18 mai 2024 |

Ecrit par le 18 mai 2024

La cheminée d’Aramon sera démolie le 7 juin prochain

On savait déjà que la cheminée de l’ancienne centrale thermique d’Aramon devait être démolie en juin prochain. EDF vient de confirmer la date : cela sera le mercredi 7 juin. Inactive depuis avril 2016, celle qui en son temps fût la plus haute de France disparaitra donc définitivement de l’horizon gardois.

« La mission de nos équipes, ne s’arrête pas à l’exécution opérationnelle de ce geste technique exceptionnel, explique EDF. Déconstruire, valoriser et réhabiliter, c’est préparer l’avenir du site industriel. »
En effet, depuis 7 ans déjà les équipes d’EDF spécialisées dans la déconstruction des centrales thermiques s’affairent à la réhabilitation du site. Les cuves à fioul ont été rasées et une centrale photovoltaïque d’une puissance de 5MW a vu le jour en lieu et place. A terme, l’objectif est de rendre le terrain apte à un nouvel usage industriel d’ici 3032.

Par ailleurs, EDF a impulsé, dès 2015, le projet ‘Cleantech Vallée’, un écosystème regroupant 28 startups, des industriels et des collectivités locales afin de développer des technologies propres pour soutenir la transition écologique. Une initiative qui a notamment déjà permis la création d’une quarantaine d’emplois.

Pour autant, l’abattage des 252 mètres de briques et de béton de la cheminée constitue une des étapes les plus spectaculaires de cette transition. Pour rappel, lors de sa mise en service en 1977, la cheminée d’Aramon était alors la plus haute cheminée de France jusqu’à la mise en service de celle de Gardanne (297 mètres) en 1984.
Si le détail des modalités de l’opération n’est pas encore connu, sa destruction devrait affecter la circulation fluviale, routière, aérienne ainsi que les riverains. EDF précisera d’ailleurs prochainement les conditions techniques et organisationnelles de la démolition.


La cheminée d’Aramon sera démolie le 7 juin prochain

Haute de près 260 mètres, la cheminée de l’ancienne Centrale de production thermique (CPT) d’EDF à Aramon devrait être détruite en juin prochain selon une information de nos confrères de Midi libre. Construit à partir de 1974, puis mis en service en 1977, le site de production d’électricité d’une capacité de production de 1 400 Mégawatts avait été définitivement mis à l’arrêt le 1er avril 2016.

La centrale devait fonctionner jusqu’en 2023
Cette fermeture avait été préconisée par la DPIT (Direction de l’ingénierie de production thermique) du comité exécutif du groupe EDF dans le cadre projet de loi de transition énergétique. A l’époque, on avait estimé son fonctionnement au fioul trop polluant. Initialement, cette centrale devrait pourtant être opérationnelle jusqu’en 2023. C’est d’ailleurs pour cela que l’infrastructure avait fait l’objet d’importants travaux en 2008 (70M€) et 2009 (30M€) pour remettre à niveaux les tranches 1 et 2, qui suite à ces chantiers, avaient réduit de 40% les émissions de dioxyde de souffre et de 10% celle des poussières.
Destinée à sécuriser l’approvisionnement électrique français, la CPT d’Aramon avait pour vocation à être peu utilisé. Son rôle étant de produire rapidement de l’énergie, avec une mise en route en moins de 6 heures, afin de répondre efficacement aux variations du réseau, notamment lors des pics de consommation.
La centrale a vu son rôle se renforcer à partir de l’hiver 2006 ainsi que lors des périodes estivales, où bon nombre de centrales nucléaires étaient à l’arrêt pour cause d’inspection. La généralisation de l’usage de la climatisation durant ces périodes avait également entrainé de plus en plus de pics de demande en énergie. D’une trentaine d’heures de fonctionnement par an au milieu des années 2000, la centrale gardoise est ainsi monté jusqu’à près de 90h durant ses dernière années de fonctionnement.

