13 mai 2024 |

Ecrit par le 13 mai 2024

Le groupe Socotec recrute en Vaucluse

La société Socotec lance une campagne de recrutement en Région Provence-Alpes-Côte-d’Azur. Une soixantaine de postes sont à pourvoir*. Au total, c’est plus de 1 400 personnes qui seront recrutées en France sur l’année 2024. Elles rejoindront les 11 300 collaborateurs du groupe spécialisé dans la gestion des risques et de l’intégrité des actifs de la construction et des infrastructures.
Présent dans 26 pays, Socotec dispose de plus de 190 implantations en France dont 21 en Provence-Alpes-Côte d’Azur où la société regroupe 450 salariés. L’entreprise dispose notamment de deux agences à Avignon, une à Bollène ainsi qu’une à Pierrelatte, une Saint-Paul-Trois Châteaux, une à Salon-de-Provence et une à Saint-Paul-Lez-Durance.

Plusieurs projets majeurs en Paca
En Paca, Socotec intervient dans plusieurs grands chantiers comme les tests d’étanchéité du futur Institut Méditerranéen de la Ville et des Territoires à Marseille, l’assistance et le conseil sur la construction du réacteur Iter à Cadarache, ou bien encore les missions de contrôle de la conformité des projets que finance l’agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse.
Acteur majeur des services de TIC (Testing, inspection, certification) pour les secteurs de la construction, de l’immobilier, des infrastructures et de l’industrie en Europe et aux Etats-Unis, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires consolidé de 1,2Md€ en 2022.

*Managers et directeurs d’agences, commerciaux, ingénieurs de la construction, de l’immobilier durable, ingénieurs de l’environnement, bilan carbone, RSE et CSRD, spécialistes énergie & énergies décarbonées et renouvelables, énergéticiens, techniciens environnement, experts HSE, techniciens électricité, ascenseurs, gaz, techniciens inspection et mesures dans l’industrie, diagnostiqueurs immobiliers, techniciens et contrôleurs du bâtiment, coordonnateurs préventeurs sécurité, formateurs dans les domaines de la santé/sécurité.


Le groupe Socotec recrute en Vaucluse

Comme chaque début d’année, le Parc naturel régional du Luberon lance sa campagne de recrutement de sa Garde régionale forestière dans le cadre du dispositif mis en place par la Région Sud pour la sensibilisation du public aux incendies de forêt. Le Parc recherche donc 28 jeunes, de 18 à 26 ans, issus du territoire et motivés pour la prévention des risques incendie, de fin juin à fin août 2024.

Les personnes recrutées bénéficieront d’une semaine de formation organisée par la Région Sud, puis elles auront pour mission d’assurer l’accueil, ainsi que la sensibilisation et l’information des visiteurs afin de garantir la protection de tous contre les incendies de forêt sur les sites naturels les plus fréquentés (Grand Luberon, colline Saint-Jacques à Cavaillon, gorges de Régalon, forêt des cèdres du Petit Luberon, gorges de Véroncle, Colorado provençal à Rustrel, sentier des ocres et ôkhra à Roussillon, vallon de l’Aiguebrun à Buoux, gorges d’Oppedette, colline de la Bruyère).

Pour plus d’informations sur les emplois proposés et pour postuler, cliquez ici.

V.A.


Le groupe Socotec recrute en Vaucluse

Dix nouvelles entreprises vauclusiennes viennent de signer la convention Les entreprises s’engagent. Ce dispositif national regroupe la communauté française des entreprises engagées pour une société inclusive et un monde durable. Objectif : œuvrer pour le plein emploi et la sobriété énergétique aux côtés de l’Etat et plus particulièrement de la Direction départementale de l’emploi, du travail et des solidarités (DDTES) de Vaucluse.

L’hypermarché Auchan du Pontet, Benedetti SA à Avignon, Citeos, le Café Grégoire à Apt, Kookabarra à Cavaillon, Proxidom services à Venelles, Rhonéa à Beaumes-de-Venise, Sedna France à Orange, Steph et Waya tech à Avignon rejoignant ainsi les 25 autres sociétés vauclusiennes déjà signataires.

