20 août 2025 |

Ecrit par le 20 août 2025

Avec Coinstar, le pouvoir d’achat des Vauclusiens mis en pièces

Et si les petites pièces faisaient les grandes vacances ? À l’heure où les vacances pèsent de plus en plus sur le budget des ménages, chaque euro retrouvé peut devenir précieux. Tirelires vidées, euros retrouvés, vide-poches siphonnés, épargne dormante… Faire la chasse à ses petites pièces peut ainsi s’avérer fort utile pour payer un barbecue en famille, les imprévus de l’été ou tout simplement ses courses du quotidien.

A l’occasion de la saison estivale, Coinstar France, leader des bornes de conversion de pièces en bons d’achat, constate un renforcement de son activité jusqu’à près de 35%.
En France métropolitaine, c’est en Île-de-France (+33,6%) que l’on retrouve la plus forte hausse par rapport à la moyenne mensuelle annuelle dans l’utilisation de ces bornes de recyclage de pièces installées dans des hypermarchés ou des supermarchés.
La région parisienne devance la Normandie (+33,4%), la Bretagne (+32,7%) et les Pays-de-la-Loire (+32,4%).

Pour Coinstar France, l’analyse des points de vente révèle que les zones touristiques ou les régions côtières concentrent les plus fortes hausses. Dans certaines villes, l’activité estivale dépasse largement celle du reste de l’année comme à Millau en Occitanie (+27%), Lannilis en Bretagne (+18,6%), Nice (+12%) ou bien encore Bretignolles-sur-Mer en Vendée (+8,7%)

« Trier ses affaires, vider ses tiroirs ou ses tirelires devient un réflexe. »

Morgan Reyrolle, directeur opérationnel de Coinstar France.

« L’été, les Français retrouvent du temps, rentrent dans leur région d’origine ou partent en vacances. Trier ses affaires, vider ses tiroirs ou ses tirelires devient un réflexe. Et nos bornes Coinstar répondent à cette envie de transformer les pièces oubliées en bons utiles, immédiatement disponibles en magasin », explique Morgan Reyrolle, directeur opérationnel de Coinstar France.

Les bornes Coinstar permettent de transformer ses pièces en bon d’achat dans les magasins les abritant. Crédit : DR

+15% en Vaucluse
En Vaucluse, cette hausse des transactions pendant l’été est estimée à +15%. Les villes ayant une borne connaissant les plus forts pics l’été sont Carpentras (+85%), Bollène (+69%) et Pertuis (+58%). En valeur, les bornes les plus performantes se situent au centre commercial E.Leclerc à Bollène, Auchan Le Pontet et Auchan-Mistral 7 à Avignon.

13 points de ventes équipés en Vaucluse
Disponibles dans plus de 1 350 points de vente partout en France dont
13 en Vaucluse, les bornes Coinstar et Eurocycleur permettent de déposer ses pièces en vrac pour obtenir un bon d’achat immédiat, utilisable dans le magasin où il a été émis.
« Ce succès est celui d’un service accessible, malin et durable, qui redonne de la valeur à la petite monnaie. Dans un contexte où chaque euro compte, nos bornes de recyclage de pièces s’imposent comme une solution concrète pour le pouvoir d’achat des Français », insiste Morgan Reyrolle.

625 millions de pièces traitées en France pour près de 45M€
Coinstar France compte et redistribue dans l’économie française près de 45M€ de pièces par an, soit 625 millions de pièces dans les petites, moyennes et grandes surfaces alimentaires. La filiale française commercialise 2 types de bornes, Coinstar et Eurocycleur.
Fondé aux États-Unis il y a 30 ans, le groupe Coinstar possède le plus large réseau de bornes automatiques de comptage de pièces en self-service. Présent dans 8 pays avec plus de 26 000 bornes, Coinstar compte chaque année plus de 34 milliards de pièces pour une valeur de près de 3 milliards de dollars. 