Construite entre 1974 et 1977, la cheminée de la centrale d’Aramon culmine à 252 mètres de hauteur. A l’époque, elle fût la plus haute cheminée de France jusqu’à la mise en service de celle de Gardanne (297 mètres) en 1984.

Un super groupe électrogène
A l’époque, cette mise à l’arrêt avait alors posé la question de la sécurisation de l’alimentation du réseau électrique en cas d’incident sur un site de production où lors de l’arrêt d’urgence d’une centrale nucléaire. EDF, alors sous la pression de l’ouverture à la concurrence du marché de l’énergie voulue par l’Union européenne, avait alors décidé de privilégier une production à flux de plus en plus tendu, tout en faisant l’économie d’un site employant directement 130 personnes (+450 emplois induits) dont le coût annuel de fonctionnement était de l’ordre de 30M€.
L’impact du conflit en Ukraine sur la fourniture d’électricité donne aujourd’hui un éclairage nouveau sur les conséquences de cette fermeture rappelant qu’il est désormais difficile de se passer de ce super groupe électrogène dont la capacité de production représentait 40% de celle de la centrale nucléaire de Tricastin qui, elle-même, représente 6% de la capacité de production d’électricité en France.

Disparition du plusieurs symboles industriels
Si la destruction de la cheminée était déjà actée de nombreuses voix s’était élevé contre la démolition de ce symbole de l’industrie du Gard rhodanien servant même de point de repère à la navigation aérienne.
Le détail des modalités de l’opération n’est pas encore connu mais la destruction devrait affecter la circulation fluviale, routière, aérienne ainsi que les riverains.

Autre symbole industriel local, les deux tours aéroréfrigérantes du site nucléaire industriel de Tricastin vont aussi disparaître du paysage à partir de 2024.

Cette annonce vient en écho de la confirmation de la destruction des deux tours aéroréfrigérantes du site nucléaire industriel de Tricastin. Situé entre Bollène, Saint-Paul-Trois-Châteaux et Pierrelatte, ces deux tours de refroidissement hautes de 123 mètres ont vu le jour en 1979 lors de la création d’Eurodif, l’usine d’enrichissement d’uranium arrêté définitivement en mai 2012. Depuis, cette dernière a été remplacée par l’usine Georges-Besse 2 (GB II) dont le fonctionnement demande 98% d’énergie en moins.
Servant à évacuer la vapeur d’eau, les tours ont donc été mises à l’arrêt il y a un peu plus de 10 ans désormais. Dès lors, leur sort était scellé. En effet, à partir du moment où il n’y a plus d’humidité, le béton des tours sèche peu à peu avec le risque qu’il s’effrite lentement.
La démolition des tours va débuter en 2024 pour s’étaler jusqu’en 2028. Contrairement à la cheminée d’Aramon, c’est la solution du ‘grignotage’ (ndlr : déconstruire le bâtiment du haut vers le bas) qui devrait être retenue afin de venir à bout des 25 000 tonnes de béton des deux édifices à cheval sur la frontière entre le Vaucluse et la Drôme.


La cheminée d’Aramon sera démolie le 7 juin prochain

Avec le redémarrage de l’unité N°1 depuis le 13 décembre dernier, les 4 réacteurs de la centrale nucléaire de Tricastin d’EDF alimentent tous désormais le réseau électrique français. Ces dernières années, les différentes unités du site de production d’électricité ont fait l’objet d’arrêt de maintenance programmé ou d’inspection lors des contrôles dans le cadre des opérations de visite décennale de cette centrale nucléaire mise en service en 1980.

La visite décennale se distingue des autres arrêts de maintenance notamment par les contrôles réglementaires qui sont réalisés et qui doivent être validés par l’Autorité de sûreté nucléaire (ARS) pour pouvoir redémarrer le réacteur : l’épreuve de contrôle de la cuve du réacteur, l’épreuve enceinte pour vérifier la résistance du bâtiment dans lequel se trouve le réacteur ainsi que l’épreuve hydraulique des circuits primaire et secondaire pour contrôler la résistance des tuyauteries et des soudures.

