15 novembre 2025 |

Ecrit par le 15 novembre 2025

Les Entrep’ Vaucluse : 72 jeunes vont faire l’expérience de l’entrepreneuriat

Depuis 2014, le programme Les Entrep’ est présent en Vaucluse. Chaque année, des étudiants et jeunes diplômés se réunissent par petits groupes afin de monter des projets d’entreprise qui sont ensuite mis en compétition. 72 jeunes forment la promo 2026.

La 12e édition des Entrep’ Vaucluse a été lancée le 5 novembre dernier à l’Hôtel de Sade à Avignon. 72 étudiants et jeunes diplômés du territoire, divisés en 15 équipes, vont s’affronter au travers de leur projet d’entreprise. Ils vont s’essayer à l’entrepreneuriat et mettre en pratique leur idée de départ en allant à la rencontre de leur marché, de manière concrète.

Chaque équipe sera accompagnée de deux coachs, chefs d’entreprises et professionnels, membres pour la plupart du Réseau Entreprendre Rhône-Durance, du CJD Avignon ou de Force Cadres. Les jeunes auront jusqu’au 26 mars pour affiner leur projet et le confronter à la réalité du terrain. L’occasion aussi pour eux de commencer à se créer leur propre réseau professionnels.

Les projets

Ainsi, 15 projets sont en lice cette année. À l’issue du concours en mars prochain, plusieurs équipes seront récompensés, mais une seule ira en finale nationale des Entrep’.

