16 mai 2024 |

Ecrit par le 16 mai 2024

Tourisme durable : 13 établissements vauclusiens décrochent le label ‘Clef verte’

Treize établissements vauclusiens apparaissent dans le dernier palmarès de ‘La Clef verte’, premier label de tourisme durable au monde pour les hébergements touristiques et les restaurants. Six campings (à Apt, Gordes, Bédoin, l’Isle-sur-la-Sorgue et Lagnes), quatre hôtels (à Lagnes, Bédoin, Pertuis, l’Isle-sur-la-Sorgue) ainsi que trois villages et centres de vacances (à Vaison-la-Romaine, Buoux et Apt), figurent parmi les 714 lauréats de l’édition 2021.

Ce sont donc deux établissements de plus que dans la précédente édition qui comptait 11 établissements distingués. Chez nos voisins, le nombre d’établissements labellisés pour leur engagement en faveur d’une pratique éco-responsable s’élève à 24 pour les Alpes-Maritimes, 20 pour le Var, 19 pour les Bouches-du-Rhône, 6 pour les Hautes-Alpes, 6 pour les Alpes-de- Haute-Provence, 16 pour le Gard, 11 pour l’Ardèche et 3 pour la Drôme.

Plusieurs critères d’évaluation permettent d’apprécier l’engagement des établissements : mise en œuvre d’une politique environnementale et d’une démarche socialement responsable, gestion intelligente des déchets (réduction à la source, collecte et recyclage), maîtrise des consommations d’énergie et d’eau, achats responsables (en particulier pour l’alimentation et l’entretien) et sensibilisation active de la clientèle. Le processus de labellisation prévoit des audits réguliers et la collecte de preuve pour attester du sérieux de la démarche des établissements. Développé en France depuis 1998, le label ‘Clef verte’ est, par le nombre d’établissements labellisés et par son antériorité, le premier écolabel pour les établissements touristiques en France.


Tourisme durable : 13 établissements vauclusiens décrochent le label ‘Clef verte’

Alors que l’île Maurice est menacée par une marée noire, la France a annoncé le déploiement d’équipes et de matériel depuis La Réunion pour tenter d’enrayer la pollution qui menace les côtes du pays. « Nous sommes dans une situation de crise environnementale », a déclaré le ministre de l’Environnement de l’île, Kavy Ramano. Fin juillet, un pétrolier japonais contenant 4 000 tonnes de carburant s’est échoué dans une zone maritime protégée de l’archipel des Mascareignes, et il est estimé que plus de 1 000 tonnes d’hydrocarbures se sont déjà déversées dans l’océan.

Comme le montre cette infographie de Statista, si les risques n’ont pas disparu et que les marées noires restent tout aussi dévastatrices, ces dernières sont fort heureusement devenues bien moins fréquentes qu’il y a quelques décennies. En 1974, alors que l’Amoco Cadiz entrait en service, l’ITOPF avait recensé 117 marées noires dans le monde (dont 27 de plus de 700 tonnes), soit le plus haut pic depuis 1970. Après la catastrophe écologique de l’Amoco-Cadiz en 1978, plusieurs mesures internationales avaient été prises pour lutter contre les marées noires et leur fréquence n’a cessé de diminuer depuis.

Depuis 2008, le nombre de déversements pétroliers accidentels enregistrés chaque année par l’organisation internationale est descendu en dessous de dix. L’année dernière, « seulement » trois marées noires majeures ont été recensées, dont une de plus de 700 tonnes. Il n’y a donc plus qu’à espérer qu’une année vierge de toute catastrophe pétrolière survienne enfin prochainement.

De Tristan Gaudiaut pour Statista 

https://www.echodumardi.com/tag/ecologie-2/page/3/   1/1