1 mai 2025 |

Ecrit par le 1 mai 2025

Municipales 2026 à Avignon : un Peyre pour maire ?

Il veut remplacer Helle. Pour cela Joël Peyre, conseiller municipal délégué aux finances et à la commission d’appel d’offre, au garage municipal, rapporteur du budget de la Ville d’Avignon ambitionne de rassembler les forces de gauches républicaines lors des prochaines élections municipales de mars 2026. Face à lui, un autre candidat déclaré, le socialiste David Fournier, qui, lui aussi revendique l’union des gauches locales tout en s’appuyant sur le bilan de la maire actuelle. L’ancien médecin généraliste avignonnais estime avoir l’expérience et la dynamique pour lui.

Réuni parmi ses nombreux soutiens de la société civile, Joël Peyre, l’élu délégué aux finances de la ville d’Avignon, vient de se lancer pour ces municipales 2026 dans la cité des Papes. Devant la presse, c’est donc au Grand café Barretta que l’ancien médecin généraliste avignonnais a déroulé les grandes lignes de sa campagne intitulé ‘Le printemps des Avignonnais’.
« J’irai jusqu’au bout, car c’est parti pour aller jusqu’au bout » précise-t-il quant à un éventuel choix à faire entre les divers candidats de gauche pour un seul représentant aux municipales avignonnaises. La situation est en effet particulière : de la majorité actuelle de gauche qui gouverne la ville avignonnaise, deux candidats se sont déclarés pour succéder à la maire sortante Cécile Helle. Joël Peyre et David Fournier (élu récemment à la primaire du PS), sont donc en lice.
« Nous avons tous été un peu surpris par la décision de Cécile Helle de ne pas se représenter. Certains m’ont dit il faut que tu y ailles, parce que tu es l’un des seuls à pouvoir rassembler suffisamment les gens. C’est un peu fortuit, car il se trouvait qu’on n’avait plus de candidat » contextualise Joël Peyre.

Continuer l’action de la municipalité actuelle
Engagé auprès de la maire depuis le début du premier mandat en 2014, il « compte bien continuer son action, cette tâche qu’elle lui a confiée, au-delà de 2026 ». Celui qui annonce que « beaucoup d’élus sont derrière lui, dont la moitié de la majorité », veut « dépasser les logiques de clan pour entrer dans une logique de projet en construction, puis conduire l’union de tous ceux qui veulent travailler pour Avignon ».
Le candidat entend par là un englobement de toute la gauche et une partie de la droite, mais avec des limites. Pas d’échanges avec le RN et « si LFI a des exigences qui ne sont pas acceptables, ça n’ira pas plus loin » assure le candidat qui, entre les lignes, estime que les Insoumis ne sont pas clairement aujourd’hui dans l’arc de la gauche républicaine.
« On discutera avec ceux qui le veulent, mais ils devront adhérer à une liste et son projet, et non pas à Joël Peyre » clarifie l’adjoint délégué aux finances.

« Il sait ce que la ville peut faire et aussi ce que la ville ne peut pas faire. »

Arnaud Petitboulanger

Pour apporter de la valeur ajoutée à ce projet du collectif qu’il a dénommé ‘Le printemps des Avignonnais’, le candidat veut se démarquer par son expérience dans les finances communales. Un atout de taille pour ses soutiens, comme le souligne l’actuel conseiller délégué aux événements sportifs Arnaud Petitboulanger : « Joël Peyre est le trésorier de tous les sujets de la ville. Tous ces budgets-là, il les a financés. Il le fait en conscience parce qu’il sait ce que la ville peut faire et aussi ce que la ville ne peut pas faire ». De même que Pierre Maurel, président du PRG (Parti radical de gauche) en Vaucluse, constatant qu’il a « redressé les comptes de la ville sans augmenter la fiscalité ».

