20 août 2025 |

Ecrit par le 20 août 2025

3 jeunes français sur 10 cumulent plusieurs emplois pour faire face à des difficultés financières

Bien que le taux d’emploi mondial ait atteint un niveau record en 2024, plus de la moitié (57%) des travailleurs dans le monde et 43% en France rencontrent des difficultés à équilibrer leurs finances en fin de mois. En conséquence, 23% cumulent deux emplois ou plus (15% en France), principalement pour subvenir à leurs besoins essentiels, selon le rapport ‘People at Work 2025‘ d’ADP Research. Cette étude, menée auprès de près de 38 000 salariés dans 34 pays, dont plus de 1 000 en France, met en lumière d’importantes disparités régionales, ainsi que des écarts générationnels en matière de résilience financière.

Le cumul d’emplois devient une nécessité dans certaines régions où les salaires moyens restent faibles au regard du coût de la vie. Le poids important de l’économie informelle en Afrique, en Amérique latine et dans certaines parties de l’Asie aggrave la situation, en privant de nombreux travailleurs de stabilité et de protection sociale.

Selon l’enquête, le phénomène du cumul d’emplois est ainsi particulièrement répandu au Moyen-Orient et en Afrique (34%), en Amérique latine (24%) et dans la zone Asie-Pacifique (24%). La majorité des travailleurs y ont recours pour couvrir leurs besoins essentiels (51%), épargner en vue de projets futurs (47%) ou se constituer une réserve pour la retraite (39%). 

Ces motivations varient avec l’âge : les salariés de moins de 40 ans cumulent plusieurs emplois pour acquérir de l’expérience professionnelle (40%), et près d’un tiers le font pour financer leurs études ou une formation. En comparaison, seuls 27% des plus de 40 ans cherchent à gagner en expérience via un emploi supplémentaire, tandis que 21% le font pour financer une formation.

Une pratique peu répandue en France

En France, seulement 15% des salariés déclarent cumuler plusieurs emplois, plaçant ainsi le pays au huitième rang des 34 marchés étudiés comptant la plus faible proportion de travailleurs concernés. Un chiffre qui varie selon plusieurs facteurs : 

  • l’âge : 28% des 18-26 ans occupent plusieurs emplois, contre 10% des salariés de 40 ans et plus.
  • le genre : 16% des femmes exercent plusieurs emplois (10% occupent deux emplois et 6% trois emplois ou plus), contre 13% des hommes. 

Les principales raisons de ce cumul d’emplois en France sont la nécessité de couvrir les dépenses essentielles (41%), l’épargne en vue de projets futurs (33%) et la préparation de la retraite (32%).

©ADP Research

Cumuler les emplois ne suffit pas à joindre les deux bouts

À l’échelle mondiale, la pression financière est généralisée, et cumuler les emplois ne suffit pas toujours à boucler les fins de mois. Ainsi, 59% des salariés ayant deux emplois déclarent rencontrer des difficultés financières, un chiffre qui grimpe à 61% chez ceux cumulant trois emplois ou plus. Même parmi ceux n’ayant qu’un seul emploi, plus de la moitié (54%) affirment vivre au jour le jour, preuve que la précarité touche l’ensemble des profils, quel que soit le nombre d’emplois.

L’Égypte enregistre la proportion la plus élevée de travailleurs en difficulté financière (84%), suivie par l’Arabie Saoudite (79%) et les Philippines (78%). À l’inverse, la Corée du Sud affiche le taux le plus faible avec seulement 18%.

Avec un peu plus de 4 salariés sur 10 (43%) affirmant avoir des fins de mois difficiles, la France se situe en dessous de la moyenne européenne (51%) et enregistre la deuxième plus faible proportion. Ce chiffre est légèrement plus élevé chez les femmes (45%) que chez les hommes (40%).

Partout dans le monde, il existe également un écart entre la perception de disposer de suffisamment d’argent pour subvenir à ses besoins et celle de satisfaire ses envies. En France, 48% des salariés estiment avoir suffisamment d’argent pour acheter les biens et services dont ils ont besoin, mais seuls 32% déclarent pouvoir acheter ce qu’ils veulent.

« La rémunération constitue la base du bien-être financier pour la majorité des travailleurs. Pourtant, nos données révèlent qu’un emploi, même stable, ne suffit pas à offrir une sécurité financière. Près de deux tiers des personnes cumulant trois emplois peinent encore à joindre les deux bouts. Cette réalité représente une opportunité pour les employeurs d’adopter une approche plus globale de la rémunération, afin d’aider leurs collaborateurs à faire face à la hausse du coût de la vie » souligne Nela Richardson, cheffe économiste chez ADP.

« Pour les entreprises faisant face à un contexte économique incertain, augmenter les salaires n’est pas toujours envisageable. Au-delà de la rémunération, qui est un élément essentiel, notre enquête a identifié plusieurs facteurs importants qui influencent l’attraction et la rétention des talents. Notamment, les possibilités de développement des compétences et les opportunités de formation qui peuvent aider les collaborateurs à progresser dans leur carrière et potentiellement augmenter leur salaire » explique Carlos Fontelas de Carvalho, président d’ADP en France et Europe centrale.

« Ces facteurs clés d’engagement peuvent notamment être présentés dans un Bilan Social Individuel (BSI), offrant ainsi une plus grande clarté sur tous les aspects de la rémunération, au-delà du salaire de base. Cela peut inclure des horaires ou lieux de travail flexibles, des avantages en nature ou sociaux en matière de santé, des primes exceptionnelles et des facilités pour un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée. De telles mesures, lorsqu’elles sont mises en avant et connues des salariés, jouent un rôle important dans l’attraction et la fidélisation des talents, ainsi que dans l’engagement des collaborateurs » conclut Carlos Fontelas de Carvalho.


