29 avril 2024 |

Ecrit par le 29 avril 2024

Le film étudiant ‘BOOM’ présélectionné pour l’Oscar du meilleur court métrage d’animation

La 96ᵉ cérémonie des Oscars aura lieu le 10 mars 2024. L’académie des Oscars vient de révéler les films présélectionnés dans 10 catégories et la production étudiante et avignonnaise BOOM est dans la ‘shortlist’ pour l’Oscar du court métrage d’animation.

Après avoir remporté une médaille d’or aux Student Academy Awards, portés par l’Académie des Oscars, en octobre dernier, le film BOOM des étudiants de l’École des nouvelles images, à Avignon, fait partie des 15 finalistes pour l’Oscar du court métrage d’animation.

Le film d’animation de 6min40, réalisé par les étudiants avignonnais Gabriel AugeraiRomain AugierLaurie Pereira de FigueiredoCharles Di Cicco et Yannick Jacquin pour l’image et le son, et par Mathis Marchal pour la musique, met en scène un couple d’oiseau qui tente de sauver ses œufs d’une éruption volcanique.

Parmi les 15 court-métrages en lice, seulement 5 seront sélectionnés entre le 11 et le 16 janvier. Les nommés seront annoncés le 23 janvier 2024. Cette récompense serait une immense reconnaissance du travail des étudiants de l’École des nouvelles images, mais aussi du savoir-faire français, qui plus est vauclusien, en termes de cinéma. De plus, elle s’ajouterait au palmarès de BOOM, qui a déjà obtenu de nombreux prix ces derniers mois.


Le film étudiant ‘BOOM’ présélectionné pour l’Oscar du meilleur court métrage d’animation

Les Student Academy Awards, portés par l’Académie des Oscars, ont eu lieu le mardi 24 octobre à Los Angeles. Ce concours international des meilleurs films étudiants a compté 2 443 films provenant de 726 écoles en compétition cette année, dont le film BOOM des étudiants de l’École des nouvelles images, à Avignon.

Le film d’animation de 6min40, réalisé par les étudiants avignonnais Gabriel AugeraiRomain AugierLaurie Pereira de FigueiredoCharles Di Cicco et Yannick Jacquin pour l’image et le son, et par Mathis Marchal pour la musique, a remporté une médaille d’or. Le film met en scène un couple d’oiseau qui tente de sauver ses œufs d’une éruption volcanique.

BOOM n’en est pas à sa première récompense cette année puisqu’il a remporté le ‘Best Animation Short’ au Short Sweet Film Festival 2023 à Cleveland, le ‘Audience Award’ au Providence Children’s Film Festival 2023, le ‘Audience Award’ au Siggraph 2023 à Los Angeles, et bien d’autres.

V.A.


Le film étudiant ‘BOOM’ présélectionné pour l’Oscar du meilleur court métrage d’animation

3IS Education, l’Institut international de l’image et du son, vient de dévoiler son projet d’implantation à Avignon. Ce réseau d’établissements de l’enseignement supérieur formant aux métiers des industries créatives déjà installé sur Paris, Bordeaux, Lyon et Nantes va construire à Agroparc un campus de 6000m2 destiné à accueillir près de 900 étudiants. De quoi booster encore davantage l’émergence d’une filière des industries culturelles et créatives qui affiche actuellement un essor sans précédent dans la cité des papes ainsi que dans tout le Vaucluse.

3IS Education va implanter son 5e campus à Avignon. Après son site historique, créé en 1988 dans la région parisienne à Saint-Quentin-en-Yvelines, puis Bègles, à côté de Bordeaux, en 2016, Lyon en 2019 et Nantes en 2021, c’est désormais dans la zone d’Agroparc que l’Institut international de l’image et du son va fonder un nouvel établissement.
Ce dernier verra le jour sur un terrain de 12 000m2 situé le long de la route de Marseille, entre le siège du Grand Avignon et le parc des expositions. Le futur campus des métiers des ICC (Industries culturelles et créatives) comprendra 2 plateaux en R+1 pour une superficie totale de 6 000m2. Cet investissement de 15M€ comprendra 35 salles de cours, 5 amphithéâtres, 6 plateaux avec régie multicam, 45 cabines de montage, son et étalonnage, 3 studios son avec régie, une salle de projection de 250 places… Le tout équipé des matériels les plus récents puisque l’Institut, consacre chaque année près de 1M€ au renouvellement de ses équipements sur ses différents sites.

