18 mai 2024 |

Ecrit par le 18 mai 2024

Plus de 2 ans après le début de la pandémie de Covid-19, quelles attitudes des travailleurs face à leur emploi ?

Les travailleurs veulent du changement. Ils ont réévalué l’importance que représentent la sécurité de l’emploi, l’éthique professionnelle et veulent surtout offrir du sens à leur vie. C’est en tout cas l’analyse de People at work 2022, une étude mondiale sur les salariés.

Globalement ?
7 travailleurs sur 10 envisagent un changement de carrière important cette année. Ils sont motivés par la flexibilité, la sécurité de l’emploi et 76% envisageraient de travailler pour une entreprise avec plus de diversité, d’équité et d’inclusion.  

Contexte
Plus de deux ans après le début de la pandémie de Covid-19, les collaborateurs et employeurs continuent de subir ses conséquences considérables, qui ont réduit à néant de nombreux acquis. En parallèle, le paysage économique et politique est devenu extrêmement difficile en raison de problèmes tels que l’augmentation de l’inflation et les retards de la chaîne d’approvisionnement. Tout ceci s’agglomère pour créer un gigantesque ensemble de contraintes ayant des répercussions sur les entreprises pour encore un certain temps. Alors quelles répercussions potentielles et quels changements vont-ils s’opérer ? Car le monde économique a besoin de talents à séduire et fidéliser.

7 salariés sur 10 envisagent une réorientation professionnelle
Cette année, 7 travailleurs sur 10 (71 %) ont envisagé une réorientation professionnelle parce qu’ils veulent entrevoir au-delà d’un salaire régulier. La pandémie a mis au jour l’importance du bien-être personnel et de la vie en dehors du travail plus que jamais auparavant. Elle a également renforcé la volonté de bénéficier de conditions de travail plus souples, notamment de davantage de flexibilité et d’options de travail.

Égalité des salaires hommes/femmes et inclusion
Les salariés s’intéressent de plus en plus à l’éthique et aux valeurs des entreprises. 3 sur 4 (76 %) d’entre eux envisageraient de rechercher un nouvel emploi si leur entreprise présentait des disparités salariales injustifiées entre les hommes et les femmes ou ne disposait d’aucune politique de diversité et d’inclusion.

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Épanouissement professionnel et perspectives
Étonnamment, les travailleurs sont optimistes lorsqu’on leur demande comment ils se sentent au travail. Parmi eux, 9 sur 10 (90 %) déclarent être satisfaits ou quelque peu satisfaits. L’optimisme suscité par les perspectives au niveau professionnel semble rester solide.

Une demande d’augmentation salariale
Les attentes sont grandes en matière d’augmentations salariales, avec plus de 6 travailleurs sur 10 (61 %) qui en prévoient une dans l’année et 3/4 (76 %) préparés à en demander. Toutefois, la capacité à répondre aux exigences salariales n’est peut-être pas suffisante pour mettre un terme à l’exode des talents : la tendance des changements d’emploi et du basculement vers des secteurs perçus comme étant plus résistants face aux crises et ralentissements économiques s’accélère.

Paie et avantages sociaux, une priorité même si le salaire ‘ne fait pas tout’
Le salaire est perçu comme étant le facteur le plus important d’un poste et 2/3 des travailleurs (65 %) souhaiteraient travailler plus pour gagner plus. Pourtant, le nombre d’heures supplémentaires hebdomadaires non payées dépasse effectivement l’équivalent de celui d’un jour ouvré (8,5 heures) : c’est moins qu’en 2021 mais toujours plus qu’avant la pandémie. Puisque 7 travailleurs sur 10 (71 %) aimeraient plus de flexibilité sur leurs horaires de travail, comme la possibilité de condenser leurs heures en une semaine de 4 jours, il pourrait devenir insoutenable de continuer à effectuer autant d’heures supplémentaires. Ceci renforce l’idée que les employeurs peuvent devoir (et vouloir) faire un compromis entre la paie et d’autres facteurs, afin que les travailleurs restent satisfaits et épanouis.

