20 août 2025 |

Ecrit par le 20 août 2025

Le Grand Avignon investit 20M€ dans ses Zones d’activités économiques

Le Grand Avignon gère 23 zones d’activités économiques –ZAE- et investit, depuis 2021 et pour 4 ans, 20M€. Objectif ? Améliorer le cadre de vie des entreprises et des salariés tout en renforçant l’attractivité du territoire.

Coupe du ruban par Guy Moureau Copyright Grand Avignon Anthony Beignard de Gauche à droite : Annick Dubois, Claude Tummimo, Guy Moureau, Joël Guin et Paul Mély

Certains éléments de voieries ont ainsi été revus, au cas par cas, selon les zones d’activités économiques, comme les aménagements paysagers, la mobilité, l’écologie urbaine, la gestion des eaux pluviales et l’énergie, selon les spécificités de chaque lieu, et en collaboration avec les élus et associations des entreprises.

Financements
C’est dans le cadre de cette revisite des ZAE que, dernièrement, 6,5M€ ont été investis avec la participation de l’Etat, dans le cadre du Fonds vert pour les aménagements cyclables ; la Région Sud-Provence Alpes Côte d’Azur pour la requalification des ZAE et l’Agence de l’eau.

Les chantiers 
C’est ainsi que Le Chemin de l’Herbe, zone de la Cristole à Avignon ; l’Avenue de l’Orme Fourchu-Fontcouverte également à Avignon ; Le plan à Entraigues sur la Sorgue viennent d’être inaugurés.

L’an dernier
L’an dernier c’était au tour de la rue Graham Bell de la ZAE de saint-Tronquet au Pontet, puis de Courtine d’être réaménagées. Des travaux dans ce même esprit sont d’ailleurs actuellement en cours pour les ZAE de la Croix de Noves, Courtine, Agroparc, Raphaël Garcin et Saint-Tronquet pour une réception prévue d’ici 2026.

Depuis 2021
Depuis 2021, le montant total des réhabilitations dans les ZAE s’élève à 12,4 M d’€.

Fin des travaux de la Cristole Copyright Grand Avignon Clotilde Arnaud

Aujourd’hui, Avignon, La Cristole, Chemin de l’Herbe

Problématique et enjeux
Le Chemin de l’Herbe à la Cristole est une zone minérale ponctuée d’une voierie vétuste et d’un stationnement anarchique des poids lourds, rythmée d’espaces verts délaissés. L’absence de cheminement cycliste et piéton sécurisés et les îlots de chaleur réclamaient une nouvelle vision de cet espace.

Réalisation
Le Grand Avignon, en partenariat avec les acteurs locaux, a opté pour la réalisation de 480 mètres de voie verte en enrobé beige –pour éviter l’effet d’albédo-, qui sécurise les cheminements piétons et cyclistes entre le chemin des Canaux (Bel Air) et la RN7. Les espaces verts ont été transformés en prairies et pelouses munies de goutte à goutte. Près de 78 arbres ont été plantés et une partie du réseau d’assainissement rénovée, conformément à la réglementation sur la gestion des eaux usées.

Les chiffres
Près de 78 arbres plantés ; 50 arbustes ; 2 620 m2 de massifs plantés; 630m2 de prairie sauvage ; 24 éclairages modernisés ; 480 ml (mètres linéaires) d’aménagements cyclables et piétons ; 295 ml de réfection de voirie ; 300 ml de réfection du réseau d’assainissement des eaux usées ; 100 ml d’eau potable. 962 heures pour l’insertion professionnelle des personnes éloignées de l’emploi.

Montant total des travaux  2,12 M€
Voirie et espaces Verts : 1 721 038 € ; Réseaux humides : 402 640 € ; Subventions : État – Fonds vert : 243 000 € ; Région Sud-Paca : 180 377€.

L’orme Fourchu-Fontcouverte Copyright Grand Avignon Matthieu Colin

Avignon, Avenue de l’Orme Fourchu-Fontcouverte
Problématique et enjeux
L’axe très fréquenté aux heures de pointe, est ponctué d’entreprises, de logements collectifs et d’habitations.

Réalisation
La largeur de la chaussée a été réduite et la vitesse limitée à 30km/h. Une continuité piétonne a été créée. Les trottoirs ont été libérés du stationnement anarchique et sécurisés au moyen de bordures anti-stationnement. La fréquentation de la route se fait en partage avec les véhicules motorisés. Les réseaux d’eau potable et d’eau pluviale, en sous-sol, ont été revus. Les sols ont été désimperméabilisés.

Deux innovations mises en place
Une fosse de Stockholm a été créée permettant de retenir l’eau de pluie afin d’être puisée par les plantes environnantes et la création d’un parking drainant permet de laisser s’infiltrer l’eau en réduisant le ruissellement en surface. Egalement, un aqua textile intégré en sous-couche filtre et biodégrade les hydrocarbures veillant à la protection de la nappe phréatique. Enfin, 50% de matériaux concassés ont été ré-utilisés sur ce chantier.

Chiffres
La surface totale de l’opération est de 10 550m² traités ; Surfaces perméables espaces verts 1745m² ; Surface perméable de stationnement 630m² ; 1250 m3 de terre végétale et mélange terre/pierre ; 26 arbres et 322 arbustesplantés ;1 050 m2 de massifs plantés ; 765 ml de conduite d’eau potable renouvelées ; 100 ml de chemisage du réseau unitaire ; 1812 heures d’insertion professionnelle.

Montant total des travaux : 3,29 M€Voirie et espaces Verts : 2 656 804€ ; Réseaux humides : 635 865€ ; Subventions État – Fonds vert : 354 480€ ; Agence de l’eau: 279 657€.