3 jeunes français sur 10 cumulent plusieurs emplois pour faire face à des difficultés financières

Où travaille-t-on avec le sourire ? Alors que les français restent en moyenne 10 ans dans la même entreprise, une nouvelle étude d’Adobe Express révèle les secteurs d’activité ou les français sont les plus heureux. 2000 Français ont partagé leur niveau de satisfaction au travail, découvrez les secteurs les plus épanouissants.

La satisfaction professionnelle est devenue une priorité absolue en France, et nombreux sont les salariés qui accordent désormais une importance accrue à l’épanouissement et au bien-être général dans leur travail.

Mais quels sont les facteurs clés de l’épanouissement professionnel ? Certains secteurs d’activité peuvent-ils se targuer d’avoir des travailleurs plus heureux que d’autres ?

Quel soutien au travail contribue à l’épanouissement professionnel ?

Lorsqu’il s’agit de la satisfaction des employés sur le lieu de travail, de nombreux facteurs entrent en ligne de compte.

14% des participants ont déclaré que les avantages et les bénéfices liés au travail étaient cruciaux, tandis que 11% ont cité la flexibilité des conditions de travail comme un facteur clé. Les évaluations régulières des salaires et des performances sont également importantes pour 8% des personnes, tandis que la plus grande proportion (17%) mentionne les outils innovants tels que l’IA.

Malgré cela, il a été constaté que 34% des personnes estiment que leur employeur n’offre aucun soutien pour améliorer la satisfaction au travail.

Quels sont les facteurs susceptibles d’inciter les travailleurs français à quitter leur poste actuel pour poursuivre la carrière de leurs rêves ?

Lorsqu’on se penche sur les raisons pour lesquelles un salarié pourrait quitter son poste, 46% des travailleurs sondés mentionnent une augmentation de salaire significative, tandis que 29% partiraient à la recherche d’un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Pour 27% des participants, des vacances supplémentaires, des journées de bien-être et des programmes de télétravail sont importants, tandis que 12% partiraient pour une meilleure culture d’entreprise.

La recherche d’un travail plus intéressant est importante pour 24% des Français, tandis que 16% d’entre eux ont mentionné leur désir de nouvelles possibilités d’apprentissage. Une fois encore, les outils innovants tels que l’IA ont également été évoqués par 7% des personnes sondées.

En ce qui concerne l’âge, une augmentation de salaire est le facteur le plus important pour les 55-64 ans (53%), contre seulement 28% pour les 18-24 ans. Pour les jeunes employés, les possibilités d’apprentissage et les avantages offerts par l’entreprise sont davantage une motivation.

Parmi les 45-54 ans, 36% citent un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée comme principale raison de quitter leur poste actuel.

Quels sont les freins au changement de carrière en France ?

Il n’est pas toujours facile de tout quitter pour se lancer dans la carrière de ses rêves. Il a été constaté que l’obstacle le plus fréquent est l’âge : 30% des participants se considèrent comme trop âgés pour changer d’emploi. De plus, 20% citent également un manque de confiance, et 17% admettent qu’ils n’ont pas l’expérience nécessaire.

Des préoccupations financières sont également apparues, 15% des participants révélant que l’emploi de leurs rêves ne serait pas assez rémunérateur. Enfin, 14% ont également déclaré qu’ils n’étaient pas sûrs des mesures à prendre pour changer de carrière.

Mais comment les choses évoluent-elles en fonction de l’âge ? Il a été constaté que 61% des 55-64 ans citent l’âge comme la principale raison pour laquelle ils craignent de changer de carrière, tandis que les 18-24 ans se sentent freinés par un manque de confiance en eux (15%). Les participants en milieu de carrière (35-44 ans) ont également fait part de leurs préoccupations concernant les engagements personnels tels que la garde d’enfants (22%).

Les secteurs d’activité les plus épanouis en France

La satisfaction au travail varie d’un secteur à l’autre. Voici donc les secteurs où la main-d’œuvre est la plus heureuse.

©Adobe

71% des personnes travaillant dans le secteur des arts du spectacle déclarent occuper actuellement le poste de leurs rêves, et 68 % des personnes travaillant dans le secteur du droit sont du même avis. Qui plus est, 26% des juristes occupent ce poste de rêve depuis plus de dix ans. Les travailleurs du secteur de la santé semblent également particulièrement satisfaits, puisque 66% d’entre eux occupent actuellement le poste de leurs rêves.

La satisfaction au travail tombe à 40% dans des secteurs comme les assurances et les pensions, et à 38% dans les loisirs, le sport et le tourisme. En outre, seuls 40% des travailleurs du commerce de détail sont satisfaits de leur fonction actuelle.

Les villes de France les plus épanouies sur le plan professionnel

L’épanouissement professionnel ne varie pas seulement en fonction du secteur d’activité, il se manifeste aussi différemment dans les villes françaises. Jetons donc un coup d’œil rapide aux villes où les travailleurs se sentent le plus en phase avec leurs objectifs de carrière.

Montpellier et Clermont-Ferrand arrivent en tête, avec 61% des travailleurs révélant qu’ils occupent actuellement l’emploi de leurs rêves, suivies par des villes comme Bordeaux (60%), Lille (58%) et Paris (56%). Viennent ensuite Marseille (55%), Rennes (54%) et Strasbourg (52%).

Interrogés sur l’épanouissement professionnel, 63% des habitants de Nice se déclarent heureux, soit le pourcentage le plus élevé de notre classement. Ce pourcentage tombe à 41% à Toulon dans le Var.

