19 mai 2024 |

Ecrit par le 19 mai 2024

‘Mini-entreprises’ : le collège Paul Gauthier à Cavaillon lauréat grâce au bambou

31 structures de l’enseignement de toute la Région Sud participaient au festival des ‘mini-entreprises’ organisé par l’association Entreprendre pour apprendre Paca jusqu’au 3 juin. Le collège Paul Gauthier à Cavaillon vient de décrocher le prix ‘créativité’ pour son projet de création et vente de lampes en bambou.

Des lampes en bambou

La ‘mini-entreprise’ est un parcours concret et collectif dans lequel un groupe de jeunes expérimente l’entrepreneuriat de façon ludique et professionnelle. Les ‘mini-entreprises’ sont composés de 5 à 30 jeunes âgés de 13 à 25 ans: collégiens, lycéens, étudiants ou jeunes en recherche d’insertion professionnelle. Parmi les candidats, le collège Paul Gauthier à Cavaillon s’est distingué à travers le prix créativité. Recherche d’idées, récolte de la matière première, réalisation du logo, commande, administration d’enquête, logistique et production, une armada de jeunes ont œuvré des mois durant à la réalisation de lampes en bambou design et écologiques. Les mini-entrepreneurs ont été créatifs et originaux dans leur projet (créativité liée au produit et au processus de développement du projet, la curiosité, l’inspiration, l’innovation et l’audace…), justifiant le prix décerné par Bpi France.

Le collège Simone Veil à Châteaurenard était également en compétition avec son projet Recycl’handy qui lui a valu le prix Solidarité. Objectif ? Fabriquer des ‘objets pour le confort des personnes en fauteuil roulant.

L.M.


‘Mini-entreprises’ : le collège Paul Gauthier à Cavaillon lauréat grâce au bambou

31 structures de l’enseignement de toute la Région Sud participent au festival des ‘mini-entreprises’ organisé par l’association Entreprendre pour apprendre Paca jusqu’au 3 juin. Le collège Paul Gauthier à Cavaillon est en lice avec un projet de création et vente de lampes en bambou.

La ‘mini-entreprise’ est un parcours concret et collectif dans lequel un groupe de jeunes expérimente l’entrepreneuriat de façon ludique et professionnelle. Les ‘mini-entreprises’ sont composés de 5 à 30 jeunes âgés de 13 à 25 ans: collégiens, lycéens, étudiants ou jeunes en recherche d’insertion professionnelle. L’association Entreprendre pour apprendre Paca, agréée par le ministère de l’Education nationale et de la jeunesse, propose ses parcours en partenariat avec les académies d’Aix-Marseille et de Nice.

Des lampes en bambou

Parmi les candidats, le collège Paul Gauthier à Cavaillon participe ambitionne de décrocher le premier prix avec son projet ‘Bout de bambou’. Recherche d’idées, récolte de la matière première, réalisation du logo, commande, administration d’enquête, logistique et production, une armada de jeunes ont œuvré des mois durant à la réalisation de lampes en bambou design et écologiques. Objectif ? Projeter les apprenants dans une situation réelle de gestion de projet en entreprise. Accompagnés par leurs enseignants, des mentors bénévoles et l’association, les collégiens en appellent désormais à votre soutien sur la toile pour propulser leur lampe en tête de la compétition. Le collège Simone Veil à Châteaurenard est également de la partie avec son projet Recycl’handy. Objectif ? Fabriquer des objets pour le confort des personnes en fauteuil roulant.

Où voter ?

Jusqu’au 3 juin vous pouvez voir les vidéos réalisées par les jeunes et voter pour votre préférée sur en cliquant ici. Le 3 juin, un Festival des mini-entreprises digital et immersif ouvert à tous permettra aux jeunes de réaliser un pitch de 4 minutes, un entretien (huis clos) et de tenir leurs stands, cliquez ici. Le mercredi 23 juin, une partie des lauréats régionaux participeront au festival national organisé sur une plateforme digitale.

L.M


‘Mini-entreprises’ : le collège Paul Gauthier à Cavaillon lauréat grâce au bambou

Pendant 5 mois, 19 équipes ont expérimenté la création d’entreprise dans le cadre du programme ‘Les Entrep’ 100% digitalisé’. Le trophée Entrep’ a été décroché par l’équipe Brunü, qui représentera le Vaucluse à la finale nationale le 27 mai prochain. L’équipe passera le grand oral aux côtés de 15 autres équipes régionales et auront 3 minutes pour convaincre lors du e-trophée France les Entrep’.

