8 novembre 2025 |

Ecrit par le 8 novembre 2025

Parlons éco : l’agriculture se réinvente

La Communauté d’agglomération des Sorgues du Comtat organisait la semaine dernière dans les locaux du Confidentiel à Sorgues la quatrième édition de Parlons éco dont le thème portait sur l’agriculture, ‘Des champs à l’action : l’agriculture se réinvente’. Cinq témoignages autour d’une agriculture innovante ont montré que ce n’est plus une activité traditionnelle mais un véritable levier d’innovation, de diversification économique et de dynamisation du territoire.

Initiées en 2023, ces soirées thématiques autour de l’économie du territoire ont pour objectif de mettre en lumière la dynamique économique mise en mouvement par le service Développement économique des Sorgues du Comtat. Après des thèmes proposés autour de l’industrie, de la gestion des déchets et de la mobilité, place à l’agriculture. L’objectif de la soirée était de montrer aux entrepreneurs et élus présents des exemples d’initiatives agricoles sur le territoire des Sorgues du Comtat. Le public a pu être sensibilisé à l’enjeu économique de l’agriculture qui ne se limite pas uniquement à une fonction nourricière mais constitue un levier de développement économique durable, créateur d’emplois, de valeur ajoutée et d’attractivité territoriale. Cette soirée a également permis de créer du lien entre les acteurs du territoire pour renforcer de la coopération locale et impulser de nouvelles dynamiques collectives. Cinq témoignages de réussite autour de l’agriculture ont ainsi été mis en lumière.

Ficafruits exploitation familiale en projet

Nicolas Berger est le gérant de l’exploitation de pommes Ficafruits. Cette dernière existe depuis plusieurs générations et produit du 100% bio sur 40 ha. L’entreprise agricole a bien grandi en sachant conjuguer un savoir-faire et une adaptation, dans une logique de transmission intergénérationnelle. Thibault Berger, le fils, est en effet appelé à reprendre.

Une diversification dans l’œnotourisme

Léonie Walle, responsable œnotourisme et événementiel du Château Gigognan à Sorgues, a montré comment ce domaine viticole mise sur la diversification et l’expérience pour valider son produit et ses terroirs. En plus du vin cultivé en agriculture biologique et en biodynamie, avec pour appellation principale Châteauneuf-du-Pape, tout un panel de diversification est mis en place comme des séminaires, de l’hébergement ou encore la visite du domaine. Des ateliers autour de la vinification sont aussi proposés. Les clients peuvent ainsi repartir avec leurs propres cuvées ou leurs propres étiquettes. Des promenades en VTT électrique, des balades pédestres sont aussi au programme. « Le vin à 100% ne suffit plus. Il faut une vraie démarche de diversification, notamment dans l’œnotourisme », a expliqué Léonie Walle à l’assemblée.

©Olivier Muselet / L’Echo du Mardi

Une vraie démarche RSE

Solène Espitalié, fondatrice des Jardins de Solène, a créé un modèle innovant qui conjugue l’insertion sociale, la lutte contre le gaspillage alimentaire et une production locale durable. Elle fait en effet travailler des personnes en situation de handicap sur des fruits et légumes non commercialisables pour des raisons de calibre et esthétiques, achetés au juste prix en local, à destination de la restauration collective. L’atelier de 500 m² à Pernes-les-Fontaines permet la transformation de tous ces produits bruts collectés auprès de 150 agriculteurs.

©Olivier Muselet / L’Echo du Mardi

Les compotes Charles et Alice

Laurent Hyunh, directeur général des compotes Charles & Alice, a témoigné de l’engagement de son entreprise dans une filière responsable ancrée dans le local mais également innovante en agroalimentaire. L’entreprise a connu une croissance très importante depuis 2007, avec 570 collaborateurs en 2025 dont 300 à Monteux. Elle va réaliser en 2025 un chiffre d’affaires de 220 millions d’euros, avec la particularité d’être une Entreprise à Mission, autour de trois piliers : économique, environnemental et sociétal. Elle a ainsi fortement diminué sa consommation en eau, baisser son empreinte carbone et travaille avec des vergers écoresponsables locaux. L’entreprise a un travail d’innovation en recherche-développement soutenu. Elle a ainsi inventé la compote sans sucre ajouté et vient de lancer cette année une ligne de production de gourdes de compotes. 