Qu’est-ce qui alimente cet épanouissement ? À Paris, 76% des participants déclarent se sentir soutenus dans leur travail, 20% d’entre eux citant les nouvelles technologies et l’innovation comme raison principale de ce sentiment. Les Montpelliérains se sentent également soutenus (71%), mais cette proportion tombe à 50% plus à Reims.

©Adobe

Les travailleurs français seraient-ils prêts à déménager pour le bon emploi ?

Enfin, nous avons également demandé aux français s’ils envisageraient de déménager si l’opportunité de leurs rêves se présentait, et nous avons obtenu des réponses mitigées. 59% des personnes ont répondu par l’affirmative, tandis que 41% ont exprimé un certain degré d’hésitation.

Parmi ceux qui ont répondu oui, 25% ont déclaré qu’ils seraient prêts à partir à l’étranger, tandis que 12% ont dit qu’ils préféreraient rester en France.

L’une des principales raisons pour lesquelles les participants ont exprimé leur hésitation est liée aux obligations familiales (14% des personnes ont cité cette raison comme étant la principale raison de rester sur place). Les réponses varient également selon la ville : par exemple, 76% des personnes interrogées à Marseille ont déclaré qu’elles seraient prêtes à déménager, contre seulement 40% des personnes interrogées à Nice.

Une étude réalisée par Adobe


3 jeunes français sur 10 cumulent plusieurs emplois pour faire face à des difficultés financières

Ce programme d’accélérateur, spécialement conçu pour les entreprises de l’Economie sociale et solidaire, proposera un accompagnement de 12 mois alliant formation avec des professeurs d’HEC, mentorat et mise en réseau. Près de 10 structures sont d’ores et déjà sélectionnées pour en intégrer la 1re promotion cet automne. Attention, l’appel à candidatures sera clôturé le 12 septembre.

L’accompagnement vise les entreprises de l’ESS lors de leur création, développement ou difficultés avec des travaux centrés sur les enjeux du développement : problématiques de financement, diversification de l’offre, structuration des équipes, gouvernance, essaimage… pour un changement d’échelle : «Avec HEC Paris, référence en matière d’excellence académique, nous lançons l’Accélérateur ESS Sud : un programme exigeant et sur mesure, qui accompagnera les entreprises qui portent une économie plus humaine, plus durable et plus ancrée localement » déclare Renaud Muselier, Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Président délégué de Régions de France. 

«Avec le programme HEC Stand Up, nous accompagnons déjà depuis l’année dernière, en Région Sud, des femmes de tous horizons vers l’entrepreneuriat. Nous approfondissons notre engagement avec l’Accélérateur ESS Sud. Ce nouveau programme tend à allier accompagnement  académique et entrepreneurial au service de celles et ceux qui innovent pour le bien commun,» ajoute Eloïc Peyrache, Doyen et Directeur Général d’HEC Paris. 

Appel à candidatures
Clôture le 12 septembre. Critère de sélection :Être une structure de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) : association, coopérative, EI, EA, ESAT, label ESUS ; Réaliser un chiffre d’affaires en 2024 compris entre 500 000 € et 3M€ ; Disposer d’une ancienneté d’au moins 2 ans ; Posséder un ancrage territorial dans l’un des 6 départements de la Région Sud ; Proposer un projet de développement ou de changement d’échelle pertinent, incluant une stratégie de croissance, d’essaimage territorial ou d’innovation sociale et environnementale. Candidatures : via le site internet de HEC Paris ou ce formulaire

Le programme
D’une durée de 12 mois, l’Accélérateur ESS est un programme à la fois individuel et collectif. Concrètement, il repose sur trois piliers : Un suivi individuel et du mentorat : chaque structure bénéficie du suivi d’un mentor sur l’ensemble de son accompagnement. Ce suivi est basé sur un diagnostic initial afin de comprendre les forces, problématiques et axes de développement de chaque structure.

Des formations collectives : Des modules de formation en présentiel seront organisés dans la région avec des professeurs et experts d’HEC, sur des thématiques clés (stratégie de croissance, gestion de l’impact, gouvernance, etc.) pour favoriser l’apprentissage collaboratif et le partage d’expériences. En parallèle, les structures auront également un accès illimité à une banque de formations en ligne

La mise en réseau au sein d’une communauté : Les structures accélérées pourront intégrer une communauté et avoir accès à des événements de networking, des conférences thématiques, des masterclass… leur offrant des opportunités de collaboration, d’apprentissage et de croissance.

Une formule qui a fait ses preuves
L’Accélérateur ESS Sud s’inspire directement du modèle développé par la Région Île-de-France, pionnière dans la mise en place d’un programme d’accélération ESS à fort impact. Opéré par HEC depuis 2019, l’Accélérateur ESS Île-de-France a accompagné le changement d’échelle de plus de 80 structures représentant 6 600 emplois, dans des secteurs variés : économie circulaire, alimentation durable, insertion, tiers-lieux… 


3 jeunes français sur 10 cumulent plusieurs emplois pour faire face à des difficultés financières

La communauté d’agglomération du Grand Avignon est à la recherche de trois nouveaux profils aux niveaux environnemental, culturel et de cohésion territoriale. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au lundi 15 septembre prochain.

Le Grand Avignon propose trois nouveaux emplois et recherche un directeur adjoint Environnement et Déchets, un chargé de Mission Politique de la Ville, ainsi qu’un assistant gestionnaire comptable à l’Opéra Grand Avignon.

