Vaison Ventoux s’allie à Voltalis pour le déploiement d’un thermostat gratuit et écologique
La communauté de communes Vaison Ventoux et la société Voltalis viennent de signer une convention de partenariat afin d’aider les habitants à faire face à la hausse généralisée des prix de l’énergie. C’est une première dans le Vaucluse.
« Pour faire face à l’urgence climatique et agir sur le pouvoir d’achat des ménages, nous souhaitons apporter des réponses concrètes en engageant notre territoire dans la transition écologique et énergétique », a déclaré Jean-François Périlhou, président de la communauté de communes Vaison Ventoux, à propos de ce partenariat entre l’intercommunalité et Voltalis.
L’objectif de cette alliance serait de proposer gratuitement à tous les habitants et professionnels du territoire chauffés à l’électrique un thermostat connecté écocitoyen dédié au chauffage. Ce thermostat leur permettrait notamment de réduire leur consommation d’énergie afin de maîtriser les coûts. « Nous sommes ravis de proposer à près de 3 500 foyers et professionnels de prendre part à l’effort national de sobriété énergétique », a ajouté Mathieu Bineau, directeur général de Voltalis.
Ce dispositif gratuit permettrait aux consommateurs d’atteindre jusqu’à 15% d’économies d’énergie, mais aussi de réduire les émissions de CO2 du logement jusqu’à 70%. Le déploiement a commencé ce lundi 5 février. Pour solliciter l’installation de ce dispositif, il faut contacter Voltalis au 04 56 60 87 47 ou envoyer un mail à l’adresse vaisonventoux@voltalis.com.
Augustin Chazot, responsable des partenariats Voltalis Région Auvergne Rhône-Alpes, et Gérard Raineri, vice-président de l’intercommunalité en charge de la communication. DR
V.A.
Vaison Ventoux s’allie à Voltalis pour le déploiement d’un thermostat gratuit et écologique
Dimanche 21 janvier, le ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique Bruno Le Maire a annoncé une hausse entre 8,6 % et 9,8 % des prix de l’électricité à partir du 1er février, actant également la fin du bouclier tarifaire mis en place par le gouvernement en 2021 pour limiter les effets de l’augmentation des prix de l’énergie pour les consommateurs. Cette augmentation, « décision difficile mais nécessaire » d’après Bruno Le Maire, a cependant été qualifiée de « décision gouvernementale » par la présidente de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) Emmanuelle Wargon : les prix de gros de l’électricité ont en effet baissé de plus de 30 % au cours des six derniers mois, et la CRE a donc recommandé une baisse moyenne du tarif réglementé de 0,35 % le mois dernier. Mais, en parallèle des prix de gros de l’énergie, l’État entame la suppression de son bouclier tarifaire, et va donc commencer à augmenter les taxes sur l’électricité, qui vont progressivement revenir à leur niveau d’origine. Le ministre de l’Économie a également précisé que la prochaine augmentation des prix de l’électricité aurait lieu au 1er février 2025.
Pour essayer de se consoler, le consommateur français pourra toujours se dire qu’il bénéficie globalement d’une électricité moins chère que la moyenne en Europe. Au regard de la situation sur le Vieux Continent, c’est en Belgique où l’on paye l’électricité le plus cher selon les dernières données publiées par Eurostat. En effet, les ménages belges payent plus de 43 centimes d’euro par kilowattheure (taxes et prélèvements inclus), soit un peu plus que les allemands qui déboursent environ 41 centimes. En Italie, les prix se situent à près de 38 centimes par kilowattheure, alors que la moyenne de l’UE-27 s’établit à 28,9 centimes.
Comparée à ses voisins, la France profite donc de tarifs d’électricité plutôt avantageux, notamment grâce aux coûts de production moins élevés liés au recours à l’énergie nucléaire (plus de 70 % de l’électricité produite en France en 2020). Le coût pour une consommation comprise entre 2 500 et 5 000 kW/h s’élevait ainsi à environ 23 centimes par kilowattheure au premier semestre 2023 dans l’Hexagone, un chiffre qui ne tient toutefois pas compte de la dernière hausse annoncée. Les pays où les tarifs sont les plus bas se trouvent en Europe de l’Est, mais aussi au nord, avec par exemple l’Islande qui profite de l’exploitation de la géothermie.
