14 juillet 2025 |

Ecrit par le 14 juillet 2025

Les jeunes du Service militaire volontaire à la découverte des métiers de NGE

Le groupe NGE (Nouvelles générations d’entrepreneurs) vient d’accueillir une dizaine de jeunes en Service militaire volontaire (SMV) afin de leur présenter son offre de formation. Ces derniers ayant ensuite la possibilité d’intégrer son école interne où l’entreprise de BTP, dont le siège est basé à Saint-Etienne-du-Grès, dispose de 4 centres et de 2 plateaux techniques.

Formation ‘maison’
Au programme pour ces jeunes en SMV : visite de l’école, de l’atelier matériel et ensuite entretiens individuels qui font suite à des réunions d’information collectives pendant lesquelles les jeunes se sont déclarés intéressés par le BTP. Ils seront ensuite intégrés dans une formation dédiée aux fondations et sécurisation des sols avant de venir en renfort des équipes NGE spécialisées dans ce métier et présentes partout en France. A terme, le groupe de travaux publics fondé en 2002 (anciennement Guintoli créé en 1947) souhaite proposer 30 postes (contrats de professionnalisation, contrats d’apprentissage et/ou contrats à durée indéterminée) à ces jeunes issus des centres du SMV.

« Allier nos forces pour aider les jeunes à rejoindre le chemin de l’emploi. »

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du partenariat signé en février 2021 entre NGE et le SMV afin de favoriser l’insertion professionnelle des jeunes de 18 à 25 ans éloignés de l’emploi. A l’issue de ces 11 mois de coopération, NGE a déjà intégré une douzaine de jeunes qui ont bénéficié d’un dispositif de formation sur-mesure aux métiers du BTP, assuré par ‘Plate forme’ son école interne, reconnue CFA (Centre de formation pour les apprentis) depuis 2 ans dans les métiers de maçons VRD et d’aides monteurs caténaires notamment.
Un rythme que le groupe employant plus de 14 500 personnes (dont 8 000 sont actionnaires !) entend accélérer en faisant encore davantage appel aux jeunes du SMV.

« Cette convention de partenariat avec le SMV nous permet d’allier nos forces pour aider les jeunes à rejoindre le chemin de l’emploi, explique Bruno Pavie, directeur des ressources humaines de NGE. Notre groupe est depuis longtemps investi dans des dispositifs d’intégration de personnes exclues de l’économie avec un corps tutoral important et une culture de formation très ancrée. Nous aurons à cœur de leur faire découvrir et aimer nos métiers. »

« L’immersion en entreprise est souvent un révélateur de vocation. »

« NGE vient agrandir la famille des entreprises qui nous accompagnent dans notre mission et nous en sommes d’autant plus ravis que c’est la première entreprise de BTP, se félicite pour sa part Nicolas Madrigal, chef du Centre du Service militaire volontaire d’Ambérieu-en-Bugey. Les jeunes en difficulté ont du mal à se projeter dans un métier, leur immersion en entreprise est souvent un révélateur de vocation. »
Pour NGE, qui a déjà recruté 4 000 personnes par an en 2020 et 2021, ce partenariat permet ainsi de multiplier les sources de recrutement tout en entrant parfaitement en résonnance avec ses valeurs d’inclusion.
Avec un chiffre d’affaires de 2,5 milliards d’euros, NGE participe à la construction des grandes infrastructures et à des projets urbains ou de proximité en France et dans 16 pays à l’international.

A la découverte de la Plate forme, l’outil de formation de NGE.

