4 novembre 2025 |

Ecrit par le 4 novembre 2025

L’agroalimentaire ouvre ses portes : une semaine pour découvrir, rencontrer et saisir sa chance en Vaucluse

Du 3 au 7 novembre 2025, le Vaucluse vivra au rythme de la Semaine de l’emploi dans l’agroalimentaire. Visites d’entreprises, ateliers de détection de potentiel, rencontres avec des recruteurs : près de vingt événements offriront un panorama complet d’un secteur essentiel à l’économie locale et en quête de nouveaux talents.

L’agroalimentaire n’a jamais eu aussi faim de nouvelles compétences. Du 3 au 7 novembre, la Semaine de l’emploi dans l’agroalimentaire mettra en lumière l’un des piliers de l’économie vauclusienne : un secteur qui emploie plus de 5 000 personnes dans une centaine d’entreprises, de la fabrication du chocolat aux condiments, en passant par les plats préparés et les confiseries.

Une semaine pour recruter
« Lorsqu’une entreprise agroalimentaire recrute une personne, elle crée 2,5 emplois dans le reste de l’économie régionale », rappelle Michèle Lefevre, experte régionale. Une dynamique d’emploi que cette semaine entend amplifier, à travers une série d’événements ouverts à tous : demandeurs d’emploi, jeunes en recherche d’orientation, personnes en reconversion ou simples curieux.

Un programme riche et concret
La semaine s’ouvrira lundi 3 novembre avec les Brunchs de l’emploi à Food’in Avignon. Un moment de rencontre conviviale avec des entreprises emblématiques comme Charles & Alice ou Les Ateliers Bio de Provence, qui recrutent des opérateurs de production, des conducteurs de ligne ou encore des techniciens qualité.

Mardi 4 novembre
Le mardi 4 novembre sera marqué par une série d’ateliers et de job datings dans tout le département. À Avignon, Apt ou Orange, les agences France Travail proposeront des sessions de détection de potentiel, pour identifier les aptitudes naturelles des candidats aux métiers de l’agroalimentaire. En parallèle, la CCI de Vaucluse accueillera un temps fort autour des Geiq, ces groupements d’employeurs qui facilitent l’insertion et la qualification.

Portes ouvertes chez les entreprises
Sur le terrain, des entreprises ouvriront leurs portes : Les Mets de Provence à Bollène offriront une visite immersive, tandis que le MIN de Cavaillon accueillera un nouveau Brunch de l’emploi, entre échanges directs avec des recruteurs et découvertes gourmandes. Chaque jour, des webinaires thématiques viendront compléter les rendez-vous physiques, comme celui consacré à la transformation des fruits frais.

Entreprises et emploi main dans la main
La mobilisation se poursuivra toute la semaine avec la participation d’agences d’intérim et d’entreprises locales. Adequat recrute pour Le Comptoir de Mathilde à Camaret-sur-Aigues, Eureka pour des missions dans le cadre de l’insertion par l’activité économique. Enfin, Délifrance clôturera cette édition avec une visite exclusive de son site d’Avignon, l’occasion de découvrir les coulisses d’une entreprise emblématique du secteur.

Un secteur d’avenir
Avec des besoins constants, l’agroalimentaire offre une diversité de métiers, du contrôle qualité à la logistique, du conditionnement à la maintenance. Des emplois durables, souvent accessibles sans qualification préalable, et un véritable levier de dynamisme pour le territoire. Du champ à l’assiette, cette semaine mettra en avant une filière d’utilité publique qui nourrit autant l’économie que les vocations. Une invitation à franchir les portes d’un secteur qui recrute, innove et forme ceux qui veulent y construire leur avenir.
Toutes les inscriptions ici

Le programme en détail
Lundi 3 novembre. Les Brunchs de l’Emploi avec Aria Sud, Apec, Ocapiat à Food In Avignon Les demandeurs d’emploi pourront rencontrer cinq entreprises qui recrutent sur le territoire par exemple, Charles & Alice, les Ateliers Bio de Provence ou Ressources et déguster leurs produits. De nombreux postes sont à pourvoir dans les métiers d’opérateur de production, de conducteur machine, de conducteur de ligne, d’approvisionneur, de préparateur de commandes, de technicien qualité, de Responsable QHSE (Qualité, Hygiène, Sécurité, Environnement). Cette matinée est organisée avec L’Aria Sud et le pôle d’excellence Food’in, inauguré en mars dernier. Entrée libre, rendez-vous sur place

Mardi 4 novembre à l’agence France Travail Joly Jean – 15, rue madame de Sévigné – Avignon De 9h à 12h Atelier de détection de potentiel Industrie Agroalimentaire. Nous avons le plaisir de vous inviter à un atelier spécialement conçu pour vous aider à découvrir vos potentiels et les opportunités de carrière dans l’industrie agroalimentaire. Cet événement est une occasion unique de mieux comprendre ce secteur en pleine expansion et de voir comment vos habiletés naturelles pour le secteur peuvent y être valorisées.

Mardi 4 novembre, à l’agence France Travail Apt – 461 Voie Domitienne – Apt De 9h à 12h Détection de Potentiel : êtes-vous faits pour les métiers de l’Industrie Agro Alimentaire ? Vous souhaitez changer de voie? Vous êtes attiré par un secteur et vous vous demandez s’il peut vous correspondre? Vous ne savez pas vers quel secteur vous orienter?​ Participez à une session de détection de potentiel pour envisager votre avenir professionnel : ​ Rencontrez des professionnels du secteur (entreprises, organismes de formations, représentants des branches professionnelles…)​ Découvrez les métiers et les opportunités d’emploi​ Testez vos aptitudes avec des exercices de mise en situation​ Bénéficiez de propositions concrètes Immédiates (immersions professionnelles, formation, recrutement…)​.