Fin des travaux du Plan Copyright Grand Avignon Clotilde Arnaud

Entraigues sur la Sorgue, Le plan
Problématique et enjeux
Un trottoir trop proche de l’avenue de la Counoise générant un sentiment d’insécurité ; L’absence d’aménagement cyclable sur le dernier kilomètre de cette voie principale ; Le stationnement régulier de poids lourds sur le trottoir et la réorganisation de deux impasses Barbaroux et Aubun.

Réalisation
Sécurisation des déplacements piétons et cyclistes via la création d’une voie verte continue sur l’ensemble de la zone. Les noues végétalisées –fossés peu profonds et larges- empêchent le stationnement sauvage. Dès 2021, le giratoire d’entrée de la zone a été transformé en un espace arboré de 2 000 m², où environ 1 000 jeunes arbres méditerranéens (micocouliers, frênes, érables, amandiers) ont été plantés. Financé à hauteur de 50 000 €, cet aménagement participe à l’infiltration des eaux de ruissellement, à recharger les nappes phréatiques, à prévenir l’érosion des sols et à créer un îlot de fraîcheur. Entre 2023 et 2024, dans le cadre des travaux de requalification des allées Aubun et Barbaroux et de l’avenue de Counoise, environ 80 arbres supplémentaires ont été plantés, accompagnés de prairies fleuries et de massifs végétalisés sur plusieurs centaines de mètres linéaires.

Chiffres
51 arbres plantés en 2025 ; 140 arbustes ; 1 280 ml d’aménagements cyclable et piétons (voie verte + trottoir) et 545 heures d’insertion. Montant total des travaux :1,08 M d’€ ; Subventions État – Fonds vert : 202 761€ ; Région Sud PACA : 84 293€.

En 2021, 2022, 2023
L’entrée de la ZAE des Balarucs à Caumont-sur-Durancea bénéficié en octobre 2022 d’un premier chantier de 500 000 €. L’accès a été repensé avec des trottoirs pour les piétons, une voirie rénovée, un éclairage public plus économe et des plantations qui améliorent l’aspect et le confort du site.

Fin 2022,
les zones de l’Aspre à Roquemaure, de l’Oseraie et de Fontvert–Saint-Tronquet au Pontet ont aussi bénéficié de chantiers de revalorisation. À Roquemaure, l’entrée de l’Aspre a fait peau neuve pour un montant de 50 000 €. Sur l’axe Graham Bell, dans la zone commerciale Saint-Tronquet, 430 000 € ont été investis pour des aménagements de modernisation, incluant la suppression de 1 000 m² de surfaces imperméables, la transformation des fossés en noues végétalisées avec des essences locales, et la création d’une voie piétonne sécurisée vers les commerces et restaurants. L’entrée de la zone a également été revalorisée.

En 2023,

la requalification de la ZAE des Fonds àVedènea donné lieu à la création d’une nouvelle entrée de zone depuis la RD 53, avec un accès sécurisé adapté aux poids lourds. Les aménagements ont inclus la réalisation d’une voirie avec trottoirs larges, un système de rétention des eaux pluviales d’environ 200 m³, un éclairage public à puissance modulable et la plantation de 330 m² de végétation méditerranéenne. L’ensemble des travaux, d’un montant d’environ 1,06 M€, a été entièrement financé par le Grand Avignon.

l’Orme Fourchu Copytight Grand Avignon Matthieu Colin

L’emploi
Le Grand Avignon a inséré des clauses sociales dans les contrats conclus avec les prestataires, afin de favoriser l’insertion professionnelle d’un public majoritairement peu qualifié. Près de 3 219 heures de travail ont été réalisées (dont 338 heures de formation) sur les 2 955 heures prévues, et 70 heures supplémentaires seront effectuées dans le cadre de l’entretien des espaces verts. 19 personnes ont accédé à un contrat professionnel : 14 dans la construction de routes et 5 dans les aménagements paysagers. Parmi les bénéficiaires, près de 36,8 % avaient moins de 26 ans, 47 % résidaient à Avignon ou dans une commune du Grand Avignon, et 31,5 % vivaient dans un quartier prioritaire de la politique de la ville. 9 contrats en alternance ont été conclus, ainsi qu’une embauche en CDI (Contrat à durée indéterminée).

Joël Guin, président du Grand Avignon, ce qu’il a dit
« Le Grand Avignon s’est lancé, depuis 2021, dans la redynamisation de 23 zones d’activités en faveur du développement économique de 52 000 entreprises, misant sur les filières d’excellence de la naturalité et des industries culturelles créatives. Plus de 12 millions d’euros ont déjà été investis par le Grand Avignon depuis le début du mandat dans ce programme, pour les zones d’activités d’Agroparc et Courtine à Avignon, l’Aspre à Roquemaure, l’Oseraie, Fontvert et Sain-Tronquet au Pontet, les Fonds à Vedène, les Balarucs à Caumont. Aujourd’hui, nous inaugurons les travaux réalisés dans les zones de Fontcouverte et la Cristole à Avignon, et le Plan à Entraigues pour 6,5 M€. Ces travaux ont consisté à requalifier les voiries, embellir et végétaliser des espaces pour réduire les îlots de chaleur, créer des pistes cyclables et des cheminements piétons, améliorer la gestion des eaux pluviales et de l’assainissement, ou encore réaménager les entrées de zone. D’autres chantiers suivront dans 16 autres communes. »

Joël Guin et Guy Moureau Copyright Grand Avignon Anthony Beignard

Le Grand Avignon investit 20M€ dans ses Zones d’activités économiques

Dans un contexte de forte pénurie de logements pour les plus vulnérables, l’association territoriale Habitat et Humanisme Vaucluse lance un appel aux propriétaires de biens à louer pour leur proposer une location sereine, solidaire et avantageuse, notamment sur les agglomérations d’Avignon, de Cavaillon, d’Orange et de Carpentras.

