C’est dans la Drôme en 2007 qu’est né le Comptoir de Mathilde, dont le siège se situe aujourd’hui à Camaret-sur-Aigues. Son fondateur Richard Fournier est parti de rien et a su faire preuve de résilience pour faire grossir l’entreprise qui compte plus de 145 boutique, quelque 600 références de chocolats, caramels, pâtes à tartiner, miels, madeleines, cafés, babas au rhum, confitures, et bien d’autres gourmandises, et dont le chiffre d’affaires s’élève à 40M€.
Le 14 mai dernier, le fondateur du Comptoir de Mathilde a vu ses efforts récompensés avec l’obtention du le prix national 2025 des Victoires des Autodidactes et des Self-Made Entrepreneurs. Ces Victoires, créées en 1989 par Harvard Business School Club de France, récompensent les entrepreneurs ou cadres dirigeants autodidactes qui se distinguent par leurs résultats, leur dynamisme et leur capacité de développement.
« Cette distinction vient couronner un parcours de vie fait de passion, de travail, de doutes parfois… mais surtout de détermination », a déclaré Richard Fournier avec fierté avant de remercier équipes et collaborateurs « sans qui rien n’aurait été possible. »
Pour en savoir plus sur le parcours de Richard Fournier et l’évolution du Comptoir de Mathilde :
Richard Fournier lauréat des Victoires des Autodidactes et des Self-Made Entrepreneurs
Cycles Ventoux 1910 a été lancé fin 2023 à Beaumes-de-Venise. Jean-Michel Robert, fils de Michel bien connu dans le monde du cyclisme vauclusien, a repris le flambeau de la boutique qui a vu le jour à Avignon en 1974. Il a lancé un concept innovant, à savoir un café bike store, avec de nombreux services proposés.
« Mon père Michel a créé les Cycles Robert dans le quartier Saint-Ruf à Avignon il y a 50 ans en 1974. De nombreux cyclistes spécialistes venaient au boulevard Sixte Isnard », explique Jean-Michel Robert, son fils, qui a travaillé à ses côtés de nombreuses années. Après son armée, il est passé en équipe Elite au sein de l’équipe Castorama. Il a roulé une quinzaine d’années dans cette catégorie cycliste. Il raccroche le vélo à 35 ans, en finissant sa carrière sportive en Guadeloupe.
Fermeture de la boutique à Avignon Jean-Michel Robert rejoint ensuite la boutique familiale en 2005. Il reprend le flambeau. « La période du Covid a été difficile pour nous. Nous avons été considérés comme commerce de première nécessité sans aucune aide ». La première année du Covid en 2020 a donné de bons résultats car tout le monde achetait des vélos. Les années qui ont suivi ont été beaucoup plus difficiles en termes de business. « À cela s’est ajouté le Plan Faubourgs de la ville d’Avignon qui nous a fait beaucoup de tort. Notre clientèle venant de tout le département mettait beaucoup de temps pour accéder à notre boutique ». Jean-Michel Robert décide alors de fermer la boutique en 2022 pour partir sur un autre projet à Beaumes-de-Venise.
La société a aussi lancé sa marque ‘Ventoux 1910’.
Création d’un café bike store Des travaux sont entrepris dans un atelier ancien appartenant au père de Sandra Martin, sa compagne. « Pendant un certain temps, j’ai chapeauté les deux sites et j’ai pris la décision de ne garder que Beaumes qui a ouvert en octobre 2023 », explique Jean-Michel Robert. Le local est aujourd’hui un café bike store, comprenant l’atelier de réparation, la vente de vélos, des accessoires, de la nourriture sportive mais aussi un lieu de détente avec des boissons sportives proposées.
« L’objectif est de développer mon entreprise dans cet endroit idéal pour le vélo au pied des Dentelles de Montmirail. L’année 2024 n’a pas été évidente quant à la conjoncture économique globale mais je suis très confiant sur le modèle de mon concept. » La boutique qui est ouverte sur six sur sept a démarré l’année 2025 en douceur. La météo n’a pas été favorable pour le lancement de la saison qui a lieu en général à Pâques.