La finale aura lien en live sur YouTube, le 27 mai à 17h avec le trophée du public en live. Les Entrep’ Vaucluse sera-t-elle l’antenne la plus fédératrice pour soutenir son équipe lauréate ? L’équipe Brunü compte sur les votes du public afin de se hisser en tête des 15 équipes ! Pour vous inscrire à l’événement, cliquez ici.

Brünü est une entreprise de collecte et de valorisation de drêches, issus du brassage du malt des brasseries. Le projet entend lutter contre le gaspillage alimentaire et devenir l’intermédiaire clé dans la valorisation des drêches bio pour l’alimentation humaine. Objectif ? Créer du lien social entre les brasseries bio locales et industrielles transformatrices de farines (boulangers, pastiers, etc.). Brice Levasseur et Mélisande Nardy, tous deux étudiants ingénieur en agronomie, Joy Repos, étudiante en management d’entreprise, et Mazzy Djezzar, étudiant en mathématiques, forment cette équipe d’innovateurs de choc.


‘Mini-entreprises’ : le collège Paul Gauthier à Cavaillon lauréat grâce au bambou

La Cove, sous sa marque économique la Provence créative, proposait du 19 janvier au 22 avril 2021 ‘Je crée mon job’, une série de 12 rendez-vous virtuels gratuits, véritables boites à outils pour les porteurs de projet. Place au bilan.

Quel que soit le profil (recherche d’emploi, reconversion professionnelle, étudiant, salarié), les porteurs de projet ont pu découvrir les différentes étapes clés pour se lancer. Rencontres avec des acteurs locaux, échanges de conseils, accompagnement, cette première édition a permis de faire émerger de nouveaux partenariats et de renforcer ceux existants.

« Ces webinaires sont un totem du développement économique de notre territoire. L’objectif est de promouvoir l’offre d’accompagnement de la Provence créative et les dispositifs utiles en cette période de crise, explique Serge Andrieu, vice-Président délégué au développement économique et à l’attractivité locale au sein de la Cove (Communauté d’agglomération Ventoux Comtat Venaissin). Nous projetons d’initier un réel partenariat et de poursuivre la démarche de façon pérenne en contractualisant et en coconstruisant des évènements avec les structures. »

Des thématiques incontournables

Devenir entrepreneur, réussir une offre commerciale, créer ou reprendre une entreprise, financer un projet, bien choisir son statut, être engagé et responsable, devenir agriculteur ou hébergeur touristique, autant de thématiques abordées dans les détails durant ces rendez-vous virtuels.

Pour Olivier Gauer, responsable Pôle Entreprise de la Chambre d’agriculture de Vaucluse, le projet fut synonyme de réussite. « Nous sommes très heureux de cette collaboration avec la Cove, qui représente 15% de surfaces agricoles utiles. Les porteurs de projet qui ne sont pas issus du monde agricole et qui entament une reconversion professionnelle sont de plus en plus nombreux. Notre accompagnement tend vers ces personnes qui font face à des démarches quelques fois compliquées, propres à ce secteur d’activité. En effet, l’accès au foncier est difficile, les investissements sont lourds et les relations avec les établissements financiers sont très importantes. Ce dispositif est un complément aux actions de la CMA, afin de toucher un public qui ne se tournerait pas naturellement vers nos services. »

Quelques chiffres

137 personnes se sont inscrites aux webinaires, dont plusieurs dizaines de porteurs de projet ont pris contact avec les partenaires afin d’être accompagné sur le long terme. 3 bénéficiaires ont par ailleurs retrouvé un emploi à la suite des sessions. La volonté était de rendre accessible ces webinaires au plus grand nombre et de manière durable grâce aux replays disponibles sur la chaine YouTube de la Provence créative. Les vidéos ont ainsi été visionnées plus de 600 fois et la chaine s’est enrichie de 40 nouveaux abonnés. ‘Je crée mon job’ a fédéré au total 26 intervenants, dont des partenaires animateurs et prescripteurs apportant chacun une expertise spécifique et approfondie.

