7 juillet 2025 |

Ecrit par le 7 juillet 2025

Aide à domicile : APEF poursuit son recrutement en Vaucluse

Après une série de recrutement en avril dernier, le réseau de service à la personne APEF poursuit ses embauches en Vaucluse. Ainsi, à partir d’aujourd’hui, l’agence de Cavaillon située cours Gambetta accueillera les potentiels candidats chaque jeudi du mois de décembre.
En tout, 10 postes sont à pourvoir par l’agence vauclusienne pour des missions dans la cité cavare mais aussi à Maubec, Cheval-Blanc ou bien encore à l’Isle-sur-la-Sorgue.

« Pas besoin de CV »

Manon Midoux, responsable de l’agence de Cavaillon de l’APEF

« Pas besoin de CV, rappelle Manon Midoux, responsable de l’agence de Cavaillon. Nous recherchons des personnes motivées, prêtes à s’investir dans un métier où le bien-être des autres est au cœur des priorités. Nos équipes en agence seront là pour répondre aux questions et guider chaque candidat. Nous attachons beaucoup d’importance au savoir-être et aux valeurs. Pour ce qui est du savoir-faire, nous avons fait de la formation et de l’accompagnement des collaborateurs une priorité au sein de notre stratégie de recrutement. C’est pourquoi l’expérience et le CV ne sont plus des incontournables. De plus, à temps partiel ou à temps plein, nous nous adaptons aux souhaits des candidats pour respecter un bon équilibre vie professionnelle et vie personnelle. En bref, il faut avant tout avoir envie de faire un métier qui a du sens. »


Aide à domicile : APEF poursuit son recrutement en Vaucluse

Ce jeudi 5 décembre, la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Vaucluse atterrira à l’aéroport Avignon-Provence pour sa Nuit de l’Orientation.

Professionnels et conseillers seront présents lors de la Nuit de l’Orientation pour aider les visiteurs à trouver la voie qui leur correspond. Collégiens, lycéens, étudiants, apprentis, parents, demandeurs d’emploi, ou salariés en reconversion professionnelle sont invités à venir réfléchir sur leur avenir, leur profil et leurs motivations.

Plus de 100 métiers différents seront à découvrir lors de ce rendez-vous gratuit et ouvert à tous. L’industrie, les nouvelles technologies, le tourisme, l’hôtellerie-restauration, l’agriculture, l’agroalimentaire, le bâtiment et les travaux publics, et bien d’autres secteurs d’activité seront représentés.

L’événement comptera plusieurs espaces dédiés au speed-meeting, à l’orientation, au conseil en insertion et reconversion, aux conférences, mais aussi aux acteurs de l’apprentissage et aux diverses animations autour de l’emploi.

Jeudi 5 décembre. De 14h à 21h. Entrée libre. Aéroport Avignon-Provence. Terminal Aéroport. 75 Rue Helene Boucher. Avignon.


Aide à domicile : APEF poursuit son recrutement en Vaucluse

Le Département de Vaucluse organise un forum des métiers de l’aide et du soin le mardi 3 décembre à Avignon.

Ce forum des métiers de l’aide et du soin est organisé en partenariat avec France Travail, la Mission locale Jeunes Grand Avignon, Cap Emploi 84, la Direction Départementale de l’Emploi, du Travail et des Solidarités (DDETS) et des employeurs vauclusiens.

Durant la matinée, il sera possible de découvrir les différents métiers de ce secteur en pleine évolution à travers divers outils et animations comme un escape game, un simulateur de vieillissement, de la réalité virtuelle, et bien d’autres. Des employeurs, formateurs et salariés de ce secteur pourront donner directement des informations aux intéressés et il sera bien évidemment possible de candidater sur place.

Mardi 3 décembre. De 9h30 à 12h. Entrée libre. 35 rue d’Annanelle (juste avant le lycée Frédéric-Mistral). Avignon.


Aide à domicile : APEF poursuit son recrutement en Vaucluse

France Travail, la Mission Locale Jeunes Grand Avignon, Cap Emploi 84, la DDETS et l’UMIH 84 s’allient pour répondre au défi majeur que représente le recrutement dans le secteur de l’hôtellerie-restauration en proposant un restaurant éphémère à l’Académie Vaucluse Provence (anciennement le Campus de la CCI), un espace de rencontre entre recruteurs et demandeurs d’emploi et de mise en pratique pour ces derniers.

