7 décembre 2025 |

Ecrit par le 7 décembre 2025

Réparez malin, vivez durable : le bon plan écolo-écono débarque en Vaucluse

Et si on arrêtait de jeter nos objets au moindre pépin ? À l’occasion des Journées Nationales de la Réparation, du 16 au 19 octobre 2025, c’est tout le Vaucluse qui est invité à changer ses réflexes : plutôt que remplacer, pourquoi ne pas réparer ? C’est en tout cas ce que propose Ecosystem, partenaire de l’événement. Grille-pain en panne, smartphone à écran fissuré ou lave-linge capricieux ? Bonne nouvelle : faire réparer ces équipements du quotidien devient plus simple… et moins cher ! Grâce à Make.orgfoundation, Ecosystem, au Bonus réparation, Hop (halte à l’obsolescence programmée) les habitants peuvent bénéficier de 15 à 60€ de réduction immédiate sur leurs réparations, sans aucune démarche ni condition de ressources. Il suffit de se rendre chez l’un des 70 réparateurs labellisés QualiRépar du département. Des rendez-vous concrets pour mettre les mains dans le cambouis, ou presque.

Dans le cadre de cet événement national, plusieurs ateliers gratuits sont organisés dans le Vaucluse pour apprendre à diagnostiquer et réparer ses appareils soi-même et en toute sécurité. Chez Save Avignon, par exemple, du 16 au 18 octobre, un animateur guidera les participants dans la découverte des bases de la réparation : changer une batterie, remplacer un écran, ou encore identifier une panne sur des appareils du quotidien. Objectif ? démystifier la réparation et redonner confiance à celles et ceux qui n’osent pas encore ouvrir leur grille-pain ou leur vieux téléphone.

Le Bonus Réparation, un coup de pouce concret
Lancé en 2022, ce dispositif porté par ecosystem permet d’alléger la facture sans paperasse. Il suffit de confier son appareil à un réparateur QualiRépar, et la remise est automatiquement appliquée. Des exemples ? 25€ pour un smartphone ou un four ; 50€ pour un lave-linge ou un lave-vaisselle ; 60€ pour une télé ;15€ pour un sèche-cheveux ou un grille-pain.

Quelques chiffres régionaux
En Provence-Alpes-Côte d’azur : 526 points de réparations labellisés ecosystem et 21 155 de réparations validées depuis le 1er janvier 2025 ; Dans le département de Vaucluse, 70 points de réparation labellisés et 2 084 réparations validées depuis le 1er janvier 2025. Ecosystem soutient également la formation des professionnels de la réparation.

Un geste pour la planète, un pas vers l’emploi local
Ce mouvement national n’est pas seulement bon pour les objets et les budgets : il booste aussi les métiers de la réparation. Ecosystem soutient activement la formation de professionnels du secteur, avec un fonds pouvant financer jusqu’à 3 850€ de formation par réparateur. C’est également un enjeu de taille : A l’échelle européenne, 700 000 emplois liés à l’économie circulaire pourraient voir le jour d’ici 2030. Réparer, c’est donc aussi préparer l’avenir.

Pourquoi c’est un bon plan ?
C’est gratuit et les ateliers sont ouverts à tous ; Rentable avec jusqu’à 60€ de réduction sans conditions ; Durable car réparer, c’est jusqu’à 40% d’impact environnemental en moins ; Enfin c’est local avec 70 réparateurs mobilisés rien qu’en Vaucluse. Alors, en octobre, on ne jette plus… on répare !
Et si cette année, les Journées de la Réparation marquaient le début d’un nouveau réflexe durable ? Tous les appareils éligibles et l’annuaire vers les réparateurs labellisés ici.


Réparez malin, vivez durable : le bon plan écolo-écono débarque en Vaucluse

Pour passer à la vitesse supérieure en matière de protection de l’environnement, dans une vingtaine de pays, des défenseurs de la nature ont obtenu que certains écosystèmes soient reconnus comme des entités juridiques à part entière. Ce statut leur donne de facto des droits et en particulier pour les protéger. Dans le Vaucluse, le collectif SOS Durance Vivante, a lancé un processus similaire pour la Durance, qui pourrait ainsi devenir une personne à part entière.

