18 juin 2025 |

Ecrit par le 18 juin 2025

Audrey Brun Rabuel, nouvelle directrice de risingSUD

C’est la nouvelle directrice de l’agence d’attractivité et de développement économique de la Région Sud – « risingSUD » – qui accompagne plus de 500 entreprises par an dans leur développement à l’exportation, leur industrialisation, leur recherche de financement et leur structuration. Neuf sur dix sont satisfaites de ce service d’appui qui devra s’adapter à une nouvelle conjoncture : les investisseurs privilégient la rentabilité à la croissance en période d’inflation. Ils auront du mal à mettre la main à la poche pour nos jeunes pousses. C’était le moment de faire connaître le point de vue de la nouvelle directrice, quelques jours après la tenue du plus grand des salons européens de l’innovation.

Quel bilan faites-vous de l’accompagnement de nos entreprises à « Viva technology » ?
« La région a fait le choix, pour cette nouvelle édition de Viva technology, d’être à nouveau présente. Pour rappel, Viva technology en quelques chiffres :

• 91 000 visiteurs en physique

• 300 000 connectés dans le monde via la plateforme

• 400 millions de personnes touchées via les réseaux sociaux

• 2 000 exposants dont 180 start-ups

Sur notre stand, la Région et ses partenaires, au premier rang desquels son agence d’attractivité et de développement économique – risingSUD, a permis à 36 entreprises du territoire d’exposer (récapitulatif ici : https://www.maregionsud.fr/vivatech-2022) ; et c’est sans compter toutes les autres entreprises à qui la région a mis à disposition un pass de 4 jours, donné la parole lors d’une table ronde, permis de venir accueillir des rdv, ou de disposer un démonstrateur sur le stand.
C’est aussi beaucoup d’acteurs de l’écosystème régional qui se mobilisent et se rassemblent sur cet espace Région : métropoles, pôles de compétitivité, incubateurs, french tech, etc.
C’est la concrétisation de ce « jouer collectif » que la Région a souhaité déployer dès 2016 et qui porte aujourd’hui ses fruits !
Le constat, il est assez simple : le salon – mais aussi notre stand – a été plein pendant les 4 jours. Tous nos exposants ont témoigné de leur grande satisfaction à retrouver la version pré covid du salon (en fréquentation). Le stand Région Sud, qui a mis cette année à l’honneur les Green tech, s’est beaucoup fait remarquer et s’est aussi démarqué des autres régions. Il y a eu beaucoup de contacts pour tous mais, comme on le sait sur un salon, c’est maintenant qu’il faut travailler à transformer les leads. Et nous suivons chaque entreprise pour cela !
L’équipe Invest en charge de l’accueil de délégations internationales et de la prospection a également eu très peu de moments de répit avec une vingtaine d’investisseurs rencontrés en 4 jours ! Et, je l’espère, dans quelques mois ou quelques années, de belles histoires à raconter pour le territoire ! »

Audrey Brun Rabuel est la nouvelle directrice de risingSUD. Elle succède à Jean-François Royer à la tête de l’agence d’attractivité et de développement économique de la Région Sud présidée par Bernard Kleynhoff (à droite sur la photo).

