12 mai 2024 |

Ecrit par le 12 mai 2024

Rendez-vous à Pertuis et Monteux le 6 octobre pour la Place de l’emploi et de la formation

Pertuis et Monteux accueilleront simultanément la Place de l’emploi et de la formation le 6 octobre. L’objectif du dispositif est de permettre à tous d’accéder facilement à des informations sur l’emploi et la formation et de rencontrer des entreprises qui recrutent.

La Place de l’emploi et de la formation reprend sa tournée avec deux dates le 6 octobre à Pertuis et Monteux. Ce dispositif a pour but de permettre à tous, inscrits ou non à Pôle emploi, d’accéder facilement, dans un cadre convivial et moins formel que dans un bureau, à des informations sur l’emploi et la formation, de pouvoir bénéficier de conseils et de rencontrer des entreprises qui recrutent en proximité.

Chaque Place de l’emploi et de la formation répond aux besoins particuliers d’une ville, d’un village, ou d’un quartier. L’idée étant d’aller à la rencontre de ses habitants pour leur offrir des solutions et de s’appuyer sur les acteurs de terrain.

« Pour cette étape à Pertuis, nous avons souhaité mettre l’accent sur le secteur du commerce qui est en forte tension sur notre bassin. Cet événement permettra aux habitants du territoire de saisir les opportunités de formation et d’emploi afin de leur offrir des solutions personnalisées pour un retour à l’emploi pérenne » précisent Carole Garabedian, directrice de l’agence Pôle emploi Pertuis, et Céline Petetin, responsable d’équipe.

Les visiteurs sont accueillis sur quatre espaces dédiés :

Un espace orientation et formation pour découvrir les métiers qui recrutent, les formations accessibles et faire le point sur ses compétences. A Pertuis, les visiteurs pourront découvrir les dispositifs de formation pré-embauche tels que l’AFPR et le POE. Ils pourront également assister à une présentation de la méthode de recrutement par simulation et de l’atelier détection de potentiel commerce. Du côté de Monteux, les visiteurs pourront assister à une démonstration du métier de couvreur-zingueur par les Compagnons du devoir. Ils pourront également découvrir les métiers forestiers grâce au Centre forestier Larrue et au bus Forest Truck.

Un espace conseil coaching qui propose un appui aux techniques d’entretien, à la création de CV et de lettres de motivation. A Pertuis, les visiteurs pourront également se renseigner sur la création d’entreprise avec la participation de CBE. Du côté de Monteux, des solutions de mobilité et des ateliers autour de la confiance en soi seront proposés aux visiteurs tout au long de l’après-midi.

Un espace numérique afin de favoriser l’inclusion numérique avec des ateliers pratiques, comme des quiz, pour évaluer son degré d’aisance numérique et ses appétences professionnelles. Les visiteurs pourront tester leurs aptitudes numériques grâce à Pix emploi, animé par la Mission Locale à Pertuis et par Provence Numérique à Monteux.

Un espace job dating où les candidats pourront rencontrer des entreprises de secteurs variés à la recherche de nouveaux collaborateurs comme Lidl, Hyper U et Courses U, Intersport, Carrefour Market, Marie Blachère et Mr Bicolage, à Pertuis. Du côté de Monteux, les candidats pourront rencontrer ADPEA GEIQ, Les voyages Arnaud, Ouihelp, Association l’Olivier, ADMR, OCAPIAT, OPCO EP et l’Armée. En parallèle de la Place de l’emploi, les visiteurs pourront participer à un forum emploi organisé par l’union patronale du Var (UPV) avec la présence de 30 entreprises de secteurs variés.  

Le 6 octobre de 13h à 17h à l’Esplanade du château d’eau, 34 rue des Hortensias, Monteux et le 6 octobre de 13h à 17h à l’Espace Georges Jouvin, rue Henri Silvy, Pertuis.

J.R.


