Entraigues-sur-la-Sorgue, Vincent Fructus artisan boucher et compagnon du goût
Vincent Fructus, artisan boucher charcutier traiteur fête sa 1re bougie parmi les Compagnons du Goût. Un événement célébré ce vendredi 8 juillet avec les petits plats dans les grands.
Vincent Fructus représente la 4e génération d’artisans bouchers : «déjà à 6 ans, j’avais mon petit couteau à bout arrondi et mon tablier de boucher.» Installé à son compte depuis 2004, il perpétue le métier d’artisan qui le conduit à fêter sa 1re bougie avec les Compagnons du Goût, invitant les gourmets, vendredi 8 juillet à partir de 10h, dans sa boucherie, 60 rue de la Placette à Entraigues-sur-la-Sorgue. Pour l’occasion, il évoquera la charte des Compagnons du goût et proposera la dégustation de spécialités.
À propos des Compagnons du Goût Être Compagnon du Goût est un signe de reconnaissance et surtout l’engagement de partager un même état d’esprit et de respecter une charte qualité qui engage l’artisan à sélectionner rigoureusement ses produits, défendre le meilleur de son terroir, perfectionner son savoir-faire et transmettre sa passion…Depuis 1997 les Compagnons du goût s’affirment comme la référence du bon goût au sein de la profession des bouchers charcutiers traiteurs. Ils sont 600 artisans indépendants à faire partie des Compagnons du Goût. MH
Entraigues-sur-la-Sorgue, Vincent Fructus artisan boucher et compagnon du goût
Les bouchers, charcutiers et traiteurs indépendants se mobilisent jusqu’au 3 avril pour les enfants malades afin de financer 3 étapes de la tournée ‘Toques en truck’ imaginée par l’association ‘Tout le monde contre le cancer’.
Comment participer ? En retirant une planche à dessin chez votre artisan. En famille, créez et dessinez votre recette salée préférée. 1 dessin rapporté en boutique = 1 € reversé à l’association + 1 chance au tirage au sort au cours duquel seront à gagner : planchas, enceintes, kits à pâtisser et livres de recettes…
Rendez-vous chez les bouchers Claudine et Denis Da-Prato : Grande Rue à Cabrières d’Avignon Jean-Philippe Da-Prato : 14 place du 14 juillet à Cadenet Anne-Marie Méjean, Choc Viandes : 128 avenue Jean-Henri Fabre à Carpentras Vincent Fructus : 60 rue de la Placette à Entraigues-sur-la-Sorgue Yvan Amsallem, Les Frères Bouchers : 319 route de Caumont à Jonquerettes Axel Da Prato, Maison Rastello : 356 bd St Roch à La Tour d’Aigues Alexis Roumette : 41 rue St Martin à Orange
En savoir plus Parce que se retrouver autour de bons petits plats permet aux patients et à leurs familles de faire une pause dans la maladie, l’association Tout le Monde contre le Cancer a créé “Toques en Truck“. Avec ce food truck animé par de grands chefs, l’association transforme les hôpitaux en guinguettes pour proposer aux enfants malades, à leurs accompagnants et aux soignants des moments de gourmandise et de joie, qui leurs laisseront des souvenirs heureux.
Puis le food-truck prendra la route de mai à septembre Un repas gastronomique, un atelier pâtisserie, un brunch pour le personnel soignant… de mai à juillet, le camion “Toques en Truck“ sillonnera la France et fera étape dans 20 hôpitaux pédiatriques. Plus d’infos ici.
A propos des Compagnons du Goût Depuis 1997, les Compagnons du Goût s’affirment comme la référence du bon goût au sein de la profession des bouchers charcutiers traiteurs. Aujourd’hui, près de 600 artisans indépendants sont sélectionnés et font partie des Compagnons du Goût. Être Compagnon du Goût est un signe de reconnaissance. Mais c’est surtout l’engagement de partager un même état d’esprit et de respecter une charte qualité. MH
Entraigues-sur-la-Sorgue, Vincent Fructus artisan boucher et compagnon du goût
Les sapeurs-pompiers d’Althen-des-Paluds ont quitté la caserne Raphaël Denis le jeudi 27 janvier « avec émotion ». Direction le nouveau centre de première intervention ‘la Garance Althen-Entraigues’, situé Zac du Couquiou.