En confiant leur bien à un organisme agréé, tel qu’Habitat et Humanisme, à un loyer inférieur au prix du marché pour loger des personnes en difficulté, les propriétaires bailleurs peuvent bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu proportionnelle à la baisse de loyer consentie. Selon l’effort fourni, la réduction d’impôt peut varier entre 20 et 65%, un véritable encouragement fiscal pour soutenir la location solidaire.

Une gestion locative sécurisée et, même, aidée
Une gestion locative qui allie sécurité, tranquillité d’esprit et avantages. Grâce à son expertise, Habitat et Humanisme accompagne déjà plus de 5 000 propriétaires solidaires en France.
«Nous assurons une gestion rigoureuse et transparente des biens, en mandat de gestion ou en location-sous location et nous pratiquons un suivi des locataires axé sur la prévention des risques locatifs, tout au long du bail, précise l’association Habitat et humanisme. Nos équipes peuvent également informer et, dans certains cas, accompagner les propriétaires dans leurs démarches de rénovation, notamment énergétique de leur bien. A ce titre des subventions et primes peuvent être obtenues.»

Copyright Habitat et Humanisme Vaucluse

Pénurie de logements
«Dans un contexte de grave pénurie de logements accessibles aux ménages modestes, le dispositif Locavantages est un levier déterminant pour mobiliser une nouvelle offre de logements tout en sécurisant les propriétaires bailleurs, explique Pascal Isoard-Thomas, Directeur Général de la Fédération Habitat et Humanisme. C’est un dispositif ‘gagnant-gagnant’ qu’il faut faire connaître alors que des centaines de milliers de logements restent vacants. Accompagnés par les équipes engagées et expérimentées d’Habitat et Humanisme, les propriétaires peuvent s’engager à leur tour, en toute sécurité ! »

Témoignage
«Lors d’échanges avec des personnes mal-logées ou vivant dans la rue, je me suis aperçu que c’était beaucoup plus que de l’inconfort physique et qu’il était très difficile d’en sortir, relate Bruno, propriétaire solidaire. Devant ce constat, je ne voulais pas rester les bras croisés.  Je suis devenu propriétaire solidaire, un dispositif proposé par Habitat et Humanisme. L’idée est de confier son bien à l’association pour loger une personne seule ou une famille en difficulté, laquelle sera accompagnée pour lui permettre de retrouver autonomie et confiance en soi. Devenir propriétaire solidaire, c’est donner un sens à son patrimoine.»

Un appel à la solidarité et à l’action 
« Habitat et Humanisme Vaucluse invite les propriétaires bailleurs à s’engager à ses côtés, dans la location solidaire relève le président vauclusien Pierre Caly. En devenant propriétaire solidaire, vous contribuez à agir contre le mal-logement tout en bénéficiant d’avantages fiscaux et d’une tranquillité de gestion ».

En savoir plus
Association située à Avignon, Habitat et Humanisme Vaucluse a été créée en 2015. Forte de ses 54 bénévoles et 5 salariées, elle dispose d’une cinquantaine de logements acquis en propre ou confiés par des propriétaires solidaires, afin de loger les personnes en difficulté. La structure gère et anime un habitat collectif destinés à des personnes d’âges variés, toutes isolées et avec de faibles ressources. Un des logements est réservé à des femmes victimes de violence conjugale. En 2025, elle a plusieurs d’habitats collectifs à Orange, Entraigues-sur-la-Sorgue et Carpentras.

Noël 2024 à la résidence des Remparts à Avignon Copyright Habitat et Humanisme Vaucluse

Avignon, Carpentras, Entraigues, Orange,
« Notre association Habitat et Humanisme Vaucluse gère et anime une résidence intergénérationnelle de 18 logements, la résidence Les Remparts à Avignon intra-muros, permettant de loger des personnes d’âges variés, toutes isolées et à faibles ressources, explique Pierre Caly. Un logement est réservé à des femmes en situation de violence conjugale. Par ailleurs, 30 logements nous ont été confiés par des propriétaires solidaires. Quels que soient les dispositifs, nous accompagnons les personnes logées pour recréer des liens et favoriser l’insertion. Nous sommes engagés dans plusieurs projets d’habitats collectifs : À Orange, nous avons la création d’un habitat inclusif pour personnes âgées et personnes en situation de handicap de 20 logements au sein de 2 immeubles ; À Entraigues-sur-la-Sorgue, nous aménageons une résidence de 25 logements pour des familles monoparentales, des jeunes et des personnes âgées. À Carpentras, nous rénovons une belle bâtisse type mas provençal qui permettra la création d’une résidence accueil de 25 logements, à destination des personnes en précarité présentant des troubles psychiques.Tous ces projets seront proches des commerces, transports, centres-villes et avec un objectif de hautes performances énergétiques. »

Les infos pratiques
Habitat et Humanisme. 2, rue Honoré d’Urfé à Avignon. 04 90 27 97 41. vaucluse@habitat-humanisme.org


Le Grand Avignon investit 20M€ dans ses Zones d’activités économiques

Le Syndicat mixte du bassin des Sorgues (SMBS) et le laboratoire d’écologie des hydrosystèmes naturels et anthropisés de l’École nationale des travaux publics de l’État (LEHNA ENTPE) présentent une conférence le jeudi 17 avril à Entraigues-sur-la-Sorgue. 

‘Voulez-vous en savoir plus sur comment les poissons réagissent au stress ?’ Telle est la question posée par l’écotoxicologue et biologiste Raphaël Santos qui animera cette conférence inédite du 17 avril. Son travail vise à combiner différentes approches pour identifier des perturbations physiologiques ou des déclins populationnels, principalement chez les poissons d’eau douce. La conférence propose une plongée dans les populations piscicoles à l’échelle nationale, avec des investigations du Syndicat mixte sur la rivière de la Sorgue traversant 18 communes vauclusiennes. 