« Pour développer mon chiffre d’affaires, je compte sur la clientèle touristique et de résidences secondaires mais également sur les locaux. À ce titre, j’ai noué des partenariats avec des clubs cyclos p comme l’Echappée Montilienne, les clubs d’Aubignan et d’Orange. »
La boutique expose aussi des objets et vélos de grands champions.
De nombreux services proposés Jean-Michel Robert propose en premier lieu de la vente de vélos, y compris électriques. Des vélos de route, des ‘gravels’ (entre le vélo de route et de rando) font partie de la gamme avec quatre fournisseurs italiens principalement. Il propose également de l’accompagnement cycliste par groupe de six. Son local est équipé pour les accueillir, avec une douche à disposition. La location de vélo est également possible pour la clientèle. Des ateliers de formation à la réparation sont aussi au programme une fois par mois. Il a lancé sa marque Ventoux 1910 avec notamment un maillot en vente.
Des objets collectors dans la boutique Jean-Michel et son père Michel Robert ont côtoyé de nombreux champions cyclistes. Ils ont ainsi pu recueillir divers objets aujourd’hui exposés dans la boutique à Beaumes. Il y a ainsi un maillot de Bernard Hinault, le légendaire maillot de Bernard Thévenet de 1975. Le régional de l’étape, Éric Carotoux, n’est pas en reste avec la mise avant de son maillot de la Vuelta remporté en 1984. Un bidon de Jean Robic, vainqueur du premier Tour de France de l’après-guerre 1947, est aussi présente. Enfin le vélo trek Madone de 2005 et la tunique de Lance Armstrong.
Sandra Martin propose des services autour du sport Native de Beaumes-de-Venise, elle a été triple championne de France de trail long et double médaillée d’or par équipe aux championnats du monde de trail long en 2013 et 2016. La compagne de Jean-Michel Robert qui fait parti de la société avec lui propose de l’accompagnement à la marche nordique et à la course à pied, au départ de peine mais également d’autres lieux comme le Ventoux évidemment. Elle s’est également spécialisée en tant que coach sportif et mental sur l’aspect physique et psychologique. Elle reçoit dans une pièce aménagée, située à l’étage de la boutique.
Olivier Muselet
Une troisième activité dans l’immobilier En plus du vélo et de l’accompagnement au running, la société lance en mai prochain une activité d’immobilier. Jean-Michel Robert va en effet partir en formation début mai pour proposer ses services dans l’achat et la vente de maisons. Cette diversification permettra de consolider le chiffre d’affaires, notamment sur les périodes de moindre activité comme l’hiver.
Richard Fournier lauréat des Victoires des Autodidactes et des Self-Made Entrepreneurs
À seulement 27 ans, Anthony Robert est déjà à la tête d’onze entreprises en France, mais aussi au Luxembourg. Du monde du sport à celui de la gestion de patrimoine, l’Avignonnais a développé une véritable passion pour l’entrepreneuriat et souhaite encore diversifier ses domaines d’activité. Portrait d’un jeune serial-entrepreneur.
C’est dans les locaux d’Iron Bodyfit, à Agroparc, qu’opère Anthony Robert. C’est là qu’est installée sa dernière entreprise en date : la salle Iron Bodyfit Avignon Sud, juste à côté du siège de l’entreprise spécialisée dans l’électro-myo-stimulation, qu’il a ouvert en octobre dernier. Un an auparavant, il ouvrait un premier studio de la franchise au Luxembourg, juste après avoir obtenu l’exclusivité du pays puis il en a ouvert deux autres.