Le futur directeur adjoint Environnement et Déchets devra encadre plus de 90 agents de la régie déchets, accompagner la transition des services (nouveau schéma de collecte, optimisation du tri…), et assurer la gestion technique, financière et humaine au quotidien. Le chargé de Mission Politique de la Ville animera le contrat de ville ‘Engagements Quartiers 2030’ aux côtés d’une équipe engagée et pluridisciplinaire. La future nouvelle recrue de l’Opéra Grand Avignon sera en charge des recettes, subventions, droits d’auteur, déclarations sociales et suivi comptable.

Pour candidater, il suffit de déposer son CV, sa lettre de motivation et le dernier arrêté de situation pour les titulaires de la fonction publique adressés à Monsieur le Président, sur le formulaire de candidature spontanée correspondant au poste souhaité.


3 jeunes français sur 10 cumulent plusieurs emplois pour faire face à des difficultés financières

France Travail et le Festival Off promeuvent, ensemble, l’emploi et la formation sous la forme d’ateliers et de rencontres avec des professionnels lors de sessions de recrutement organisées durant le festival. Il y aura aussi des conseils personnalisés pour la recherche d’emploi, des stands de formation et des espaces de networking sur place.

«Chez France Travail, nous sommes convaincus que la culture peut être un levier pour l’emploi et l’insertion professionnelle souligne Aude Fredenucci, Directrice départementale France Travail Vaucluse. C’est pourquoi nous avons choisi de nous associer au festival, afin de créer des opportunités pour les demandeurs d’emploi et les entreprises locales. Nous mettons tout en œuvre pour faciliter les rencontres entre talents et employeurs, et pour accompagner les vauclusiens dans leurs projets professionnels.»

Dans le détail
👉 Les rencontres professionnelles 
Maison des professionnels de l’ISTS –Institut supérieur des techniques du spectacle-. 20 rue du portail Boquier à Avignon.

👉 Comment diffuser efficacement via les réseaux sociaux et les mailings ?
📅 Mercredi 16 juillet de 9h30 à 12h30
Vous souhaitez développer votre maîtrise numérique pour diffuser via les réseaux sociaux et communiquer plus facilement ? Participez à cette conférence gratuite, animée par un coach Google et apprenez les rudiments de la stratégie marketing

👉 Les dossiers artistiques
📅 Jeudi 17 juillet de 14h30 à 16h30
Conseils et témoignages sur les dossiers artistiques : création, résidence, presse, diffusion partagés par des professionnels, suivi d’un temps d’échange avec le public.

👉 Féminisation des métiers techniques du spectacle vivant
📅 Vendredi 18 juillet de 9h30 à 12h30
Une table ronde pour faire un état des lieux de la féminisation des métiers techniques du spectacle vivant. Quelles évolutions pour les femmes dans ces métiers ? Quelles évolutions dans l’enseignement ? Quelles évolutions dans l’emploi ?

Copyright France Travail Vaucluse

📍 Au village du Off
Salle d’atelier – cour du Village du Off
École Bouquerie – 6 rue Pourquery de Boisserin à Avignon

👉 Mobilité des artistes et des techniciens en Europe
📅 Mercredi 9 juillet de 14h à 16h
L’Europe à portée de scène : venez préparer votre départ et explorer le monde de la mobilité artistique. À destination des artistes émergents et confirmés, professionnels et futurs professionnels du spectacle et compagnies.

👉 La diffusion dans le spectacle vivant
📅 Vendredi 11 juillet de 11h à 13h
Quels conseils pour réussir la diffusion de son spectacle ? Faire appel à un chargé de diffusion, un attaché de presse ? Des professionnels du spectacle partageront leur expertise.

👉 Les premiers pas dans l’intermittence et le GUSO – Guichet unique du spectacle occasionnel-
📅 Vendredi 11 juillet de 14h à 16h
France Travail Services et le GUSO répondront à vos questions sur la gestion des droits des salariés intermittents et vous présenteront le Guichet Unique du Spectacle Occasionnel (GUSO). S’inscrire à ces rencontres sur Mes événements emploi : https://mesevenementsemploi.francetravail.fr/

Les permanences
Vous avez un projet professionnel dans le secteur du spectacle et vous avez besoin d’informations sur les métiers, la formation, l’intermittence du spectacle ? Compagnies, théâtres, lieux de spectacles, festivals… vous recrutez ? Vous souhaitez des informations sur les aides à l’embauche ? Les équipes Culture Spectacle de France Travail Vaucluse, Ile-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes et Marseille Belle-de-Mai vous reçoivent sans rendez-vous pour des échanges individuels.

Copyright France Travail Vaucluse

👉 À la Maison des Professionnels de l’ISTS
📍 Cloître Saint Louis – 20 rue du portail Boquier
Espace mutualisé réservé aux professionnels du secteur culturel et du spectacle en libre accès – Salle Commission 1er étage.
📅 Les 7, 8 et 15 juillet de 9h30 à 12h30 et de 14h30 à 17h30
📅 Les 9 et 17 juillet de 9h30 à 12h30
📅 Les 16 et 18 juillet de 14h30 à 17h30

👉 Au Village du Off
📍 Ecole Bouquerie – 6 rue Pourquery de Boisserin – RDC
📅 Permanence en libre accès jeudi 10 juillet de 10h à 18h.
À partir de 14h rencontrez des professionnels de la gestion des droits des annexes 8 et 10 (intermittence du spectacle) et du GUSO.


3 jeunes français sur 10 cumulent plusieurs emplois pour faire face à des difficultés financières

Le Grand Avignon gère 23 zones d’activités économiques –ZAE- et investit, depuis 2021 et pour 4 ans, 20M€. Objectif ? Améliorer le cadre de vie des entreprises et des salariés tout en renforçant l’attractivité du territoire.

