21 décembre 2025 |

Ecrit par le 21 décembre 2025

Municipales à Avignon : Julien Aubert ne sera finalement pas candidat

Sur la ligne de départ des prochaines élections municipales depuis près d’un an et demi avec son association Avignon Passion, Julien Aubert ne sera finalement pas candidat à la prochaine élection municipale de la cité des papes. Une décision qu’il justifie par sa volonté de laisser une étroite chance à la droite lors de ce scrutin alors qu’il se considérait le mieux placé pour l’emporter.

« J’ai été le premier à lancer une initiative véritablement transpartisane avec ce laboratoire d’idées qu’est Avignon Passion (voir encadré ci-dessous), rappelle l’ancien député de la 5e circonscription de Vaucluse. Puis en janvier 2025, j’avais expliqué que ma candidature serait une hypothèse mais qu’elle ne devrait pas constituer un frein à une possible alternance. Sachant que quand nous avons lancé Avignon Passion, c’était par crainte qu’il n’y ait aucune liste à droite. Les choses ont depuis évolué puisque cette crainte n’existe plus. Au contraire, on risque même désormais le trop plein avec plusieurs candidats à droite ou au centre droit (ndlr : Stéphan Fiori et Olivier Galzi).

« Cette élection, avec une seule liste, c’est difficile, mais à plusieurs, c’est perdu. »

Julien Aubert

« Cette situation était inévitable, regrette-t-il, mais elle a été voulue par mes deux concurrents qui ont misé sur mon sens des responsabilités pour que je me retire afin qu’ils aient une chance d’exister. Pourtant, je pense que si la ville avait vraiment été cœur de leur projet, ils auraient au moins essayé de saisir la main que je leur ai tendue suite au sondage de septembre dernier nous plaçant en deuxième position en termes de cote d’avenir. »

Crédit : DR/Julien Aubert

« Je ne serai pas candidat pour conduire une liste Avignon Passion en 2026. »

« En 2014, j’ai vécu de près la guerre Bernard Chaussegros-Frédéric Rogier qui a traumatisé la droite, donné la ville à la gauche et fait exploser le Rassemblement national. Cette élection, avec une seule liste, c’est difficile, mais à plusieurs, c’est perdu. Je ne compte donc pas laisser mon ambition devenir une hypothèque pour la ville parce que je n’ai pas de blessures narcissiques à soigner. Et surtout, je n’ai pas envie de rejouer ou d’obtenir l’Oscar de la droite la plus bête du monde. Je n’ai donc pas envie de revivre le scénario de 2014. Dans le contexte actuel, ma candidature ne ferait que renforcer la guerre à droite. Il faut donc être responsable et donc je vais être responsable pour trois puisque. Je vais donc le prouver. Je ne serai pas candidat pour conduire une liste Avignon Passion en 2026. J’espère que ce retrait permettra l’union pour battre la gauche sortante. »

Prédictions : pour Julien Aubert la pièce est déjà écrite
« Ils n’ont pas de projet, ils n’ont pas de liste, parfois, ils n’ont pas d’idée, mais ils sont candidats. Nous, nous voulions faire l’inverse. Je ne pense donc pas que mes compétiteurs puissent gagner, annonce Julien Aubert. Je ne crois pas qu’un maire de la société civile ou un maire macroniste puisse être élu à Avignon. Les grands stratèges qui nous ont amenés dans cette situation devront alors la gérer. Ce qui se passera, c’est lorsque se dessinera la perspective d’une élimination de la droite au second tour, les mêmes qui, de bonne foi, ont pu pousser des candidats Fiori ou Galzi, nous dirons qu’il faut absolument que nous trouvions un terrain d’entente et d’union. Mais ce sera trop tard, parce que c’était au moment du diagnostic et de la mise en place de la stratégie qu’il fallait saisir la main tendue. Au final, en fragmentant la droite, les macronistes offriront la victoire soit à la gauche, soit au Rassemblement national. Et nul doute qu’au second tour, ils préfèreront la première, pour sauver la République comme d’habitude. La pièce est déjà écrite. Circuler, il n’y a rien à voir !

