conserveries, de la grande distribution généraliste et de la restauration collective, en particulier des écoles, a déménagé cet été de quelques centaines de mètres dans la zone d’activités de Bellecour, sur le Marché-Gare de Carpentras.

Pour Philippe et Béatrice Darcas, les dirigeants de l’entreprise, bâtir 3 000 m2 de locaux était inédit. La conception a été importante, car, au-delà de l’agrandissement de la surface de production, leur choix était d’apporter plus de convivialité et de bien-être à l’ensemble de leur équipe. Les postes de travail (stockage des matières premières, prépa- ration des farces, fabrication des pâtes fraîches, emballage, chambres froides, préparation des expéditions) ont été conçus pour éviter au maximum les déplacements inutiles et le port de charges lourdes. Dans le même esprit, la salle de pause et le patio attenant ont été construits au-dessus de l’atelier de fabrication, au cœur du bâtiment, pour créer un lien quotidien entre les équipes des bureaux et les équipes qui travaillent dans l’atelier. « Nous avons travaillé avec un cabinet spécialisé pour redéfinir les flux au sein de l’usine » explique Philippe Darcas. Le tout bien sûr pour optimiser les chaines de production, mais aussi pour ne pas perdre notre état d’esprit. » Ces moments d’échanges et de convivialité partagés sont source de cohésion et de démarche de progrès continu. Les discussions entre collègues aux métiers différents permettent de mieux comprendre les contraintes de chacun et contri- buent à améliorer les processus.

■ Un investissement de 5 M€

Après des agrandissements en 2008 et 2011, il devenait nécessaire aux Ateliers Bio de Provence de se doter d’un outil de travail à la mesure de son développement. D’une seule variété de pâtes à l’origine et une production de 30 tonnes à l’aube des années 2 000, la gamme s’est étoffée avec les raviolis, tagliatelles, capelletti, ravioles, gnocchis et quenelles, toujours 100% bio, sans arôme, ni colorant, ni conservateur. Cet investissement de 5 M€ a permis de réaliser un outil de travail qui autorise des objectifs de production ambitieux. Sur un site dont la surface a plus que doublé par rapport aux anciens locaux, et avec une équipe de 35 personnes, les Ateliers bio de Provence espèrent produire en 2020 près de 900 tonnes de produits frais estampillés ‘Coquelicot Provence’ ou ‘Artisans du bio’. Vu de la zone de Carpensud où il est posé, le bâtiment ne diffère pas beaucoup des autres. Il faut y pénétrer pour se rendre compte de ses spécificités : « Nous avons voulu un bâtiment à Haute qualité environnementale (HQE), qui s’intègre dans son environnement tout en le respectant » nous dit Philippe Darcas, « nous récupérons par exemple les calories générées par la chaleur de nos frigos pour chauffer l’eau utilisée pour le nettoyage de nos zones de production ». « Nous nous sommes également aperçus que les compresseurs installés en extérieur produisaient un bruit de fond gênant pour nos voisins, explique-t-il. Pour résoudre ce problème, nous avons installé des coupes-bruit passifs qui absorbent les ondes émises » (voir encadré). En y rajoutant la production interne d’azote et les panneaux solaires pour arriver à l’autonomie de consommation électrique, Ateliers bio de Provence a construit une unité de production pensée pour l’avenir.

■ Certification ‘Bio entreprise durable’

Engagés dans une démarche RSE (Responsabilité sociétale des entre- prises), c’est l’ensemble de ces éléments environnementaux et humains qui vient d’être récompensée cet été par la certification ‘Bio entreprise durable’, label RSE 100% indépendant créé en 2014 par et pour les PME de secteur du bio. L’entreprise y rejoint un club très fermé de 33 entreprises label- lisées. Cette initiative, portée par le Synabio (Syndicat national des transformateurs bio), a été réfléchie pour que les entreprises pionnières dans le bio puissent afficher haut et fort leurs engagements. Président du Critt (Centre régional d’innovation et de transfert de technologies agroalimentaires) de Provence-Alpes-Côte d’Azur, Philippe Darcas précise que son entreprise « qui diffuse ses produits localement et nationalement va pouvoir également, grâce à notre nouvelle construction, se développer par la diversification, ce que nous avons entamé avec les raviolis végétariens biologiques. » Les Ateliers bio de Provence se définissent comme plus équitables en plaçant l’humain au cœur de l’entreprise et en construisant des filières bio-responsables. Ils se veulent également plus transparents en garantissant la traçabilité et la qualité des produits bio. Comme le concluent, Philippe et Béatrice Darcas : « Le challenge du bio aujourd’hui, c’est d’allier la conviction à la rigueur ».

 

L’atténuation du bruit par capotage

Afin d’atténuer les émissions sonores dues aux compresseurs utilisés sur le site de production, les Ateliers bio de Provence se sont dotés d’un système original de capotage acoustique. Celui-ci est com- posé de panneaux de matériau absorbant qui, assemblés en forme de caisse autour des blocs moteurs, deviennent un obstacle à la propagation des ondes sonores. Totalement passif, et n’ayant besoin d’aucune énergie pour fonctionner, cette solution a permis au bâtiment de s’intégrer totale- ment dans un environnement où subsistent des habitations de particuliers.

 

Le bois comme structure principale

Ressource renouvelable, le bois, issu de forêts gérées de façon durable possédant les labels PEFC (Programme de reconnaissance des certifications forestières) et FSC (Forest stewardship council), a été choisie pour la charpente, pour les planchers des espaces de bureaux et pour le bardage du bâtiment. Exit les structures classiques en acier. Ce choix a été guidé par 3 critères : naturalité, durabilité et propriétés thermiques. L’essence sélectionnée pour la charpente ainsi que pour le bardage, le pin Douglas, est originaire de France, principalement de forêts du centre de la France. Notre pays est le premier producteur européen de pin Douglas, à la suite d’une campagne de reboisement intensive de cette variété après la seconde guerre mondiale. Celle-ci est dotée naturellement d’une remarquable résistance mécanique. Le travail du charpentier des nouveaux Ateliers bio de Provence a consisté à retenir des lames provenant du cœur du bois pour utiliser une autre caractéristique, la durabilité. Le pin Douglas est un bois très dur qui ne nécessite aucun traitement chimique car il maintient un taux d’humidité inférieur à celui nécessaire au développement des champignons.

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