Un temps envisagé sur plusieurs terrains en limite géographique des deux communes (vers le ‘vieux moulin’, ‘Les Hautures’, en bordure de la route d’Avignon, à côté de l’usine Castelain…) ces pistes ont été toutes abandonnées en raison des risques d’inondabilité. C’est donc à Entraigues-sur-la-Sorgue que le nouveau centre a pris ses quartiers.
Situé sur un terrain viabilisé du quartier de la Tasque, mis à disposition par la commune d’Entraigues, ce centre de secours intercommunal regroupe les centres d’Entraigues et d’Althen-des-Paluds, sur une surface de 543m². Il comprend 123m² de locaux de vie, de commandement et d’administration, 270 m² de remises pour les huit véhicules affectés sur le site et 150m² de vestiaires, magasins et local de départ. Le centre est en mesure d’accueillir 50 sapeurs-pompiers volontaires dont 15 femmes, pour un coût évalué à 1,27 M€.
La participation des deux communes s’élèverait à 265 000€ répartis proportionnellement à la population défendue et à l’activité opérationnelle de chaque commune, soit 75% à la charge d’Entraigues (200 000€) et 25% à la charge d’Althen (65 000 €). Le solde de l’opération (1M€) étant pris en charge par le Sdis (Service départemental d’incendie et de secours) de Vaucluse.
Après une photo souvenir en présence des élus de la commune, les pompiers ont défilé dans le village au son des sirènes pour un au revoir retentissant. Ils ont ensuite rejoint leurs homologues Entraiguois à la nouvelle caserne où chacun a pu prendre ses quartiers. « Bien que nos pompiers soient désormais basés à quelques kilomètres du centre-ville d’Althen, cela ne changera en rien leur engagement aux services de la population », conclue la municipalité d’Althen-des-Paluds.
La nouvelle caserne des pompiers se situe à Entraigues. Crédit photo: ville d’Althen-des-Paluds
Le centre La Garance peut accueillir jusqu’à 50 pompiers. Crédit photo: ville d’Althen-des-Paluds
L.M.
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La CPME 84, Confédération des petites et moyennes entreprises de Vaucluse, propose la visite de la Cartonnerie moderne jeudi 9 septembre de 10h à 12h, 141 avenue du Mourre de Luc à Entraigues-sur-la-Sorgue. La visite est limitée aux 30 premières inscriptions ici. 04 90 14 90 90 et sur le site ici.
Visite d’entreprise
La CPME 84, l’organisation au service des TPE-PME (Très petites et moyennes entreprises), commerçants et indépendants dans le département et son partenaire historique Groupama Méditerranée, s’associent pour présenter le savoir-faire d’une entreprise locale spécialisée dans l’emballage carton depuis 1904. L’objectif sera également d’aborder la prévention du risque industriel ainsi que l’accompagnement des entreprises dans leurs relations avec les collaborateurs. M.H.
Entraigues-sur-la-Sorgue, Vincent Fructus artisan boucher et compagnon du goût
Théotime Langlois de Swarte, violon baroque et Thomas Dunford au théorbe (luth) nous content l’histoire de ce ‘Mad Lover’, amant inconsolé : un discours amoureux envoûtant, puisé à la source de la ‘melancholy’ anglaise du XVIIe si chère à Charles II. Ces 2 artistes venus d’Italie dont l’exubérance et la liberté résonnent jusque dans la musique populaire d’aujourd’hui nous réservent un programme varié de Nicolas Mattesi à Henry Purcell.
Les infos pratiques
Dimanche 23 mai à 18h. Lundi de Pentecôte 24 mai à 11h et 18h. Réservation indispensable par mail de préférence : resa@lacourroie.orgou par téléphone -si vous ne pouvez pas faire autrement- 04 90 32 11 41. Les réservations sont effectives dès lors que vous avez reçu une réponse positive . Tarif unique : 11€. Collation uniquement après le concert : 6€. La courroie. 120, Chemin du Barrage. Entraigues-sur-la-Sorgue.
Michèle Périn
Entraigues-sur-la-Sorgue, Vincent Fructus artisan boucher et compagnon du goût
Artisan boucher à Entraigues-sur-la-Sorgue, Vincent Fructus vient d’être sacré Compagnon du goût, sélectionné parmi les meilleurs artisans bouchers de France.
