10 mai 2024 |

Ecrit par le 10 mai 2024

Concert baroque à La Courroie d’Entraigues

Théotime Langlois de Swarte, violon baroque et Thomas Dunford au théorbe (luth) nous content l’histoire de ce ‘Mad Lover’, amant inconsolé : un discours amoureux envoûtant, puisé à la source de la ‘melancholy’ anglaise du XVIIe si chère à Charles II. Ces 2 artistes venus d’Italie dont l’exubérance et la liberté  résonnent jusque dans la musique populaire d’aujourd’hui nous réservent un programme varié de Nicolas Mattesi à Henry Purcell.

Les infos pratiques

Dimanche 23 mai à 18h. Lundi de Pentecôte 24 mai à 11h et 18h. Réservation indispensable par mail de préférence : resa@lacourroie.orgou par téléphone -si vous ne pouvez pas faire autrement- 04 90 32 11 41. Les réservations sont effectives dès lors que vous avez reçu une réponse positive . Tarif unique : 11€. Collation uniquement après le concert : 6€. La courroie. 120, Chemin du Barrage. Entraigues-sur-la-Sorgue.

Michèle Périn


Concert baroque à La Courroie d’Entraigues

Artisan boucher à Entraigues-sur-la-Sorgue, Vincent Fructus vient d’être sacré Compagnon du goût, sélectionné parmi les meilleurs artisans bouchers de France.

Vincent Fructus a toujours baigné dans l’artisanat : “déjà à 6 ans, j’avais mon petit couteau à bout arrondi et mon tablier de boucher.“  Son BEP comptabilité en poche, il revient à ses amours et passe son CAP boucher. C’est en 2004, que Vincent prend la suite de son papa et s’installe à son compte. A 46 ans, il perpétue les valeurs de la famille basées sur la qualité, le respect du client et la passion pour la profession.

Vous avez dit ‘Compagnon du goût’ ?

Depuis 1997, les ‘Compagnons du goût‘, forts de 550 artisans indépendants, s’affichent comme la référence du bon goût au sein de la profession des bouchers charcutiers traiteurs. Chaque artisan est d’abord visité à l’improviste pour évaluer son potentiel. Il est ensuite sélectionné pour son professionnalisme, son dynamisme et la qualité de ses produits. Plus qu’un signe de reconnaissance, être Compagnon du Goût implique un engagement solide autour de la sélection des produits, du savoir-faire et de la valorisation du terroir. “C’est la reconnaissance de tout un savoir-faire qui perdure depuis 4 générations. Mon papa a 86 ans et c’est en partie grâce à lui. J’ai tiré les bénéfices de son savoir-faire. Je suis fier d’intégrer les Compagnons du Goût “, s’enthousiasme le quadragénaire.

9 artisans vauclusiens distingués

Il faut dire que les spécialités de Vincent Fructus font saliver : viandes travaillées dans les règles de l’art, charcuteries maison (andouillettes, caillettes, saucissons, saucisses, fromage de tête…) spécialités bouchères, fameuses bouchées à la reine de sa maman. Et pour finir le tableau: génisse Limousine, veau de Corrèze, agneau de Sisteron et des Alpilles, porc des Alpes, volaille fermière du Gers… Dans le Vaucluse, ce sont au total 9 artisans qui ont été décorés de cette distinction, au titre de leur savoir-faire. Outre l’implication auprès des artisans du territoire et du tissu économique, la confrérie fait également dans la solidarité. L’année dernière, les Compagnons du goût ont ainsi apporté leur aide à l’association Petits Princes pour permettre à des enfants malades de réaliser leurs rêves, en leur reversant les recettes de la vente de tablette de chocolat.

Vincent Fructus : 60 rue de la Placette à Entraigues-sur-la-Sorgue (04 90 83 18 34).


Concert baroque à La Courroie d’Entraigues

Le cœur d’Entraigues-sur-la Sorgue bouge se renouvelant sur lui-même, ainsi, le maire, Guy Moureau, choisit d’y faire construire des bâtiments veillant particulièrement à y accueillir des habitants de toutes les générations. Objectif : créer des espaces de vie partagés et respectueux de la personne à tous les âges de la vie du célibataire aux couples en passant par les familles et les personnes avançant dans l’âge. Le projet à un nom : La résidence Julien Lauprêtre.

