28 mars 2024 |

Ecrit par le 28 mars 2024

L’enseignement privé, source de ségrégation scolaire

La polémique continue. En visite hier à l’école Littré, établissement élémentaire public du 6e arrondissement de Paris, la ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux olympiques Amélie Oudéa-Castéra a été accueillie par un concert de huées, de sifflets et de casseroles de la part de manifestants qui lui ont également lancé « fais comme tes enfants, retourne dans le privé ». La ministre est en effet au cœur d’une polémique sur la scolarisation de ses enfants : ses trois fils fréquentent Stanislas, établissement privé très conservateur accusé par Mediapart d’employer des professeurs qui « assimilent l’avortement à un meurtre et condamnent l’homosexualité ». Amélie Oudéa-Castéra avait d’abord justifié cette décision en raison du nombre d’heures non-remplacées dans l’école publique de son fils aîné, avant que l’ancienne institutrice de celui-ci ne révèle qu’il n’avait en réalité été scolarisé dans l’établissement que pour six mois de petite section de maternelle. Plusieurs syndicats, dont la Snes-FSU (le syndicats des enseignements de second degré), ont accusé la ministre de pointer du doigt les enseignants de l’école publique, alors que la responsabilité des dysfonctionnements « revient à la politique d’Emmanuel Macron » et à la suppression de milliers de postes ces dernières années.

Comme le montre notre infographie, basée sur des données du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, il existe aujourd’hui un fossé conséquent entre les origines sociales des élèves scolarisés dans les établissements publics et privés. En effet, plus de la moitié (55 %) des élèves fréquentant des collèges privés a la rentrée 2022 venaient de milieux favorisés ou très favorisés, contre seulement 26 % de classes moyennes, et 18 % de milieux défavorisés. À l’inverse, 43 % des élèves scolarisés dans les collèges publics de France venaient de milieux défavorisés, et seulement 31 % de milieux favorisés ou très favorisés.

De Valentine Fourreau pour Statista


L’enseignement privé, source de ségrégation scolaire

L’école Avignonnaise se distingue à nouveau dans le classement mondial des meilleurs établissements où figurent aussi l’école américaine de la Scad dans le Luberon et le Mopa à Arles.

L’école avignonnaise de jeux vidéo et du numérique Game academy vient de gagner 11 places dans le classement mondial 2023 des meilleures écoles d’art des médias créatifs et du divertissement établit par la plateforme The Rookies.
« Les étudiants de Game Academy ont participé cette fois encore au concours des meilleures écoles organisé par The Rookies, explique l’établissement situé dans la zone de Courtine. En publiant leurs travaux, les étudiants peuvent obtenir des points faisant remonter l’école dans le classement mais également obtenir des médailles, prouvant la valeur de leurs différents travaux. Ainsi, cette année, les étudiants de Game Academy ont remporté un total de 12 médailles dont 2 médailles d’Excellence. Un projet de jeu vidéo des étudiants en 4e année est même arrivé finaliste, un exploit pour un projet réalisé en seulement 8 semaines. »

De la 31e à la 20 place en ‘Game Design & Game development’
L’école, créé en 2017 et dirigé depuis par Kevin Vivier, s’est illustré dans la catégorie ‘Game Design & Game development’. Ainsi après avoir classé en 31e position l’an dernier, Game academy apparait en 20e place de classement dominé par 2 autres écoles françaises (1er Artside games à Bordeaux à et 2e New3dge à Paris).
Le Vaucluse est d’ailleurs encore à l’honneur dans ce top 30 puisque l’école américaine de la Scad (Savannah College of Art and Design) basée à Lacoste dans le Luberon arrive en 28e position de cette catégorie.

Une filière d’excellence française et… de la Grande Provence
Dans son top 50 global, The Rookies place 9 écoles françaises dont New3dge qui se classe en 1re position et la Scad en 2e place. La France devance notamment les Etats-Unis (8 écoles classées), le Royaume-Uni (8) et l’Espagne (7).
Outre sa 28e place dans la catégorie ‘Game Design & Game development’, la Scad Vaucluse apparaît aussi en 4e position de la catégorie ‘2D animation’, en 24e position de la catégorie ‘3D animation’, en 24e position de la catégorie ‘Concept art & illustration’, en 2e position de la catégorie ‘Motion graphics’, 1re dans la catégorie ‘Product design’, 6e dans la catégorie ‘Production excellence – 2D Animation’ et 5e dans la catégorie ‘Production excellence – Immersive media’ !
Dans la région, l’école Mopa d’Arles figure également en 15e de la catégorie ‘Production excellence – 3D animation’.