Vincent Fructus a toujours baigné dans l’artisanat : “déjà à 6 ans, j’avais mon petit couteau à bout arrondi et mon tablier de boucher.“ Son BEP comptabilité en poche, il revient à ses amours et passe son CAP boucher. C’est en 2004, que Vincent prend la suite de son papa et s’installe à son compte. A 46 ans, il perpétue les valeurs de la famille basées sur la qualité, le respect du client et la passion pour la profession.
Vous avez dit ‘Compagnon du goût’ ?
Depuis 1997, les ‘Compagnons du goût‘, forts de 550 artisans indépendants, s’affichent comme la référence du bon goût au sein de la profession des bouchers charcutiers traiteurs. Chaque artisan est d’abord visité à l’improviste pour évaluer son potentiel. Il est ensuite sélectionné pour son professionnalisme, son dynamisme et la qualité de ses produits. Plus qu’un signe de reconnaissance, être Compagnon du Goût implique un engagement solide autour de la sélection des produits, du savoir-faire et de la valorisation du terroir. “C’est la reconnaissance de tout un savoir-faire qui perdure depuis 4 générations. Mon papa a 86 ans et c’est en partie grâce à lui. J’ai tiré les bénéfices de son savoir-faire. Je suis fier d’intégrer les Compagnons du Goût “, s’enthousiasme le quadragénaire.
9 artisans vauclusiens distingués
Il faut dire que les spécialités de Vincent Fructus font saliver : viandes travaillées dans les règles de l’art, charcuteries maison (andouillettes, caillettes, saucissons, saucisses, fromage de tête…) spécialités bouchères, fameuses bouchées à la reine de sa maman. Et pour finir le tableau: génisse Limousine, veau de Corrèze, agneau de Sisteron et des Alpilles, porc des Alpes, volaille fermière du Gers… Dans le Vaucluse, ce sont au total 9 artisans qui ont été décorés de cette distinction, au titre de leur savoir-faire. Outre l’implication auprès des artisans du territoire et du tissu économique, la confrérie fait également dans la solidarité. L’année dernière, les Compagnons du goût ont ainsi apporté leur aide à l’association Petits Princes pour permettre à des enfants malades de réaliser leurs rêves, en leur reversant les recettes de la vente de tablette de chocolat.
Vincent Fructus : 60 rue de la Placette à Entraigues-sur-la-Sorgue (04 90 83 18 34).
Entraigues-sur-la-Sorgue, Vincent Fructus artisan boucher et compagnon du goût
Le cœur d’Entraigues-sur-la Sorgue bouge se renouvelant sur lui-même, ainsi, le maire, Guy Moureau, choisit d’y faire construire des bâtiments veillant particulièrement à y accueillir des habitants de toutes les générations. Objectif : créer des espaces de vie partagés et respectueux de la personne à tous les âges de la vie du célibataire aux couples en passant par les familles et les personnes avançant dans l’âge.Le projet à un nom : La résidence Julien Lauprêtre.
Son ambition ? Créer un espace de vie ouvert sur la ville qui tisserait des interactions entre les résidents et les habitants afin que chacun trouve sa place, de l’entraide, nouant des relations les uns avec les autres. Son arme secrète ? Un Comité de pilotage réunissant tous les acteurs pour tenir chacun informé de la progression de la construction de ces logements sociaux de la Résidence Julien Lauprêtre, assortie des projets de vivre ensemble et de cohésion. Et les projets sont très concrets, notamment grâce à la Maison partagée qui permet à tous les habitants de se retrouver et d’échanger comme autour de 4 postes informatiques pour s’initier au numérique, communiquer, faire des recherches, se rassembler, cuisiner, jouer aux jeux de société, accueillir des associations, accéder aux commerces alentours. Bref, une résidence vivante et ouverte sur sa ville.
L’idée ?