Synergie des partenaires mobilisés

Pour rendre ce projet possible et permettre une synergie des savoirs, la Provence créative s’est appuyée sur un réseau solide de partenaires ancrés dans la dynamique économique du territoire. Parmi eux : Adie, Apec, Chambre d’agriculture de Vaucluse, CCI du Vaucluse, CMA, Etable coworkFrance active, Initiative Ventoux, Ventoux Provence, Rile, Vaucluse Pro Numérique, pour ne citer qu’eux. Certains prescripteurs ont également agit dans le cadre de relais d’informations tels que le Pôle emploi, la Mission locale ou Forces Cadres.

Benjamin Rocchia, directeur du Rile (Réseau d’initiative locale pour l’emploi) : « les démarches pour devenir chef d’entreprise ne sont pas compliquées mais complexes. Il faut en effet être un bon gestionnaire, un bon technicien et un bon commercial. La crise a finalement été une période propice à la réflexion et aux projections dans l’avenir. Un chef d’entreprise bien accompagné est assuré d’être encore présent dans quelques années. Le territoire est riche de structures, ces liens ont tout intérêt à perdurer dans le temps. » Christophe Théry, responsable du pôle création-transmission à la CCI Vaucluse souligne la complémentarité offerte par les acteurs : « chaque partenaire a une spécificité et une vocation qui permet d’accompagner le porteur dans tous les volets de son projet. Ce fut une très belle opération partenariale. » De l’aveu des participants, les échanges ont été éclairants, constructifs et instructifs. Tous relèvent un programme pertinent et des thématiques au cœur des préoccupations. Autant d’encouragements positifs, présages d’une prochaine édition encore plus fructueuse.


‘Mini-entreprises’ : le collège Paul Gauthier à Cavaillon lauréat grâce au bambou

Place à une thématique chère aux entrepreneurs désireux de voir éclore leur projet : la levée de fonds. Etape décisive, cette opération charme à destination des investisseurs peut être un véritable tremplin si bien étudiée. Les experts de la French tech Grande Provence l’ont bien compris et vous donnent les clés le 27 mai prochain.

Les experts se réunissent pour faire le plein d’informations essentielles une fois par mois. La levée de fonds est la thématique de ce mois de mai, sujet qui génère beaucoup de fantasmes et de fausses croyances. Ce genre d’opération peut être source de nombreuses déconvenues pour les entrepreneurs. Afin de faire gagner temps et argent et éviter de lever des fonds au mauvais moment sans y être préparé, la French tech Grande Provence a invité durant une heure deux experts sur le sujet : Ophélia Grangeon, business angel chez Grand delta Angels et Antoine Pierre, manager innovation croissance chez In extenso.

Un échange animé et constructif pour assimiler les clés et comprendre les rouages d’une levée de fonds réussie. L’évènement 100% digital est gratuit sur inscription : http://swll.to/LUR14

L.M


‘Mini-entreprises’ : le collège Paul Gauthier à Cavaillon lauréat grâce au bambou

Les beaux jours pointent le bout de leur nez, la nature dévoile ses secrets et le déconfinement se précise, il n’en fallait pas plus à l’agence de location ‘Van air’ pour naître au Pontet. Objectif ? Proposer un dépaysement en plein cœur du patrimoine naturel provençal, et bien au-delà.

« On adore la nature, profiter de l’instant présent, ne pas être obligé de courir à droite et à gauche. Si une ferme nous fait de l’œil sur le bord de la route, on s’arrête pour aller à sa rencontre et découvrir ses produits », Gladys Delage, propriétaire de l’agence ‘Van air’, en est persuadée, l’appel de la nature peut soulager tous les maux, ou du moins apaiser les tensions liées au quotidien. Un ‘road trip’ sur les sentiers de Provence, de France et même d’Europe à bord d’un van ? Bon nombre d’amoureux de la nature ont déjà réservé.

Café matinal au bord d’un champ de lavande

Auparavant employée en crèche à Avignon, Gladys souhaitait opérer un virage professionnel. Une décision qui donne lieu à une période de réflexion, animée d’échanges et d’intenses recherches. Ce qui la décide à se lancer ? Un florilège de témoignages soulignant le manque d’offre en matière de location de véhicule pour un séjour touristique dans la région. C’est le déclic. Voilà que l’entrepreneuse analyse le marché, passe en revue les concurrents potentiels, sonde les besoins du public et tape aux portes munie de son bâton de pèlerin. ‘Van Air’ est née. Ode à l’évasion, au ressourcement et à la liberté, l’agence propose aux clients d’embarquer à bord d’un ‘california’ ou d’un ‘caddy beach’, vans spécialement aménagés pour profiter pleinement d’une virée de quelques jours.