Santé mentale : le stress s’intensifie et le travail en pâtit
Le stress au travail a atteint des niveaux préoccupants et concerne 67 % des travailleurs au moins une fois par semaine, contre 62 % avant la pandémie. Parmi eux, 1 sur 7 (15 %) ressent du stress tous les jours. 53 % d’entre eux – un nombre alarmant – pensent que leur travail pâtit d’une santé mentale en détresse, ce qui constitue une situation intenable.

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Télétravail et aménagements personnels : les travailleurs prêts à changer de position
Obliger les travailleurs à retourner sur leur lieu de travail à temps plein sans que cela ne soit nécessaire pourrait être contre-productif : 2/3 (64 %) songeraient à rechercher un nouveau poste si cela se produisait. Beaucoup d’entre eux envisagent de déménager et une minorité significative l’a déjà fait. Les inquiétudes portant sur le fait que les employeurs pourraient négliger les télétravailleurs en faveur de leurs collègues travaillant sur place ne sont pas fondées.

L’inverse ?
En réalité, c’est l’inverse : les travailleurs à distance se sentent davantage reconnus et récompensés pour leurs efforts mais aussi soutenus dans leur carrière. Presque 7 travailleurs sur 10 déclarent être payés de façon juste selon leurs compétences et leur rôle, comparé à moins de la moitié de leurs pairs qui travaillent sur site. Les employeurs qui compensent à outrance en se focalisant sur les télétravailleurs au détriment des autres doivent redresser la barre de toute urgence

Source
« People at Work 2022 : l’étude Workforce View » explore les attitudes des salariés envers le monde du travail actuel, ainsi que leurs attentes et leurs espoirs concernant l’environnement de travail du futur. L’enquête a été menée par Nela Richardson et Marie Antonello.

Le Centre de recherche
Le centre de recherches ADP Research Institute® a interrogé 32 924 actifs dans 17 pays entre le 1er novembre et le 24 novembre 2021, parmi lesquels plus de 8 685 travailleurs de la ‘gig economy’ (économie des petits boulots et des micro-entrepreneurs) exclusivement. En Europe 15 683 travailleurs ont été interrogées en Allemagne, Espagne, France, Italie, Pays-Bas, Pologne, Royaume-Uni et Suisse dont 4 133 de la gig economy. En Asie-pacifique : 7 644 en Australie, Chine, Inde et Singapour dont 2 003 de la gig economy. En Amérique latine : 5 768 en Argentine, Brésil et Chili dont 1 547 de la gig economy. En Amérique du Nord : 3 829 au Canada et aux États-Unis dont 1 002 de la gig economy.

DR

Panels des actifs interrogés
Dans le panel des actifs interrogés, nous avons distingué les travailleurs indépendants des salariés. Les travailleurs indépendants se sont définis comme ceux qui travaillent de manière occasionnelle, temporaire ou saisonnière, ou en tant que freelances, prestataires indépendants, consultants, travailleurs indépendants, ou qui utilisent une plateforme en ligne pour trouver du travail. Les salariés dits traditionnels se sont identifiés comme étant ceux qui ne travaillent pas sous un statut d’indépendant, mais qui occupent un emploi régulier ou permanent à temps plein ou partiel.

Définition des travailleurs
Il a également été demandé aux répondants de s’auto-définir en tant que travailleur essentiel (comprenant les définitions de travailleur clé ou critique) ou travailleur non essentiel. Ces définitions varient en fonction du lieu, de l’organisation et des directives gouvernementales. En règle générale, elles comprennent ceux dont le travail est vital au fonctionnement continu de la société et de la vie quotidienne, tels que les professionnels de la santé ou de la logistique, les forces de l’ordre, les agents gouvernementaux, les journalistes et le personnel des supermarchés. Dans certains pays, les travailleurs du secteur des services financiers figurent également dans cette liste.