Le projet du Printemps des Avignonnais
Le projet du collectif incarné par Joël Peyre rassemble des acteurs associatifs, des acteurs culturels, des acteurs sportifs et des habitants pour le coordonner et le coécrire. Pour cela, six commissions sont formées par ses membres : ‘la tranquillité, la sécurité et la mobilité’, ‘la propriété urbaine, le mobilier urbain, les travaux et les espaces verts’, ‘le développement économique’, ‘l’emploi et la solidarité’, ‘le sport, l’éducation et la santé’ ainsi que ‘la citoyenneté, les mairies annexes et les maisons communes’.

Revendiquer le bilan municipal actuel
Joël Peyre mesure la portée de ses idées. Il estime qu’il faut atteindre plusieurs ambitions. D’abord se montrer digne de l’action de la majorité actuelle pour pouvoir la prolonger et l’amplifier. Puis refaire le bilan du dernier mandat et le revendiquer avec une poursuite des efforts sur la transition écologique et la quotidienneté. Et enfin impulser une dynamique de co-construction autour de la transition sociale, avec plusieurs impératifs : la lutte contre la précarité sous toutes ses formes (énergétique, alimentaire, économique, sanitaire), la transformation écologique et la transformation citoyenne avec plus d’implication des avignonnais dans le budget participatif. «  Il s’agit de faire vivre la ville, c’est un vaste programme qui n’est pas encore totalement défini, puisque les Avignonnais en seront les co-auteurs » assure la tête de liste.

« Il ne faut pas qu’il y ait plusieurs candidats. »

Joël Peyre

Relever les défis de la propreté et de la mobilitéLes groupes sont en cours de développement et l’objectif est d’organiser une réunion mensuelle pour œuvrer sur les commissions définies par le collectif. « Il n’y a pas de domaine dans lequel on a vraiment péché, suggère Joël Peyre à propos du mandat actuel. Mais il y en a beaucoup dans lesquels il y a encore des choses à faire, par exemple, la propreté urbaine n’est pas parfaite, le soutien du quotidien des routes n’est pas idéal, les moyens et l’investissement pourraient être améliorés. »
Il s’attarde sur les enjeux comme la mobilité qui est « un problème important aussi dans les aménagements urbains, dans l’aménagement structuré de la ville, sur lequel on n’a pas eu la main » précise-t-il à propos de cette compétence qui relève notamment de l’agglomération du Grand Avignon.
« Moi je considère que le maire d’Avignon ne peut pas être président de la communauté d’agglomération, parce que cela demande trop d’efforts » affirme le candidat qui estime cependant que c’est un élu avignonnais qui doit être à la tête de l’intercommunalité, sans pour autant cumuler avec un poste de maire d’Avignon. « Cela demande un véritable temps plein », argumente-t-il.

Joël Peyre compte sur l’influence des partis politiques qui, « incontournables et indispensables, par leur pluralité grandissent un peu la démocratie ». Cependant, il évoque un « charisme écorné ».
« Vu la capacité des partis à rassembler en ce moment, il faut aussi qu’ils fassent preuve d’humilité devant les citoyens qui s’élèvent. Il faut donc s’unir avec eux, se retrouver avec eux ». C’est pourquoi il compte sur une gauche unie autour d’une même figure pour une meilleure cohérence de proposition politique auprès de la population avignonnaise. « Il ne faut pas qu’il y ait plusieurs candidats » exhorte Joël Peyre.

« La force tranquille. »

Thierry Vallejos

« Je pense qu’il donne l’image d’une personne solide, stable, la force tranquille » annonce Thierry Vallejos, conseiller municipal délégué à l’implication citoyenne et à la démocratie implicative. Une idée reprise par un soutien de la salle qui ajoute que « cela rassure, donne confiance ». De son côté, le conseiller délégué aux musées, bibliothèques et culture provençale Bernard Autheman, considère que Joël Peyre est « un homme capable de réunir les Avignonnais, de réunir l’équipe municipale, de l’élargir. Un homme en qui les Avignonnais vont pouvoir se reconnaître autour d’un soutien, d’un projet solidaire et avoir confiance ». Quant à Philippe Pascal de la GDS (Gauche démocratique et sociale), ancien ‘insoumis’ et candidat malheureux de l’Union de la gauche aux législatives de 2024, en tant qu’inspecteur à l’Urssaf il a pu apprécier « son intégrité et sa compétence ». Philippe Pascal, ayant reçu un grand soutien aux législatives de la part de la majorité municipale, a décidé de suivre Joël Peyre qui n’est pas de son parti « mais qui a les mêmes sensibilités sociales, économiques, humaines, dont il est le garant ».