Praticité se conjugue au confort

L’atout phare des véhicules réside dans leur gabarit, assez petit pour pouvoir se faufiler en centre-ville et s’y stationner, assez grand pour s’y sentir pleinement à l’aise. « Mes trois véhicules sont maniables et mesurent moins de 2 mètres » , facile pour accéder aux parkings et se nicher sur une place de véhicule. Pour profiter pleinement de cette expérience de voyage inédite, l’ergonomie se joint à l’agréable. Le ‘california’ offre ainsi 4 couchages, et une tente qui se lève au-dessus du toit (1m20 sur 2m). A l’intérieur, les voyageurs trouveront kitchenette, douchette, frigo et cuisson à gaz. « Le volume d’eau est de 30 litres, on arrive aisément à tenir à 4 pendant 3 jours », précise Gladys. Clou du spectacle, la banquette arrière se déplie pour laisser apparaitre un grand couchage confort et ergonomique d’1m14 sur 2m.

Le ‘California’ avec le toit relevable. ©Van air

Autre véhicule du parc, le ‘caddy beach’ de 5 places propose deux couchages avec un matelas dépliant, stocké dans le coffre. Le véhicule est équipé d’une tente hayon. Cet auvent se monte en un rien de temps, inutile de vous procurer des arceaux, les campeurs expérimentés n’auront rien à vous envier. Avantage supplémentaire, vous disposez désormais d’une entrée couverte. Par mauvais temps, vous pouvez laisser vos vêtements sécher dans la tente et entrer propre et sec dans le van. Vous pouvez transformer votre hayon en une solette spacieuse pour profiter du beau temps ou du soleil qui se couche. A l’intérieur : réchaud, jerrican d’eau potable et tout le nécessaire de cuisine. Un dispositif permettant ainsi de disposer d’une pièce supplémentaire et de prendre une douche en toute intimité.

Agence professionnelle versus vente entre particuliers

‘Van air’ se positionne sur un marché géographique peu concurrentiel. « Il n’existe pas d’offre similaire dans un rayon de 40km autour du Pontet. Les agences se positionnant sur la même offre de service de qualité et la même promesse d’évasion se trouvent à Salon de Provence, Marseille, Montpellier, Alès ou dans la Drôme ». Aux agences de location entre particuliers sur Avignon, Gladys réplique par la qualité de son service et la sophistication de ces trois véhicules. « Nos véhicules sont neufs et dernière génération. Les agences de location entre particulier ne proposent pas toujours des véhicules bien entretenus et sécurisés pour la meilleure expérience client. » Les véhicules sont loués entièrement équipés, et peuvent comporter des options à la demande du client : alèse, draps house, toilette chimique, tente de hayon, forfait nettoyage, set de literie, etc. 

Et au bout du périple, la vue… © Van air

Elément pratique mais qui pèse sur la balance, les clients ont la possibilité de laisser leur véhicule dans la cour de Gladys, évitant ainsi de payer un stationnement de plusieurs jours, voir semaines pour garer le véhicule personnel. Les locations sont de 3 jours minimum en basse saison, 1 semaine en haute saison, et peuvent courir jusqu’à 60 jours maximum.

Exit la foule, place au calme

Le public recherche calme, apaisement et sérénité. Cette communion avec la nature, ‘Van air’ en a fait son crédo. Exit les emplacements de camping-car, souvent synonymes de casse-tête et de foules animées. Place à un stationnement isolé, véritable havre de paix en marge du tumulte. « Les gens souhaitent éviter les grands rassemblements, tout en bénéficiant d’un maximum d’options et du confort. C’est exactement ce que l’on propose avec nos véhicules équipés en électricité. Cela n’empêche pas de réserver une nuit en camping pour que les enfants profitent d’une bonne baignade et pour faire le plein d’eau. » Liberté et autonomie, oui, mais dans le respect de la règlementation. Chaque commune précise ses modalités de stationnement, évitant ainsi de joncher les espaces naturels de véhicules.