  • Le projet ‘Poubelle connectée’ vise à cumuler des points, via une application, en jetant ses déchets afin de les transformer en bons d’achat dans des enseignes du quotidien. Le projet a été imaginé par Tanguy Le Gal, Alison Baconnier, Emma Jourdain, Mathis Faure et Lola Garnier et est coaché par Enola Bouvenot (chargée de mission développement agriculture/agroalimentaire et animation à l’Ecomin d’Avignon) et François Llado (consultant en accompagnement opérationnel de projets d’entreprise).
  • Le projet ‘Eco Pilot’ est une application qui, grâce à des capteurs et un assistant vocal, indique le pourcentage d’usure des pièces du mécanisme des voitures. Le projet a été imaginé par Emeric Pouget, Marceau Lecomte, Tatiana Daudenet, Enzo Saint-Michel et Antoine Guestault, et est coaché par Laurence Cadario (membre de Force Cadre) et Thierry Faucon (qui propose des services d’ingénierie pédagogique et de formation).
  • Le projet ‘NextOffice’ révolutionne l’immobilier d’entreprise en dénichant vos futurs bureaux ou locaux commerciaux et en livrant une analyse stratégique complète pour une implantation réussie. Le projet a été imaginé par Kylian Delaye-Amador, Manon Roussel, Lyam Gerard, Matteo Mercier et Hélèna Violette, et est coaché par Abdellah Ben Soltana (directeur des magasins Orange d’Avignon et Nyons) et Léo Petrequin (étudiant entrepeneur).
  • Le projet ‘Champignons & Orchid’ vise à développer une structure dédiée à la culture in vitro des orchidées et des champignons, pour allier savoir-faire scientifique et passion pour le vivant. Le projet a été imaginé par Bastien Boyancé, Orlane Boino, Angèle Maître et Yannis Sadelli, et est coaché par Brice de Forsanz (ancien vice-président de McCormick Europe) et Olivier Simon (qui accompagne les dirigeants).
  • Le projet ‘Harmonia’ est une application sur le bien-être de la femme, s’adaptant aux besoins des consommatrices. Le projet a été imaginé par Victoria Petitjean, Amelle Idrissi, Yago Peixoto, Naomi Garrigou et Lola Nondedeu, et est coaché par Thomas Depierre (chargé de Développement Economique à la Chambre de Métiers et de l’Artisanat PACA) et Christelle Lozano-Bigourdan (sophrologue relationnelle et coach professionnelle).
  • Le projet ‘Smart Docs’ est une IA documentaire au service des petites entreprises. Le projet a été imaginé par Patrice Sebastiano, Zakaria Sabiri, Osmel Bell Aguila, Steve Sanago et Aymane Arbai, et est coaché par Céline Darras (marketing intelligence et project manager à Etex) et Bruno Segol (Responsable Assistances Techniques Promat & Siniat à Etex).
  • Le projet ‘Sano’ est une application permettant aux utilisateurs d’être alertés lorsqu’ils doivent prendre leurs médicaments, tout en bénéficiant de recommandations de santé basées sur un modèle d’IA. Le projet a été imaginé par Kekeli Christ Keli, Imene El Khdi, Yanis Bouzid, Issam El Moussaoui et Sofian Taqui, et est coaché par Thierry Boisnon (président de ConnecTheDots) et Régis Citerneschi (membre de Force Cadres et consultant agri agro).
  • Le projet ‘Agence de mannequinat’ est une agence éthique et écoresponsable au vu du constat écologique et social de tout ce qui touche ce domaine (diversité chez les modèles, friperies, marques éthiques, etc). Le projet a été imaginé par Anis Terfous, Hanna Poudevigne, Pénélope Borron, Kevin Tenoux et Camille Gaillard, et est coaché par Patrick Durand (dirigeant de Berengier Légumerie) et Bernard Rifa (entrepreneur et formateur expert en IA et marketing digital).
  • Le projet ‘Éclat de Chêne’ entreprise qui fabrique des meubles en bois uniques, faits main, et avec des matériaux durables. Le projet a été imaginé par Rémy Chatillon, Alexandre Krajci, Guillem Bompard et Juliette Abdou, et est coaché par Laurent Bousquet (manager – en transition) et Sandrine Gontier (formatrice du Groupe Belmont).
  • Le projet ‘Café-Librairie’ est un lieu chaleureux où les visiteurs pourront déguster des pâtisseries et viennoiseries artisanales françaises tout en empruntant ou achetant des livres. Le projet a été imaginé par Maëlyss Turc, Andrea Saint-Étienne, Célia Doury, Maël Dorgigné et Romane Martinez, et est coaché par Geneviève Boulet (membre de Force Cadres) et Emmanuel Cazal (management de transition IT et coaching).
  • Le projet ‘Ciném’Appart’ vise à réinventer l’expérience du cinéma en réunissant les points positifs du cinéma classique et ceux des soirées ‘Netflix & Chill’, le tout, dans un esprit écologique (récupération, réaménagement, etc). Le projet a été imaginé par Alexandre Journom Océane Pelegrin, Missipssa Saci et Malika Ghilas, et est coaché par Géraldine Avy (wnseignante éco-gestion dans un lycée agricole) et Jean-Jacques Bravais.
  • Le projet ‘La recette pour retrouver la ligne et la garder !’ est un service en ligne qui permet d’apprendre à cuisiner au travers de vidéos interactives avec des recettes adaptées par une diététicienne. Le projet a été imaginé par Camille Bonnefoux, Amandine Maurin, Mayanne Fauvet, Angèle Raschi et Chahia Benzouaoua, et est coaché par Anaïs Rambaud (fondatrice d’Empreinte Collective) et Isabelle Van Everbroeck (présidente d’Atorika).
  • Le projet ‘Racine’, Réseau d’Accompagnement Culturel Inclusif pour les Nouveaux Emergents, est une plateforme et une agence d’aide aux jeunes artistes et porteurs de projets culturels. Le projet a été imaginé par Mélina Aufrère, Ariane Bessard, Adrien Bueno, Pierre Cabanon et Hadjira Taleb, et est coaché par Lionel Dosne (président de la Chocolaterie Castelain) et Serge Edmond (ancien directeur de la Chocolaterie Castelain).
  • Le projet ‘Mon Carnet du Citoyen’ est un outil ludique et interactif qui rend l’engagement associatif et citoyen clair et accessible. Le projet a été imaginé par Lina Miloudi, Camille Penet, Emilie Tarquin, Lukas Grosset et Manon Gauthier, et est coaché par Tania Boulahrouf (en transition professionnelle) et Didier Goguillon.
  • Le projet ‘Level Up English’ est un escape game ou un Cluedo en temps réel pour apprendre du vocabulaire, l’histoire ou la géographie. Le projet a été imaginé par Paul Da Costa, Flavie L’Hotel, Aboubacar Hanaou, Noa Reina et John Renard-Calzant, et est coaché par Magali Jouffret (géobiologue) et Thibault Maillart (chargé de Mission Nationale Jeune à la Chambre Economique Salon-de-Provence).

Les Entrep’ Vaucluse : 72 jeunes vont faire l’expérience de l’entrepreneuriat

Ce jeudi 16 octobre, la Ville d’Orange a accueilli la 2e édition du Salon de l’Entreprise. Porté par la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) de Vaucluse et le Réseau Initiative Terres de Vaucluse, cet événement a attiré de nombreux entrepreneurs venus se renseigner sur le digital, la transition écologique, le droit, le financement, la cybersécurité et bien d’autres sujets.

Dès l’ouverture à 9h, on ressent déjà l’effervescence des premiers visiteurs venus en nombre, leur envie de s’informer, de réseauter et de développer leur entreprise. Le Salon de l’Entreprise a fait son grand retour hier à Orange, après une première édition à Sorgues en 2024 qui avait accueilli plus de 500 visiteurs.

Les prochaines éditions s’implanteront dans d’autres villes du département afin de toucher le plus d’entrepreneurs possibles. « Il est important de mettre à l’honneur le monde de l’entreprise sur un territoire aussi dynamique et attractif que le Vaucluse », affirme Gilbert Marcelli, président de la CCI de Vaucluse.

