19 mai 2024 |

Ecrit par le 19 mai 2024

Le spectacle ‘Nîmes, cité des dieux’ a réuni 36 000 spectateurs

L’événement inédit ‘Nîmes, cité des dieux’, qui a été présenté du 8 au 15 août aux Arènes de Nîmes, a obtenu un franc succès. Sur la scène, plus de 200 figurants, comédiens et acrobates ont livré un spectacle historique et mythologique qui a envouté 36 000 spectateurs au total, sur les six représentations.

Edeis, le délégataire de la ville de Nîmes pour la gestion des monuments romains qui a produit et organisé ce spectacle, est très heureux et fier de ce bilan, mais également des retours très positifs du public. « Ce succès du mois d’août ouvre des perspectives immenses pour le développement touristique de toute la ville et la région », a déclaré Jean-Luc Schnoebelen, président d’Edeis. Cette réussite est une étape importante pour l’entreprise qui a su prouvé qu’elle pouvait gérer un événement d’une telle envergure en tant qu’acteur du développement culturel et touristique.

V.A.


Le spectacle ‘Nîmes, cité des dieux’ a réuni 36 000 spectateurs

La ville de Nîmes et son délégataire Edeis proposent six représentations d’un spectacle épique les 8, 9, 11, 12, 13 et 15 août. Si la ville est connue pour son époque romaine, ce seront cette fois les civilisations grecques, celtes, germaniques et égyptiennes qui seront mises en lumière.

‘Nîmes, cité des Dieux’ est une création originale qui raconte les origines de la ville romaine mais aussi des peuples qui ont laissé leur empreinte dans la région. Inspiré de l’Odyssée, ce spectacle présenté les 8, 9, 11, 12, 13 et 15 août mettra en scène les Dieux comme témoins et narrateurs de l’histoire des Hommes.

Pour veiller à la bonne réalisation des six représentations, plus de deux cents figurants, comédiens, acrobates vont se réunir sur scène accompagnés d’effets spéciaux innovants, de vidéo mapping et de décors majestueux. Ce spectacle a notamment été rendu possible grâce aux 150 bénévoles nîmois de l’association Les Ministri des Arènes, mais également par Eric Teyssier, auteur et metteur en scène, Yann Guerrero, auteur et directeur artistique, Eric Dars, présentateur du spectacle, Fabien Faizant, compositeur des musiques originales, et à Edeis qui produit le spectacle.

‘Nîmes, cité des Dieux’ raconte l’histoire d’un Praeco romain (ndlr : un crieur public) qui prépare les jeux du cirque, quand il est interrompu par trois enfants quand ont trouvé un trésor de pièces antiques. Chacune de ces pièces raconte une histoire, l’histoire de Nîmes à l’Antiquité où se succèdent les Grecs, les Celtes, les invasions barbares et les Romains, ou encore l’alliance de Rome avec l’Egypte qui donnera les armoiries de Nîmes. Préparez-vous à un véritable voyage dans le temps.

Informations pratiques

Les représentations se feront les lundi 8, mardi 9, jeudi 11, vendredi 12, samedi 13 et lundi 15 août de 21h30 à 23h aux Arènes de Nîmes. L’ouverture des portes se fera dès 20h. Il est possible de bénéficier d’un forfait parking au Q-Park Gare Feuchères, situé à 10mn à pied des Arènes, de 19h00 à 1h, au tarif préférentiel de 5€ en réservant sur internet.

Il y a trois catégories de tickets d’entrée. La catégorie 1 permet d’avoir une place assise numérotée pour 38€ ou 25€ pour les personnes à mobilité réduite ou les personnes pouvant bénéficiant du tarif réduit (les enfants entre 4 et 12 ans ou les groupes de 20 personnes minimum). La catégorie numéro 2 permet d’avoir une place assise numérotée pour 25€ ou 18€ tarif réduit. La catégorie 3, quant à elle, concerne les places assises libres. Elles sont au prix de 15€ ou 5€ tarif réduit. Le spectacle est gratuit pour les enfants de moins de 4 ans. Pour réserver votre place, rendez-vous sur la billetterie en ligne.

V.A.


Le spectacle ‘Nîmes, cité des dieux’ a réuni 36 000 spectateurs

La Ville de Nîmes et son délégataire la société Edeis, chargée de la gestion des monuments antiques depuis l’an dernier, propose, depuis le 1er juillet, une nouvelle muséographie pour découvrir la Maison Carrée. Le nouveau parcours de visite s’articule autour de nombreuses thématiques pour comprendre le rôle et la fonction de ce temple romain destiné au culte impérial. Un lieu aujourd’hui candidat au patrimoine mondial de l’Unesco.