L’intérieur du California, table pliante avec le long de la vitre frigo, plaques à gaz et évier. La banquette s’allonge pour la nuit. ©Van air

150 000€ d’investissement

« J’ai beaucoup bataillé durant la covid-19, les délais de rendez-vous s’allongeaient, mais j’ai eu la chance d’être accompagné par Initiative Terre de Vaucluse. Le plus difficile a été de trouver des banquiers et des assureurs prêts à m’accompagner dans ce projet ». En effet, les créations de société de la sorte sont chose rare dans la région, en dehors des offres de location classique. Le positionnement en location de loisir implique des modalités bien spécifiques quant aux forfaits d’assurances. Concernant ‘Van air’, l’agence propose une assurance tout risque permettant de protéger le client à hauteur de 250km parcourus par jour.

« Pendant les prémices de mon projet, il me tardait de savoir s’il était viable et réalisable. Ma conseillère en banque m’a alors redirigée vers Initiative terre de Vaucluse. J’ai pu par la suite bénéficier un prêt d’honneur validé devant la commission d’un montant de 12 000€. » Un renfort financier bienvenu dans l’enveloppe totale d’investissement de 150 000€ nécessité par ce projet. Gladys a constitué sa société avec un capital social de 10 000€ ainsi que trois véhicules, telles étaient les conditions. Nerf de la guerre, la présence de ‘Van air’ sur internet a du être envisagée dans le cadre d’une stratégie de visibilité et de communication. Pour ce faire, Gladys s’est adjointe les services de la Région Sud et de son offre ‘coach digital’ permettant un accompagnement à la création d’un site internet.

 Le Caddy Beach avec une tente de hayon. ©Van air

Provence, France, Europe ?

Trop à l’étroit en Provence ? Qu’à cela ne tienne. L’assurance couvre également de multiples périples en Europe. « Beaucoup de personnes m’ont fait part de leur envie d’aller en Croatie, certains veulent arpenter l’Espagne, d’autres l’Italie et ses paysages atypiques » Pour ce qui est des conditions de location, elles sont similaires aux autres agences : animaux interdits, cigarette proscrite, pour ne citer que celles-ci.

Partenariats locaux

‘Van air’ vient tout juste de recevoir les livres de France passion, situé à Carpentras. Ce guide, sésame du bon voyageur, permet de dormir gratuitement chez les agriculteurs locaux se trouvant sur son parcours. Plus de 200 adresses sont répertoriées, dans des lieux d’accueil aussi authentiques qu’atypiques. En 1997, suite à un accord avec les Chambres d’agriculture et ‘Bienvenue à la ferme’, des producteurs de fromages, de miel, de fruits, ont rejoint le réseau aux côtés des vignerons. A noter, la consommation et tout achat au sein d’un établissement est à la charge du client. L’entrepreneuse a ainsi découvert foultitude d’endroits magiques lors de ses balades ainsi que des produits du terroir méconnus, qu’elle souhaite faire découvrir à sa clientèle.

Les livrets France Passion.

« Je suis étonnées, depuis que j’ai réalisé un peu de publicité via les réseaux sociaux, je reçois énormément de demandes de renseignement ou de réservations pour l’Ascension. Une personne est déjà intéressée pour un ‘road trip’ de trois semaines. Des personnes de Bédoin et d’ailleurs m’ont également contactée ». Une aubaine pour la chef d’entreprise dont les projets de développement fourmillent déjà.

Projets dans les cartons

« J’ai pour objectif d’acheter un vieux ‘Combi Volkswagen’ et de proposer un ‘road trip’ en Provence, dans un périmètre de 60km autour de chez nous » . Un périple axé cette fois-ci essentiellement sur les beautés ocre et lavande de la Provence, avec de jolis spots à proposer aux clients. « J’ai plusieurs contacts avec des offices de tourisme pour envisager un collaboration pérenne, celui d’Avignon doit revenir vers moi d’ici peu ». Dans cet humble projet, Gladys peut compter sur le soutien sans faille de son conjoint, salarié chez Volkswagen et fan de la première heure. « Quand on décide de monter sa société, cela implique un investissement financier, le conjoint doit être d’accord ». Plus qu’un soutien, ce dernier a sollicité quelques-uns de ses contacts afin de concourir à la réussite du projet. Projet qui, si tout se déroule sans accro, verra la flotte automobile doubler d’ici deux ans. Voici un couple déjà en route pour de nouveaux horizons.