Une seconde édition à Orange

Victime de son succès lors de sa première édition, le Salon de l’Entreprise a fait son retour très attendu au sein de la ville d’Orange, qui s’est présentée comme une évidence. « Le Pays d’Orange est un territoire particulièrement dynamique », déclare Marc-André Mercier, l’un des organisateurs du salon, membre de la CCI Vaucluse et, et lui-même président d’une entreprise orangeoise, Arturo Formation.

« Cet événement est à l’image des missions de la CCI : être au service des entreprises et animer la vie économique locale. »

Marc-André Mercier

Le succès a de nouveau été au rendez-vous pour cette nouvelle édition. Les entrepreneurs ont pu se renseigner auprès d’une cinquantaine de stands (contre une trentaine l’année dernière). Ils ont aussi pu assister divers ateliers thématiques ainsi qu’à une conférence sur l’innovation. Au cours de l’événement, plusieurs entreprises vauclusiennes ont été distinguées pour leur innovation ou pour leur démarche RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises). « On vous remercie de continuer dans ce contexte incertain. On va continuer à pousser pour que le Pays d’Orange soit un territoire où l’on s’installe, où l’on investit », ajoute Yann Bompard, maire d’Orange.

Des conseils d’experts

Ce Salon a deux objectifs : enrichir son réseau professionnel, mais aussi se renseigner sur divers sujets qui touchent le monde de l’entreprise. Formation, financement, communication, cybersécurité, droit, réseau d’entrepreneurs… « C’est important pour nous de rencontrer ceux qui font le tissu local au niveau de l’entrepreneuriat », explique Anne-Audrey Beraud, manager de Cowool Avignon, établissement de coworking et coliving.

« L’entreprise/l’entrepreneur n’est pas un animal solitaire, il n’est jamais plus fort que lorsqu’il s’ancre dans le territoire. »

Christophe Emprin, président d’Initiative Terres de Vaucluse

Les visiteurs ont pu poser leurs questions aux nombreux exposants sur place. Parmi eux, le groupe Gemelli et la Banque populaire Méditerranée, tous deux partenaires de l’événement, mais aussi la Chambre de métiers et de l’artisanat, l’AIST 84, Inov-IT, Mercato de l’emploi, le Réseau Entreprendre Rhône-Durance, l’Ordre des avocats du Barreau d’Avignon, AXA, MMA, et bien d’autres. « En tant que jeune entreprise en développement, c’était l’occasion pour nous de croiser d’autres entrepreneurs du territoire, mais aussi d’apporter une visibilité à l’entreprise », explique Jantien Rault, fondateur de l’entreprise d’informatique POWERiti basée à Avignon.

©CCI de Vaucluse

Des ateliers thématiques

En plus de pouvoir échanger avec de multiples experts dans leur domaine, les visiteurs ont pu assister à 12 ateliers qui ont rythmé la journée sur divers thématiques :

  • Quelles tâches automatiser avec l’IA (par Google Ateliers Numériques)
  • Les étapes de la création d’entreprise (par la CCI de Vaucluse et Initiative Terres de Vaucluse)
  • Les financements et les solutions flux (par la Banque Populaire Méditerranée et Initiative Terres de Vaucluse)
  • Définir une stratégie marketing avec l’aide de l’IA (par Google Ateliers Numériques)
  • L’entrepreneuriat au féminin (par Femmes chefs d’entreprise et Les Premières Sud)
  • Se lancer à l’export : les dispositifs d’accompagnement (par Team France Export et Procamex)
  • Les étapes de la transmission d’entreprise (par CRA et les Avocats Du Barreau d’Avignon)
  • Storytelling : Comment raconter l’histoire de ma marque (par Google Ateliers Numériques)
  • Prendre soin de la santé du chef d’entreprise (par l’AIST84, CAIRE84, CIP, APESA et 60 000 Rebonds)
  • Générer des contenus pour les réseaux sociaux avec l’aide de l’IA (par Google Ateliers Numériques)
  • Combien vaut mon entreprise ? (par CRA et le Conseil Régional Ordre des Experts-Comptables PACA)
  • La location du local commercial : un enjeu stratégique du projet entrepreneurial (par le Barreau de Carpentras)

Une conférence

En fin de journée, Jean Delalandre, délégué général du Comité Richelieu, association française des Entreprises d’Innovation et de Croissance, a donné une conférence et a présenté les résultats de l’Observatoire de l’innovation.

L’innovation est aujourd’hui un enjeu majeur pour le développement d’une entreprise et de son territoire. Une conviction que partagent le Comité Richelieu et la CCI de Vaucluse.

