1 mai 2025 |

Ecrit par le 1 mai 2025

Club Énergie de la CCI : ne plus dire « transition » énergétique mais « transformation »

La Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) de Vaucluse vient de créer le Club Énergie et l’a inauguré ce mardi 29 avril à Avignon avec la conférence ‘Faire de la transformation énergétique une réussite pour le Vaucluse et ses entreprises’.

Ne plus dire « transition » énergétique mais « transformation. » C’est ce qu’a dit Gilbert Marcelli, le président de la CCI de Vaucluse lors du lancement du Club Énergie au Campus des Fenaisons à Avignon. « Nous devons repenser nos modèles, changer de paradigme. Notre territoire vauclusien doit devenir le laboratoire vivant de cette métamorphose incontournable. Nous devons devenir un lieu de synergie, d’accélération de solutions avec les PME, les experts, les élus, les institutions, jouer collectif, avoir de l’audace, sortir des sentiers battus », a martelé le président. 

Une trentaine de membres

« Ce club-pionnier compte une trentaine de membres pour l’instant. Mais nous avons 50 000 entrepreneurs qui nous font confiance donc nous devons faire grandir notre éco-système, optimiser la consommation, structurer cette filière pour que le Vaucluse devienne leader en France. Ce club se veut un catalyseur d’idées et d’initiatives pour accompagner cette mutation qui est impérative », a ajouté le directeur général de la CCI, Tomas Redondo.

Se préparer aux défis de demain

« Les entrepreneurs vauclusiens, les startups, les producteurs d’énergie doivent se préparer aux défis de demain, changement climatique comme raréfaction de l’énergie fossile et anticiper en trouvant des solutions innovantes et écologiques. D’ailleurs la panne géante d’électricité lundi en Espagne et au Portugal, le black-out total avec des gens bloqués dans les ascenseurs comme dans les parkings, doivent nous inviter à réfléchir et être concrets », a-t-il conclu avant de laisser la parole à Geneviève Ferone Creuzet, vice-présidente de ‘Shift Project’, un laboratoire d’idées sur la décarbonation. Elle est aussi pionnière de la RSE (responsabilité sociale des entreprises), professeure à Centrale Supélec et ancienne collaboratrice d’Eiffage et de Veolia Environnement.

Une mobilisation collective

« Nous avons tout à portée de main, notre civilisation est passée des travaux des champs à l’usine, à l’extraction des ressources, à la carbonation. Pour quelques degrés centigrades de plus, on est passé de l’ère glaciaire à l’ère caniculaire. Le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), depuis 1988 évalue le changement climatique et son impact sur la population, avec des scnéarios plus ou moins pessimistes sur l’evironnement, la sècheresse, la montée des eaux, la famine, l’exil de réfugiés, la fragilisation de cultures du riz, du maïs, du blé comme du soja. Nous devons être lucides, nous mobiliser ensemble pour faire face à ce qui risque d’impacter nos vies. Mais tout le monde ne réagit pas de la même façon. Lassitude, déni, agressivité, impuissance, évitement, paralysie, chacun a  une analyse différente. »

La conférencière, avec powerpoint à l’appui, montre que « 80% de notre énergie provient de sources fossiles – pétrole 31%, gaz 23%, charbon 25%, biomasse 6%, nucléaire 6%, le projet zéro carbone en 2050, est-ce mission impossible ? » S’interroge-t-elle. « Il n’y a pas de gouvernance sur l’énergie en Europe, or nous devons être souverains, indépendants, écrire une feuille de route où règneront la sobriété et l’efficacité. Il faut en finir avec la civilisation du déchet, j’achète-je jette. Chaque Français produit 9 tonnes de carbone par an. Nous devons davantage penser à recycler, à réutiliser, pour faire baisser la part des énergies fossiles de notre mix. »

Aux entrepreneurs, techniciens, ingénieurs, réunis aux Fenaisons elle a évoqué un scénario à bâtir collectivement à partir des atouts et richesses du département de Vaucluse (agriculture, viticulture, culture, logistique, BTP,  tourisme, numérique, services), pour concevoir un prototype. Et elle a conclu : « C’est à nous de payer l’addition, surtout ne pas la laisser aux générations futures, être de bons ancêtres. » La première réunion du Club Énergie aura lieu le 12 juin à la CCI 84 avec comme sujet ‘Audit énergétique, le bon levier pour optimiser sa consommation?’.