Les 10 nouvelles entreprises signataires de la convention.©DR

Soutenues par l’Etat qui les accompagnent dans cette démarche via notamment la Direction départementale de l’emploi, du travail et des solidarités (DDTES) de Vaucluse, ces entreprises s’engagent à sensibiliser les plus jeunes au monde de l’entreprise afin que ces derniers aient « une meilleure compréhension du monde de l’entreprise, de secteurs d’activité et des métiers d’aujourd’hui et de demain ».

La convention prévoit aussi que les signataires favorisent le recours à l’alternance et fassent de l’apprentissage une voie d’excellence professionnelle.

Ils s’engagent enfin à recruter de manière inclusive, « pour un accès à l’emploi de tous les publics » ainsi qu’à développer l’achat local et responsable afin d’agir en faveur de la sobriété énergétique.


Le groupe Socotec recrute en Vaucluse

En France, le salaire mensuel net médian (en équivalent temps plein) dans le secteur privé se situe à un peu plus de 2 000 euros, selon les dernières données disponibles. Cela signifie que la moitié des salariés français gagnent plus que cette somme et que l’autre moitié gagne moins.

Comme le détaille notre infographie reprenant les chiffres publiés par l’Insee, de nombreuses professions perçoivent une rémunération moyenne inférieure ou égale à 1 500€ nets par mois. En tête du classement des métiers les moins bien payés en France, on trouve les ouvriers artisanaux non qualifiés, avec un salaire mensuel moyen de 1 200€ nets en 2022 – certains salaires convertis en équivalent temps plein pouvant être inférieurs au Smic. Outre l’artisanat, les secteurs des services à la personne (aides à domicile, personnels de ménage, etc.), de l’agriculture (ouvriers agricoles) et de la coiffure et des soins esthétiques sont également bien représentés parmi les métiers qui affichent les salaires les plus bas.

Parmi la quinzaine de professions les moins bien rémunérées dans le pays, on trouve également deux métiers de la fonction publique : les surveillants et aides-éducateurs des établissements d’enseignement, qui ne touchaient en moyenne que 1 300€ de salaire mensuel net en 2022 (soit autour du salaire minimum légal), et les ouvriers non qualifiés des travaux publics, à 1 500€ nets en moyenne. Pour rappel, depuis le 1er janvier 2024, le montant du salaire minimum légal est de 1 398,70€ nets par mois, et il est estimé que plus de 17% des salariés français sont au Smic.

Répartition des richesses et inégalités : 1% de la population mondiale possède près de la moitié des richesses
Dans le même temps, Statista a aussi dévoilé une autre étude de Tristan Gaudiaut sur la répartition des richesses dans le monde (voir graphique ci-dessous) que l’on peut mettre en parallèle avec celle sur les métiers les moins payés en France (voir ci-dessus).

Dans la plupart des pays, les inégalités économiques ont diminué au début du XXIe siècle, avant que la tendance ne s’inverse après la crise financière mondiale de 2007-2008, en lien notamment avec la hausse des actifs financiers, qui a eu pour effet de creuser les écarts de patrimoine. L’un des indicateurs permettant de mesurer la concentration des richesses à l’échelle mondiale, soit la part de la richesse détenue par les 1% les plus fortunés, a ainsi chuté de 48% à 43% entre 2000 et 2008. Mais elle est depuis remontée et se situait à 45% en 2022, selon les données du rapport annuel de Credit Suisse.

Les inégalités de richesse (et leur dynamique) varient toutefois énormément d’un pays à l’autre. Et dans ce domaine, la Russie pourrait bien remporter la palme d’or : 1% de la population russe concentre près de 60 % des richesses nationales. Comme le montre notre graphique, ce chiffre est considérablement plus élevé que dans n’importe quelle autre grande puissance étudiée : loin devant l’Inde, les États-Unis, la Chine et l’Allemagne, où la part captée par le premier percentile varie entre 30% et 40%. À l’inverse, le Japon, le Royaume-Uni et la France font partie des économies du G20 les « moins inégalitaires » sur la base de cet indicateur. Dans ces trois pays, la tranche des 1 % les plus fortunés détient autour d’un cinquième des richesses nationales.

© Statista

Grandes fortunes : les personnes les plus riches du monde
Une autre étude de Statista réalisée par Valentine Fourreau, vient éclairer encore davantage ce sujet sur les plus grandes fortunes au monde (voir Graphique en fin d’article).