Face aux pressions d’ordres naturel et humain, les poissons subissent un stress de plus en plus accru. Pour mieux étudier leurs réactions dans la rivière emblématique de notre département, le SMBS et le LEHNA se sont associés afin de proposer une approche pluridisciplinaire dans une enquête au long cours. C’est ainsi qu’en partenariat avec l’École universitaire de recherche H2 O’Lyon, l’École nationale des travaux publics de l’État, et la Fédération de pêche de Vaucluse, le travail réalisé croise plusieurs domaines d’études et affine les données de la situation environnementale. Par ailleurs, l’étude lancée sur la Sorgue vise l’identification des zones de perturbation de la physiologie des poissons, en utilisant principalement une méthode novatrice non létale pour les poissons.

Conférence scientifique sur le stress des poissons. Jeudi 17 avril à 18h. Syndicat Mixte, 1 allée de la Passerelle à Entraigues sur la Sorgue. Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles. www.lasorgue.fr

A.R.C.


Le Grand Avignon investit 20M€ dans ses Zones d’activités économiques

BLR Aviation (prononcer « Bel Air »), situé à Entraigues-sur-la-Sorgue, a le vent en poupe avec ses drones en fibre de verre, de carbone, en kevlar qui lui confèrent légèreté, rigidité et résistance alliées à une mobilité douce et non polluante.

Au cœur de cette aventure, Damien Blairon, né à Orange et passionné d’aviation depuis son plus jeune âge. Il a travaillé pendant 10 ans chez Airbus Helicopters à Vitrolles, qui jouxte l’aéroport de Marseille-Provence. Et il en a vu des aéronefs sortir de ses chaînes : Super-Puma, NH 90 ou Tigre. Un jour, il a décidé de voler de ses propres ailes en devenant patron du côté du Vaucluse où il a implanté son entreprise en 2014.

Avec près de 200 m2 dévolus à un bureau d’études, de conception assistée par ordinateur, de fabrication de pièces, avec four, système de découpe et simulation de prototypes, d’engins sur mesure innovants, légers et qui maintiennent leur trajectoire malgré des rafales de Mistral de 100km/h. « Nous avons mis au point des gros porteurs multi-usages capables de transporter deux personnes, ou des dons d’organes, du sang, d’évacuer des blessés, d’aider les pompiers en survolant avec une caméra embarquée des lieux difficiles d’accès », explique Damien Blairon. Et dans l’atelier trône un drône monoplace avec 4 bras articulés mus par deux moteurs chacun. « Il est au point, mais nous n’avons pas encore obtenu les certifications pour qu’il vole. Pour répondre aux normes et décrocher un agrément, nous avons besoin de nous développer pour faire des tests, ce qui prend du temps et coûte cher, donc nous lançons un appel pour lever des fonds. »

Les engins mis au point par BLR Aviation répondent aux obligations ‘VTOL’ (Vertical Take-off & Landing), c’est à dire que ce sont des véhicules à décollage et atterrissage vertical, en partenariat avec la DGAC (Direction Générale de l’Aviation Civile), mais aussi Thalès ou Safran. Une douzaine de modèles ont déjà été créés et l’entreprise a d’ailleurs représenté le Vaucluse, avec la Région Sud, au dernier Salon  International de l’Aéronautique et de l’Espace du Bourget, c’est dire son expertise.

Depuis longtemps, en Asie, les drônes bénéficient d’autorisations de vols, servent de taxis volants. Dans le ciel de Singapour, on voit des aéronefs de 800kg transporter carrément des containers de 800kg. En Italie, est fabriqué le Jetson One, un ULM testé en Toscane où le pilote, équipé d’un parachute, n’a besoin ni de licence ni d’une formation spéciale pour voler à plus de 80km/h. Déjà 600 exemplaires ont été commandés. Plus près de nous, en Vaucluse, à Caromb en 2002, Yves Piercey, un électronicien s’était installé avec une équipe d’ingénieurs aéronautiques pour développer un hélicoptère électrique, sans bruit, ni kérosène, le Whisper. Il avait été aidé par le Réseau Entreprendre Rhône Durance, par Bpifrance. Il s’est lassé du harcèlement tâtillon de l’administration française pour commercialiser ses engins, il est parti en Suisse. Franky Zapata, le marseillais inventeur du Flyboard a accumulé records et récompenses, des millions de vues dans le monde entier ont été enregistrées avec ses figures de voltige à hydro-propulsion entre La Corniche et le Frioul. Il a fini par s’expatrier aux USA pour exprimer son talent et travailler en toute liberté.

Damien Blairon vient de faire don de quatre imprimantes 3D au Lycée Polyvalent Philippe de Girard d’Avignon, « pour leur donner une seconde vie, plutôt que de les stocker dans un coin de l’atelier. Et pour montrer aux lycéens qu’on peut créer, innover dans un secteur porteur, l’aviation verte avec des drones, des voitures volantes, et rêver pourquoi pas d’une DeLorean du réel, demain. » Il espère, avec son équipe, pouvoir développer BLR Aviation grâce à un apport de fonds et vivre de sa passion ici, à Entraigues, sans avoir à quitter son Vaucluse natal.

Contact : 04 90 89 01 34
damien@blraviation.com


Le Grand Avignon investit 20M€ dans ses Zones d’activités économiques

Le Grand Avignon vient de lancer officiellement la commercialisation de la zone d’activités Naturaparc. Situé à Entraigues-sur-la-Sorgue, ce projet de 26 ha ambitionne d’accueillir les industries liées à la naturalité (agriculture, agroalimentaire, nutrition, pharmaceutique, cosmétique, arômes…). Pour réussir ce pari, l’agglomération de la cité des papes a confié l’aménagement et le développement du site à l’un de ses fleurons économiques : la société avignonnaise GSE.

