9 mai 2024 |

Ecrit par le 9 mai 2024

Où en Europe n’est-on pas polyglotte ?

Nos voisins britanniques sont les plus nombreux d’Europe à ne pas parler une autre langue que leur langue maternelle. C’est ce que révèlent des données de l’institut statistique de l’Union européenne Eurostat, sur lesquelles se base notre infographie. En 2016, près de deux tiers des britanniques disaient ne pouvoir parler qu’une seule langue. En Roumanie et en Hongrie, plus de la moitié des personnes interrogées disaient également ne parler que leur langue maternelle.

Si la France compte un plus grand nombre de personnes polyglottes – seulement 39,9 % de nos compatriotes interrogés disaient ne parler que leur langue maternelle en 2016 – le pays se classait tout de même au dessus de la moyenne européenne, qui se situait à 35,4 %. C’est en Europe du nord qu’on trouvait les nations avec les plus importantes proportions de personnes parlant plus d’une langue : la Suède, la Lettonie, le Danemark, la Norvège et l’Estonie comptaient tous moins de 10 % de personnes ne parlant que leur langue maternelle.

Valentine Fourreau pour Statista


Où en Europe n’est-on pas polyglotte ?

A l’occasion de la 2e édition des journées portes ouvertes du Conseil national de la refondation ‘Notre école faisons-la ensemble’, 7 382 projets ont été déposés en France dont 47 en Vaucluse.

Faire émerger dans le cadre de concertations locales des initiatives nouvelles de nature à améliorer la réussite, le bien-être des élèves et à réduire les inégalités, tel est l’objectif de la démarche pour ‘faire notre école ensemble’, explique le Conseil national de la refondation (CNR) dont le volet éducation a été lancée à la rentrée 2022.

« 31 % des écoles et établissements ont manifesté une intention de concertation, plus de 7 380 projets pédagogiques ont été déposés par les équipes éducatives dont près de 2 600 bénéficient d’ores et déjà d’un accompagnement dédié humain et financier », complète Pap Ndiaye, ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse.

« Les crédits du fonds d’innovation pédagogique sont dotés de 500M€ à l’échelle du quinquennat. »

« Aujourd’hui, le CNR Éducation est une réussite : plus de 18 000 écoles et établissements ont témoigné un vif intérêt pour la démarche, précise pour sa part Carole Grandjean, ministre déléguée chargée de l’enseignement et de la formation professionnels auprès du ministre du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion et du ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse. Un tiers de nos lycées professionnels et polyvalents portent actuellement des projets. »

En tout, 844 967 élèves sont concernés directement par la mise en œuvre des premiers projets validés par les commissions académiques dans le cadre de cette démarche dont les crédits du fonds d’innovation pédagogique sont dotés de 500M€ à l’échelle du quinquennat.

A ce jour en Vaucluse, 126 établissements scolaires ont entrepris une réunion de concertation ayant débouchée sur le dépôt de 47 projets pour le département. Un chiffre qui s’élève à 60 pour la Gard, 208 pour les Bouches-du-Rhône, 34 pour les Alpes-de-Haute-Provence, 26 pour la Drôme et 32 pour l’Ardèche.

L.G.


Où en Europe n’est-on pas polyglotte ?

La France n’est pas le seul pays concerné par les pénuries d’enseignants. Un peu partout dans le monde – en Europe, mais aussi au Canada, aux États-Unis et en Australie – les écoles peinent à recruter des professeurs pour la rentrée scolaire. Une situation qui, si elle persiste, pourrait conduire une hausse du nombre moyen d’élèves par classe, alors que la réduction des effectifs est souvent avancée comme une solution pouvant permettre un meilleur enseignement.

À ce sujet, les différences sont assez marquées entre les pays. Parmi les pays de l’OCDE où les enseignants travaillent avec les effectifs les plus réduits, on peut citer, entre autres, la Norvège et la Belgique, avec en moyenne autour de 10 élèves par professeur dans l’enseignement public (primaire et secondaire). À l’inverse, les classes sont plutôt chargées au Mexique. Ce pays affiche le ratio le plus élevé de l’étude, soit entre 25 et 30 étudiants par personnel enseignant. En France, on compte en moyenne un professeur pour 18 élèves dans l’enseignement primaire public et environ un pour 13 dans le secondaire.