Rendez-vous à Pertuis et Monteux le 6 octobre pour la Place de l’emploi et de la formation

« C’est une lourde tache qui nous incombe et on a besoin de tous » c’est ce que vient de déclarer Nordine Saihi, nouveau président de l’U2P de Vaucluse (Union des entreprises de proximité) lors de la présentation du bureau cette confédération qui regroupe les entrepreneurs de l’artisanat, du commerce, de l’économie et des professions libérales. Philippe Herzog, qui représente les plombiers-chauffagiste ajoute « Depuis plus de 70 ans, nous défendons les artisans, nous formons les apprentis, nous les aidons à mettre en oeuvre les normes, notamment le label RGE (Reconnu garant de l’environnement) pour limiter la consommation d’énergie et nous leur donnons un coup de pouce juridique si nécessaire ».

Au nom de la Confédération générale de l’alimentation en détail (CGAD) qui représente les boulangers, pâtissiers, cuisiniers, traiteurs, chocolatiers, fromagers, confiseurs, poissonniers et les commerçants sur les marchés… Dino Tornati, l’excellent boucher de la place Saint-Didier aujourd’hui à la retraite mais élu de l’U2P ajoute : « Nous représentons 300 petites et moyennes entreprises en Vaucluse de tous horizons, nous formons une équipe expérimentée au service de ceux qui ont besoin d’un conseil, d’un savoir-faire, d’une main tendue. Le président de la CGAD, Thierry Despeisse précise de son côté : « Là avec le prix de l’énergie qui ne cesse de grimper, certains voient leurs factures multipliées par 3 ou 4, nous devons nous mobiliser pour qu’ils s’en sortent quoi qu’il en coûte ».

Autre représentant de l’U2P et cela pourrait paraître inédit. Et pourtant : les professions libérales. Le cardiologue Philippe Samama explique : « Nous existons depuis 2005, nous regroupons les médecins, kinés, orthodontistes, mais aussi les métiers du droit comme les avocats ainsi que les experts comptables et commissaires aux comptes. Et nous siégeons à l’Urssaf ou à la Caf (Caisse d’allocations familiales) « .

Le président Nordine Saihi complète :  » Avec le Covid, nous avons connu une crise sans précédent entre les métiers essentiels et non essentiels, les chefs d’entreprises qui ont contracté un PGE (Prêt garanti par l’état) doivent maintenant le rembourser et ce n’est pas toujours facile, quand la trésorerie est au plus bas. Mais nous savons nous adapter, évoluer, travailler avec les élus de tous horizons pour trouver ensemble des solutions, défendre nos métiers, les rendre plus visibles, plus attractifs. Notre qualité première c’est d’être proches de nos mandants ».

« Nos artisans représentent 33% du tissu économique de Vaucluse. »

Valérie Coissieux, présidente de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de Vaucluse

De son côté Valérie Coissieux, la président de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de Vaucluse ajoute : « Nos artisans représentent 33% du tissu économique de Vaucluse, ils sont en plein désarroi avec le prix des matières premières et de l’énergie qui flambent. Ils ont parfois bénéficié d’aides, mais malgré tout, certains ont dû baisser définitivement leur rideau. Et pourtant normalement on travaille avec notre coeur, on ne licencie pas. Mais depuis la crise sanitaire, les jeunes en particulier veulent vivre différemment, pouvoir passer le week-end avec leurs enfants, au lieu de travailler le samedi et le dimanche, c’est pourquoi par exemple, nous manquons de serveurs dans la restauration malgré l’amélioration des salaires ».

Le président de l’U2P témoigne de ce qu’il a vécu à Apt comme membre du Groupement commercial et artisanal créé en 1950 : « Dans ce bassin de vie, avec le démantèlement du site de missiles nucléaires du Plateau d’Albion, on a connu une longue période de désertification. Le 2e REG (Régiment étranger de génie) s’est installé à Saint-Christol, mais des entreprises de renom (Aptunion, Delta plus, Blachère Illuminations) déjà implantée ici se sont mobilisées pour revitaliser ce territoire avec des créations d’emplois et de nouvelles richesses. Petit à petit, avec l’état et les élus, nous avons réussi à inverser la courbe du chômage ».