Après 50 ans de négociations, le brevet unitaire en Europe permettra aux entreprises de protéger leurs innovations, sur tout le continent, en une seule demande, et pour un coût très raisonnable. Les agences régionales qui soutiennent l’innovation doivent-elle être innovantes et porter des sujets de simplification et d’efficacité comme celui-là ? Et si oui, lesquels ?
« Les agences ont un rôle important dans l’accompagnement des entreprises de leurs territoires et la plupart proposent, d’ailleurs, davantage d’ingénierie d’accompagnement que de financements pour les entreprises (ces derniers sont portés majoritairement par l’Etat, les Régions et la Commission européenne).
À ce titre, les agences ont un rôle primordial à jouer pour accompagner les entreprises dans leur transformation et cela fait partie (ou doit faire partie) des objectifs prioritaires pour une agence.
risingSUD est, à ce titre, fortement impliquée dans l’accompagnement des entreprises et dans leur transformation :
Avec SUD Accélérateur – 1er Accélérateur régional en France réalisé en partenariat avec Bpifrance depuis 2015 – l’agence propose par exemple un accompagnement sur mesure et de proximité pour les entreprises et leurs dirigeants, afin de révéler les Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI) de demain et de les accompagner dans leur transformation. 75 PME ont pu bénéficier de ce dispositif depuis sa création.
Avec le déploiement du réseau européen Enterprise Europe Network (EEN), l’agence accompagne les entreprises pour les aider à intégrer l’économie circulaire comme un levier de leur croissance et/ou de leur différenciation produit ou service, pour les aider (en lien avec les pôles de compétitivité) dans leur transformation digitale.
Avec Parcours Sud Industrie, l’agence sensibilise les entreprises industrielles aux enjeux de leur transformation vers l’industrie du futur et les accompagne dans cette transformation. Cette année, ce sont 500 entreprises qui auront été accompagnées, depuis 3 ans. »

Sur quels sujets voudriez-vous marquer votre action par rapport à votre prédécesseur et apporter votre signature ?
« Avant toute chose, je souhaite inscrire l’action de l’agence dans la durée. Y apporter une vision à plus long terme en phase avec les priorités de la Région et de son président, Renaud Muselier.
Nous sortons d’une crise sanitaire sans précédent aux conséquences économiques et sociales que nous connaissons tous. Nos entreprises ont besoin d’un souffle nouveau, de stabilité aussi je pense, dans un contexte géopolitique toujours incertain avec la guerre aux portes de l’Europe. Pour autant, nous avons de véritables défis devant nous : accélérer la transition écologique et digitale des entreprises, augmenter le nombre d’ETI sur le territoire, attirer plus d’investissements directs étrangers, ce qui implique de mieux identifier qualifier et promouvoir un foncier qui, on le sait, est très rare et cher en région ; enfin, renforcer notre influence et l’accompagnement à l’export de nos entreprises, véritable levier de croissance et de développement. Ce sont des enjeux stratégiques en termes de développement économique sur lesquels je souhaite que l’on accélère ! C’est toute la feuille de route que je suis en train de construire avec les équipes de l’agence. Des équipes motivées, engagées et de grande qualité. »

En mars dernier, 24 entreprises de la région (dont 7 vauclusiennes : Ateliers Bio de Provence, FDS Pro, Froid Palombi, Icko apiculture, La Salle blanche, MGH/Mirbat group holding et Moscatelli) ont intégré la promotion 5 du programme Sud Accélérateur. Représentant 1 821 emplois cumulés, ces entreprises vont bénéficier, durant 2 ans, de ce dispositif visant à les accompagner vers un changement d’échelle.

Pouvez-vous nous décrire votre feuille de route ?
« La Région Sud a fixé des objectifs ambitieux pour les 6 ans à venir dont le Schéma Régional de Développement Economique d’Innovation et d’Internationalisation (SRDEII), voté fin juin, est la traduction opérationnelle. La feuille de route de l’agence s’inscrira en phase et en cohérence avec cette stratégie. Je le rappelle : risingSUD est le bras armé de la région en charge du développement économique et de l’attractivité. Pour bâtir cette feuille de route, nous sommes en train de réorganiser l’agence autour de 3 grandes directions. Nous présenterons cette nouvelle organisation et ces grands métiers à la rentrée de septembre.
Parmi les grands chantiers que je me fixe :
Coupler l’export et l’invest, lors de nos missions, nos prospections, pour renforcer la présence de la Région Sud à l’international, son influence et son rayonnement ;
Montée en gamme sur le foncier économique : identification, qualification, promotion… ;
Simplifier et rendre plus lisible les actions de l’agence, sur le terrain, au quotidien auprès des entreprises ;
Enfin, faire de la transition écologique un véritable levier de croissance pour les entreprises et les territoires. Cela se traduira dans les missions de l’agence. »