Les prix de gros retrouvent leur niveau d’avant la crise
Après les fortes hausses observées en 2021, puis en 2022 dans le sillage de la guerre en Ukraine, les prix de gros de l’électricité ont chuté ces douze derniers mois en Europe. La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a ainsi proposé une diminution des tarifs réglementés de vente de l’électricité, une première depuis quatre ans. Mais la baisse des prix sur les marchés ne se reflétera pas sur la facture des consommateurs. Le gouvernement français a en effet annoncé une hausse de près de 10 % des prix de l’électricité à partir du 1er février 2024, en lien notamment avec la suppression du bouclier tarifaire qui avait abaissé les taxes sur l’énergie au plus fort de la crise.
Comme le montre le suivi mensuel d’Ember, les prix de gros de l’électricité en Europe sont globalement retombés à leur niveau d’avant la crise énergétique. En France par exemple, le prix de gros moyen était redescendu à 68,3 euros par mégawattheure en décembre 2023, soit une diminution d’environ 75 % par rapport à décembre 2022, et un chiffre proche du niveau enregistré au premier semestre 2021.
Comme le détaille également notre infographie, l’Espagne fait partie des rares pays d’Europe à ne pas avoir connu de flambée des prix de gros de l’électricité durant le pic de la crise énergétique. En juin 2022, l’Espagne et le Portugal avaient en effet adopté le mécanisme dit d’« exception ibérique », plafonnant le prix du gaz utilisé pour produire de l’électricité.
De Valentine Fourreau et Tristan Gaudiaut pour Statista
Vaison Ventoux s’allie à Voltalis pour le déploiement d’un thermostat gratuit et écologique
Selon le rapport annuel de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), l’Allemagne disposait d’une capacité photovoltaïque installée d’environ 67 gigawatts en 2022, ce qui en fait le pays européen avec la plus grande capacité de production d’énergie solaire. Cette année-là, la capacité de l’Allemagne était deux à trois fois supérieure à celle de l’Italie et de l’Espagne, qui arrivaient en deuxième et troisième position avec respectivement 25 et 20 gigawatts. Bien que les effets de la guerre en Ukraine aient mis le projet de transition énergétique allemand face à d’importants défis, les énergies renouvelables ont pour la première fois couvert plus de la moitié de la production brute d’électricité en Allemagne en 2023.
La capacité du parc solaire photovoltaïque de l’Allemagne a affiché une croissance moyenne de 6 % par an entre 2013 et 2022. Comme le montre notre graphique, il s’agit d’un taux de croissance relativement faible comparé à d’autres pays d’Europe. Le champion européen du développement de l’énergie solaire est la Pologne, qui a augmenté sa capacité photovoltaïque de 137 % par an depuis 2013. Rien qu’entre 2020 et 2022, ce pays a presque triplé sa capacité installée. Les Pays-Bas se classent en deuxième position sur cet indicateur avec une croissance annuelle moyenne de 40 %. La France restait quant à elle à la traîne par rapport à ses voisins européens. Avec une hausse annuelle moyenne de 13 % sur dix ans, la capacité photovoltaïque installée dans l’Hexagone était d’environ 17 gigawatts en 2022 – soit un chiffre inférieur aux Pays-Bas (quatrièmes avec 19 gigawatts), un territoire beaucoup plus petit et moins ensoleillé.
Au niveau mondial, la capacité des systèmes photovoltaïques raccordés au réseau électrique s’élevait à environ un térawatt ou 1 000 gigawatts en 2022. Cela correspond à environ un tiers de la capacité de production de toutes les énergies renouvelables et à environ 12 % de la capacité totale de production d’électricité. C’est la Chine qui contribue le plus à l’expansion du photovoltaïque dans le monde. En 2022, ce pays représentait plus de 80 % de la production mondiale de panneaux solaires et environ 57 % de la capacité photovoltaïque installée. Outre la Chine, les États-Unis, le Japon et l’Inde figurent parmi les pays non européens pouvant produire le plus d’énergie solaire.
De Tristan Gaudiaut pour Statista
Vaison Ventoux s’allie à Voltalis pour le déploiement d’un thermostat gratuit et écologique
La communauté de communes Vaison Ventoux propose une réunion publique le mardi 5 décembre sur les aides financières pour une rénovation énergétique, en partenariat avec l’Espace Conseil France Renov’ Ceder.