Mardi 4 novembre à l’agence France Travail Orange – Rue Agis Rigord De 9h à 12h. L’agroalimentaire recrute : des jobs pour démarrer, évoluer, se réinventer. Présentation du secteur d’activité de l’agroalimentaire suivi de tests pour valider vos aptitudes à évoluer dans ce secteur et échanges avec un conseiller sur la mise en place d’un parcours.

Mardi 4 novembre à la CCI de Vaucluse – 46 Cours Jean Jaurès – Avignon. De 9h30 à 12h30 Venez découvrir ce que proposent les Geiq dans les domaines de l’Agroalimentaire. Vous vous questionnez sur les opportunités qu’offre les Geiq (Groupement d’Employeurs pour l’Insertion et la Qualification) ? Venez aux ateliers organisés qui vous permettent de découvrir, en un seul lieu et de manière concrète, les opportunités d’offres d’emplois et de formation dans les secteurs représentés.

Mardi 4 novembre, à l’agence France Travail Joly Jean – 15 Rue Madame de Sévigné – Avignon. De 10h à 12h Job dating Industrie Agro-Alimentaire. Vous recherchez un emploi dans l’industrie Agro-alimentaire ?  Venez découvrir les opportunités d’emploi offertes par le groupement d’employeur GEODE et le GEIQ Industrie Agro-alimentaire GESTE : – Opérateur de production – Conducteur de ligne – Manutentionnaire en industrie Agro-alimentaire – Préparateur de commandes – Technicien de maintenance.

Mardi 4 novembre Les Mets de Provence –Bollène. De 10h à 11h. Venez rencontrer Les mets de Provence. Vous aurez l’opportunité de découvrir le secteur de l’agroalimentaire en visitant Les Mets de Provence à Bollène. Au cours de cette visite, vous pourrez explorer les différentes installations de l’entreprise, en apprendre davantage sur les postes disponibles, et échanger directement avec le gérant ainsi que les employés. Cet événement promet une immersion enrichissante et informative dans un domaine passionnant.

Mardi 4 novembre, au M.I.N. de Cavaillon – 92 Avenue Pierre Grand. De 11h à 14h. Brunch de l’emploi Agroalimentaire. Ce format original réunit des entreprises qui recrutent et des candidats motivés.  Un moment convivial pour : Échanger directement avec des recruteurs ; Découvrir des métiers et des entreprises ; Recruter autrement dans un cadre simple et chaleureux.

Mardi 4 novembre Webinaire. De 11h à 11h30 « A la découverte de la filière Transformation fruits frais ». Dans le cadre de la semaine nationale de l’emploi agroalimentaire, France Travail et ses partenaires vous proposent 1 jour 1 webinaire pour mieux découvrir nos filières industrielles. Venez découvrir : – la filière Transformation Fruits Frais – les métiers – les opportunités d’emploi

Mercredi 5 novembre à l’agence France Travail Orange – Rue Agis Rigord. De 9h à 12h. Adequat interim recrute pour le Comptoir de Mathilde. L’agence d’intérim adequat interim sera présent dans nos locaux le mercredi 5 novembre de 9h à 12h. Ils recrutent pour le Comptoir de Mathilde (postes basés à Camaret sur Aigues).

Jeudi 6 novembre à l’agence France Travail Orange – Rue Agis Rigord. De 9h à 12h Eureka recrute. Vous êtes éligible à l’IAE (insertion par l’activité économique), venez les rencontrer en direct. L’agence d’intérim Eureka – spécialiste IAE sera présente à l’agence France travail d’Orange le jeudi 6 novembre de 09h à 12h.

Vendredi 7 novembre. Delifrance – Avignon. De 9h à 12h. Plongez au cœur de l’industrie agroalimentaire avec Délifrance : Visite exclusive et opportunités d’emploi.  Découvrez les coulisses de Délifrance, une entreprise de l’industrie agroalimentaire, lors de cette visite exclusive. L’occasion de découvrir les conditions de travail, de visiter les locaux et de discuter directement avec l’employeur.  Prévoyez des vêtements chauds et des chaussures fermées pour votre sécurité.
Toutes les inscriptions ici.


L’agroalimentaire ouvre ses portes : une semaine pour découvrir, rencontrer et saisir sa chance en Vaucluse

Du 29 septembre au 3 octobre prochain, France Travail propose de nombreuses opportunités d’emplois dans le cadre de ‘La semaine du commerce’.

Dans ce cadre, le service public de l’emploi en France organise plusieurs événements pour se rencontrer, recruter ainsi que de découvrir les métiers et les postes proposés dans ce secteur qui représente 35 000 salariés dans le département ainsi que 33% de l’activité salariée de l’ensemble de la région.

« Avec plus de 10 000 entreprises adhérentes à l’Opcommerce dans la région, nos 20 branches professionnelles offrent de multiples opportunités de carrière, complète pour sa part Alexandra Mathey, déléguée régionale Provence-Alpes-Côte d’Azur et Corse de l’Opcommerce qui participe aussi à cette opération. Cette nouvelle édition des Rencontres des Métiers du Commerce est l’occasion de mettre en lumière toute la richesse et la diversité de ce secteur, et de ses métiers. À travers plusieurs manifestations prévues dans la région, nous souhaitons créer de nouvelles vocations chez les jeunes, mais aussi chez des personnes en reconversion professionnelle. »

Le Pontet
Le mardi 30 septembre de 9h à 17h à Avignon – Forum Au shopping
Galerie marchande Auchan Avignon Nord – 533, Avenue Louis Braille
Cet événement offre une large palette d’opportunités avec de nombreux recruteurs du commerce et des services. Postes en CDD, CDI, et contrats en alternance. Information et inscription ici