La centrale de Tricastin compte 4 unités de production d’une puissance de 900 MW chacune. Ce site employant plus de 2 000 personnes, dont 600 salariés d’entreprises sous-traitantes, fournit l’équivalent de 6 % de la production d’énergie de l’ensemble du parc nucléaire hexagonal.

L.G.


La cheminée d’Aramon sera démolie le 7 juin prochain

La CPME 84 (Confédération des Petites et Moyennes Entreprises du Vaucluse) et EDF s’associent pour proposer une nouvelle visite d’entreprise, celle de la centrale nucléaire du Tricastin.
Cette visite de la centrale nucléaire EDF du Tricastin se déroulera vendredi 17 juin de 9h30 à 12h à Saint-Paul Trois-Châteaux. La visite est limitée aux 20 premières inscriptions. Des éléments personnels seront à fournir avant la visite comme une pièce d’identité en cours de validité et le numéro de sécurité sociale. Les inscriptions sont fermes et définitives par retour de mail sur contact@cpme84.com.
Outre l’énergie nucléaire, ce rendez-vous sera aussi l’occasion de présenter les enjeux liés aux énergies photovoltaïques.

J.R.


La cheminée d’Aramon sera démolie le 7 juin prochain

L’inspection de la cuve de l’unité n°3 de la centrale nucléaire d’EDF de Tricastin s’est s’achevée le mois dernier. A cette occasion, un robot de 12 tonnes et 12 mètres de haut entièrement commandé à distance a plongé dans la cuve du réacteur afin de contrôler son revêtement durant 15 jours pour garantir son aptitude à fonctionner. A l’image d’une échographie ou d’une radiographie, l’appareil de contrôle a ausculté minutieusement, millimètre par millimètre, les parois d’une épaisseur de 20 cm de cette cuve de 300 tonnes d’un diamètre de 4 mètres et d’une hauteur de 13 mètres.
Trois techniques sont utilisées : les ultrasons (pour vérifier l’épaisseur du métal), la vidéo (pour inspecter l’état du revêtement de la surface interne) et la gammagraphie qui permet d’examiner le volume des parois afin de s’assurer du parfait état des soudures.
L’opération s’inscrit dans le cadre de la 4e visite décennale de cette centrale nucléaire mise en service en 1980. La visite décennale se distingue des autres arrêts de maintenance notamment par les contrôles réglementaires qui sont réalisés et qui doivent être validés par l’Autorité de sûreté nucléaire (ARS) pour pouvoir redémarrer le réacteur : l’épreuve de contrôle de la cuve du réacteur, l’épreuve enceinte pour vérifier la résistance du bâtiment dans lequel se trouve le réacteur ainsi que l’épreuve hydraulique des circuits primaire et secondaire pour contrôler la résistance des tuyauteries et des soudures.
En tout, la centrale EDF de Tricastin compte 4 unités de production d’une puissance de 900 MW chacune. Ce site employant plus de 2 000 personnes, dont 600 salariés d’entreprises sous-traitantes, fournit l’équivalent de 6% de la production d’énergie de l’ensemble du parc nucléaire hexagonal.

L.G.


La cheminée d’Aramon sera démolie le 7 juin prochain

Le groupe EDF (Electricité de France) s’engage dans une grande campagne de recrutement qui conduira à embaucher 800 salariés en Provence-Alpes-Côte d’Azur en 2022, dont 58 dans le Vaucluse.

Ces recrutements répondent à ses besoins en compétences industrielles, techniques et numériques. Le Groupe contribue ainsi à la relance économique de la France. Dans le détail  de ces 800 postes, 400 seront dévolus aux nouveaux salariés, 270 à l’alternance pour la promotion 2022-2023 et 150 stagiaires.

En Vaucluse
Actuellement, les sites de Vaucluse accueillent 576 salariés en CDI (Contrats à durée indéterminée) et CDD (Contrat à durée déterminée) et 19 alternants. En 2022 EDF procèdera à 24 recrutements en CDI et CDD, 24 nouveaux contrats d’alternance et 10 stages.