« C’est la dynamique impulsée par le candidat qui fera la différence. »

Joël Peyre

Face à la question des deux candidatures issues de la majorité municipale sortante, la tête de liste du projet ‘Le printemps des Avignonnais’ a une approche pragmatique : « c’est la dynamique qui va départager le candidat, une dynamique qu’il pourra impulser autour de lui et qui fera la différence ». Cécile Helle, maire d’Avignon, ne disait pas autre chose dans nos colonnes tout récemment estimant « qu’il faudra une personne et une équipe capables de porter un projet ».
Ajoutant que son concurrent David Fournier « a toute sa place dans une majorité municipale, il est le premier des socialistes, mais il n’est pas à la tête d’une liste. Ce n’est pas la même chose, à partir de là, il faut discuter » insiste-t-il face aux interrogations répétées des journalistes sur cette forme de désunion de fin de mandat.
« Je pense également qu’une liste devrait être incarnée par une tête de liste. Celle-ci fait beaucoup dans la qualité de la liste qu’elle présente. David et moi ne sommes pas identiques. Cela ne sera pas la même liste et cela ne sera pas le même mode d’action. »
La décision finale, sur le choix de la tête de liste parmi David Fournier et Joël Peyre devrait donc être prise à l’automne, « au mieux dans l’été », car « si on joue à qui perd-gagne, on va perdre » assure, Joël Peyre.

Amy Rouméjon Cros & L.G.


Municipales 2026 à Avignon : un Peyre pour maire ?

Cécile Helle, maire d’Avignon, ne briguera pas de 3e mandat. Elle l’avait fait savoir aux élus de sa majorité au dernier moment, juste avant d’en informer les avignonnais lundi 3 février par une lettre ouverte parue dans les média. A priori personne n’aurait dû douter de ce moment puisque la plus jeune députée de France devenue Conseillère régionale puis maire avait bien précisé, dès son élection de 2014, qu’elle ne ferait pas de 3e mandat. L’élue socialiste a également mentionné qu’elle ne ferait pas partie de la prochaine équipe mais qu’elle pourrait conseiller celle-ci au regard de son expérience de maire.

«Je savais que ce choix allait surprendre, parce que je suis une femme d’engagement, que je me suis consacrée à mon mandat de maire et que j’ai démissionné du Conseil régional alors que je n’y étais pas obligée. J’ai dit que je diminuerai les indemnités des élus y compris celle du maire de 20% et je l’ai fait. J’ai assaini les finances de la Ville sans augmenter les impôts, et transformé celle-ci. J’ai dit que je ferai 2 mandats et je m’y tiens parce que je pense que la politique a besoin de renouvellement. J’ai des fonctions électives sans interruption depuis 1997 et en 2026 j’affleurerai les presque 30 ans en mars 2026.»

«J’ai côtoyé de loin ou de près des personnalités politiques, des maires qui ont assumé un 3e mandat et je considère que ce n’était pas le plus réussi pour plusieurs raisons. Je ne suis pas la seule à avoir pris cette décision également partagée par Bertrand Delanoë qui a estimé avoir fait un parcours au sein de la ville de Paris et qui avait envie de passer la main, Eric Piolle, maire de Grenoble, défend cette même position. Evidemment, je mettrai toute mon énergie pour que la continuité municipale soit assurée. Et celle-ci passera par un projet.»