Avec une fortune estimée à 227,8 milliards de dollars le 18 janvier par le magazine économique américain Forbes, le PDG de Tesla, Elon Musk, est actuellement l’homme le plus du riche du monde. La fortune du milliardaire américain a connu de nombreux rebondissements au cours des dernières années : elle était estimée à plus de 300 milliards de dollars au début de l’année 2022, avant de retomber à moins de 150 milliards de dollars en janvier 2023. Ces variations s’expliquent par des raisons conjoncturelles, comme la fluctuation de la valeur des actifs financiers, mais également par le rachat par Musk de la plateforme de microblogging Twitter/X après des mois de tergiversions.

En deuxième position, on retrouve le Français Bernard Arnault, patron du conglomérat de luxe LVMH, qui est également le seul européen dans le top 10 cette année. Arnault occupait la première position du classement en janvier 2023. Le reste du classement est occupé cette année par des multimilliardaires américains, dont le fondateur d’Amazon Jeff Bezos, ou encore le cofondateur de Microsoft, Bill Gates.

Cette année encore, les femmes n’arrivent que bien plus bas dans le classement. La femme la plus riche du monde, la Française Françoise Bettencourt Meyers, héritière de L’Oréal, n’arrive actuellement qu’en 15e position, avec une fortune estimée à 91,1 milliards de dollars US au 18 janvier 2024.

© Statista

Le groupe Socotec recrute en Vaucluse

Ce vendredi 19 janvier, le recrutement sera à l’honneur à Orange, qui accueillera la 2ᵈᵉ édition du Forum de l’emploi et de la découverte des métiers à l’espace Alphonse Daudet. De nombreuses entreprises seront présentes et représenteront des secteurs d’activité variés tels que la défense, l’industrie, le commerce, les services, et bien d’autres.

Coorganisé par la Ville d’Orange et par la communauté de communes Pays d’Orange en Provence, cet événement promet des échanges enrichissants, des conseils pratiques et des opportunités professionnelles pour les chercheurs d’emploi. À vos CV !

Vendredi 19 janvier. 9h30. Espace Alphonse Daudet. 24 Avenue Antoine Pinay. Orange.

V.A.


Le groupe Socotec recrute en Vaucluse

Selon le baromètre du groupe Manpower des perspectives d’emploi, près d’un tiers des entreprises françaises (32%) anticipent une hausse de leurs effectifs sur la période de janvier à mars 2024. Au trimestre dernier (T4-2023), ce taux était de 42%, et de 41% l’an dernier, sur la même période (T1-2023). Dans le même temps, 13% des entreprises interrogées anticipent une diminution de leurs effectifs au premier trimestre 2024. Une dynamique stable, puisque ce taux était de 14% au dernier trimestre, et identique à la même période l’an passé. Par ailleurs, il s’avère que les régions PACA et Auvergne-Rhône-Alpes sont les deux seules régions qui connaissent une progression de leurs perspectives d’embauche (+2 points chacune) depuis le dernier trimestre.

La prévision nette d’emploi en France est de +19% pour la période de janvier à mars 2024, en régression de -9 points par rapport au trimestre précédent, et en recul de -8 points par rapport au même trimestre l’année dernière (prévision nette d’emploi = prévision d’augmentation des effectifs – prévision de réduction des effectifs).Cette baisse risque de s’accompagner les prochains mois d’une tension renforcée sur le marché de l’emploi, avec des candidats qui devront davantage valoriser leurs compétences spécifiques, et des recruteurs qui embauchent moins, et seront donc plus exigeants sur les profils rencontrés.« Tout comme pour la conjoncture économique, c’est un début d’année 2024 en demie-teinte qui s’annonce. Le marché de l’emploi demeure dynamique, avec des entreprises de tous secteurs qui poursuivent leurs recrutements, cependant nous constatons que l’ensemble des chiffres sont à la baisse par rapport à l’année passée. Bien que nous soyons toujours dans un contexte de pénurie des talents, les entreprises font face à leur réalité économique et ralentissent et priorisent les embauches. La demande persistante de recrutements vise à combler des besoins en nouvelles compétences pour répondre à leurs différents enjeux : digitalisation, innovation et transition écologique… », analyse Alain Roumilhac, président de Manpower group Europe du Sud.