Entraigues-sur-la-Sorgue
Le mercredi 1er octobre de 9h à 11h30 à Entraigues-sur-la-Sorgue – Visite de U Proximité France Coopérative
641, Avenue du Counoise – ZAC du Plan
Venez découvrir les métiers du commerce lors d’une visite exclusive d’un entrepôt logistique ! C’est l’occasion idéale de rencontrer des professionnels passionnés qui partageront avec vous leur quotidien, leurs parcours et les compétences recherchées chez leurs futurs collaborateurs. Information et inscription ici

Avignon
Le mardi 7 octobre de 9h30 à 12h30 au Centre commercial Cap Sud à Avignon
162, Avenue Pierre Sémard
Le Centre Commercial Cap Sud à Avignon vous accueille pour un Job Dating autour des métiers du commerce. Postes en CDD, CDI, et contrats en alternance. Information et inscription ici

Atelier de détection à Orange, Bollène et Apt

France Travail propose également de participer à un atelier Détection de potentiel lors duquel vous pourrez tester vos habilités au travers d’exercices et échanger avec un professionnel.

  • Le 2 octobre de 9h à 12h à l’agence France Travail Orange

85, rue Agis Rigord
Information et inscription ici

  • Le 2 octobre de 9h à 12h à l’agence France Travail Bollène

4, rue Sauveur Durand
Information et inscription ici

  • Le 3 octobre de 8h45 à 12h à l’agence France Travail Apt

461, Voie Domitienne
Information et inscription ici

Le poids du commerce dans la Région Sud
Le secteur du commerce compte 10 626 entreprises dans la région, employant 128 942 salariés (dont 35 000 en Vaucluse), principalement en CDI (88%) et dans des TPE (86%). 78% d’entre eux sont employés ou ouvriers, 12% agents de maîtrise et 10% cadres. Ce secteur compte plus d’une centaine de professions différentes. Le commerce se décline sous toutes les formes, en physique ou en ligne, alimentaire ou non-alimentaire, et en tout lieu, en centre-ville, en périphérie des agglomérations, en milieu rural. C’est également un secteur accessible à tout niveau de diplôme. L’alternance y est particulièrement développée. En Provence-Alpes-Côte d’Azur, ce sont plus de 8 300 contrats d’alternance qui ont été signés (7 045 en apprentissage et 1 310 en contrat de professionnalisation) en 2024. La région est la 5e la plus dynamique pour les recrutements en contrat de professionnalisation (derrière les Hauts-de- France, l’Ile-de-France, le Grand Est et l’Occitanie), avec 11 % des contrats signés.

5 ateliers gratuits en ligne
Par ailleurs, France Travail propose 5 ateliers en ligne. Ces ateliers à distance, dédiés aux TPE PME et créateurs d’entreprises, sont organisés en partenariat avec Google ateliers numériques et France Travail. Ils se déroulent tous les jours de la semaine.

Pour s’inscrire cliquer sur la date de l’atelier :

  • Lundi 29/09 – de 8h30 à 9h00 – Storytelling : comment raconter l’histoire de sa marque ?
  • Mardi 30/09 – de 8h30 à 9h00 – Définir une stratégie marketing avec l’aide de l’IA
  • Mercredi 01/10 – de 18h30 à 19h00 – Comment développer une stratégie pour les réseaux sociaux ? 
  • Jeudi 02/10 – de 8h30 à 9h00 – Comment débuter dans l’analyse de données ?
  • Vendredi 03/10 – de 8h30 à 9h00 – Cybersécurité : comment se protéger en tant que TPE-PME ?

Renseignements et inscriptions sur https://mesevenementsemploi.francetravail.fr/


L’agroalimentaire ouvre ses portes : une semaine pour découvrir, rencontrer et saisir sa chance en Vaucluse

Comme le montrent les données de la Direction de l’animation de la recherche, des études et des Statistiques (Dares) présentées dans notre infographie, 14,6 % des salariés français du privé (hors secteur agricole) touchaient le salaire minimum interprofessionnel de croissance (Smic) en 2024, soit 2,7 millions de personnes. Ces chiffres sont en baisse par rapport au pic de 17,3 % (3,1 millions de salariés) atteint en 2023, mais restent élevés par rapport à la tendance historique. Il s’agit en effet de la deuxième proportion la plus élevée mesurée depuis 2007, derrière 2023 et juste devant 2022 (14,5 %).

Dans le détail, la majorité des smicards sont des femmes (57 %), alors qu’elles représentent moins de la moitié des salariés (45 %). Les secteurs les plus représentés (hors agriculture) sont ceux du commerce de détail alimentaire et non-alimentaire, ainsi que de l’hôtellerie, de la restauration et du tourisme, dans lesquels la part d’employés payés au Smic dépasse 25 %.

Les revalorisations successives du Smic face à l’inflation ces dernières années et la faible progression des bas salaires expliquent en grande partie l’explosion récente du nombre de salariés touchant le salaire minimum. Depuis le 1er janvier 2021, le SMIC a été revalorisé neuf fois en France, avec une augmentation d’environ 14 % du montant horaire brut entre le 1er janvier 2021 (10,25 €) et le 1er novembre 2024 (11,88 €). Ainsi, les personnes qui touchaient un peu plus que Smic – si elles n’ont pas été suffisamment augmentées par leur employeur au cours de cette période – ont vu leur rémunération rattrapée par le salaire minimum.