Les profils
Ces recrutements concernent des jeunes diplômés du bac pro au bac+5. Plus de 10% des recrutés en 2022 pour le groupe EDF en France seront issus de bac pro, environ 40% de Bac +2/3, environ 50% d’écoles d’ingénieur ou d’universités. Également près de 40% des alternants et stagiaires sortants seront recrutés en 2022 à la suite de leur expérience au sein d’EDF SA. En France, un alternant sur 100 travaille chez EDF et 30 % des alternants sont issus des quartiers prioritaires et des zones rurales.

Les métiers qui recrutent
Le groupe recrute dans les métiers industriels, techniques et numérique pour répondre aux enjeux de la transition énergétique. Sont notamment recherchés des instrumentistes, des robinetiers, des chaudronniers, des mécaniciens industriels, des soudeurs, des frigoristes, des chefs de projet, des ingénieurs dans le domaine de la maintenance, chargé d’affaire en génie civil ainsi que des data analystes, des architectes système, des data scientistset des ingénieurs cybersécurité.

Les métiers en tension
La chaudronnerie, la soudure et la robinetterie sont notamment des métiers en tension. Il n’y a pas assez de candidats formés pour occuper l’ensemble des postes disponibles chaque année. Les postes d’ingénieurs, de techniciens électricité pour Enedis ou des techniciens chauffage ventilation climatisation pour Dalkia sont également plus difficiles à pourvoir, car ces profils sont très sollicités par l’ensemble des acteurs industriels.

La féminisation des métiers techniques
Pour développer la mixité, le groupe EDF déploie de nombreuses actions et initiatives de sensibilisation auprès des jeunes femmes dès leur orientation. Depuis 2002, le nombre de femmes dans les métiers techniques a triplé chez EDF SA, ainsi le comité exécutif du Groupe vise 36 à 40% de femmes à tous les niveaux hiérarchiques d’ici 2030.

2e employeur privé de la Région
Avec plus de 8 000 salariés, 450 alternants et 22 entités et filiales en Provence-Alpes-Côte d’Azur, EDF regroupe plus de 230 métiers œuvrant à un avenir énergétique neutre en CO2, ainsi que des solutions et services innovants.  

Pour postuler, rendez-vous Ici

En savoir plus
Le groupe EDF est un énergéticien intégré présent sur les métiers de la production, du transport, de la distribution, du négoce, de la vente d’énergie et des services énergétiques. Il est leader des énergies bas carbone dans le monde et a développé un mix de production diversifié basé principalement sur l’énergie nucléaire et renouvelable –y compris hydraulique- pour accompagner la transition écologique. Le Groupe participe à la fourniture d’énergie et de services à environ 38,5 millions de clients, dont 29,3 millions en France. Le Groupe EDF a réalisé en 2021 un chiffre d’affaires consolidé de 84,5 milliards d’euros.
MH


La cheminée d’Aramon sera démolie le 7 juin prochain

Saint-Paul-Trois-Châteaux accueillera ce samedi 2 avril la 27ème édition du forum des métiers et de l’orientation. Un événement auquel la centrale nucléaire du Tricastin sera présente. Déjà 83 alternants y travaillent mais la centrale a encore 47 postes à pourvoir. Technicien essais, ingénieur prévention des risques, contrôleur de gestion, et plein d’autres postes sont proposés.

Du baccalauréat professionnel au bac+5, l’alternance est un bon moyen pour les étudiants de mettre un premier pas dans le monde professionnel. EDF garantie également de les aider dans leur insertion professionnelle après leurs études.

Pour en découvrir plus sur l’alternance à EDF, cliquez ici.

Forum des métiers et de l’orientation. Samedi 2 avril. De 9h30 à 12h et de 13h30 à 17h. Espace Saint Paul 2003. Gymnase du Resseguin. Saint-Paul-Trois-Châteaux.

V.A.