Coupe du ruban par Guy Moureau Copyright Grand Avignon Anthony Beignard de Gauche à droite : Annick Dubois, Claude Tummimo, Guy Moureau, Joël Guin et Paul Mély

Certains éléments de voieries ont ainsi été revus, au cas par cas, selon les zones d’activités économiques, comme les aménagements paysagers, la mobilité, l’écologie urbaine, la gestion des eaux pluviales et l’énergie, selon les spécificités de chaque lieu, et en collaboration avec les élus et associations des entreprises.

Financements
C’est dans le cadre de cette revisite des ZAE que, dernièrement, 6,5M€ ont été investis avec la participation de l’Etat, dans le cadre du Fonds vert pour les aménagements cyclables ; la Région Sud-Provence Alpes Côte d’Azur pour la requalification des ZAE et l’Agence de l’eau.

Les chantiers 
C’est ainsi que Le Chemin de l’Herbe, zone de la Cristole à Avignon ; l’Avenue de l’Orme Fourchu-Fontcouverte également à Avignon ; Le plan à Entraigues sur la Sorgue viennent d’être inaugurés.

L’an dernier
L’an dernier c’était au tour de la rue Graham Bell de la ZAE de saint-Tronquet au Pontet, puis de Courtine d’être réaménagées. Des travaux dans ce même esprit sont d’ailleurs actuellement en cours pour les ZAE de la Croix de Noves, Courtine, Agroparc, Raphaël Garcin et Saint-Tronquet pour une réception prévue d’ici 2026.

Depuis 2021
Depuis 2021, le montant total des réhabilitations dans les ZAE s’élève à 12,4 M d’€.

Fin des travaux de la Cristole Copyright Grand Avignon Clotilde Arnaud

Aujourd’hui, Avignon, La Cristole, Chemin de l’Herbe

Problématique et enjeux
Le Chemin de l’Herbe à la Cristole est une zone minérale ponctuée d’une voierie vétuste et d’un stationnement anarchique des poids lourds, rythmée d’espaces verts délaissés. L’absence de cheminement cycliste et piéton sécurisés et les îlots de chaleur réclamaient une nouvelle vision de cet espace.

Réalisation
Le Grand Avignon, en partenariat avec les acteurs locaux, a opté pour la réalisation de 480 mètres de voie verte en enrobé beige –pour éviter l’effet d’albédo-, qui sécurise les cheminements piétons et cyclistes entre le chemin des Canaux (Bel Air) et la RN7. Les espaces verts ont été transformés en prairies et pelouses munies de goutte à goutte. Près de 78 arbres ont été plantés et une partie du réseau d’assainissement rénovée, conformément à la réglementation sur la gestion des eaux usées.

Les chiffres
Près de 78 arbres plantés ; 50 arbustes ; 2 620 m2 de massifs plantés; 630m2 de prairie sauvage ; 24 éclairages modernisés ; 480 ml (mètres linéaires) d’aménagements cyclables et piétons ; 295 ml de réfection de voirie ; 300 ml de réfection du réseau d’assainissement des eaux usées ; 100 ml d’eau potable. 962 heures pour l’insertion professionnelle des personnes éloignées de l’emploi.

Montant total des travaux  2,12 M€
Voirie et espaces Verts : 1 721 038 € ; Réseaux humides : 402 640 € ; Subventions : État – Fonds vert : 243 000 € ; Région Sud-Paca : 180 377€.

L’orme Fourchu-Fontcouverte Copyright Grand Avignon Matthieu Colin

Avignon, Avenue de l’Orme Fourchu-Fontcouverte
Problématique et enjeux
L’axe très fréquenté aux heures de pointe, est ponctué d’entreprises, de logements collectifs et d’habitations.

Réalisation
La largeur de la chaussée a été réduite et la vitesse limitée à 30km/h. Une continuité piétonne a été créée. Les trottoirs ont été libérés du stationnement anarchique et sécurisés au moyen de bordures anti-stationnement. La fréquentation de la route se fait en partage avec les véhicules motorisés. Les réseaux d’eau potable et d’eau pluviale, en sous-sol, ont été revus. Les sols ont été désimperméabilisés.

Deux innovations mises en place
Une fosse de Stockholm a été créée permettant de retenir l’eau de pluie afin d’être puisée par les plantes environnantes et la création d’un parking drainant permet de laisser s’infiltrer l’eau en réduisant le ruissellement en surface. Egalement, un aqua textile intégré en sous-couche filtre et biodégrade les hydrocarbures veillant à la protection de la nappe phréatique. Enfin, 50% de matériaux concassés ont été ré-utilisés sur ce chantier.

Chiffres
La surface totale de l’opération est de 10 550m² traités ; Surfaces perméables espaces verts 1745m² ; Surface perméable de stationnement 630m² ; 1250 m3 de terre végétale et mélange terre/pierre ; 26 arbres et 322 arbustesplantés ;1 050 m2 de massifs plantés ; 765 ml de conduite d’eau potable renouvelées ; 100 ml de chemisage du réseau unitaire ; 1812 heures d’insertion professionnelle.

Montant total des travaux : 3,29 M€Voirie et espaces Verts : 2 656 804€ ; Réseaux humides : 635 865€ ; Subventions État – Fonds vert : 354 480€ ; Agence de l’eau: 279 657€.

Fin des travaux du Plan Copyright Grand Avignon Clotilde Arnaud

Entraigues sur la Sorgue, Le plan
Problématique et enjeux
Un trottoir trop proche de l’avenue de la Counoise générant un sentiment d’insécurité ; L’absence d’aménagement cyclable sur le dernier kilomètre de cette voie principale ; Le stationnement régulier de poids lourds sur le trottoir et la réorganisation de deux impasses Barbaroux et Aubun.