Détails de l’enquête
L’enquête a été menée en ligne dans la langue locale. Les résultats globaux sont pondérés pour représenter la taille de la population active dans chaque pays. Les pondérations se basent sur les données de la population active fournies par la Banque mondiale1, dérivées de données issues de Ilostat, la base de données centrale en matière de statistiques de l’Organisation internationale du travail (OIT) depuis le 8 février 2022.
MH


Plus de 2 ans après le début de la pandémie de Covid-19, quelles attitudes des travailleurs face à leur emploi ?

Les Français sont-ils prêts à s’engager pour la planète pendant les vacances ? C’est la question que NooS.Global, plateforme d’engagement RSE et ESG, a posé à 1 002 personnes représentatives de la population afin de mieux cerner l’attitude des Français envers l’environnement pendant leurs congés.

Dans la vie de tous les jours ou pendant leurs congés d’été, il semble que les Français n’aient pas tous la même attitude envers l’environnement. En effet, 61% déclarent avoir un comportement plus responsable et engagé envers la planète pendant leurs vacances. Dans le détail, ils sont 29% à se dire beaucoup plus engagés et 32% un peu plus. Les personnes qui ne changent rien à leurs habitudes ne sont que 31% et 8% avouent être moins attentifs et responsables pendant leurs vacances.

Vacancier rime-t-il avec engagé ? © Noos.global

Parmi toutes les actions possibles pendant l’été, l’engagement des Français se porte d’abord sur la réduction des plastiques avec plus de 59% de votes. 44% sont très sensibles aux économies d’eau et 44% recherchent des moyens de transports plus verts comme le train ou le bus. Malheureusement, 31% des répondants déclarent qu’ils n’engageront aucune action spécifique en faveur de l’environnement pendant leurs vacances.

Le plastique, toujours pas fantastique © Noos.global

Plages souillées, décharges sauvages, poubelles abandonnées, etc. Il est vrai que les mauvais exemples de comportements sont nombreux. C’est peut-être la raison pour laquelle 65% des Français pensent que leurs concitoyens ne sont pas respectueux de l’environnement. 21% estiment même qu’ils ne le sont pas du tout et 44% pas énormément. Seulement 9% pensent que les Français sont très respectueux et 26% un peu.

C’est pas moi, ce sont les autres © Noos.global

A la question « Seriez-vous prêt(e) à participer à une mission solidaire ou humanitaire pendant vos vacances ? », plus de 42% des Français répondent par l’affirmative. Mais si 3% ont déjà tout organisé, plus de 39% ne savent pas du tout comment s’y prendre. De plus, les vacances sont considérées par 41% des personnes interrogées comme un besoin de détente et de repos, et 17% n’ont pas envie de participer à ce type d’actions.

2 français sur 5 prêts à agir © Noos.global

Pour les personnes qui ont décidé d’agir pour l’environnement, 74% vont œuvrer pour réduire la production de plastique, collecter des déchets, recycler et upcycler tout en sensibilisant d’autres citoyens et ainsi atteindre le zéro déchet. En deuxième choix, 72% veulent agir pour la biodiversité et protéger ainsi les terres et les mers. Enfin à la troisième marche du podium, 69% sont attirés par des projets capables d’atténuer les changements climatiques dans le monde entier.

Quelles missions préfèrent les Français ? © Noos.global

Beaucoup d’organismes et de professionnels dénoncent ou alertent sur les dérives que peuvent engendrer certaines missions humanitaires ou environnementales proposées comme alternatives aux vacances. Une prise de conscience qui n’a pas échappé aux 59% des Français qui pensent effectivement utile d’encadrer ces missions pour éviter ce genre de dérives touristiques.

Volontourisme : polémique ou pas ? © Noos.global

Enquête réalisée auprès de 1 002 personnes représentatives de la population nationale française âgée de 18 ans et plus. Sondage effectué en ligne à partir du panel de répondants BuzzPress (27 000 personnes en France). Le 29 juin, un sondage électronique a été envoyé par email et publié en ligne sur les réseaux sociaux Facebook et LinkedIn. Les réponses ont ensuite été compilées et pondérées le 7 juillet en fonction de quotas préétablis visant à assurer la représentativité de l’échantillon et afin d’obtenir une représentativité de la population visée. Toutes les pondérations s’appuient sur des données administratives et sur les données collectées par l’Insee.