La cheminée d’Aramon sera démolie le 7 juin prochain

Grand Delta Habitat et EDF ont signé une 2e convention ‘de la maîtrise de la demande d’énergie’ courant jusqu’à fin décembre 2025. Ambition ?  Réduire les consommations énergétiques des résidences. La coopérative s’est, dans un même temps, associée à 14 autres bailleurs de l’arc méditerranéen. Objectif ? Utiliser le levier des économies d’énergie via EDF pour développer les rénovations et réhabilitations dans le logement social.

La 1re convention avait été signée avec EDF en 2018 appuyée par Promotelec –association pour la promotion des usages de l’électricité dans le bâtiment résidentiel et le tertiaire- en charge du contrôle des dossiers de GDH.

Conseil d’administration
En mars 2021, Le Conseil d’administration de Grand Delta Habitat a décidé que d’ici 5 ans, 50% du patrimoine serait classé en A, B, C et 50% en D. En juin 2021, l’enveloppe pour les réhabilitations a été portée de 15 à 18M€.

5 000 logements revus
GDH est principalement intervenu sur 5 000 logements revoyant l’isolation des murs et des combles, l’isolation thermique par l’extérieur et des façades (ITE), le remplacement de chaudières par des dispositifs plus performants et l’isolation des toitures et terrasses, annihilant 60 000 tonnes de CO2 sur la période 2018-2021. Dans un même temps, l’étude des dossiers de travaux et le contrôle des travaux a permis à GDH d’obtenir presque 3M€ de la part d’EDF pour la période 2018-2020 via les Certificats d’économie d’énergie et de bénéficier de presque 1,4M€ pour l’année 2020.

Accompagnement avec EDF
«EDF accompagne le bailleur social dans cette démarche au moyen de la vente par GDH à EDF de Certificats économies d’énergies (CEE, anciennes primes d’économie d’énergie initié par le Gouvernement en 2005 via la Loi de programmation des orientations de la politique énergétique) », explique Yann des Longchamps, directeur EDF Commerce Méditerranée.

En clair ?
La coopérative GDH montre patte blanche pour les travaux envisagés puis réalisés obtenant la validation d’EDF puis son soutien sous la forme de primes délivrées après instruction et vérification des travaux relevant de l’économie d’énergie qui intervient sur les menuiseries, l’isolation, le chauffage et la régulation et les énergies renouvelables.

Dans le détail, pour passer de D à C et bien mieux encore
Grand Delta Habitat est intervenu sur 78 logements à la résidence Saint-Chamand, à Avignon, dont la construction date de 1972. Le bâtiment est ainsi passé de D à C après  plus d’1,7M€ de travaux dont 135 747€ de prise en charge EDF. Même mode opératoire pour la résidence de l’Oseraie construite en 1968, toujours à Avignon, pour 233 logements et l’investissement de presque 3M€ de la part de GDH et une aide EDF de 633 780€ pour un passage de D à C. Ça aussi été le cas de la résidence Portail Lançon à Orange pour 96 logements construits en 1963 un coût d’investissement des travaux de 1 316 707€ amoindris de 269 891€ d’aides et un passage de D à C. La résidence des Acacias construite en 1960 et accueillant 39 logements a été revue à hauteur de 702 000€ en bénéficiant d’un certificat d’économie d’énergie de 94 500€ et un  passage de D à C. Une belle réussite pour la résidence Le Ramadou, toujours à Orange, datant de 1982 composée de 35 logements dont les travaux à plus de 2,3M€ et 55 000€ d’aide ont permis le passage du bâtiment de E à B. Il faut dire que la résidence n’était plus habitée depuis plusieurs années ce qui a sans doute facilité grandement les travaux. La résidence Domaine Julian à Lapalud construite en 1963 et proposant 48 logements a bénéficié de 700 496€ dont presque 82 000€ d’aide, permettant le passage en DPE de E à C. Mention spéciale pour la résidence Mas Mathieu à Nîmes construite en 1955 pour un coût des travaux de plus de 1,4M€, dont 182 151€ d’aide et un passage de la lettre D à B. Enfin, la résidence La Source à Marseille construite en 1959 et proposant 193 logements a été revue à hauteur de plus de 7M€ ! Pour une aide de 250 485€ et un passage de D à C.