En quoi votre profil ou votre expérience vous permettra de réussir dans ce nouveau poste de direction ?
« Tout d’abord je tiens à remercier Bernard Kleynhoff pour la confiance qu’il m’apporte. Je viens de cabinets : Région, CCI, après un cours passage en consulting. Le cabinet vous apprend la rigueur, la réactivité et surtout une grande polyvalence. En tant que conseillère de Renaud Muselier à l’économie, l’innovation, le développement économique à l’international et l’emploi, j’ai eu la chance de traiter pendant un peu moins de 7 ans et au quotidien des sujets qui sont au cœur des missions de risingSUD. Je n’arrive donc pas en terrain conquis, mais maîtrisé je dirais. Je connais mes interlocuteurs, les partenaires, les enjeux. Les difficultés aussi et les points à améliorer. J’ai les idées assez claires et je sais où je veux aller. Mon challenge maintenant c’est d’y arriver, et d’obtenir les résultats en conséquence. Je suis assez obstinée de nature donc je compte bien tout faire pour cela. »

Philippe Million, président de Everest Isolation à Orange parle de risingSUD dans le cadre de la promotion 3 de Sud Accélérateur de l’agence d’attractivité et de développement économique de la Région Sud.

Audrey Brun Rabuel, nouvelle directrice de risingSUD

Avec la crise du Covid-19 et les mesures déployées pour soutenir l’économie, la dette publique de nombreux pays a considérablement enflée depuis 2020. Comme le montre notre infographie basée sur les données du FMI et de Trading Economics, plusieurs économies développées enregistraient un niveau de dette publique supérieur à 100 % de leur produit intérieur brut (PIB) à la fin de l’année 2021.

Le Canada est le pays du G7 qui a le plus creusé son déficit budgétaire en rapport à sa production économique : l’endettement de l’État atteignait 112 % du PIB en décembre 2021, contre 87 % en 2019 (soit une hausse de près de 30 %). La dette publique s’est également beaucoup creusée aux États-Unis, où elle atteint désormais plus de 137 % du PIB.

En France, le niveau d’endettement, qui était d’environ 98 % du PIB avant la pandémie, se situait à près de 113 % à la fin de l’année 2021. D’autres pays européens, comme l’Espagne, la Belgique et le Royaume-Uni, ont également dépassé le seuil des 100 % du PIB. Quant au Japon, pourtant synonyme de prospérité et d’avancées technologiques, il est le deuxième pays le plus endetté au monde (derrière le Venezuela), avec une dette publique qui atteignait 266 % du produit intérieur brut l’année dernière.

Parmi les grandes puissances économiques mondiales, la Chine et l’Allemagne maintenaient toujours de leur côté un niveau d’endettement inférieur à 70 % de leur PIB en décembre 2021.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Audrey Brun Rabuel, nouvelle directrice de risingSUD

La guerre en Ukraine a des répercussions immédiates sur les marchés alimentaires, étant donné le rôle des pays impliqués dans les échanges internationaux de produits agricoles essentiels, tels que le blé, l’orge, le maïs ou les huiles végétales.

Comme le montrent les données de la FAO, les prix des produits alimentaires de base suivent une tendance à la hausse depuis 2020, en raison notamment des effets de la pandémie de Covid-19. Mais le conflit actuel perturbe fortement l’approvisionnement mondial et fait grimper les prix à des sommets inédits, dépassant les pics enregistrés au début du printemps arabe en 2011 et lors des émeutes de la faim de 2008 en Afrique, Asie et Amérique latine.

Plusieurs experts s’inquiètent des dommages collatéraux de la guerre en Ukraine, l’explosion des prix agricoles menaçant la sécurité alimentaire et la stabilité politique dans plusieurs régions du globe.

Sur le même sujet : les pays africains qui dépendent du blé russe et ukrainien.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Audrey Brun Rabuel, nouvelle directrice de risingSUD

Boire une bière peut être très bon marché ou très cher, selon la ville où l’on se trouve quand la soif pour ce breuvage houblonné se fait sentir. Comme le met en évidence notre graphique, rien qu’en Europe, le prix d’une bière peut varier du simple au quadruple.