Les jeunes du Service militaire volontaire à la découverte des métiers de NGE

Alors que l’on constate une reprise de l’économie ces derniers mois avec une croissance estimée en France par l’Insee à 6,7% en 2021 (après une chute de 8% en 2020), Pôle emploi lance ‘Le moment pro’ destiné aux entreprises souhaitant recruter. Dans cette vidéo de près de 13 minutes, accessible jusqu’au 4 février prochain, l’animateur de ce ‘talk-show’ présente une gamme de services aux entreprises proposée par Pôle emploi. Le tout rythmé par de nombreuses rubriques : ‘60 sec pour tout comprendre’, ‘L’interview expert’, ‘La minute Linkedin’, ‘L’interview plateau’, ‘FAQ’ (Foire aux questions), ‘Le Récap’…

7 066 emplois à pourvoir en Vaucluse
A ce jour, Pôle emploi propose 7 066 offres de postes en Vaucluse. Par ailleurs, en 2021 Pôle emploi a traité un peu plus de 36 000 offres d’emplois dans le département.
Des postes qui concernent principalement 6 secteurs d’activités avec des volumes assez similaires : les services à la personne, l’industrie et maintenance (avec une prédominance de l’industrie agro-alimentaire pour le Vaucluse), les transports et la logistique, le BTP, l’hôtellerie-cafés-restauration ainsi que le domaine du commerce.

Répartition par secteur d’activité des 36 000 offres d’emploi traitées par Pôle emploi dans le Vaucluse en 2021.

De nombreux outils pour recruter
En Vaucluse, 8 équipes de Pôle emploi sont dédiées aux besoins des entreprises du département. Deux se trouvent à Avignon alors que les autres sont implantées à Orange, Bollène, Carpentras, Apt, Pertuis et Cavaillon (voir contacts ci-dessous). Ces sites apportent de nombreux services et outils aux entreprises pour les aider à recruter (diagnostic, présélection des candidats, offres ciblées, méthode de recrutement par simulation…)

Contact avec les équipes ‘Entreprises’ de Pôle emploi Vaucluse
Avignon Réalpanier : recrutementavignonrealpanier@pole-emploi.net – 04 90 31 53 03
Avignon Joly Jean : recrutementavignonjolyjean@pole-emploi.net – 04 90 27 46 58
Orange : recrutementorange@pole-emploi.net – 04 32 81 85 31
Bollène : recrutementbollene@pole-emploi.net – 04 90 30 63 00
Carpentras : recrutementcarpentras@pole-emploi.net – 04 32 85 84 15
Apt : recrutementapt@pole-emploi.net – 04 90 74 79 42
Pertuis : recrutementpertuis@pole-emploi.net – 04 90 09 22 64
Cavaillon : recrutementcavaillon@pole-emploi.net – 04 32 50 02 84


Les jeunes du Service militaire volontaire à la découverte des métiers de NGE

L’idée de garder le même employeur toute sa vie pourrait aujourd’hui sembler inenvisageable pour de nombreux jeunes actifs, pourtant, ceci n’était pas si rare il y a encore une génération. Des statistiques de l’OCDE donnent un aperçu de la durée moyenne passée à travailler pour le même employeur dans une sélection de pays. Elles révèlent que ce sont les salariés grecs et italiens qui conservent le même emploi le plus longtemps, soit en moyenne un peu plus de 13 ans. Les Français restent en moyenne 11 ans auprès du même employeur et se situent dans la moyenne européenne. Comme le montre notre graphique, cette durée est en revanche plus courte au Royaume-Uni, en Suisse et au Danemark, où la moyenne se situe plutôt autour de 8 ans.

Hors d’Europe, les salariés peuvent être amenés à changer d’entreprise encore plus fréquemment. En Corée du Sud par exemple, les salariés gardent en moyenne le même emploi pendant 6 ans, ce qui correspond à la durée la plus courte de l’OCDE (donnée de 2019). Le pays asiatique fait actuellement face a une rupture générationnelle sur la vision du monde du travail qui pousse de nombreux jeunes actifs à changer d’employeur. Comme le rapporte l’agence de presse Yonhap, près de la moitié des jeunes Sud-coréens quittent leur premier emploi moins d’un an après avoir été embauché, à la recherche notamment d’un poste mieux rémunéré et offrant de meilleures conditions de travail.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les jeunes du Service militaire volontaire à la découverte des métiers de NGE