Mais Anthony Robert est également à la tête d’autres entreprises qui n’ont rien à voir avec le milieu du sport, notamment Tellus Patrimoine, un entreprise experte en ingénierie patrimoniale, mais aussi aussi IB Invest, spécialisée dans le conseil pour les franchisés Iron Bodyfit, ou encore Le Phoenix Dancing, une salle de bal à Vedène. Mais pour mieux comprendre sa passion pour l’entrepreneuriat, il faut remonter à l’époque de son enfance.
L’entrepreneuriat, une affaire de famille
Après l’obtention d’un diplôme en expertise-comptable et juste avant de terminer ses études en ingénierie patrimoniale, Anthony Robert se lance dans l’entrepreneuriat. Une aventure qui peut faire peur à beaucoup mais qui, pour lui, est assez familière et même familiale. « Je suis né dans une famille entrepreneuriale, explique-t-il. Mon père et ma mère ont toujours eu des restaurants, peut-être une dizaine dans le Grand Avignon. Donc forcément, j’ai baigné là-dedans. »
« Depuis petit, c’est l’entrepreneuriat qui m’intéresse. »
Anthony Robert
Depuis 2019, il est d’ailleurs à la tête du Phoenix Dancing à Vedène, qui était auparavant une structure implantée à Avignon qui appartenait à ses parents de 2008 à 2019. Ces derniers sont d’ailleurs toujours impliqués dans cette salle de bal dédiée au 3e âge. Aujourd’hui, Anthony travaille aussi avec son frère Mickael, avec qui il est associé pour les studios Iron Bodyfit.
4 studios Iron Bodyfit
C’est d’ailleurs grâce à son frère que le serial-entrepreneur met un pied dans l’aventure Iron Bodyfit, Mickael étant responsable Développement international et formateur au sein de l’entreprise depuis 2021. C’est juste après la création de son cabinet spécialisé en ingénierie patrimoniale Tellus Patrimoine, fondé en 2021, qu’Anthony rencontre l’un des fondateurs d’Iron Bodyfit pour lui proposer ses services pour les différentes franchises.
L’année suivante, l’Avignonnais décide de créer IB Invest, une société de conseils pour les franchises Iron Body Fit pour aider les franchisés à placer leur argent, les accompagner dans le montage juridique, les aider à se développer, les accompagner dans la vente de leur studio, la création de la société, etc. « En 2023, me vient l’idée de, pourquoi pas, ouvrir ma propre franchise Iron Bodyfit », ajoute Anthony. Ainsi, la première franchise luxembourgeoise de l’entreprise ouvre ses portes quelques mois plus tard, malgré le scepticisme de certains quant au succès que pourrait avoir une telle structure au Luxembourg.
« J’ai l’exclusivité territoriale, personne d’autre que moi ne peut ouvrir un autre studio Iron Bodyfit au Luxembourg. »
Anthony Robert
Finalement, le concept plaît rapidement aux Luxembourgeois et Anthony décide d’ouvrir rapidement deux autres studios avant d’en ouvrir un en France, à Agroparc près du siège. « Étant donné qu’Agroparc est ma zone de base où je fais du conseil, où je reçois du particulier et du chef d’entreprise pour Tellus et où je reçois aussi les franchisés pour IB Invest, je me suis dit que j’apporterai un vrai besoin en y ouvrant un studio Iron Bodyfit », développe-t-il. Ainsi, le studio Iron Bodyfit Avignon Sud a ouvert ses portes en octobre 2024, le Vaucluse possédant déjà un autre studio à Avignon Nord.
À la tête de 11 entreprises
Aujourd’hui, Anthony Robert est à la tête de 11 entreprises à seulement 27 ans, et dirige 16 salariés en tout. Son premier objectif était d’élargir son réseau lorsqu’il a créé Tellus Patrimoine. « Un business en plus, cela permet d’accroître ma visibilité », explique-t-il. Ainsi, l’Avignonnais ne compte pas s’arrêter là et est bien décidé à étendre davantage encore ses domaines d’activité. « Quand j’ai commencé à diversifier mes activités, j’avais un chiffre en tête, je voulais avoir 7 domaines d’activité différents, affirme l’Avignonnais. Donc par exemple le bien-être, le sport, la finance, la restauration, l’événementiel, pourquoi pas créer l’intelligence artificielle et on peut même aller plus loin. »
L’ambition, ce n’est pas ce qui manque à Anthony Robert. Lui qui avait vécu un échec en ratant son BTS la première fois, a su faire preuve de résilience en reprenant et réussissant ses études et fait aujourd’hui figure d’exemple pour les jeunes étudiants ou ceux qui sortent de leurs études et qui hésitent à se lancer dans l’aventure entrepreneuriale.