Son ambition ? Créer un espace de vie ouvert sur la ville qui tisserait des interactions entre les résidents et les habitants afin que chacun trouve sa place, de l’entraide, nouant des relations les uns avec les autres. Son arme secrète ? Un Comité de pilotage réunissant tous les acteurs pour tenir chacun informé de la progression de la construction de ces logements sociaux de la Résidence Julien Lauprêtre, assortie des projets de vivre ensemble et de cohésion. Et les projets sont très concrets, notamment grâce à la Maison partagée qui permet à tous les habitants de se retrouver et d’échanger comme autour de 4 postes informatiques pour s’initier au numérique, communiquer, faire des recherches, se rassembler, cuisiner, jouer aux jeux de société, accueillir des associations, accéder aux commerces alentours. Bref, une résidence vivante et ouverte sur sa ville.

L’idée ?

L’idée provient de Corinne Ettouati, directrice générale de Sorenis, agence qu’elle a créée après un parcours dans la Politique de la ville et la rénovation urbaine. Son crédo ? Donner un supplément d’âme aux bâtiments qui s’érigent pour que les habitants dans et hors les murs fassent société. Alors elle a conçu un modèle qui accompagne les acteurs de la politique des territoires. Ce sont des maires, présidents d’agglo pour promouvoir l’habitat intergénérationnel et donc remettre de la vie dans la ville, le tout via une gestion responsable, ce qui veut dire transparente de l’habitat social et solidaire. Et cette idée est une première en France !

La Maison partagée pour ‘faire société’ de 7 à 77 ans et plus…

Le modèle

Le modèle propose une solution humaine aux maux de la société actuelle comme l’isolement, faciliter la vie des personnes les plus fragiles et surtout initier le lien intergénérationnel dès la petite enfance jusqu’à un âge avancé. Cela implique le maintien en autonomie des personnes vieillissantes à leur domicile le plus longtemps possible, initie la solidarité entre les générations, propose des lieux partagés où même trônent des postes informatiques pour ceux qui n’auraient pas pu encore appréhender Internet. En quelques mots, cela s’appelle apprivoiser la vie avec ses voisins et son environnement en créant un écosystème. Et cette ambition commence dès la construction, en passant par la mise en œuvre du projet de construction jusqu’aux 3 ans de vie du bâtiment, le temps du retour d’expérience tant matériel –conception de la résidence, des logements et espaces partagés, points à améliorer- qu’humain –pour réapprendre à vivre ensemble-.

Confiance et vérification

Alors, Corinne Ettouati joue la transversalité, tous au même niveau d’information et tous, surtout pour le bien commun. Toujours très concrètement, on se penche, sur l’adaptation de l’appartement aux difficultés de s’y mouvoir avec l’âge, de désencombrer les flux de circulation menant au couloir, aux toilettes, à la salle d’eau, aux chambres, à la cuisine, au salon, à la salle à manger sans portes trop encombrantes, particulièrement si l’on circule en déambulateur ou en fauteuil et que l’on puisse accéder à la terrasse sans marche. Il est aussi question de ré-habiter le centre-ville ce qui permet de lutter contre l’isolement, avec la satisfaction de voir la vie s’agiter juste derrière sa fenêtre, et pouvoir se permettre d’accéder aux commerces locaux ; de mutualiser les actions médicales et sociales. L’esprit est aussi, comme d’habitude, de minorer les charges en termes de dépenses énergétiques ; de prendre en compte les aspects environnements ; de faire vivre des espaces communs pour s’y rencontrer ; d’opérer le tri-sélectif et de tendre vers le zéro déchets. Et puis, tous ces process achevés, on modélise pour reproduire et personnaliser ces solutions dans des villes urbaines et villages ruraux.