Enedis Vaucluse et l’association carpentrassienne ‘Un par un’ viennent de signer une convention de partenariat en faveur de l’emploi, l’insertion et l’inclusion numérique des jeunes. Dans ce cadre, les deux parties s’engagent pour une année de collaboration. Pour cela, les deux structures collaborent à la mise en œuvre du projet de l’association pour l’accompagnement d’un jeune public, âgé de 18 à 26 ans, en projet d’insertion professionnelle. Concrètement, grâce à un parrainage individuel, ces derniers pourront être conseillés et accompagnés dans leur recherche d’emploi.

Elargir le champ des possibles
Ce partenariat a d’ores et déjà commencé à porter ses fruits puisque depuis la rentrée de septembre, les équipes d’Enedis dans le Vaucluse accueillent une jeune femme en contrat d’alternance recrutée par l’intermédiaire de ‘Un par Un’. Son objectif était de reprendre un cursus de formation universitaire dans les métiers du management.
« A travers ces actions de parrainage, nous aidons les jeunes à se poser les bonnes questions, à avoir une vision plus claire de leur projet professionnel et à élargir le champ des possibles », explique Romain Sanciaume, manager chez Enedis et parrain de Sarah Elmassaoudi bénéficiant d’un contrat d’alternance en vue de préparer un BTS SAM (Support à l’action managériale) au sein de l’agence relation clients fournisseurs d’Avignon.
« Nous identifions les contraintes et freins qui pèsent sur eux et les aidons à les lever, dans une relation de confiance. Nous leur donnons aussi des clés de lecture pour bien cerner les codes du monde professionnel et les sensibiliser au fait que les métiers techniques ne sont pas réservés aux hommes, et que chez Enedis, nous avons la volonté de féminiser ces filières », poursuit le parrain.
« Cette démarche avec ‘Un par un’ nous permet d’aller chercher des profils dans les lycées pour trouver nos futurs salariés », complète Sébastien Quiminal, directeur Enedis en Vaucluse qui devrait recruter une quarantaine de personnes dans le département en 2020.

« Les entreprises ont un rôle à jouer. »

Henri Lachmann, président de ‘Un par un’

Constatant que le France est la lanterne rouge du chômage des jeunes en Europe et que 150 000 jeunes sortent chaque année sans diplômes du système scolaire, Henri Lachmann, président de ‘Un par un’ a donc souhaité que l’association accompagne ces personnes, pas forcément qualifiées, à retrouver le chemin de l’emploi.
« Les entreprises ont un rôle important à jouer dans l’inclusion de ces jeunes car les entreprises sont des formidables lieux pour apprendra à savoir être, à savoir faire et à savoir transmettre, insiste celui qui auparavant a été PDG de Schneider electric. Et c’est aux grandes entreprises de faire ce travail pas aux petites entreprises dont les dirigeants ont le nez dans le guidon et n’ont pas le temps de jouer ce rôle d’accompagnement. »
 « Dans le cadre de nos missions de service public et de notre Projet Industriel et Humain 2020-2025, ce partenariat traduit notre volonté de participer durablement aux actions sociétales portées par les acteurs de territoire, comme ‘Un par un’ » poursuit Sébastien Quiminal.
Un constat partagé par Christian Buchel, directeur clients, territoires et membre du Comex d’Enedis pour qui « mériter le nom de service public nécessite d’être connecté avec les territoires ».
Présente lors de la signature de cette convention, Marie-Charlotte Euvrard, sous-préfète à l’égalité des chances en Vaucluse, a tenu également à saluer « cette initiative vertueuse dont le suivi est assuré par ‘Un par un’ ».

Romain Sanciaume, manager chez Enedis et ‘parrain’ de Sarah Elmassaoudi (tous deux au centre) entourés de deux autres parrains d’Enedis.