« Ce moment marque une étape importante dans la mise en œuvre d’un projet stratégique et structurant en faveur du développement économique du Grand Avignon », a résolument annoncé Joël Guin, président du Grand Avignon, lors du lancement officiel de la commercialisation de la future zone d’activités Naturaparc.
Situé à Entraigues-sur-la-Sorgue, le long de la D 942 entre Avignon et Carpentras dans la continuité de la zone actuelle du Plan, ce parc représentant un investissement de 14M€ devrait s’étendre sur 26 hectares dont 18 ha cessibles à partir de 6 500m2. A terme, ce projet doit permettre la réalisation de 76 000m² de Surface de plancher (SDP) prioritairement dédiés aux industries liées à la naturalité, qui englobe les secteurs de l’agriculture, l’agroalimentaire, la nutrition, la pharmaceutique, la cosmétique et les arômes.

Créer le pendant industriel d’Agroparc
« La naturalité est un des secteurs d’excellence du Grand Avignon, rappelle Guy Moureau, vice-président du Grand Avignon délégué à l’économie soutenable et solidaire aussi maire d’Entraigues.
« Le Grand Avignon accueille aujourd’hui, à Agroparc, un écosystème exceptionnel d’entreprises de services, de laboratoires, de centres de recherche et de formation qui interviennent dans les filières de l’agroalimentaire et de la transformation du végétal, que l’on rassemble désormais sous l’appellation générique de naturalité, confirme Joël Guin. Il nous faut en complément des espaces où accueillir les entreprises industrielles qui travaillent avec cet écosystème. Ce sera l’un des rôles de Naturaparc. »

De gauche à droite : Joël Guin, président du Grand Avignon, Roland Paul, président de GSE, et Guy Moureau, maire d’Entraigues-sur-la-Sorgue et vice président du Grand Avignon. Crédit Echo du mardi

640 emplois directs espérés
Pour l’agglomération, l’objectif est donc clairement de créer le pendant industriel de la zone d’activité d’Agroparc, le pôle d’innovation et de recherche du Grand Avignon dans le domaine de la naturalité et du végétal regroupant de nombreuses entreprises ainsi que des centres de recherche tels que l’INRAE (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement), le CRITT (Centre régional d’innovation et de transfert de technologies agroalimentaires), le campus Jean-Henri Fabre d’Avignon université, l’école d’ingénieur en agronomie Isara, le CTCPA (Centre technique agroalimentaire)…
« Notre but est de cibler des acteurs économiques qui proposent des débouchés d’avenir aux productions agricoles locales », insiste Guy Moureau.
A la clef : 640 emplois directs ainsi que des dizaine d’emplois indirects prévus dans cette nouvelle zone d’activité. Sachant que l’on estime qu’un emploi dans l’industrie induit 5 emplois et que le ratio (1 pour 5) est le même pour secteur de l’agriculture. De quoi renforcer la prépondérance du Grand Avignon dans ce domaine d’activité où l’agglomération concentre déjà 27% des emplois salariés de l’agroalimentaire en Vaucluse.

Concilier activité économique et respect de l’environnement
« Avec NaturaParc, nous voulons montrer qu’il est possible de concilier l’activité économique avec le respect de l’environnement », poursuit le président du Grand Avignon.
« Dans ce cadre, l’enjeu environnemental est donc crucial », continue Joël Guin qui rappelle également que « nous avons adopté, en début de mandat, un Projet de territoire qui fait de la transition écologique la colonne vertébrale de notre action. »
Destiné initialement à accueillir une zone d’activités de près de 127 hectares (plutôt à vocation logistique), le projet a finalement été redimensionné à 26 hectares. Le tout combiné à une préservation des terres agricoles alentours qui sont ‘sanctuarisée’ sur 100 ha.
« C’est un projet éco-responsable fruit d’une large concertation, précise le maire d’Entraigues. Cela sera une zone d’activité d’un nouveau genre en adéquation avec les impératifs écologiques et environnementaux. Naturaparc sera un modèle de sobriété architecturale et d’efficacité énergétique. »

Les façades des futurs bâtiment devront obligatoirement compter au moins 10% des matériaux bois ou composite.

Un modèle de sobriété architecturale et d’efficacité énergétique ?
Les entreprises sélectionnées devront respecter un cahier des charges précis pour atteindre une certification de type BREEAM (Building research establishment environmental assessment method ou BDM (Bâtiments durables méditerranéens). Des labels qui assurent un haut niveau de performance énergétique et environnementale des bâtiments, favorisant le bioclimatisme, limitant l’impact des matériaux, et réduisant les consommations d’eau et d’énergie.
Par ailleurs, Naturaparc comptera moins de 70% de surfaces cessibles, avec 5 hectares d’espaces verts communs préservés et renaturés soit 21% de la surface du projet. Les parkings devront offrir au moins 20% de places avec bornes de recharge électrique pour les véhicules légers (100% à termes en prévoyant déjà les fourreaux d’alimentation).
Pour faciliter l’intégration paysagère 3 couleurs maximum seront autorisées par bâtiment. Ces derniers devront aussi obligatoirement compter au moins 10% des matériaux bois ou composite en façade. Les circulations piétonnes et les espaces de stationnements seront traités avec des revêtements perméables. L’éclairage nocturne sera limité afin de préserver la biodiversité.
Enfin, un vaste espace naturel nommé ‘corridor’ sera préservé au centre de ce projet. Autour de cette ‘colonne vertébrale verte’ avec des aménagements piétons et cyclables, les toitures des futurs bâtiments intègreront au moins 50% de panneaux solaires.
De quoi permettre à Naturaparc de s’engager dans la certification PARC+, attestant de son respect pour les écosystèmes locaux, l’intégration d’espaces naturels et de la bonne gestion de la zone sur le long terme.