La conférencière-experte Geneviève Ferone Creuzet. ©Andrée Brunetti / L’Echo du Mardi

Club Énergie de la CCI : ne plus dire « transition » énergétique mais « transformation »

C’est l’une des plus importantes centrales biomasse de France. Elle est située à cheval sur les communes de Meyreuil et Gardanne dans les Bouches-du-Rhône, dans une ancienne tranche à charbon aujourd’hui reconvertie. Chaque mois, le site produit l’équivalent de consommation d’une ville comme Marseille, soit 100 milions de KM d’électricité renouvelable. Pour cela, la centrale doit être alimenté à raison de 2 500 tonnes de bois par jour. Dans ce cadre, une enquête publique sera lancée concernant les 324 communes impactées

Suite à l’arrêt du Conseil d’État du 27 mars 2023, la Cour administrative d’appel de Marseille a enjoint le préfet, par arrêt du 10 novembre 2023, à régulariser l’autorisation d’exploitation accordée à la société Gazel Energie Génération pour sa centrale biomasse, implantée sur les communes de Meyreuil et Gardanne depuis sa mise en service au début de l’année 2018.
Ainsi, après avoir réalisé plusieurs études complémentaires relatives à l’ensemble de son périmètre d’approvisionnement, Gazel Energie Génération a déposé l’étude d’impact mi 2024, qui a donné lieu à un avis de l’Autorité environnementale le 5 décembre 2024.

324 communes concernées dans 16 départements différents
Cependant, l’enquête publique complémentaire présente une complexité particulière en réponse aux spécifications de la Cour administrative d’appel. Cela reflète notamment l’étendue du territoire à consulter, qui correspond aux zones potentiellement impactées en matière de prélèvement de bois local, soit 324 communes réparties dans 16 départements. La définition des modalités de l’enquête a donc nécessité un délai de préparation conséquent, en lien avec le tribunal administratif de Marseille et les 16 préfectures de départements concernées.
« La commission d’enquête interdépartementale a été désignée le 3 mars 2025. Le préfet souhaite à présent informer le public sur les modalités d’organisation de l’enquête publique à venir », expliquent les services de la préfecture des Bouches-du-Rhône.

La centrale peut recevoir jusqu’à 2 500 tonnes de bois par jour. DR/Gazel Energie

L’enquête publique débute le 5 mai prochain à Carpentras et Apt
L’enquête publique se déroulera du 5 mai au 6 juin 2025 inclus. Son périmètre couvre 324 communes, réparties sur 16 départements et 3 régions (Provence-Alpes-Côte d’Azur, Occitanie et Auvergne-Rhône-Alpes), afin de répondre aux attentes d’information et besoins d’expression du public. Parmi ces communes, 15 seront dotées d’un commissaire-enquêteur qui pourra éclairer le public et recevoir ses contributions à l’occasion de permanences ; la possibilité y sera également offerte d’accéder au dossier d’enquête, sur support papier et informatique.

Les départements et le nombre de communes concernées par l’enquête publique.

En Vaucluse, 46 communes sont concernées. Parmi elles, celles de Carpentras et Apt accueilleront un commissaire enquêteur en raison de leur accès plus aisé pour le public. Ces dernières se situent également au cœur des secteurs particulièrement concernés par les prélèvements forestiers.Des réunions publiques seront également organisées.
Concomitamment à la consultation du public, l’ensemble des conseils municipaux du périmètre d’enquête publique, ainsi que les groupements intéressés des 16 départements, seront consultés sur le dossier, pour avis.
L’ensemble du dossier d’enquête publique sera téléchargeable sur le site internet des 16 préfectures de département.