L’inclusion numérique également au programme
Le partenariat prévoit également un volet sur l’inclusion numérique. En effet, pour ces jeunes, éloignés de l’emploi, un accompagnement spécifique est souvent nécessaire dans l’utilisation professionnelle des outils numériques. Si la plupart d’entre eux sont équipés a minima d’un smartphone et savent se servir du numérique pour leur usage personnel récréatif, un accompagnement spécifique est souvent nécessaire pour leurs usages professionnels. Ces accompagnements permettront par exemple aux jeunes bénéficiaires d’effectuer certaines démarches professionnelles. Enedis se propose de leur faire découvrir les outils digitaux mis en place par l’entreprise dans les domaines de l’emploi, disponibles via smartphone, tablette ou ordinateur. Les recrutements d’Enedis se déroulant exclusivement via le site internet enedis.fr/offres-emplois, les jeunes seront familiarisés avec la recherche d’emploi numérique. Enedis s’engage également à diffuser ses offres de recrutement, notamment en alternance, auprès de l’Association qui sera présente, tout au long de l’année, au sein des collèges et lycées techniques du Vaucluse lors des journées portes ouvertes par exemple.


Les jeunes du Service militaire volontaire à la découverte des métiers de NGE

C’est dans les locaux de l’entreprise carpentrassienne Sud bâtiment que s’est déroulée la remise des certificats relatifs à la clause d’insertion professionnelle qui lie la Cove à la ville de Carpentras.

Nouvelle marche vers l’emploi. Dans le cadre d’un marché public, la clause d’insertion professionnelle permet à des personnes éloignées de l’emploi de bénéficier d’heures de travail. Ce dispositif est egalement un soutien à l’activité des Structures d’insertion par l’activité économique (SIAE).

Collaboration intercommunale

Les clauses d’insertion sur le territoire de la Cove permettent de recruter des entreprises notamment sur les secteurs d’activité en “tension”. En Vaucluse, la Cove et la ville de Carpentras ont fait preuve d’innovation en signant une convention de partenariat sur le territoire intercommunal, en mettant en place des comités de suivi réunissant l’ensemble des acteurs et un bureau dédié à ce dispositif.

881 contrats depuis 2012

Afin d’inciter ses partenaires à s’engager également en ce sens, la collectivité a décidé en 2016, de soumettre l’octroi de toute garantie d’emprunt à la condition, pour chaque organisme de logement social, de s’engager à son tour dans une action d’insertion. Quelques chiffres sur le territoire de la Cove, depuis 2012 : 85 opérations clausées, 772 participants dont 511 résident sur le territoire de la Cove soit 66%, 881 contrats, 51% de sorties positives (CDI, CDD+6 mois, création d’entreprise, formation diplômante ou qualifiante).

Afin de répondre à cette clause, les entreprises ont trois possibilités : embauches directes via CDI, CDD, contrat d’alternance ; sous-traitance, co-traitance en faisant appel à une SIAE ou bien mise à disposition de personnel. En fonction des besoins et du choix de l’entreprise, le facilitateur recherche des profils en diffusant les offres aux structures de l’emploi et de l’insertion. La clause d’insertion permet aux entreprises de diversifier leurs sources de recrutement. Le volume d’heures d’insertion insérées dans les marchés clausés peuvent être un moyen de « tester » les compétences d’un salarié avant embauche.

Tremplin vers l’emploi

L’accès à l’emploi peut se faire directement entre l’entreprise et la personne par une embauche directe. Parfois pour vérifier en amont les compétences des personnes, l’entreprise préfère passer par une période de transition avec la mise à disposition de personnes via une SIAE, une agence d’intérim, ou un contrat d’alternance. À l’issue de laquelle l’entreprise peut confirmer l’embauche durable par un contrat durable. Le dispositif de la clause d’insertion constitue un tremplin vers le retour ou l’accès à l’emploi.