Une accessibilité stratégique
Pour le Grand Avignon et GSE, l’accessibilité constitue l’un des nombreux points forts de Naturaparc. Située le long de la D 942 entre Avignon et Carpentras, la future zone est implantée à 3 kilomètres de l’A7, permettant d’atteindre Marseille et son aéroport en 1 heure. Le site est également stratégiquement placé dans l’axe rhodanien, non loin de l’autoroute A9 et à une quinzaine de kilomètres de la TGV d’Avignon-Courtine. Autres attraits pour les industriels, la zone est aussi proche de plusieurs offres multimodales de transport comme le rail, avec les lignes PLM, ou le fluvial avec le Rhône. 
Côté mobilité, une desserte en bus est prévue depuis la gare d’Entraigues. « Des voies douces jusqu’à Naturaparc seront aussi aménager également afin d’accéder à la zone à pied ou en vélo », annonce Guy Moureau le maire d’Entraigues. Crédit : Map Architecture

Premier coup de pioche : 2e semestre 2025
Côté calendrier : les travaux d’aménagement des 11 lots, qui devraient durer 12 mois, seront lancés au second semestre 2025. Les bâtiments seront ensuite construits au fur et à mesure des demandes, sachant qu’il faut 6 à 12 mois pour les réaliser. Actuellement, aucune implantation n’a été signée mais des contacts sont avancés sur plusieurs projets portant sur 3 hectares. Il s’agit autant d’entreprises locales qui souhaitent s’étendre que nouvelle implantation provenant hors de l’agglomération.

« Cette zone, c’est le symbole de tout ce que l’on veut faire. »

Roland Paul, président de GSE

Pour relever ces défis, l’agglomération et la commune d’Entraigues ont confié cette mission au groupe GSE, le contractant général avignonnais spécialiste de l’immobilier d’entreprise dont le siège social situé dans la zone d’aéroport est un modèle du genre.
« Cette zone, c’est le symbole de tout ce que l’on veut faire, explique Roland Paul, président de GSE dont le l’entreprise a acquis le statut de société à mission depuis juillet 2023.
A ce titre, « notre travail, c’est de concevoir et bâtir dans le respect de la nature. Cela me paraît fondamental pour avoir un développement durable de la société. On ne fait plus les choses comme elles se faisaient il y a 50 ans. Cela veut dire donc qu’on se préoccupe réellement de l’impact environnemental. »
« C’est un projet de dernière génération, annonce le patron de GSE. On va y construire de supers bâtiments qui seront montrés aux clients qui viennent nous voir du monde entier. »
Une zone où les bâtiments veulent prendre en compte tout particulièrement le facteur humain dans un domaine où les industriels ont beaucoup de mal à recruter ou à conserver leur personnel. Le souhait de Roland Paul ? « Il est indispensable de prendre soin de l’humain pour que les gens est envie de rester au sein de leur entreprise », 

Actuellement, 11 lots sont proposés à la commercialisation.

« Nous sommes tous en train de travailler main dans la main pour le développement du Vaucluse. »

Roland Paul, président de GSE

Une vitrine pour le territoire
Ce ‘showroom’ du Grand Avignon et de GSE entend aussi constituer une vitrine au service de son territoire.
« On développe un projet avec le territoire. On ne développe pas un projet sur un territoire, martèle Roland Paul. Cela veut dire qu’il y a une stratégie partagée dans le choix des projets qui viendront s’installer ici. Il y a la stratégie politique du Grand Avignon, et nous, qui sommes au service de cette stratégie. »
Et Roland Paul, nouveau président du Medef Vaucluse depuis quelques semaines, d’insister : « Ce projet est très important pour le développement de l’économie du territoire car il y a un vrai alignement de l’ensemble des acteurs économiques. Nous sommes tous en train de travailler main dans la main pour le développement du Vaucluse. »
Il faut dire que l’annonce de cette commercialisation tombe à point nommé, au moment où le Vaucluse dispose de nombreux atouts en cette période de volonté de réindustrialisation de la France et que le Grand Avignon est lauréat de la phase II du programme Territoire d’industrie.
Malgré la conjoncture actuelle, Roland Paul l’assure : « GSE a construit de nombreuses usines en France. Cela veut dire que la réindustrialisation, ce n’est pas un rêve. Je ne dis pas que c’est simple, mais c’est en train de se faire pour différents types d’usines et dans différents domaines. Et ce mouvement n’est pas basé seulement à Paris, Marseille, Lyon, on construit un petit peu partout en France. »

« L’entreprise demeure la clé de la croissance et de l’emploi. »

Joël Guin, président du Grand Avignon

Construire son avenir
« J’ai la conviction que l’entreprise demeure la clé de la croissance et de l’emploi, affirme le président du Grand Avignon. Un territoire qui s’engage à apporter les moyens nécessaires au développement des activités des entreprises s’engage à la construction de son avenir. C’est donc la mission du Grand Avignon de créer un environnement favorable au développement et à l’accueil des entreprises. Et Naturaparc composera ainsi, très prochainement, l’un des pôles prioritaires de développement des filières économiques d’excellence du Grand Avignon. »
Et Joël Guin de conclure : « La société GSE incarne l’une des plus belles réussites entrepreneuriales de notre agglomération, avec un ancrage local très fort, et nous sommes heureux de nous appuyer sur elle pour l’aménagement de cette nouvelle zone. »

Laurent Garcia


Le Grand Avignon investit 20M€ dans ses Zones d’activités économiques

A l’occasion de la traditionnelle assemblée générale de l’AMV (Association des maires de Vaucluse) qui vient de se tenir à Monteux, la Fédération du BTP de Vaucluse a remis ‘Les victoires de l’investissement local 2023’.