La précarité du travail a doublé depuis les années 1980

Selon les calculs du Centre d’observation de la société basés sur des données de l’Insee, en 2023, 16 % des emplois salariés en France présentaient un statut précaire, c’est-à-dire contrats à durée déterminée, d’apprentissage ou d’intérim. Ce taux est deux fois supérieur à celui mesuré dans les années 1980. Comme le retrace notre infographie, la précarité du travail a très fortement augmenté du milieu des années 1980 à la fin des années 1990, le taux d’emplois précaires grimpant de 7 % en 1985 à 14 % en 2000. Après une phase de stabilisation de quelques années, il est à nouveau reparti à la hausse au début des années 2010, pour atteindre 16 % en 2017. Depuis, il semble plus ou moins se maintenir à ce niveau.Les premiers concernés par l’emploi précarisé sont les salariés les moins diplômés et les jeunes. Chez les salariés de moins de 25 ans, le taux de précarité est par exemple passé de 17 % en 1982 à plus de 50 % ces dernières années.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


L’agroalimentaire ouvre ses portes : une semaine pour découvrir, rencontrer et saisir sa chance en Vaucluse

Pour lutter contre le chômage, il existe de nombreux dispositifs d’aides à l’embauche s’orientant vers certains secteurs géographiques connaissant des difficultés économiques et sociales – les zones franches urbaines (ZFU), les zones de revitalisation rurale (ZRR), les zones France ruralités revalorisation (ZFRR), les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) – ou touchant des catégories spécifiques de salariés. Découverte de ces dispositifs avec Entreprendre.Service-Public.fr.

EMBAUCHE DANS UNE ZONE EN DIFFICULTÉ

Exonérations sur les bénéfices en zone franche urbaine-territoire entrepreneur (ZFU-TE)
Une entreprise qui s’implante et embauche une main-d’œuvre locale dans une zone franche urbaine – territoire entrepreneurs (ZFU-TE), peut bénéficier d’exonérations fiscales sous certaines conditions. Ce dispositif est valable jusqu’au 31 décembre 2025. En savoir plus

Zones France ruralités revitalisation (ZFRR) : exonérations sociales
Une entreprise située dans une commune classée en ZFRR ou dans une commune « bénéficiaire » des effets du nouveau zonage, peut être exonérée de charges patronales lors de l’embauche d’un salarié, sous certaines conditions. En savoir plus

Bassin d’emploi à redynamiser (BER) : exonérations de cotisations sociales
Une entreprise qui s’installe ou réalise une extension d’établissement dans un bassin d’emploi à redynamiser (BER) entre le 1er janvier 2007 et le 31 décembre 2027 peut bénéficier d’exonérations de cotisations sociales. En savoir plus

Exonérations fiscales et sociales en zones de restructuration de la défense (ZRD)
Une entreprise installée dans une zone de restructuration de la défense (ZRD) peut bénéficier de plusieurs exonérations fiscales et sociales. En savoir plus

EMBAUCHE DE SALARIÉS SPÉCIFIQUES

Comment Cap emploi vous accompagne pour recruter une personne en situation de handicap ?
Entreprendre.Service-Public.fr est parti à la rencontre de Bruno Munoz, expert handicap en entreprise au Cap emploi de Drôme Ardèche. Avec lui, nous avons évoqué la manière dont il accompagne les entreprises dans leur projet de recrutement de personnes en situation de handicap. En savoir plus

Aides financières pour l’embauche d’un travailleur handicapé
Tout employeur peut bénéficier d’aides financières en cas d’embauche d’un salarié handicapé. Hormis pour un apprenti, l’employeur doit faire une demande auprès de l’Agefiph de reconnaissance de la lourdeur du handicap. En savoir plus

Recrutement d’un apprenti : ce qui change
Le montant maximum de l’aide à l’embauche d’un apprenti vient d’être modifié. Il s’applique pour les contrats conclus à partir du 24 février 2025. Les conditions pour demander cette aide évoluent également. En savoir plus

Aides à l’embauche pour un contrat d’apprentissage
Les conditions pour bénéficier de l’aide à l’embauche d’un apprenti sont différentes selon la date de signature du contrat. En savoir plus

Réduction générale des cotisations patronales (ex-réduction Fillon)
La réduction générale des cotisations patronales, appelée aussi zéro cotisations Urssaf ou anciennement réduction Fillon, permet à l’employeur de baisser le montant de ses cotisations patronales. Cet allègement concerne les salaires qui ne dépassent pas 2 882,88 € bruts par mois. En savoir plus

Aides à l’embauche en contrat de professionnalisation
L’embauche en contrat de professionnalisation fait l’objet d’aides dont le montant et la nature dépendent du salarié recruté. Ces aides sont soumises à certaines conditions d’obtention. On vous explique la démarche pour les obtenir. En savoir plus


L’agroalimentaire ouvre ses portes : une semaine pour découvrir, rencontrer et saisir sa chance en Vaucluse

L’IA génère un éventail d’émotions complexes, souvent contradictoires, chez les salariés. Si beaucoup en perçoivent les opportunités, la réalité est plus nuancée : stress accru, crainte de perdre son emploi, recherche active d’un nouveau poste et incertitude quant à son impact sur leur fonction. C’est ce que révèle le rapport ‘People at Work 2025‘ d’ADP Research, qui dresse un état des lieux des perceptions de l’IA dans le monde du travail, à partir d’une enquête menée auprès de près de 38 000 salariés dans 34 pays, dont plus de 1 000 en France.