Les jeunes du Service militaire volontaire à la découverte des métiers de NGE

Les 25 et 26 novembre prochains se déroulent les ‘100% emploi’ organisés par Pôle emploi. Près de 60 événements sont organisés dans toute la région Provence-Alpes-Côte d’Azur pour que demandeurs d’emploi et recruteurs se rencontrent.

Les 100% emploi, ce sont des forums et des job-dating dans les secteurs qui recrutent dans la région Sud : industrie, commerce, transport-logistique, numérique, hôtellerie-restauration ou encore services à la personne. Une occasion pour les candidats de passer l’étape du CV et de pouvoir directement mettre en avant leurs compétences et savoir-être face au recruteur. C’est aussi pour les entreprises l’occasion d’ouvrir leurs portes et de faire découvrir leurs métiers in situ comme à Martigues avec la visite du site de Total Oleum, à Courthezon avec Le Roy logistique ou encore à Menton avec les commerçants et artisans des Halles.

Les 100% emploi, c’est également l’opportunité de proposer de nouvelles manières de se rencontrer pour faire tomber les a priori et révéler les compétences de chacun. ‘Du stade vers l’emploi’ permet à travers les valeurs du sport de montrer le potentiel professionnel des candidats, deux médaillés olympiques seront présents pour encourager les participants. ‘Tous en cuisine’ favorise les échanges informels lors de la préparation d’un repas, ‘la place de l’emploi et de la formation’ part à la rencontre des habitants pour leur proposer des solutions d’insertion et ‘l’entreprise éphémère’ dynamise la recherche d’emploi à travers l’action.

Webinaires, ateliers, ‘Facebook live’, visites d’entreprise, rencontres décontractées avec des recruteurs, autant de façons différentes d’appréhender la réalité d’un métier. Les échanges se feront à distance, dans les agences, en entreprises, chez les partenaires ou dans les tiers lieux. Retrouvez tout le programme en cliquant ici.

L.M.


Les jeunes du Service militaire volontaire à la découverte des métiers de NGE

Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental de Vaucluse était l’invitée des Femmes cheffes d’entreprise (FCE). Au programme ? La femme qu’elle est et son implication dans la vie de la Cité. Rencontre.

Dominique Santoni est Aptésienne. Après des études à Aix-en-Provence puis à Paris, elle débute sa carrière au sein d’agences de publicité où elle travaille durant une dizaine d’années.  A la naissance de son fils ainé, elle créé sa propre entreprise et devient agent pour photographes durant 18 ans. «Nous avions monté un bureau à Paris, puis à New-York, à Milan et à Londres.» Son père, Georges Santoni, pharmacien à l’hôpital d’Apt, a été député (de 1958 à 1962 et de 1968 à 1973)  et maire UDR (Union des démocrates pour la République) d’Apt (de 1965 à 1971).

Depuis 10 ans en politique
«La politique ne m’intéressait pas. De Paris je revenais à Apt régulièrement -parce que je suis très famille- puis je repartais avec de plus en plus de chagrin. C’était le moment aussi où nous avions décidé, avec mon associé, de développer le bureau de New-York. Mon mari, qui travaillait chez Publicis, y était muté. Alors que toute la famille était prête à franchir l’Atlantique, mon père est décédé. Il n’était pas question de laisser ma mère seule. Nous aurions pu aller à New York, nous sommes partis à Apt ! (rires de la salle). C’est à ce moment que l’on m’a demandé de me présenter à un premier mandat. Je me suis prise au jeu et cela m’a beaucoup intéressée. J’ai vendu mon entreprise et suis entrée en politique, cela fait maintenant 10 ans.»