En charge de la gestion du théâtre antique d’Orange, la société Edeis s’occupe également depuis 1 an maintenant de la gestion de la Maison carrée à Nîmes pour le compte de la commune. Dans ce cadre, une nouvelle muséographie a été mise en service depuis le 1er juillet dernier dans ce monument antique datant du 1er siècle et constituant sans doute le temple romain le mieux conservé au monde.

Un nouveau parcours de visite
Le nouveau parcours débute par une contextualisation de Nîmes dans la Gaule narbonnaise, lorsque Auguste y impose petit à petit le pouvoir de Rome, après ses victoires militaires. L’exposition aborde le thème du culte impérial qui permet à Auguste d’assoir son pouvoir mais également de rencontrer l’adhésion des populations locales.
La deuxième thématique abordée est l’architecture du monument dans ses grandes lignes (monument hexastyle, pseudo-périptère, style corinthien romain), en insistant sur les monuments de références situés à Rome qui ont concouru à son édification : le temple de Mars Ultor (Mars Vengeur), le temple d’Apollo in Circo et enfin l’Ara Pacis, dont le décor est très similaire à celui sur la frise de la Maison Carrée.

©Ville de Nîmes

Une grande maquette permet ensuite de resituer la Maison Carrée sur le forum antique, et de découvrir la Maison Carrée dans sa globalité architecturale et ses détails, grâce à un dispositif multimédia de localisation.
On n’oublie pas l’importance de la salle cultuelle, la cella, et de la pierre de Lens, une pierre calcaire très dure extraite à une vingtaine de kilomètres, dont un échantillon est présenté afin d’illustrer de prouver sa robustesse au fil des siècles et son grain d’une grande finesse, aussi bien sur les colonnes que les sculptures.

Eglise, préfecture, mosquée et même tombeau ?
Est ensuite abordée la découverte de la dédicace et sa transcription par Jean-François Séguier, un savant nîmois qui en a trouvé la clé et permis de comprendre que la Maison Carrée était un temple dynastique voué au culte impérial.
Un autre moment important de la visite : le visionnage de ‘Regards croisés’ où trois éminents spécialistes donnent leur vision, leur interprétation de la Maison Carrée, tout en sachant qu’ils l’ont eu comme sujet de travail…
Le parcours continu ensuite avec la découverte des travaux de restauration et de fouilles qui ont su éclairer les scientifiques et réunir les conditions pour offrir à la Maison Carrée un nouvel éclat, dans le respect de sa valeur et des techniques les plus adaptées.
A découvrir également, la présentation de différentes utilisations parfois surprenantes de la Maison Carrée, car si elle est si bien conservée aujourd’hui, on le doit à son occupation quasi-continue au fil des siècles (église plusieurs fois, certainement une mosquée, écurie, projet de tombeau, préfecture…
Enfin la visite s’achève par un moulage de chapiteau issu de la restauration Séguier (XVIIIe siècle), trésor d’un travail artisanal qui voulait déjà à l’époque rendre toute sa splendeur d’antan.

©Ville de Nîmes

+10% de visiteurs
Encore considéré aujourd’hui comme un modèle d’inspiration pour les architectes et les artistes, la Maison Carrée attire toujours autant les foules. Ainsi, près de 1 800 visiteurs se sont pressés, lors du week-end inaugural des 2 et 3 juillet pour découvrir cet édifice qui, à l’époque romaine, était situé au sud du forum, un vaste espace public qui constituait le cœur de la cité.
Ce week-end du 14 juillet ils étaient encore 1 255, contre 858 en 2019, à venir se presser dans ce monument unique. De quoi, avec 9 954 visiteurs contre 8882 en 2019, afficher une fréquentation en hausse de plus de 10% depuis le début du mois.