La Maison des Agriculteurs ouvre ses portes

Elle ouvre ses portes en ce mois de novembre. La coopérative SCIC SAS Maison des Agriculteurs dont le président est Nicolas Montagard est le fruit d’un projet initial porté par des agriculteurs, la Chambre d’agriculture de Vaucluse et les Sorgues du Comtat. Unique en Vaucluse, elle va proposer tous les produits bruts et transformés, dont le vin, du territoire du Vaucluse avec 137 agriculteurs présents. Sur 900 m² de surface de vente, 11 salariés ont été embauchés avec un objectif de chiffre d’affaires de 5M€ en 2026. « Ce projet permet une massification des circuits courts, du producteur au consommateur. Cette structure collective inédite repose sur une gouvernance collégiale, une vision économique et sociale équilibrée et un partenariat public-privé », a expliqué Nicolas Montagard. Situé dans le nouveau centre commercial Horizon Provence à Monteux, le magasin bénéficiera d’une zone de chalandise attractive, avec 2 500 références en produits locaux à l’ouverture, du Vaucluse et des départements limitrophes et 4 000 à terme.


Parlons éco : l’agriculture se réinvente

« Ils sont 125 à en faire partie aujourd’hui, alors que quand j’ai été élu président en 2019, il n’y en avait que 25 d’inscrits », explique le président, Serge Hurard, restaurateur, pas peu fier d’avoir entraîné dans son sillage traiteurs, confiseurs, charcutiers, boulanger, épiciers, mais aussi coiffeurs, ferronniers d’art, agents immobiliers, opticiens, parfumeurs, ostéopathes, diététiciens, assureurs ou naturopathes…

Composé à 55% de commerçants, à 28% d’artisans et à 17% de professionnels, CAP Sorgues a organisé vendredi 26 septembre une soirée festive au Château Gigognan, pépite du pays sorguais. Un domaine viticole de 110 hectares, ancien lieu de passage des pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle. « Ici, nous produisons des vins d’appellations Châteauneuf-du-Pape, des Côtes du Rhône, des Côtes du Rhône Villages et de Signargues », explique Léonie Walle, en charge de l’œnotourisme du domaine, entre lavandes, oliviers, pins, ruches et piscine. » La propriété a été totalement rénovée, elle accueille dans de confortables chambres d’hôtes au nom de cépages (syrah, clairette, carignan, cinsault et roussanne) des invités qui peuvent participer à des ateliers de dégustation de vins, à des balades en vélo électrique, des séminaires, des anniversaires ou des salons professionnels.

À cause de la météo, la soirée prévue sous les glycines et pins parasols a été rapatriée dans les salons du domaine, entre cheminée et piano à queue. Près de 150 personnes y ont assisté, venues de Sorgues bien sûr, mais aussi de Bédarrides, Monteux, Pernes-les-Fontaines, Althen-des-Paluds, de la communauté de communes des Sorgues du Comtat. « Avec toute l’équipe (notamment Sandrine Fournier, Chrystelle Gautier, Patrick Berluti et Thierry Tsebo), on est allé voir chaque nouvel arrivant l’un après l’autre, qu’il soit commerçant, artisan, professionnel de santé, chef d’entreprise, bijoutier, vendeur de sushis et de pizzas ou patron de camping. On leur a expliqué notre finalité : les aider, les faire connaître au plus grand nombre. Aujourd’hui, c’est comme s’ils faisaient partie d’une famille, avec des jeunes et des aînés qui les font profiter de leur expérience, de leur carnet d’adresses. On organise une demi-douzaine d’évènements par an, comme ce soir, pour que les nouveaux adhérents se présentent, qu’ils échangent avec les anciens, se connaissent, qu’ils ne restent pas seuls à se débattre avec leurs problèmes. Ce sont des liens humains qui sont tissés pour aller de l’avant ensemble, malgré la crise », explique Serge Hurard.