« Avignon mérite le meilleur. »

Et la suite ?
« Ce n’est pas parce que je ne suis pas candidat que je ne me préoccupe pas de l’avenir d’Avignon. Avignon mérite le meilleur, donc si on me demande mon avis, comme je suis un homme libre, je dirais ce que je pense. Je n’ai pas de rancœur. Mon seul regret c’est que l’on a donné aucune chance à l’union. Dans le même temps, je remarque que même Mme Jaouen et Mme Rigault qui, c’est de notoriété publique, ne prennent pas leurs vacances ensembles, ont été capable de trouver un accord. Le RN y est arrivé pas nous. »
Une annonce qui constitue l’occasion quand même te tacler ses anciens concurrent : « Stéphan Fiori qui, à l’instar du slogan de la Fondation Entreprendre, veut entreprendre pour Avignon. Mais avant d’entreprendre, il faut d’abord prendre Avignon et donc gagner les élections », doute-t-il sérieusement.
« De l’autre côté, vous avez Olivier Galzi, candidat du chef du parti macroniste régional : Renaud Muselier. »

Pas d’appel à voter
Enfin, le jeune papa aussi président de son mouvement Oser la France et vice-président des LR n’entend pas donner de consigne de vote : « Par principe, je suis contre les appels à voter. Je n’ai jamais écouté les consignes de vote. Je trouve que les gens veulent se donner une importance qu’ils n’ont pas. Par contre, je peux dire ce que je vote, mais ce n’est pas un appel à voter. Après, vous faites ce que vous voulez. Vous avez le droit d’être d’accord ou de ne pas être d’accord.  A titre personnel, je n’ai jamais voté macroniste ni Rassemblement national. Cependant, je suis un type de droite mais cela, vous l’avez compris. »

L.G.

Quid d’Avignon Passion ?
« L’objectif d’Avignon Passion, en tant qu’observatoire d’idées, c’était de bâtir un diagnostic, insiste Julien Aubert. Cette bataille, elle a été gagnée. La preuve, ceux qui ont moins travaillé que nous n’ont pas hésité à reprendre notre diagnostic. Nous avons donc rempli notre objectif d’intérêt général. La légitimité, c’est nous qui l’avions parce que nous avons travaillé pendant un an et demi. Le sondage a montré que c’est nous qui pouvions incarner cette alternative. La meilleure équipe, elle était derrière moi. »
Et quand on interroge l’ex-potentiel candidat sur le devenir de ce travail collaboratif, il est catégorique : « Ce que nous avons fait est en accès libre. Les gens peuvent le réutiliser. Par ailleurs, si certains de notre équipe veulent s’engager sur des listes existantes, c’est la vie démocratique. Il n’y a pas de contrat caché. Ils porteront avec eux le témoignage et le diagnostic que nous avons construit. »
« Un travail tout particulier a été fait notamment sur les problématiques de mobilité, confirme Nicolas Donnadille. En termes de connaissances et de projets, nous sommes allés particulièrement loin. Peut-être plus loin que ce qu’il faut pour une campagne municipale. Mais aujourd’hui notre diagnostic, c’est de l’opérationnel. »
« Nos propositions se retrouvent déjà dans leur réunion publique, constate Carla Dussaux, ancienne attachée parlementaire du député LREM Jean-François Césarini et vice-présidente d’Avignon Passion. Les informations, ils savent donc où les trouver et les prendre. On n’a pas besoin d’aller leur donner. Par contre, nous allons inviter les électeurs à bien regarder les listes. Car une municipale c’est une ‘tête de gondole’ mais c’est aussi toute une équipe. Quand on se revendique de n’appartenir à aucun parti ou de n’avoir aucune étiquette, on verra véritablement ce qu’il en est quand on verra qui sera derrière sur les listes. »
« Nous sommes tous issus d’horizons divers, de partis politiques divers, explique Guillaume Jean. Pour gagner et redresser cette ville, nous pensons qu’il faut un profil politique en tête de liste avec derrière des gens issus de la société civile qui s’engagent sur le terrain. Avec Olivier Galzi et Stéphan Fiori, qui ne sont pas des politiques, c’est tout l’inverse. »
« Nous avons la conviction qu’il faut changer quelque chose sur Avignon », conclut pour finir Michel, l’un des soutiens déçus par le renoncement de Julien Aubert.


Municipales à Avignon : Julien Aubert ne sera finalement pas candidat

Sophie Primas, porte-parole du gouvernement, a annoncé ce mercredi 27 août, à l’issue du Conseil des ministres, les dates du scrutin des élections municipales de 2026. Le premier tour aura lieu le 15 mars et le second le 22 mars. Les maires et conseillers municipaux seront élus par suffrage universel direct pour 6 ans.

Pour pouvoir voter, il suffit d’avoir au moins 18 ans, d’être de nationalité française ou d’un pays membre de l’Union européenne, d’être inscrit sur les listes électorales, et de jouir de ses droits civils ou politiques.