Le mobilier 100% récupération provient de la Mine à Gréasque

C’est chose faite

Maintenant c’est chose faite ! Avec, pour sa 1re réalisation la résidence Julien Lauprêtre portée par le maire d’Entraigues-sur-la-Sorgue, Guy Moureau et Grand Delta Habitat via une Vefa (Vente en état futur d’achèvement) avec le promoteur Promosud. Pour cela, Sorenis a mis en place une assistance à maîtrise d’usage (AMU) réunissant le maire, le bailleur social et le promoteur via le Comité de pilotage décisionnel qui a également accueilli des associations, des Caisses de retraites, le Département, le Grand Avignon et des habitants. Pour que chacun en suive l’avancement, Corinne Ettouati a créé un espace numérique de suivi de projet à destination de tous les partenaires sur son site internet afin d’y intégrer l’ensemble des éléments du programme, dont, notamment la synthèse de chaque Comité de pilotage rendant compte de chaque étape et décision ce qui a induit une transparence de tous les instants. La valeur ajoutée de Sorenis ? C’est aussi d’avoir su lever des fonds pour asseoir le programme en cours de réalisation. Un exemple ? Corinne Ettouati a sollicité la Région Sud afin d’équiper les 78 foyers avec une tablette ‘Facilotab’ possédant une interface simplifiée d’accès à Internet et à la messagerie pour les personnes peu habituée à l’utilisation de l’informatique.

Sorenis pour quoi faire ?

Ce que propose Sorenis ? Rassembler les acteurs du logement autour d’un projet de société et surtout de l’habitat multigénérationnel ; soutenir les projets de territoire ; créer un modèle d’habitat intégrant le vieillissement, les publics fragiles, les travailleurs pauvres, les étudiants, l’environnement, avec des charges minorées et la mutualisation les financements publics. Pour cela, Corinne Ettouati prend son bâton de pèlerin, toque aux portes pour défendre le projet auprès du Conseil régional Paca ; des Caisses de retraite régionales ; à la Carsat Sud-Est ; à l’ARS (Agence régionale de santé) ; à l’USH (Union sociale pour l’habitat) régionale ; auprès de l’Etat ; d’Action logement ; de la Banque des territoires …

La Maison partagée

Elle est unique car elle a été entièrement conçue avec des matériaux de récupération. C’était le fer de lance de Corinne Ettouati. Un lieu comme à la maison où l’on pourrait se retrouver pour passer un moment, quand on en a envie, seul ou accompagné. Dans le détail, l’endroit propose un espace cuisine, bibliothèque, salon, 4 postes d’ordinateurs, une table de salle à manger, une rampe de siège de cinéma pour les projections, un bureau, et juste derrière les baies vitrées, un jeu de boules bientôt végétalisé ponctué de bacs pour y faire pousser des fleurs et se prêter à la démarche du potager parce que regarder les légumes pousser c’est aussi de la vie. Pour cet endroit et surtout son aménagement, Corinne Ettouati a levé près de 80 000€. Ce qu’on y vit et fait ? De l’aide aux devoirs pour les enfants par les seniors de la résidence, des ateliers toutes générations confondues, de l’aide administrative aussi. Évidemment des loisirs, de la gym douce…

La Maison partagée propose espace numérique, bibliothèque, bureaux, salon, salle à manger, kitchenette au rez-de-chaussée de la résidence Julien Lauprêtre à Entraigues-sur-la-Sorgue

La résidence Julien Lauprête

Dans les faits ? La résidence Julien Lauprêtre se compose de deux bâtiments accueillant 78 logements dont 36 dévolus aux seniors -dont 3 aux personnes handicapées avec le label Handitoit, et 42 dévolus aux familles. Une maison partagée, en rez-de –chaussée est propice au lien intergénérationnel. Ce nouveau pôle de vie, signé Grand Delta Habitat a été livré en novembre 2020. Il se situe 30, route de Sorgues à Entraigues-sur-la-Sorgue.