Diagnostic du patrimoine
Pour se faire une petite idée ? Au 30 septembre 2021, le patrimoine de GDH comprend 36,10% de son patrimoine en D ; 29,05% en C, 15,64% en A ; 10,55% en E ; 5,58% en B ;; 0,71% sont en F ; 0,01% sont en G tandis que 2,35% des bâtiments ne possèdent pas encore d’étiquettes.

En savoir plus

Changement de classification du DPE
La réforme du diagnostic de performance énergétique (DPE), passée en juillet 2021 a considérablement changé la donne d’une part sur le prix de vente mais également sur la location du bien puisque le dispositif évalue dorénavant la consommation énergétique du lieu et le taux d’émission de CO2 du logement.

Consommation primaire d’énergie et empreinte carbone
Le mode de calcul prend en compte le type d’énergie alimentant le logement –gaz, électricité, bois, fioul- (Ndlr : un logement chauffé au gaz ou au fioul est actuellement classé en F) ainsi que désormais l’isolation et le mode de chauffage. Cela induit un changement de classification qui, selon la Fnaim (Fédération nationale de l’immobilier) devrait bousculer le classement de 40% des biens, dans le privé. A l’étude ? La consommation primaire d’énergie qui dépend principalement de l’isolation et son empreinte carbone déterminée par les émissions de gaz à effet de serre calculées par rapport aux types d’énergie utilisée. Pour ces deux critères c’est la moins bonne note qui déterminera l’étiquette finale.

A compter de janvier 2022
A compter du 1er janvier 2022, l’affichage des deux étiquettes et de l’estimation du montant moyen des factures énergétiques du logement (une nouveauté du DPE) sera rendu obligatoire sur toutes les annonces immobilières. Également, alors qu’auparavant le DPE examinait 3 postes de dépenses : le chauffage, le refroidissement et la production d’eau chaude sanitaire, le nouveau DPE prend également en compte l’éclairage et la ventilation du bien.

Valeur verte
Pour les logements les moins performants F et G, un pictogramme ‘passoires énergétique’ apparaîtra en rouge rappelant que ces logements deviendront interdits à la location d’ici 2023, mesure introduite par le projet de loi Climat et résilience.

Changement de classification ?
Pour les particuliers, le Gouvernement les invite à se rapprocher du Comité français d’accréditation (Cofrac) permettant un diagnostic délivrant un DPE valable 10 ans et la recommandation de travaux énergétiques.


La cheminée d’Aramon sera démolie le 7 juin prochain

Enedis multiplie les contrats avec les communes. Après la ville d’Orange, celle de Pernes-les-Fontaines et de Sorgues, Enedis et EDF viennent de signer un contrat de concession avec la ville de l’Isle-sur-la-Sorgue, pour une durée de 30 ans.

Autour de la table : Pierre Gonzalvez, maire de la commune de l’Isle-sur-la-Sorgue, Sébastien Quiminal, directeur Enedis Vaucluse et Nadège Tissier, directeur développement territorial EDF. Le contrat de concession concerne le service public du réseau de distribution d’électricité géré par Enedis et la fourniture d’électricité aux tarifs réglementés de vente gérée par EDF, sur le périmètre de la commune, Autorité organisatrice de la distribution d’électricité. Le nouveau contrat remplace celui qui avait été signé en 1993. Il s’inscrit dans le cadre du modèle national de cahier des charges de concession convenu entre la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR), France Urbaine, Enedis et EDF.

Modernité et transition écologique

Ce nouveau contrat fait converger développement du territoire, transition écologique et accompagnement des consommateurs. Les principes majeurs : un service public de qualité, l’égalité de traitement des clients, la péréquation tarifaire, la solidarité et la cohésion sociale et territoriale. Le nouveau contrat entend également prendre en compte les enjeux de la transition écologique. Pour cela, une charte partenariale est proposée à la commune par Enedis. Elle est l’occasion pour l’Isle-sur-la-Sorgue de personnaliser le contrat de concession et de répondre à des demandes ou des projets plus spécifiques de la concession.