Les villes scandinaves sont parmi les plus chères du monde. À Oslo, en Norvège, il faut par exemple débourser entre 8 et 9€ pour boire une bière de 0,5L dans un bar ou restaurant. Dans les supermarchés, la note est également plutôt salée, puisqu’une bouteille d’un demi-litre y coûte un peu plus de 3€. Pour comparer avec la ville la plus chère de France, Paris, le prix moyen dans la capitale française est de 6€ dans un débit de boisson et d’un peu moins de 2€ en magasin.

Une soirée au bar revient nettement moins chère à Berlin, où la pinte coûte en moyenne 4€. Mais les prix les plus avantageux se trouvent au Sud et à l’Est du continent. À Madrid, une bière de 0,5L en terrasse revient en moyenne à 4€ et le prix descend même autour de 2€ à Lisbonne et à Prague.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Audrey Brun Rabuel, nouvelle directrice de risingSUD

Le Réseau entreprendre Rhône-Durance vient de tenir son assemblée générale à la Chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon. Outre son bilan annuel, l’association de chefs d’entreprise qui accompagne les entrepreneurs afin de créer ou reprendre une PME, a aussi procédé à l’élection d’un nouveau président. Emmanuel Sertain, PDG de l’agence Shoot the moon, succède ainsi à Marie-Laure Baron, en poste depuis 2015, à la tête de ce réseau regroupant 522 membres en Paca dont 92 pour la section Rhône-Durance.

« Nous sommes là pour venir en aide aux lauréats qui ont des projets de reprise ou de création d’entreprise, explique le nouveau président. Outre le soutien financier, Réseau Entreprendre Rhône-Durance offre un accompagnement individualisé de la part d’entrepreneurs locaux d’expérience. Objectif : valider et accompagner des projets de création ou de reprise qui permettent la création significative d’emplois dans les 3 ans. »

Emmanuel Sertain, nouveau président du Réseau entreprendre Rhône-Durance est aussi vice-président régional et administrateur national au sein de Réseau entreprendre.

Partage d’expérience
S’il n’a pas pu bénéficier personnellement de l’appui du Réseau entreprendre lors de la reprise de son entreprise en 2009 (ndlr : anciennement Longrine), Emmanuel Sertain a rejoint ‘l’aventure’ Rhône-Durance en 2017 car il est convaincu de la nécessité de partager l’expérience des entrepreneurs plus aguerris. « Avec le temps, les chefs d’entreprises sont souvent de plus en plus seul. C’est pour cela que cet accompagnement est particulièrement important », insiste celui dont le premier lauréat qu’il a accompagné était la plateforme de voyage de Saint-Saturnin-lès-Avignon myweekendforyou.com.
« Durant cet accompagnement, nous créons une relation particulière de confiance avec les lauréats, insiste le nouveau président de Réseau entreprendre Rhône-Durance. C’est une chance pour les lauréats mais aussi pour les accompagnants et même pour l’ensemble de notre réseau. »

Présidente depuis 2015, Marie-Laure Baron a dirigé sa dernière AG du réseau Rhône-Durance. © Fabrice Sabre

Un partage qui constitue l’ADN du Réseau puisque les lauréats sont ensuite incités, sans qu’il y ait d’obligation toutefois, à rejoindre les ‘accompagnants’ une fois qu’ils ont développé leur activité afin d’aider les nouvelles générations de lauréats.
Un véritable sacerdoce, puisque, outre le temps consacré, les membres payent également une cotisation de près 1 700€ pour avoir le droit de venir en aide aux néo-entrepreneurs !
Mais le Réseau entreprendre Rhône-Durance c’est aussi des événements afin de faire la promotion de la création d’emplois via l’entreprenariat. Ainsi, le 1er mars dernier, l’association a réuni plus de 650 décideurs économiques locaux au palais des papes pour ‘Cultive ta boîte’, une grande soirée de prestige avec en tête d’affiche Jean-Louis Etienne médecin explorateur ; Cynthia Fleury philosophe et psychanalyste et Jean Moreau président-fondateur de Phénix, entreprise anti-gaspi alimentaire.
Un événement que le réseau Rhône-Durance souhaite pérenniser tous les deux ans : « C’est un bon rythme », explique Emmanuel Sertain, également vice-président régional et administrateur national au sein de Réseau entreprendre.