Qui je suis
«J’ai été maire d’Apt, élue à la Communauté de communes, puis le binôme de Maurice Chabert (ancien président du Conseil départemental 84) vice-présidente élue aux sports, associations et collèges et des transports (désormais transférés à la Région). Je me suis présentée à un second mandat et été élue sur le canton d’Apt. Alors que nous étions dans une majorité relative et que je suis plutôt une femme de droite, le duo Anthony Zilio (maire de Bollène ex PS puis sans étiquette)- Christine Lanthelme, qui avait demandé à rencontrer les deux candidats de gauche (Jean-François Lovisolo) et de droite, a décidé de voter pour moi. Je ne pouvais plus reculer et j’ai été élue. Mon seul regret ? Avoir dû renoncer à ma mairie pour l’aspect terrain et proche du monde de l’entrepreneuriat que j’ai connu. Maintenant ? Je suis dans une grosse machine.»

Ce qui m’intéresse
«Le Conseil départemental ? C’est la collectivité de la proximité : collèges, culture, agriculture, sports, associations, insertion, les solidarités, le RSA, les enfants, la grande vieillesse, les routes… La vie des Vauclusiens est tous les jours en rapport avec le Conseil départemental. Ce que j’aime ? C’est faire ! Un héritage de ma première vie. Je dirige le département comme avant la mairie, comme un chef d’entreprise. Je ne me vois pas me présenter pour les législatives parce que ça n’est pas assez concret.»

Feuille de route
«D’abord sortir de cette idée de département le plus pauvre car le Vaucluse a énormément d’atouts et regorge de talents. L’idée ? Donner envie de Vaucluse et pour cela investir pour accueillir des entreprises et populations exogènes, remettre les gens en selle via l’insertion et mettre le département sur le devant de la scène.  Investir ? Oui, par les grands travaux comme l’aménagement du carrefour de Bonpas –gros nœud routier- qui devrait sortir de terre en 2026 car le temps politique est un temps long. Mon programme ? Investir, rénover, embellir, bouleverser et retrouver l’allant du monde entrepreneurial. Ce que je veux ? Réveiller, donner l’envie à ce bateau au long cours, que tout le monde soit fier d’habiter en Vaucluse et se sortir du classement misérable dans lequel on se trouve !»

La Place de la femme entrepreneur
«Avoir imposé la parité en politique a été important. Logiquement on ne devrait même pas avoir besoin de l’imposer. Je ne pense pas que nous ayons à nous adapter à un modèle masculin. Les femmes sont différentes parce qu’elles ont l’humilité, l’empathie. La maternité font d’elles des êtres à l’écoute, enfin, elles ne s’engagent pas à la légère. Oui, elles manquent de confiance en elles et elles doutent… Alors je me remémore cette phrase un peu caricaturale de Françoise Giroud : ‘La femme sera l’égale de l’homme le jour où, à un poste important, on désignera une femme incompétente’. Je crois que, parfois, elles se sentent étouffées, avec cette petite idée de n’être pas tout à fait égales aux hommes et de devoir faire leurs preuves lorsque les hommes n’ont pas à le faire… C’est dommage. Les femmes ont encore des combats à mener, des positions à affirmer et surtout du talent.»

Les partenariats publics privés
«La Loi Notre (Nouvelle organisation territoriale de la République) a transféré la compétence économique du Département à la Région, alors j’aimerais mettre en place des ambassadeurs du territoire permettant de faire se rencontrer davantage les mondes économique et politique qui interviendraient dans le sport, la culture et encore ailleurs, afin d’aider au développement économique du département.»

L’emploi
«Nous concevons toutes des problèmes à recruter des personnes compétentes, qu’est-il possible de faire ? » Interroge une adhérente des FCE. «Nous avons créé une plateforme Job Vaucluse sur laquelle sont mis en relation entreprises et publics en demande d’emploi. Le travail n’est pas assez valorisé. Peut-être faudrait-il augmenter le salaire des travailleurs et créer une plus grande différence avec ceux qui ne travaillent pas. Au Département nous essayons de baisser le nombre d’allocataires du RSA (Revenu de solidarité active), en menant une politique de contrôle accrue, au profit du lancement de formations et de campagnes de recrutement. Nous avons un problème d’emploi dans tous les secteurs et dans tout le Vaucluse. Nous travaillons avec la Région pour mettre en adéquation emplois et formations.»