Conclusion : pour pallier la pénurie de personnel et pour que toutes les activités vitales se maintiennent, notamment au coeur des centres-villes, il faut absolument faire découvrir les métiers dans les écoles, les collèges et les lycées en allant parler aux jeunes, leur montrer l’étendue des possibilités et l’attractivité des filières, (mécanique, génie climatique, bâtiment) et les nouveaux métiers liés à la micro-électronique, l’intelligence artificielle, développement de web, entreprenariat en e-commerce, en arts graphiques ou en matériaux innovants.

Contact : accueiL@capeb84.fr
u2p84@u2p-france.fr
Cité de l’Artisanat, Chemin de la Rollande – 84 140 Montfavet


Rendez-vous à Pertuis et Monteux le 6 octobre pour la Place de l’emploi et de la formation

Le mardi 27 septembre prochain, le Forum Objectif Emploi de la ville de Sorgues rassemblera près de 70 entreprises et structures locales à la salle des fêtes de la ville.

L’occasion pour les visiteurs de s’informer, de trouver une formation, de rencontrer des recruteurs, de passer des entretiens d’embauche ou d’élargir leur réseau professionnel. Les demandeurs d’emploi pourront se présenter spontanément aux recruteurs pour déposer leur candidature. Il est donc fortement recommandé de se munir de plusieurs curriculum vitæ (CV). Pour accompagner les postulants, des ateliers gratuits de simulation d’entretien d’embauche seront programmés (inscription sur le stand de la mission locale).

Le tout en partenariat avec les Sorgues du Comtat, le Département de Vaucluse, la préfecture de Vaucluse, Pôle emploi, la CCI de Vaucluse, la Mission locale jeunes Grand Avignon, Réseau initiative France et le Lions’club.

Mardi 27 septembre. 9h30 à 13h. Salle des fêtes de Sorgues. 231 avenue Pablo Picasso. Entrée libre


Rendez-vous à Pertuis et Monteux le 6 octobre pour la Place de l’emploi et de la formation

« La pénurie de conducteurs-receveurs n’est pas une fatalité » : le taux d’offres confiées à Pôle-Emploi a grimpé de 45% au 1er semestre. C’est ce que martèle Michel Ciocci, le Directeur Territorial de Pôle-Emploi Vaucluse, au cours d’une conférence de presse organisée Quartier Joly-Jean à Avignon avec le Directeur général des Voyages Arnaud, « En 2021, on a recensé 71 formations et pour cette année, on dépassera les 110 ! ».

Il est vrai qu’à l’approche de la rentrée scolaire, en France, on a entendu en boucle qu’il manquerait nombre de chauffeurs pour le ramassage scolaire. Mais pas en Vaucluse puisque chacun a anticipé. Les voyages Arnaud ont dès le mois de janvier, avec leur « Bus Tour », sillonné le département en expliquant qu’il leur manquait des conducteurs de bus. Ils ont précisé qu’ils proposaient plusieurs types de contrats : 60 heures par semaine, pour amener les enfants à l’école le matin et les ramener à la maison le soir et disposer de toutes les vacances scolaires, 110h pour les accompagnements en péri-scolaire ou à temps complet. Et un salaire qui varie de 800€ à 1 500€ selon la durée du travail.

« J’ai toujours rêvé de conduire un bus. »

Camille Vallon, 24 ans, conductrice de bus.