10 lauréats en 2020, 17 en 2021
Intégrée au réseau national créé en 1986 dans le Nord de la France, la section vauclusienne qui a vu le jour en 2003 avant de se transformer en associations départementales en 2013, couvre aujourd’hui l’ensemble du Vaucluse mais aussi le Nord des Bouches-du-Rhône ainsi qu’une partie du Gard rhodanien.
Dans ce cadre, après avoir accompagné 10 lauréats en 2020, pour un total de prêts d’honneur de 430 000€, Réseau entreprendre Rhône-Durance en a soutenu 17 en 2021. Cela représente 11 entreprises lauréates (ndlr : il peut y avoir plusieurs lauréats pour une entreprise) : 5 créations, 4 reprises et 2 développements pour un montant total de 439 000€ de prêts engagés. De quoi créer et sauvegarder 193 emplois sur le territoire.

Les lauréats 2021 et les accompagnateurs du Réseau entreprendre Rhône-Durance. © Fabrice Sabre

A la découverte des lauréats
Pour cette année, voici la liste des lauréats (également en photo ci-dessus et ci-dessous) :
Eve et Jan Prudik, créateur de Frach, une ‘market place’ généraliste basée à Cavaillon, spécialisée dans les produits fabriqués en France (40 000€ de prêt d’honneur – accompagnateur : Pierre Nicolet du groupe Vincypack).
Benjamin et Benoit Klesse repreneur de la société De La Rosa Industrie, créée en 1972 à Arles. Implantée sur une zone de production de 2 700m², cette menuiserie industrielle fabrique des fenêtres en bois sur mesure et s’est spécialisée dans les produits coupe-feu (50 000€ de prêt d’honneur – accompagnateur : Guy Pons de PDC).
Pierre de Giraud d’Agay, repreneur d’Augier & fils, créée en 1929 à Vaison-la-Romaine. La société est spécialisée dans le négoce et le conditionnement de miel et produits dérivés avec un savoir-faire de qualité unique depuis 4 générations (40 000€ – accompagnateur Bertrand Dufour des Epices Fuchs).
David Jouanin a lui repris l’entreprise La Fenêtre isolante. Créée en 2008, à Avignon, elle est spécialisée dans la fourniture et la pose de menuiseries extérieures pour tout type de fenêtres, portes vitrées, portes de garages, volets, exclusivement pour des travaux de rénovation, en 100% sur-mesure (20 000€ – accompagnateur : Julien Aaron d’Axens-Xerox).
Myriam Dugnas a créé ‘Petit Léon’ début 2020 à Avignon. Un concept store digital, spécialiste des premiers équipements de bébé de 0 à 3ans, 100% ‘eco-friendly’ (30 000€ – accompagnateur : Emmanuel Sertain).
Andréa Pozzo et Mattéo Gachon, créateur à Apt de EEC technologie. Une Start-up qui protège les aînés par la prédiction et la détection des risques via l’intelligence artificielle. Le capteur EEC technologie analyse et détecte les anomalies en temps réel afin de donner l’information au personnel soignant pour prévenir des risques de chutes dans les Ehpad (12 000€ – accompagnateur : Romain Allain-Launay de Blachère Illumination).

Les lauréats 2021.