Les prix de l’énergie explosent depuis plusieurs mois. La rénovation énergétique de l’habitat permet de pallier ces dépense énergétiques. De nombreux dispositifs et aides financières sont disponibles. Ceder les évoquera lors de cette réunion, afin d’y voir plus clair face à des démarches techniques longues et contraignantes.
Plus d’informations au 04 90 36 39 16 ou par mail à l’adresse ceder@ceder-provence.org Mardi 5 décembre. 18h. Communauté de communes Vaison Ventoux. 375 avenue Gabriel Péri. Vaison-la-Romaine.
V.A.
Vaison Ventoux s’allie à Voltalis pour le déploiement d’un thermostat gratuit et écologique
Cette année, le gouvernement français a intensifié la chasse aux passoires thermiques, ces logements extrêmement énergivores faute d’isolation ou de chauffage adapté. Depuis le 1ᵉʳ janvier 2023, dans le cadre de la loi climat et résilience de 2021, les logements classés G+ au diagnostic de performance énergétique (ceux dont la consommation d’énergie dépasse 450 kWh par mètre carré et par an) sont interdits à la location. Le gouvernement prévoit que les autres biens immobiliers de classe G seront concernés en 2025, puis ceux de classe F en 2028.
Selon les statistiques du ministère de l’Écologie, il y avait un peu plus de 5 millions de logements classés F ou G sur les 30 millions de résidences principales en France en 2022. Cela représente environ 17 % du parc. La répartition géographique des passoires énergétiques est cependant très inégale sur le territoire, comme le montre notre carte.
Le long de la côte méditerranéenne et de la façade atlantique, où le climat est plus doux et les besoins en chauffage sont moins importants, la part de logements énergivores dans le parc immobilier est nettement inférieure à la moyenne nationale. À l’inverse, ces derniers ont tendance à être plus nombreux dans les départements situés dans les zones rurales de l’intérieur des terres et de montagne, ainsi que là où l’habitat est le plus ancien (plus du tiers des logements construits avant 1970 sont des passoires thermiques).
C’est dans la Creuse et à Paris que l’on trouve le plus de résidences principales classées F ou G en matière de performance énergétique (35 %), suivis du Cantal et de la Nièvre (32 %), puis de l’Orne (29 %). Les territoires où elles sont le plus rare sont la Corse (5 %), ainsi que le Var et l’Hérault (6 %).
De Tristan Gaudiaut pour Statista
Vaison Ventoux s’allie à Voltalis pour le déploiement d’un thermostat gratuit et écologique
L’équipe aptésienne de la société gestionnaire du réseau de distribution d’électricité Enedis vient de réceptionner le premier groupe électrogène zéro émission sur batteries. Cette innovation, développée en partenariat avec Nidec, est une solution alternative aux groupes électrogènes classiques.
Les mardi 10 et mercredi 11 octobre, les techniciens d’Enedis de plusieurs directions régionales ont assisté à une formation à Apt pour connaître et tester le groupe électrogène zéro émission sur le terrain. Celui d’Apt possède une puissance de 160kW, mais la puissance de ce nouveau matériel peut varier en 60 et 400 kW. Il est capable d’alimenter temporairement les clients d’Enedis lors de coupures pour travaux ou incidents sur le réseau de distribution d’électricité, tout en réduisant les impacts sur l’environnement.
Ce matériel innovant peut être rechargé à partir d’énergies renouvelables. Puisqu’il est ‘zéro émission’, il contribue également à réduire les impacts climatiques. Contrairement à un groupe électrogène diesel, il diminue les nuisances sonores et vibratoires, élimine les émissions olfactives et les fumées, et donc améliore le confort et la santé des techniciens sur le terrain. Le groupe électrogène zéro émission va être testé durant plusieurs mois afin de finaliser le retour d’expérience et pouvoir déployer plusieurs appareils du même type dans le reste du Vaucluse.
Vaison Ventoux s’allie à Voltalis pour le déploiement d’un thermostat gratuit et écologique
Jusqu’alors, la plus grande centrale photovoltaïque flottante d’Europe se trouvait à Piolenc. Une fierté dont vont être dépossédés les Vauclusiens puisqu’en 2025 c’est en Haute-Marne que se trouvera le pour important site de ce type sur le vieux continent. Pour autant, le Vaucluse reste à l’honneur puisque c’est l’avignonnais Q Energy France qui réalise ce projet.