« J’ai 24 ans, j’ai toujours rêvé de conduire un bus et j’ai une petite fille de 15 mois » explique Camille Vallon, « Ce métier me convient parfaitement, il me permet à la fois de m’occuper de mon bébé et de gagner un peu d’argent ». Pour ce faire, elle a suivi une formation professionnelle qualifiante de 3 mois et les écoliers sont ravis d’avoir une jeune femme au volant. D’ailleurs, 32% du personnel est féminin ». Autre cas, celui de Jean-Pierre Scaténa, cheminot pendant 33 ans à la SNCF. Le centre de formation où il travaillait a fermé, il ne se voyait pas partir à Nanterre, du coup il a fait un tour chez les Voyages Arnaud : « Ils m’ont proposé une formation minimale obligatoire de 140h en un mois. Cela m’a permis de découvrir les conditions de travail, les obligations de ponctualité. En plus le patron est à côté, on a toujours quelqu’un pour nous aider, nous conseiller. J’ai fait ma première rentrée scolaire début septembre, les gamins sont plutôt sympas et polis. Plus tard, je pourrai aussi conduire des cars pour des lignes de tourisme, qui sait ? Et cette activité partielle me convient très bien, elle complète ma petite retraite d’ex-salarié de la SNCF ». Dernier exemple, celui de Gérard Soriano, 65 ans, ancien routier, qui n’a pas voulu rester inerte à la retraite. Il a aussitôt embrayé sur un poste de conducteur de bus scolaires : « Je voulais absolument m’occuper, voir des gens, avoir des contacts, 100 heures par mois, c’est super et je me sens utile ».

« Aujourd’hui, 50% des chômeurs font un métier différent de leur formation initiale, ils acceptent une autre orientation professionnelle. »

Michel Ciocci, Directeur territorial de Pôle emploi Vaucluse.

Ce que corrobore le Directeur de Pôle Emploi 84 : « On travaille avec des êtres humains, on essaie d’agir, de trouver des solution dans des secteurs en tension comme le transport pour qu’ils retrouvent le monde du travail. Ils ne pensent pas forcément à ce type d’emploi, mais il a changé, évolué. Les bus sont confortables, climatisés. Aujourd’hui, 50% des chômeurs font un métier différent de leur formation initiale, ils acceptent une autre orientation professionnelle. On dépense de l’argent public, nous avons donc une obligation de résultats ». Pour Jean-Baptiste Fontan, directeur général des Voyages Arnaud : « Nous payons la formation de nos futurs salariés entre 6 et 7 000€, nous voulons qu’ils s’épanouissent. Ce sont eux qui choisissent de travailler à temps complet ou partiel, en phase avec leur vie familiale. Selon leur durée de travail ils auront droit au 13e mois, à une prime de non-accident, nous payons aussi 50% de leur mutuelle santé. En plus nous avons plusieurs dépôts dans le Vaucluse, nous leur proposons de travailler dans celui qui est le plus près de leur domicile (Carpentras, Jonquières, Orange, Sorgues, Châteaurenard), d ‘autant qu’ils prennent leur service à 6h et demi le matin pour accompagner les enfants à l’école. Il y a en ce moment 36 autres hommes et femmes en cours d’acquisition de formation chez nous, ils seront sans doute prêts en janvier prochain, donc la tension sur notre métier retombe ».

A gauche, Jean-Baptiste Fontan, dirigeant des Voyages Arnaud, et Michel Ciocci, directeur territorial de Pôle emploi Vaucluse.

Un bus qui roule, ce sont 60 voitures en moins sur la route
Il ajoute : « Tout le monde peut venir chez nous, d’anciens gendarmes, policiers, légionnaires, pompiers, des retraités de l’enseignement, du commerce. Il n’y a pas de limite d’âge dans la mesure où chaque année, un médecin mandaté par la préfecture leur fait passer une visite et précise si le salarié est apte ou non à continuer de travailler. Jean-Baptiste Fontan qui insiste sur les nouveaux aspects du métier de conducteur-receveur : « Avant de tourner la clé de contact et de quitter le dépôt, le chauffeur doit souffler dans l’étylotest, programmer son GPS pour le trajet à effectuer, mettre en route la billettique, entrer la carte à puce dans le chronotachygraphe, faire en sorte que les passagers sourds voient les indications du prochain arrêt, que ceux qui ont une mauvaise vue entendent les indications au micro et que la palette élévatrice pour fauteuils roulants fonctionne ».
Michel Ciocci, patron du Pôle-Emploi Vaucluse insiste « C’est un super métier et très utile. On l’a bien vu pendant la crise sanitaire, les caissières, le personnel soignant et les chauffeurs étaient en 1re ligne pour que la France reste debout. L’intérêt général passe par eux. En plus, un bus qui roule, ce sont 60 voitures en moins sur la route, donc du vrai covoiturage ! »