Une année qui s’annonce en dent de scie
Bien que les chiffres des intentions d’embauches pour le début d’année 2024 se révèlent globalement à la baisse, l’année s’annonce en dents de scie, avec la stabilisation voire la baisse de l’inflation, ainsi que l’organisation des Jeux Olympiques en France. Ces deux facteurs vont engendrer des pics de besoins et d’embauches, et bousculeront les priorités et les prévisions des entreprises. Ces dernières devront faire preuve d’une grande flexibilité, et miser sur des formats tels que l’intérim pour s’adapter.
Les secteurs d’activités qui ont les prévisions nettes d’emploi les plus fortes pour le trimestre prochain sont les Technologies de l’Information (+30%), la Communication et les Services (+30%), l’Énergie (+24%) et les Transports, la Logistique et l’Automobile (+23%).
En termes de répartition de ces prévisions nettes d’emploi, les régions les plus dynamiques sont la région Auvergne-Rhône-Alpes (28%), la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur (28%) et la région Nouvelle-Aquitaine (26%).

Des secteurs d’activités néanmoins dynamiques dans un contexte économique qui s’annonce plus stable en 2024
Parmi les 9 secteurs analysés dans le baromètre*, 4 secteurs affichent des prévisions nettes d’emploi très encourageantes, révélant leurs besoins spécifiques pour ce début d’année. Le secteur des Technologies de l’Information est en tête de ce classement, avec une prévision nette d’emploi de +30%. Déjà en tête au trimestre précédent, le secteur enregistre néanmoins une baisse de 8 points (+38% pour T4 2023), ainsi qu’une baisse de 5 points par rapport au même trimestre de l’année dernière (+35%).
Une baisse des prévisions nettes d’emploi qui se poursuit depuis le début de l’année 2023, mais qui reste en croissance sur ce secteur régulièrement bouleversé par les nouvelles technologies.
Puis, le secteur de la Communication et des Services avec une prévision nette d’emploi de +30%, qui connaît une faible décroissance avec -2 points par rapport au trimestre précédent (+32%), mais une forte progression par rapport au premier trimestre 2023 avec +22 points (+8%).
Cette forte hausse peut s’expliquer par l’approche des Jeux Olympiques 2024 en France, un événement d’envergure qui déclenche une belle dynamique pour ce secteur d’activité. Le secteur de l’Énergie arrive ensuite avec une prévision nette d’emploi de +24%, mais connaît lui aussi un ralentissement, avec -13 points par rapport au dernier trimestre 2023 (+37%), et -2 points par rapport à l’année dernière à la même période (+26%).
Dans ce secteur en pleine transformation et dans lequel les green jobs apparaissent particulièrement, les nouvelles compétences se créent au fur et à mesure. Les entreprises semblent capitaliser sur leurs ressources existantes, en passant notamment par la formation de leurs salariés pour répondre à leurs besoins grandissants.
Enfin la même dynamique est observée pour le secteur des Transports, de la Logistique et de l’Automobile avec une prévision nette d’emploi de +23%, en constante baisse depuis le début d’année dernière avec -14 points par rapport au dernier trimestre (+37%) et -18 points par rapport à l’année dernière à la même période (+41%).
Malgré un fort besoin des entreprises du secteur en termes de nouvelles compétences pour absorber les évolutions technologiques, la croissance des prévisions nettes d’emploi enregistre une forte baisse depuis un an.