De quoi recevoir plusieurs centaines d’étudiants lors de l’ouverture du campus avignonnais annoncée pour septembre 2026, avant d’atteindre sa pleine vitesse de croisière à l’horizon 2030 en accueillant près de 900 étudiants. En attendant, 3IS sera opérationnel sur Avignon dès l’an prochain avec 1 300m2 de locaux provisoires permettant déjà d’abriter près d’une centaine d’étudiants sur Agroparc à partir de la rentrée 2024. Ces formations concerneront dans un premier temps le cinéma et l’audiovisuel sur un cursus de 3 ans. Elles seront ensuite complétées par une filière ‘acting’ (jeu d’acteur) à compter de septembre 2025. Les jeunes éventuellement intéressés pourront faire acte de candidature sur le site de 3IS à partir du début du mois de novembre prochain.

Si le campus doit être opérationnel pour la rentrée 2026, les premiers élèves sont attendus pour septembre 2024, dans des locaux provisoires situés à Agroparc.

Un campus inédit pour 3IS
Pour cet Institut fondée par des anciens diplômés de l’Idhec (Femis), de l’ENS Louis-Lumière et des professionnels du cinéma, ce nouveau campus vauclusien est le premier a entièrement sortir de terre. En effet, les sites précédents ont été aménagés dans des locaux existants, même s’ils ont pu donner lieu à des extensions.
Pour Avignon, 3IS a donc confié cette mission inédite au cabinet d’architecture bordelais Hobo, déjà intervenu sur l’extension du campus de Bègles, ainsi qu’au bureau d’études ER Concept, basé à Châteaurenard.
« Ce nouveau bâtiment sera éco-construit avec une empreinte thermique réduite », précise Julien Rossi, co-gérant de ER Concept.
« Pour nous, c’est vrai que c’est la première fois que nous disposerons d’un bâtiment entièrement conçu pour cela », complète Jean-Claude Walter. Pour le président de 3IS, ce chantier de 18 mois qui devrait débuter avant la fin de l’année prochaine, devrait permettre à l’Institut de se doter « d’un outil pédagogique particulièrement adapté et performant afin de renforcer la position de 3IS comme une école de référence au niveau européen et d’assurer un enseignement d’excellence sur l’ensemble des métiers créatifs. »

Des formations reconnues
D’abords spécialisée dans l’univers du cinéma et de l’audiovisuel, l’école s’est diversifiée pour couvrir l’ensemble des industries créatives : son, spectacle vivant, jeu vidéo, cinéma d’animation, effet spéciaux, ‘acting’, communication digitale…
En tout, l’école délivre 9 diplômes d’Etat, du bac à bac+5. Des formations aujourd’hui reconnues par le ministère de l’Education nationale ainsi que par le ministère du Travail.
A ce jour, l’ensemble des campus de 3IS s’étendent sur 30 000 m2 où sont reçus 2 500 étudiants de 35 nationalités différentes. Les cours y sont donnés par plus de 1 000 intervenants.
Les élèves de 3IS affichent un taux d’insertion professionnelle de 84% suivant la première année d’obtention de leur diplôme.

Le président de 3IS.

Une ‘pro’ pour diriger le campus
C’est la réalisatrice Isabelle Hostaléry qui va prendre la direction du futur campus d’Agroparc. Cette professionnelle, qui a débuté sa carrière en tant que monteuse pour France Télévision, le groupe TF1 ainsi que pour de nombreuses sociétés de production, sera à la tête d’une équipe d’une cinquantaine de permanents à laquelle s’ajouteront les nombreux intervenants professionnels.
Pour 3IS, celle qui a réalisé le magazine de France 3 ‘C’est pas sorcier’ pendant 15 ans, qui a couvert plusieurs Tour de France et éditions des Jeux olympiques, ou qui est auteure de plusieurs documentaires « prendre la direction du campus d’Avignon est une évolution naturelle dans son parcours afin de transmettre son savoir, faire partager les compétences de son réseau de professionnels aux étudiants et ainsi, les préparer à leurs futurs métiers ».

Le choix d’une ville à taille humaine
« 3IS a choisi Avignon car la ville dispose de nombreux atouts pour renforcer notre maillage territorial, en complément de Paris, Bordeaux, Lyon et Nantes, explique Jean-Claude Walter. Sa taille humaine, qui la distingue des grands centres urbains, sa localisation, au croisement d’axes routiers et ferroviaires majeurs, ainsi que son dynamisme culturel attirent la crème des créatifs du monde entier. » Une situation particulière qui incite le président de 3IS à souhaiter accueillir des spectacles pendant le festival.
Il faut dire qu’avant de poser ses valises à Agroparc, l’Institut international de l’image et du son a prospecté dans tous le grand Sud. Montpellier, Marseille, Aix-en-Provence… Et c’est finalement la cité des papes qui a été retenue.