L.G.


Club Énergie de la CCI : ne plus dire « transition » énergétique mais « transformation »

Ce rendez-vous, gratuit et ouvert à tous, permettra d’observer les causes de pertes de chaleur et de visualiser les zones à traiter en priorité lorsqu’on s’engage un projet de rénovation énergétique. Ce sera aussi l’occasion d’échanger avec un conseiller France Rénov et de recueillir des conseils pour améliorer le confort thermique de son logement.

Vendredi 13 décembre. 20h. Gratuit. Vacqueyras.


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L’année 2024 marque un tournant dans la production d’électricité en Europe. Selon le suivi du think thank spécialisé sur les questions énergétiques Ember, au premier semestre, les énergies éoliennes et solaires ont produit plus d’électricité dans l’Union européenne (UE) que l’ensemble des combustibles fossiles. Comme l’indique notre graphique, ces deux énergies renouvelables ont contribué à hauteur de 30 % au mix électrique de l’UE de janvier à juin, soit plus que le gaz, le charbon et le pétrole réunis (27 %). Par ailleurs, en ajoutant les autres énergies renouvelables — principalement l’hydroélectricité, dont la production connaît un fort rebond cette année — plus de la moitié de l’électricité générée dans la région est désormais issue de sources renouvelables.

Les analystes d’Ember indiquent que la forte croissance de l’éolien et du solaire a été le principal facteur de la baisse des énergies fossiles dans le mix électrique européen au premier semestre. La production solaire a augmenté de 20 % (+23 TWh) et la production éolienne de 9,5 % (+21 TWh) par rapport aux six premiers mois de 2023. Ensemble, l’éolien et le solaire ont progressé de 13 % (+45 TWh).

Dans le même temps, à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la plupart des pays de l’UE ont accéléré leurs plans visant à réduire leur dépendance à l’égard des combustibles fossiles. La production d’électricité issue du charbon a fortement chuté au premier semestre, avec une baisse de 24 % par rapport à la même période en 2023 (-39 TWh), et celle issue du gaz a diminué de 14 % (-29 TWh). Cette évolution fait suite à des baisses importantes l’année précédente. 

En troisième position, l’énergie nucléaire produit actuellement autour de 20 % de l’électricité de l’UE.

Le coût de production des énergies renouvelables a fortement diminué

D’après Ember, un think tank dont la mission est d’accélérer la transition vers l’énergie propre, 30 % de l’électricité produite dans l’Union européenne au premier semestre 2024 provenait de l’éolien et du solaire, dépassant pour la première fois les combustibles fossiles (27 %). La production d’électricité à partir d’énergie fossile a diminué de 17 % (soit -71 TWh) au premier semestre 2024 par rapport à la même période l’année précédente. Après une forte chute de la demande d’électricité en 2022 et 2023, celle-ci a repris cette année, et la mise en service de nouvelles capacités éoliennes et solaires ont permis à l’Union européenne d’y répondre.

Comme le montre notre infographie, basée sur des données de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables compilées par Our World In Data, le coût moyen de production d’énergie solaire photovoltaïque a diminué de façon significative depuis 2010. Cette année-là, produire un kilowattheure d’électricité à partir de l’énergie solaire coûtait 42 centimes de dollar en moyenne sur l’ensemble de la durée de vie de la centrale électrique (donnée corrigée de l’inflation). En 2022, ce coût n’était plus que de 6 centimes de dollar, soit un montant similaire à celui nécessaire à la production d’un kilowattheure d’électricité avec l’énergie éolienne : 5 centimes de dollar. Le coût nécessaire à la production électrique d’origine éolienne a également diminué, bien que dans une moindre mesure, puisqu’il était de 14 centimes de dollar en moyenne en 2010.