Les grandes et moyennes entreprises deux fois plus optimistes que les autres catégories
Ce sont les très grandes entreprises (plus de 1 000 salariés) qui prévoient de recruter le plus au 1er trimestre 2024 avec une prévision nette d’emploi de +41% (+13 points par rapport au trimestre dernier). Un résultat en hausse comparé au même trimestre de l’année passée (+8 points).
Alors qu’elles étaient en tête au trimestre dernier, les grandes entreprises (250 à 999 salariés) arrivent ce trimestre à la seconde position avec une perspective nette d’emploi de +32%, en baisse par rapport au trimestre précédent (39%) et la même période l’année dernière (42%).
Les entreprises moyennes (50 à 249 salariés) arrivent à la troisième place avec des recruteurs qui ont des perspectives nettes d’emploi de +15%, enregistrant -17 points par rapport au 4ème trimestre et -8 points comparé au même trimestre de l’année passée.
Pour les petites entreprises (10 à 49 salariés), la baisse se poursuit avec une prévision nette d’emploi de +12% ce trimestre (-4 points par rapport au 4ème trimestre). A noter que l’on constate également une baisse très importante des intentions d’embauche par rapport à la même période l’an dernier (-19 points dans la prévision nette d’emploi).
Les très petites entreprises (moins de 10 salariés) ont une prévision nette d’emploi de +10%, et sont donc en croissance par rapport au même trimestre l’année passée (+3 points), mais enregistrent une baisse notable par rapport au trimestre précédent (-8 points).

Un dynamisme régional inégal pour débuter l’année 2024
Alors que certaines régions affichent des perspectives de recrutement optimistes pour le 1er trimestre 2024, la région Auvergne-Rhône-Alpes (28%), la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur (28%) et la région Nouvelle-Aquitaine (26%), la situation est plus contrastée pour d’autres.
En Bretagne par exemple, les prévisions nettes d’emploi affichent le 0%, avec 24% des entreprises qui prévoient de recruter, et un pourcentage identique qui annonce devoir baisser leur masse salariale. La Normandie prévoit quant à elle une légère hausse (+2%), comme la région Centre-Val de Loire (+11%), la Bourgogne-Franche-Comté (+15%) et l’Occitanie (+16%).
Au final, il s’avère que les régions PACA et Auvergne-Rhône-Alpes sont les deux seules régions qui connaissent une progression de leurs perspectives d’embauche (+2 points chacune) depuis le dernier trimestre. Dans ces deux régions, les entreprises sont 36% à vouloir augmenter leurs effectifs au 1er trimestre 2024, quand la moyenne nationale, toutes régions confondues, est de 32%. Seules 8% d’entre elles prévoient de réduire leur masse salariale (vs 13% au national).

*Transport, Logistique & Automobile, Services de communication, Biens de consommation et services, Énergie, Finances et immobilier, Santé & sciences de la vie, Industrie & matériaux, Technologies de l’information, Autres non mentionnés ci-avant.


Le groupe Socotec recrute en Vaucluse

Ce mardi 12 décembre, les locaux de l’entreprise de transport Voyages Arnaud, à Carpentras, ont accueilli une session de recrutement organisée par Pôle emploi. L’entreprise, qui souhaite recruter 10 conducteurs, a pu observer les candidats en immersion.

Différent d’un recrutement classique avec une interview, le recrutement immersif permet une approche par compétences, et donc de déceler les savoirs-être professionnels des candidats en situation réelle.

Lors de la session de recrutement organisée dans les locaux de Voyages Arnaud, 20 candidats ont été accueillis. Durant deux heures, ils ont participé à trois mises en situation collective, puis ont bénéficié dans la foulée d’un entretien individuel sans CV. « Cette démarche de recrutement sans CV permet de recruter des personnes sans expérience et/ou sans formation directement liée au métier proposé, mais ayant les habiletés nécessaires pour occuper le poste après une période d’accompagnement, explique Jean-Baptiste Fontan, directeur général de l’entreprise. Cela nous permet de repérer des candidats qui n’auraient pas été retenus sur la base de leur CV, tout en les aidant à se projeter dans l’environnement de travail. »

La société carpentrassienne cherche à recruter 10 conducteurs. Dans les prochains jours, plusieurs candidats seront contactés afin dentrer en formation pour le permis D, suivi de la Formation initiale minimum obligatoire (formations prises en charge), avant de signer un contrat à durée indéterminée.

V.A.


Le groupe Socotec recrute en Vaucluse

Il n’y a jamais autant eu de Français payés au Smic depuis plusieurs décennies. Au 1er janvier 2023, 17,3 % des salariés français touchaient le salaire minimum, soit 3,1 millions de personnes, selon les données d’un groupe d’experts sur le Smic publiées dans Libération. La majorité des smicards sont des femmes (58 %), alors qu’elles forment moins de la moitié de la population active. Les secteurs les plus représentés sont l’hébergement et la restauration.