La conception du futur campus avignonnais 3IS a été confiée au cabinet d’architecture bordelais Hobo, déjà intervenu sur l’extension du campus de Bègles, ainsi qu’au bureau d’études ER Concept, basé à Châteaurenard.

Les collectivités ont chassé ‘en meute’
Pour séduire 3IS, les élus de Vaucluse ont su jouer collectif. « Nous avons été accompagnés par toutes les collectivités », reconnait d’ailleurs Jean-Claude Walter.
Le Conseil départemental de Vaucluse, Vaucluse Provence attractivité, le Grand Avignon, la Ville d’Avignon, la commission du film Luberon Vaucluse, Citadis… Pas un ne manque à l’appel.
« Nous avons su travailler ensemble afin de trouver les arguments pour vous accueillir, insiste Cécile Helle, maire d’Avignon. Je crois aux réussites collectives, et c’est ce que nous avons fait ici en étant des facilitateurs. »
Même constat pour Dominique Santoni, présidente du Département : « nous avons su être convaincants grâce, notamment, à tout l’écosystème cinéma-audiovisuel que nous mettons en place sur notre territoire. Cela a fait certainement la différence avec les autres ».  

L’émergence d’un écosystème des ICC
« En s’installant ici, c’est aussi un signal très fort que 3IS éducation envoie sur le développement de ce territoire », se félicite Joël Guin, président de la Communauté d’agglomération du Grand Avignon, qui rappelle dans le même temps que « le secteur des ICC représente 300 établissements regroupant 1 200 emplois dans l’agglomération. Notre objectif est de figurer dans les 5 premières agglomérations françaises pour l’accueil de studios numériques et de jeux vidéo. »
« L’installation de 3IS renforcera l’offre de formation et le vivier de compétences du secteur des ICC dans la région », confirme Jean-Claude Walter.

De nombreux acteurs déjà présents
Et l’écosystème vauclusien ne manque pas d’atouts dans le département : à commencer par l’Ecole des nouvelles images d’Avignon, lauréate de l’appel à projet ‘France 2030 – La grande fabrique de l’image’, qui a repris l’école du jeu vidéo Esa games de Carpentras et qui est également régulièrement primée pour le travail de ses étudiants.
Il faut aussi compter avec la Scad à Lacoste, les studios d’animations Circus et la Station animation à Avignon ou Duetto à Carpentras, la French tech grande Provence, SudAnim, la Villa créative d’Avignon université qui abrite également l’école universitaire de recherche InterMEDIUS, l’Institut méditerranéen de la communication et de l’audiovisuel (IMCA Provence) désormais implanté à Sorgues, la Gare numérique de Carpentras, Game Academy qui figure dans le top 50 de l’année 2022 des écoles de jeux vidéo…
Et ce n’est pas fini, le 16 octobre prochain c’est la célèbre école de théâtre de théâtre Lecoq qui quitte Paris pour rejoindre l’ancienne caserne des pompiers de la rue Carreterie à Avignon.
Toujours dans la cité des papes, c’est dans le futur quartier de Confluences, en Courtine, que l’école du numérique ‘La plateforme’ devrait s’installer au sein du bâtiment ‘totem’ emblématique de ce programme. Ce campus des métiers du numérique ouvert à tous proposera des formations diplômante de bac+2 à bac+5 sans frais de scolarité et sans conditions de diplôme au préalable.

Donner un avenir
« Il s’agit de donner un avenir à nos territoires et à nos jeunes en essayant de les retenir ici grâce à cet écosystème qui en train de devenir une force économique », assure la maire d’Avignon.
« Cette filière audiovisuel qui se développe participe à l’attractivité du Vaucluse », complète la présidente du Département.
Violaine Démaret, la préfète de Vaucluse, ne dit pas l’inverse en appelant de ses vœux « à garder nos talents en Vaucluse » en imaginant un nouvel axe PLAM : Paris Lyon, Avignon Marseille où la cité des papes jouerait dans la cour des grands tout en gardant sa dimension humaine.


Le film étudiant ‘BOOM’ présélectionné pour l’Oscar du meilleur court métrage d’animation

Après La Station animation et Circus, Duetto, créé par Julien Chheng et Chorok Mouaddib, est le 3e studio à s’installer en Vaucluse en un an. Sa première production sortira en octobre.