L’idée provient de Corinne Ettouati, directrice générale de Sorenis, agence qu’elle a créée après un parcours dans la Politique de la ville et la rénovation urbaine. Son crédo ? Donner un supplément d’âme aux bâtiments qui s’érigent pour que les habitants dans et hors les murs fassent société. Alors elle a conçu un modèle qui accompagne les acteurs de la politique des territoires. Ce sont des maires, présidents d’agglo pour promouvoir l’habitat intergénérationnel et donc remettre de la vie dans la ville, le tout via une gestion responsable, ce qui veut dire transparente de l’habitat social et solidaire. Et cette idée est une première en France !
La Maison partagée pour ‘faire société’ de 7 à 77 ans et plus…
Le modèle
Le modèle propose une solution humaine aux maux de la société actuelle comme l’isolement, faciliter la vie des personnes les plus fragiles et surtout initier le lien intergénérationnel dès la petite enfance jusqu’à un âge avancé. Cela implique le maintien en autonomie des personnes vieillissantes à leur domicile le plus longtemps possible, initie la solidarité entre les générations, propose des lieux partagés où même trônent des postes informatiques pour ceux qui n’auraient pas pu encore appréhender Internet. En quelques mots, cela s’appelle apprivoiser la vie avec ses voisins et son environnement en créant un écosystème. Et cette ambition commence dès la construction, en passant par la mise en œuvre du projet de construction jusqu’aux 3 ans de vie du bâtiment, le temps du retour d’expérience tant matériel –conception de la résidence, des logements et espaces partagés, points à améliorer- qu’humain –pour réapprendre à vivre ensemble-.
Confiance et vérification
Alors, Corinne Ettouati joue la transversalité, tous au même niveau d’information et tous, surtout pour le bien commun. Toujours très concrètement, on se penche, sur l’adaptation de l’appartement aux difficultés de s’y mouvoir avec l’âge, de désencombrer les flux de circulation menant au couloir, aux toilettes, à la salle d’eau, aux chambres, à la cuisine, au salon, à la salle à manger sans portes trop encombrantes, particulièrement si l’on circule en déambulateur ou en fauteuil et que l’on puisse accéder à la terrasse sans marche. Il est aussi question de ré-habiter le centre-ville ce qui permet de lutter contre l’isolement, avec la satisfaction de voir la vie s’agiter juste derrière sa fenêtre, et pouvoir se permettre d’accéder aux commerces locaux ; de mutualiser les actions médicales et sociales. L’esprit est aussi, comme d’habitude, de minorer les charges en termes de dépenses énergétiques ; de prendre en compte les aspects environnements ; de faire vivre des espaces communs pour s’y rencontrer ; d’opérer le tri-sélectif et de tendre vers le zéro déchets. Et puis, tous ces process achevés, on modélise pour reproduire et personnaliser ces solutions dans des villes urbaines et villages ruraux.
Le mobilier 100% récupération provient de la Mine à Gréasque
C’est chose faite
Maintenant c’est chose faite ! Avec, pour sa 1re réalisation la résidence Julien Lauprêtre portée par le maire d’Entraigues-sur-la-Sorgue, Guy Moureau et Grand Delta Habitat via une Vefa (Vente en état futur d’achèvement) avec le promoteur Promosud. Pour cela, Sorenis a mis en place une assistance à maîtrise d’usage (AMU) réunissant le maire, le bailleur social et le promoteur via le Comité de pilotage décisionnel qui a également accueilli des associations, des Caisses de retraites, le Département, le Grand Avignon et des habitants. Pour que chacun en suive l’avancement, Corinne Ettouati a créé un espace numérique de suivi de projet à destination de tous les partenaires sur son site internet afin d’y intégrer l’ensemble des éléments du programme, dont, notamment la synthèse de chaque Comité de pilotage rendant compte de chaque étape et décision ce qui a induit une transparence de tous les instants. La valeur ajoutée de Sorenis ? C’est aussi d’avoir su lever des fonds pour asseoir le programme en cours de réalisation. Un exemple ? Corinne Ettouati a sollicité la Région Sud afin d’équiper les 78 foyers avec une tablette ‘Facilotab’ possédant une interface simplifiée d’accès à Internet et à la messagerie pour les personnes peu habituée à l’utilisation de l’informatique.
Sorenis pour quoi faire ?