J.R.


Plus de 2 ans après le début de la pandémie de Covid-19, quelles attitudes des travailleurs face à leur emploi ?

L’Aurav (Agence d’urbanisme Rhône-Avignon-Vaucluse) s’est penchée sur la place du travail dans nos modes de vie et d’habiter.

8 travailleurs sur 10 sont globalement satisfaits et seulement 10% -les cadres et des trentenaires- sont peu satisfaits de leur parcours professionnel actuel. La rémunération reste la principale source de motivation suivie par l’intérêt et l’apprentissage de nouvelles choses dans son métier. La bonne entente avec ses collègues et supérieur reste essentielle à hauteur de 97%. Moins connu que le ‘Burn out’ (état de fatigue intense et grande détresse causés par le stress au travail) c’est le ‘Bore out’ (épuisement professionnel par l’ennui au travail) qui touche 12% des salariés. Ils sont cependant 67% à considérer que leur responsable se soucie de leur bien-être et agit pour minorer les effets de stress ou d’inconfort.

Le télétravail
Dans cette enquête, 1 travailleur sur 2 estime le travail moins plaisant depuis la crise de la Covid, 38% trouvent que leur stress a augmenté. Pour un tiers la frontière entre la vie professionnelle et personnelle est devenue compliquée avec une intensification du rythme de travail.

Un nouveau mode de vie ?
Désormais 84% des salariés souhaitent télétravailler 2 à 3 jours par semaine. Les raisons évoquées ? Réduction du temps en transport, environnement plus calme, meilleur équilibre entre la vie personnelle et professionnelle. Une solution qui intervient également dans la lutte contre le changement climatique avec 126 000 actifs quittant quotidiennement leur commune pour aller travailler dans l’aire urbaine d’Avignon avec une moyenne de 38km par jour et une économie de 265€ par an pour un jour de télétravail.

Moins de visibilité pour les travailleurs
Les personnes interrogées ont cependant évoqué l’isolement, des performances moins remarquées par leur supérieur hiérarchique avec donc des salaires moins revalorisés, plus d’anxiété, de dépression et de burn-out. Télétravail rime aussi avec introspection ainsi un travailleur sur 2 souhaite poursuivre son travail mais 75% d’entre-eux ne se projettent pas.

Modes de fonctionnement et habitat
37% des personnes interrogées visent une maison avec jardin en secteur péri-urbain voire rural. Une personne sur 2 prévoit déjà de déménager, ces personnes sont le plus souvent des couples avec sans enfants.

L’enquête
Cette enquête a été demandée de plusieurs des membres de L’Aurav et lancée sur les réseaux sociaux, en juin et juillet 2021. Elle a concerné 100 personnes travaillant, pour plus de la moitié de l’échantillon, en Vaucluse, dans le Gard et les Bouches-du-Rhône.

Source
‘Le rapport au travail, enquête sur ses évolutions et ses impacts dans les territoires’, dans sa globalité ici. Source Direction de la publication Gilles Perilhou. Réalisation Anne-Lise Benard. 164, avenue de Saint-Tronquet. Le Pontet. www.aurav.org.
MH

DR


Plus de 2 ans après le début de la pandémie de Covid-19, quelles attitudes des travailleurs face à leur emploi ?

La municipalité de l’Isle-sur-la-Sorgue a lancé en septembre une grande enquête sur le commerce de proximité.