Doter la nature d’une personnalité juridique est un acte qui pourrait être bien plus important que de permettre de trainer devant les tribunaux ceux qui la menace. Reconnaître à la nature des droits, c’est en définitive un changement de paradigme, un vrai débat philosophique, voire démocratique. Ainsi, en l’espèce on considère que l’homme n’est plus souverain sur la nature mais une simple composante du vivant. Ce qui peut se concevoir. Mais les interrogations sont nombreuses. Tout d’abord, on reconnaît que les dispositifs juridiques existants ne sont pas efficients, à commencer par la législation européenne qui en matière environnementale est déjà très élaborée et plutôt contraignante. De plus les associations de défense de l’environnement, ont accès à la justice et peuvent représenter les écosystèmes menacés. Mais peut-être qu’il faut aller encore plus loin ?

Le droit de la Nature l’emporterait sur le droit des hommes

En définitive, la question qui se pose : faut-il des « règles » ou un « droit » ? Dans le premier cas ce sont les hommes qui édictent les règles dans le second, c’est la nature. Le droit de la nature l’emporterait ainsi sur le droit des hommes. C’est la subordination du politique au scientifique. Et, qui seront ces scientifiques qui définiront les contours et le cadre des possibles ? Quels contrôles ou contre-pouvoirs le peuple aurait-il sur leurs décisions ? En l’espèce il peut s’agir d’un vrai glissement démocratique. Tout serait alors possible puisqu’il s’agit de l’avenir du monde donc du notre… Comme un petit goût de déjà vu !

Ne serait il pas plutôt possible de trouver une articulation entre le scientifique et le politique qui soit autre qu’une subordination ? Au travers de ces propos je me fais que le porte-parole des pour et des contre et aussi des questions qui sont posées. Il ne faut pas négliger pour autant l’urgence de la situation mais, mais n’oublions pas un des fondements de notre démocratie : « le gouvernement du peuple par le peuple, pour le peuple » (article 2 de la Constitution).

La Durance mérite toute notre attention et le fait de lui enlever son article défini pourrait être une première étape vers une nouvelle considération pour cette rivière nourricière. Alors vive Durance !


Réparez malin, vivez durable : le bon plan écolo-écono débarque en Vaucluse

Ecosystem, la Communauté de communes les Sorgues du Comtat et la ville de Sorgues lancent un appel aux dons pour collecter les téléphones portables inutilisés au profit de personnes en situation précaire.

La grande collecte solidaire d’anciens téléphones portables aura lieu du 5 juin au 7 juillet, à l’occasion du passage du Tour de France à Sorgues. Grâce aux dons des habitants, l’éco-organisme ecosystem, en charge de redonner une seconde vie aux équipements électriques, offrira ainsi des téléphones remis à neuf à des personnes en difficulté sociale. 100 téléphones reconditionnés seront alors remis au CCAS Centre communal d’action sociale) de Sorgues pour les plus démunis, le 7 juillet. La remise aura lieu au cours d’une cérémonie officielle sur le podium du Tour de France, dans le village départ de l’étape Sorgues – Malaucène.

Où trouver une urne ?

Pour participer à cette mobilisation citoyenne, il suffit aux habitants de se rendre dans l’un des 5 points de collecte de la ville et la Communauté de communes (ou de se connecter à jedonnemontéléphone.fr). 5 urnes disponibles : une à Monteux (siège de la Communauté de Communes) et 4 à Sorgues (Mairie, Centre Technique Communautaire, Médiathèque et salle des fêtes.)

Cassés, fonctionnels, avec ou sans valeur

Tous les anciens mobiles sont acceptés. « L’essentiel est de participer et de faire sortir les 50 millions de téléphones inutilisés que nous stockons dans nos tiroirs au fur et à mesure des années. 8 Français sur 10 conservent leurs anciens téléphones mobiles, au cas où, ou par peur du devenir de leurs données personnelles. » Ecosystem garantit que leur confier nos téléphones inutilisés est un geste utile et solidaire, et que leur solution de collecte est fiable et entièrement sécurisée. « Donner une seconde vie à ces 50 millions de téléphones portables inutilisés éviterait l’extraction de 85 000 tonnes de matières brutes et permettrait de créer des emplois non délocalisables. »

L.M.

https://www.echodumardi.com/tag/ecosystem/   1/1