Rendez-vous à Pertuis et Monteux le 6 octobre pour la Place de l’emploi et de la formation

La taille des effectifs dans le secteur public varie fortement selon les pays de l’OCDE. En France, un peu plus d’un employé sur cinq (21,2 %) travaille dans la fonction publique, ce qui représente autour de 5,5 millions de personnes. Si ce chiffre est supérieur à la moyenne de l’OCDE, qui se situe à 18 %, l’Hexagone n’est toutefois pas le pays qui compte le plus d’agents publics en proportion de l’emploi total. Comme le montre notre graphique, les chefs de file en la matière sont les pays scandinaves. En Norvège, près d’un salarié sur trois (30,7 %) est employé dans le secteur public et le taux est également supérieur à 25 % en Suède et au Danemark.

À l’opposé de l’échelle, l’Allemagne et la Suisse font partie des économies de l’OCDE où les emplois dans le secteur public sont les plus rares, puisqu’ils ne représentent qu’un peu plus de 10 % des travailleurs. Mais la proportion est encore plus faible dans certains pays asiatiques. En Corée du Sud par exemple, les salariés du public ne représentent que 8 % de l’emploi total.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Rendez-vous à Pertuis et Monteux le 6 octobre pour la Place de l’emploi et de la formation

Avec 35 % de croissance par an, un réseau de près de 120 boutiques et plus de 150 produits lancés chaque année, Le Comptoir de Mathilde continue d’accélérer son développement et lance une grande campagne de recrutement. L’enseigne recherche 50 talents pour sa manufacture à Camaret-sur-Aigues (84).

50 profils sont ainsi recherchés : opérateurs de conditionnement et de production, conducteurs de lignes, préparateurs de commandes, magasiniers, caristes…

DR

Développement de l’enseigne
La forte accélération du développement de l’enseigne ainsi que la préparation de la saison de Noël, sont à l’origine de cette grande campagne de recrutement. Les talents ainsi recrutés seront susceptibles de rejoindre l’aventure du Comptoir de Mathilde sur des postes en CDI (Contrats à durée indéterminée).

Dans le détail ?
Le recrutement se fait sur une base de 35h, en horaires décalés, à proximité d’Orange, à Camaret-sur-Aigues. Le profil recherché est idéalement issu du secteur agro-alimentaire. Le recrutement passera en CDI après un passage saisonnier. Ce qu’aime le Comptoir de Mathilde chez ses collaborateurs ? L’esprit entrepreneurial.

Pour postuler
Postuler chez Le comptoir de Mathilde c’est dès maintenant ici.

Le Comptoir de Mathilde, épicerie de produits raffinés salés et sucrés

Un développement orchestré
Avec 118 points de vente en France et à l’international, une centaine de collaborateurs et un chiffre d’affaires de 35M€, le fabricant et distributeur de produits d’épicerie fine – qui vient de célébrer ses 15 ans- ambitionne 20 à 25 ouvertures par an via des franchisés.

Après le Sud, l’hexagone
Après un développement majoritairement dans le Sud de la France les premières années, la marque a conquis le territoirenational puis s’est exportée à l’étranger. L’entreprise compte désormais 2 400 revendeurs et 118 points de vente.