2 projets distingués à Avignon et Entraigues
Décerné en partenariat avec la Fédération régionale des travaux publics Provence-Alpes-Côte d’Azur (FRTP Paca), cette récompense a été d’abord attribuée à l’aménagement de la phase 1 de la rue Thiers à Avignon.
Un projet « qui a parfaitement intégré la transition climatique avec l’intégration de la nature dans un environnement minéral et des matériaux drainants pour desimpermeabiliser les sols ». Dans ce cadre, les victoires ont été remises à la ville d’Avignon, représentée par son maire Cécile Helle, ainsi qu’aux différents intervenants sur le chantier (Citadis, Philippe Le Maner de l’Agence Paysages, Laetitia Coq-Choux, du Cabinet Marlin, ECL-Studio, NGE – BTP Guintoli Alpilles-Vaucluse, Manuel Gain, Maxime Piechowiak

Améliorer le rendement et moderniser les réseaux
Second projet à être distingué : le chantier de réhabilitation des réseaux d’eaux usées sur le chemin de la Lône à Entraigues-sur-la-Sorgue.
« Des travaux qui répondent à la gestion patrimoniale afin d’améliorer le rendement et de moderniser les réseaux, » explique la Fédération du BTP84.
Les lauréats de ces victoires de l’investissement 2023 en Vaucluse pour ce projet d’Entraigues sont le Grand Avignon, et son président Joël Guin (représentait pour l’occasion par Guy Moureau, maire d’Entraigues), ainsi que Jerome Gelly (DST du Grand Avignon), Patrice Aussibal de la société Seiri et Cedric Munoz de EHTP Châteaurenard.

Remise des prix aux lauréats du projet d’Entraigues, dont le maire de la ville (4e en partant de la droite) par Daniel Léonard, président de la Fédé BTP 84 (3e depuis la gauche), et Pierre Gonzalvez, président de l’AMV et maire de L’Isle-sur-la-Sorgue (1er à gauche).

L.G.


Le Grand Avignon investit 20M€ dans ses Zones d’activités économiques

Après avoir enquêté depuis l’été, les gendarmes Vauclusiens viennent de passer à l’action pour démanteler un réseau de trafiquants de drogue dans le Comtat.

Au cours de l’été 2023, la COB (Communauté de brigades) de gendarmerie de Pernes-les-Fontaines (regroupant les brigades de Pernes-les-Fontaines et d’Entraigues-sur-la-Sorgue) a ouvert une enquête relative à un trafic de produits stupéfiants sur la commune de Pernes-les-Fontaines.
Les investigations réalisées ont permis d’identifier un réseau bien structuré et de localiser des lieux pouvant servir au stockage et au conditionnement de produits stupéfiants servant à alimenter des points de revente de produits stupéfiants à Carpentras, notamment dans les cités du Pous du Plan et du Bois de l’Ubac. Une information judiciaire était alors ouverte par le parquet de Carpentras.

Le 17 octobre, une vaste opération judiciaire mobilisant plus de 70 gendarmes et visant à démanteler ce réseau a été lancée avec au bilan :

– 14 individus étaient interpellés et placés en garde-à-vue des chefs de trafic de stupéfiants, association de malfaiteurs et détention d’arme (6 des personnes placées en garde à vue étaient mineurs dont 2 âgés de moins de 16 ans).

– 11 des gardés à vue ont été déférés et mis en examen. Parmi eux, 3 ont été placés sous contrôle judiciaire dont 1 placé en centre éducatif fermé, et 8 ont été placés en détention provisoire.

9kg de drogues saisies
Les perquisitions ont aussi permis de saisir plus de 4kg d’herbe de cannabis, près de 3kg de résine de cannabis, ainsi que 2kg de cocaïne. La plupart de ces produits stupéfiants étant conditionnés sous forme de plus de 3 000 capsules prêtes à la vente. La valeur de revente estimée de ces produits stupéfiants saisis était évaluée à 150 000€.
Dans le même temps, les gendarmes vauclusiens ont aussi saisi 2 véhicules ainsi que 6 000€ en liquide.

L.G.


Le Grand Avignon investit 20M€ dans ses Zones d’activités économiques

Enedis, gestionnaire du réseau public de distribution d’électricité, a engagé un important chantier de maintenance et de modernisation de ses lignes électriques aériennes HTA (Moyenne et haute tension).

Le chantier s’est tenu du 2 au 20 octobre sur 8 communes situées dans le secteur d’Entraigues-sur-la-Sorgue. L’entreprise a réalisé ces travaux dans le cadre d’un programme d’investissement qui vise à fiabiliser 38 kilomètres de réseaux aériens dans le Vaucluse. Objectif : garantir la pérennité et la performance d’un réseau d’électricité adapté aux évolutions de la transition écologique.

Dans le détail
Dans le cadre de ce chantier, Enedis a fiabilisé 6 km de lignes aériennes pour un investissement de 155 000€. Les 8 communes concernées par ces travaux étaient Althen-des-Paluds, Entraigues-sur-la-Sorgue, Jonquerettes, Le Thor, Pernes-Les–Fontaines, Saint-Saturnin-lès-Avignon, Vedène et Velleron.

Chantier à Entraigues-sur-la-Sorgue

Alimentation sécurisée
Six groupes électrogènes ont été utilisés afin de réduire les temps de coupure et proposer une alimentation sécurisée, aux clients, durant toute la durée du chantier.