« En quête d’un lieu d’implantation hors de Paris pour notre projet ‘Le Collège noir’, nous avons trouvé ici, en Vaucluse, les moyens d’avancer pas à pas et bénéficié d’un accompagnement pratique dans la recherche de nos locaux et de logements pour nos salariés. C’est cela qui a fait la différence » déclare Julien Chheng, président et créateur de Duetto, au côté de Chorok Mouaddib. Pour faciliter son installation, qui a eu lieu début mars, la société de production a bénéficié du soutien de Vaucluse Provence Attractivité, de la CoVe et de la mairie de Carpentras.

Avec cette installation, l’objectif des deux créateurs et de leur équipe, composée d’une quinzaine de personnes, est de produire leurs propres films, séries, courts et longs-métrages. Pour l’instant, le studio finalise son premier projet qui consiste à assurer une partie de l’animation du « Collège noir ». Composée de six épisodes de 15 minutes, la diffusion de cette série, adaptée de la BD éponyme d’Ulysse Malassagne, est prévue pour octobre sur la plateforme de streaming ADN, puis sur Slash (France Télévision).

Les artistes réalisent la mise en mouvement des personnages © Alain Hocquel – VPA

Si le travail d’animation effectué par Duetto sur « Le Collège noir » a entièrement été réalisé par des jeunes venus de région parisienne, le studio n’exclut pas de collaborer avec des talents locaux. « L’objectif est de trouver des pépites de l’animation dans la région et de les former » explique Julien Chheng. « Pour l’heure, il n’y a pas de profils qualifiés dans la région. Il manque une montée en compétences », ajoute Chorok Mouaddib, créatrice et directrice générale de Duetto.

Un héritage de référence

Au vu de leur expérience, l’exigence des deux créateurs est compréhensible. Depuis près de 10 ans, ils œuvrent au sein du Studio La Cachette à Paris, dont Julien Chheng est le co-fondateur et Chorok Mouaddib la responsable de production. De ce studio sont nés de multiples créations à destination des plateformes et projets pour le grand écran comme « Ernest et Célestine : le Voyage en Charabie » sorti en décembre dernier, fruit de deux années de travail d’une centaine d’artistes.

Pour poursuivre cette expérience, Duetto, en plus de produire ses propres projets, accueillera une partie de ceux du Studio La Cachette pour les sous-traiter.

Après la mise en mouvement, d’autres artistes s’occupent de la mise en couleurs © Alain Hocquel – VPA

Parmi les autres prestigieuses réalisations du Studio La Cachette et de ses créateurs : un épisode de la saison 1 de la série « Love, Death & Robots », produite par Tim Miller et David Fincher et diffusée sur Netflix. Plus récemment, Julien Chheng a également signé la réalisation de « The Spy Dancer », un épisode de la saison 2 de « Star Wars : Visions » diffusée sur la plateforme Disney+ et dont le commanditaire n’est autre que Lucas Films.

Duetto réunit ainsi de solides compétences et avec deux autres studios d’animation récemment installés en Vaucluse et une école, dont les projets étudiants ne cessent d’être récompensés, le département ne manque pas de (futurs) talents pour faire du Vaucluse une terre de cinéma.


Le film étudiant ‘BOOM’ présélectionné pour l’Oscar du meilleur court métrage d’animation

Hier soir, jeudi 20 avril, s’est tenu le rendez-vous mensuel de l’écosystème tech et innovant de Vaucluse : l’Afterwork French Tech. Au total, ce sont 5 acteurs qui ont pitché leur projet durant ce temps de networking.

Proarti a ouvert le bal de présentation. Plateforme de soutien au spectacle vivant, qui existe depuis plus de 10 ans, Proarti est un organisme d’intérêt général à but non-lucratif dont l’objectif est de proposer un accompagnement sur mesure (stratégie de financement, communication…) aux artistes et porteurs de projet. Pour accomplir cela, la plateforme récolte des fonds auprès de mécènes, qu’elle reverse ensuite aux compagnies. Son objectif à Avignon est de permettre à plus de 70 compagnies émergentes de se produire au festival OFF. Pour ce faire, la plateforme cherche à récolter 75 000 €.