Des récompenses

Cinq entreprises vauclusiennes ont été distinguées lors de cet événement. Premièrement, il y a eu la remise des Trophées RSE Vaucluse qui ont récompensé trois entreprises locales. Copat, basé à Sablet et spécialisé dans la production et la commercialisation de granulats, sables et graviers, a reçu le Prix Premiers Pas Initiatives Engagées. L’entreprise de chaudronnerie Theus Industries a quant à elle remporté le Prix RSE Vaucluse. Enfin, Les jardins de Solene, entreprise sociale et solidaire basée à Pernes-les-Fontaines qui lutte contre le gaspillage alimentaire en valorisant les fruits et légumes déclassés, a obtenu le Prix Coup de cœur du jury.

©CCI de Vaucluse

La CCI de Vaucluse, Initiative Terres de Vaucluse et le Comité Richelieu ont aussi remis les Trophées de l’Entreprise à deux startups avignonnaises : Lium, qui sécurise et décarbone les sites industriels sensibles avec son ballon captif autonome, et POWERiti, qui accompagne les entreprises dans leur transformation numérique. Les deux lauréats remportent leur place au sein du programme ‘Booster Start’ du Comité Richelieu, un dispositif d’accompagnement de 6 mois destiné aux de startups innovantes.

©CCI de Vaucluse

Les Entrep’ Vaucluse : 72 jeunes vont faire l’expérience de l’entrepreneuriat

Le Club des entrepreneurs Terre de Provence organise la 3e édition de ses rencontres économiques le jeudi 2 octobre à Eyragues. Il fêtera ses 10 ans avec les participants par la même occasion.

Le Club des entrepreneurs Terre de Provence a pour ambition de faciliter les échanges économiques, mais aussi d’informer et former les dirigeants. C’est pourquoi elle organise chaque année un événement autour des rencontres économiques. La 3e édition, qui aura lieu le 2 octobre, sera sur le thème ‘Entreprendre dans un monde en mutation : opportunités et défis’.

Ce rendez-vous permettra aux participants d’obtenir un éclairage d’expert sur les transformations en cours avec une conférence et une table ronde, mais aussi de se rencontrer et d’élargir leur réseau professionnel. À travers ces rencontres économiques, le Club souhaite également mettre en valeur des entrepreneurs locaux engagés et innovants.

Né en 2015, le Club des entrepreneurs Terre de Provence compte aujourd’hui plus de 100 adhérents et organise une trentaine d’événements par an. Ainsi, l’événement du 2 octobre sera aussi l’occasion pour l’association de célébrer ses 10 ans. Une soirée festive attend les participants, ainsi que de nombreuses surprises.

Pour vous inscrire à cet événement, cliquez ici.
Jeudi 2 octobre. À partir de 17h. Salle de la bergerie – Parc du poète. Rue du Lavoir Couvert. Eyragues.


Les Entrep’ Vaucluse : 72 jeunes vont faire l’expérience de l’entrepreneuriat

À 56 ans, il a toujours sa petite houpette, une silhouette mince et un large sourire. Triple médaille d’or aux championnats du monde de ski bosses (1989, 1991, 1995), double champion olympique à Albertville (1992) et Lillehammer (1994), le champion savoyard Edgar Grospiron est venu dire aux membres du Réseau entreprendre Rhône-Durance que « Entreprendre, c’est du sport ! »

Edgar Grospiron, qui a quitté l’école à 16 ans, « vu mes carnets de notes », pour intégrer l’équipe de France de ski, a fait le parallèle entre les deux mondes, celui du sport et celui de l’entreprise. « Rester au sommet, ce n’est pas rien », résume-t-il, avant de lister les qualités nécessaires. « Un jeune athlète ne peut s’accomplir sans être aidé, conseillé, soutenu, accompagné par un manager, un entraîneur expérimenté et compétent. Moi, c’était Nano Pourtier, un leader charismatique, pour gagner, je lui ai confié ma vie. Il m’avait prévenu ‘Gagner ne suffit pas, il faut réussir, une victoire c’est un jour, la réussite c’est toujours. Ce n’est pas parce que tu gagnes une fois que tu es un grand champion et a contrario, ce n’est pas parce que tu perds que tu es un moins que rien’.« 

Edgar Grospiron cite des anecdotes de sa vie, explique comment ses parents lui ont inculqué de vraies valeurs. « Un jour, je suis revenu à la maison avec ma médaille d’or autour du cou, j’ai jeté mon sac de sport par terre et j’ai demandé ce qu’on allait manger. Ma mère, même si elle était fière de mon titre, m’a dit d’aller d’abord ranger mes affaires et de mettre la table. Il y a des règles. »

« Ce sport te flingue le squelette, mais malgré les blessures, je skie encore à mon âge ». Il est vrai que dévaler à tout berzingue une descente parsemée de bosses et absorber tous ces chocs, toutes ces trépidations, peut provoquer lésions des ménisques, tendinites, arthroses et ruptures des ligaments. Mais ce ‘Zébulon’ est monté sur ressort et fonce, rien ne l’arrête malgré de nombreux séjours à l’hôpital.