Lucie Tisserand pour l’Entrepôt, une plateforme de conditionnement de produits alimentaires bio, locaux et zéro déchet. L’Entrepôt va directement chez les producteurs de produits secs dans un rayon de 200km autour d’Avignon avec de grands contenants lavables et réutilisables. Denrées conditionnées ensuite pour épiceries vrac, cantines scolaires, restaurateurs… (15 000€ – accompagnateur : Lionel Dosne de la chocolaterie Castelain).
Régis Briat repreneur de la société Egpa, implantée à Apt depuis 1991 et spécialisée dans la pose et le raccordement de matériel électrique. Il souhaite apporter à la société son expérience du génie climatique et de la gestion du bâtiment afin de diversifier et qualifier l’offre technique d’EGPA (25 000€ – accompagnateur : Guy Pons de PDC).
Marine Daul et Paul Charon, créateur de Omaj : un dépôt-vente en ligne qui décharge le vendeur de la complexité du processus de vente auprès d’un tiers de confiance et offrant à l’acheteur une expérience qui se rapproche du neuf (20 000€ – accompagnateur : Daniel Labails de MDD).
Nina Lausecker et Sebastian Landaeus pour la poursuite du développement de Lökki dans la catégorie ‘Booster’. Lökki, basée à Cavaillon, est créateur et fabricant de boissons fermentées certifiées biologiques et équitables (dont le Kombucha est la première référence). Nina et Sébastian étaient lauréats pour la création en 2015 (40 000€ – Lionel Dosne de la chocolaterie Castelain et François Llado de Talaya).
Alessandra et Etienne de Chezelles de Verre & Transparence en catégorie ‘Ambition’. D’abord lauréats en 2012, puis membres depuis 2015, Etienne et Alessandra sont à nouveau lauréats pour leur société installée à Avignon mais aussi Saint-Etienne et Sainte-Maxime. L’entreprise vauclusienne propose un service global, du bureau d’études à la mise en œuvre de produits verriers, avec une spécialisation ‘piscine en verre’ (accompagnateur : Laurent Danset d’Alizé-Bâtiment, Daniel Labails de MDD et Bruno Paglia de BP Amorçage).


Audrey Brun Rabuel, nouvelle directrice de risingSUD

Les effets de la guerre en Ukraine se font sentir sous bien des aspects. La Russie et l’Ukraine exercent une influence majeure sur l’économie mondiale en raison du rôle qu’elles jouent en tant que principaux fournisseurs d’un certain nombre de matières premières essentielles : des combustibles fossiles aux denrées agricoles, en passant par plusieurs métaux indispensables dans l’industrie.

Comme détaillé dans les dernières « Perspectives économiques de l’OCDE » : « À eux deux, ces pays représentent environ 30 % des exportations mondiales de blé, 15 % des exportations de maïs, 20 % pour les engrais minéraux et le gaz naturel, et 11 % pour le pétrole. De surcroît, les chaînes d’approvisionnement mondiales sont tributaires des exportations russes et ukrainiennes de métaux précieux ».

En conséquence, les prix de bon nombre de ces matières premières ont fortement augmenté depuis le lancement de l’invasion russe, le 24 février 2022. Comme le met en avant notre graphique, c’est le cas notamment du charbon et du blé, dont les prix ont connu une hausse moyenne comprise entre 60 % et 70 % (variation entre le cours moyen de janvier et celui sur la période allant du début de l’invasion russe jusqu’au 1er juin). L’envolée des prix est également importante pour d’autres matières premières stratégiques, comme le gaz et le pétrole (de 25 % à 55 %), mais aussi des métaux comme le nickel et le platine (entre 21 % et 47 %).

Cette flambée généralisée des prix et les perturbations qui pourraient en découler auront des répercutions importantes pour de nombreuses économies, notamment pour les pays émergents et en développement.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Audrey Brun Rabuel, nouvelle directrice de risingSUD

A l’occasion des 20 ans de l’entreprise avignonnaise Aladdin Concept, spécialisée dans l’abri de piscine, Thibault Tachon, nouveau directeur général depuis plus d’un an, dévoile un nouveau modèle d’abri.

La demande de piscine personnelle a explosé avec le premier confinement en 2020. En 2021, le palier des 3,2 millions a été franchi, selon les chiffres de la Fédération des professionnels de la piscine et du spa (FPP). Parmi ces piscines, on dénombre plus de 1,3 million de piscines enterrées, dont 86 000 construites en 2021. Le Sud-Est de la France étant d’ailleurs l’une des régions avec la plus forte densité de piscine au monde.

Et si le nombre de piscines a augmenté, ce n’est pas le cas de leur taille qui tend à être de plus en plus petite. Côté équipements, les consommateurs en achètent plus, notamment en ce qui concerne les abris.