Pour en savoir plus : https://www.arenes-nimes.com/maison-carree
A noter que le parcours est traduit en 3 langues (français, anglais et espagnol)

©Ville de Nîmes

Informations pratiques
Maison Carrée – Nîmes – Monument historique géré par Edeis
Ouvert 7 jours sur 7 – de 9h30 à 20h en juillet-août
Billet combiné pour visiter la Maison Carrée, les Arènes de Nîmes et la Tour Magne
www.arenes-nimes.com
info@arenes-nimes.com
Tél : 04 66 21 82 56
Tarifs :
Arènes : plein tarif 10€ / tarif réduit 8€
Maison Carrée : plein tarif 6€ / tarif réduit 5€
Tour Magne : plein tarif 3,50€ / tarif réduit 3€
Pass 3 monuments : plein tarif 13€ / tarif réduit 11€

Découvrez la candidature de la Maison Carrée au patrimoine mondial de l’Unesco

Le spectacle ‘Nîmes, cité des dieux’ a réuni 36 000 spectateurs

En avril dernier, la gestion culturelle du Théâtre Antique d’Orange a été reprise par l’entreprise Edeis, spécialisée dans la gestion d’infrastructures complexes. Dans le cadre de sa mission de valorisation des monuments de la Ville d’Orange, la société propose un programme estivale aux petits oignons, avec une nouveauté : les Gardiens de l’Histoire.

L’air frais enveloppe les visiteurs lorsqu’ils se baladent dans les couloirs du Théâtre Antique. Leurs pas résonnent contre les pierres de l’édifice. Un soleil éclatant rayonne sur les gradins qui font face à la scène. Tout à coup, une voix interpelle les passants au loin. « Venez, entrez donc dans ma loge », s’exclame la célèbre actrice française du XIXème siècle Sarah Bernhardt, ou plutôt la comédienne qui l’interprète.

C’est là toute la nouveauté du programme estivale du théâtre. Edeis a concocté un tout nouveau concept de visite libre et interactive au cours de laquelle les visiteurs peuvent rencontrer des personnages historiques emblématiques du monument. Ainsi, cette animation nommée ‘Les Gardiens de l’Histoire’ permet de faire un voyage dans le temps et de découvrir le Théâtre Antique autrement, non pas en tant que monument historique, mais en tant que théâtre où la culture a toujours eu une place considérable. Aux commandes de cette animation : Mathilde Moure, la responsable du Théâtre Antique, et Céline Bal qui est à l’origine des costumes et des textes des comédiens.

Céline Bal (à gauche) et Mathilde Moure (à droite). ©Vanessa Arnal

Les huit gardiens de l’Histoire

Durant la visite, les gardiens, des personnalités incontournables de l’histoire du Théâtre, qui sont éparpillés aux quatre coins de celui-ci, délivrent leurs anecdotes autour ce lieu de culture emblématique de la ville d’Orange depuis plus de 2000 ans.

Ce n’est pas l’Histoire qui se présente aux visiteurs mais ce sont ces derniers qui vont à la rencontre de l’Histoire.

Mathilde Moure

Restauration du bâtiment, écriture des représentations qui se faisaient nombreuses à l’époque romaines, ou encore gestion de la régie d’un spectacle, les visiteurs découvrent la vie du Théâtre Antique du Ier siècle avant Jésus Christ, jusqu’en 1975, grâce à huit gardiens :

  • Le vétéran Lucius qui a participé à la fondation de la cité d’Arausio (ndlr : le nom latin de la ville d’Orange) au Ier siècle avant Jésus Christ.
  • Marullus qui était un célèbre auteur de mimes au IIème siècle.
  • Guillaume au Cornet, le cousin de Charlemagne, qui détenait de nombreux titres tels que Duc d’Aquitaine, Comte de Toulouse ou encore Comte d’Orange au VIIIème siècle.
  • L’architecte Auguste Caristie qui a participé aux plus grands travaux de restauration que le Théâtre ait connu au XVIIème siècle.
  • L’actrice Sarah Bernhardt, qui a notamment interprété le personnage de Phèdre au début du XXème siècle.
  • L’acteur Jean Mounet-Sully, amant de Sarah Bernhardt.
  • Patrick et Corinne, régisseurs du ‘Start Truckin Tour’ produit par Miles Copeland dans les années 70. Les seuls personnages fictifs parmi les gardiens de l’Histoire.

Des comédiens de tous les horizons

Certains sont déjà comédiens dans leur vie quotidienne, d’autres sont étudiants férus de théâtre. Les gardiens de l’Histoire sont joués par des passionnés venant de tous les horizons, que ce soit professionnellement parlant que géographiquement parlant. Ils viennent d’Orange, d’Arles ou encore de la capitale. Un but commun les unit : plonger les visiteurs dans le Théâtre Antique du passé.

L’interactivité était primordiale lorsque nous avons élaboré cette animation.