Champion et entrepreneur

Il continue : « Être champion, c’est d’abord un état d’esprit avant d’être un job. Le projet, c’est de voir son rêve se réaliser, se donner les moyens de l’atteindre, c’est une vision mais aussi une manière de faire. On crée sa boîte, on la développe, mais passer de 10 à 100 salariés, manager le personnel, gérer, ce n’est pas le même métier. Et si tu es nul en comptabilité, laisse tomber, confie-la à quelqu’un de qualifié, délègue. »

Pour lui, « il faut embarquer son manager dans son projet, communiquer avec les médias pour se faire connaître et attirer des sponsors prêts à miser sur vous. Donc en plus du travail, du talent, il faut une méthode et de la motivation, ce n’est pas forcément le plus fort qui gagne, mais le plus motivé et la chance ne suffit pas ». Edgar Grospiron ajoute : « Il faut savoir pourquoi on se lève le matin, quelle trace on a envie de laisser à sa femme, ses enfants, ses proches et ses collaborateurs. Il faut donner du sens à son engagement. On a besoin d’énergie, d’ambition, or elles fluctuent. On doit avoir des exigences et les mettre au service de nos points forts, nos forces, nos qualités, nous demander comment aller plus haut mais pas nous la péter, nous reposer sur nos lauriers, rester humbles. »

« C’est un travail constant. On ne naît pas champion olympique, on le devient. Entrepreneur, c’est pareil. Nous devons nous remettre en question, respecter des valeurs, progresser, nous améliorer, mettre la barre toujours plus haut. Gagner, c’est bien, réussir c’est mieux », conclut le champion qui, depuis le début de l’année, préside le Comité des Jeux Olympiques et Paralympiques des Alpes Françaises en 2030, chez nous, de Serre-Chevalier à Isola 2 000 et Montgenèvre, mais aussi Courchevel et Val d’Isère.

Une soirée du Réseau Entreprendre Rhône-Durance

Au cours de la soirée au Confidentiel d’Avignon-Nord, le président du Réseau Entreprendre Rhône-Durance, Emmanuel Sertain a précisé que c’était la dernière année de son mandat et a rappelé l’ADN de cette association qui rassemble une centaine de patrons : aider et soutenir avec bienveillance les repreneurs et créateurs d’entreprises, les faire bénéficier de leur expérience et de leur carnet d’adresses, les accompagner pour obtenir un prêt d’honneur à taux zéro pour se développer et créer des emplois. Brigitte Borel, la directrice, a longuement remercié les partenaires et mécènes. Parmi les lauréats 2025, Amandine Revelin et Sébastien Montaud, producteurs artisanaux de lavande, savons, huiles essentielles à Vaison-la-Romaine et Laetitia et Laurent Desbordes qui ont repris AMC, une entreprise spécialisée dans l’aménagement d’espaces pro en menuiserie à Sarrians.

Contact : rhone-durance@reseau-entreprendre.org / 04 90 86 45 59


Les Entrep’ Vaucluse : 72 jeunes vont faire l’expérience de l’entrepreneuriat

Le jeudi 11 septembre, Cap Luberon, pôle intercommunal de services aux entreprises du Pays d’Apt Luberon, a organisé la 6e édition de sa Rencontre Entrepreneur & Territoire, sur le thème ‘Quand les entrepreneurs écrivent l’histoire des territoires’, qui a réuni près de 90 chefs d’entreprises, élus et acteurs du territoire au Domaine des Hautes Garrigues à Villars.

C’est sous un soleil radieux que chefs d’entreprises, élus, et acteurs du territoire du Pays d’Apt ont pu frapper quelques balles au Golf des Ocres, situé sur le Domaine des Hautes Garrigues à Villars, à l’occasion de la 6e Rencontre Entrepreneur & Territoire. L’occasion pour le nouveau sous-préfet d’Apt, Eric Pierrat, de rappeler le rôle de l’État envers les entreprises. « Le sous-préfet peut identifier les zones clefs en main où les entreprises peuvent s’installer, mais aussi renseigner sur les nombreux programmes mis en place par l’État pour soutenir le développement des entreprises », a-t-il expliqué.

La 6e édition de cette rencontre avait pour thème ‘Quand les entrepreneurs écrivent l’histoire des territoires’. « Le thème de cette soirée est une occasion de rappeler que sur Terre, des hommes et des femmes, avec leurs idées, transforment les territoires », a déclaré Dominique Santoni, présidente du Département de Vaucluse.