S’il est avéré que le nombre d’étudiants par professeur joue un rôle sur la qualité de l’apprentissage, le bruit et la promiscuité sont autant de facteurs déterminants. Selon des recherches menées en France par l’École des hautes études en sciences sociales, la réduction des effectifs s’accompagne généralement d’une amélioration du niveau scolaire, en particulier pour les élèves issus des milieux les moins favorisés. Le taux d’encadrement ne suffit toutefois pas à lui seul à garantir la réussite scolaire. Les styles d’enseignement, les méthodes pédagogiques ainsi que des facteurs extra-scolaires rentrent également en compte.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Où en Europe n’est-on pas polyglotte ?

Une Unité d’enseignement élémentaire pour l’autisme (UEEA) vient de voir le jour à l’Isle-sur-la-Sorgue. Opérationnelle depuis le 11 octobre dernier, elle accueille ses premiers élèves au sein de l’école élémentaire Augustin-Mourna.
« Tout enfant doit pouvoir accéder à l’école de la République, explique la municipalité de l’Isle-sur-la-Sorgue. A travers ce nouveau projet majeur, la Ville accompagne activement une politique inclusive partenariale initiée par l’Institut médico éducatif (IME) Saint-Antoine qui a répondu en 2021 à un appel à manifestation d’intérêt porté par l’Agence régionale de santé (ARS) Provence-Alpes-Côte d’Azur pour l’académie d’Aix-Marseille. »

Sept familles vauclusiennes concernées pour l’instant
L’UEEA est une classe de l’école à part entière. Les élèves accueillis y bénéficient d’interventions pédagogiques, éducatives et thérapeutiques menées par une enseignante et des professionnels médicosociaux (éducateurs, psychomotricien, infirmière) de l’Etablissement Public Saint-Antoine de l’Isle. Deux salles de l’école sont dédiées à cette unité et ont été équipées de mobiliers et matériels adaptés. Les élèves de l’unité pourront également, sur certains créneaux, rejoindre les autres classes, accompagnés par les professionnels intervenant dans l’UEEA afin de multiplier les échanges avec les autres élèves mais aussi les adultes de l’école. A ce jour, sept familles vauclusiennes en bénéficient pour l’année scolaire 2021/2022.

« Tout enfant doit pouvoir accéder à l’école de la République. »

Ce nouveau dispositif de scolarisation adaptée bénéficiant d’un appui renforcé du secteur médico-social s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale pour l’autisme au sein des troubles du neuro-développement 2018-2022.
L’initiative a pour ambition de donner aux personnes autiste une place égale dans la société, identique à celle de chaque citoyen. L’un des engagements nationaux est de réduire le retard en matière de scolarisation des élèves avec des troubles du spectre autistique dans l’objectif d’ouvrir 180 unités d’enseignement autisme en école maternelle (UEMA) et 45 unités d’enseignement autisme en école élémentaire (UEEA). En Paca, 4 nouvelles unités seront ouvertes à l’horizon 2022.

L.G.


Où en Europe n’est-on pas polyglotte ?

Les données issues du dernier rapport « Regard sur l’éducation 2020 » de l’OCDE permettent de se faire une idée du niveau de rémunération des enseignants en Europe. En 2019, les professeurs de collège public en France gagnaient en moyenne 29 400 euros bruts annuels en début de carrière, et pouvaient espérer dépasser les 35 000 euros après quinze ans d’expérience.

En comparaison, les salaires étaient en moyenne deux fois plus élevés en Allemagne : 62 300 euros par an au début, puis 75 400 euros au bout de quinze ans de carrière. Les enseignants espagnols et néerlandais figuraient également parmi les mieux lotis, pouvant compter sur une moyenne d’environ 40 000 euros bruts annuels à leur entrée dans le métier. Si les salaires les plus faibles d’Europe sont observés dans les pays de l’Est, la France et l’Italie présentaient parmi les niveaux de rémunération les moins élevés d’Europe de l’Ouest.

Le temps de travail peut naturellement avoir une influence sur le niveau de salaire. À titre d’information, les enseignants des Pays-Bas et du Luxembourg sont parmi ceux qui effectuent le plus d’heures d’enseignement au collège en Europe (plus de 700 heures par an). Mais la durée d’enseignement est en revanche assez similaire en Allemagne, en Espagne et en France, soit entre 651 et 681 heures annuelles, alors que c’est en Grèce et au Portugal qu’elle est la moins élevée (un peu plus de 600 heures).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Où en Europe n’est-on pas polyglotte ?