Présentation d’un nouveau modèle
A l’occasion des 20 ans de l’entreprise avignonnaise basée en Courtine Aladdin Concept, spécialisée dans l’abri de piscine, Thibaut Tachon, nouveau directeur général depuis plus d’un an, a dévoilé un nouveau modèle d’abri : le modèle ‘Ambre’. Un abri télescopique ultra bas au design moderne, équipé de côtés latéraux et d’angles transparents, avec des barres en polycarbonate plus fines que les autres modèles.

L’entreprise avignonnaise réalise en moyenne 300 abris de piscine sur-mesure par an.

Pour rappel, l’entreprise Aladdin, implantée en courtine, est spécialisée dans les abris de piscine télescopiques sans rail au sol. Elle propose des modèles sur mesure à destination des particuliers. Le prix d’un abri unique varie entre 6 000€ et 8 000€ pour les plus petits formats et jusqu’à 50 000€ pour les plus grands. L’entreprise délivre chaque année 300 modèles pour un chiffre d’affaires compris entre 2 et 2,5M€.

Du ‘Made in Provence’
Pour Thibaut Tachon, directeur général d’Aladdin Concept, « le client est la base du travail. Chaque abri est fabriqué intégralement sur mesure dans notre site d’Avignon, à partir de ce que le client veut. Le sur-mesure implique un travail à la main indispensable, qui ne peut pas être effectué par un robot, notamment pour la fabrication des façades. Tous nos abris sont entièrement conçus en aluminium, de la structure à la patte de fixation. Cette fabrication garantit aux clients des finitions robustes et durables. Chaque modèle est réparable, sans limite de temps et peu importe la pièce. »
« L’installation d’un abri garantit une sécurité pour les clients en possession d’enfants, pas besoin d’investir dans l’achat d’une alarme ou d’autres dispositifs, complète Frédéric Marmande, directeur général d’Abridéal, leader français du secteur qui a repris Aladdin l’an dernier (voir dernier paragraphe). Concernant l’entretien, l’abri garantit un bassin propre tout au long de l’année et grâce à l’effet de serre provoqué par l’abri, l’eau de la piscine chauffe naturellement ce qui augmente la température de cinq à six degrés supplémentaires. »
Actuellement, L’entreprise développe son marché du renouvellement en proposant notamment l’installation d’un système de motorisation solaire pour les clients souhaitant automatiser l’ouverture de leur abri.

Thibaut Tachon est le nouveau directeur général d’Aladdin Concept depuis un peu plus d’un an maintenant.

Rachetée par le fondateur et leader de l’abri de piscine
Aladdin Concept est rachetée en 2021 par l’entreprise landaise Abridéal, fondatrice de l’abri de piscine en 1979 et leader sur le marché. Ce rachat marque une nouvelle page pour les 20 ans de la marque : nouveau logo, nouvelle charte graphique, nouvelle politique commerciale… et nouvelle direction avec à sa tête Thibault Tachon.
Aladdin Concept vise, à moyen terme, une production de 500 abris par an. Cette production ferait de l’entreprise avignonnaise l’un des cinq plus grands fabricants d’abris de piscines en France.


Audrey Brun Rabuel, nouvelle directrice de risingSUD

La banque populaire Méditerranée signe son meilleur résultat commercial depuis sa création, résultant de la fusion des entités provençales, corse et azuréenne, en 2016.
« Une fierté », pour Sabine Calba, sa directrice générale, se félicitant de « l’impact sur le territoire que nous couvrons : 3,4 milliards ont été injectés dans l’économie locale ». Dans le détail, un milliard pour les crédits d’équipement des entreprises, 2,1 milliards pour l’immobilier, le reste pour les crédits aux particuliers. Toute cette activité, florissante, rapporte un peu d’argent : 60 millions tout rond.
Elle reflète un renouveau que la banque attendait depuis longtemps, comme le fruit d’une modernisation et d’une augmentation de son périmètre. Mais elle est surtout venue des collaborateurs ayant suivi le mouvement. « Nous étions en bas de tableau il y a quelques années s’agissant de la satisfaction de tous nos clients. Nous sommes désormais sur le podium des Banques de notre groupe au plan national, pour tous les marchés ».