Étaient présents le RILE de Carpentras, conseil en fiscalité, droit des affaires, développement, Claire Denis pour la Chambre d’Agriculture, le Lion’s Club, Pascal Lenne, patron de la caisse locale du Crédit Agricole qui a remis un chèque de 400€ à l’association. Elle reçoit également une subvention de 12 000€ par an de la mairie de Sorgues pour rendre toujours plus dynamique le réseau des commerçants et artisans locaux. Ce sont eux qui animent les rues, font vivre la commune et créent sur place des emplois non délocalisables.


Parlons éco : l’agriculture se réinvente

À l’occasion de l’annonce du passage du Livret A à 1,7%, Bricks, Proptech française d’investissement participatif en ligne, spécialisée dans les projets d’investissement immobilier, a mené une enquête auprès de 3 201 Français afin de connaître leur opinion. Un sondage qui révèle une perte de confiance massive envers l’épargne réglementée et une volonté affirmée de se tourner vers des placements plus dynamiques, accessibles et surtout rentables.

Les Français n’ont pas vraiment été surpris de l’annonce de la baisse du Livret A. En effet, plus de 71% étaient déjà conscients qu’une diminution était prévue cet été. 

Cette anticipation massive est une bonne illustration de l’inquiétude grandissante vis-à-vis du rendement de l’épargne de précaution.

©Bricks

Une baisse prévisible, mais qui déçoit beaucoup les Français !

Près de 77% des Français jugent la baisse du taux du Livret A à 1,7% inacceptable ou décevante, pointant du doigt une pénalisation directe de l’épargne populaire.

Dans le détail, 39% dénoncent une décision « inacceptable » qui affaiblit le rendement de leur épargne et 38% se disent « déçus, mais lucides » face à un contexte économique incertain.

Seuls 17% maintiennent leur confiance dans le Livret A pour sa sécurité, et à peine 6 % saluent cette mesure comme un levier utile à l’investissement public.

©Bricks

Plus de 7 Français sur 10 veulent changer de cap

Cette baisse provoque une véritable onde de choc chez les épargnants. Ainsi, 73% des Français envisagent de modifier leur stratégie d’épargne : 42% vont chercher activement d’autres alternatives d’investissement, et 31% prévoient de retirer une partie de leur argent de leur Livret A.

Seulement, 19% déclarent vouloir quand même laisser leur épargne sur le Livret A, principalement pour sa sécurité, et 8% restent indécis.

Sans surprise, ces chiffres témoignent d’une perte de confiance grandissante vis-à-vis des produits d’épargne classiques et d’une ouverture sans précédent à des solutions nouvelles, plus rentables et accessibles.

©Bricks

Épargne : 79 % des Français prêts à passer à l’action

Près de 8 Français sur 10 envisagent d’investir leur épargne autrement : 13% ont déjà franchi le cap, 29% y pensent activement, et 37% pourraient se lancer si les risques restent modérés.

Seuls 21% privilégient encore exclusivement la sécurité, même si l’intérêt financier n’est pas au rendez-vous.

©Bricks

Les Français veulent du rendement, mais avec un cadre rassurant

L’assurance-vie reste en tête, plébiscitée par plus d’un Français sur deux. Mais l’immobilier sous toutes ses formes séduit massivement, notamment en version locative ou fractionnée à 43% ainsi qu’en crowdfunding à 31%.

Avec 34% d’intérêt pour la Bourse, les ETF s’installent comme la nouvelle vague des placements accessibles.

Enfin, 10% osent les cryptos, signe que la prudence domine encore.

©Bricks

82 % des Français prêts à vider leur compte

Les Français détenteurs d’un Livret A semblent disposés à agir face à cette baisse. 