Richard Fournier lauréat des Victoires des Autodidactes et des Self-Made Entrepreneurs
Avignon Université organise la 5ᵉ édition de l’événement ’24h pour entreprendre’ ces mercredi 5 et jeudi 6 février. L’objectif est de sensibiliser les étudiants à l’esprit d’entreprendre.
En 2024, ils ont été 115 à participer aux ’24h pour entreprendre’. Cet événement permet aux étudiants de rencontrer des professionnels, d’élargir leur réseau et d’acquérir de nouvelles compétences, le tout de manière ludique, afin d’en apprendre plus sur l’aventure entrepreneuriale et susciter des potentielles envies d’entreprendre. Cette 5ᵉ édition sera parrainée par Thomas Fattore, co-fondateur de Lium, jeune startup vauclusienne qui aide les équipes de sécurité et sûreté des sites sensibles à mieux protéger leurs infrastructures et gérer des situations d’urgence.
Les étudiants inscrits à Avignon Université ou dans un des établissements partenaires de l’université peuvent participer à ce défi. Ils seront répartis dans des équipes pluridisciplinaires et mixtes de 3 ou 4 personnes. Ensemble, ils travailleront pendant 24h, jour et nuit, sur un projet de création d’entreprise fictif ou réel pour le présenter devant un jury composé de professionnels et d’enseignants à l’issue du challenge.Les étudiants seront accompagnés par des professionnels et enseignants. De nombreux lots seront à gagner, dont un accompagnement au projet par des structures d’accompagnement de la Région Sud.
Le parrain de cette nouvelle édition fera un discours d’ouverture ce mercredi 5 février à 9h30 et le défi sera lancé à 12h. Chaque équipe présentera son projet le lendemain à partir de 13h30. La remise des prix, quant à elle, aura lieu à 17h30.
Richard Fournier lauréat des Victoires des Autodidactes et des Self-Made Entrepreneurs
Le prochain Apéro Entrepreneurs du Pays d’Orange aura lieu ce mercredi 3 juillet au Château Malijay à Jonquières. Un lieu qui n’a pas été choisi au hasard. Cette bâtisse dont les premières fondations ont vu le jour au XIIIème siècle, vit historiquement de l’activité viticole et ce depuis le XVIème siècle. Les terres orangeoises possédants de nombreuses entreprises et structures issues de l’exploitation du vin, la tenue de cet évènement sur le domaine de Jonquières prend tout son sens.
Les Apéro Entrepreneurs du Pays d’Orange qui ont récemment fêté leurs 7 ans, n’attendent pas moins de 200 personnes pour cette nouvelle date. Dans le cadre des Apéros Entrepreneurs d’Orange qui permettent aux professionnels du territoire de se rencontrer, plusieurs dates de rencontres et de convivialité sont organisées tous les mois (sauf en aout), tout au long de l’année.
Ces évènements bénéficient du soutien de nombreux partenaires et entreprises parmi lesquels l’intercommunalité Pays d’Orange, M.X creation, Toyota Orange, Calipage Orange, Crédit Agricole Alpes Provence. Ces rendez-vous périodiques sont plébiscités par les chefs d’entreprises du Vaucluse et des départements limitrophes. Ainsi en 2024 ce sont plus de 1.800 personnes qui ont participé à ces apéros.