Témoignages

Guy Moureau

«Ce bâtiment devait à la fois répondre aux besoins des personnes âgées, handicapées et des familles en favorisant les liens intergénérationnels expose Guy Moureau, maire d’Entraigues-sur-la-Sorgue. On a bien vu, lors de cette pandémie, comme la question de l’isolement était prégnante et le lien intergénérationnel un puissant outil du vivre ensemble. La solution est là ! Chacun voulant vivre, tout simplement, comme tout le monde ! Puis-je dire qu’il n’est pas question de ‘parquer’ , de ‘mettre de côté’, dans un monde ‘à part’, parfois même virtuel, les gens ? Alors qu’il est question de se relier à la vie tout court, c’est là l’objet de cette résidence et de la Maison partagée pour laquelle nous avons remporté un appel à projet de l’ARS (Agence régionale de santé) qui finance le poste d’animateur pour y faire vivre le caractère intergénérationnel.»

Des ponts entre les générations

«Ce lien intergénérationnel est également en lien avec le centre-ville et la commune, souligne le maire d’Entraigues. Ainsi, avec le Grand Avignon, tous les trottoirs ont été adaptés à l’accessibilité et la circulation pédestre afin qu’anciens et personnes handicapées puissent aller en centre-ville, faire leurs courses, prendre un café et même déjeuner à la brasserie, quand ça sera à nouveau possible. Ce partenariat avec Sorenis a permis de questionner le vieillissement et le handicap. Cela aboutira aussi, très bientôt, à lancer au quartier gare sur 5 hectares, de nouveaux lieux de vie. Outre les labels HQE (Haute qualité environnementale) et BDM (Bâtiments durables Méditerranéens), nous souhaitons acquérir le label accessibilité (Icert) et Bâtiment accessible certifié (Bac) ce qui fera de ce nouveau quartier le 1er labellisé en France, en Paca et en Vaucluse. L’enjeu est important et l’objectif ambitieux car les questions posées dans ce nouveau quartier sont fortes au moment où la Loi Elan (Évolution du logement, de l’aménagement et du numérique) a réduit l’accessibilité de 100% à 20%, ce qui est à mon avis une faute… Nous, nous avons décidé que nos appartements seront 100% accessibles mais aussi la commune !»

Guy Moureau, maire d’Entraigues-sur-la-Sorgue, lors de l’inauguration de la résidence Julien Lauprêtre

Grand Delta Habitat

«Grand Delta Habitat, 1er bailleur de Vaucluse, a accompagné ce projet qualifié de qualité, témoigne Guy Moureau, durant toute sa construction et pour les années à venir et pourra intervenir sur d’autres projets, notamment parce que constructeurs et bailleurs portent l’innovation dans la construction et dans la vie quotidienne des habitants du lieu.»

Corinne Ettouati

«Ça a été une aventure, relate Corinne Ettouati, directrice-générale de Sorenis, en charge de la Maîtrise d’usage de la résidence depuis sa construction jusqu’aux 3 ans de vie des habitants dans les bâtiments, avec Primo Sud lorsque l’on a décidé de mettre en place cette ingénierie de service. Lors des Comités de pilotage, la confiance entre les différentes parties prenantes –GDH, Grand Avignon, les institutions, les associations, les Caisses de retraite- s’est instaurée. Le plus intéressant ? Nous avons pu échanger à bâtons rompus sur l’usage car aujourd’hui, le plus important, ce sont les habitants, comment ils vivent et les liens qu’ils tissent entre eux, entre les générations, comment ils s’insèrent dans le territoire. La Maison partagée est là pour répondre à des enjeux sociétaux et apporter des solutions concrètes à la fracture numérique, à la protection de l’environnement, à accroître les interactions avec les commerces de la commune. L’intégralité du mobilier de la Maison partagée a été réalisée avec des matériaux de récupération via la Nouvelle Mine à Gréasque. Les espaces extérieurs, en partenariat avec GDH, seront aménagés dans le même esprit avec un jeu de boules, des jardinières, le tri sélectif et le zéro déchet seront également mis en place, l’essentiel restant la qualité du lien entre les gens.» Enfin, pour mesurer l’impact social réel de la résidence le cabinet indépendant ‘Ingéniera’, a mis en place des critères d’évaluation avec des membres du Comité de pilotage et les résidents. ‘L’ensemble des habitants de la résidence ont un sentiment de présence et d’entraide entre eux. Ils évoquent un très fort sentiment d’attente et d’envie de s’impliquer dans les activités de la Maison partagée. Quant au ressenti du bien-être actuel, les résidents évoquent la note de 8/10.’ A travers ses premières impressions me vient l’idée de nécessité que le lieu s’adapte à la vie sociale et non pas le contraire », relève Corinne Ettouati. L’agence Sorenis est adhérente à la CRESS (Chambre régionale de l’économie sociale et solidaire) Paca et agréée ESUS (Entreprise solidaire d’utilité sociale).