Avec Coinstar, le pouvoir d’achat des Vauclusiens mis en pièces

Le Premier ministre François Bayrou a dévoilé mardi 15 juillet son plan d’économies pour le budget 2026 de l’État. L’effort pour réduire le déficit public atteindra 43,8 milliards d’euros et comprend notamment le gel des prestations sociales et des retraites, la diminution des dépenses de santé (remboursement de soins), la réduction des effectifs dans la fonction publique ou encore la proposition de supprimer deux jours fériés. Si le président Emmanuel Macron a estimé que le budget présenté a « la vertu du courage, de l’audace et de la lucidité », ce plan d’austérité a néanmoins entraîné de vives réactions et critiques de tous bords. L’ancien Premier ministre Édouard Philippe (groupe Horizon) a estimé dans les colonnes du Parisien que « quasiment rien dans ce qu’il propose ne règle le problème », tandis que le groupe LFI a dénoncé lors d’une conférence de presse des « annonces antidémocratiques » se résumant à une « déclaration de guerre sociale ».

Comme le détaille notre infographie, les plus gros efforts demandés par le plan Bayrou se situent au niveau des prestations sociales et de retraites, maintenues en 2026 aux niveaux de 2025, soit une économie estimée à 7,1 milliards d’euros, suivies des dépenses de santé, avec des mesures comme le doublement des franchises médicales (reste à charge) et la révision du statut des maladies longue durée, qui devraient permettre d’économiser 5,5 milliards d’euros. Ensemble, ces deux postes contribuent à 29 % (12,6 milliards) des économies prévues pour le budget 2026. 

Parmi les autres sources majeures d’économies, on trouve également la réduction des dépenses de fonctionnement de l’État, avec une diminution des effectifs de fonctionnaires et des coûts liés aux opérateurs de l’État qui devrait permettre d’économiser au total 10 milliards d’euros (23 % du total). La réduction du budget des collectivités territoriales et la proposition de supprimer deux jours fériés (Lundi de Pâques et 8 mai) contribuent de leur côté à hauteur de respectivement 5,3 milliards (12 %) et 4,2 milliards (près de 10 %).

Enfin, combinés ensemble, les trois postes d’économies sur la fiscalité – mesures d’équité fiscale (4,2 milliards), niches fiscales et sociales (3,4 milliards) et lutte contre les fraudes fiscale et sociale (2,3 milliards) – représentent près de 10 milliards d’euros (23 %) du plan d’économies présenté par François Bayrou.


Avec Coinstar, le pouvoir d’achat des Vauclusiens mis en pièces

La plateforme de transport Blablacar vient de dévoiler le palmarès 2025 des villes les plus covoiturées en Provence-Alpes-Côte d’Azur*. Dans la 7e région la plus visitée de France sur BlaBlaCar cet été, l’essentiel des villes de Vaucluse sont en recul dans ce classement établit pour la 6e année. A l’inverse, le Gard est plutôt en hausse ainsi qu’Arles.

Cet été, les conducteurs vont proposer plus de 1,5 millions de places de covoiturage sur l’ensemble du territoire sur la plateforme de transport Blablacar. Parmi elles, 132 246 places sont à destination de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. De quoi apparaître en 7e position des régions françaises derrière le trio de tête inchangé par rapport à 2024 constitué d’Auvergne-Rhône-Alpes, d’Occitanie et de la Nouvelle-Aquitaine.

Les régions plus covoiturées de France. Crédit : Blablacar

Avignon, Orange et Sorgues dans le top 10 régional
Dans le détail, cette 6e édition du palmarès des destinations estivales 2025 de la plateforme faisant la promotion d’une offre de mobilité « à la fois économiques et écologiques » place Marseille en tête des villes de la Région Sud en matière de covoiture. La cité phocéenne gagne 3 places, pour se situer au 11e rang national, et détrône Aix-en-Provence (-1 place, 12e au niveau national). Arrivent ensuite Nice (26e, -4 places), Toulon (46e, +2 places) et Avignon (49e, -7 places).
Orange (61e, -3 places), Gap (74e, -13 places), Sorgues (80e, +2 places), Fréjus (87e, +1 places) et Salon-de-Provence (92e, -15 places) complètent le top 10 régional.
Au total, la cité des papes propose de 4 500 places de covoiturage cet été, 2 000 à Orange et 1 100 pour Sorgues. Bollène (97e, -3 places) et Pertuis (527e, -45 places) sont les autres communes vauclusiennes à figurer dans ce classement avec respectivement 965 et 683 places de covoiturage estival.
Malgré leur recul au plan hexagonal, la présence de 3 destinations vauclusiennes dans le top 10 régional confirme le rôle de carrefour de ce territoire et notamment des pivots de mobilités que représentent les autoroutes A7 et A9.