L’agence de création de contenu multimédia Convivial a poursuivi les présentations. Créée en 2014 à Londres, l’agence, actuellement installée à Düsseldorf, souhaiterait s’implanter en Vaucluse pour proposer sa technologie, mêlant physique et numérique, aux musées et théâtres du département. Pour le moment, l’agence travaille surtout en Angleterre et aux Etats-Unis. A Los Angeles, Convivial a développé une installation multimédia de 400m2 dans une galerie d’art dont le thème est les récifs coralliens. L’agence superpose du mapping sur des répliques en relief des récifs pour y apporter toutes les nuances de couleur qui les composent.

Making-of de la réalisation de l’exposition consacré au récifs coralliens à l’Aquarium du Pacifique © Convivial

« La meilleure école d’animation du monde »

C’est ensuite le groupe Circus qui a pris la parole. Créé en 2018, Circus est composé de trois filiales : Circus, un studio d’animation 3D et VFX, Mr Loyal, une société de production et de Texels, une société de développement de logiciels destinés à la production. Récemment installé en Vaucluse, le studio travaille actuellement sur un docu-fiction consacré à Jeanne d’Arc et qui sera disponible d’ici la fin d’année sur France Télévision. Deux séries sont également en production : Biguden et Dr Bob. A long terme, l’objectif du groupe est de faire du territoire vauclusien, et plus globalement de la région Sud, une terre de cinéma.

Le groupe a ensuite passé la parole à « la meilleure école d’animation du monde », selon ses termes, l’école des nouvelles images. Créée en 2017, l’ENI propose des formations spécialisées dans les métiers du cinéma d’animation et du jeu vidéo. Au total, ce sont 250 étudiants, à dominante féminine, qui sont répartis sur l’ensemble des formations. Depuis la création de l’école, les étudiants, qui possèdent l’intégralité des droits de leurs créations, ont vu 750 de leur création sélectionnée lors de compétitions internationale, dont 350 qui ont remporté une récompense.

Court métrage multi-récomposé réalisé par Marianne Bergeonneau, Lauriane Montpert, Mélina Mandon, Cloé Peyrebrune, Elvira Taussac de l’ENI

Un vidéomapping réalisé entièrement par un IA

Enfin, c’est Edeis, groupe leader dans les domaines de l’ingénierie, de la gestion d’infrastructures complexes, de services de construction et techniques, qui a conclu le bal des présentations. L’entreprise, en charge de la gestion culturelle du Théâtre antique d’Orange, proposera dès le 1er mai, l’expérience d’un spectacle immersif et multisensoriel unique au sein de la salle de spectacle multimillénaire : l’Odyssée sonore. Ce spectacle mettra en avant l’utilisation d’un vidéomapping réalisé entièrement une intelligence artificielle et d’un casque audio au son binaural.

Le prochain afterwork de la French Tech aura lieu le mois prochain. Pour l’heure, les participants n’ont pas encore été dévoilés.


Le film étudiant ‘BOOM’ présélectionné pour l’Oscar du meilleur court métrage d’animation

Le film « BOOM », réalisé par cinq étudiants de l’école des nouvelles images, est nommé aux VES Awards. La cérémonie du plus grand festival des effets spéciaux aura lieu le 15 février prochain à Los Angeles.

Nouveaux succès pour l’école des nouvelles images ! Le film « BOOM », réalisé par cinq étudiants, est nommé à la 21e cérémonie des Visual Effects Society (VES) Awards, dans la catégorie  « effets spéciaux exceptionnels dans un projet étudiant ». Le film concourra aux côtés de trois autres productions étudiantes : « A Calling. From the Desert to the Sea », « Macula » et « Maronii ».

Lors de la cérémonie, qui aura lieu le 15 février prochain à Los Angeles, le film, réalisé par Gabriel Augerai, Romain Augier, Laurie Pereira de Figueiredo, Charles Di Cicco et Yannick Jacquin, partagera l’affiche avec de grands noms : « Avatar : The Way of Water », « Top Gun : Maverick », « Black Panther : Wakanda Forever », « Jurassic World : Dominion » et bien d’autres.  

« BOOM », un film de Gabriel Augerai, Romain Augier, Laurie Pereira de Figueiredo, Charles Di Cicco et Yannick Jacquin sur une musique originale de Mathis Marchal (MAAAV).

Une cérémonie unique au monde

Les VES Awards sont la seule cérémonie au monde à récompenser le talent artistique et l’innovation en matière d’effets spéciaux dans les domaines du cinéma, de l’animation, de la télévision, des publicités et des jeux vidéo, ainsi que les superviseurs, producteurs et artistes qui donnent vie à ce travail.