Ce que propose Sorenis ? Rassembler les acteurs du logement autour d’un projet de société et surtout de l’habitat multigénérationnel ; soutenir les projets de territoire ; créer un modèle d’habitat intégrant le vieillissement, les publics fragiles, les travailleurs pauvres, les étudiants, l’environnement, avec des charges minorées et la mutualisation les financements publics. Pour cela, Corinne Ettouati prend son bâton de pèlerin, toque aux portes pour défendre le projet auprès du Conseil régional Paca ; des Caisses de retraite régionales ; à la Carsat Sud-Est ; à l’ARS (Agence régionale de santé) ; à l’USH (Union sociale pour l’habitat) régionale ; auprès de l’Etat ; d’Action logement ; de la Banque des territoires …
La Maison partagée
Elle est unique car elle a été entièrement conçue avec des matériaux de récupération. C’était le fer de lance de Corinne Ettouati. Un lieu comme à la maison où l’on pourrait se retrouver pour passer un moment, quand on en a envie, seul ou accompagné. Dans le détail, l’endroit propose un espace cuisine, bibliothèque, salon, 4 postes d’ordinateurs, une table de salle à manger, une rampe de siège de cinéma pour les projections, un bureau, et juste derrière les baies vitrées, un jeu de boules bientôt végétalisé ponctué de bacs pour y faire pousser des fleurs et se prêter à la démarche du potager parce que regarder les légumes pousser c’est aussi de la vie. Pour cet endroit et surtout son aménagement, Corinne Ettouati a levé près de 80 000€. Ce qu’on y vit et fait ? De l’aide aux devoirs pour les enfants par les seniors de la résidence, des ateliers toutes générations confondues, de l’aide administrative aussi. Évidemment des loisirs, de la gym douce…
La Maison partagée propose espace numérique, bibliothèque, bureaux, salon, salle à manger, kitchenette au rez-de-chaussée de la résidence Julien Lauprêtre à Entraigues-sur-la-Sorgue
La résidence Julien Lauprête
Dans les faits ? La résidence Julien Lauprêtre se compose de deux bâtiments accueillant 78 logements dont 36 dévolus aux seniors -dont 3 aux personnes handicapées avec le label Handitoit, et 42 dévolus aux familles. Une maison partagée, en rez-de –chaussée est propice au lien intergénérationnel. Ce nouveau pôle de vie, signé Grand Delta Habitat a été livré en novembre 2020. Il se situe 30, route de Sorgues à Entraigues-sur-la-Sorgue.
Témoignages
Guy Moureau
«Ce bâtiment devait à la fois répondre aux besoins des personnes âgées, handicapées et des familles en favorisant les liens intergénérationnels expose Guy Moureau, maire d’Entraigues-sur-la-Sorgue. On a bien vu, lors de cette pandémie, comme la question de l’isolement était prégnante et le lien intergénérationnel un puissant outil du vivre ensemble. La solution est là ! Chacun voulant vivre, tout simplement, comme tout le monde ! Puis-je dire qu’il n’est pas question de ‘parquer’ , de ‘mettre de côté’, dans un monde ‘à part’, parfois même virtuel, les gens ? Alors qu’il est question de se relier à la vie tout court, c’est là l’objet de cette résidence et de la Maison partagée pour laquelle nous avons remporté un appel à projet de l’ARS (Agence régionale de santé) qui finance le poste d’animateur pour y faire vivre le caractère intergénérationnel.»
Des ponts entre les générations
«Ce lien intergénérationnel est également en lien avec le centre-ville et la commune, souligne le maire d’Entraigues. Ainsi, avec le Grand Avignon, tous les trottoirs ont été adaptés à l’accessibilité et la circulation pédestre afin qu’anciens et personnes handicapées puissent aller en centre-ville, faire leurs courses, prendre un café et même déjeuner à la brasserie, quand ça sera à nouveau possible. Ce partenariat avec Sorenis a permis de questionner le vieillissement et le handicap. Cela aboutira aussi, très bientôt, à lancer au quartier gare sur 5 hectares, de nouveaux lieux de vie. Outre les labels HQE (Haute qualité environnementale) et BDM (Bâtiments durables Méditerranéens), nous souhaitons acquérir le label accessibilité (Icert) et Bâtiment accessible certifié (Bac) ce qui fera de ce nouveau quartier le 1er labellisé en France, en Paca et en Vaucluse. L’enjeu est important et l’objectif ambitieux car les questions posées dans ce nouveau quartier sont fortes au moment où la Loi Elan (Évolution du logement, de l’aménagement et du numérique) a réduit l’accessibilité de 100% à 20%, ce qui est à mon avis une faute… Nous, nous avons décidé que nos appartements seront 100% accessibles mais aussi la commune !»