Classement des 10 premières villes de la Région Sud. Crédit : Blablacar

L’offre gardoise en hausse, idem à Arles
Dans le Gard, avec 7 300 places Nîmes occupe la 23e place (+4 places par rapport à 2024) et devance Alès (151e, +2 places, 1 700 places de covoiturage). Remoulins (considérée parfois comme la sortie d’autoroute ‘d’Avignon-Ouest’ bondit de 25 places au classement pour atteindre la 571e place dans le classement. A l’inverse, Bagnols-sur-Cèze chute de 91 places pour se situer en 580e position.

Crédit : Blablacar

Toujours dans le très grand bassin de vie d’Avignon, Arles gagne 4 places en proposant près de 1 300 places de covoiturage cet été. De quoi figurer en 107e position de ce classement national dominé par Paris, Lyon et Rennes (voir tableau ci-dessous). Un top 10 respectivement complété par Toulouse, Montpellier, Bordeaux, Nantes, Angers, Lille et Clermont-Ferrand.

L.G.

538M€ et 2,5 millions de tonnes de CO2 économisé
« Blablacar permet chaque année à 29 millions de ses membres de partager un trajet dans 21 pays, explique l’application. La plateforme s’appuie sur la technologie pour mettre en relation des conducteurs ayant des places libres avec des passagers se rendant dans la même direction, afin qu’ils puissent partager les frais du trajet. En 2024, la communauté de BlaBlaCar a connecté 2,6 millions de points de rencontre dans le monde et a permis 119 millions de rencontres entre les voyageurs. Les conducteurs ont économisé 538M€ en covoiturant, et tous les services de mobilité de Blablacar ont contribué à éviter l’émission de 2,5 millions de tonnes de CO2. »

*Méthodologie : Ces classements sont établis d’après le nombre de places réservées sur BlaBlaCar pour des voyages, entre le 1er et le 30 juin 2025, comparé à la même période en 2024. Avec 300 000 points de rencontre de covoiturage desservis chaque année, la densité du réseau BlaBlaCar permet d’étudier précisément les tendances de déplacement des Français.


Avec Coinstar, le pouvoir d’achat des Vauclusiens mis en pièces

D’après le ministère de la Culture, le spectacle vivant – qui regroupe la musique, le théâtre, le cirque, la danse ou encore les comédies musicales – est le deuxième secteur culturel en matière de poids économique après l’audiovisuel en France. Selon les données du dernier bilan annuel disponible, l’industrie du spectacle vivant a compté plus de 200 000 représentations, attiré 62 millions de spectateurs et généré des recettes totales d’environ 2,1 milliards d’euros en 2023.

Comme le montre notre infographie, les concerts de musique, et en particulier le segment « pop, rock, chanson », contribuent en majeure partie aux revenus du secteur : 1,2 milliard d’euros (soit 57% du total) pour l’ensemble des représentations musicales en 2023 – dont 776 millions (37%) rien que pour la pop, le rock et la chanson » et 125 millions (6%) pour le rap, hip-hop et autres genres assimilés. Parmi les types de spectacles vivants qui génèrent le plus de recettes en France, on trouve également le théâtre (et le conte/mime) avec 276 millions d’euros de revenus en 2023 (13% du total), l’humour, les sketchs et l’imitation avec 146 millions (7%), les comédies musicales (et spectacle/théâtre musical) avec 142 millions (7%), ainsi que le cabaret et music-hall avec 134 millions d’euros (6%).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Avec Coinstar, le pouvoir d’achat des Vauclusiens mis en pièces

Avec un contexte macroéconomique toujours incertain, le groupe aptésien Delta Plus avait enregistré un chiffre d’affaires en légère baisse en 2024. Une tendance qui s’est poursuivi au premier trimestre 2025.

Le groupe Delta Plus, basé à Apt et spécialisé dans les équipements de protection individuelle (EPI), a enregistré un chiffre d’affaires de 94,6M€ au premier trimestre 2025, en léger recul de -1,3% par rapport à la même période en 2024. Cette baisse est due à des marchés astreints en France, en Europe de l’Est ainsi qu’en Chine, au contexte macroéconomique et géopolitique incertain, et à un impact de change négatif, dans la continuité des derniers mois de 2024.