«J’ai dit que je ferai 2 mandats et je m’y tiens.»

«Ce que je retiens de 2014 et de 2020 ? C’est qu’il faut avancer avec des propositions, les expliquer et les partager avec la avignonnais pour que le choix démocratique soit porté collectivement. Pour cela, il faudra être rassemblés. Aujourd’hui, nous sommes une majorité avec une diversité politique puisqu’il y a à la fois des membres du Parti communiste mais aussi des élus qui se revendiquent plus en proximité avec le président de la République. Ce rassemblement se construira sur un projet, des valeurs et des conditions.»

Cécile Helle, maire d’Avignon Copyright MMH

«J’assumerai mon mandat de maire jusqu’en mars 2026.»

Le choix ?
« Il se portera sur un talent et des ambitions, la capacité à porter un projet, à faire avancer Avignon, à se projeter vers l’avenir, notamment par rapport aux défis climatiques, en termes démocratiques, de citoyenneté et de solidarité. Il faudra aussi être en capacité de rassembler la diversité politique. Je sais ce qu’être maire veut dire donc oui, je dirai mon choix, cependant ce choix devra rester collectif. J’assumerai mon mandat de maire jusqu’en mars 2026 car il y a beaucoup de projets à porter en y mettant toute mon énergie, mon engagement, la sincérité dans la relation que je tisse avec les avignonnais. J’essaie de démontrer par la preuve et les actes.»

«Ce que je porte»
«Je porte une très belle proposition culturelle avec Curiosités qui reçoit visiblement un écho très positif au sein de la population, c’est une belle motivation pour une fin de mandat. Nous allons inaugurer les Bains Pommer, renforcer l’offre muséale et donc l’offre touristique et l’attractivité de la Ville. Nous allons livrer la 1re tranche du Jardin des Doms dont les sols vont être rendus perméables. Nous allons lancer un réseau de chaleur urbain pour un accès à une énergie vertueuse et peu coûteuse, dans les quartiers populaires. La rénovation du groupe scolaire Saint-Roch est entamée et celle des Grands Cyprés aura lieu entre 2027 et 2029. Tous ces travaux seront réalisés après 2026 et c’est le propre d’un maire de préparer sa ville à l’avenir.»
«La transformation des quartiers populaires a été un point fort de mes mandats. Il fallait enclencher une dynamique ambitieuse qui se traduit par 150M€ de solidarité de l’Etat des quartiers d’Avignon pendant 10 ans, via le NPNRU (Nouveau programme national de renouvellement urbain) , l’ANRU (Agence nationale de rénovation urbaine). Nous rentrons dans cette phase de transformation dès cette année : réhabilitations d’immeubles, démolitions et reconstructions.»

Le commerce
«Nous avons contribué à l’économie locale pour le commerce de proximité, avec la requalification urbaine des rues des Trois faucons, de la place Saint-Didier, de la rue de la Bonneterie, du parvis Sud des Halles, des rues Carreterie, Carnot et maintenant Thiers. Je constate aujourd’hui qu’il y a plus de devantures de commerce ouvertes. Cette économie locale s’appuie aussi sur le l’Ecomin (Marché d’intérêt national) qui accueille 120 entreprises et 1 400 emplois en lien avec le centre-ville d’Avignon et fait partie de notre écosystème local. Nous étudions la possibilité d’une foncière du commerce. Egalement, Le printemps d’Avignon (Terre de culture) va mettre en valeur tout l’écosystème de la culture -dont une quinzaine de structures- pour former les futurs comédiens, techniciens du spectacle, spécialistes du jeu vidéo, la Villa créative…»

Copyright MMH

Les fondamentaux
«J’aimerais que cette dynamique perdure : l’éducation aux enfants et à la jeunesse, la transformation de la ville pour la qualité de vie, notamment dans le cadre du changement climatique, et la situation financière très saine de la Ville, dont je vous rappelle que ça n’était pas le cas à notre arrivée. La solidarité est aussi ma façon de lutter contre le fascisme. Pour moi, ça a été de baisser deux fois les tarifs de la restauration scolaire, alors que nous étions dans une situation inflationniste- car nous nous sommes vite aperçus que des enfants pouvaient enfin y accéder pour y déjeuner, ce qui ne se faisait pas avant ces deux baisse successives.»