« L’impact de l’IA n’est pas seulement technologique, il est aussi émotionnel pour de nombreux salariés, souligne Carlos Fontelas De Carvalho, Président d’ADP en France et Europe centrale. Beaucoup perçoivent l’IA comme un levier de progrès, mais elle peut susciter aussi de l’incertitude. Les employeurs qui sauront reconnaître cette dimension émotionnelle, expliquer les implications concrètes de l’IA, répondre aux préoccupations et mettre en place des pratiques de formation et d’organisations seront les mieux préparés pour une intégration positive des nouvelles technologies dans le cadre de travail. »

Entre optimisme et incertitude, les travailleurs peinent à se projeter

Les sentiments vis-à-vis de l’IA sont partagés : 50% des salariés dans le monde considèrent qu’elle aura un impact positif sur leur emploi dans l’année à venir, dont 17% se disent tout à fait d’accord. Seuls 10% expriment une forte crainte d’être remplacés par cette technologie.

L’IA suscite, en effet, une forme d’ambivalence : elle est à la fois source d’enthousiasme pour son potentiel et d’inquiétude quant à ses conséquences. Ainsi, 27% des travailleurs qui anticipent un impact positif de l’IA sur leur emploi redoutent également qu’elle puisse les remplacer. Certains des pays les plus optimistes, comme l’Égypte (36%) ou l’Inde (34%), affichent aussi les plus fortes proportions de salariés craignant d’être remplacés (22% et 17% respectivement). Cette anxiété est renforcée par l’incertitude : 44% des répondants dans le monde reconnaissent ne pas savoir, à ce jour, comment l’IA va transformer leur travail (dont 12% disent n’en avoir strictement aucune idée).

La crainte d’un remplacement accentue également le stress professionnel. Les salariés qui redoutent que l’IA prenne leur place sont deux fois plus susceptibles de subir un stress élevé au travail, que ceux qui sont plus confiants. Autre conséquence notable, cette fois en matière de rétention des talents : plus de 30% des salariés qui pensent pouvoir être remplacés par une IA sont activement à la recherche d’un nouvel emploi, contre 16% parmi ceux qui se disent moins préoccupés.

Des salariés français peu concernés par les impacts de l’IA

En France, seuls 11% des travailleurs se disent tout à fait d’accord avec l’idée que l’IA aura un impact positif sur leur emploi. Ce chiffre est aligné sur la moyenne en Europe (11%), région où les salariés sont les plus pessimistes vis-à-vis de l’IA, derrière le Moyen-Orient/Afrique (27%), l’Amérique latine (19%), l’Asie-Pacifique (16%) et l’Amérique du Nord (13%).

Cependant, les salariés français ne sont que 8% à craindre d’être remplacés par l’IA, une proportion identique à celle des Européens (8%). De même, 11% en France comme en Europe sont tout à fait d’accord avec l’affirmation qu’ils ne savent pas comment l’IA va changer leur emploi.

Les professions intellectuelles, comme les ingénieurs, chercheurs ou développeurs, sont à la fois les plus optimistes et les plus préoccupés : 24% à l’échelle mondiale et 15% en France sont tout à fait d’accord sur le fait que l’IA aura un impact positif sur leur emploi, mais ils sont aussi respectivement 13% et 11% à craindre qu’elle ne les remplace. Ces travailleurs du savoir sont également les plus nombreux à exprimer des incertitudes quant à l’évolution de leur métier : 14% dans le monde et 13% en France.

Les salariés les plus jeunes sont à la fois enthousiastes et les plus inquiets vis-à-vis de l’IA, en raison de son impact potentiel à long terme sur leur carrière. En France, 12% des 18-26 ans et 18% des 27-39 ans anticipent des effets positifs sur leur travail, tandis que respectivement 13% et 11% redoutent d’être remplacés par la technologie. À l’inverse, les plus de 55 ans apparaissent plus détachés, considérant que l’impact de l’IA sur leurs dernières années d’activité sera limité : seuls 5% d’entre eux craignent d’être remplacés.

Une perception de l’IA qui diffère selon les secteurs d’activité

Les salariés des secteurs qui adoptent rapidement les nouvelles technologies sont les plus optimistes. En Europe comme dans le reste du monde, ce sont les professionnels des services technologiques (19% contre 28% au niveau mondial), de la finance et de l’assurance (18% contre 25%), ainsi que de l’information (17% contre 20%) qui se montrent les plus enclins à percevoir positivement l’impact de l’IA. Pourtant, ils sont quand même 12% dans le monde et 10% en Europe à craindre d’être remplacés, dans ces secteurs où l’IA est perçue comme un levier majeur d’efficacité et d’avantage concurrentiel.

À l’inverse, les secteurs à forte dimension humaine, comme la santé et l’assistance sociale, font preuve de plus de prudence : seuls 7% des salariés en Europe et 10% dans le monde estiment que l’IA aura un impact positif sur leur travail. 

« Je pense réellement que les nouvelles technologies comme l’IA générative ont pour but de donner des capacités augmentées aux équipes pour gagner du temps, simplifier leur quotidien et les libérer des tâches chronophages, mais absolument pas pour les remplacer. L’IA permet d’automatiser des tâches, mais pas d’automatiser des emplois ! » explique Carlos Fontelas de Carvalho.

Il conclut : « Il faut bien sûr expliquer le sens de l’intégration de l’IA dans le cadre du travail, et respecter l’équilibre entre l’humain et la technologie, notamment dans le secteur RH : une heure gagnée grâce à l’IA correspond à une heure de plus passée à s’occuper du développement et de l’engagement des collaborateurs. »


L’agroalimentaire ouvre ses portes : une semaine pour découvrir, rencontrer et saisir sa chance en Vaucluse

Un choeur d’une trentaine d’enfants et adolescents

Composée d’une trentaine de jeunes chanteurs âgés de 7 à 17 ans, la Maîtrise de l’Opéra Grand Avignon est un chœur d’enfants et d’adolescents qui participent aux opéras et concerts de la maison. Véritable école de la scène, elle associe exigence artistique, esprit collectif et plaisir du chant.