Réalisation
Sécurisation des déplacements piétons et cyclistes via la création d’une voie verte continue sur l’ensemble de la zone. Les noues végétalisées –fossés peu profonds et larges- empêchent le stationnement sauvage. Dès 2021, le giratoire d’entrée de la zone a été transformé en un espace arboré de 2 000 m², où environ 1 000 jeunes arbres méditerranéens (micocouliers, frênes, érables, amandiers) ont été plantés. Financé à hauteur de 50 000 €, cet aménagement participe à l’infiltration des eaux de ruissellement, à recharger les nappes phréatiques, à prévenir l’érosion des sols et à créer un îlot de fraîcheur. Entre 2023 et 2024, dans le cadre des travaux de requalification des allées Aubun et Barbaroux et de l’avenue de Counoise, environ 80 arbres supplémentaires ont été plantés, accompagnés de prairies fleuries et de massifs végétalisés sur plusieurs centaines de mètres linéaires.

Chiffres
51 arbres plantés en 2025 ; 140 arbustes ; 1 280 ml d’aménagements cyclable et piétons (voie verte + trottoir) et 545 heures d’insertion. Montant total des travaux :1,08 M d’€ ; Subventions État – Fonds vert : 202 761€ ; Région Sud PACA : 84 293€.

En 2021, 2022, 2023
L’entrée de la ZAE des Balarucs à Caumont-sur-Durancea bénéficié en octobre 2022 d’un premier chantier de 500 000 €. L’accès a été repensé avec des trottoirs pour les piétons, une voirie rénovée, un éclairage public plus économe et des plantations qui améliorent l’aspect et le confort du site.

Fin 2022,
les zones de l’Aspre à Roquemaure, de l’Oseraie et de Fontvert–Saint-Tronquet au Pontet ont aussi bénéficié de chantiers de revalorisation. À Roquemaure, l’entrée de l’Aspre a fait peau neuve pour un montant de 50 000 €. Sur l’axe Graham Bell, dans la zone commerciale Saint-Tronquet, 430 000 € ont été investis pour des aménagements de modernisation, incluant la suppression de 1 000 m² de surfaces imperméables, la transformation des fossés en noues végétalisées avec des essences locales, et la création d’une voie piétonne sécurisée vers les commerces et restaurants. L’entrée de la zone a également été revalorisée.

En 2023,

la requalification de la ZAE des Fonds àVedènea donné lieu à la création d’une nouvelle entrée de zone depuis la RD 53, avec un accès sécurisé adapté aux poids lourds. Les aménagements ont inclus la réalisation d’une voirie avec trottoirs larges, un système de rétention des eaux pluviales d’environ 200 m³, un éclairage public à puissance modulable et la plantation de 330 m² de végétation méditerranéenne. L’ensemble des travaux, d’un montant d’environ 1,06 M€, a été entièrement financé par le Grand Avignon.

l’Orme Fourchu Copytight Grand Avignon Matthieu Colin

L’emploi
Le Grand Avignon a inséré des clauses sociales dans les contrats conclus avec les prestataires, afin de favoriser l’insertion professionnelle d’un public majoritairement peu qualifié. Près de 3 219 heures de travail ont été réalisées (dont 338 heures de formation) sur les 2 955 heures prévues, et 70 heures supplémentaires seront effectuées dans le cadre de l’entretien des espaces verts. 19 personnes ont accédé à un contrat professionnel : 14 dans la construction de routes et 5 dans les aménagements paysagers. Parmi les bénéficiaires, près de 36,8 % avaient moins de 26 ans, 47 % résidaient à Avignon ou dans une commune du Grand Avignon, et 31,5 % vivaient dans un quartier prioritaire de la politique de la ville. 9 contrats en alternance ont été conclus, ainsi qu’une embauche en CDI (Contrat à durée indéterminée).

Joël Guin, président du Grand Avignon, ce qu’il a dit
« Le Grand Avignon s’est lancé, depuis 2021, dans la redynamisation de 23 zones d’activités en faveur du développement économique de 52 000 entreprises, misant sur les filières d’excellence de la naturalité et des industries culturelles créatives. Plus de 12 millions d’euros ont déjà été investis par le Grand Avignon depuis le début du mandat dans ce programme, pour les zones d’activités d’Agroparc et Courtine à Avignon, l’Aspre à Roquemaure, l’Oseraie, Fontvert et Sain-Tronquet au Pontet, les Fonds à Vedène, les Balarucs à Caumont. Aujourd’hui, nous inaugurons les travaux réalisés dans les zones de Fontcouverte et la Cristole à Avignon, et le Plan à Entraigues pour 6,5 M€. Ces travaux ont consisté à requalifier les voiries, embellir et végétaliser des espaces pour réduire les îlots de chaleur, créer des pistes cyclables et des cheminements piétons, améliorer la gestion des eaux pluviales et de l’assainissement, ou encore réaménager les entrées de zone. D’autres chantiers suivront dans 16 autres communes. »

Joël Guin et Guy Moureau Copyright Grand Avignon Anthony Beignard

3 jeunes français sur 10 cumulent plusieurs emplois pour faire face à des difficultés financières

Le réseau de services à la personne APEF lance une grande campagne de recrutement partout en France. Sur les 1 000 postes à pourvoir cet été, 30 le sont en Vaucluse et 40 dans les Bouches-du-Rhône. Dans le département, ce sont les agences de Cavaillon, du Pontet et d’Orange qui recherchent des assistants ménager, des auxiliaires de vie, des gardes d’enfants et des jardiniers/bricoleurs. Pour les Bouches-du-Rhône, ce sont les agences d’Arles, Aubagne, Calas et Plan-de-Cuques qui cherchent à renforcer leurs équipes.
« Que ce soit pour un job d’été, une reconversion ou une carrière dans l’humain, APEF recrute des profils variés : étudiants, professionnels du secteur ou demandeurs d’emploi en quête de sens, explique ce réseau qui regroupe 160 agences en France et 4 500 collaborateurs accompagnant quotidiennement 62 000 clients dans toutes la France.