A propos du Comptoir de Mathilde
Créé en 2007 par Richard Fournier, Le Comptoir de Mathilde fabrique l’essentiel de ses recettes d’épicerie fine et de chocolats,de manière artisanale en Provence. Son ambition : proposer des produits fins, gourmands et de qualité à des prix abordables.
Mireille Hurlin


Rendez-vous à Pertuis et Monteux le 6 octobre pour la Place de l’emploi et de la formation

Les travailleurs veulent du changement. Ils ont réévalué l’importance que représentent la sécurité de l’emploi, l’éthique professionnelle et veulent surtout offrir du sens à leur vie. C’est en tout cas l’analyse de People at work 2022, une étude mondiale sur les salariés.

Globalement ?
7 travailleurs sur 10 envisagent un changement de carrière important cette année. Ils sont motivés par la flexibilité, la sécurité de l’emploi et 76% envisageraient de travailler pour une entreprise avec plus de diversité, d’équité et d’inclusion.  

Contexte
Plus de deux ans après le début de la pandémie de Covid-19, les collaborateurs et employeurs continuent de subir ses conséquences considérables, qui ont réduit à néant de nombreux acquis. En parallèle, le paysage économique et politique est devenu extrêmement difficile en raison de problèmes tels que l’augmentation de l’inflation et les retards de la chaîne d’approvisionnement. Tout ceci s’agglomère pour créer un gigantesque ensemble de contraintes ayant des répercussions sur les entreprises pour encore un certain temps. Alors quelles répercussions potentielles et quels changements vont-ils s’opérer ? Car le monde économique a besoin de talents à séduire et fidéliser.

7 salariés sur 10 envisagent une réorientation professionnelle
Cette année, 7 travailleurs sur 10 (71 %) ont envisagé une réorientation professionnelle parce qu’ils veulent entrevoir au-delà d’un salaire régulier. La pandémie a mis au jour l’importance du bien-être personnel et de la vie en dehors du travail plus que jamais auparavant. Elle a également renforcé la volonté de bénéficier de conditions de travail plus souples, notamment de davantage de flexibilité et d’options de travail.

Égalité des salaires hommes/femmes et inclusion
Les salariés s’intéressent de plus en plus à l’éthique et aux valeurs des entreprises. 3 sur 4 (76 %) d’entre eux envisageraient de rechercher un nouvel emploi si leur entreprise présentait des disparités salariales injustifiées entre les hommes et les femmes ou ne disposait d’aucune politique de diversité et d’inclusion.

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Épanouissement professionnel et perspectives
Étonnamment, les travailleurs sont optimistes lorsqu’on leur demande comment ils se sentent au travail. Parmi eux, 9 sur 10 (90 %) déclarent être satisfaits ou quelque peu satisfaits. L’optimisme suscité par les perspectives au niveau professionnel semble rester solide.

Une demande d’augmentation salariale
Les attentes sont grandes en matière d’augmentations salariales, avec plus de 6 travailleurs sur 10 (61 %) qui en prévoient une dans l’année et 3/4 (76 %) préparés à en demander. Toutefois, la capacité à répondre aux exigences salariales n’est peut-être pas suffisante pour mettre un terme à l’exode des talents : la tendance des changements d’emploi et du basculement vers des secteurs perçus comme étant plus résistants face aux crises et ralentissements économiques s’accélère.

Paie et avantages sociaux, une priorité même si le salaire ‘ne fait pas tout’
Le salaire est perçu comme étant le facteur le plus important d’un poste et 2/3 des travailleurs (65 %) souhaiteraient travailler plus pour gagner plus. Pourtant, le nombre d’heures supplémentaires hebdomadaires non payées dépasse effectivement l’équivalent de celui d’un jour ouvré (8,5 heures) : c’est moins qu’en 2021 mais toujours plus qu’avant la pandémie. Puisque 7 travailleurs sur 10 (71 %) aimeraient plus de flexibilité sur leurs horaires de travail, comme la possibilité de condenser leurs heures en une semaine de 4 jours, il pourrait devenir insoutenable de continuer à effectuer autant d’heures supplémentaires. Ceci renforce l’idée que les employeurs peuvent devoir (et vouloir) faire un compromis entre la paie et d’autres facteurs, afin que les travailleurs restent satisfaits et épanouis.