L’enseignement privé, source de ségrégation scolaire

La commune de Saint-Rémy-de-Provence profite des vacances estivales pour réaliser des travaux de réaménagement de la cour de l’école de l’Argelier. Conçu par l’agence de paysage avignonnaise Kanopé et le bureau d’études bucco-rhodanien Cerretti ce projet a été également imaginé en collaboration avec les enfants (notamment les espaces de jeux), les enseignants, les équipes périscolaires ainsi que les techniciens de l’établissement accueillant des élèves du CP au CM2.

L’environnement arboré et végétalisé comportera des îlots de fraicheur ombragés, avec des surfaces enherbées et des coins nature offrant de nouvelles activités.
Cette ‘renaturation’ de l’école représente un investissement de l’ordre de 613 908€ (HT) de travaux et 53 662€ de prestations externes, soit un montant total d’environ 670 000€. Des subventions sont demandées auprès du Feder (Fonds européen de développement régional) rural à hauteur de 60% et de l’Agence de l’eau (10%), le reste étant en autofinancement.
Si le gros du chantier est prévu durant l’été, les plantations seront réalisées à l’automne.

« Ce projet sera décliné dans les autres écoles publiques de la commune, les prochaines années, au rythme d’une cour d’école par an, et toujours avec l’implication des élèves concernés », précise Isabelle Plaud, adjointe au maire chargée de l’éducation et de la jeunesse de la commune de Saint-Rémy.

L.G.


L’enseignement privé, source de ségrégation scolaire

La commune de Monteux profite de l’été pour réaliser des travaux de réaménagement de la cour de l’école Béraud. Objectif : re-naturer cet espace dans le cadre d’un projet de réaménagement ayant associé l’équipe enseignante et les élèves de l’établissement.

Arches et murs végétalisés, amphithéâtre avec matériaux naturels, potager, différents types de végétation, arbres fruitiers, espaces verts, sol en copeaux de bois vont donc bientôt prendre permettre de proposer davantage de fraîcheur et d’ombre. Après travaux, 84% du sol de la cour sera perméable contre seulement 1% aujourd’hui.

Ce chantier fait suite à celui de l’école Marcel Pagnol, réalisé durant l’été 2022, ayant permis la végétalisation de la cour d’école de 2259m2. Un chantier de 230 533€ qui a notamment permis de réduire les surfaces imperméables de 96% à 15%.

L.G.


L’enseignement privé, source de ségrégation scolaire

Game academy, l’école avignonnaise de jeux vidéo et du numérique, vient de se classer en 31e position du classement mondial des meilleures écoles d’art des médias créatifs et du divertissement. Pour sa première participation dans ce palmarès réalisé par la plateforme The Rookies, l’établissement basé dans la zone de Courtine obtient 55,53 points. De quoi également figurer en 7e position des meilleures écoles de France dont celle de New3dge basé à Paris qui arrive en 1re position générale. L’école vauclusienne est également classée comme 11e meilleure école de conception et de développement de jeux au monde 2022 avec 57,42 points.

Après le Rookie award 2022 obtenu en juillet dernier par 6 étudiants de Game academy, il s’agit d’une nouvelle reconnaissance pour cet établissement créé en 2017 par Kevin Vivier qui en assure la direction depuis.

L.G.


L’enseignement privé, source de ségrégation scolaire

Delphine Dumont est auteure-illustratrice de livres pour enfants et fondatrice de l’entreprise ‘Plumes et confettis’ qu’elle a créé en 2018 dans son atelier de Laudun. «J’ai toujours aimé dessiner. Après la naissance de ma fille, Juliette, j’ai eu l’opportunité de réaliser mon rêve, concevoir de A à Z des ouvrages pour enfants.»

Plumes et confettis«Oui c’est un nom d’entreprise qui sort de l’ordinaire évoquant les plumes pour la douceur, le côté douillet de l’enfance et l’écriture et des confettis pour l’aspect joyeux et festif ! J’ai toujours aimé dessiner, petite j’ai réalisé une fresque sur l’un des murs extérieur de la maison familiale… Que j’ai promptement nettoyé à la demande de mes parents. Mais ça y est, plusieurs décennies après c’est devenu l’histoire de l’un de mes ouvrages.» 

Une nouvelle aventure

«Comment je m’y prends ? Tout d’abord je rédige l’histoire, les images me parviennent au fil des mots. Je dessine et colorie sur papier, au feutre acrylique, puis j’établie mon chemin de fer, calibre le texte dans la page. Mes livres naissent sur Indesign et photoshop grâce à des formations techniques délivrées par la Chambre des métiers de Nîmes qui m’a beaucoup aidée lors de la création de mon entreprise.»