Corinne Ettouati, agence Sorenis

Suzette et Serge Ganz

«Je suis native d’Entraigues et nous avons toujours été locataires de Grand Delta Habitat, relate Suzette Ganz, locataire avec son époux d’un appartement GDH dans la résidence. Mon mari n’arrivait plus à monter les escaliers et nous avions, tous deux, des problèmes de santé. Nous sommes très bien ici, nous nous plaisons beaucoup. Nos liens avec les voisins ? Ma voisine ? Nous nous sommes connues toutes petites. Quant aux autres locataires ? Nous avons toujours vécu ensemble au village ! Ça ne nous change pas. Nous avons deux enfants, sept petits-enfants et huit arrières petits-enfants. Ce qu’on apprécie dans ce bâtiment ? Je sors quand je veux, je suis libre, sourit Suzette.»

Serge et Suzette Ganz, habitants de la résidence Julien Lauprête

Andrée Moureau

«Je suis Entraiguoise depuis fort longtemps. J’ai été l’ancienne directrice de l’ADMR (Association d’aide à la personne) Vaucluse aujourd’hui très présente dans ce lieu. J’ai investi mon appartement en décembre, il y a 4 mois. Sa position au cœur du village me permet de parcourir mes 4 km par jour, à pied, mais en vieillissant il devient difficile de faire ce que l’on veut. J’avais besoin de me rapprocher du village et envie de continuer à être bénévole auprès du CCAS (Centre communal d’action sociale). Je veux surtout aider les personnes âgées, dont je fais partie, particulièrement pour lutter contre le manque de relations sociales de la plupart. J’ai toujours été, aussi, écrivain public, ce qui me permet également d’aider. J’ai participé au Comité de pilotage depuis le début. La Maison partagée est très importante pour vivre ensemble. L’essentiel est de nourrir le lien entre nous, entre les générations. Pour être heureuse ? Il faut se projeter vers l’avenir, ne pas regarder dans le rétroviseur parce qu’on a des souvenirs qu’il faut parfois oublier, et continuer à être en bonne santé pour pouvoir rester tous ensemble… profiter encore des jours…»

Andrée Moureau, habitante à la résidence Julien Lauprêtre

Concert baroque à La Courroie d’Entraigues

Dans le cadre de sa politique d’entretien des chaussées, le Conseil départemental de Vaucluse va réaliser, à compter du lundi 17 août et pour deux mois, d’importants travaux de réfection de chaussée sur la voie rapide Avignon/ Carpentras.

Deux sections sont concernées par les travaux. D’un linéaire total d’environ 9,5 km, la première section, au nord, est comprise entre l’ouvrage sur la ligne SNCF à Monteux et le giratoire RD 942 / RD 235 à l’entrée de Carpentras ; tandis que la seconde section, au sud, s’étend entre le pont sur la Sorgue à Entraigues-sur-la -Sorgue et le Pont des Vaches à Althen-des-Paluds.

Dégradé en raison du fort trafic quotidien, le revêtement de ces deux sections de route à 2×2 voies sera entièrement repris, ainsi que celui des bretelles d’entrée et de sortie et de deux giratoires à Entraigues-sur-la-Sorgue. Durant le chantier, des enrobés phoniques atténuant le bruit routier seront mis en place.

Afin de limiter la gêne à la circulation sur cet axe très emprunté, les travaux seront entièrement réalisés entre 21h et 6h du matin. Des réductions de voies et des déviations ponctuelles seront mises en place en fonction des besoins. Enfin, pour des questions de sécurité, la vitesse sera réduite à 70 km/h sur les sections en cours de travaux. Le montant prévisionnel des travaux s’élève à 2 780 000 € HT, financés en intégralité par le Département de Vaucluse.