Les critères de maintenance
La première condition requise est que l’ouvrage aérien ait plus de 25 ans et doive donc faire l’objet d’améliorations (poteaux, attaches, isolateurs). De plus, l’investissement doit permettre de fiabiliser le réseau pour une durée d’au moins 25 ans.

Le diagnostic
Le diagnostic de lignes est réalisé en général dans le cadre de visites pédestres et avec l’appui de drones par les équipes qui établissent un bilan. Le traitement des données se fait à partir des vidéos qui sont traitées par intelligence artificielle et qui permet également d’évaluer le matériel nécessaire.

En 2023, ce type de chantier, dans le Vaucluse, représentera pour Enedis 1,52M€ d’investissements pour le traitement de 7 lignes aériennes et 38km concernés.
Mireille Hurlin

Chantier à Entraigues-sur-la-Sorgue

Le Grand Avignon investit 20M€ dans ses Zones d’activités économiques

Frédéric Fourcroy a ouvert Les Délices de nos Régions en 2021 à Entraigues-sur-la-Sorgue, avec l’aide de sa compagne Christelle Gleyze. Seulement deux ans après, l’épicerie fine obtient la médaille d’argent au concours Quintessence 2023, organisé dans le cadre du salon Gourmet Sélection.

Le projet d’ouvrir une épicerie proposant des produits de toutes les régions françaises a commencé à germer deux ou trois ans avant la crise de la Covid-19. Avec l’arrivée de cette dernière, une tendance s’est confirmée, celle de consommer plus local, plus français. « Cette envie, de la part des Français, m’a vraiment conforté dans mon idée », explique Frédéric Fourcroy, à l’origine du projet.

Avant de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale, Frédéric a travaillé dans une grande enseigne de jardinerie. En 2020, il commence ses recherches sur le sujet, avec l’aide de sa compagne Christelle Gleyze, qui elle est aide-soignante et qui l’accompagne depuis la naissance du projet, et encore aujourd’hui à la boutique, en parallèle de son travail.

Frédéric Fourcroy et Christelle Gleyze.

La concrétisation d’une idée

Ainsi, ils ont commencé à monter un dossier pour décrire le projet le plus en détail possible, en ciblant le concept, en listant les produits qu’ils souhaitaient vendre. « On a beaucoup été conseillés par Initiative Terres de Vaucluse dans notre parcours », révèle Frédéric. Pour ce qui est de la localisation de l’épicerie fine, c’était une évidence. « Je vis à Entraigues-sur-la-Sorgue depuis 18 ans et ma compagne depuis toujours, il était évident qu’on n’allait pas ouvrir ce commerce ailleurs », poursuit l’entrepreneur.

« On ne voulait pas ouvrir une épicerie qui propose uniquement des produits de la Provence car il y en a déjà bien assez »

Frédéric Fourcroy

Ainsi, après une visite des lieux en novembre 2020, l’épicerie Les Délices de nos Régions a officiellement ouvert ses portes en septembre 2021 au 40 rue Laurent Bertrand, à Entraigues-sur-la-Sorgue. « J’ai beaucoup voyagé en France avec mes parents étant plus petit, j’ai pu être témoin de la beauté de chaque région, et c’est ce que j’avais envie de retransmettre avec mon épicerie », explique le gérant. Au sein de la boutique, les produits sont classés par région, et non pas par catégorie alimentaire. Il est possible d’acheter à l’unité, mais Frédéric propose aussi des coffrets, pour une idée de cadeau original. Alsace, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Bretagne, Nouvelle-Aquitaine, Corse, ou encore Hauts-de-France, il y en a pour tous les goûts.

DR

Le concours Quintessence 2023

Les 10 et 11 septembre derniers, Les Délices de nos Régions a participé au salon Gourmet Sélection, qui a accueilli 340 exposants de produits gastronomiques et gourmands, de vins et spiritueux, d’accessoires quotidiens ou festifs. « En prenant mon badge pour visiter le salon l’année dernière, j’ai été inscrit à la newsletter et plus tard j’ai reçu un mail qui annonçait l’ouverture des participations au concours Quintessence pour l’année 2023 », explique l’Entraiguois. Ce concours, organisé chaque année depuis 2019 dans le cadre du salon, récompense les meilleures initiatives dans le domaine de la distribution.

Ainsi, Frédéric et Christelle ont dû envoyer des photos et vidéos présentant les produits, le concept, ou encore tout ce qui touche à l’environnement en février dernier, avant d’obtenir la confirmation en avril qu’ils étaient qualifiés pour participer au concours. Plus de 140 dossiers étaient en lice pour le concours Quintessence 2023. Les Délices de nos Régions a atteint la deuxième place du podium. Le jury, présidé par la journaliste gastronomique Emmanuelle Jary, dit avoir été séduit par le fait que l’épicerie entraiguoise mette en lumière l’excellence de l’artisanat.

Les lauréats du concours Quintessence 2023, accompagnés du jury. Frédéric Fourcroy est le 4ᵉ en partant de la gauche. DR

L’avenir de l’épicerie entraiguoise

En participant à ce concours, Frédéric et Christelle souhaitaient avoir un avis extérieur, mais surtout un avis professionnel sur leur boutique. Obtenir la médaille d’argent est donc une véritable reconnaissance pour leur travail. « On n’est pas peu fiers de cette récompense, ça vient valider en quelque sorte le projet, on réalise un peu mieux que ça tient la route », affirme Frédéric avec fierté.

Cette médaille pourrait bien apporter plus de visibilité à la petite boutique entraiguoise de 52 m². Une chose est certaine, si Frédéric et Christelle souhaitent agrandir leur commerce pour accueillir davantage de produits des régions, le couple n’est pas près de déménager d’Entraigues-sur-la-Sorgue, où l’épicerie Les Délices de nos Régions fait la fierté des habitants.

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