Infos pratiques : L’Apéro Entrepreneurs du Pays d’Orange, mercredi 3 juillet. Chateau Malijay, 1511 Chemin des Plumes, 84150 Jonquières. L’inscription est gratuite, la billetterie est disponible sur ce lien.
Richard Fournier lauréat des Victoires des Autodidactes et des Self-Made Entrepreneurs
Près de deux entrepreneurs sur trois ont déjà eu recours à des pratiques financières discutables. Des dépenses personnelles réglées avec les fonds de l’entreprise aux notes de frais gonflées, les mauvaises habitudes sont monnaie courante. Pourtant, la majorité des entrepreneurs français se disent bien informés sur ces aspects financiers. Alors, comment expliquer ce décalage entre la confiance affichée et les pratiques réelles ?Une étude menée par l’organisme de données statistiques Flashs pour L-Expert-Comptable.com auprès d’un panel de 1200 dirigeants d’entreprises et freelance, révèle ces pratiques et les disparités selon l’âge, le sexe et le statut professionnel.
« Si l’entrepreneuriat est souvent associé à l’audace et à l’innovation, la gestion financière en est un pilier souvent méconnu, explique Léa Paolacci, responsable d’étude et co-fondatrice de Flashs. Une étude menée par l’organisme de données statistiques Flashs pour L-Expert-Comptable.com lève le voile sur les pratiques financières de 1 200 entrepreneurs français, révélant une réalité contrastée entre confiance en soi et lacunes potentielles. Bien que la majorité se dise bien informée sur les aspects financiers, certaines pratiques interrogent, notamment en ce qui concerne l’utilisation des fonds de l’entreprise et le recours à l’expertise comptable. Cette étude met en lumière un paradoxe : une confiance affirmée, mais des actions parfois en décalage avec une gestion financière rigoureuse. »
La confiance des entrepreneurs en leur expertise Une large majorité d’entrepreneurs affirment avoir de bonnes connaissances en gestion financière.
86% des entrepreneurs interrogés estiment avoir de bonnes connaissances en matière de gestion financière. Parmi eux, 30% se considèrent même ‘experts’.
Cette assurance est particulièrement marquée chez les chefs d’entreprise (37%).
Les jeunes entrepreneurs (18-24 ans) affichent également une plus grande confiance en leurs compétences (42%) que leurs aînés.
Des sources d’information contrastées L’expérience façonne les choix des sources d’information des entrepreneurs.
45% des entrepreneurs expérimentés privilégient les conseils de professionnels, alors que 33% des débutants se tournent davantage vers internet et les réseaux sociaux.
Cette dichotomie met en lumière l’importance cruciale d’un accès à des informations financières fiables et adaptées à chaque étape du parcours entrepreneurial.
Des pratiques financières à encadrer Les dérives financières sont courantes et concernent près de 2/3 des entrepreneurs.
62% des entrepreneurs ont déjà adopté des pratiques financières discutables. Parmi elles, l’octroi de cadeaux en nature à des clients ou partenaires (40%), l’utilisation des fonds de l’entreprise pour des dépenses personnelles (39%) ou l’omission de déclarer certains revenus (24%) sont monnaie courante.
Ces pratiques sont plus fréquentes chez les hommes (67%), les chefs d’entreprise (70%) et les entrepreneurs les plus expérimentés (61%).
Paradoxalement, 69% de ceux se déclarant ‘experts’ en gestion financière sont les plus enclins à adopter ces pratiques.
Des futures vacances aux frais de l’entreprise pour un quart des entrepreneurs
27% des entrepreneurs envisagent d’utiliser leur carte bancaire professionnelle pour leurs dépenses personnelles pendant les vacances d’été. Une pratique plus courante chez les hommes (33%) et les chefs d’entreprise (32%).
Par ailleurs, 19% des répondant(e)s se disent ‘tentés’ d’utiliser leur carte bancaire professionnelle à cette fin.
Le contrôle fiscal, une source d’inquiétude Le spectre du contrôle fiscal redouté par de nombreux entrepreneurs.