L’avignonnais Q Energy vient d’annoncer le début des travaux du plus grand parc solaire flottant d’Europe. Situé dans une ancienne carrière à Perthes en Haute-Marne, cette installation photovoltaïque réalisée en partenariat avec Solutions 30, Ciel et Terre International et Perpetum Energy, devrait être opérationnelle début 2025. Au total, 134 649 panneaux solaires seront installés sur les 6 îlots que comporte le site de 127 hectares. La future centrale flottante disposera alors d’une capacité installée de production 74,3 MWc. De quoi alimenter en électricité l’équivalent de 37 000 habitants et ainsi éviter le rejet dans l’atmosphère d’environ 18 000 tonnes de CO2 chaque année.
La première centrale d’une longue série « Ce démarrage de chantier marque l’aboutissement de 4 années de développement, preuve de notre détermination à soutenir la transition vers des sources d’énergie plus propres, se réjouit Arnaud Goupil, directeur régional solaire au sein de Q Energy. Il illustre parfaitement notre raison d’être : construire un monde durable avec les énergies renouvelables. Cette centrale flottante est la première d’une longue série puisque nos équipes développent actuellement un large portefeuille de près de 300 MW de projets de ce type. »
Soutien à une filière nationale Pour le projet en Haute-Marne, la conception des îlots solaires flottants prend en compte les besoins de l’écosystème aquatique environnant. Les matériaux utilisés sont durables et conçus pour minimiser les impacts environnementaux tout en maximisant l’efficacité énergétique. Par ailleurs, les structures flottantes qui équiperont le site sont fabriquées par Ciel & Terre en France. Objectif : permettre l’essor d’une filière nationale.
Piolenc détrônée A partir de 2025, la centrale solaire de Piolenc perdra alors son titre de plus ‘grande centrale photovoltaïque flottante d’Europe’. En effet, c’est le long du Rhône que Akuo, producteur indépendant français d’énergie renouvelable, a lancé ‘O’Mega 1’ en 2019 sur le plan d’eau Li Piboulo en lieu et place d’une ancienne carrière d’extraction de matériaux de 17 hectares. Inaugurée en grande pompe par Elisabeth Borne, alors ministre de la transition écologique avant qu’elle ne devienne 1er ministre, le site de Piolenc affichait une capacité de production de 17 MWc avant son extension, il y a un peu plus d’un an, pour atteindre 22MWc de puissance installée désormais.
Q Energy en Courtine Anciennement RES, l’entreprise avignonnaise dont le siège social se trouve dans la zone de Courtine est devenue Q Energy début 2022, après avoir été reprise quelques mois auparavant par le groupe coréen Hanwha Solutions. Outre son siège vauclusien, où travaille une bonne partie de ses 240 collaborateurs, Q Energy France dispose de 6 agences sur le territoire hexagonal. Tout récemment, la société a levé près de 100M€ afin de financer plusieurs projets d’énergie renouvelable en France. Un marché où elle constitue le 3e développeur, et 1er indépendant, derrière des ‘mastodontes’ comme EDF et Engie.
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L’année 2022 a été marquée par l’annonce d’un plan de relance du nucléaire civil en France, qui prévoit la construction de six réacteurs EPR d’ici 2035 et potentiellement huit autres d’ici 2050. Dans ce contexte, nous nous sommes intéressés à l’évolution de la perception de l’énergie nucléaire par la population française.
Selon le dernier baromètre de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) publié en septembre, les Français n’ont jamais été aussi favorables à l’énergie nucléaire. En 2022, un Français interrogé sur deux (50 %) était d’accord avec le fait de « continuer à construire des centrales nucléaires ». Un score qui dépasse de 6 points le record établi en 2021 (44 %) et qui représente plus du double de la moyenne établie depuis les premières enquêtes en 1977 (24 %). En parallèle, l’opinion sur le fait de devoir « fermer les centrales » est tombée à 19 % l’année dernière, alors qu’elle était de 26 % en 2021 et de 38 % en 2020.
Les inquiétudes sur la sécurité énergétique liées à la guerre en Ukraine et la flambée des prix de l’énergie ont indéniablement joué un rôle dans ce regain d’intérêt soudain pour le nucléaire. Comme le souligne l’étude de l’IRSN, l’« indépendance énergétique » reste le premier argument en faveur de l’énergie nucléaire (cité par 43 % des répondants), suivi par « le faible coût de l’électricité » (22 %) et « la faible émission de gaz à effet de serre » (13 %).