©Vie-publique.fr / DILA

Depuis la loi du 21 mai 2025, le mode de scrutin dans les communes de moins de 1 000 habitants est désormais identique à celui dans les communes de 1 000 habitants et plus, c’est-à-dire un scrutin proportionnel de listes à deux tours avec prime majoritaire. Si une liste obtient la majorité absolue des suffrages exprimés au premier tour, la moitié des sièges lui est attribuée, tandis que l’autre moitié est proportionnellement répartie entre toutes les listes ayant obtenu plus de 5% de ces suffrages. Un second tour est organisé si aucune liste n’obtient la majorité absolue, seulement avec les listes ayant obtenu au moins 10% des suffrages exprimés au premier tour. Les candidats ayant obtenu entre 5% et 10% peuvent rejoindre une autre liste.

Cependant, pour les communes de moins de 1 000 habitants, il existe des mesures particulières comme le fait que les listes soient considérées complètes dès lors qu’elles comptent deux candidats de moins que l’effectif théorique du conseil municipal.


Municipales à Avignon : Julien Aubert ne sera finalement pas candidat

Une vauclusienne succède à un vauclusien : Georgia Lambertin, présidente de la Chambre d’agriculture de Vaucluse succède à André Bernard à la présidence de la Chambre régionale d’agriculture. Elle a été élue mardi 11 mars avec une majorité absolue au 1er tour avec 34 voix devant le Varois Max Bauer, représentant de la Coordination rurale, qui a remporté 6 voix, tandis que trois votes blancs complétaient la session.

Georgia Lambertin a, dans son discours, évoqué ce qui lui est cher : ‘L’ouverture et le rassemblement’, l’agricultrice est aussi très tournée vers l’innovation et la pédagogie. Mercredi 19 mars aura lieu l’élection de la Chambre d’agriculture France et de son bureau national.

Georgia Lambertin est présidente de la Chambre d’agriculture de Vaucluse depuis 2019. L’agriculture en Vaucluse représente 12 700 emplois (1re place en Paca) ; 5 210 exploitations ; 1,017 milliard d’euros de chiffre d’affaires annuel ; 1er producteur de cerises (9 161 tonnes), de raisin de table (22 394t) et d’essence de lavande (260t) ; 2e producteur de pommes (164 183t) 1re spécialisation : la viticulture avec 3 080 domaines, 50 900 ha, 1,7Mhl de vin…


Municipales à Avignon : Julien Aubert ne sera finalement pas candidat


Municipales à Avignon : Julien Aubert ne sera finalement pas candidat

Le front républicain, dont on doutait de son existence il y a peu de temps encore, est Le grand vainqueur de ces élections législatives. Sa première victoire a été d’empêcher le RN d’accéder au pouvoir et sa seconde sera peut-être de faire travailler ensemble tous les partis de cet arc républicain pour redonner à la représentation nationale toute la place qu’elle devrait avoir dans notre démocratie. Une page qui peut-être se tourne enfin ?

On va de surprises en bouleversements. Après des élections européennes qui ont placé le RN en tête des suffrages, après le coup de poker de la dissolution, après un premier tour des législatives qui laissait supposer que le RN sortirait gagnant au second, c’est la surprise générale avec le Nouveau Front Populaire qui l’emporte. Et contre toute attente, la majorité présidentielle sauve les meubles et se trouve dans la possibilité de faire jeu égal avec la gauche si elle pactise avec les Divers Droite et les Républicains. Ainsi, aucune majorité absolue se dégage, une situation totalement inédite qui nous plonge dans l’inconnu.

On ne devrait plus pouvoir prétendre gouverner sans les autres

Si la décision de dissoudre l’Assemblée nationale répondait à un besoin de clarifier les choses, et bien nous sommes servis ! La situation est encore plus trouble et incertaine que la législature qui vient de s’achever. Chapeau l’artiste !
A moins que… Aucun parti ne disposant d’une majorité absolue, des coalitions seront nécessaires. Mais pas les tambouilles politiciennes habituelles, un vrai travail parlementaire qui tient compte des avis et des positions des différents partis en présence. Et cela dans l’intérêt général. C’est comme cela que fonctionne l’Union Européenne et de nombreux pays.
Le vote des français du dimanche 7 juillet oblige les politiques à suivre cette voie. Les élus de l’arc républicain doivent travailler ensemble et arrêter d’être par nature dans la posture politicienne. Le message est on ne peut plus clair.
Même le premier ministre sortant l’a reconnu dimanche soir lors de son allocation officielle : « le centre de gravité sera plus que jamais entre les mains du parlement ». On ne devrait plus pouvoir prétendre gouverner sans les autres. Une vraie révolution pour nos politiques. Ce changement de paradigme c’est aussi un moyen de réconcilier les français entre eux et de panser les fractures de notre société.