Malgré cela, et dans la continuité de 2024, le Groupe confirme sa résilience au premier trimestre 2025 et soutient ses performances grâce à un effet périmètre favorable de 2M€ avec l’intégration de la société néerlandaise Armor, spécialisée dans la distribution et la commercialisation de chaussures de sécurité haut de gamme, mais aussi grâce à une dynamique commerciale positive en Amérique du Sud, Afrique, Moyen-Orient et Océanie, et à une solide performance de son positionnement produit et de sa stratégie client.

À l’instar de 2024, l’année 2025 reste marquée par des incertitudes comme les conflits en Ukraine et au Proche-Orient, la volatilité des principales devises mondiales, et les nouvelles tensions géopolitiques portées par les droits de douanes en ce début d’année. Malgré cela, Delta Plus entend maintenir une croissance organique positive du chiffre d’affaires en 2025.


Avec Coinstar, le pouvoir d’achat des Vauclusiens mis en pièces

À l’occasion de la Journée Mondiale de l’Environnement qui a eu lieu le 5 juin, Rothelec, spécialiste du chauffage électrique économique et inventeur du radiateur à inertie, a interrogé quelque 2 000 personnes afin d’établir si une prise de conscience croissante des enjeux environnementaux liés au chauffage opère au sein des foyers. Entre considérations économiques et adoption de solutions plus écologiques, quelles sont les orientations et les choix de chauffage des Français ?

Malgré l’urgence climatique, la grande majorité des Français (55 %) considère les économies de chauffage principalement comme une nécessité financière. Cependant, l’écologie arrive à la deuxième place avec une représentativité de 24 %. Ainsi, l’engagement militant pour la planète commence à devenir un acte de plus en plus important et reflète une prise de conscience croissante des enjeux environnementaux liés à la consommation énergétique.

©Rothelec

Etat de lieux des systèmes de chauffage en 2025

Même si l’utilisation d’une combustion fossile pour se chauffer reste encore majoritaire, le gaz et le fioul chutent à 41 % contre 45,4 % en 2020 (Enquête Logement SDES), signe d’un recul progressif. 

Le chauffage électrique progresse et arrive à la deuxième place avec plus de 38 % (contre 37,2 % en 2020). De leur côté, les pompes à chaleur grimpent à 9 % (vs 5,1 %), soutenues par les aides publiques. Le bois et les granulés gagnent du terrain (11 % vs 10,5 %), quand le solaire stagne autour de 1 %. Toutes ces tendances confirment une mutation vers des modes de chauffage plus écologiques et renouvelables.

©Rothelec

Prêts pour changer ?

Bonne nouvelle pour la planète : 44 % des Français sont prêts à modifier leur façon de chauffer leur logement pour des raisons écologiques ! 22 % l’ont déjà fait et 20 % prévoient de le faire dans les mois à venir. Encore un facteur qui montre une réelle volonté de choisir des modes de chauffage durables.

Une nouvelle génération plus engagée

À la question « À votre avis, quelle génération est la plus engagée dans la réduction de sa consommation de chauffage ? », plus de 35 % répondent sans hésiter les 18-30 ans. Les jeunes générations sont donc perçues comme les plus engagées dans la réduction de la consommation énergétique, bien plus que les 31–45 ans (30 %), les 46–60 ans (20 %) ou les plus de 60 ans (10 %). Une évolution des mentalités susceptible d’influencer positivement les tendances futures en matière de choix de systèmes de chauffage.

©Rothelec

Radiateur éco-responsable : les Français privilégient l’efficacité avant tout

Pour 80 % des Français, c’est la consommation énergétique réduite qui est le critère numéro un dans le choix d’un radiateur éco-responsable. Viennent ensuite la programmation intelligente (60 %) et le Made in France (50 %). Deux notions qui montrent un intérêt profond pour l’autonomie technologique mais également la production locale. La recyclabilité (45 %) devance le prix à l’achat (40 %), autre signe que la conscience écologique pèse désormais autant que le coût. Le design n’est jugé prioritaire que par 30 %.

©Rothelec

Les Français prêts à payer plus pour un Made in France écologique

Halte aux clichés ! Près de 80 % des Français se disent prêts à investir davantage dans un équipement de chauffage s’il est à la fois Made in France et respectueux de l’environnement. Dans le détail, 35 % le feraient sans hésiter et 45 % dans une certaine limite de prix. Seuls 15 % placent encore le prix comme critère principal. Le prix n’est donc plus considéré comme un sacrifice mais plutôt comme un investissement fondé sur des considérations éthiques et environnementales.