Plus d’informations au 06 20 05 95 50 et par mail contact@vanair.fr. Basse saison: du 01/01 au 31/03 et du 01/11 au 31/12 ; moyenne saison: du 01/04 au 30/06 et du 01/09 au 31/10 ; haute saison: du 01/07 au 31/08.


‘Mini-entreprises’ : le collège Paul Gauthier à Cavaillon lauréat grâce au bambou

Dans le cadre du programme ‘Entrepreneuriat pour tous’, le ministère chargé de la Ville et Bpifrance lancent la nouvelle édition de ‘Talents des Cités’. Il s’agit là d’un concours ouvert aux entrepreneurs en devenir et en activité dans les Quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV). Les entrepreneurs ont jusqu’au 13 juin 2021 pour candidater.

Le concours ‘Talents des Cités’ a pour objectifs de repérer, récompenser et accompagner les réussites entrepreneuriales issues des quartiers prioritaires de la ville. Chaque année, il récompense une trentaine de créateurs d’entreprises. En 2020, la tarasconnaise Souad El Boutahiri avait ainsi obtenu le prix régional dans la catégorie ‘création’. L’institut ‘Dermo Beauty by S’ , proposant des soins de beauté à l’aide de technologies innovantes a bénéficié d’une dotation financière et d’une belle exposition médiatique.

« Dans les quartiers, on a, autant qu’ailleurs, l’envie d’entreprendre et le droit de réussir. La création d’entreprise est un levier fort d’émancipation mais aussi d’attractivité pour ces territoires fragiles. Celles et ceux qui osent, qui prennent des risques, doivent être soutenus et récompensés », indique la ministre chargée de la Ville, Nadia Hai. En 20 ans d’existence, ce sont près de 600 entrepreneurs récompensés.

Qui peut participer ?

Tout candidat résidant en quartier prioritaire de la ville*, ayant installé ou ayant le projet d’y créer une entreprise. Le candidat doit être suivi par un organisme d’accompagnement ou de financement à la création d’entreprise.

*liste des quartiers prioritaires sur https://sig.ville.gouv.fr/

Quels critères de sélection ?

Les candidats seront évalués sur leur parcours, leur motivation, leur profil entrepreneurial et bien-sûr à l’aune de leur viabilité économique et de l’impact de leur activité sur le quartier (créations d’emplois et de lien social).

Comment y participer ?

Il suffit de candidater avant le 13 juin sur la plateforme: https://talentsdescites.plateformecandidature.com/. Les référents locaux BGE, réseau national d’appui à la création et la reprise d’entreprises, en lien avec les responsables créations et entrepreneuriat de Bpifrance, sont à la disposition des candidats pour répondre aux questions.

Deux catégories

La catégorie émergence est destinée aux porteurs de projet issus des QPV* et/ou souhaitant s’installer dans un QPV*. La catégorie création est destinée aux créateurs d’entreprise en activité depuis moins de trois ans, issus et/ou implantés dans un QPV*. Ils doivent avoir bénéficié d’un accompagnement par une structure d’appui à la création d’entreprise.

Quelles dotations ?

Les lauréats régionaux de la catégorie création se verront remettre une dotation de 2 000 euros, ceux de la catégorie émergence, une dotation de 1 000 euros. Les lauréats nationaux recevront des dotations monétaires pouvant aller jusqu’à 7 000 euros (montant défini par le partenaire récompensant le prix) ou une campagne de visibilité média.


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Mis en place depuis 3 ans, le programme ‘FemmesEntrepreneuses’ est destiné à booster l’entrepreneuriat féminin. Pour soutenir cette 3e saison, Orange s’est engagée à soutenir 10 startups dans la région du grand sud est.

Le groupe Orange accompagne les porteurs de projet locaux par des mentors, dans le cadre d’un programme constitué de thématiques actuelles : l’Intelligence artificiel, la cybersécurité, le ‘média training’ ou des ateliers de vente et marketing. Les ‘start-uppeuses’ sélectionnées, bénéficient d’un suivi personnalisé pour répondre à leurs problématiques, des ateliers de partage avec des experts d’Orange, ainsi que des temps d’échange avec le réseau Orange et celui des #FemmesEntrepreneuses.