Le mercredi 23 octobre, la Brasserie Franck Gomez de l’Académie Vaucluse Provence à Avignon se transformera en brasserie éphémère où une douzaine de demandeurs d’emploi deviendront serveurs. Ce jobdating inversé ciblé sur les métiers du service en salle leur permettra de recevoir, eux, les recruteurs, et non l’inverse.

Pour la première fois, ce jobdating aura lieu durant l’après-midi. Les candidats pourront mettre en pratique leurs compétence et savoir-être en préparant le service du midi. Ils découvriront les métiers du secteur de l’hôtellerie-restauration et pourront transformer cette expérience en opportunité de formation ou d’emploi. Une douzaine de chefs d’entreprises ou recruteurs seront présents pour évaluer les aptitudes et qualités des candidats. Le grossiste Metro, à Avignon, qui est partenaire de l’événement, fournira produits de qualité, issus de circuits courts, et tabliers.

Les candidats seront accueillis dès 8h15, puis se verront attribuer leur tenue et leur binôme, à savoir un tuteur de l’école hotellière, à 8h45. Le restaurant éphémère ouvrira ses portes à 12h. Puis, la partie jobdating débutera à 14h30. Les candidats s’installeront chacun à une table et les recruteurs feront le tour des candidats pour leur proposer leurs postes à pourvoir.


Aide à domicile : APEF poursuit son recrutement en Vaucluse

Instaurée par la loi de Sécurisation de l’Emploi (2013), la Base de données économiques et sociales (BDES), devenue la base de données économiques sociales et environnementales (BDESE), est obligatoire dans les entreprises de 50 salariés et plus. Près de 10 ans après l’entrée en vigueur de cette obligation légale, combien d’entreprises l’ont-elles mise en place ? Quels sont les retours, les attentes et les besoins de celles qui l’ont adoptée ? Quels sont les bénéfices concrets de cet outil voué à favoriser le dialogue social dans l’entreprise ?

Les Editions Tissot publient leur 3e baromètre sur le déploiement et les usages de la BDESE [1]. Une édition qui met en lumière un taux de mise en place toujours insuffisant,  mais qui devrait s’intensifier avec la généralisation de la dématérialisation.
La Base de Données Économiques, Sociales et Environnementales (BDESE) est un outil de partage de l’information mis en place et mis à jour par l’employeur, obligatoire depuis 2015 pour toutes les entreprises du secteur privé comptant 50 salariés et plus.

1/ Principaux enseignements de cette enquête

Un déploiement encore à la peine
Le baromètre 2024 révèle que, 10 ans après l’entrée en vigueur de l’obligation, près de 30% des répondants dans les entreprises qui y sont soumises ne s’y sont toujours pas conformés.
Et ce, en dépit des contrôles et des sanctions à la clé, que seuls 12% redoutent fortement. Pour rappel, l’absence de mise en place de la BDESE expose à une amende de 7500 euros pour délit d’entrave, mais aussi à une mise en cause du responsable RH pouvant aller jusqu’au licenciement.

Pour quelles raisons, les entreprises concernées ne s’y conforment pas toutes ? Principalement à cause d’un manque de temps pour 6 entreprises sur 10, surtout pour les répondants en entreprises de 50 à 100 salariés et celles de 100 à 200 salariés, qui ne sont respectivement que 60 et 68% à l’avoir mise en place. Un temps qui fait également défaut pour la compléter : parmi ceux qui l’ont mise en place, 45 % seulement déclarent avoir terminé, en août 2024, de saisir leurs données 2023. Et 10% n’ont même pas commencé … !

La dématérialisation plébiscitée par les entreprises pour la BDESE
La digitalisation de la BDESE est largement plébiscitée par les RH et séduit plus de 8 entreprises sur 10 :

• 47 % des répondants privilégient une solution de partage de dossiers (sur serveur ou en ligne) pour mettre à disposition les données de la BDESE. Une progression de + 9 points par rapport à 2023 ;
• 37 % des répondants se sont équipés d’une solution dématérialisée : un applicatif BDESE en ligne, un module BDESE via leur SIRH, voire plus marginalement une solution BDESE développée spécifiquement ;
• Seuls 10 % des RH répondants mentionnent une BDESE en version papier.

A la clé, la capacité à gérer un gros volume de données, l’alimentation à partir de formats de fichiers différents et l’absence d’erreurs de saisie qui entraînent, ensuite, des erreurs d’analyse et de prévision.

« Digitaliser notre BDESE nous a permis de gagner un temps précieux.»