32% des entrepreneurs redoutent un contrôle fiscal, en particulier les dirigeants d’entreprise (36%) et les jeunes (49%). Cette inquiétude est également renforcée chez ceux ayant déjà eu recours à des pratiques financières discutables (42%).
Face à cette inquiétude, un besoin en formation se fait sentir. En effet, 37% réclament davantage de formations et du conseil sur les bonnes pratiques financières.
Micro-entrepreneur : un statut pratique aux frontières encore ambigües Bien qu’une grande majorité des entrepreneurs connaissent les limites de leur statut, une grande disparité existe selon l’âge.
Si 76% des micro-entrepreneurs connaissent les limites de leur statut, seulement 64% des jeunes (18-24 ans) déclarent être bien informés, contre 80% pour les plus de 35 ans. Ce point souligne la complexité du système et la nécessité d’un accompagnement personnalisé pour aider les entrepreneurs, notamment les jeunes, dans leurs choix tout au long de leur carrière.
Par ailleurs, le coût perçu lors d’un changement de statut juridique reste un frein majeur, même pour les entrepreneurs bien informés (40%).
L.G.
Richard Fournier lauréat des Victoires des Autodidactes et des Self-Made Entrepreneurs
Didier Perréol, Ardéchois aujourd’hui propriétaire d’un hôtel en Vaucluse, est le roi du quinoa, la petite graine sacrée des Incas, et défenseur de l’agriculture biologique et du commerce équitable.
Comme il l’écrit dans son livre Une graine sacrée : le quinoa (édité par Marabout), « Je suis natif d’un petit village, Saint-Désirat, non loin d’Annonay et j’ai grandi dans la maison de mes parents, au milieu des cerises et des vignes avec les deux pieds bien enfoncés dans la terre. »
Ce fils de paysans, après avoir suivi des cours d’agronomie, monte sa société de distribution en alimentation biologique. En 1989, il participe à un salon de Genève et remarque de petites pyramides de graines blanches sur un étal tenu par une certaine Adela venue de Bolivie. « J’ai compris que c’était le riz des Incas, là-bas dans l’Altiplano. Une graine qui avait nourri les bâtisseurs de l’empire des Incas, sacrée et vénérée depuis les civilisations pré-colombiennes et cultivée à 3 600 mètres d’altitude. »
Le quinoa n’est pas une céréale, elle appartient à la famille des épinards et des betteraves. Et c’est une mine de bienfaits, puisqu’elle contient des protéines, des acides gras polyinsaturés, du phosphore, du manganèse, du fer, de la vitamine B2, des anti-oxydants, mais absolument pas de gluten. Forcément, elle est recommandée par les nutritionnistes.
Didier Perréol survole la cordillère des Andes pour la 1ʳᵉ fois en 1992. Patron d’Ekibio à l’époque, il commercialise du riz de Camargue puis il crée sur place une filière de commerce équitable et solidaire avec les paysans boliviens. Ils sont 250 producteurs en contrat avec lui pour fournir 500 kg de quinoa par jour et vivre dignement de leur travail. « En 10 ans, le chiffre d’affaires d’Ekibio sera multiplié par 7, confie-t-il. 1000 tonnes par an de quinoa sont rincées à l’eau pour la désaponifier, dans une usine de 3 000 m². Tous les reporters d’Arte, de M6 et d’Envoyé Spécial sont venus voir comment je travaillais avec les paysans locaux, là-bas, dans l’Altiplano, pour saluer cette petite graine qui monte, monte, monte. Du coup, je suis devenu leader de l’importation de l’importation en Europe, le roi du quinoa, quoi ! »
Aujourd’hui à la retraite, mais toujours actif dans le Nord-Vaucluse, Didier Perréol savoure cette aventure humaine, d’autant plus qu’avec la tendance de fond du retour à la nature, au bio, le quinoa a su s’imposer sous toutes ses formes : en taboulé, en risotto, en couscous, en salade, en boulgour. Il est une alternative diététique aux pâtes et aux féculents et surtout, il ne coûte pas cher. De quoi en prendre de la graine…
Richard Fournier lauréat des Victoires des Autodidactes et des Self-Made Entrepreneurs
Guillaume Redon est traiteur à Orange. Il est le fondateur de Braz & Bro’s, spécialisé dans la cuisson des aliments à la flamme, au braséro. En quête de challenge, il a participé à la 9ᵉ édition de la Coupe de France de burger, organisée par Socopa, à laquelle il a terminé en troisième position.