Et enfin, c’est une occasion inespérée de mettre fin à cette monarchie présidentielle insupportable, indécente et totalement hors-sol. Gagné lui aussi par l’ivresse du pouvoir, notre Président ne l’a certainement pas souhaité. Mais c’est peut-être seulement cela que l’histoire retiendra…


Municipales à Avignon : Julien Aubert ne sera finalement pas candidat

Après ce 1er tour des législatives, aux résultats attendus et aux conséquences encore incertaines, les commentaires abondent. Dans ce flot continu d’exposés et d’analyses, il en est un qui tranche singulièrement sur tous les autres. Ce point de vue n’est pas celui d’un politologue ou de l’un de ces nombreux observateurs patentés de notre vie politique. C’est celui d’une française, comme vous comme moi. Une française qui laisse parler son cœur. Un moment fort à voir et à partager.

Il est parfois des instants qui marquent les mémoires. Celui de l’intervention de Joëlle Dago-Serry qui interpelle Yaël Braun-Pivet, Présidente sortante de l’Assemblée Nationale, dans l’émission « Les Grandes Gueules » sur RMC, le vendredi 28 juin, en est assurément un. Dans cette émission, animée et présentée par Alain Marschall et Olivier Truchot, ce sont des français issus de la société civile, qui expriment leurs opinions et donnent leurs avis. Écoutez d’avantage ceux qui travaillent, qui vivent un quotidien pas toujours facile, fait parfois le plus grand bien. On est loin de ces quarterons de vieux observateurs de la politique et des « sachants » qui, depuis leurs palais, savent tout sur tout. Avec cette émission c’est tout autre chose c’est le bon sens qui parle, sans arrière-pensées ou calcul politique. Là il n’y a pas de soupe à servir.

Donc vendredi 28 juin, deux jours avant le premier tour des élections, « Les Grandes Gueules » reçoivent Yaël Braun-Pivet, Présidente de l’Assemblée Nationale. Au début de l’émission, le ton est aimable, le sourire de rigueur et le discours toujours fait du même bois. La Présidente sortante marque cependant ses distances avec la décision d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée Nationale. Mais rapidement une première salve est envoyé par Jérôme Ferry, médecin dans la vie civile. « Un président qui joue l’avenir de mes enfants aux dés, je ne peux l’accepter » clame-y-t-il. Voir l’extrait.

« Un président qui joue l’avenir de mes enfants aux dés, je ne peux l’accepter » Jérôme Ferry, médecin. Voir l’extrait.

C’est ensuite l’intervention de Joëlle Dago-Serry, qui laisse sans voix la Présidente de l’Assemblée nationale. « Mais qu’est-ce que vous avez fait de la France ? » lui lance-t-elle avec une voix pleine d’émotions et de tristesse. « Aujourd’hui, je me sens apatride » poursuit-elle. Un cri du cœur bien au-delà de la colère. Voir l’extrait.

« Mais qu’est-ce que vous avez fait de la France ? » Joëlle Dago-Serry. Voir l’extrait.

Yaël Braun-Pivet reste sans voix quelques longues secondes. Elles  résonnent comme une impuissance et un aveu. Un grand moment qui vaut mieux que bien des analyses politiques, fussent-elles les plus brillantes. Un instant de vérité comme la télévision peut parfois en donner. On se plait à penser que c’était au Président de la République de répondre… Il aurait sans doute fait preuve d’une immense compassion et décidé sur le champ d’organiser des états généraux de la citoyenneté ou une vaste consultation sur la refondation de notre république, avec à la clé un referendum… Bon là faut pas rêver quand même, n’est pas le Général de Gaulle qui veut !*

*Référence au référendum du 27 avril 1969 sur la régionalisation où les français ont voté contre à 52,4 %? Résultat qui a conduit à la démission du Général de Gaule initiateur de ce référendum.

Pour voir l’intégralité de l’émission


Municipales à Avignon : Julien Aubert ne sera finalement pas candidat

Une fois de plus nous sommes appelé à voter pour faire barrage contre l’extrême droite. Encore une fois nous devrons voter contre et pas pour. Cette déviance de notre démocratie devient insupportable. Et à force de vouloir jouer avec la peur (le chaos et maintenant le risque de guerre civile !) on donne en définitive à manger à la bête qu’on veut combattre. C’est totalement irresponsable.