Guy Moureau, maire d’Entraigues-sur-la-Sorgue, lors de l’inauguration de la résidence Julien Lauprêtre
Grand Delta Habitat
«Grand Delta Habitat, 1er bailleur de Vaucluse, a accompagné ce projet qualifié de qualité, témoigne Guy Moureau, durant toute sa construction et pour les années à venir et pourra intervenir sur d’autres projets, notamment parce que constructeurs et bailleurs portent l’innovation dans la construction et dans la vie quotidienne des habitants du lieu.»
Corinne Ettouati
«Ça a été une aventure, relate Corinne Ettouati, directrice-générale de Sorenis, en charge de la Maîtrise d’usage de la résidence depuis sa construction jusqu’aux 3 ans de vie des habitants dans les bâtiments, avec Primo Sud lorsque l’on a décidé de mettre en place cette ingénierie de service. Lors des Comités de pilotage, la confiance entre les différentes parties prenantes –GDH, Grand Avignon, les institutions, les associations, les Caisses de retraite- s’est instaurée. Le plus intéressant ? Nous avons pu échanger à bâtons rompus sur l’usage car aujourd’hui, le plus important, ce sont les habitants, comment ils vivent et les liens qu’ils tissent entre eux, entre les générations, comment ils s’insèrent dans le territoire. La Maison partagée est là pour répondre à des enjeux sociétaux et apporter des solutions concrètes à la fracture numérique, à la protection de l’environnement, à accroître les interactions avec les commerces de la commune. L’intégralité du mobilier de la Maison partagée a été réalisée avec des matériaux de récupération via la Nouvelle Mine à Gréasque. Les espaces extérieurs, en partenariat avec GDH, seront aménagés dans le même esprit avec un jeu de boules, des jardinières, le tri sélectif et le zéro déchet seront également mis en place, l’essentiel restant la qualité du lien entre les gens.» Enfin, pour mesurer l’impact social réel de la résidence le cabinet indépendant ‘Ingéniera’, a mis en place des critères d’évaluation avec des membres du Comité de pilotage et les résidents. ‘L’ensemble des habitants de la résidence ont un sentiment de présence et d’entraide entre eux. Ils évoquent un très fort sentiment d’attente et d’envie de s’impliquer dans les activités de la Maison partagée. Quant au ressenti du bien-être actuel, les résidents évoquent la note de 8/10.’ A travers ses premières impressions me vient l’idée de nécessité que le lieu s’adapte à la vie sociale et non pas le contraire », relève Corinne Ettouati. L’agence Sorenis est adhérente à la CRESS (Chambre régionale de l’économie sociale et solidaire) Paca et agréée ESUS (Entreprise solidaire d’utilité sociale).
Corinne Ettouati, agence Sorenis
Suzette et Serge Ganz
«Je suis native d’Entraigues et nous avons toujours été locataires de Grand Delta Habitat, relate Suzette Ganz, locataire avec son époux d’un appartement GDH dans la résidence. Mon mari n’arrivait plus à monter les escaliers et nous avions, tous deux, des problèmes de santé. Nous sommes très bien ici, nous nous plaisons beaucoup. Nos liens avec les voisins ? Ma voisine ? Nous nous sommes connues toutes petites. Quant aux autres locataires ? Nous avons toujours vécu ensemble au village ! Ça ne nous change pas. Nous avons deux enfants, sept petits-enfants et huit arrières petits-enfants. Ce qu’on apprécie dans ce bâtiment ? Je sors quand je veux, je suis libre, sourit Suzette.»