Céline Bal

Tous formés pour incarner les gardiens de l’Histoire, les comédiens jouent en réalité plusieurs rôles. La semaine, six personnages sont présents sur la journée, et seulement quatre le week-end. Chaque comédien est donc capable d’endosser les rôles d’au minimum deux gardiens. Ils ont également appris à incarner les histoires qu’ils racontent en français et en anglais et à répondre à toute sorte de questions qui pourraient être posées par les visiteurs. « Nous ne voulions pas seulement que les comédiens délivrent leur performance et que les visiteurs s’en aille juste après, explique Céline Bal. Nous voulions vraiment créer une interactivité, qu’il y ait un réel échange entre les visiteurs et les gardiens. »

Une véracité des faits

Pour être au plus proche de la réalité historique, Céline Bal a redoublé d’efforts. Après de nombreuses recherches sur les personnages emblématiques du Théâtre, Céline Bal s’est mise à leur place, comme le ferait une comédienne, afin d’élaborer les textes de chacun. Ainsi, les visiteurs peuvent en apprendre plus sur la véritable histoire du Théâtre Antique grâce aux personnages qui livrent, non pas des faits sur le bâtiment et les spectacles qu’il a accueilli, mais des anecdotes de leur vie, qui se rapportent au Théâtre.

Pour pousser l’effet d’un voyage dans le passé encore plus loin, la coordinatrice de l’animation est allée chercher dans les détails. Pour ce faire, elle a fait appel à des associations telles que la Lorica Romana, basée à Comps dans le Gard, qui est spécialisée dans la reconstitution historique antique. Avec cette association, elle a pu reconstituer des costumes et accessoires de l’époque. « Avec mon expérience de guide, je ne pouvais pas imaginer une visite sans support visuel », justifie Céline Bal.

Les gardiens de l’Histoire, en complément d’autres animations

Pour pouvoir rencontrer les gardiens de l’Histoire, pas de coût supplémentaire à l’entrée du Théâtre Antique. Avec un ticket d’entrée, vous pouvez bénéficier d’un audio-guide, vous pouvez aller à la rencontre des gardiens librement, et vous pouvez assister à des ateliers pédagogiques pour être en total immersion dans le passé du Théâtre. Ces derniers permettent de façonner une fibule, l’ancêtre de l’épingle à nourrice, s’initier à la calligraphie et à la numérotation romaine, jouer à la marelle, l’un des plus anciens jeux du monde, ou encore modeler un médaillon à l’effigie de l’Empereur.

Si les ateliers pédagogiques ne sont accessibles que du lundi au vendredi de 10h à 17h30, les gardiens de l’Histoire, quant à eux, sont présents tous les jours, également de 10h à 17h30, et ce jusqu’au 28 août. Le tout est accessible pour 12€ plein tarif, 10€ tarif réduit, 38€ en famille (deux adultes et deux enfants) et gratuitement pour les enfants de moins de 7 ans. Les Orangeois, quant à eux, bénéficient d’un tarif spécial à 5€ à partir de 7 ans, sous présentation d’un justificatif de domicile datant de moins de trois mois par personne.


Le spectacle ‘Nîmes, cité des dieux’ a réuni 36 000 spectateurs

La société Edeis, spécialisée dans l’ingénierie et la gestion d’infrastructures complexes, a annoncé reprendre l’exploitation culturelle des monuments emblématiques de la ville d’Orange, gérée jusqu’à présent par l’entreprise Culturespaces. Un projet qui s’intitule ‘Orange, scène de l’innovation sonore’.

Edeis vient d’annoncer son projet d’innovation sonore concernant la ville d’Orange. Une ambition qui, pour le moment, concerne le Théâtre antique, le Musée d’art et d’histoire, mais aussi l’Arc de triomphe de la ville. La culture a montré un côté assez rassurant et réconfortant ces dernière années, notamment avec les difficultés liées au Covid. C’est dans cette démarche qu’Edeis veut inscrire les monuments d’Orange.

Les infrastructures seront reliées par des parcours sonores pour que les visiteurs découvrent l’histoire d’Orange et de ses monuments autrement. Photo de gauche : Vanessa Arnal / Photo de droite : MOUTON C – VPA

Les monuments d’Orange font la particularité et la notoriété de la ville. Ce sont des infrastructures bi-millénaires. Un détail sur lequel Edeis ne fait pas l’impasse puisque la société française compte bien jouer sur cette ancienneté pour mener son projet d’innovation à bien. « Notre ambition est d’installer des rendez-vous autour du son qui mêleront passé et futur, a expliqué Lucie Schnoebelen, la responsable communication de l’entreprise. Nous voulons nous baser sur l’histoire pour écrire l’avenir. » L’objectif est donc de montrer ce que les Romains ont construit qui existe encore aujourd’hui et dont le potentiel reste exploitable. Ainsi, ce projet mettra la lumière à la fois sur le patrimoine d’Orange, mais aussi sa culture.