De Tristan Gaudiaut et Valentine Fourreau pour Statista


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Le Pacte civique et la Communauté ‘Les entreprises s’engagent’ en Vaucluse présentent la comédie interactive ludique Sobriété à tous les étages écrite et jouée par la compagnie Reflet Théâtre autour du thème de la sobriété énergétique ce vendredi 31 mai à Avignon.

Cette représentation sera suivie d’une table ronde avec des acteurs locaux du territoire et des entreprises membre du club tels que le Grand Avignon, Biovence, Citeos, Ecomin, GSE ou encore Wayatech. Ces derniers partageront leurs approches et expérimentations en matière de sobriété en entreprise.

Cet événement est organisé à destination des chefs d’entreprise, managers et salariés de TPE, PME et grandes entreprises, ou tout autre personne souhaitant changer de regard sur l’importance de la sobriété dans le contexte écologique actuel.

Vendredi 31 mai. De 14h à 17h. 105 Rue Pierre Bayle. Avignon.


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SPIE, leader européen indépendant des services multitechniques dans les domaines de l’énergie et des communications, recrute 340 collaborateurs, dont 30 alternants, en région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

En élargissant ses équipes, SPIE entend contribuer à l’émergence d’une société bas carbone en créant et en apportant des solutions concrètes et globales aux entreprises, industries, et territoires, pour accélérer leurs transitions énergétique, numérique et industrielle.

L’entreprise propose divers postes tels que : technicien de maintenance, ingénieur-e efficacité énergétique, électricien courant faible et fort, ingénieur télécoms, ingénieur réseaux, monteur, conducteur de travaux, raccordeur fibre optique, ingénieur & technicien smart city et cybersécurité, technicien data centers, soudeur ou encore responsable d’activités réseaux d’énergie.

Les postes sont pour la plupart des CDI à temps plein. Tous les niveaux d’étude sont ciblés, du bac professionnel au diplôme d’ingénieur, en passant par les licences professionnelles et les BTS. « Nous sommes à la recherche de personnes passionnées et engagées qui ont envie de progresser, de transmettre et d’entreprendre », a déclaré Arnaud Tirmarche, directeur général de SPIE France.

Pour consulter toutes les offres d’emploi et postuler, cliquez ici.


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À l’initiative de son responsable du comité d’Avignon et de sa région, Bernard Autheman, le parti « territoires de progrès » met en place une conférence sur l’hydrogène le jeudi 21 mars à 20h à la salle des fêtes de la mairie d’Avignon. Un événement qui permettra d’aborder les sujets de la transition écologique, des nouvelles ressources de demain et qui offrira la possibilité de faire vivre le parti sur le plan local.   

Le parti politique « Territoires de progrès » a été créé le 1ᵉʳ février 2020 par Jean-Yves le Drian et Olivier Dussopt. Ce mouvement qui se définit comme l’aile gauche de la majorité présidentielle d’inspiration social-démocrate est de plus en plus identifié sur le territoire vauclusien notamment grâce au travail de Claude Hault, son responsable départemental et Bernard Autheman, responsable du comité « Avignon et sa région. »

C’est avec cet objectif de continuer ce travail d’identification et d’union autour de « territoire de progrès » que le parti organise une conférence sur l’hydrogène le jeudi 21 mars prochain à 20h à la salle des fêtes de la mairie d’Avignon. Une assemblée gratuite et ouverte à tous qui sera animée par Alexandre Autheman, responsable ingénierie chez le producteur d’énergie CVE et expert sur les questions de l’hydrogène. 

Transition écologique et lutte contre les fakes news 

Cette conférence sur l’hydrogène est le premier événement pour le parti en 2024. Elle sera l’occasion d’évoquer les sujets de la transition écologique et des nouvelles ressources pour l’avenir comme l’évoque Bernard Autheman : « on a vocation avec cette conférence à intervenir sur des sujets politiques dans le sens le plus noble et offrir des solutions sur des sujets d’intérêts communs, sur des problématiques de vie dans notre ville ». 