Lire également : « Le film ‘WET’ élu meilleur film étudiant lors du festival Animator Fest en Serbie »


Le film étudiant ‘BOOM’ présélectionné pour l’Oscar du meilleur court métrage d’animation

Le film ‘WET’, réalisé par des étudiants de la promo 2021 de l’école des nouvelles images, remporte le prix du meilleur film étudiant lors du festival Animator Fest en Serbie.

La dixième édition du festival Animator Fest s’est déroulée en septembre à Jagodina, en Serbie. A cette occasion, le film ‘WET’, réalisé par des étudiants de la promo 2021 de l’école des nouvelles images, a remporté le prix du meilleur film étudiant. Le jury a salué ‘une histoire courte pleine d’esprit et intéressante’ avec une ‘excellente qualité, esthétique visuelle et sophistication technique’. Ce n’est pas le premier prix remporté par le court-métrage. En juillet, déjà, le film ‘WET’ remportait le prix du meilleur court-métrage d’animation au Snake Alley Film Festival, aux Etats-Unis.

Synopsis : ‘Lors d’un palpitant massage, une dame va séduire son masseur. Un jeu de séduction va se dérouler à travers les différentes pièces d’un spa. Un labyrinthe de sensations, de chair et de vapeur, qui va les amener à se rencontrer de nouveau’.

Un film de Marianne Bergeonneau, Melina Mandon, Lauriane Montpert, Cloé Peyrebrune et Elvira Taussac, sur une musique originale de Jérémie Esperet.

Le film ‘WET’ remporte le prix du Meilleur court-métrage d’animation au Snake Alley Film Festival, aux Etats-Unis © DR

L’Animator Fest

Le festival du film d’animation pour les enfants et les jeunes de Serbie a été fondé en 2013 dans le but de promouvoir la production nationale de films d’animation réalisés par de jeunes auteurs de moins de 18 ans. S’il a été créé comme une plateforme créative de développement de la production nationale de films d’animation, le festival est devenu en 2017 un événement culturel international en enrichissant sa programmation d’une sélection européenne de films d’animation. A partir de 2018, le festival s’est enrichi d’une nouvelle catégorie, celle réservée aux films réalisés par des professionnels, des étudiants et autres.

J.R.


Le film étudiant ‘BOOM’ présélectionné pour l’Oscar du meilleur court métrage d’animation

L’école des Nouvelles Images, formatrice des métiers de l’animation et des images de synthèse, déjà présente à Avignon depuis 2017, installe officiellement son nouveau campus, dédié au jeu vidéo, à la place de l’ESA Games à Carpentras.

L’école, qui possède désormais un campus au 5 Chemin de Saint-Labre à Carpentras, a vu bon nombre de films de ses étudiants nommés, voire même primés, dans les plus grandes cérémonies cinématographiques telles que les Oscars ou encore la British academy of film and television arts (Bafta). Une réussite importante pour l’école, mais aussi pour le département de Vaucluse qui souhaite devenir une terre de cinéma.

L’essor du domaine du jeu vidéo

C’est tout naturellement que l’école des Nouvelles Images se tourne vers le marché du jeu vidéo qui, aujourd’hui, est en plein essor. Dans ‘L’essentiel du jeu vidéo’, publié en mars dernier, le Syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs montre que le secteur a progressé de 1,6 % par rapport à 2020, qui était déjà une année record, pour atteindre 5,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires. En comparaison, ce chiffre s’élevait à 2,7 milliards d’euros en 2013. Le jeu vidéo est aujourd’hui la première industrie culturelle en France, mais aussi dans le monde.

La formation au jeu vidéo

Il est d’ores et déjà possible de s’inscrire pour se former aux métiers du jeu vidéo. Dès la rentrée prochaine, les étudiants pourront bénéficier d’une formation en trois ans. La première année sera consacrée à l’acquisition des bases artistiques et techniques, la seconde permettra aux étudiants de se spécialiser en programmation & game design ou en technical game art, et la troisième sera consacrée à la professionnalisation grâce à de multiples projets que les étudiants devront réaliser.

Les inscriptions à cette formation se font en dehors de Parcoursup, il suffit simplement d’avoir obtenu son baccalauréat. Suite à son inscription, dont les frais s’élèvent à 40€, le candidat passera un entretien de motivation avec un membre de l’équipe pédagogique qui validera l’accès à la première année.

Pour en savoir plus sur ce nouveau campus et la formation au jeu vidéo, rendez-vous sur le site de l’école des Nouvelles Images.

V.A.

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