Des visites axées sur le son

Les premières installations d’Edeis devraient se faire avant le commencement de la saison estivale 2022. Mais celles-ci ne seront que les premières pierres de l’édifice. À terme, la société d’ingénierie aimerait mettre en place des parcours de visites nocturnes et innovants, et ce, dès le début de l’année 2023. Derrière la réalité virtuelle se cache un réel potentiel qu’Edeis souhaite exploiter. Ainsi, ces visites nocturnes permettront à 500 personnes de déambuler librement au sein du Théâtre antique avec un casque diffusant le son à 360° afin de faire l’expérience d’une immersion totale.

« Nous pouvons dire que le passé résonnera avec le futur », a déclaré Jean-Luc Schnoebelen, le PDG d’Edeis. En effet, c’est l’acoustique particulière du Théâtre antique qui a donné l’idée du projet. La société travaille également sur d’autres supports comme un audioguide, plus classique pour ce genre de visite et qui serait plutôt destiné aux enfants. L’objectif, d’ici une dizaine d’année, serait de faire d’Orange la couleur de l’innovation sonore. Telle est l’ambition du plan ‘Orange is the new sound’ (ndlr : dérivé du titre de la série télévisée ‘Orange is the new black’).

L’identité visuelle du projet représente un parcours d’ondes sonores entre les trois monuments, mais peut aussi, pour le Théâtre antique, représenter les tribunes où s’installe le public. ©Edeis

La participation d’experts du son, mais aussi de l’histoire et de l’archéologie

Pour développer au mieux le projet et en exploiter tout son potentiel, Edeis souhaite faire appel à un comité d’experts du son grâce aux nombreuses ressources de la région Paca dans ce domaine qui pourront travailler en collaboration avec les infrastructures culturelles d’Orange. « Cette association permettrait de faire exister Orange dans l’écosystème régional du son innovant », a développé Olivier Galzi, le vice-président stratégie d’Edeis.

Edeis et la municipalité d’Orange aimeraient également inclure la jeunesse dans ce projet. Afin de rendre les visites davantage attractives et passionnantes, des étudiants en histoire et en archéologie animeraient les rendez-vous sonores. Leur rôle serait de mettre leurs connaissances en pratique grâce à des anecdotes sur l’histoire des monuments d’Orange qu’ils délivreraient au public de façon vulgarisée mais aussi de façon ludique avec l’aide de comédiens qui participeraient également à la montée en puissance de la ville dans le monde de l’innovation sonore.

Un projet au-delà de l’exploitation culturelle

Pour le moment, le Théâtre antique accueille environ 165 000 visiteurs par an, mais la ville aimerait atteindre les 500 000 visiteurs d’ici 10 ans. Même si l’un des objectifs du projet d’Edeis est d’augmenter la fréquentation du théâtre et du musée d’art et d’histoire, qui lui n’accueille que 65 000 visiteurs par an, ce n’est pas le seul but recherché.

D’après les données de Culturespaces, la fréquentation du Théâtre antique par rapport au début des années 2010. Une fréquentation qu’Edeis va tenter de dynamiser à nouveau.

Orange rencontre un problème depuis plusieurs années, la ville observe une décroissance démographique. Alors, en dehors du fait de transformer la culture de la ville d’Orange, le projet ‘Orange, scène de l’innovation sonore’ a pour but de créer une synergie entre les différents acteurs du territoire en attirant plus de monde et en les faisant rester.

« Avec l’aide d’Edeis, nous aimerions créer des événements qui s’étalent sur plusieurs jours pour que les visiteurs voient qu’Orange est une ville où il fait bon vivre », a développé Yann Bompard, le maire de la ville. En cela réside tout l’intérêt des événements nocturnes. Il s’agirait de fixer les touristes à Orange pendant quelques jours pour qu’ils fassent tourner l’économie de la ville en faisant travailler les commerces, les restaurants mais aussi les acteurs de l’hébergement, mais aussi pour qu’à terme, ils s’y installent définitivement.

D’après les données de l’Insee, la population d’Orange n’a fait que baisser depuis 2008.

https://www.echodumardi.com/tag/edeis/page/2/   1/1