Mandats
Dominique Santoni (LR, Les Républicains) a été élue maire d’Apt en 2015, succédant à Olivier Curel élu maire de 2008 à 2015. Elle a été Conseillère, vice-présidente départementale du canton d’Apt, suppléante du député Julien Aubert et élue présidente du Conseil départemental depuis juillet 2021. Véronique Arnaud-Deloy (LR), professeur d’anglais au lycée d’Apt, lui succède en tant que maire d’Apt depuis le 20 juillet 2021.

Elles étaient là
La soirée des FCE avec leur invitée, Dominique Santoni s’est déroulée au Grand café Barretta à Avignon, mercredi 17 novembre en soirée. En présence d’Odile Bouchard, conservatrice du Musée Vouland, Carole Pauleau, de l’association Face Vaucluse, agir contre l’exclusion ; Dominique Brogi, Bijou connecté MonShérif ; Anaïs Aubert, coach Ozéaxion, Monique Deyaert, cheffe à domicile et David Pellet.
Les adhérentes sont : Renate Nicolai ; Florence de Graeve ; Marie-Pierre Egloff ; Nathalie Maillet ; Sylvie Inzirillo ; Marie Daladier ; Magdo Nitard ; Claudie Delauche ; Michèle Faure ; Bénédicte Anav ; Sandra Vich ; Chantal Cayla ; Stéphanie Marchal ; Chrystel Malachane ; Delphine Vassille ; Mathilde Durand ; Bettina Martin ; Martine Boisset ; Magali Beaumont-Bertholet ; Isabelle Suzan-Nibbio ; Valérie Martin ; Alexandra Farnos ; Céline Boutroy ; Nadia Esposito ; Elodie Germain ; Marie Proniewski ; Isabelle Rimbaud ; Anne-Laure Leblanc et Jacqueline Marinetti.


Les jeunes du Service militaire volontaire à la découverte des métiers de NGE

Cette 7e édition organisée avec le soutien du ministère de l’Éducation nationale aura lieu au parc des expositions d’Avignon, le samedi 20 novembre de 9h à 17h.

Quelles poursuites d’études après le bac ? Quel parcours dans l’enseignement supérieur est le plus adapté à votre profil ? Quelles études pour quels métiers ? Ce salon, partenaire de la radio NRJ, s’adresse aux lycéens concernés par l’élaboration, la mise en œuvre d’un projet d’orientation et la découverte de Parcoursup, aux étudiants souhaitant se réorienter, poursuivre leurs études après un bac +2/+3 ou affiner leurs choix d’orientation, aux parents et aux enseignants qui accompagnent les jeunes dans leurs choix d’étude et de métiers. Pour plus d’informations et télécharger votre invitation gratuite et obligatoire, rendez-vous en ligne.

Par ailleurs, NRJ est également partenaire du Salon de l’étudiant de Montpellier qui aura lieu le 20 novembre au Corum.

L.M.


Les jeunes du Service militaire volontaire à la découverte des métiers de NGE

Les embauches battent des records en France. Avec près de 840 000 déclarations d’embauche de plus d’un mois (hors intérim) enregistrées en septembre, le niveau de recrutement des entreprises a atteint un nouveau sommet, selon l’Urssaf. Si l’on se penche sur les données de l’ensemble du troisième trimestre, la France n’avait en effet jamais comptabilisé autant d’embauches en CDI et CDD de plus d’un mois sur un trimestre depuis janvier 2000.

Comme le met en avant notre graphique, les embauches ont progressé tout au long de l’année 2021, confirmant la forte reprise du marché de l’emploi depuis la sortie du troisième confinement, même si cela est également lié à l’effet de rattrapage de la crise sanitaire.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

https://www.echodumardi.com/tag/emploi/page/23/   1/1