Concert baroque à La Courroie d’Entraigues

La Ville d’Entraigues-sur-la-Sorgue va offrir 8 bons d’achat à chaque famille entraiguoise ayant au moins un enfant inscrit dans une crèche publique ou scolarisé en école primaire à Entraigues ou au collège Diderot à Sorgues.

Engagée auprès des commerçants entraiguois avec l’opération « Soutenons nos commerçants, consommons à Entraigues », la Ville vient d’accorder une subvention exceptionnelle de 50 000 € à l’association des commerçants CAP Entraigues afin de mettre en place une grande opération de soutien à l’ensemble des commerces de la commune. Celle-ci prend la forme d’une distribution de bons d’achats. Ainsi, 8 bons d’achat de 5 € chacun (soit un montant total de 40 €) vont être distribués à chaque famille entraiguoise ayant au moins un enfant inscrit dans une crèche publique de la commune ou scolarisé en école maternelle ou élémentaire à Entraigues ou au collège Diderot à Sorgues. Près de 1 000 familles sont concernées par ce dispositif. Des bons d’achat seront également attribués aux entraiguois en difficulté recensés par le Centre communal d’action sociale mais aussi aux bénévoles ayant fabriqué les masques en tissu lors de la crise sanitaire et aux volontaires les ayant distribués.

Les bons sont à retirer avant le 24 juillet au plus tard dans la cour des Anciennes écoles, à côté de la mairie. Ces bons d’achats seront à dépenser avant le 30 septembre prochain dans les commerces entraiguois ayant subi une fermeture suite au décret du 23 mars dernier et qui ont choisi d’être partenaires du dispositif.


Concert baroque à La Courroie d’Entraigues

Depuis le 6 juillet et pour une durée d’un peu plus de 8 mois, le Conseil départemental de Vaucluse effectue des travaux d’aménagement d’un carrefour giratoire situé au niveau de l’échangeur de la RD 942 desservant la ZAC (zone d’activité commerciale) du Plan sur la commune d’Entraigues-sur-la-Sorgue.

D’un rayon de 35 mètres et constitué de 6 branches, le futur carrefour prendra place au niveau de l’échangeur de la RD 942/ ZAC du Plan sur la commune d’Entraigues-sur-la-Sorgue. Les travaux vont également porter sur la création de deux nouvelles bretelles d’accès et de sortie au niveau de l’échangeur, la démolition des voies actuelles d’accès et de sortie de la ZAC du Plan sur la RD 942, le raccordement de l’avenue de Grenache menant principalement à la ZAC, du chemin de Gromelle et de l’allée de la sauge, et la mise en place de l’ensemble des dispositifs de gestion des eaux (bassins de rétention, réseaux d’écoulement gravitaires, fossés…).

Un chantier en trois phases
De juillet à octobre, les voies d’accès et de sortie du giratoire sur la RD 942 et la partie Ouest du giratoire (côté Avignon) seront réalisées. La circulation sur la RD 942 restera normale dans les deux sens et celle à l’entrée de la ZAC du Plan sera gérée par des feux provisoires de chantier. Débutant en octobre, la seconde phase permettra le raccordement des nouvelles voies d’accès et de sortie au niveau de la RD 942. La circulation sur la RD 942 sera modifiée pour les besoins du chantier et des déviations ponctuelles seront mises en place pour l’accès à la ZAC. Une troisième phase débutera dans la foulée. Elle portera sur la démolition des voies actuelles, l’aménagement du giratoire côté Est (côté Carpentras) et des différentes voies telles que l’avenue de Grenache, l’allée de la Sauge, le chemin de Gromelle ainsi que la voie venant d’Entraigues centre (pont au-dessus de la RD 942). Les travaux devraient prendre fin au début de l’année 2021.