L’accompagnement personnalisé de la commune par Enedis, autour de la transition énergétique, portera sur le pilotage de l’éclairage public avec la mise en place de systèmes d’alerte, L’hypervision des données techniques de la commune, la mobilité électrique pour appuyer la ville dans sa stratégie d’implantation des bornes de recharge de véhicule électrique et une aide dans la lutte contre la précarité énergétique.

Visite de chantier. Crédit photo: Enedis

Enedis prévoit d’investir 240k€

La ville de l’Isle-sur-la-Sorgue est alimentée principalement par le poste source de Moissonnes, lequel a fait l’objet d’importants travaux de modernisation cette année. Des travaux de modernisation du réseau moyenne tension HTA pour sécuriser et garantir la qualité de l’alimentation électrique de l’Isle-sur-la-Sorgue sont actuellement en cours dans le quartier de Velorgues. Une nouvelle logique de programmation des investissements est mise en œuvre à travers un schéma directeur des investissements sur 30 ans et des Plans-pluriannuels associés, co-construits entre Enedis et la commune. Le renouvellement de câbles électriques souterrains d’ancienne génération sera notamment programmé. Enedis prévoit ainsi d’investir 240 k€ sur la période (2021-2024).

EDF confirme son implication

Ce nouveau contrat précise également les engagements d’EDF pour apporter les meilleures conditions de services aux habitants de la commune et pour lutter contre la précarité énergétique par la mise en œuvre rigoureuse des dispositifs réglementaires et par une étroite collaboration avec les acteurs de la solidarité sur le territoire. EDF réaffirme son implication pour accompagner les clients en difficultés de paiement et pour mener des actions autour de la maîtrise de l’énergie afin de les aider à mieux gérer leurs consommations.

Gagner en réactivité à Velorgues

Si le distributeur garantit déjà une alimentation électrique de qualité grâce à un réseau robuste et performant, l’entreprise investit dans des technologies innovantes pour améliorer ses services. Dans le quartier de Velorgues à l’Isle-sur-la-Sorgue, un IACM (Interrupteur aérien à commande manuelle) a été remplacé par un OMT (Organe de manœuvre télécommandé), afin de gagner en réactivité en cas d’incident. L’OMT est un interrupteur aux nombreux avantages : télécommandé depuis l’Agence de conduite du réseau (ACR) basée à Aix-en-Provence, il permet de réaliser des manœuvres à distance. En cas d’incident, des algorithmes analysent les défauts et, grâce à cet appareil, en quelques secondes, la portion de réseau qui subit le défaut est circonscrit. Une équipe technique peut alors se rendre sur place, diagnostiquer l’origine de l’incident et procéder à la réparation.

Visite de chantier Travaux sous Tension à Velorgues. Crédit photo: Enedis

L’opération prévoit de revoir l’emplacement du matériel sur un point de réseau stratégique. Placé sur la ligne principale, il va permettre, en cas de coupure pour incident ou travaux, de protéger davantage de clients et assurera le bouclage avec d’autres alimentations de secours. La pose de ce matériel nécessite le changement du poteau béton existant. En effet, ce matériel exige un poteau plus résistant à l’effort mécanique. Ce chantier se déroulait en deux phases. Le 31 août : dépose de l’ancien IACM, du 21 au 24 septembre : changement poteau et pose du nouvel OMT.

Le chantier est réalisé par les équipes TST (Techniciens d’intervention travaux sous tension) du Vaucluse, dont la spécialité permet de travailler sous tension et présente l’avantage pour les clients de ne pas avoir de coupures lors de travaux. Les travaux réalisés sous tension par Enedis contribuent à réduire l’empreinte carbone, en évitant le groupe électrogène parfois indispensable, ainsi les clients ne subissent pas les coupures et les désagréments que peuvent occasionner les groupes électrogènes

Visite de chantier Travaux sous Tension à Velorgues. Crédit photo: Enedis

L.M.

https://www.echodumardi.com/tag/edf/page/2/   1/1