Valérie Pellerin, Directrice des Ressources Humaines de Smoby

« Digitaliser notre BDESE nous a permis de gagner un temps précieux pour calculer mensuellement les indicateurs d’effectif, d’entrées/sorties, d’âge ou d’ancienneté. Et ce, en étant assuré de la sécurité des données et de la conformité juridique de ce que nous partageons », se félicite Valérie Pellerin, Directrice des Ressources Humaines de Smoby, utilisatrice de BDESE online des Editions Tissot.

2. Des avantages encore méconnus

Le côté fastidieux et chronophage de la création est pointé par la plupart des répondants, mais en 2024, ils prennent majoritairement conscience de l’intérêt de la BDESE pour donner une vue d’ensemble sur le fonctionnement de l’entreprise. Ils apprécient également de pouvoir automatiser le calcul de certaines données sociales.

• 56% considèrent qu’elle contribue au dialogue social,
• 64% estiment qu’elle s’avère pratique pour centraliser toutes les données au même endroit,
• Et 57% apprécient de disposer de données pour mieux les piloter.

« Il faudra encore un peu de temps pour oublier l’obligation légale et apprécier l’opportunité qu’offre la BDESE pour le pilotage des RH », constate Caroline Acs, directrice générale des Editions Tissot. « Et pour cela, la digitalisation qui a démontré ces dernières années son utilité dans leur quotidien s’avère précieuse ; mais les outils qui simplifient les procédures et obligations font encore trop souvent défaut. Nous parions sur la généralisation de la dématérialisation, qui trouvera sans nul doute le chemin des investissements indispensables. »

[1] *Méthodologie : Les Éditions Tissot, via leur applicatif logiciel BDESE online, ont lancé pour la troisième année consécutive le baromètre de la BDESE en France. En 2024, l’enquête a été réalisée entre le 4 juillet et le 20 août 2024 auprès de 280 clients et prospects des Éditions Tissot (fonctions RH/gestion du personnel). Le questionnaire a été administré via le logiciel ©Alchemer, sur les trois années.

L.G.


Aide à domicile : APEF poursuit son recrutement en Vaucluse

Ce jeudi 10 octobre, la ville de Bollène accueillera une cinquantaine d’entreprises pour son Forum de l’emploi. Les candidats auront le choix parmi plus de 90 emplois pour postuler.

Le réseau des acteurs pour l’emploi du Haut Vaucluse (France Travail, la Mission Locale, Cap emploi 84), la communauté de communes Rhône Lez Provence et la mairie de Bollène se mobilisent pour la recherche d’emploi et organisent un forum ce jeudi 10 octobre.

Plus de 50 entreprises seront présentes et représenteront divers secteurs d’activité tels que : le transport, le bâtiment, la santé, la logistique, et bien d’autres. Différents emplois seront à pourvoir, en CDD, CDI ou interim : chauffeur poids lourd, assistant de vie, cariste, jardinier, déménageur, agent d’entretien, peintre en bâtiment, administrateur de réseau informatique, manutentionnaire, ouvrier viticole, caviste, aide-soignant, carrossier, agent d’accueil, manœuvre en bâtiment…

Le Conseil Départemental du Vaucluse, la mairie, la communauté de communes ainsi que six corps d’armée seront également présents pour faire découvrir les opportunités de carrières de leurs structures.

Jeudi 10 octobre. De 9h à 12h30. Entrée libre. Salle de la Cigalière. 180 Chemin de la Malleposte. Bollène.


Aide à domicile : APEF poursuit son recrutement en Vaucluse

Première destination touristique mondiale, avec 100 millions de visiteurs internationaux enregistrés en 2023, la France devrait sans doute battre son propre record cette année grâce aux Jeux Olympiques. Selon les dernières prévisions du Conseil mondial du voyage et du tourisme (WTTC), le secteur des voyages et du tourisme devrait voire sa contribution au PIB de l’économie française dépasser 250 milliards d’euros en 2024, pour atteindre 9 % du PIB. Ce secteur représente également une importante source d’emplois dans le pays, puisque l’emploi salarié touristique représente en moyenne 6 à 7 % de l’emploi salarié marchand en France.