Serge et Suzette Ganz, habitants de la résidence Julien Lauprête
Andrée Moureau
«Je suis Entraiguoise depuis fort longtemps. J’ai été l’ancienne directrice de l’ADMR (Association d’aide à la personne) Vaucluse aujourd’hui très présente dans ce lieu. J’ai investi mon appartement en décembre, il y a 4 mois. Sa position au cœur du village me permet de parcourir mes 4 km par jour, à pied, mais en vieillissant il devient difficile de faire ce que l’on veut. J’avais besoin de me rapprocher du village et envie de continuer à être bénévole auprès du CCAS (Centre communal d’action sociale). Je veux surtout aider les personnes âgées, dont je fais partie, particulièrement pour lutter contre le manque de relations sociales de la plupart. J’ai toujours été, aussi, écrivain public, ce qui me permet également d’aider. J’ai participé au Comité de pilotage depuis le début. La Maison partagée est très importante pour vivre ensemble. L’essentiel est de nourrir le lien entre nous, entre les générations. Pour être heureuse ? Il faut se projeter vers l’avenir, ne pas regarder dans le rétroviseur parce qu’on a des souvenirs qu’il faut parfois oublier, et continuer à être en bonne santé pour pouvoir rester tous ensemble… profiter encore des jours…»
Andrée Moureau, habitante à la résidence Julien Lauprêtre
Entraigues-sur-la-Sorgue, Vincent Fructus artisan boucher et compagnon du goût
Dans le cadre de sa politique d’entretien des chaussées, le Conseil départemental de Vaucluse va réaliser, à compter du lundi 17 août et pour deux mois, d’importants travaux de réfection de chaussée sur la voie rapide Avignon/ Carpentras.
Deux sections sont concernées par les travaux. D’un linéaire total d’environ 9,5 km, la première section, au nord, est comprise entre l’ouvrage sur la ligne SNCF à Monteux et le giratoire RD 942 / RD 235 à l’entrée de Carpentras ; tandis que la seconde section, au sud, s’étend entre le pont sur la Sorgue à Entraigues-sur-la -Sorgue et le Pont des Vaches à Althen-des-Paluds.
Dégradé en raison du fort trafic quotidien, le revêtement de ces deux sections de route à 2×2 voies sera entièrement repris, ainsi que celui des bretelles d’entrée et de sortie et de deux giratoires à Entraigues-sur-la-Sorgue. Durant le chantier, des enrobés phoniques atténuant le bruit routier seront mis en place.
Afin de limiter la gêne à la circulation sur cet axe très emprunté, les travaux seront entièrement réalisés entre 21h et 6h du matin. Des réductions de voies et des déviations ponctuelles seront mises en place en fonction des besoins. Enfin, pour des questions de sécurité, la vitesse sera réduite à 70 km/h sur les sections en cours de travaux. Le montant prévisionnel des travaux s’élève à 2 780 000 € HT, financés en intégralité par le Département de Vaucluse.
Entraigues-sur-la-Sorgue, Vincent Fructus artisan boucher et compagnon du goût
La Ville d’Entraigues-sur-la-Sorgue va offrir 8 bons d’achat à chaque famille entraiguoise ayant au moins un enfant inscrit dans une crèche publique ou scolarisé en école primaire à Entraigues ou au collège Diderot à Sorgues.
Engagée auprès des commerçants entraiguois avec l’opération « Soutenons nos commerçants, consommons à Entraigues », la Ville vient d’accorder une subvention exceptionnelle de 50 000 € à l’association des commerçants CAP Entraigues afin de mettre en place une grande opération de soutien à l’ensemble des commerces de la commune. Celle-ci prend la forme d’une distribution de bons d’achats. Ainsi, 8 bons d’achat de 5 € chacun (soit un montant total de 40 €) vont être distribués à chaque famille entraiguoise ayant au moins un enfant inscrit dans une crèche publique de la commune ou scolarisé en école maternelle ou élémentaire à Entraigues ou au collège Diderot à Sorgues. Près de 1 000 familles sont concernées par ce dispositif. Des bons d’achat seront également attribués aux entraiguois en difficulté recensés par le Centre communal d’action sociale mais aussi aux bénévoles ayant fabriqué les masques en tissu lors de la crise sanitaire et aux volontaires les ayant distribués.
Les bons sont à retirer avant le 24 juillet au plus tard dans la cour des Anciennes écoles, à côté de la mairie. Ces bons d’achats seront à dépenser avant le 30 septembre prochain dans les commerces entraiguois ayant subi une fermeture suite au décret du 23 mars dernier et qui ont choisi d’être partenaires du dispositif.