« La défense du commerce de proximité est l’un des fers de lance de l’équipe municipale. Les commerçants locaux sont le poumon du centre-ville et concourent à la qualité de vie », affirme la municipalité qui avait lancé en 2020 la plateforme d’achat en ligne commerceslislois.com*. La Ville poursuit ainsi ses efforts d’accompagnement du commerce de proximité. Pour continuer à soutenir et mieux répondre aux attentes des commerçants comme des consommateurs, un travail est mené à l’occasion de cette rentrée pour mieux apprécier les pratiques, la perception ainsi que les besoins des habitants sur les commerces du centre- ville. Cette enquête sur le commerce de proximité est ouverte à tous. Le questionnaire est à retrouver sur le lien ci-après : https://forms.gle/sQcLZveauAkrE8vb9, ou sur le site de la Ville : www.islesurlasorgue.fr.

*Cf. Magazine de la Ville #34 – P. 12 – www.islesurlasorgue.fr/fileadmin/user_upload/MAG_34_light.pdf

Lire aussi : Et ‘Hopps’ ! La marketplace l’isloise lance son service de livraison à domicile

L.M.


Plus de 2 ans après le début de la pandémie de Covid-19, quelles attitudes des travailleurs face à leur emploi ?

L’UMIH 84 (Union des métiers et des industries de l’hôtellerie) fait le bilan de l’activité de votre établissement durant les mois de juin, juillet et août 2021.

« Nous réalisons un questionnaire pour collecter des informations et dresser un premier bilan d’activité juin, juillet et août de nos entreprises, et particulièrement depuis la réouverture du 9 juin 2021. Ce questionnaire est mis en place pour les activités : bar, restaurant, hôtel, hôtel-restaurant, discothèque et bowling. Les données collectées permettront d’argumenter lors de nos prochaines réunions avec les ministères. Elles ne seront en aucun cas diffusées ou utilisées dans un autre cadre », précise la chambre syndicale.

Pour répondre au questionnaire, cliquez ici.

Lire aussi : Patrice Mounier, UMIH 84 : « les annulations ont explosé dans les hôtels du Vaucluse »

L.M.


Plus de 2 ans après le début de la pandémie de Covid-19, quelles attitudes des travailleurs face à leur emploi ?

Dans le cadre du projet européen Leader (Liaison entre actions de développement de l’économie rurale), les élus du Gal (Groupe d’action) Haute Provence Luberon ont confié à Vélo loisir Provence la réalisation d’une étude pour le développement de services autour du vélo dans le Luberon.

Cette démarche s’inscrit dans la continuité de son action de plus de 20 ans pour le développement et la structuration de l’offre de vélo sur les territoires du Luberon et du Verdon. L’objectif central de cette étude est la création d’espaces dédiés à la pratique du vélo pouvant accueillir services et animations (ateliers, conférences, sensibilisation des collectivités, mise en relation des différents publics, etc.).

Pour participer

Lors d’une première phase, Vélo loisir Provence propose une enquête auprès des collectivités locales sur leurs besoins et attentes concernant le développement de services et animations autour de la pratique du vélo et lance la diffusion d’un questionnaire en ligne (https://tinyurl.com/enquete-velo-Luberon) à destination des usagers du territoire du Luberon (résidents, touristes et visiteurs). Le flyer de l’enquête avec QR code sera disponible jusqu’au 30 septembre dans les mairies, offices de tourisme, et chez les adhérents et partenaires de Vélo Loisir Provence. 5 min seulement suffisent pour participer à la co-construction de ce lieu dédié au vélo dans le Luberon.

L.M.


Plus de 2 ans après le début de la pandémie de Covid-19, quelles attitudes des travailleurs face à leur emploi ?

L’opérateur de bureau Deskeo dévoile les résultats d’une enquête* menée auprès de 3 902 professionnels sur deux sujets d’actualité : les nouvelles règles du télétravail et les entretiens annuels de performance.

Depuis maintenant deux semaines, les salariés peuvent revenir au bureau une journée par semaine avec l’accord de leur employeur. Le sondage réalisé indique que si les dirigeants souhaitent revoir leurs équipes (44 %), ces dernières sont en revanche sont sur la réserve vue la situation sanitaire (34 %). Concernant le nombre de jours de télétravail, si 78 % des dirigeants souhaitent un maximum de 2 jours de télétravail par semaine, 59 % des employés souhaitent un minimum de 3 jours.