Ainsi, 49% envisagent de rediriger au moins 30% de leur épargne vers un placement plus dynamique.

Chiffre inédit et fait marquant : 12% seraient même prêts à transférer l’intégralité de leur épargne réglementée.

En parallèle, seuls 18% déclarent vouloir conserver intégralement leur Livret A, confirmant une frilosité d’une partie de certains épargnants.

©Bricks

L’avenir du Livret A en péril ?

Malgré l’annonce récente, 21% des Français restent attachés au Livret A comme socle d’épargne. Mais près de la moitié (47%) estiment qu’il ne pourra survivre sans réforme en profondeur.

Ils sont même 25% à considérer qu’il est devenu totalement obsolète et trop peu rentable, un signal fort adressé aux acteurs publics.

Enfin, seuls 7% se montrent indécis.

©Bricks

Étude réalisée par Bricks


Parlons éco : l’agriculture se réinvente

Selon des données publiées par le Ministère de l’économie et des finances mardi 5 août, le déficit budgétaire de l’État a dépassé les 100 milliards d’euros au premier semestre 2025, pour atteindre 100,4 milliards au 30 juin dernier. C’est une légère amélioration par rapport au déficit enregistré sur la même période l’année dernière, puisqu’il atteignait alors 103,5 milliards d’euros environ. C’est un signal positif, puisque le gouvernement cherche à faire plus de 40 milliards d’euros d’économies en 2026 afin de réduire le déficit public (qui se compose du déficit budgétaire de l’État, ainsi que des déficits de la sécurité sociale, des autorités locales et des autres organismes de l’administration centrale). 

Comme le montre notre infographie, basée sur des données d’Eurostat, le déficit public de la France a empiré en 2024, pour atteindre 5,8 % du PIB – le gouvernement s’est engagé à le ramener à 5,4 % cette année, et sous la barre des 3 % d’ici 2029. Il reste cependant bien loin du niveau de 2020, au moment de la crise du Covid-19. Le PIB de la zone euro avait alors diminué de 6,6 %, et celui de la France de 7,9 %, passant de 2,43 billions d’euros en 2019 à 2,32 billions l’année suivante. Les aides substantielles mises en place par le gouvernement pour soutenir les ménages et les entreprises, couplées au ralentissement économique, avaient alors fortement creusé le déficit public français, qui avait atteint presque 9 % du PIB.

Comparée à ses voisins européens, la France fait cependant figure de mauvaise élève : le déficit public de la Belgique représentait 4,5 % de son PIB en 2024, celui de l’Allemagne 2,8 %, tandis que le Portugal, la Grèce, l’Irlande et le Danemark ont enregistré un excédent de 0,7 %, 1,3 %, 4,3 % et 4,5 % de leur PIB respectivement l’année dernière.

De Valentine Fourreau pour Statista


Parlons éco : l’agriculture se réinvente

Dans ses dernières prévisions publiées en juillet, le Fonds monétaire international (FMI) anticipe désormais une croissance mondiale de 3,0 % cette année et de 3,1 % en 2026, soit une révision à la hausse par rapport aux prévisions établies en avril dernier (respectivement 2,8 % et 3,0 %). Dans l’ensemble, le FMI continue de voir une grande incertitude dans la politique douanière du président américain Donald Trump, mais note que l’économie mondiale montre des signes de résilience face au contexte international.

Comme le détaille notre infographie, ce regain d’optimisme en 2025 ne concerne toutefois pas toutes les économies. Si le FMI a réhaussé ses prévisions de croissance annuelle pour la Chine de +0,8 point à 4,8 %, en partie grâce à la baisse des droits de douane sino-américains, elle a en parallèle nettement revu à la baisse celles pour la Russie (-0,6 point à 0,9 %). « Nous prévoyons un ralentissement de la croissance économique russe en 2025, principalement en raison du resserrement de la politique monétaire et de la baisse des prix du pétrole », a déclaré Petya Koeva Brooks, directrice adjointe du département des études du FMI.