Les mobilités
«J’ai fait deux mandats de maire sans être présidente du Grand Avignon. Ça n’a pas forcément bridé ma capacité d’actions mais ca ne l’a pas forcément facilité, notamment sur certains enjeux. Puisque le tramway est là, il faut lui donner plus de sens. Nous aurions besoin d’une mobilité plus ambitieuse à l’échelle de l’agglo, car le problème de circulation qui se pose à Avignon ne relève pas de ses habitants, mais de ceux qui travaillent hors d’Avignon. Le parking des Angles n’a pas été réalisé pour l’instant. Il nous faut réfléchir aux flux de voitures qui viennent du Gard et d’Avignon Nord ; proposer le développement de transports en commun ; travailler sur l’étoile ferroviaire qui est un vrai atout puisque les rails et les gares existent via des TER en partance d’Orange, de Carpentras, de Tarascon, de Beaucaire, de Cavaillon et Bagnols-sur-Cèze. Enfin, il nous manque 800 mètres pour faire la jonction entre la Léo (Liaison Est Ouest) et le rond-point de Châteaurenard. Les maires de Rognonas, Barbentane et le président du Grand Avignon sont d’accord avec moi pour aller voir, ensemble, le préfet de Région et lui dire à quel point ces quelques mètres de jonction sont importants pour le trafic routier. Il y a urgence à trouver la solution la moins écologiquement et financièrement impactante, dans l’intérêt général du bassin de vie d’Avignon. Cela permettra enfin de diminuer significativement le trafic sur la Rocade.»

MMH

Cécile Helle
Cécile Helle a été députée de Vaucluse de 1997 à 2002 et Conseillère régionale de Provence-Alpes-Côte d’Azur de 2004 à 2014. Elle est élue maire d’Avignon et est entrée en fonction en avril 2014 et réélue en juillet 2020. En février 2025, elle annonce qu’elle ne briguera pas de 3e mandat ni aucune autre fonction politique. Elle a succédé à Marie-Josée Roig. Elle a été première vice-présidente du Grand Avignon lors de son premier mandat. Elle a refusé le fauteuil de Ministre de la Ville et du Logement sous le gouvernement de Michel Barnier.


Municipales 2026 à Avignon : un Peyre pour maire ?

Suite de la démission de cinq conseillers municipaux, l’organisation d’une élection partielle complémentaire a été rendue nécessaire. En effet, avec ces départs, le conseil municipal de la commune de Puget-sur-Durance, composé de 15 sièges, a perdu le tiers de ses membres.

Aussi, Christine Hacques, la sous-préfète d’Apt va convoquer les électeurs de la commune afin de pourvoir les sièges vacants. Le premier tour du scrutin aura lieu le dimanche 26 novembre 2023. Le scrutin sera ouvert à 8 h et clos à 18 h. Le second tour de scrutin, s’il est nécessaire d’y procéder, aura lieu le dimanche 3 décembre 2023.

Les déclarations de candidature sont obligatoires pour le 1er tour de scrutin. Elles seront reçues en sous-préfecture d’Apt :

Pour le 1er tour :
• du lundi 6 novembre 2023 au mercredi 8 novembre 2023 de 9h à 11h30 et de 14h à 16h
• le jeudi 9 novembre 2023 de 9h à 11 h 30 et de 14h à 18h

Pour le second tour :
• du lundi 27 novembre 2023 de 9h à 11h30 et de 14h à 16h
• le mardi 28 novembre 2023 de 9h à 11h30 et de 14h à 18h

Les déclarations de candidature seront effectuées sur un imprimé cerfa n°14996*03 téléchargeable sur le site service-public.fr/démarches.