Comment postuler ?
Les candidats intéressés peuvent dès à présent déposer leur CV auprès de l’agence APEF la plus proche, venir échanger directement avec les équipes sur place, ou postuler en ligne via la page dédiée : Candidature spontanée – APEF Recrute

Les étudiants sont les bienvenus
« Nos agences s’adaptent aux disponibilités des étudiants en proposant des horaires flexibles et des missions proches de chez eux. Cela représente une opportunité idéale pour ceux qui souhaitent acquérir une première expérience dans un secteur d’avenir, tout en conciliant études et vie personnelle », explique Leslie Touchat, directrice des ressources humaines au sein de l’APEF. Dans un contexte où les liens sociaux se distendent, nos collaborateurs participent à une mission sociétale essentielle en apportant présence humaine et soutien concret aux plus fragiles, mais aussi aux familles. »


3 jeunes français sur 10 cumulent plusieurs emplois pour faire face à des difficultés financières

La deuxième édition du Baromètre mondial de l’emploi en IA 2025 publié par le cabinet de conseil et d’audit PwC, qui a examiné près d’un milliard d’offres d’emploi dans plus de 15 pays, démontre que l’adoption de l’IA s’accompagne d’une montée en compétences, d’une valorisation salariale et d’une croissance nette de l’emploi, même dans les professions les plus automatisées. La France se démarque des autres pays avec 166 000 offres d’emploi publiées en 2024, elle devient ainsi le premier pays européen en volume d’offres d’emploi requérant des compétences en IA.

Le rapport montre qu’entre 2018 et 2024, la productivité du travail dans le monde a été multipliée par quatre dans les secteurs les plus exposés à l’IA — comme les services financiers ou le développement logiciel — passant de 7% à 27%. À l’inverse, dans les secteurs moins exposés à l’IA, tels que l’hôtellerie ou l’extraction minière, la productivité a stagné, passant de 10% à 9%. En France, la demande en compétences évolue rapidement, le nombre d’offres d’emploi dans les métiers les plus exposés à l’IA — qu’ils soient automatisés ou augmentés — a été multiplié par huit sur la même période.

Philippe Trouchaud, Chief Technology & Products Officer, PwC France et Maghreb indique : « L’IA transforme l’économie et le marché du travail à l’échelle mondiale. Loin de détruire de l’emploi, elle en redéfinit les contours et en accroît la valeur. L’emploi progresse dans la plupart des métiers exposés à l’IA. Pour en tirer parti, les entreprises doivent investir dans les compétences : recruter sur les savoir-faire, former en continu, et équiper les salariés. L’IA démocratise l’expertise et permet à chacun d’avoir un impact démultiplié. Aucun secteur ne sera épargné : agir dès maintenant est essentiel. »  

L’emploi progresse dans presque toutes les catégories de métiers exposés à l’IA, même les plus automatisés

Contrairement aux craintes souvent exprimées, le rapport ne montre ni destruction massive d’emplois ni chute des salaires. En France, comme dans le reste du monde, l’IA redessine l’emploi de manière significative, avec un effet globalement positif.

Entre 2019 et 2024, les métiers moins exposés à l’IA ont connu une forte croissance (+65% au niveau mondial ; +251% en France), mais ceux plus exposés ont aussi progressé (+38% au niveau mondial ; +273% en France). Ces derniers se divisent entre emplois « automatisés » (tâches réalisées par l’IA) et emplois « augmentés » (tâches améliorées par l’IA). Dans les deux cas, l’emploi est en hausse dans tous les secteurs analysés, avec une progression plus rapide pour les emplois augmentés. L’écart de croissance (+26 points) place la France devant l’Allemagne (+37 points) et loin devant le Royaume-Uni ou les États-Unis, où les métiers peu exposés progressent davantage.

Les emplois dits « augmentés », dans lesquels l’IA renforce les capacités humaines, connaissent une croissance moyenne de +252% en France, contre +223% pour les emplois plus facilement automatisés. Ces chiffres confirment la tendance observée à l’échelle mondiale : l’IA transforme les rôles plus qu’elle ne les remplace, en particulier dans les secteurs à forte intensité cognitive ou relationnelle.

Les salaires augmentent deux fois plus vite dans les secteurs exposés à l’IA

Les secteurs les plus exposés à l’IA enregistrent une hausse des salaires deux fois plus rapide que les moins exposés, que les emplois soient automatisés ou augmentés.

À l’échelle mondiale, les métiers mobilisant des compétences en IA progressent de 7,5% sur un an, alors même que les offres d’emploi globales ont reculé de 11,3%. Ces métiers sont également mieux valorisés, avec des niveaux de rémunération en moyenne supérieurs de 56% à ceux des autres emplois (contre 25 % en 2023).

Les secteurs qui concentrent le plus d’emplois liés à l’IA sont ceux de l’Information et de la Communication (avec une part d’offres IA passée de 2,5% en 2018 à 3,8% en 2024), ainsi que les activités scientifiques et techniques qui dépassent désormais les services financiers en volume d’offres IA.

Cette dynamique s’accompagne d’une hausse du niveau de qualification requis. En 2024, 58% des offres d’emploi dans les métiers les plus exposés à l’IA exigeaient un diplôme, contre 54% en 2019. À l’inverse, pour les métiers peu exposés, cette part a baissé de 13% à 10%. Autrement dit, les métiers liés à l’IA demandent cinq fois plus souvent un diplôme que les autres.