Santé mentale : le stress s’intensifie et le travail en pâtit
Le stress au travail a atteint des niveaux préoccupants et concerne 67 % des travailleurs au moins une fois par semaine, contre 62 % avant la pandémie. Parmi eux, 1 sur 7 (15 %) ressent du stress tous les jours. 53 % d’entre eux – un nombre alarmant – pensent que leur travail pâtit d’une santé mentale en détresse, ce qui constitue une situation intenable.

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Télétravail et aménagements personnels : les travailleurs prêts à changer de position
Obliger les travailleurs à retourner sur leur lieu de travail à temps plein sans que cela ne soit nécessaire pourrait être contre-productif : 2/3 (64 %) songeraient à rechercher un nouveau poste si cela se produisait. Beaucoup d’entre eux envisagent de déménager et une minorité significative l’a déjà fait. Les inquiétudes portant sur le fait que les employeurs pourraient négliger les télétravailleurs en faveur de leurs collègues travaillant sur place ne sont pas fondées.

L’inverse ?
En réalité, c’est l’inverse : les travailleurs à distance se sentent davantage reconnus et récompensés pour leurs efforts mais aussi soutenus dans leur carrière. Presque 7 travailleurs sur 10 déclarent être payés de façon juste selon leurs compétences et leur rôle, comparé à moins de la moitié de leurs pairs qui travaillent sur site. Les employeurs qui compensent à outrance en se focalisant sur les télétravailleurs au détriment des autres doivent redresser la barre de toute urgence

Source
« People at Work 2022 : l’étude Workforce View » explore les attitudes des salariés envers le monde du travail actuel, ainsi que leurs attentes et leurs espoirs concernant l’environnement de travail du futur. L’enquête a été menée par Nela Richardson et Marie Antonello.

Le Centre de recherche
Le centre de recherches ADP Research Institute® a interrogé 32 924 actifs dans 17 pays entre le 1er novembre et le 24 novembre 2021, parmi lesquels plus de 8 685 travailleurs de la ‘gig economy’ (économie des petits boulots et des micro-entrepreneurs) exclusivement. En Europe 15 683 travailleurs ont été interrogées en Allemagne, Espagne, France, Italie, Pays-Bas, Pologne, Royaume-Uni et Suisse dont 4 133 de la gig economy. En Asie-pacifique : 7 644 en Australie, Chine, Inde et Singapour dont 2 003 de la gig economy. En Amérique latine : 5 768 en Argentine, Brésil et Chili dont 1 547 de la gig economy. En Amérique du Nord : 3 829 au Canada et aux États-Unis dont 1 002 de la gig economy.

DR

Panels des actifs interrogés
Dans le panel des actifs interrogés, nous avons distingué les travailleurs indépendants des salariés. Les travailleurs indépendants se sont définis comme ceux qui travaillent de manière occasionnelle, temporaire ou saisonnière, ou en tant que freelances, prestataires indépendants, consultants, travailleurs indépendants, ou qui utilisent une plateforme en ligne pour trouver du travail. Les salariés dits traditionnels se sont identifiés comme étant ceux qui ne travaillent pas sous un statut d’indépendant, mais qui occupent un emploi régulier ou permanent à temps plein ou partiel.

Définition des travailleurs
Il a également été demandé aux répondants de s’auto-définir en tant que travailleur essentiel (comprenant les définitions de travailleur clé ou critique) ou travailleur non essentiel. Ces définitions varient en fonction du lieu, de l’organisation et des directives gouvernementales. En règle générale, elles comprennent ceux dont le travail est vital au fonctionnement continu de la société et de la vie quotidienne, tels que les professionnels de la santé ou de la logistique, les forces de l’ordre, les agents gouvernementaux, les journalistes et le personnel des supermarchés. Dans certains pays, les travailleurs du secteur des services financiers figurent également dans cette liste.