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Tristan Gaudiaut, Statista.
Vaison Ventoux s’allie à Voltalis pour le déploiement d’un thermostat gratuit et écologique
Mardi 19 septembre, Enedis organisait l’Énergie Tour Vaucluse, une journée dédiée à la Transition Écologique.
« Il faut que les énergies renouvelables représentent 40% de notre consommation dès 2030 ». C’est ce qu’a déclaré Violaine Démaret, sur le terrain, à 8h30, devant le Parc photovoltaïque au sol de la Carrière Sainte-Marthe à Pernes-les-Fontaines. D’une puissance de 5MW, l’équivalent de la consommation annuelle d’un millier de foyers, elle participe à l’accélération de la production d’énergie renouvelable.
Deux heures plus tard, la visite a continué par la « renaturation » de la Gare de Pernes, un ancien site logistique de plus de 5 hectares qui, désormais, préserve la biodiversité, fait la part belle à la véloroute Via Venaissia et bénéficie d’une rénovation de l’éclairage public grâce à un ensoleillement de plus de 2 800 heures par an et 13 500 modules photovoltaïques.
Et à midi, c’est au siège de GSE, le contractant global en immobilier d’entreprise à Avignon-Sud, que tout le monde s’est retrouvé, le directeur d’Enedis Vaucluse, la présidente du Conseil Départemental et le président du Grand Avignon.
« Le but de cette journée, c’est de mettre en valeur les initiatives des collectivités locales comme des entreprises en matière de transition et de sobriété énergétique » explique Sébastien Quiminal, patron d’Enedis 84. « Nous, nous sommes là pour raccorder le réseau, nous assurer qu’entre les panneaux photovoltaïques et les bornes électriques, il y a effectivement du courant. Nous sommes là aussi pour fédérer, pour mailler le territoire. Pour que les acteurs du secteur privé comme du secteur public se parlent et qu’une synergie existe ».
Roland Paul, au nom de GSE évoque la rénovation énergétique du site, les ombrières photovoltaïques et les bornes de recharge pour les véhicules de la société et des salariés de l’entreprise sur le parking, la biodiversité des aménagements extérieurs, avec d’innombrables essences de plantes et d’arbres pour accueillir oiseaux et insectes. La société, qui emploie 600 salariés et affiche un chiffre d’affaires d’un milliard d’euros, construit des bâtiments respectueux de l’environnement, économes en énergie, fonctionnels et agréables à vivre dans les secteurs industriels, logistiques, tertiaires, commerciaux ou de loisirs dans le monde entier. Cette exemplarité, c’est sans doute la raison pour laquelle GSE a été choisi pour le lancement de cet Energie Tour. « Ici, on reçoit beaucoup de clients et on souhaite leur monter ce qu’on est capable de faire » explique Roland Paul. « On a fait des travaux d’isolation, on a remplacé les chaudières par des pompes à chaleur et on a fini par diviser par 3 notre consommation et on va continuer à trouver des solutions moins énergivores ».
Joël Guin, le président du Grand Avignon a évoqué la « mobilité durable » : « Nous avons fait évoluer nos services de transports pour favoriser les mobilités douces et durables, pour optimiser, avec Enedis, le réseau Vélopop, les Baladines et les bus grâce à des piles électriques ». Enfin, Dominique Santoni, présidente du Conseil Départemental, mais aussi du Parc Naturel Régional du Luberon, a dit à quel point elle était investie dans cet engagement environnemental. « Nous sommes passés de 300 à 800 points de charge en 2 ans pour les vélos, les voitures, les transports en commun. Les deux aires d’autoroute de Mornas viennent d’être raccordées avec des stations haute puissance pour les automobilistes ».
Après un cocktail végan arrosé d’un rosé de chez Minuty (Var), un déplacement a été organisé à Piolenc, au domaine viticole expérimental. Un vignoble de 4,5 hectares où les ceps sont protégés de la canicule par des filets qui filtrent les rayons de soleil. Grâce à cette installation, leurs besoins en eau ont été réduits de -12 à -34%. La journée s’est conclue par une signature de convention entre Enedis et la présidente de la Chambre d’Agriculture 84, Georgia Lambertin pour « accompagner les paysans dans l’installation d’unités de production d’énergies renouvelables et l’implantation de bornes de recharge ».