Mieux chauffer : le déclic écologique est là !

83 % des Français déclarent être prêts à adapter leurs habitudes de consommation énergétique au nom de l’écologie. Plus de 39 % sont même prêts à le faire sans réserve et 44 % sous certaines conditions. Seuls 17 % restent réfractaires et affirment ne pas vouloir changer. La conscience environnementale semble être de plus en plus ancrée dans les choix des foyers, même si une part de la population reste prudente face aux contraintes du quotidien.

Quel système de chauffage est le plus écologique ?

Pour 40 % des Français, la pompe à chaleur est perçue comme le système de chauffage le plus respectueux de l’environnement, suivi du solaire (25 %) et de l’électrique (20 %). Cette perception est globalement cohérente avec les données de l’ADEME, qui confirme la faible empreinte carbone de ces solutions. Un fait renforcé en France où l’électricité est majoritairement décarbonée. Le bois (10 %), bien que neutre en CO₂, reste légèrement en retrait à cause des émissions de particules fines. Le gaz et le fioul ferment logiquement la marche avec seulement 3 %, en raison de leur fort impact climatique.

©Rothelec

Enquête réalisée par Rothelec


Avec Coinstar, le pouvoir d’achat des Vauclusiens mis en pièces

Né en 1965, le Marché d’intérêt national (MIN) de Cavaillon fêtera ses 60 ans avec le public et les professionnels les vendredi 13 et samedi 14 juin. Intronisations de personnalités, exposition sur l’origine du MIN, ateliers de cuisine, barbecue géant et bien d’autres animations sont prévus pour cet anniversaire.

« Le MIN est un magnifique outil économique, agricole et agroalimentaire souvent méconnu du public », commence par dire Benoît Mathieu, président du Marché d’intérêt national de Cavaillon. Ainsi, les 60 ans de cette structure incontournable de la ville de Cavaillon sera l’occasion pour tous de la découvrir. Cet événement donnera aussi l’opportunité au MIN de promouvoir le bien-manger, une sensibilisation que ses équipes et ses producteurs mènent déjà au quotidien.

Durant deux jours, les professionnels et les présidents et directeurs de MIN seront accueillis à Cavaillon. Le Marché d’intérêt national ouvrira aussi ses portes aux Cavaillonnais et visiteurs pour l’occasion. Le MIN n’en est pas à son coup d’essai puisqu’il a déjà accueilli le public, notamment durant les journées de l’agriculture en 2024 avec des rendez-vous fixé dès 5h du matin. Un événement qui avait rencontré un grand succès malgré l’heure précoce.

©MIN de Cavaillon

Accueil des directeurs et présidents de MIN

Le vendredi 13 juin, le Marché d’intérêt national de Cavaillon commencera par accueillir les présidents et directeurs de MIN de France, jusqu’à Anger. L’occasion pour eux de découvrir les entreprises du MIN, de la startup à la multinationale, mais aussi son fonctionnement qui participe activement au dynamisme de la ville de Cavaillon.

« Aujourd’hui, il y a une quinzaine de MIN encore ouverts en France. Beaucoup ont fermé avec le développement des grandes surfaces. »

Benoît Mathieu

Les directeurs et présidents des autres MIN découvriront cet outil de développement économique qui se met au service du territoire et qui compte 22 salariés à la régie, 76 entreprises, 90 producteurs et 13 grossistes. Le MIN de Cavaillon fait partie des plus grands de France avec ses 27 ha. Depuis sa naissance il y a 60 ans, il est resté public, sans subvention de la mairie. Producteur important d’énergie verte avec 17 000m² de panneaux solaire, recyclage des déchets, élève modèle en terme de solidarité, etc. Ce Marché d’intérêt national s’impose comme l’un des plus importants du pays et fait figure d’exemple pour les autres MIN.

Un anniversaire ouvert à tous

Le vendredi 13 juin, le public pourra à son tour découvrir le MIN de Cavaillon en fin d’après-midi. Dès 17h30, des personnalités seront intronisées par la confrérie du Melon de Cavaillon pour qui cette année a une saveur particulière, le Melon de Cavaillon ayant obtenu son IGP. Un apéritif sera offert et suivi de l’inauguration de l’exposition ‘Aux origines du MIN’ à 19h30. Enfin, un dîner-spectacle ‘Sur les traces du MIN’ sera organisé. 500 personnes y seront attendues. Il est encore temps de s’y inscrire (tarif : 29€ hors boissons).