Si ces thématiques représentent un enjeu majeur pour le présent et le futur, l’évènement initié par Bernard Autheman a également une portée éducative et éclairante. « Il me semble essentiel de lutter contre l’extrémisme grâce à la culture et l’éclairage scientifique. La prolifération des fake news est un fléau et je suis convaincu que l’intervention de professionnels et de scientifiques avérés sur ce type de sujet sont la meilleure solution pour aider nos concitoyens », affirme celui qui est également conseiller municipal délégué aux bibliothèques, aux musées et à la culture provençale à la mairie d’Avignon. 

Infos pratiques : Conférence « l’hydrogène : énergie d’avenir, durable et écologique ? ». Jeudi 21 mars 2024. 20h. Salle des fêtes de la mairie d’Avignon. Place de l’horloge. Avignon. Évènement gratuit et ouvert à tous.  


Club Énergie de la CCI : ne plus dire « transition » énergétique mais « transformation »

Le mercredi 21 février, Énergie Team, premier producteur d’électricité renouvelable indépendant en France, a présenté trois éoliennes qui, si elles ne semblent au premier abord n’avoir rien de spécial, représentent une première dans l’Hexagone. Le parc éolien de Vallons-de-l’Erdre, en Loire-Atlantique, est en effet le premier parc éolien français à disposer d’une offre de raccordement alternative ayant permis d’éviter 15km de réseau souterrains, réduisant le délai des travaux de raccordement et divisant le coût total par quatre. L’initiative a ainsi pour but d’accélérer l’accès a cette source d’énergie renouvelable. À terme, le parc éolien de Vallons-de-l’Erdre devrait produire suffisamment d’énergie pour alimenter une ville de 12 000 habitants.

D’après le plus récent rapport publié par le gestionnaire du réseau de transport électrique RTE, l’énergie éolienne a continué de progresser en 2023, et représente désormais 10,2% de la production totale d’énergie en France. Cependant, comme le montre notre infographie, basée sur des données de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), l’année précédente, la France était loin derrière trois autres pays européens en matière de capacité de production d’énergie éolienne en Europe. En première place, et loin devant les autres pays, on trouvait l’Allemagne, avec une capacité de production de 66 294 mégawatts, soit plus de deux fois plus que l’Espagne (29 308), et trois fois plus que la France (21 120). En 2022, l’Allemagne représentait ainsi près de 30 % de la capacité totale de production européenne d’énergie éolienne.

De Valentine Fourreau pour Statista


Club Énergie de la CCI : ne plus dire « transition » énergétique mais « transformation »

La Fondation Abbé Pierre, qui lutte contre l’exclusion et le mal-logement, a récemment publié son rapport annuel sur l’état du mal-logement en France. Celui-ci souligne de nombreux éléments de la crise du logement en France, qui, d’après la fondation, ont empiré ces dernières années : l’hébergement social est de plus en plus saturé, le nombre de personnes sans solution d’hébergement augmente, et parmi elles le nombre de femmes et d’enfants ne cesse de croître. Cette crise du logement s’installe alors que la précarité et la pauvreté progressent au sein de la société française : le chômage, qui diminuait régulièrement depuis plusieurs années, a augmenté au troisième trimestre 2023, et la part des Français payés au Smic n’a jamais été aussi importante

Comme le montre notre infographie, basée sur des données d’Eurostat collectées par la Fondation Abbé Pierre, la précarité énergétique touche également un nombre croissant de personnes en France. En 2008, année de crise financière, la part des Français qui ne pouvaient pas chauffer adéquatement leur logement était de 5,3 %. En 2022, ce chiffre avait bondi à 10,2 % de la population, soit plus d’une personne sur dix. Les personnes vivant sous le seuil de pauvreté (60 % du niveau de vie médian, soit 1 158 euros par mois en 2023) étaient affectées par ce problème de façon disproportionnée, puisque près d’un quart d’entre elles vivaient en situation de précarité énergétique en 2022.

De Valentine Fourreau pour Statista

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