Guillaume Redon est né dans le département de la Drôme et a grandi dans la petite commune de Tulette, près de la frontière avec le Vaucluse. « Je suis issu d’une famille vigneronne, donc de terroir, explique-t-il. J’ai toujours eu ce goût pour les bons produits. » Sa passion pour la cuisine, il la tient de sa grand-mère.
C’est tout naturellement que Guillaume entame plus tard des études d’hôtellerie-restauration, à l’École hôtelière Marie Rivier à Bourg-Saint-Andéol, dans l’Ardèche. Après avoir exercé dans différentes maisons pendant les saisons, c’est en Vaucluse qu’il décide de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale et d’ouvrir son entreprise de cuisine au braséro, peu après la crise sanitaire, à Orange.
Guillaume a donc tenté une première fois l’année dernière, et même s’il a été dans le top 100, il n’a pas accédé aux finales régionale et nationale. Cette année, l’entrepreneur a donc pris sa revanche en renvoyant sa candidature, en accédant à la finale régionale, qu’il a remporté, et en se positionnant à la troisième place du concours.
Une préparation étalée sur plusieurs semaines
« On nous a annoncé le thème à la mi-novembre, explique Guillaume. À partir de là, on a eu jusqu’au 15 janvier pour élaborer notre recette et envoyer la version définitive. » C’est donc après de nombreux essais afin de trouver le bon assaisonnement et le bon mélange de saveurs que l’Orangeois peaufine son ‘Super Smash Beef’, le thème de cette année étant ‘Beef Spirit’.
C’est donc un burger composé d’un pain brioché snacké à la liqueur de cèpes, d’une béarnaise montée à la moelle de bœuf, d’une viande hachée de race Salers smashée en deux steaks distincts, d’un fromage d’Abondance et d’une saucisse de bœuf affinée. « Quand j’ai su que j’allais me rendre à Paris pour la finale régionale, je suis passée à la vitesse supérieure, affirme Guillaume. J’ai commencé à davantage travailler le burger, à m’entraîner au niveau du timing. Parce qu’on a seulement 25 minutes pour sortir le burger. »
Au-delà du challenge, la participation à la Coupe de France de burger permet aux candidats de gagner en visibilité, même pour ceux qui ne remportent pas le concours. « J’étais un peu déçu sur le moment d’être troisième, mais après quand la pression redescend, ça reste un très bon résultat, et j’ai tout de suite remarqué que j’avais gagné en visibilité », développe le Vauclusien.
Seulement quelques jours après la finale nationale, Guillaume reçoit de nouvelles propositions de travail, pour assurer des événements.
Une aventure loin d’être terminée
Si le fondateur de Braz & Bro’s a réussi à accéder au podium de la Coupe de France de burger, il reste tout de même sur sa faim. « J’ai fait des rencontres formidables lors de ce concours, explique-t-il. Avec certains participants, on s’est donné rendez-vous l’année prochaine pour retenter le concours. »
Mis à part le grand gagnant, il n’est pas interdit de participer de nouveau au concours. Ainsi, Guillaume Redon retentira l’expérience pour la 10ᵉ édition de la Coupe de France de burger. Rendez-vous en 2025 pour cette fois remporter la victoire.