Pour l’économie américaine, le FMI a légèrement relevé sa prévision de croissance en 2025, de 1,8 % à 1,9 %, tout comme pour la zone euro : +0,2 point à 1,0 %. Dans le détail, la prévision de croissance en juillet reste inchangée par rapport à celle du mois d’avril pour la France (0,6 % en 2025), tandis que l’organisation se montre un peu plus optimiste pour l’Allemagne (+0,1 point), bien que la croissance outre-Rhin devrait rester quasi nulle (0,1 %).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Parlons éco : l’agriculture se réinvente

La Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Vaucluse organise un webinaire dédié à l’intelligence artificielle au service des TPE (très petites entreprises) et PME (petites et moyennes entreprises) de la région ce mercredi 2 juillet. Il est encore temps de s’inscrire.

Ce mercredi 2 juillet, l’IA sera mise à l’honneur au cours d’un webinaire proposé par la CCI de Vaucluse. Adressée aux TPE et PME régionales, cette journée permettra aux entrepreneurs de mieux connaître toutes les clefs pour booster leur compétitivité et leur visibilité en ligne.

Le programme

L’événement débutera à 10h avec deux échanges animés par des experts sur les thèmes ‘Croissance & compétitivité : l’IA au service des PME’ et ‘Compétences d’avenir : l’IA au service de l’emploi et la formation’.

À partir de 11h, les entrepreneurs pourront en apprendre davantage sur le référencement naturel. Ils découvriront comment sélectionner les mots-clés pertinents pour maximiser leur visibilité en ligne, mais aussi comment l’intelligence artificielle peut transformer leur manière de rédiger du contenu pour mieux répondre aux attentes de leur audience et des moteurs de recherche.

L’après-midi, quant à lui, sera axé sur la publicité avec les principaux formats de la publicité en ligne pour maximiser l’impact de sa stratégie. Les participants au webinaire apprendront aussi comment générer des annonces performantes avec l’aide de l’IA.

Webinaire ‘L’IA au service des TPE/PME’. De 10h à 15h30. Inscription en ligne.


Parlons éco : l’agriculture se réinvente

C’est au Domaine La Roque, à Althen-des-Paluds, que la cérémonie des vœux a été organisée ce dernier jeudi de janvier. « Une soirée pour soutenir les entrepreneurs vers la réussite », martèle la directrice, Brigitte Borel, accompagnée du président Emmanuel Sertain. « En 2024, 448,5k€ ont été accordés aux 15 lauréats sous forme de prêts d’honneur, au lieu de 300k€ en 2023, précise-t-elle, 102 emplois ont ainsi été créés, sauvegardés en attendant d’être définitivement pérennisés. »

Et d’énumérer, powerpoint à l’appui, la liste des gagnants. À Avignon, Chope et Compagnie, créée par Cédric Filippi, « Un bar à bières, vins, cocktails et softs, un magasin-cave et épicerie avec snacking et musique live. » Watio de Mickaël Casals et Thomas Dejardin, une solution qui digitalise le constat amiable de dégât des eaux. Delta Packaging du duo Vincent DucourtialSébastien Ripert, « qui assure la distribution de matériaux d’emballage. » Toujours dans la Cité des Papes, Camille Ribelles & Mickaël Veyron, créateurs de Sÿba, des glaces végétales haut de gamme. 

Primés également, Charlotte & Romain Losilla au Thor pour la reprise de l’entreprise de peinture Garcia, Maxime Favier à Arles pour MFP Sport, un centre de remise en forme en lien avec l’entraînement, la santé et le bien-être. À Laudun, Benjamin Marin, qui a lancé MSI Automation, un concept de projet clé en main de procédés d’électricité-contrôle pour machines, et enfin à Sorgues, Elodie Forat et Marc-Antoine Coullomb pour Reatech, une entreprise de chaudronnerie industrielle.