Pour tout renseignement complémentaire, les candidats sont invités à contacter la sous-préfecture d’Apt au 04 90 04 38 11.

L.G.


Municipales 2026 à Avignon : un Peyre pour maire ?

‘Démissionné’ suite au rejet de son pourvoi en cassation, Jacques Bompard, maire d’Orange depuis 1995, a été officiellement obligé d’abandonner tous ses mandats le 17 novembre dernier suite à une condamnation à 5 ans d’inéligibilité. De fait, le Conseil municipal d’Orange a du procéder à l’élection d’un nouveau maire pour la cité des princes. C’est chose faite aujourd’hui avec la désignation de Yann Bompard, 36 ans, élu à la majorité absolue (28 voix contre 7*) lors d’une séance extraordinaire. Fils de son prédécesseur, le nouveau maire était premier adjoint depuis les dernières élections municipales.
Cette élection a été également l’occasion de désigner les adjoints de Yann Bompard : Marie-Thérèse Galmard, Marcelle Arsac, Joëlle Eickmayer, Catherine Gaspa, Muriel Boudier, Denis Sabon, Claude Bourgeois, Jean-Pierre Pasero et Jonathan Argenson.
Par ailleurs, Yann Bompard devrait aussi tenter de briguer la présidence de la Communauté de Communes du Pays Réuni d’Orange (CCPRO) jusqu’alors présidée par Jacques Bompard.

*4 voix à Carole Normani (Printemps pour Orange-LREM), 2 à Patrick Savignan (Décidons Orange écologique et solidaire) et 1 pour Yannick Cuer (Orange avenir).


Municipales 2026 à Avignon : un Peyre pour maire ?

Avec 995 bulletins exprimés en sa faveur, la liste ‘La voix des artisans’ de l’U2P vient d’arriver en tête dans le Vaucluse à l’occasion des élections des Chambres de métiers et de l’artisanat qui viennent de se tenir du 1er au 14 octobre 2021. Dans le département, la liste conduite par Yannick Mazette devance celle de ‘Fier d’être artisans’ de Philippe Catinaud (771 voix) portée par la CPME et la Fédération du BTP notamment. Lors de ce scrutin, où le taux de participation départemental s’est élevé à 5%, 22 983 électeurs vauclusiens étaient appelés à s’exprimer.
Dans le même temps, au niveau régional ‘La voix des artisans’ totalise 6 613 bulletins contre 5 851 pour sa rivale qui arrive toutefois en tête dans les Bouches-du-Rhône ainsi que les Hautes-Alpes (voir détail des résultats dans le tableau ci-dessous).

Les résultats du scrutin dans le Vaucluse

Un Vauclusien à la tête de la Chambre régionale
Fort de sa majorité, Yannick Mazette, tête de liste de ‘La voix des artisans’ et artisan boulanger et pâtissier à l’Isle-sur-la-Sorgue devrait donc être élu président de la Chambre de métiers et de l’artisanat de région Provence-Alpes-Côte d’Azur lors de l’assemblée générale d’installation qui se déroulera le lundi 8 novembre prochain (retrouvez ci-dessous le détail des élus vauclusiens).
En Vaucluse, le département accueille plus de 34 210 entreprises artisanales sur les 333 640 présentes en Paca, soit 65% des entreprises du secteur marchand. 24% sont des professions libérales techniques et du cadre de vie ; 23% sont des artisans du BTP ; 17% sont des professionnels libéraux de la santé ; 15% œuvrent dans les services ; 8% en hôtellerie restauration ; 6% en artisanat et commerce d’alimentation et 5% dans la fabrication.

La liste des élus vauclusiens


Municipales 2026 à Avignon : un Peyre pour maire ?