Près de 12,3 millions d’élèves reprennent ce jeudi le chemin de l’école en France. À l’occasion de la rentrée scolaire, nous nous sommes penchés sur les dépenses publiques consacrées à l’éducation. Combien d’argent les États investissent-ils par élève ?

Les dépenses publiques d’éducation atteignent en moyenne environ 8 400 euros par élève et par an dans les pays de l’OCDE, ce qui correspond à une moyenne de l’école primaire à l’enseignement supérieur. Les salaires des enseignants et du personnel représentent une grande partie de ces dépenses, même si celles dédiées au fonctionnement matériel peuvent s’avérer importantes dans certaines formations techniques.

En France, le montant annuel s’élève à 9 344 € (donnée de 2017), soit au-dessus de la moyenne de l’OCDE. Mais comme le montre notre infographie, les disparités entre pays sont importantes : le coût annuel moyen d’un élève en Norvège (14 868 €) est ainsi presque deux fois plus élevé qu’en Espagne et au Japon (7 259 et 7 511 €).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Où en Europe n’est-on pas polyglotte ?

Opérationnel depuis la rentrée de septembre 2019, le nouveau lycée de Châteaurenard vient d’être baptisé ‘Lycée Jean d’Ormesson’. Un choix réalisé par les élèves de cet établissement d’enseignement général et technologique d’une capacité de 910 places construit par le Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur pour un montant de 32,8M€ sur un terrain de 6 hectares mis à disposition par la Communauté d’agglomération Terre de Provence.

Outre l’hommage à l’écrivain et philosophe français décédé en décembre 2017 en baptisant le lieu de son nom, les élèves ont également souhaité présenter une exposition à travers différentes thématiques retraçant les temps forts de la vie de Jean d’Ormesson. Ils ont ainsi choisi des phrases de l’auteur, à qui l’on doit une quarantaine d’ouvrages, présentés dans un parcours proposé au sein du lycée.

Une inauguration qui s’est notamment déroulée en présence d’Héloïse d’Ormesson, fille unique de l’académicien et ancien directeur du Figaro.


Où en Europe n’est-on pas polyglotte ?

Le comité de pilotage pour lutter contre le harcèlement scolaire de Carpentras va restituer ses travaux sur cette problématique qui toucherait près d’un tiers* des collégiens et lycéens scolarisés en France. Un fléau sur lequel ont travaillé Point information jeunesse (PIJ) de Carpentras et le Point Ecoute ‘Le Passage’ dans le cadre d’un groupe de travail ayant pour ambition de combattre ce phénomène grandissant.
A cette occasion, élèves, professeurs, parents d’élève, chefs d’établissements et CPE (Conseiller principal d’éducation) des collèges et lycées du territoire de la Cove (Communauté d’agglomération Ventoux Comtat Venaissin) se sont donc rencontrés pour réfléchir sur cette question du harcèlement.

Une réflexion restituée en direct ce lundi 29 mars de 18h à 19h
« Cela a permis des échanges constructifs et adaptés aux besoins de chaque établissement », explique la municipalité de Carpentras. Il s’agissait tout d’abord d’échanger sur les techniques, innovations, réflexions de chacun des établissements, de discuter de leur pertinence, de leurs freins ou écueils et de mettre en évidence des difficultés, des besoins non pourvus que ce soit à l’échelle des élèves, des parents ou des professionnels. Suite à cela, des actions concrètes seront mises en place. »
Le début de cette réflexion sera donc restitué ce lundi 29 mars, de 18h à 19h, en direct sur la radio carpentrassienne RTV (Radio territoire Ventoux) FM (102.2) ainsi qu’en live sur les Facebook du Point information jeunesse, de la ville de Carpentras et de RTV FM.
Ce rendez-vous permettra également d’échanger sur le sujet alors que d’autres actions suivront dans le courant de l’année 2021 ainsi que durant les années suivantes.

*En France, selon l’Unesco, sur presque 6 millions de collégiens et lycéens scolarisés, environ 2 millions sont victimes de harcèlement scolaire.


Où en Europe n’est-on pas polyglotte ?

En application des mesures de protection sanitaire contre le Covid-19, le service de la vie éducative de la municipalité de Carpentras ferme temporairement ses portes. Situé 135 rue Duplessis, il devrait être fermé jusqu’au vendredi 26 mars inclus.

Les inscriptions scolaires et périscolaires sont toujours possibles en ligne sur mvf.carpentras.fr.
Il est également possible de joindre le service par mail à periscolaire@carpentras.fr

https://www.echodumardi.com/tag/education-2/   1/1