Détails de l’enquête
L’enquête a été menée en ligne dans la langue locale. Les résultats globaux sont pondérés pour représenter la taille de la population active dans chaque pays. Les pondérations se basent sur les données de la population active fournies par la Banque mondiale1, dérivées de données issues de Ilostat, la base de données centrale en matière de statistiques de l’Organisation internationale du travail (OIT) depuis le 8 février 2022.
MH


Rendez-vous à Pertuis et Monteux le 6 octobre pour la Place de l’emploi et de la formation

Combien gagnez-vous par rapport à la moyenne des Français ? Une étude de l’Insee dévoile la distribution des salaires dans l’Hexagone et permet de le découvrir. En 2020, le salaire moyen d’un salarié du privé s’élevait à 2 518 € nets par mois en équivalent temps plein (EQTP). Mais ce chiffre est tiré à la hausse par les très gros revenus. En effet, la médiane des salaires est inférieure de 20 % à la moyenne, traduisant une plus forte concentration dans le bas de la distribution. Le salaire net médian – qui signifie que 50 % des salariés français gagnent moins que cette somme et que l’autre moitié gagne plus – se situe ainsi à 2 005 € nets mensuels.

Basé sur les données de cette étude, notre graphique donne un aperçu détaillé de la répartition des salaires dans le secteur privé et les entreprises publiques, en équivalent temps plein. On constate que 19,5 % des salariés perçoivent moins de 1 500 € nets par mois (certains salaires en EQTP pouvant être inférieurs au Smic) et qu’environ 30 % se situent entre 1 500 € et 2 000 € nets. Concernant les tranches suivantes, près de 30 % touchent de 2 000 € à 3 000 € et ils ne sont plus que 10,6 % à gagner entre 3 000 € et 4 000 €. Les revenus supérieurs à 4 000 € nets mensuels ne concernent qu’autour d’un salarié français sur dix en EQTP. Au delà de 8 000 €, seulement 1,6 %.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Rendez-vous à Pertuis et Monteux le 6 octobre pour la Place de l’emploi et de la formation

Selon l’enquête Inflation & Reward Actions 2022 réalisée par WTW (ex Gras Savoye société de courtage d’assurance et de réassurance française du groupe Willis Towers Watson), les défis d’inflation, d’attraction et de rétention encouragent les entreprises à repenser leurs politiques de rémunération pour attirer les talents et rester compétitives sur le marché.

Augmentation de salaire
En complément, les résultats du rapport Salary Budget Planning – édition juillet 2022 montrent qu’à l’échelle mondiale, 96% des entreprises ont augmenté les salaires et les budgets d’augmentation atteignent cette année des taux jamais vus depuis près de 20 ans.

Les métiers porteurs
Faisant face à des difficultés pour attirer et retenir les talents du digital (79%), les cadres (57%) et les commerciaux (55%), plus de la moitié des organisations en France a augmenté le nombre de ses recrutements depuis le début de l’année.

Attirer et fidéliser ses collaborateurs
Mettre davantage l’accent sur les éléments non financiers de la rémunération (34%), revoir à la hausse le budget des augmentations salariales annuelles (35%), et prévoir des budgets supplémentaires pour des augmentations ponctuelles selon les besoins (30%) sont les 3 actions les plus courantes que les organisations françaises ont envisagé ou envisagent d’instaurer pour contrer l’inflation et répondre à leurs problématiques d’attraction et de rétention.

En France,
l’augmentation réelle moyenne des salaires a atteint les 3,1% en 2022 contre 2,3% en 2021. Pour 2023, les entreprises françaises prévoient une augmentation moyenne de 3,3%, soit 0,2 point de pourcentage de plus que l’augmentation réelle accordée en 2022. L’augmentation moyenne 2023 prévue pour les dirigeants est de 3,2% (vs 2,8% en 2022), de 3,3% pour les managers et cadres (vs 3,1%) et pour les employés et techniciens (vs 3%) et de 3% pour les ouvriers (vs 2,8%).
MH

https://www.echodumardi.com/tag/emploi/page/11/   1/1