Suite de l’annulation des élections municipales d’Oppède par décision du Conseil d’Etat du 19 mai 2021, les électeurs de la commune du Luberon ont de nouveau été appelés à voter dimanche dernier. C’est la liste ‘Construisons l’avenir d’Oppède’ menée par Jean-Pierre Gérault qui a obtenu la majorité des voix (54,51% des suffrages exprimés). Elle devance ‘Oppède, notre village’, la liste de Jean Grégoire (45,48%).

Le Conseil d’Etat avait annulé cette élection en raison de l’utilisation par Jean-Pierre Gérault, déjà vainqueur le 15 mars 2020 avec 4 voix d’avance, d’un logo tricolore. « L’utilisation des trois couleurs nationales sur ces documents de propagande électorale a été de nature à créer une confusion dans l’esprit des électeurs », avait alors justifié la haute juridiction.

Cette fois-ci, le scrutin qui a mobilisé davantage qu’en mai dernier, donne un résultat plus net : 386 suffrages contre 322 alors que ce score était auparavant de 320 voix contre 316.


Municipales 2026 à Avignon : un Peyre pour maire ?

A la suite de l’annulation des élections municipales d’Oppède par décision du Conseil d’État du 19 mai 2021, les électeurs de la commune sont convoqués le dimanche 18 juillet 2021 en vue d’élire leurs conseillers municipaux. Dans l’hypothèse d’un second tour, celui-ci aura lieu le dimanche 25 juillet 2021.

Les listes de candidats seront déposées en sous-préfecture d’Apt :

Pour le 1er tour : du lundi 21 juin 2021 au mardi 23 juin 2021 de 9h à 11h30 et de 14h à 16h et le jeudi 24 juin 2021 de 9h à 11h30 et de 14h à 18h.

Pour le second tour éventuel : du lundi 19 juillet de 9h à 11h30 et de 14h à 16h et le mardi 20 juillet de 9h30 à 11h et de 14h à 18h.

Le Conseil d’État a annulé cette élection en raison de l’utilisation par Jean-Pierre Gérault, élu maire le 15 mars 2020, d’un logo tricolore. « L’utilisation des trois couleurs nationales sur ces documents de propagande électorale a été de nature à créer une confusion dans l’esprit des électeurs », a justifié la haute juridiction.
Lors du précédent scrutin, la liste de Jean-Pierre Gérault l’avait emporté avec 4 voix d’avance sur celle de son opposant Jean Grégoire (320 contre 316).
Par ailleurs, c’est une délégation spéciale mise en place par arrêté du préfet de Vaucluse qui assure les affaires courante de la commune depuis le 27 mai dernier.


Municipales 2026 à Avignon : un Peyre pour maire ?

Une femme à la tête de l’agglo, une première dans l’histoire de la Communauté d’agglomération Ventoux-Comtat Venaissin (Cove). Succédant à Guy Rey l’ancien maire d’Aubignan, Jacqueline Bouyac a été élue présidente de l’intercommunalité par les 60 élus communautaires des 25 communes du territoire. Elue sur la liste de Serge Andrieu le maire divers gauche de Carpentras, conseillère régionale LR déléguée aux Parcs naturels régionaux, Jacqueline Bouyac a ainsi obtenu 44 voix contre 8 pour le candidat RN Bertrand de la Chesnais et 6 pour François Ille, l’actuel maire du Beaucet.

Lors de sa prise de fonction, Jacqueline Bouyac a émis le souhait d’une Cove « où toutes les communes seront sur un pied d’égalité. » Dévoilant les grands axes de sa mandature, la nouvelle présidente a annoncé « vouloir faire du développement économique une priorité, notamment en ces temps difficiles de crise sanitaire », mettre l’accent sur la transition écologique « par le biais d’actions concrètes adaptées au territoire comme la rénovation énergétique des centres-bourgs, le développement du co-voiturage et des pistes cyclables », et faire de la Cove « une agglo de proximité qui doit renforcer le pouvoir des maires à l’échelle communale. » Le 21 juillet, un deuxième conseil communautaire sera dédié à l’élection les conseillers qui siègeront aux côtés de la présidente.


Municipales 2026 à Avignon : un Peyre pour maire ?