Tu aimes chanter ? Jouer la comédie ? Être sur scène ? Alors, rejoins la Maîtrise !

La Maîtrise t’offre l’opportunité de vivre une aventure artistique et humaine enrichissante, encadrée par des professionnels de la musique et du théâtre.

Informations et formulaire d’inscription à l’audition d’entrée sur operagrandavignon.fr
Samedi 20 septembre 2025. 10h. Réunion d’information et auditions d’entrée.


L’agroalimentaire ouvre ses portes : une semaine pour découvrir, rencontrer et saisir sa chance en Vaucluse

Alors que le marché de l’emploi se tend et que les entreprises déplorent de fortes difficultés de recrutements, il semblerait que les candidatures des professionnels soient régulièrement ignorées. C’est en tout cas le constat de cette nouvelle enquête, analysée par Olivia Jacob, senior manager au sein du cabinet Robert Walters.

35% des candidats utilisent l’ia pour postuler

Pour maximiser leurs chances de trouver un emploi, il n’est pas rare que les professionnels multiplient les candidatures. Ainsi, 75% d’entre eux déclarent envoyer entre 5 et 10 candidatures par semaine. Leur nouvel allié : l’IA. En effet, 35% des répondants utilisent parfois voire fréquemment des outils d’intelligence artificielle pour répondre à une offre.

Toutefois, ces nouveaux usages pourraient avoir un impact négatif, puisque 46% des responsables du recrutement ayant répondu à cette enquête déclarent pouvoir identifier l’utilisation de l’IA dans un CV lorsqu’ils en reçoivent. Formatage parfait, tournures de phrases et langage impersonnel : des éléments qui peuvent mettre la puce à l’oreille et se retourner contre le candidat. « Si les recruteurs attendent une expression authentique du parcours du candidat, les entreprises recherchent quant à elle de la sincérité, le reflet fidèle de l’expérience d’un candidat, et surtout un lien avec l’offre de poste à laquelle il répond. L’utilisation de l’IA, lorsqu’elle est repérée, peut donc jouer contre lui, et nuire à sa crédibilité », alerte Olivia Jacob.

74% des entreprises recoivent davantage de candidatures

Notre étude de rémunération publiée en décembre dernier révélait que les professionnels étaient toujours aussi optimistes quant aux opportunités d’emploi dans leur secteur (73%). Une confiance qui les pousse à postuler, en nombre. Toutefois, si les entreprises ont des difficultés à recruter, elles peinent surtout à trouver des candidats qualifiés.  

En effet, 74% d’entre elles ont remarqué une augmentation du nombre de candidatures, mais déplorent que ces dernières ne correspondent pas toujours à leurs critères. « Les envois de candidatures en masse montrent rapidement leurs limites : les candidats omettent souvent des éléments essentiels concernant les offres et ne personnalisent pas suffisamment leur dossier. Résultat : recruteurs et entreprises sont confrontés à un volume croissant de candidatures peu qualifiées, ne correspondant ni aux compétences requises, ni à l’expérience attendue », note Olivia Jacob. Plus que jamais, les candidatures doivent donc être authentiques, et pertinentes par rapport à l’offre de poste publiée par l’entreprise.

Faire face au ghosting des candidats

Il arrive parfois que les entreprises ghostent les candidats : 80% d’entre eux déclarent ainsi que leurs candidatures sont souvent ignorées par les entreprises. Toutefois, la tendance inverse semble émerger de plus en plus. En effet, face aux processus de recrutements qui s’allongent, certains candidats se sentent découragés (76%), les poussant à ghoster les entreprises au cours du processus, et à ne plus leur répondre.

« Pour renforcer l’engagement des candidats et limiter le phénomène de ghosting, les entreprises doivent accorder une attention particulière à chaque étape du parcours candidat, du pré-boarding à l’intégration. Créer une expérience positive et transparente passe par une communication continue, des retours réguliers et une écoute active des éventuelles préoccupations », explique Olivia Jacob.

Mettre l’accent sur la culture d’entreprise, les valeurs et les opportunités de carrière peuvent également participer à attirer et retenir des candidats motivés, qui s’engageront davantage dans le succès à long terme de l’organisation.

Enquête réalisée par le cabinet Robert Walters


L’agroalimentaire ouvre ses portes : une semaine pour découvrir, rencontrer et saisir sa chance en Vaucluse

Bien que le taux d’emploi mondial ait atteint un niveau record en 2024, plus de la moitié (57%) des travailleurs dans le monde et 43% en France rencontrent des difficultés à équilibrer leurs finances en fin de mois. En conséquence, 23% cumulent deux emplois ou plus (15% en France), principalement pour subvenir à leurs besoins essentiels, selon le rapport ‘People at Work 2025‘ d’ADP Research. Cette étude, menée auprès de près de 38 000 salariés dans 34 pays, dont plus de 1 000 en France, met en lumière d’importantes disparités régionales, ainsi que des écarts générationnels en matière de résilience financière.

Le cumul d’emplois devient une nécessité dans certaines régions où les salaires moyens restent faibles au regard du coût de la vie. Le poids important de l’économie informelle en Afrique, en Amérique latine et dans certaines parties de l’Asie aggrave la situation, en privant de nombreux travailleurs de stabilité et de protection sociale.

Selon l’enquête, le phénomène du cumul d’emplois est ainsi particulièrement répandu au Moyen-Orient et en Afrique (34%), en Amérique latine (24%) et dans la zone Asie-Pacifique (24%). La majorité des travailleurs y ont recours pour couvrir leurs besoins essentiels (51%), épargner en vue de projets futurs (47%) ou se constituer une réserve pour la retraite (39%). 