Comme le montre notre carte, basée sur les chiffres de l‘Insee, cette part peut toutefois varier du simple au décuple selon les départements (données de 2019, dernière année disponible non impactée par la crise sanitaire). C’est en Seine-et-Marne, où Disneyland Paris est notamment un employeurs importants, que l’emploi salarié touristique pèse le plus lourd, soit 22,6 % de l’emploi salarié marchand, suivie de la Corse-du-Sud (20,5 %), des Hautes-Alpes (18,9 %), de la Savoie (18,6 %) et de la Haute-Corse (15,5 %). À l’inverse, les départements où l’emploi touristique est le plus marginal sont l’Essonne, le Val-de-Marne et les Hauts-de-Seine (moins de 2 % de l’emploi marchand en 2019).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Aide à domicile : APEF poursuit son recrutement en Vaucluse

Dans quels pays européens la pratique du télétravail est-elle la plus répandue ? Eurostat a récemment publié de nouvelles données sur la proportion d’employés qui travaillent à domicile en Europe. Dans l’Union européenne, 22 % des actifs âgés de 15 à 64 ans étaient concernés en 2023. Dans le détail, 9 % travaillaient habituellement chez eux cette année-là et 13 % occasionnellement. Par rapport à l’année 2019, soit avant la pandémie de Covid-19 et la généralisation du télétravail, la part d’employés qui travaillent à domicile a augmenté de huit points de pourcentage (pratique habituelle et occasionnelle : +4 points respectivement).

Comme le montre notre carte, c’est aux Pays-Bas que l’on trouve le plus d’actifs qui travaillent au moins occasionnellement à domicile : plus de la moitié (51,9 %), suivis des pays nordiques : Suède (45,3 %), Islande (42,6 %), ainsi que Norvège et Finlande (autour de 42 %). En France, cette pratique est un peu plus rare, puisqu’elle concerne environ un employé sur trois (33,5 %), mais elle est néanmoins plus courante que dans certains pays voisins. Le travail à domicile concerne en effet à peine un quart des actifs en Allemagne (23,4 %) et moins de 15 % en Italie et Espagne. Ce sont les pays d’Europe de l’Est qui enregistrent les proportions de travailleurs à domicile les plus faibles. Travailler chez soi est ainsi marginal en Roumanie et en Bulgarie, où cette pratique ne concerne, même occasionnellement, qu’autour de 3 % de la population active.

Parmi les facteurs qui jouent sur la prévalence du travail à domicile au sein d’une population, on peut citer le degré de tertiarisation et de numérisation de l’économie, qui influe sur la proportion de métiers pouvant être effectués en télétravail.

L’adoption du télétravail en France
Encouragé par le gouvernement pendant la crise sanitaire du Covid-19, le télétravail s’est imposé comme une pratique courante ou occasionnelle pour nombre de Français. D’après les données d’Eurostat (voir ci-dessous), un tiers des salariés français (33,5 %) ont travaillé au moins occasionnellement à domicile en 2023, soit un chiffre relativement stable par rapport aux deux années ayant précédé (autour de 34 % en 2021 et 2022). Parmi eux, environ 11 % travaillent habituellement chez eux et 23 % occasionnellement.

Comme le détaille notre infographie, depuis la fin des restrictions sanitaires liées à la pandémie, la pratique habituelle du travail à domicile est nettement retombée (-6,4 points depuis 2021), mais cette pratique est essentiellement devenue occasionnelle (+5,5 points). Par rapport au niveau mesuré avant la crise sanitaire (année 2019), la part globale des employés français qui travaillent à domicile est en hausse de près de 11 points de pourcentage (pratique habituelle : +3,8 points ; occasionnelle : +6,9 points).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Aide à domicile : APEF poursuit son recrutement en Vaucluse

Comme chaque année, la CPME (Confédération des petites et moyennes entreprises) de Vaucluse fait ‘sa rentrée des classes’. L’occasion pour la première organisation patronale du département de porter la voix des entrepreneurs locaux. Objectif ? Leur permettre de retrouver la confiance en l’avenir.

Après les incertitudes de la rentrée 2023, la CPME de Vaucluse veut pratiquer la méthode Coué en cette rentrée 2024 puisque la première organisation patronale du département aspire à une période de stabilité afin que les entrepreneurs puisse reprendre confiance en l’avenir.

« Depuis la dissolution de l’Assemblée Nationale, notre pays, victime de querelles politiques partisanes, demeure dans un immobilisme et un attentiste qui impactent directement notre économie », regrette Bernard Vergier, président de la CMPE.