A 70 ans, celui qui a passé sa vie comme directeur de centre de réinsertion sociale et qui a été réélu dès le 1er tour des municipales maire sans étiquette de Vedène s’est donc installé dans le fauteuil de président de l’agglomération du Grand Avignon, ce jeudi soir.

Avec 10 voix d’avance (39 voix) contre 29 pour la socialiste Cécile Helle, 3 pour l’écologiste Jean-Pierre Cervantès, un bulletin blanc, un autre nul, Joël Guin s’est dit « Emu par la confiance que lui ont accordée les élus communautaires et le poids des responsabilités. Seul on va plus vite, mais ensemble on est plus fort. Le temps des joutes politiques est passé, il est désormais venu le moment de travailler main dans la main ».

« Transcender les différences. »

La séance avait débuté par la prise de parole des 3 candidats, à commencer par Jean-Pierre Cervantès qui, comme lors du Conseil Municipal d’Avignon samedi matin, a égrené ses sujets favoris : urgence climatique ou fermeture de l’aéroport de Montfavet-Caumont et a réaffirmé son esprit humaniste et républicain sans complaisance à l’égard de l’extrême droite.

Lui a succédé Joël Guin, qui depuis le 15 mars, a pris son bâton de pèlerin pour parler à chacun des 15 autres maires du Grand Avignon et expliquer sa vision. « En janvier prochain, l’agglo aura 20 ans. L’égalité doit être la même pour toutes les communes qui la composent quelle que soit leur taille. Nous devons avoir une communauté de projets pour une communauté de destin. Nous devons transcender nos différences dans l’intérêt général. »

« Entité de gestion ou un outil de développement. »

Cécile Helle, la maire d’Avignon posera d’entrée de jeu la question : « Que voulons-nous ? Une entité de gestion ou un outil de développement avec une réelle ambition politique? Evidemment, c’est la seconde option qui prévalu. Elle a suggéré quelques axes, si elle était élue : redressement économique, mobilités douces, rénovation urbaine, ambition culturelle. Regard rencontre avec les élus du nord des Bouches du Rhône qui partagent notre territoire. Elle aussi a évoqué une « gouvernance républicaine », sans vice-présidence pour les maires RN du Pontet et de Morières.

Battue par Joël Guin, elle lui souhaite bonne chance. Mais commente : « La ville-centre fait toujours peur. En plus, j’ai eu très peu de temps pour faire campagne pour cette présidence puisque je n’ai été élue maire que samedi. Et comme je prends un peu de recul, je propose la 1ère vice-présidence à Joël Peyre, mais je serai toujours à ses côtés. ».

Deux décennies après sa création, le Grand Avignon n’a été présidé qu’une seule fois par la maire d’Avignon, c’était la RPR Marie-Josée Roig de 2001 à avril 2014. Lui a succédé le maire UMP de Villeneuve-lès-Avignon, Jean-Marc Roubaud, puis un autre gardois, le LR Patrick Vacaris en avril 2019.

 
Ont été élus lors de ce  conseil communautaire :
 
Président du Grand Avignon, Joël Guin, Vedène
 
1er vice-président, Joël Peyre, Avignon
2e vice-président, Joris Hebrard Le Pontet
3e vice-président, Xavier Belleville Villeneuve
4e vice-président, Guy Moureau Entraigues
5e vice-président, Jean-Louis Banino Les Angles
6e vice-président, Annick Dubois, Morieres
7e vice-président, Patrick Sandevoir Rochefort-du-Gard
8e vice-président, Philippe Inderbitzin Roquemaure
9e vice-président, Claude Morel Caumont
10e vice-président, Serge Malen St Saturnin
11e vice-président, Guy David Pujaut
12e vice-président, Philippe Armengol Velleron
13e vice-président, Yvan Bourelly Saze
14e vice-président, Jacques De manse Sauveterre
15e vice-président, Daniel Bellegarde Jonquerettes

 

 

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