Richard Fournier lauréat des Victoires des Autodidactes et des Self-Made Entrepreneurs
Olivier Sorin, PDG du groupe avignonnais Fondasol expert de l’ingénierie conseil dans le domaine de la construction et acteur historique de la géotechnique en France, vient de recevoir le prix de l’entrepreneur de l’année EY pour la région Sud-Est. Une distinction remise à l’occasion de la 31e édition de cet événement visant à mettre « en lumière des dirigeants dont l’engagement et les valeurs créent de la richesse et de l’emploi en France ». C’est un jury d’entrepreneurs indépendants présidé par Roland Gomez, président de Proman, qui a décerné ce prix créé par le cabinet d’audit EY (Ernst & Young). Entré jeune ingénieur géotechnique en 1992 au sein de l’agence de Lille de Fondasol, dont le siège social se trouve à Montfavet, Olivier Sorin a pris les rênes de l’entreprise en 2013 après en avoir été notamment chef d’agence puis directeur général délégué France en charge des agences du Nord. En parallèle de ses missions de chef d’entreprise, celui qui a grandi dans la ‘banlieue rouge’ de la région parisienne, est bénévole dans une association d’accompagnement de jeunes issus des quartiers populaires de Salon-de-Provence. Il suit également une formation pour devenir juge au Tribunal de commerce. Enfin, Olivier Sorin est aussi auteur puisqu’il a publié plusieurs romans dont le plus récent, ‘Le nombril de Solveig’ a été édité en 2020 aux Editions des lacs.
Un jury séduit par l’ADN de l’entreprise Ce prix a été tout particulièrement attribué au patron de Fondasol pour « sa stratégie de transformation dans le temps long, dans une optique de transmission et de pérennisation du groupe ». Autres éléments qui ont séduit le jury : une entreprise axée sur l’innovation, qui adapte ses moyens aux nouveaux enjeux (recherche de valeur ajoutée, décarbonation des activités…), une croissance portée par l’innovation et la digitalisation de l’activité, ainsi que le développement de nouvelles expertises métiers (études de structures et géothermie pour les plus récentes), un actionnariat salarié au cœur de la gouvernance ainsi qu’une recherche de croissance à l’international.
97% des salariés sont actionnaires Créé en 1958 par Charles Saint-Rémy Pelissier, Fondasol propose une offre de service en matière de sols, de structures et d’infrastructures, pour accompagner les projets deconstruction et d’aménagement du territoire, de l’amont à l’aval. L’entreprise vauclusienne est implantée en Europe (France, Luxembourg), en Afrique (Maroc, Sénégal) et en Amérique du Nord (Canada). En 2022, le groupe a réalisé un chiffres d’affaires de l’ordre de 100M€ pour 850 collaborateurs dont 97% détiennent 75% du capital au travers d’un FCPE (Fonds commun de placement en entreprise) créé en 2022.
Créee en 1958, l’entreprise avignonnaise Fondasol est expert de l’ingénierie conseil dans le domaine de la construction et acteur historique de la géotechnique en France.
En route vers la finale EY nationale Outre Olivier Sorin, 4 autres prix ont été aussi remis à l’occasion de cette édition du palmarès 2023 de EY. Il s’agit de Stéphane Mota de la société Mota à Aubagne (prix de l’Entreprise familiale), Olivier Choulet d’Ecoat à Grasse (prix de la ‘scale-up’), Talel Hakimi, Mehdi Matyja, Manon Renou-Chevalier et Etienne Leroy de Livemed’s à Nice (prix de la start-up ) ainsi que Hortense Bataille avec l’association d’intérêt général marseillaise Entrepreneurs pour la planète (prix de l’Engagement sociétal). Les lauréats distingués dans chacune des régions concourront ensuite pour la cérémonie nationale qui se tiendra le lundi 16 octobre prochain au Théâtre Mogador à Paris lors de ce trophée national organisé en partenariat avec Samsic, leader des services intégrés aux entreprises, Steelcase, leader mondial de l’aménagement tertiaire et Verlingue, courtier en assurances. Le tout avec le soutien de Bpifrance.