©Vanessa Arnal-Laugier / L’Echo du Mardi

Un rendez-vous au Golf des ocres

Le domaine des Hautes Garrigues, qui était en train de se désertifier depuis plusieurs années, a été remis sur pied par Christian Vaudaux et ses équipes qui l’ont inauguré en 2024. Ce lieu de 20 hectares, à la clientèle majoritairement locale, compte 2 hectares constructibles pour lesquels l’entrepreneur a un gros projet avec notamment la construction d’un hôtel d’au moins 40 chambres.

« Le domaine représente un catalyseur qui témoigne de la vitalité du territoire et qui illustre parfaitement son potentiel de développement », a assuré Patrick Merle, Vice-président de la communauté de communes Pays d’Apt Luberon (CCPAL) délégué au Développement économique et attractivité du territoire. Il était donc évident pour Cap Luberon de choisir ce lieu pour sa nouvelle Rencontre Entrepreneur & Territoire, après avoir réuni les acteurs économiques locaux au Domaine de Capelongue à Bonnieux en 2024, ou encore à la Fondation Blachère à Bonnieux en 2023.

©Vanessa Arnal-Laugier / L’Echo du Mardi

Un témoignage

Chaque année pour cet événement, Cap Luberon invite un acteur engagé sur le territoire. Après le sportif aptésien Michaël Guigou l’année dernière, c’était au tour d’Alex Berger, producteur et entrepreneur vivant à Roussillon, de délivrer un témoignage inspirant. De son arrivée en France à l’âge de 10 ans à la création du Bureau des Légendes, série française la plus exportée au monde qui comptabilise plus de 100M de vues uniquement sur Canal+, Alex Berger a aussi témoigné de sa profonde affection pour le village de Roussillon, et plus largement pour le département de Vaucluse.

« Mon travail, c’est le storytelling. J’aime imaginer des histoires, trouver comment les raconter, et surtout créer une émotion. »

Alex Berger

Né aux États-Unis, ce n’est qu’au cours de son enfance qu’Alex Berger, ne parlant pas français, a posé ses valises dans les Vosges. Au cours de sa carrière, il a travaillé avec de grands noms de la télévision et du cinéma français comme Alain Chabat, Arthur, Antoine de Caunes, ou encore Pierre Lescure. Des échecs, il y en a eu, mais le Roussillonnais d’adoption a su faire preuve de résilience. Depuis 2008, il est à la tête de The Originals Productions, à l’origine de la série Le Bureau des Légendes, diffusée sur Canal+, ou encore de La Maison, première série française de la plateforme Apple TV+.

©Vanessa Arnal-Laugier / L’Echo du Mardi

Quand la culture se met au service du territoire

C’est dans les années 1980 qu’Alex Berger découvre la commune de Roussillon et en tombe amoureux. « J’ai un amour et une gratitude pour le Pays d’Apt qui est dingue, avait-il confié à L’Echo du Mardi au cours de l’été. J’aime tellement vivre ici que je me suis demandé comment je pouvais rendre au village ce que lui m’a apporté ? » Ainsi, le producteur et entrepreneur s’est beaucoup investi dans la vie du village. Aujourd’hui, il est, entre autres, le responsable du Comité Communal de Feux de Forêts (CCFF) de Roussillon, qui œuvre pour la protection de l’environnement.

Alex Berger s’investit également plus largement à l’échelle du Vaucluse, pour lequel il a créé le projet ‘LUX Vaucluse’, dont l’objectif est de favoriser la création audiovisuelle et de pérenniser la filière au sein du département afin de créer un réel impact sur sa fréquentation et sur son économie.

« Alex Berger incarne très bien ce que peut apporter un talent sur le territoire : des contacts, des idées, des projets, une vision »

Dominique Santoni

The Originals Productions est d’ailleurs en train de développer un projet en Vaucluse : une série polar-comédie qui devrait s’intituler « Roucayrolle » et qui se baserait sur le territoire, notamment Roussillon où les différents acteurs du projet ont passé plusieurs jours au cours de l’été afin de conceptualiser et concevoir la série. Ce projet est coécrit et cocréé par Philippe Mechelen, scénariste de la saga Les Tuches.

Le projet du Centre de la Couleur

Un autre projet de grande ampleur sur lequel travaille Alex Berger sur le territoire : le Centre de la Couleur de Roussillon. Un projet qui vise à relier l’écomusée Ôkhra, le centre du village de Roussillon et le Sentier des ocres pour faire des trois lieux une seule entité, un parcours touristique davantage ambitieux, rayonnant, précis et inclusif.