Faire la cuisine ensemble, c’est s’amuser à apprendre à compter, peser, suivre les étapes…

Fabrication & distribution

«J’envoie mon livre sous format informatique à KDP, le site dédié d’Amazon pour être publié, puis je commande le nombre d’exemplaires voulu. La plate-forme permet de saisir et de mettre en page son ouvrage, d’en faire un livre numérique (e-book) ou papier broché ou relié. J’ai fait établir des devis pour publier plus localement mais techniquement cela ne s’est pas révélé possible.» La distribution ? «Elle se fait par plusieurs voies comme sur les marchés, rendez-vous de l’artisanat, sur mon site internet (réalisé par Ambition Web avec Armand Cointin), par Amazon où les ouvrages sont publiés à la demande et peuvent être commandés, à tout moment, depuis le monde entier ou encore sur la plateforme Etsy. »

Les livres

Ce sont des livres d’histoire, des livres de cuisine ‘Mes premières recettes’ volumes 1 et 2, des livres d’activités de coloriages et de jeux. Leur particularité, les héros sont le plus souvent des animaux : pandas, licornes, chats, lapins, lions, koalas, ours, chiens, éléphants, zèbres, singes et girafes qui possèdent tous des noms gourmands. Les livres rencontrant le plus de succès ? Les recettes de cuisine et ils ont un succès fou… Au Canada ! L’objectif ? S’amuser en suivant des recettes de gâteaux. Et puis on y apprend à peser, pétrir, faire mijoter, battre les œufs en neige, chauffer au bain-Marie. On s’exerce à compter, à lire, à développer sa créativité, son palais tout en s’amusant. Ce sont des livres d’initiation qui permettent aux enfants de grandir et de, très tôt, participer à la réalisation des recettes. J’ai même conçu un livre de recette sans gluten, ‘Mes premières recettes sans gluten’.

Des kits pour s’occuper seul ou en famille

«J’ai également réalisé des kits pour apprentis cuisiniers comprenant ‘1 livre, 1 tablier enfant, 1 toque en papier et 3 emportes-pièces’ ; ‘Mes jeux de vacances’ comprenant des coloriages, des jeux, des crayons de couleurs, 1 stylo et une gomme. Cela permet de disposer de ‘tout-en-un’ bien pratique lorsqu’on prépare un voyage ou pour un cadeau d’anniversaire. Ou encore, parce que c’est bientôt l’hiver, ‘Coudre ses propres décos de Noël’…» Tutos ici.

Lire, se raconter des histoires…

Expliquer la mort aux enfants

Ma sœur, Julia Audinet-Giroire qui est médecin, a évoqué la nécessité de parler de tout avec les enfants, notamment de la mort qui est un sujet à la fois délicat mais inévitable. Nous avons écrit l’ouvrage ‘Ton image s’évapore, ton souvenir persiste, comment expliquer la mort aux enfants’ où il est question d’une petite fille qui fait face à la disparition de son chat. Notre objectif ?  Dédramatiser et surtout apaiser. Et pour cela nous avons fait un tour d’horizon de toutes les croyances du monde que nous expliquons à l’enfant avec des mots simples et sincères. C’est un conte didactique qui permet à l’adulte, si l’enfant est petit, et à l’enfant s’il peut déjà lire, d’approcher le sujet doucement et simplement.»

Des étoiles plein les yeux à l’école

«J’interviens dans les écoles pour créer des livres avec les enfants. Le travail s’étend sur 3 ou 4 demi-journées en classe durant lesquelles nous créons une histoire, un personnage principal et les aventures qu’il va vivre. Le thème de l’ouvrage a été défini, en amont, avec l’instituteur. Chaque enfant sera l’auteur et l’illustrateur d’une page. Je prépare une base de données d’images un peu géométriques afin de rendre accessible le dessin à tous les enfants très rapidement. Le but ? Les convaincre qu’ils sont capables de faire tout cela parce qu’ils doutent beaucoup d’eux. La magie ? Les rendre fiers de leur travail et les voir partir avec, à la main, le livre dont chacun a réalisé une page. Au terme de ce travail, un livre illustré en couleurs de 25 à 30 pages, ils ont des étoiles dans les yeux et c’est la meilleure récompense.»

Oui, chaque enfant d’une classe peut réaliser une page du livre qui sera édité !

10 livres

«J’attaque mon 11e livre avec l’auteur Alain Surget. Ma plus grande satisfaction ? Offrir aux parents un moment d’échange et de tendresse avec leurs enfants. Je sais aussi que les pères, les grands-pères sont de plus en plus nombreux à utiliser mes livres de cuisine avec leurs enfants et petits-enfants parce que les recettes y sont simples, accessibles et inratables. Les histoires lues par une personne que l’on aime, sa gestuelle, sa voix offrent des moments plein de tendresse à jamais gravés dans le cœur de l’enfant et ces moment choisis ne s’éteindront jamais dans la vie de l’un comme de l’autre. Cela fait naître des images et des bulles de bien-être sans doute ineffaçables, des moments de lâcher prise bien venus après des journées souvent aussi rythmées que remplies.»