Avec un coût estimatif global chiffré à 1,5M € HT (travaux et coûts liés à la gestion de la circulation), le projet est réalisé en co-maîtrise d’ouvrage avec le Grand Avignon et avec un co-financement de l’ordre de 30 % pour le Département de Vaucluse et de 70 % pour le Grand Avignon.


Concert baroque à La Courroie d’Entraigues

Avignon

À compter du 13 mai, 200 000 masques en tissu seront délivrés gratuitement aux habitants dont la résidence principale est située à Avignon, sur présentation de sa carte d’identité et d’un justificatif de domicile. Chaque personne recevra deux masques.

Voici les modalités de distribution qui s’effectuera en plusieurs étapes :

  • Si vous avez plus de 75 ans ou êtes porteur d’un handicap, la Ville propose une livraison à domicile. Pour en bénéficier, il suffit d’appeler la cellule Seniors au 04 13 60 51 45 ou 04 13 60 51 46.
  • Si vous avez entre 65 et 75 ans, la distribution se fera du 13 mai au 22 mai dans votre mairie de quartier du lundi au vendredi de 9h à 17h.
  • Si vous avez entre 40 et 64 ans, la distribution s’effectuera du 13 au 20 mai et pour les moins de 39 ans du 19 au 22 mai dans certains lieux de votre quartier (voir site www.avignon.fr) du lundi au vendredi de 9h à 17h.

Quant à ceux qui souhaiteraient retirer les masques pour l’ensemble des membres de leur foyer, il faudra impérativement ajouter aux pièces d’identité et justificatifs, la taxe d’habitation et/ou le livret de famille.

 

Entraigues-sur-la-Sorgue

Afin de protéger la population face au Covid-19, la Ville a fait appel à une cinquantaine de bénévoles couturières entraiguoises pour la confection de masques alternatifs lavables. Une première distribution de 1300 masques aux entraiguois de plus de 70 ans a eu lieu le 14 avril. Le 21 avril, 3 500 masques supplémentaires ont été distribués à la population par des bénévoles. Une nouvelle distribution s’est déroulée le 23 avril avec la livraison de 2 300 masques. A ce jour, la commune a déjà équipé 90 % des foyers. Une dernière distribution (350 foyers) est prévue cette semaine ou en début de semaine prochaine. La commune travaille également à la réalisation de 1 500 masques pour les enfants de moins de 10 ans.

 

Monteux

Dès le 11 mai, la Ville met gratuitement à la disposition des habitants 20 000 masques en tissu lavable « grand public » dont 1 500 « taille enfant » (pour les moins de 12 ans). Un courrier du maire de la commune Christian Gros est en cours de distribution dans tous les foyers montiliens, il contient les modalités de distribution des masques. Au verso figure un bulletin d’inscription numéroté (chaque foyer correspond à un numéro) qu’il faudra compléter puis présenter pour bénéficier des masques. Informations au 04 90 66 97 00.

 

Carpentras

La Ville de Carpentras, conjointement avec la Cove, a commandé 140 000 masques en tissu lavables et réutilisables. Pour les recevoir, il faut s’inscrire en ligne sur www.mvf.carpentras.fr

Les personnes ayant des difficultés avec la langue française ou ne possédant pas d’ordinateur ou smartphone peuvent s’inscrire au 04 90 60 84 00. Aucune inscription ne sera prise en compte en mairie. À noter que les seniors non-imposables et les bénéficiaires du RSA déjà inscrits pour la livraison de colis alimentaires n’ont pas besoin de s’inscrire.

 

Mazan

Depuis le 27 avril, la Ville se prépare à distribuer aux 6 000 Mazanais les masques qu’elle a commandés en partenariat avec la CoVe. Deux masques en tissu (lavables et réutilisables) par personnes sont prévus. Pour en bénéficier, une attestation numérique est à télécharger (www.mazan.fr), à compléter et à renvoyer par mail (Covid19protection@mazan.fr). À noter que des attestations papier sont également disponibles dans les commerces, les salles d’attente des médecins et les laboratoires d’analyses médicales de la commune. Elles sont à renvoyer ou à déposer en mairie (au service accueil ou en boîte aux lettres).