Olivier Dupont, Associé Workforce chez PwC France et Maghreb déclare : « L’IA transforme déjà en profondeur le marché du travail et ouvre des perspectives prometteuses pour des économies confrontées à des défis structurels, tels que la pénurie de main-d’œuvre ou la faible productivité. Cette étude montre que son potentiel commence à se concrétiser : avec les bons investissements technologiques et culturels, l’IA — notamment agentique — permet de repenser la manière dont les organisations créent de la valeur. Mais pour accélérer ce mouvement, les entreprises devront investir dans leurs stratégies d’IA et accompagner leurs salariés dans l’acquisition de nouvelles compétences au-delà même du diplôme. »

La révolution des compétences s’accélère

Si le constat est globalement positif pour la productivité, les salaires et l’emploi, l’étude souligne un impératif d’adaptation rapide pour les salariés comme pour les entreprises. Les compétences recherchées évoluent 66% plus vite dans les métiers les plus exposés à l’IA, contre 25% l’an dernier.

En France, les données confirment cette dynamique. Entre 2018 et 2024, les métiers les plus exposés à l’IA ont connu une évolution des compétences 34% plus marquée que ceux moins exposés (indice de 1,3 contre 1). Ce différentiel traduit une transformation profonde des missions demandées, qui impose une montée en compétences rapide pour rester à niveau.

La valeur accordée aux diplômes traditionnels diminue, notamment dans les métiers où l’IA joue un rôle accru. À l’échelle mondiale, la proportion d’emplois augmentés nécessitant un diplôme a chuté de 66% à 59%, et de 53% à 44% pour les emplois automatisés.

En France, la tendance est inversée : les emplois exposés à l’IA demandent aujourd’hui plus souvent un diplôme. Entre 2019 et 2024, la part des offres exigeant un diplôme est passée de 54% à 58% pour les métiers les plus exposés, tandis qu’elle a baissé de 13% à 10% pour les moins exposés. De même, la proportion d’emplois « augmentés » par l’IA nécessitant un diplôme est passé de 58% à 62% sur la même période.

L’impact de l’IA pourrait aussi accentuer certaines inégalités : dans tous les pays étudiés, les femmes sont plus nombreuses que les hommes à occuper des emplois exposés à l’IA, ce qui pourrait accroître la pression sur leurs compétences.

Olivier Dupont précise : « L’avancée rapide de l’IA transforme non seulement les métiers mais aussi les compétences requises. Ce n’est pas un simple enjeu de recrutement : même en payant le prix fort pour des talents IA, ces compétences peuvent rapidement devenir obsolètes sans des investissements pertinents dans la formation continue. »

L’IA, un impératif stratégique pour les entreprises

Pour libérer le plein potentiel de l’IA, les entreprises doivent l’intégrer dès maintenant au cœur de leur stratégie. Le rapport identifie cinq actions clés :

  • Utiliser l’IA pour transformer l’ensemble de l’entreprise.
  • Considérer l’IA comme un levier de croissance, pas seulement d’efficacité.
  • Prioriser l’IA agentique.
  • Doter les salariés des compétences nécessaires pour exploiter l’IA.
  • Libérer le potentiel transformateur de l’IA en bâtissant la confiance.

3 jeunes français sur 10 cumulent plusieurs emplois pour faire face à des difficultés financières

Du lundi 16 au vendredi 20 juin, 8 agences vauclusiennes de France Travail se mobilisent pour organiser divers événements autour des métiers du transport et de la logistique.

France Travail Vaucluse participe à la Semaine nationale des métiers du transport et de la logistique. Visites d’entreprises, ateliers de détection de potentiel, simulations de conduite, escape games, ou encore présentations de formations sont prévus au programme. En tout, plus de 40 événements vont rythmer la semaine.

Ce secteur d’activité représentent plus de 100 000 employés en Vaucluse, que ce soit au sein des entrepôts, dans le transport de marchandises, dans le transport de voyageurs, dans les plateformes logistiques ou pour le transport sanitaire. « Notre département, riche de son histoire et de sa vitalité économique, bénéficie d’une position géographique stratégique, affirme Patrick Tesio, expert départemental Transport et Logistique chez France Travail Vaucluse. Cette semaine spéciale est l’occasion de souligner les avancées significatives de notre région en matière de transport et de logistique, tout en mettant en lumière les efforts et l’engagement de ceux qui œuvrent quotidiennement dans ces secteurs.

Quelques événements phares de la semaine

Lundi 16 juin :
• Visite du dépôt des Cars Lieutaud à Orange.
• Session de détection de potentiel pour les métiers de la logistique à Carpentras.
• Recrutement par le Groupement d’Employeurs pour l’Insertion et la Qualification (GEIC) AC2R Sud à Avignon.

Mardi 17 juin :
• Session de détection de potentiel pour les métiers du transport à Avignon.

Mercredi 18 juin :
• Rencontre avec une chargée de recrutement de l’agence d’intérim PROMAN à Pertuis.
• Découverte des métiers du transport sanitaire à Avignon.

Jeudi 19 juin :
• Visite de l’entreprise STEF à Cavaillon.
• Découverte du secteur de la logistique à Bollène.
• Découverte du métier de conducteur/conductrice poids lourds à Orange.

Vendredi 20 juin :
• Matinée Portes Ouvertes chez Transdev Vaucluse à Avignon.
• Recrutement pour des postes en logistique de Leroy Logistique en partenariat avec RAS Interim à Orange.

Pour découvrir tous les événements en Vaucluse et s’y inscrire, cliquez ici.

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