Basée à l’Isle-sur-la-Sorgue, c’est Mélanie Pin, CEO et co-fondatrice de ‘Getinshoot‘ qui a souhaité participer à cette aventure. L’application (IOS, Android) automatise à la vitesse de l’éclair la collecte des médias de tous les participants au cours d’un événement : l’organisateur du projet n’a plus qu’à créer sa vidéo compilation directement depuis l’application. « Tout s’est enchainé très vite, nous avons constitué l’équipe et commencé à travailler en août 2019. Tout est encore à inventer et à imaginer, c’est pourquoi nous avions besoin de conseils d’experts dans le domaine du numérique et digital. C’est une réelle opportunité pour nous, de faire partie de la saison 3 et de bénéficier du savoir-faire d’Orange. » témoigne Mélanie.

Pour Fabienne Dulac, directrice exécutive d’Orange France, « la révolution numérique n’est pas qu’une révolution technologique : elle est surtout une révolution culturelle qui rend toujours plus sensible les impératifs d’égalité professionnelle et de diversité. » La direction accompagne 100 femmes dans leur aventure entrepreneuriale, en mettant du savoir-faire au service du succès de leur projet.


‘Mini-entreprises’ : le collège Paul Gauthier à Cavaillon lauréat grâce au bambou

Six entreprises vauclusiennes figurent parmi les 21 entreprises de la région à apparaître dans la 4e promotion de Rising Sud, l’agence de développement économique de la région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur.

La société de transformation et conservation de fruits Bedouin de Vincent Espasa à Visan, les chocolats Castelain à Châteauneuf-du-Pape présidé par Lionel Dosne, le groupe Rouby dirigé à Avignon par Nicolas Rouby, Hydro conseil présidé à Châteauneuf-de-Gadagne par Bruno Valfrey, La Bécanerie dans la zone de Courtine à Avignon (Laurent Henni directeur général) et Proexpace dirigé à Sorgues par Philippe Plessis figurent parmi les 21 entreprises de la nouvelle promotion de Rising Sud, l’agence de développement économique de la région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur. A cela s’ajoute Ax’Eau fondé à Châteaurenard, dans le bassin de vie d’Avignon, par Cyril Muntzer.
Dédié aux PME en forte croissance, ce programme régional d’accélération mené en partenariat avec BPI France, va permettre à ces lauréats de bénéficier de ce dispositif visant à les accompagner vers un changement d’échelle pendant 2 ans.
Initié en 2016, les 3 premières promotions de ce programme ‘Sud accélérateur’ ont déjà permis de soutenir une trentaine de PME régionales dont plusieurs ‘pépites’ de l’économie vauclusiennes : Claranor, Aroma zone, la Serpe, Everest isolation, Kulker, et Sterne.

+47% de chiffre d’affaires
Sur les 3 premières promotions, l’appui de Rising Sud se traduit notamment en 2020, et cela malgré l’impact de la crise du Covid, par +47% du chiffre d’affaires CA (+ 183M€), +80% du CA export (+ 50M€), +36% d’emplois en France (+635 emplois) et +19% d’emplois en région (+276 emplois).
« La force de Sud accélérateur réside dans notre volonté de faire du sur-mesure et d’apporter un soutien actif aux PME avec un total support de nos équipes spécialisées, explique Bernard Kleynhoff conseiller régional, président de la commission économie, industrie, innovation, nouvelles technologies et numérique, et président de Rising Sud. Avec cet outil, nous impulsons une dynamique d’accélération complémentaire aux dispositifs existants, dédiés aux entreprises régionales qui vont devenir les championnes de demain. »
« Nous nous réjouissons du lancement de cette 4e promotion de Sud accélérateur, qui est pour nous une nouvelle preuve de la vitalité du tissu économique régional et de l’engouement des dirigeants pour ce dispositif », complète Guillaume Mortelier, directeur exécutif de BPI France en charge de l’accompagnement.

Une nouvelle dynamique
Faisant partie de la 3e promotion du dispositif, Céline Laget, dirigeante du fabricant de silicones et élastomères spéciaux Sterne à Cavaillon, insiste sur l’intérêt de l’accélérateur de la Région Sud : « cela a généré une nouvelle dynamique au sein de l’entreprise, à la fois une prise de conscience du potentiel, et une volonté de grandir ensemble. A titre personnel, les échanges avec mes pairs entrepreneurs et les modules de formation décuplent le dynamisme de croissance et de construction de l’avenir. »

https://www.echodumardi.com/tag/entreprenariat/page/2/   1/1