 

Communauté de communes Vaison Ventoux

Lancée par la Communauté de communes Vaison Ventoux, l’opération « commande groupée de masques pour les entreprises » suscite un vif intérêt. Aussi, aux 15 000 masques prévus pour la 1ère commande, 8 000 masques supplémentaires ont été ajoutés. Ce sont ainsi 23 000 masques qui ont déjà été commandés par une centaine d’entreprises de l’ensemble du territoire pour une livraison avant le 8 mai. L’intercommunalité étudie à présent l’opportunité de réaliser une nouvelle commande et invite les entreprises, commerces et associations à manifester leur intérêt sur www.vaison-ventoux.fr. Toutes les entreprises, commerces ou associations du territoire Vaison Ventoux disposant d’un numéro de SIRET peuvent en bénéficier. Il s’agit de masques chirurgicaux 3 plis de type II / classe I vendus au tarif de 42,50 € HT la boite de 50 masques. Le seuil minimum de commande est d’une boîte, le seuil maximum est de 30 boîtes soit 1 500 masques.

 

Provence-Alpes-Côte d’Azur

Depuis le 22 avril, les entreprises de PACA peuvent commander leurs masques sur la centrale d’achat de la Région Sud : www.leetchi.com/c/regionsud. Avec cette plateforme, chaque entreprise peut faire sa commande immédiatement, avec un minimum de 10 000 masques. La commande globale est déclenchée dès que les 5 millions de masques commandés sont atteints.


Concert baroque à La Courroie d’Entraigues

La société de de promotion immobilière avignonnaise Hors champ vient de figurer dans le dernier palmarès l’Habitat régional Provence-Alpes-Côte d’Azur. Cette démarche partenariale portée par la Dreal (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) Paca vise à renouveler l’image du logement social et à valoriser des opérations de logements sociaux locales exemplaires. En tout, 9 lauréats ont donc été distingués pour cette édition 2019 dont le projet du vauclusien Hors champ ‘Le Carré vert’ à Entraigues-sur-la- Sorgue. Ce programme de 71 logements (37 logements sociaux, 27 logements libres et 7 logements maîtrisés) comprenant également 2 pôles médicaux s’est distingué par sa pleine intégration au projet de ville ‘de vivre ensemble’ de la commune. Egalement labellisé BDM (Bâtiment durable Méditerranée) médaille d’argent, l’opération livrée en avril dernier est composée de petits collectifs fragmentés par des séquences végétalisées et des espaces potagers sur les toits. Malgré un manque de recul sur la vie de cette opération, le jury du palmarès a souhaité la distinguer pour les qualités urbaines et sociales qu’elle présente.

« C’était une friche agraire abandonnée depuis 15 ans, explique Jérôme Micheletti, fondateur de Hors Champ en 2007 à Courthézon. Ici, la problématique de la commune était de relier deux quartiers. Cette opération a aussi permis de requalifier cette zone avec de l’aménagement urbain. »

■ Aussi à Vedène
Produisant 100 à 150 logements par an, Hors champ travaille notamment actuellement sur 2 autres programmes dans le Vaucluse : ‘L’Aparté’ à Vedène et ‘La Canopée’ à Entraigues. Ce dernier projet, 100% social, comprendra des maisons ainsi que des appartements. Pour sa part, le programme de Vedène va voir le jour en plein centre-ville, place du Petit-Pont. Cette résidence contemporaine sera composée de 2 îlots en R+2. Le premier regroupera 28 logements (du T1 au T4) disposant de larges terrasses. Le second comptera 26 appartements, là aussi, du T1 au T4. Le tout intégrant les normes RT 2021 et le label BDM afin de proposer une architecture ‘nouvelle génération’ optimisée pour être économe en énergie et garantissant une consommation moyenne d’énergie primaire inférieure à 50 kwh/an.

« Selon nous, une architecture n’est efficace que dans la mesure où elle s’inscrit dans une planification urbaine fondée sur les principes du développement durable. Elle se doit d’assurer aussi la qualité de vie des générations actuelles et futures », conclut Jérôme Micheletti.

https://www.echodumardi.com/tag/entraigues-sur-la-sorgue/page/3/   1/1