L’enseignement privé, source de ségrégation scolaire

Suspendu depuis le 4 février dernier, l’accueil des élèves de l’école primaire Jean Moulin de Pernes-les-Fontaines va pouvoir reprendre à partir de lundi prochain.

Ces dernières semaines, plusieurs élèves de l’école primaire Jean Moulin de Pernes-les-Fontaines ont présenté des symptômes (endormissement, nausées, céphalées, douleurs abdominales…), sans signes de gravité. Toutefois, par mesure de précaution, l’accueil des enfants au sein de l’école a été suspendu dès le 4 février afin de permettre la mise en œuvre d’investigations approfondies par une cellule de coordination pluridisciplinaire pilotée par Santé Publique France et associant les représentants des parents d’élèves.

Les contrôles n’ont décelé aucune anomalie
De nombreuse analyses ont été réalisées dans les locaux de l’école : sur les fluides (eau, air), l’alimentation (plats servis à la cantine), les équipements (contrôle de la chaudière), mesure du taux de monoxyde de carbone, etc. Ces contrôles n’ont révélé aucune anomalie.
En complément, les classes ont été désinfectées et un nettoyage complet de l’école a été réalisé. Des recommandations concernant l’aération des locaux et la mesure des paramètres de confort et des polluants réglementaires ont été faites et seront mises en place dès la réouverture de l’école.
Au vu de ce diagnostic et de l’état de santé satisfaisant des enfants restés à la maison, la préfecture de Vaucluse vient de confirmer que l’école sera accessible pour tous les élèves à partir du lundi 8 mars. Un protocole précis sera mis en place pour la prise en charge des élèves en cas d’apparition de nouveaux symptômes lors de la reprise des cours, avec une présence infirmière ou médicale en relais sur le temps scolaire.


L’enseignement privé, source de ségrégation scolaire

La communauté de communes du Pont du Gard vient de faire installer le prototype Airwash One dans les locaux de l’école de la commune d’Estézargues (Gard). Il s’agit d’un photo-bio-réacteur agissant comme piège à CO2 et purificateur d’air.

C’est au cœur de la Cleantech Vallée, entre Rhône et Pont du Gard, qu’est né ce procédé novateur. Ce dernier prend la forme d’une station de traitement d’air intérieur d’une capacité de 90m3/heure constitué d’un photo-bio-réacteur couplé à un rayonnement UV pour désinfecter l’air tout en fixant le CO2, pollens et allergènes présents dans l’air. Un photo-bio-réacteur est un appareil qui utilise la lumière (naturelle et/ou artificielle) l’eau et l’air, pour assurer la prolification de micro-organismes en suspension dans l’eau.

Une catégorie bien spécifique de microalgues a été utilisée sur le prototype Airwash One, rendant ce dispositif innovant. En effet, la société Novatec, fabriquant du prototype, a réussi à identifier une microalgue capable de résister à des températures extrêmes (-10°C à +50°C) et qui prolifère de façon exponentielle toutes les 24 heures. Lors de la prolifération, sous l’effet de la photosynthèse, elle fixe le CO2 et produit de l’oxygène. L’air de la pièce est injecté sous pression au circuit hydraulique afin de nourrir les microalgues qui, en absorbant le CO2, dégagent un oxygène neuf qui est libéré dans la pièce.

Une fois par an, la biomasse sera récoltée et pourra être valorisée grâce au projet A.S.T, site industriel de traitement installé sur la commune de Bagnols-sur-Cèze, à quelques kilomètres de l’installation, où elle sera convertie en Bioéthanol ou Méthane puis électricité. La communauté de communes du Pont du Gard devient ainsi le premier ‘client-testeur’ du dispositif qui s’inscrit dans l’esprit du Contrat de Transition Ecologique que la collectivité a signé en décembre 2018.


L’enseignement privé, source de ségrégation scolaire

Le 14 janvier dernier, 9 cas positifs ont été identifiés parmi les personnels et les élèves de l’école Simone Veil d’Avignon (3 professeurs, 4 ATSEM et 2 élèves). 3 autres élèves sont identifiés comme symptomatiques, mais non encore testés positifs. Aussi, afin de limiter la propagation du virus et de garantir la sécurité sanitaire des élèves et des personnels, la préfecture de Vaucluse, en coordination avec les services de l’inspection académique, de l’ARS et de la ville d’Avignon, a décidé de suspendre temporairement l’accueil du public et des élèves au sein de l’école pour une durée de 7 jours à compter du vendredi 15 janvier et jusqu’au 24 janvier inclus.

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