Ces motivations varient avec l’âge : les salariés de moins de 40 ans cumulent plusieurs emplois pour acquérir de l’expérience professionnelle (40%), et près d’un tiers le font pour financer leurs études ou une formation. En comparaison, seuls 27% des plus de 40 ans cherchent à gagner en expérience via un emploi supplémentaire, tandis que 21% le font pour financer une formation.

Une pratique peu répandue en France

En France, seulement 15% des salariés déclarent cumuler plusieurs emplois, plaçant ainsi le pays au huitième rang des 34 marchés étudiés comptant la plus faible proportion de travailleurs concernés. Un chiffre qui varie selon plusieurs facteurs : 

  • l’âge : 28% des 18-26 ans occupent plusieurs emplois, contre 10% des salariés de 40 ans et plus.
  • le genre : 16% des femmes exercent plusieurs emplois (10% occupent deux emplois et 6% trois emplois ou plus), contre 13% des hommes. 

Les principales raisons de ce cumul d’emplois en France sont la nécessité de couvrir les dépenses essentielles (41%), l’épargne en vue de projets futurs (33%) et la préparation de la retraite (32%).

©ADP Research

Cumuler les emplois ne suffit pas à joindre les deux bouts

À l’échelle mondiale, la pression financière est généralisée, et cumuler les emplois ne suffit pas toujours à boucler les fins de mois. Ainsi, 59% des salariés ayant deux emplois déclarent rencontrer des difficultés financières, un chiffre qui grimpe à 61% chez ceux cumulant trois emplois ou plus. Même parmi ceux n’ayant qu’un seul emploi, plus de la moitié (54%) affirment vivre au jour le jour, preuve que la précarité touche l’ensemble des profils, quel que soit le nombre d’emplois.

L’Égypte enregistre la proportion la plus élevée de travailleurs en difficulté financière (84%), suivie par l’Arabie Saoudite (79%) et les Philippines (78%). À l’inverse, la Corée du Sud affiche le taux le plus faible avec seulement 18%.

Avec un peu plus de 4 salariés sur 10 (43%) affirmant avoir des fins de mois difficiles, la France se situe en dessous de la moyenne européenne (51%) et enregistre la deuxième plus faible proportion. Ce chiffre est légèrement plus élevé chez les femmes (45%) que chez les hommes (40%).

Partout dans le monde, il existe également un écart entre la perception de disposer de suffisamment d’argent pour subvenir à ses besoins et celle de satisfaire ses envies. En France, 48% des salariés estiment avoir suffisamment d’argent pour acheter les biens et services dont ils ont besoin, mais seuls 32% déclarent pouvoir acheter ce qu’ils veulent.

« La rémunération constitue la base du bien-être financier pour la majorité des travailleurs. Pourtant, nos données révèlent qu’un emploi, même stable, ne suffit pas à offrir une sécurité financière. Près de deux tiers des personnes cumulant trois emplois peinent encore à joindre les deux bouts. Cette réalité représente une opportunité pour les employeurs d’adopter une approche plus globale de la rémunération, afin d’aider leurs collaborateurs à faire face à la hausse du coût de la vie » souligne Nela Richardson, cheffe économiste chez ADP.

« Pour les entreprises faisant face à un contexte économique incertain, augmenter les salaires n’est pas toujours envisageable. Au-delà de la rémunération, qui est un élément essentiel, notre enquête a identifié plusieurs facteurs importants qui influencent l’attraction et la rétention des talents. Notamment, les possibilités de développement des compétences et les opportunités de formation qui peuvent aider les collaborateurs à progresser dans leur carrière et potentiellement augmenter leur salaire » explique Carlos Fontelas de Carvalho, président d’ADP en France et Europe centrale.

« Ces facteurs clés d’engagement peuvent notamment être présentés dans un Bilan Social Individuel (BSI), offrant ainsi une plus grande clarté sur tous les aspects de la rémunération, au-delà du salaire de base. Cela peut inclure des horaires ou lieux de travail flexibles, des avantages en nature ou sociaux en matière de santé, des primes exceptionnelles et des facilités pour un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée. De telles mesures, lorsqu’elles sont mises en avant et connues des salariés, jouent un rôle important dans l’attraction et la fidélisation des talents, ainsi que dans l’engagement des collaborateurs » conclut Carlos Fontelas de Carvalho.


L’agroalimentaire ouvre ses portes : une semaine pour découvrir, rencontrer et saisir sa chance en Vaucluse

Où travaille-t-on avec le sourire ? Alors que les français restent en moyenne 10 ans dans la même entreprise, une nouvelle étude d’Adobe Express révèle les secteurs d’activité ou les français sont les plus heureux. 2000 Français ont partagé leur niveau de satisfaction au travail, découvrez les secteurs les plus épanouissants.

La satisfaction professionnelle est devenue une priorité absolue en France, et nombreux sont les salariés qui accordent désormais une importance accrue à l’épanouissement et au bien-être général dans leur travail.

Mais quels sont les facteurs clés de l’épanouissement professionnel ? Certains secteurs d’activité peuvent-ils se targuer d’avoir des travailleurs plus heureux que d’autres ?

Quel soutien au travail contribue à l’épanouissement professionnel ?

Lorsqu’il s’agit de la satisfaction des employés sur le lieu de travail, de nombreux facteurs entrent en ligne de compte.

14% des participants ont déclaré que les avantages et les bénéfices liés au travail étaient cruciaux, tandis que 11% ont cité la flexibilité des conditions de travail comme un facteur clé. Les évaluations régulières des salaires et des performances sont également importantes pour 8% des personnes, tandis que la plus grande proportion (17%) mentionne les outils innovants tels que l’IA.