« Notre ADN, répètera Brigitte Borel, reste la gratuité, la bienveillance, la solidarité, la transmission intergénérationnelle avec la confiance, et surtout, l’humain au cœur de tout. »

Le président Sertain a évoqué les objectifs 2025 : renforcer l’accompagnement et l’ancrage territorial. La Fête de l’Entrepreneur est programmée le 17 septembre dans un lieu à préciser.

©Réseau Entreprendre Rhône-Durance

Contact : www.reseau-entreprendre.org/rhone-durance / 04 90 86 45 59 


Parlons éco : l’agriculture se réinvente

D’après les chiffres provisoires publiés par l’Insee le mardi 7 janvier, l’indice des prix à la consommation s’est stabilisé à 1,3 % sur un an en décembre 2024, soit une évolution identique à celle du mois précédent. L’inflation confirme ainsi son ralentissement, après deux années marquées par des niveaux particulièrement élevés : 5,2 % en 2022, et 4,9 % en 2023. L’Insee estime que le ralentissement de l’inflation devrait se poursuivre cette année, pour atteindre 1 % sur un an en juin prochain. 

Le pic inflationniste des dernières années avait commencé à l’automne 2021, suite à la hausse du cours des matières premières due principalement à la pandémie de Covid-19. Mais c’est suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, en février 2022, que l’indice des prix à la consommation a connu ses plus fortes hausses : la guerre en Ukraine a en effet profondément impacté de nombreux marchés, et créé une crise énergétique sans précédent en Europe. La chute des prix de l’énergie en 2024 a ainsi contribué au ralentissement de l’inflation.

De Valentine Fourreau pour Statista


Parlons éco : l’agriculture se réinvente

Dans ses dernières prévisions publiées en octobre, le Fonds monétaire international (FMI) s’attend à ce que la croissance économique mondiale reste stable, bien qu’insuffisante à court et à moyen terme selon elle. L’institution financière prévoit une croissance du PIB mondial d’environ 3 % par an en 2024 et en 2025. Si la croissance reste constante à l’échelle mondiale, les dynamiques sous-jacentes révèlent d’importants changements à la fois sectoriels et régionaux. Le FMI a également mis l’accent sur l’incertitude élevée, les tensions géopolitiques, la volatilité des marchés financiers et les élections à venir, qui affectent la stabilité économique.

En ce qui concerne les plus grandes économies de la planète, le FMI a revu à la baisse sa prévision de croissance pour la Chine en 2024, la ramenant à 4,8 % (contre 5 % en juillet), en avertissant que le ralentissement du secteur immobilier risquait de s’aggraver dans le pays. L’organisation internationale table sur une croissance chinoise à 4,5 % l’an prochain. Pour son rival régional, l’Inde, elle a en revanche maintenu ses prévisions inchangées à 7 % de croissance cette année et à 6,5 % en 2025. 

Pour l’économie américaine, le FMI a relevé de 2,6 % à 2,8 % sa prévision de croissance en 2024, principalement en raison d’une consommation plus importante que prévu. En 2025, l’institution table sur une croissance du PIB des États-Unis à 2,2 % (contre 1,9 % en juillet).

En Europe, l’Allemagne devrait enregistrer une croissance nulle en 2024, après avoir connu une légère récession en 2023. L’an prochain, Berlin devrait renouer avec une croissance limitée à 0,8 % d’après le FMI. À l’inverse, l’économie française reste stable, avec une croissance attendue à 1,1 % en 2024 et en 2025 (comme en 2023). Pour le Royaume-Uni, l’organisation est désormais plus optimiste qu’en juillet, puisqu’elle prévoit une hausse du PIB de 1,1 % en 2024 (contre 0,7 % auparavant). En 2025, il est attendu que le PIB britannique augmente de 1,5 %. Enfin, en Russie, le FMI s’attend à ce que l’économie progresse de 3,6 % en 2024 (contre 3,2 % en juillet). Mais l’institution a cependant réduit sa prévision de croissance pour l’an prochain de 1,5 % à 1,3 %, compte tenu des signes d’aggravation des problèmes économiques du pays.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

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