Ce Centre de la Couleur nécessite un investissement de près de 5M€. Une somme qui devrait être atteinte grâce à une campagne de mécénat. Le dépôt des permis et des différents dossiers réglementaires devrait se faire d’ici la fin de l’année, pour permettre à ce projet de sortir de terre d’ici 2027. Au travers de ce dernier, Alex Berger souhaite donner un nouveau souffle à la commune de Roussillon, avec une nouvelle attractivité, tout en préservant le patrimoine qu’elle recèle. Un projet ambitieux qui fera briller la commune, le Pays d’Apt, et le Vaucluse.


Les Entrep’ Vaucluse : 72 jeunes vont faire l’expérience de l’entrepreneuriat

« Le boss des bosses » comme certains l’ont surnommé après son titre aux Jeux Olympiques de 1992 à Alberville en ski acrobatique, le triple champion du monde (1989-91-95) Edgar Grospiron animera la soirée au Confidentiel du Novotel d’Avignon Nord le mercredi 17 septembre.

En présence de plus de 300 patrons du territoire, il démontrera en quoi « Entreprendre, c’est du sport ! » Et les obstacles, les difficultés, il sait comment les affronter et les vaincre, lui qui depuis février dernier est président du COJOP (Comité d’Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques) de 2030 dans les Alpes Françaises.

C’est le Réseau Entreprendre-Rhône Durance qui a eu l’idée de l’inviter cette année après Philippe Crozon en 2024. Cette association forte de 93 membres actifs, des chefs d’entreprise en activité ou à la retraite qui donnent de leur temps (1630 heures de bénévolat par an) pour tendre la main à des jeunes qui créent leur société ou en reprennent une, les conseillent, les soutiennent, les guident, les aident à monter leur projet, à obtenir un prêt d’honneur à taux zéro et les accompagnent pour, à terme, créer 5 emplois dans un délai de 3 ans. Et les chiffres parlent pour eux : en tout, 102 emplois ont été créés ou sauvegardés en 2024 par des membres de l’association qui paient une cotisation de 1 750€ par an.

Les valeurs-clés du Réseau Entreprendre, on les connaît et on les voit mises en oeuvre, année après année depuis sa création en 2003 en Vaucluse : bienveillance, engagement, solidarité, confiance, gratuité et réciprocité pusique nombre d’anciens lauréats ont, à leur tour, renvoyé l’ascensur social et sont devenus parrains ou tuteurs de futurs patrons.

Alors, en piste pour la Fête de l’Entrepreneur le 17 septembre autour d’Emmanuel Sertain, Brigitte Borel et Edgar Grospiron à partir de 18h au Confidentiel.

Contact : rhône-durance@reseau-entreprendre.org / 04 90 86 45 59


Les Entrep’ Vaucluse : 72 jeunes vont faire l’expérience de l’entrepreneuriat

Salarié depuis 3 ans à La Mie Câline de Cavaillon, Mickaël Thiroloix en est désormais le propriétaire. Une aventure entrepreneuriale qui a débuté le 1er août dernier.

Situé au 765 Avenue de la Libération à Cavaillon, le magasin La Mie Câline vient d’être repris par un salarié. Mickaël Thiroloix, qui y a travaillé ses trois dernières années, et qui connait la boutique comme sa poche, en a repris les rênes au début du mois d’août.

« Grâce à La Mie Câline, j’ai eu l’opportunité de me positionner en tant que franchisé dans un magasin dans lequel je travaillais depuis déjà 3 ans, explique le nouveau patron. Ce qui m’a donné encore plus envie de travailler pour La Mie Câline de Cavaillon, c’est la bonne humeur de l’équipe, sa gentillesse et son sourire permanent ! Je me reconnais totalement dans les valeurs de l’entreprise et je compte faire progresser l’équipe ! »

La reprise du magasin de Cavaillon par Mickaël Thiroloix s’accompagnera dans quelques mois par la mise en place du nouveau concept de La Mie Câline. Ainsi, des travaux seront effectués à l’intérieur de la boutique avec la réorganisation de la panetière et de la vitrine viennoiserie dans le but d’améliorer la visibilité des produits, des test de l’omnicanalité avec les bornes de Click & Collect, la poursuite de la réduction des emballages, et l’utilisation de vaisselle réutilisable.

Cette franchise de restauration rapide, pain et pâtisserie créée en 1985 compte aujourd’hui près de 240 magasins et plus de 2 600 franchisés et collaborateurs passionnés répartis sur tout le territoire. En Vaucluse, il existe trois boutiques à Orange, Carpentras, et Cavaillon.

Le magasin cavaillonnais. ©La Mie Câline Cavaillon

Les Entrep’ Vaucluse : 72 jeunes vont faire l’expérience de l’entrepreneuriat

« Faire émerger localement et valoriser des initiatives créatives, des pépites pour relever les défis sociaux et environnementaux », c’est le but du concours Graines de Boss, a précisé Tomas Redondo, directeur général de la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) de Vaucluse en prélude à la finale.