Le samedi 14 juin, le temps sera aussi à la fête. Durant la matinée, dès 9h, le public pourra visiter le carreau des grossistes, lieu emblématique de toutes les transactions (gratuit sur réservation). Les chefs Christophe Chiavola, du Prieuré à Villeneuve-lès-Avignon, et Vincenzo Regine, du Domaine des Andéols à Saint-Saturnin-lès-Apt, proposeront des ateliers de cuisine gratuits autour des fruits et légumes. Les enfants ne seront pas mis de côté lors de cet anniversaire qui proposera un atelier animé par Interfel, l’Interprofession des fruits et légumes frais. Il y aura aussi un atelier autour de la Pomme Joya, et une animation blind-test. Enfin, cet événement se terminera en beauté avec une grande tablée gourmande le midi, imaginée par le Bristrot du MIN avec des vins locaux, un barbecue géant, des burgers, et bien évidemment les produits frais du MIN.

Aux origines du MIN

Pour les 60 ans du MIN de Cavaillon, il sera possible de replonger dans l’histoire. Voyage tout droit vers le Moyen-Âge, plusieurs siècles avant la création du Marché d’intérêt national, lorsque les statuts municipaux réglementaient déjà le commerce et les marchés à Cavaillon. Les produits issus de l’agriculture était transportés par roulage à Marseille, Carcassonne, Lyon ou encore Paris. Puis les chemins de fer sont arrivés dans les année 1860, suivis du moteur au XXe siècle. Ce n’est qu’au milieu des années 1900 que naissent les Marchés d’intérêt nationaux en France. En 1959, le conseil municipal de Cavaillon votait pour la création d’un MIN, qui voyait le jour 6 ans plus tard.

« Il y a eu un énorme travail d’archives pendant 3 mois pour élaborer l’exposition des 60 ans. »

Benoît Mathieu

60 ans plus tard, le MIN revient sur ses six dernières décennies au travers de l’exposition ‘Aux origines du MIN’, élaborée grâce aux archives de la ville, et plus particulièrement grâce à Hélène Maignan, directrice des archives de Cavaillon, qui a œuvré durant plusieurs mois pour permettre la création de cette exposition. En tout, ce sont 12 panneaux verticaux, recto verso, qui retraceront l’histoire du MIN de Cavaillon, ainsi qu’un petit film.


Avec Coinstar, le pouvoir d’achat des Vauclusiens mis en pièces

« Donner l’envie d’un Vaucluse nature, préservé, durable et responsable », c’est l’idée force de VPA, l’agence de développement et touristique du Conseil départemental de Vaucluse, qui vient de tenir son assemblée générale annuelle.

Dès son mot d’accueil, le président de VPA (Vaucluse Provence attractivité), Pierre Gonzalvez insiste : « Nos missions ont évolué au fil des ans pour répondre à des enjeux touristiques, économiques et résidentiels, dans un territoire où il fait bon vivre, étudier, travailler, investir et entreprendre. Pour en préserver l’essence, il nous faut un plan de transition respectueux de l’environnement qui lisse la fréquentation tout au long de l’année ».

Une saison touristique qui s’étale de plus en plus
Quelques chiffres le prouvent, le ‘4 saisons’ fait son chemin, même si l’été reste le temps fort du tourisme (35%), le printemps arrive en 2e position (29%), suivent l’automne (20%) et l’hiver (16%). Alain Gevodant, manager Pôle Ingénierie et Chef de projets Tourisme au sein de VPA en ajoute d’autres : 4,8 millions de touristes par an, 300 jours de soleil, 22,3 millions de nuitées, 12 000 emplois directs et 1,5 milliard d’euros de chiffre d’affaires.