Comme le détaille notre graphique, la part de salariés payés au salaire minimum a fortement augmenté ces trois dernières années, passant de 12,0 % en 2021 à 14,5 % en 2022, puis à 17,3 % cette année. C’est désormais un point de pourcentage de plus que la valeur la plus élevée enregistrée depuis 1991 (16,3 % en 2005).

Les revalorisations successives du Smic face à l’inflation, six depuis l’année 2021, expliquent en grande partie l’explosion récente du nombre de salariés au salaire minimum. De janvier 2021 à mai 2023, le Smic horaire brut est passé de 10,25 euros à 11,52 euros, soit une hausse d’environ 12 %. Les personnes qui touchaient un peu plus que le salaire minimum, si elles n’ont pas été augmentées par leur employeur depuis, ont ainsi vu leur salaire rattrapé par le Smic. Au 1er janvier 2024, la revalorisation automatique du Smic en France devrait être de l’ordre de 1,7 %.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Le groupe Socotec recrute en Vaucluse

Face à l’incertitude économique, près de 4 travailleurs sur 10 (38%), en France et dans le monde, ne se sentent pas en sécurité dans leur emploi, soulignant ainsi la nécessité pour les employeurs d’adopter des mesures appropriées afin de rassurer leurs talents, révèle le rapport* de l’ADP research institute, ‘People at work 2023 : l’étude workforce view’, après l’enquête menée auprès de plus de 32 000 actifs dans 17 pays, dont près de 2 000 en France. Au niveau européen, la France est en deuxième position derrière la Suisse (48%) parmi les pays où les salariés craignent le plus pour la sécurité de leur emploi, alors que seulement 25% des Néerlandais et 28% des Allemands expriment ce ressenti.

Sentiment d’insécurité de l’emploi plus marqué chez les hommes
En France, le sentiment d’insécurité de l’emploi est le plus marqué chez les hommes (44% contre 31% des femmes), ainsi que chez les membres de la génération Z âgés de 18 à 24 ans (43% contre 33% des plus de 55 ans). Par secteur d’activité, les salariés de l’immobilier (54%), des médias et de l’information (47%), des transports, de la logistique et de l’industrie (46%) sont les plus nombreux à se sentir en insécurité dans leur emploi. A l’inverse, les travailleurs de l’éducation et de la santé sont près de la moitié à se sentir en sécurité dans leur travail actuel (49%).
En outre, les salariés travaillant uniquement à distance sont ceux qui se sentent le plus en insécurité dans leur emploi : plus de la moitié d’entre eux font part de ce sentiment (55 %), contre 38% de ceux en 100% présentiel et 34% en mode hybride. A noter également que les travailleurs exerçant au sein d’une grande entreprise de plus de 1 000 salariés ne sont que 27% à se sentir en insécurité dans leur emploi, alors qu’ils sont 43% pour les employés de PME (entre 10 et 249 salariés).

L’incertitude économique accentue le sentiment d’insécurité professionnelle
Près de 7 travailleurs français sur 10 (68%, loin de la moyenne européenne de 57%) pensent qu’aucune profession ne sera épargnée par l’incertitude économique actuelle. Un ressenti qui est plus fortement partagé par les collaborateurs âgés de 35 ans et plus (71% contre 64% des 18-34 ans). Au niveau des secteurs d’activité, c’est tout particulièrement le cas chez les salariés évoluant dans l’industrie (75%), le commerce (73%), le transport et la logistique (72%), contrairement à ceux des médias et de l’information (56%).
Si au niveau monde, près d’un travailleur sur quatre (23%) estime que, d’ici cinq ans, le recours à l’IA sera la norme dans son secteur d’activité et aura pour effet de réduire les tâches manuelles, les Français comme les Européens ne sont que 14% à exprimer ce sentiment. Un chiffre qui est, néanmoins, plus important chez les hommes (16% contre 10% des femmes), chez les jeunes de 18 à 24 ans (19% contre 12% des 25 ans et plus), chez les collaborateurs exerçant dans le secteur de la finance (21%), des services professionnels (20%), de l’informatique, des télécommunications et de l’industrie (18%).