Cette année, malgré la crise sanitaire, 62 % des dirigeants souhaitent maintenir les entretiens annuels de performance. Cependant, la grande majorité (81 %) fera les entretiens à distance avec 59 % entièrement à distance et 22 % pour certains postes en télétravail. Par ailleurs, plus de la moitié des managers (55 %) pensent que c’est plus difficile et moins qualitatif (56 %) de faire les entretiens d’évaluation en distanciel. En revanche, 78 % des employés pensent que c’est plus facile et que le distanciel n’a pas vraiment d’impact sur la qualité des entretiens.

A noter également que la mise en place du travail en distanciel n’a pas vraiment nuit à la relation manager/ collaborateur. Qu’ils soient en télétravail ou en présentiel, 82 % des employés et 97 % des managers n’ont pas le sentiment que leur relation se soit détériorée.

 

*Méthodologie : enquête réalisée auprès de 3 902 professionnels répartis sur l’ensemble du territoire français, effectuée en ligne, sur le panel propriétaire BuzzPress France, selon la méthode des quotas, durant la période du 15 au 21 janvier 2021. Profils des personnes interrogées : 41 % d’employés, 38 % de managers et 21 % de dirigeants.


Plus de 2 ans après le début de la pandémie de Covid-19, quelles attitudes des travailleurs face à leur emploi ?

Débutée le 2 novembre dernier, l’enquête publique concernant la demande d’autorisation de création d’une extension des parcs d’entreposage existants d’oxyde d’uranium sur le site nucléaire de Tricastin va se poursuivre jusqu’au jeudi 3 décembre 2020.

Dans ce cadre, Hugues Moutouh, préfet de la Drôme, a décidé de maintenir cette enquête publique. Pour cela, le public a donc l’autorisation de se rendre aux permanences des enquêtes publiques en mairies. Auparavant, il doit se munir de l’attestation de déplacement dérogatoire en cochant le motif ‘déplacement pour répondre à une convocation judiciaire ou administrative’.

Baptisée ‘Fleur’, cette installation nucléaire de base réalisée pour le compte du groupe Orano doit voir le jour à l’horizon 2022. Ce projet s’inscrit dans les projections réalisées dans le cadre de l’inventaire national du Plan national de gestion des matières et déchets radioactifs (PNGMDR). Ces projections sont basées sur le scénario de reprise du recyclage de l’uranium dans les centrales nucléaires françaises. Orano a déposé le 25 octobre 2017 un dossier de demande d’autorisation de création d’un nouveau parc d’entreposage dans la continuité de celui existant. Après instruction du dossier par les autorités, le processus réglementaire se  poursuit avec l’enquête publique, étape de consultation du public.

L’enquête publique a pour objectif d’informer le public et de recevoir ses observations et propositions sur le projet qui lui est présenté. Pendant toute la durée de l’enquête, le public a la possibilité de consulter le dossier dans les sept mairies du territoire situées dans la Drôme (La Garde-Adhémar, Pierrelatte, Saint-Paul-Trois-Châteaux, Saint-Restitut) et le Vaucluse (Bollène, Lamotte-du-Rhône, Lapalud).

Renseignements : www.drome.gouv.fr – rubrique AOEP, Avis d’Ouverture d’Enquête Publique – espace ‘participation du public’.


Plus de 2 ans après le début de la pandémie de Covid-19, quelles attitudes des travailleurs face à leur emploi ?

Depuis le début de la crise, la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Vaucluse a mis en place une cellule d’appui afin d’accompagner les entreprises.

A l’heure de la reprise, l’organisme consulaire invite aujourd’hui les entrepreneurs du département à remplir un nouveau questionnaire afin de mieux cibler leurs besoins et l’accompagnement que ce pôle d’appui aux entreprises peut leur proposer.

Ce questionnaire est accessible en quelques clics et ne nécessite que quelques minutes pour le remplir :

Cliquez Ici pour répondre à cette enquête 

 

https://www.echodumardi.com/tag/enquete/page/2/   1/1