Dans la foulée, celui qui a été fait Chevalier de la Légion d’honneur en juin dernier par Christophe Mirmand, préfet de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, espère qu’enfin la nomination d’un premier ministre puisse amener « de la stabilité et de la visibilité pour nos entreprises afin de faire face à leurs inquiétudes grandissantes, à des carnets de commande en baisse, des investissements suspendus, des défaillances d’entreprise en hausse ou bien au dérapage incontrôlé des finances publiques. »

« Nos entreprises ont besoin de simplification et de stabilité réglementaire et fiscale. »

Simplifier et agir
Pour répondre à ces défis, l’organisation patronale appelle à reprendre sans délai la loi sur la simplification administrative, réformer l’action publique ainsi qu’agir pour soutenir la croissance face aux défaillances d’entreprise.
« La thématique de la simplification administrative revient toujours dans les problématiques locales rencontrées par nos dirigeants, précise Bernard Vergier. Que cela soit les délais de délivrance des permis de construire, de la certification qualiopi pour les organismes de formation en constante évolution – 9 versions en 3 ans ! -, les règlementations thermiques très contraignantes pour les petits propriétaires, le guichet unique pour les entreprises, longtemps en dysfonctionnement et causant de nombreuses difficultés pour les experts-comptables, etc, etc… Nos entreprises ont besoin de simplification et de stabilité réglementaire et fiscale. »

« L’apprentissage reste le meilleur dispositif pour insérer nos jeunes dans nos entreprises. »

L’importance de l’apprentissage
Cette conférence de rentrée a été aussi le moment pour le président de la CPME 84 de rappeler le soutien de la Confédération à l’apprentissage comme première étape déterminante pour entrer dans le monde du travail.  
« L’apprentissage doit continuer à être soutenu, cela sera apparemment le cas jusqu’à la fin du quinquennat (à hauteur de 6000 € pour la première année du contrat). Il reste le meilleur dispositif pour insérer nos jeunes dans nos entreprises en leur donnant une formation concrète, en travaillant sur les savoir-être ainsi que sur la valeur ‘travail’. »
De quoi compenser, en partie, un niveau de qualification insuffisant « qui impacte lourdement l’économie locale, particulièrement le bassin du Grand Avignon. » poursuit le président Vergier qui rappelle les grandes difficultés de recrutement (hausse de 2% sur un an des demandeurs d’emploi dans le Vaucluse contre une baisse de 0,3 en région Paca et une hausse de 0,8% au niveau national). « Trop d’entreprises peinent à recruter, trop de postes sont vacants sur l’ensemble des secteurs d’activités mettant en difficulté le développement et l’activité de nos structures », insiste-t-il.

Donner envie aux Français de travailler
« Si nous voulons nous en sortir, il faut donner envie aux Français de travailler plus, il faut que nous augmentions la productivité, il est impératif que nous encouragions ceux qui font tourner notre économie ! Il nous faut également aller de l’avant, en prenant à bras le corps les questions cruciales pour le pays, comme celles de l’emploi des séniors ou du logement qui connait actuellement une crise sans précédent. Ce ralentissement de l’activité n’est évidemment pas sans conséquence sur les rentrées fiscales qu’il s’agisse de la TVA ou de l’impôt sur les sociétés dont les recettes sont en baisse. »

Pourtant, les entreprises ‘font le job’ pour Bernard Vergier : « Malgré tout, les entreprises françaises, et en particulier les TPE/PME, ont montré leur formidable dynamisme en continuant à créer des emplois et en augmentant les salaires aujourd’hui, plus rapidement que l’inflation. »

« Notre parti c’est l’entreprise. »

En attendant, le dérapage des finances publiques préoccupe grandement le président de la CPME de Vaucluse : « Ne l’oublions pas, sans entreprises privées, pas de recettes fiscales, pas de création de richesses, pas d’investissement, pas de redistribution ni d’aides sociales et enfin pas de financement des infrastructures publiques. Sans économie, on n’a rien. »
« Il est plus que jamais nécessaire que les chefs d’entreprise soient écoutés, entendus et soutenus par les pouvoirs publics et les élus locaux : maires, présidents d’EPCI, députés, sénateurs, etc… Ces derniers doivent impérativement tenir compte des problématiques en tout genre de nos entrepreneurs sur le terrain. »
« On leur demande d’ouvrir les yeux et de se retrousser les manches » même si, rappelle celui qui préside une organisation patronale regroupant près d’un millier d’adhérents directs vauclusiens, « nous sommes apolitiques. Notre parti c’est l’entreprise. »

https://www.echodumardi.com/tag/emploi/page/6/   1/1