Le visage de la banque a changé
Tous les espoirs sont donc permis, incarnés par un plan adapté à la singularité ​de son territoire méditerranéen, de ses clients et de ses équipes. « Impulsion 2024 » prévoit ainsi d’accélérer la croissance du produit net bancaire (chiffre d’affaire) à PNB à 400 millions d’euros à fin 2024 pour un résultat net de 70 M€ et un coefficient d’exploitation (ratio mesurant la part des gains réalisés par une banque au regard de ses coûts fixes) à 66%. Ce pourcentage – honorable au regard de la moyenne du secteur – indique qu’il faudra sans doute mieux maîtriser les charges d’exploitation avec des collaborateurs « plus efficace et entrepreneurs ». Pour Sabine Alba, « il s’agit bien d’un plan de développement commercial, à l’écoute de nos clientèles en plaçant la satisfaction et l’expérience client au cœur de la relation ».  Mais, à terme, l’objectif suppose un changement plus profond, celui de « revoir nos ‘process’ et notre organisation pour offrir des prestations de service de haute qualité, répondant aux transformations énergétiques, climatiques et sociologiques ».
La banque peut compter sur des collaborateurs dont le profil a changé. Au plan interne, celle-ci met en avant des progrès sur l’égalité professionnelle. « Après de nombreuses années de progression, les femmes composent actuellement 44% de la population des cadres de l’entreprise et l’ambition d’atteindre la parité est toujours d’actualité. Nous avons la volonté de recruter et d’attirer des talents autant parmi les femmes que les hommes. Afin d’y parvenir, nous maintenons un investissement élevé dans l’alternance avec une centaine d’élèves accueillis au sein de nos équipes chaque année. Nous faisons aussi évoluer les formations universitaires vers plus de compétences et nous sommes en mesure de fournir des opportunités d’évolution professionnelles nombreuses et diversifiées afin d’accompagner les évolutions de carrière en lien avec celles que connait actuellement le monde bancaire ».

Trois questions cash
La hausse des taux est-elle une bonne nouvelle pour améliorer encore les résultats de la banque cette année ?
La hausse des taux, qui permettra de sortir de la situation de taux courts négatifs, est une bonne chose. Cependant la violence de la remontée actuelle des taux long terme n’est pas favorable à court terme car l’évolution du taux de production des crédits sera plus lente que celle des taux de refinancement.

Vos crédits aux entreprises et immobilier ont été en recul l’année dernière. Quelle évolution pour le premier semestre 2022 ?
Au début mai 2022, les crédits produits, aux particuliers et aux entreprises ou professionnels, sont en hausse de près de 5% par rapport à 2022.

Vous mentionnez près de 505 000 clients, combien correspondent à des comptes actifs ?
Environ 352 000 clients actifs face aux 505 000 clients, un taux proche de 70%.


Audrey Brun Rabuel, nouvelle directrice de risingSUD

La CPME 84 (Confédération des petites et moyennes entreprises du Vaucluse) propose un petit-déjeuner ‘faire face aux difficultés de recrutement’.

Michel Cavagnara, directeur départemental adjoint DDETS 84, Michel Ciocci, directeur territorial de Pôle Emploi de Vaucluse et Lydia Tordjman, déléguée à l’accompagnement des reconversions professionnelles au ministère du Travail seront en charge de l’animation de cette rencontre.

En savoir plus
La CPME 84 , l’organisation au service des TPE-PME, commerçants et indépendants, la DREETS PACA UD 84 (Ex DIRECCTE) et Pôle Emploi s’associent pour proposer une nouvelle rencontre thématique.
Avec la reprise de l’activité économique à la suite de la sortie de crise du Covid-19, la plupart des secteurs d’activité connaissent des difficultés de recrutement. L’objectif de la rencontre est d’échanger à propos de ces difficultés.

Mardi 14 juin de 8h30 à 10h30, à l’Hôtel Mercure Avignon TGV, 2 rue Mère Térésa à Avignon. Inscription au 04 90 14 90 90 et sur contact@cpme84.com

J.R.

https://www.echodumardi.com/tag/economie/page/8/   1/1