Après l’appel à projets, il y a eu 14 condidats au départ. Au fil des sélections, il n’en restait plus que six et ils ont présenté leur proposition à un jury composé d’une dizaine de jurés, dont Anne Benedetti à la tête d’une entreprise de BTP, Brigitte Borel, directrice du Réseau Entreprendre Rhône-Durance, Arnaud Fichot de la French Tech Grande Provence, Pierre-Hubert Martin, délégué au développement de La Poste en Vaucluse, Xavier Mathieu, chef étoilé et membre de la CCI, Michel Raoult ancien directeur de la Banque de France 84 et conseiller technique de la CCI.

Les six projets

1re entreprise, Clear Drink de Pertuis, qui a créé un test de détection de cannabis, cocaïne, GHB et médicaments dans les boissons qu’on peut vous servir dans des boîtes de nuit pour vous éviter d’être drogué. Depuis un an dans la région, 300 pharmacies ont vendu 600 000 de ces tests à 10€ les 3 unités.

C’est au tour ensuite de la société Gambade d’Avignon qui fabrique des vélos transformables jusqu’à devenir cargos pour faciliter la mobilité en ville et se faufiler dans les embouteillages. Autour de 5 000€ le vélo, sept ont été commercialisés depuis le début de l’année.

Place ensuite à Lium, PME de Morières-lès-Avignon qui propose un ballon dirigeable à hélium qui peut surveiller les installations sensibles  comme des centrales nucléaires, des dépôts de gaz, de méthane, des ponts. Créé en 2021, cette société affiche déjà un chiffre d’affaires de 100 000€.

Suit Opty-O, un concept de colonne de douche connectée et économe en eau. « Chaque année, quand on tourne le robinet d’eau chaude, le temps qu’elle arrive dans la salle de bain, on pourrait remplir une piscine entière. » Déjà des spécialistes du bricolage et de la plomberie les vendent (550€ l’unité).

5e candidat : Piver First Innovation à l’Isle-sur-La Sorgue qui propose une solution pour lutter contre la fraude sur internet.

Et enfin, c’est Virgomove, basée à Monteux, une marque de casques intégraux pour vélos et trottinettes électriques qui roulent vite et n’ont aucune protection en cas de chute.

Les deux lauréats

Après s’être retiré quelques minutes, le jury a voté : le Prix du Public a été décerné à Jean-Baptiste Petricoul, le jeune inventeur du casque Virgomove, qui a déjà reçu plusieurs prix d’innovation, notamment par le Réseau Entreprendre. Quant au Grand Prix du Jury, il a été remporté par Simon Lillamand pour la colonne de douche anti-gaspi.

Les deux lauréats seront accompagnés par la CCI 84 et bénéficieront  d’une campagne de promotion pour les faire connaître. Et ils représenteront les couleurs du Vaucluse lors de la finale nationale le 24 juin au siège du MEDEF à Paris. Une occasion pour eux, en cas de victoire, de lever des fonds, de rayonner, de se développer, de créer des emplois donc des richesses sur le territoire vauclusien.


Les Entrep’ Vaucluse : 72 jeunes vont faire l’expérience de l’entrepreneuriat

La Chambre de commerce et d’industrie (CCI) du Pays d’Arles organise son assemblée générale budgétaire le lundi 19 mai au Palais des Congrès d’Arles avec Kevin Polizzi, entrepreneur engagé et acteur majeur du numérique en Provence, en invité.

La prochaine assemblée générale de la CCI du Pays d’Arles, à laquelle toutes les entreprises du territoire sont invitées, aura lieu le lundi 19 mai à Arls. Ce rendez-vous, organisé chaque année, a pour objectif d’éclairer les perspectives économiques locales et d’évoquer les transformations à venir.

Pour l’occasion, la CCI invitera Kevin Polizzi, fondateur du groupe Unitel, dirigeant d’Unitel Group et président de Thecamp training. L’entrepreneur partagera sa vision du futur industriel des Bouches-du-Rhône, en lien avec les grandes mutations technologiques et écologiques en cours. Au cours de son intervention sur le thème ‘Entre IA et Décarbonation de l’industrie : quels défis et interconnexions entre la zone de Fos-Berre et le Pays d’Arles’, il abordera notamment les enjeux du débat public sur le territoire de Fos – Étang de Berre, les leviers de réindustrialisation durable, ainsi que l’impact de l’intelligence artificielle sur les modèles économiques et les dynamiques territoriales.

Inscription par mail à l’adresse mreggiani@arles.cci.fr
Lundi 19 mai. Partie institutionnelle à 18h. Intervention de Kevin Polizzi à 18h45. Palais des Congrès. 22 Avenue de la Première Division France Libre. Arles.

https://www.echodumardi.com/tag/entrepreneuriat/   1/1