Non, l’extrême droite ne peut être une rente électorale utile pour se faire élire et conserver le pouvoir. Non, on ne vote pas parce qu’on en a ras-le-bol. Non, on ne peut faire l’amalgame entre l’extrême droite et le nouveau front de gauche. Non, on ne peut assimiler toute la gauche à des postures antisémites de certains. Non, on ne peut accepter que l’extrême droite soit au centre de toute notre vie politique et démocratique, y compris chez les Républicains. Il y a, aujourd’hui quelque chose de vraiment malsain dans notre fonctionnement politique. Le choix qui nous est proposé et qui pourrait se résumer en « si tu ne votes pas pour moi, c’est le chaos » est totalement inacceptable. C’est le règne de le pensée unique.

« si tu ne votes pas pour moi, c’est le chaos »

Où sont le débat, la confrontation des idées, le pluralisme, les propositions, les projets ? Nous ne sommes plus qu’en réaction. Même la gauche s’est réunie en réaction oubliant ses discordes et ses déchirements de ces derniers mois. On ne peut se satisfaire de cette politique en creux. Dans ces conditions, on se nourrit que dans l’antagonisme et le conflit. Le pays devient ingouvernable et tout est possible, y compris le pire.

Nous ne pouvons accepter que certains votent par dépit. « Après tout on a tout essayé sauf eux, alors pourquoi pas ? » Mais l’isoloir n’est pas une cabine d’essayage. Les conséquences sont trop graves. On ne peut laisser l’amertume et la colère être les seuls maîtres au moment où il faudra mettre un bulletin dans l’enveloppe.


Municipales à Avignon : Julien Aubert ne sera finalement pas candidat

La liste PS-Place Publique aux élections européennes, menée par Raphaël Glucksmann, continue sa progression dans les sondages. Créditée de 10,5 % d’intentions de vote en novembre dernier, puis de 11,5 % en mars, elle atteint ce mois-ci les 14 %, d’après les résultats de la quatrième vague de l’enquête électorale réalisée par Ipsos, en partenariat avec le Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof), l’Institut Montaigne, la Fondation Jean Jaurès et Le Monde. Le PS pourrait-il ainsi rattraper le groupe de la majorité présidentielle, associé au MoDem et au parti de l’ancien Premier ministre Édouard Philippe, Horizons ? La liste du parti présidentiel, menée par Valérie Hayer, a en effet connu un faible déclin ces derniers mois, puisqu’elle récoltait 18 % des intentions de vote le mois dernier, contre 17 % lors de la plus récente enquête, et pourrait ainsi se retrouver au coude-à-coude avec la liste PS lors des élections de juin.

La liste du Rassemblement National, menée par Jordan Bardella, arrive toujours largement en tête : elle est créditée de 32 % des intentions de vote en avril, une progression d’un point de pourcentage par rapport au mois dernier. Quant aux autres partis, ils récoltent tous moins de 10 % des intentions de vote.

De Valentine Fourreau pour Statista


Municipales à Avignon : Julien Aubert ne sera finalement pas candidat

Après les États-Unis, qui ont décidé début février d’interdire les appels automatisés effectués avec des programmes d’IA, afin de lutter contre la recrudescence des arnaques à l’approche des présidentielles, c’est l’Europe qui va être concernée par l’arrivée d’une mesure visant à lutter contre l’impact de la désinformation et des « fake news » sur les processus électoraux.

Il s’agit d’une initiative du réseau social chinois TikTok, rapportée par BFM le 15 février. La plateforme aux plus de 130 millions d’utilisateurs en Europe proposera en mars dans les 27 pays qui voteront lors des élections européennes prévues en juin un « centre d’information dédié aux élections afin que (les électeurs) puissent facilement distinguer les faits de la fiction ». Elle compte notamment à cette fin travailler avec les commissions électorales locales et les acteurs de la société civile.

Comme le montre notre infographie, présentant quelques chiffres clés de la dernière étude Ipsos/Unesco sur le sujet, environ 85 % de la population en âge de voter dans 16 pays où des élections sont prévues en 2024 est convaincue que la désinformation et les « fake news » auront un impact sur la campagne et le vote d’une grande part des électeurs cette année (dont 47 % un impact important). Les canaux d’information où les « fake news » sont les plus répandues d’après les répondants à l’enquête sont les réseaux sociaux (cités par 68 % d’entre eux) et les applications de messagerie en ligne comme WhatsApp et Telegram (38 %), loin devant les sites web d’information et la télévision (autour de 20 %).

De Tristan Gaudiaut pour Statista

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