Crédit : VPA/Linkedin

Pour sa part Cathy Fermanian, directrice de VPA, parle « D’une attractivité globale, transversale, d’une douceur de vivre dans le Vaucluse, d’une qualité de vie pour les habitants, les entrepreneurs, les familles comme les touristes. Nous devons prendre en compte la sobriété foncière, lutter contre les déserts médicaux. Avec la cure minceur imposée par la situation économique, nous allons participer à moins de salons et favoriser la communication dématérialisée sur internet pour attirer les touristes. 2 305 000 visites (+18%) ont été enregistrés sur les sites du Top 10 des villages les plus attractifs de Vaucluse. D’ailleurs nous allons refondre nos sites web. »

« Le Vaucluse est un territoire à taille humaine. »

Cathy Fermanian, directrice de VPA

Elle poursuit : « Le Vaucluse est un territoire à taille humaine. Une alternative aux grandes métropoles. Une pépite aux multiples facettes : viticulture et œnotourisme, culture, festivals, paysages, produits du terroir de qualité, naturalité, villages fleuris, sites remarquables, musées, studios d’animations, gastronomie, climat, circuits pour les randonneurs et les cyclistes, deux parcs naturels régionaux, celui du Ventoux et celui du Luberon… Mais nous sommes aussi là pour prendre le pouls des entreprises, aider à leur installation, trouver aussi du travail pour les conjoints. Tout cela implique une prise en compte collective et cohérente du sujet. »

Continuer à semer des petites graines pour l’attractivité vauclusienne
Justement, côté économie en 2024, 167 projets ont été détectés, 40 accompagnés, 16 entreprises implantées, 20M€ investis sur le territoire et 224 emplois seront créés à terme d’ici 3 ans. Par exemple Hubcycle à Avignon qui valorise des coproduits en ingrédients naturels pour la cosmétique et la nutraceutique, Novar une société néerlandaise de photovoltaïque implantée sur la pépinière Créativa ou encore La Bécanerie spécialisées dans les pièces détachées pour deux roues qui va se déplacer d’Avignon à Sorgues d’ici la fin de l’année.

VPA va donc continuer à semer de petites graines qui porteront leurs fruits dans quelques mois, à creuser son sillon, à structurer son action au service de tous les territoires, tendre vers un tourisme responsable, développer les filières d’excellence, faire rayonner le département, favoriser la destination Vaucluse envers les agences de tour-opérateurs et la presse spécialisée. Et le passage de la caravane du Tour de France le 22 juillet par Châteauneuf-du-Pape, Courthézon, Sarrians, Aubignan, Caromb, Bédoin, l’arrivée au sommet du Mont Ventoux avec une bataille âpre entre les champions Pogacar, Vingegaard et autres Bernal et Evenepoel attirera à coup sûr les foules. Comme l’étape Bollène-Valence du lendemain, ses images TV retransmises dans le monde entier vont, elles aussi, séduire des millions de touristes, français et étrangers.


Avec Coinstar, le pouvoir d’achat des Vauclusiens mis en pièces

Après des décennies de croissance presque ininterrompue du commerce, du tourisme et de la coopération internationale, la mondialisation se heurte ces dernières années à plusieurs obstacles. Après la stagnation de la croissance des échanges mondiaux dans le sillage de la crise financière de 2007-2008 puis sous la première administration Trump (2017-2021), lorsque les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine ont commencé à se manifester, la pandémie de Covid-19 a entraîné une forte baisse du commerce international, qui, mesuré en pourcentage du PIB mondial, a atteint en 2020 son niveau le plus bas depuis 2003. Bien que la pandémie ait rappelé les vulnérabilités des chaînes mondiales d’approvisionnement, le commerce international a ensuite rapidement rebondi, le ratio commerce/PIB mondial culminant à 62,8 % en 2022 avant de retomber à 58,5 % en 2023, selon les dernières données disponibles de la Banque mondiale.

Avec le regain des tensions géopolitiques et la montée des nationalismes et du protectionnisme observés à travers le monde ces dernières années, certains des progrès réalisés par le passé ont désormais été réduit à néant. Alors que la guerre commerciale 2.0 de la nouvelle administration Trump, entrée ces dernières semaines dans une nouvelle phase qui voit s’affronter directement les deux plus grandes économies mondiales (plus de 100% de droits de douane entre les deux pays à cette heure), menace de bouleverser l’économie mondiale, il se pourrait bien que nous ayons assisté à l’apogée de la mondialisation. Les nouveaux tarifs douaniers (pour certains temporairement suspendus) et surtout l’incertitude entourant la future politique commerciale des États-Unis pourraient amener les entreprises à repenser leurs chaînes d’approvisionnement afin de les rendre moins vulnérables aux perturbations internationales. Mais il reste encore à ce jour difficile de prévoir quels impacts durables la politique actuelle (et pour le moins erratique) de l’administration Trump aura sur le commerce mondial à long terme.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

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