Malgré cela, il a été constaté que 34% des personnes estiment que leur employeur n’offre aucun soutien pour améliorer la satisfaction au travail.

Quels sont les facteurs susceptibles d’inciter les travailleurs français à quitter leur poste actuel pour poursuivre la carrière de leurs rêves ?

Lorsqu’on se penche sur les raisons pour lesquelles un salarié pourrait quitter son poste, 46% des travailleurs sondés mentionnent une augmentation de salaire significative, tandis que 29% partiraient à la recherche d’un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Pour 27% des participants, des vacances supplémentaires, des journées de bien-être et des programmes de télétravail sont importants, tandis que 12% partiraient pour une meilleure culture d’entreprise.

La recherche d’un travail plus intéressant est importante pour 24% des Français, tandis que 16% d’entre eux ont mentionné leur désir de nouvelles possibilités d’apprentissage. Une fois encore, les outils innovants tels que l’IA ont également été évoqués par 7% des personnes sondées.

En ce qui concerne l’âge, une augmentation de salaire est le facteur le plus important pour les 55-64 ans (53%), contre seulement 28% pour les 18-24 ans. Pour les jeunes employés, les possibilités d’apprentissage et les avantages offerts par l’entreprise sont davantage une motivation.

Parmi les 45-54 ans, 36% citent un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée comme principale raison de quitter leur poste actuel.

Quels sont les freins au changement de carrière en France ?

Il n’est pas toujours facile de tout quitter pour se lancer dans la carrière de ses rêves. Il a été constaté que l’obstacle le plus fréquent est l’âge : 30% des participants se considèrent comme trop âgés pour changer d’emploi. De plus, 20% citent également un manque de confiance, et 17% admettent qu’ils n’ont pas l’expérience nécessaire.

Des préoccupations financières sont également apparues, 15% des participants révélant que l’emploi de leurs rêves ne serait pas assez rémunérateur. Enfin, 14% ont également déclaré qu’ils n’étaient pas sûrs des mesures à prendre pour changer de carrière.

Mais comment les choses évoluent-elles en fonction de l’âge ? Il a été constaté que 61% des 55-64 ans citent l’âge comme la principale raison pour laquelle ils craignent de changer de carrière, tandis que les 18-24 ans se sentent freinés par un manque de confiance en eux (15%). Les participants en milieu de carrière (35-44 ans) ont également fait part de leurs préoccupations concernant les engagements personnels tels que la garde d’enfants (22%).

Les secteurs d’activité les plus épanouis en France

La satisfaction au travail varie d’un secteur à l’autre. Voici donc les secteurs où la main-d’œuvre est la plus heureuse.

©Adobe

71% des personnes travaillant dans le secteur des arts du spectacle déclarent occuper actuellement le poste de leurs rêves, et 68 % des personnes travaillant dans le secteur du droit sont du même avis. Qui plus est, 26% des juristes occupent ce poste de rêve depuis plus de dix ans. Les travailleurs du secteur de la santé semblent également particulièrement satisfaits, puisque 66% d’entre eux occupent actuellement le poste de leurs rêves.

La satisfaction au travail tombe à 40% dans des secteurs comme les assurances et les pensions, et à 38% dans les loisirs, le sport et le tourisme. En outre, seuls 40% des travailleurs du commerce de détail sont satisfaits de leur fonction actuelle.

Les villes de France les plus épanouies sur le plan professionnel

L’épanouissement professionnel ne varie pas seulement en fonction du secteur d’activité, il se manifeste aussi différemment dans les villes françaises. Jetons donc un coup d’œil rapide aux villes où les travailleurs se sentent le plus en phase avec leurs objectifs de carrière.

Montpellier et Clermont-Ferrand arrivent en tête, avec 61% des travailleurs révélant qu’ils occupent actuellement l’emploi de leurs rêves, suivies par des villes comme Bordeaux (60%), Lille (58%) et Paris (56%). Viennent ensuite Marseille (55%), Rennes (54%) et Strasbourg (52%).

Interrogés sur l’épanouissement professionnel, 63% des habitants de Nice se déclarent heureux, soit le pourcentage le plus élevé de notre classement. Ce pourcentage tombe à 41% à Toulon dans le Var.

Qu’est-ce qui alimente cet épanouissement ? À Paris, 76% des participants déclarent se sentir soutenus dans leur travail, 20% d’entre eux citant les nouvelles technologies et l’innovation comme raison principale de ce sentiment. Les Montpelliérains se sentent également soutenus (71%), mais cette proportion tombe à 50% plus à Reims.

©Adobe

Les travailleurs français seraient-ils prêts à déménager pour le bon emploi ?

Enfin, nous avons également demandé aux français s’ils envisageraient de déménager si l’opportunité de leurs rêves se présentait, et nous avons obtenu des réponses mitigées. 59% des personnes ont répondu par l’affirmative, tandis que 41% ont exprimé un certain degré d’hésitation.

Parmi ceux qui ont répondu oui, 25% ont déclaré qu’ils seraient prêts à partir à l’étranger, tandis que 12% ont dit qu’ils préféreraient rester en France.

L’une des principales raisons pour lesquelles les participants ont exprimé leur hésitation est liée aux obligations familiales (14% des personnes ont cité cette raison comme étant la principale raison de rester sur place). Les réponses varient également selon la ville : par exemple, 76% des personnes interrogées à Marseille ont déclaré qu’elles seraient prêtes à déménager, contre seulement 40% des personnes interrogées à Nice.

Une étude réalisée par Adobe

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