La sécurité de l’emploi : un critère essentiel pour les Français
La sécurité de l’emploi est primordiale pour les travailleurs français : elle arrive en deuxième position des critères les plus importants dans un travail pour 40% d’entre eux, loin derrière cependant le salaire (66%) mais avant le plaisir au travail (37%), la flexibilité des horaires (31%) et l’évolution de carrière (30%). A noter que la sécurité de l’emploi prend de l’importance de façon proportionnelle avec l’âge des collaborateurs : alors que pour les 18-24 ans, elle se positionne en quatrième position parmi les critères les plus importants pour eux dans un emploi (29%), elle arrive en deuxième place chez les répondants de 55 ans et plus, avec près d’1 sur 2 qui l’affirme (47%). Pour les moins de 34 ans, après le salaire, c’est le plaisir au travail qui prime (37%), suivi par la progression de carrière (34%).
Les salariés français sont 61% à se dire satisfaits de la sécurité de l’emploi chez leur employeur actuel (la moyenne mondiale étant de 65%). Néanmoins, l’étude révèle que ceux travaillant dans les médias et les métiers de l’information sont de loin les moins satisfaits, avec à peine plus d’une personne sur trois se sentant en sécurité dans son emploi (35%). C’est deux fois moins que les salariés exerçant un métier dans l’éducation et la santé (70%).

L’étude indique également que travailler uniquement à distance amène à être moins satisfait de son employeur en matière de sécurité de l’emploi (46%) par rapport à leurs collègues en présentiel (61%) ou en mode hybride (65%). Ils sont d’ailleurs plus de la moitié à envisager de faire plus d’heures supplémentaires (51%) pour « sécuriser » leur emploi, contre 33 % pour les travailleurs en mode hybride et 27% pour ceux sur site. Ainsi, alors que le monde s’adapte au fur et à mesure au travail hybride et que de nombreux collaborateurs souhaitent travailler à distance, l’un des défis des employeurs est de conserver la satisfaction de leurs salariés vis-à-vis de la sécurité de l’emploi.

« De nombreuses entreprises rencontrent toujours d’importantes difficultés à attirer et fidéliser les talents. »

arlos Fontelas de Carvalho, président d’ADP en France, en Suisse et en Suède

« Les temps actuels suscitent des inquiétudes chez les travailleurs, avec de nombreuses incertitudes sur les plans économiques, géopolitiques ou même technologiques, commente Carlos Fontelas de Carvalho, président d’ADP en France, en Suisse et en Suède. En parallèle, de nombreuses entreprises rencontrent toujours d’importantes difficultés à attirer et fidéliser les talents. Compte tenu de ce contexte, les employeurs doivent redoubler leurs efforts pour montrer à leurs équipes qu’elles sont appréciées à leur juste valeur, que leurs contributions sont reconnues et que des opportunités de formation associées à des perspectives d’évolution vont favoriser leur avenir professionnel. »

« Depuis longtemps, les avancées technologiques telles que l’automatisation, l’IA et le machine learning sont vues comme des opportunités pour ADP, afin de toujours mieux servir nos clients et faciliter la vie de nos collaborateurs, poursuit Carlos Fontelas de Carvalho. Si certains secteurs vont devoir s’adapter et certains métiers sont amenés à se transformer, une communication ouverte et transparente dès maintenant avec les collaborateurs peut aider à dissiper les idées reçues et rassurer les équipes quant à la sécurité de leur emploi. Cet environnement de travail positif doit être ressenti y compris par les salariés travaillant à distance. L’étude tend à montrer que ces derniers peuvent craindre de ne pas être assez ‘visibles’ pour se révéler indispensables à leur entreprise. Il est donc primordial de valoriser le rôle central des managers de proximité dans le maintien du lien, aussi bien sur site qu’à distance, et d’accélérer leur formation pour cela, afin que chaque collaborateur puisse faire entendre sa voix. »

*Le rapport « People at Work 2023 : l’étude Workforce View» étudie les comportements des salariés face au monde du travail actuel, ainsi que leurs attentes et espoirs vis-à-vis de leur futur environnement de travail. ADP Research Institute a interrogé 32 612 actifs dans 17 pays, dont 1 912 en France.

https://www.echodumardi.com/tag/emploi/page/3/   1/1