17 octobre 2025 |

Ecrit par le 17 octobre 2025

Le Club des entrepreneurs Terre de Provence fête ses 10 ans

Le Club des entrepreneurs Terre de Provence organise la 3e édition de ses rencontres économiques le jeudi 2 octobre à Eyragues. Il fêtera ses 10 ans avec les participants par la même occasion.

Le Club des entrepreneurs Terre de Provence a pour ambition de faciliter les échanges économiques, mais aussi d’informer et former les dirigeants. C’est pourquoi elle organise chaque année un événement autour des rencontres économiques. La 3e édition, qui aura lieu le 2 octobre, sera sur le thème ‘Entreprendre dans un monde en mutation : opportunités et défis’.

Ce rendez-vous permettra aux participants d’obtenir un éclairage d’expert sur les transformations en cours avec une conférence et une table ronde, mais aussi de se rencontrer et d’élargir leur réseau professionnel. À travers ces rencontres économiques, le Club souhaite également mettre en valeur des entrepreneurs locaux engagés et innovants.

Né en 2015, le Club des entrepreneurs Terre de Provence compte aujourd’hui plus de 100 adhérents et organise une trentaine d’événements par an. Ainsi, l’événement du 2 octobre sera aussi l’occasion pour l’association de célébrer ses 10 ans. Une soirée festive attend les participants, ainsi que de nombreuses surprises.

Pour vous inscrire à cet événement, cliquez ici.
Jeudi 2 octobre. À partir de 17h. Salle de la bergerie – Parc du poète. Rue du Lavoir Couvert. Eyragues.


Le Club des entrepreneurs Terre de Provence fête ses 10 ans

À 56 ans, il a toujours sa petite houpette, une silhouette mince et un large sourire. Triple médaille d’or aux championnats du monde de ski bosses (1989, 1991, 1995), double champion olympique à Albertville (1992) et Lillehammer (1994), le champion savoyard Edgar Grospiron est venu dire aux membres du Réseau entreprendre Rhône-Durance que « Entreprendre, c’est du sport ! »

Edgar Grospiron, qui a quitté l’école à 16 ans, « vu mes carnets de notes », pour intégrer l’équipe de France de ski, a fait le parallèle entre les deux mondes, celui du sport et celui de l’entreprise. « Rester au sommet, ce n’est pas rien », résume-t-il, avant de lister les qualités nécessaires. « Un jeune athlète ne peut s’accomplir sans être aidé, conseillé, soutenu, accompagné par un manager, un entraîneur expérimenté et compétent. Moi, c’était Nano Pourtier, un leader charismatique, pour gagner, je lui ai confié ma vie. Il m’avait prévenu ‘Gagner ne suffit pas, il faut réussir, une victoire c’est un jour, la réussite c’est toujours. Ce n’est pas parce que tu gagnes une fois que tu es un grand champion et a contrario, ce n’est pas parce que tu perds que tu es un moins que rien’.« 

Edgar Grospiron cite des anecdotes de sa vie, explique comment ses parents lui ont inculqué de vraies valeurs. « Un jour, je suis revenu à la maison avec ma médaille d’or autour du cou, j’ai jeté mon sac de sport par terre et j’ai demandé ce qu’on allait manger. Ma mère, même si elle était fière de mon titre, m’a dit d’aller d’abord ranger mes affaires et de mettre la table. Il y a des règles. »

« Ce sport te flingue le squelette, mais malgré les blessures, je skie encore à mon âge ». Il est vrai que dévaler à tout berzingue une descente parsemée de bosses et absorber tous ces chocs, toutes ces trépidations, peut provoquer lésions des ménisques, tendinites, arthroses et ruptures des ligaments. Mais ce ‘Zébulon’ est monté sur ressort et fonce, rien ne l’arrête malgré de nombreux séjours à l’hôpital.

Champion et entrepreneur

Il continue : « Être champion, c’est d’abord un état d’esprit avant d’être un job. Le projet, c’est de voir son rêve se réaliser, se donner les moyens de l’atteindre, c’est une vision mais aussi une manière de faire. On crée sa boîte, on la développe, mais passer de 10 à 100 salariés, manager le personnel, gérer, ce n’est pas le même métier. Et si tu es nul en comptabilité, laisse tomber, confie-la à quelqu’un de qualifié, délègue. »

Pour lui, « il faut embarquer son manager dans son projet, communiquer avec les médias pour se faire connaître et attirer des sponsors prêts à miser sur vous. Donc en plus du travail, du talent, il faut une méthode et de la motivation, ce n’est pas forcément le plus fort qui gagne, mais le plus motivé et la chance ne suffit pas ». Edgar Grospiron ajoute : « Il faut savoir pourquoi on se lève le matin, quelle trace on a envie de laisser à sa femme, ses enfants, ses proches et ses collaborateurs. Il faut donner du sens à son engagement. On a besoin d’énergie, d’ambition, or elles fluctuent. On doit avoir des exigences et les mettre au service de nos points forts, nos forces, nos qualités, nous demander comment aller plus haut mais pas nous la péter, nous reposer sur nos lauriers, rester humbles. »

« C’est un travail constant. On ne naît pas champion olympique, on le devient. Entrepreneur, c’est pareil. Nous devons nous remettre en question, respecter des valeurs, progresser, nous améliorer, mettre la barre toujours plus haut. Gagner, c’est bien, réussir c’est mieux », conclut le champion qui, depuis le début de l’année, préside le Comité des Jeux Olympiques et Paralympiques des Alpes Françaises en 2030, chez nous, de Serre-Chevalier à Isola 2 000 et Montgenèvre, mais aussi Courchevel et Val d’Isère.

Une soirée du Réseau Entreprendre Rhône-Durance

Au cours de la soirée au Confidentiel d’Avignon-Nord, le président du Réseau Entreprendre Rhône-Durance, Emmanuel Sertain a précisé que c’était la dernière année de son mandat et a rappelé l’ADN de cette association qui rassemble une centaine de patrons : aider et soutenir avec bienveillance les repreneurs et créateurs d’entreprises, les faire bénéficier de leur expérience et de leur carnet d’adresses, les accompagner pour obtenir un prêt d’honneur à taux zéro pour se développer et créer des emplois. Brigitte Borel, la directrice, a longuement remercié les partenaires et mécènes. Parmi les lauréats 2025, Amandine Revelin et Sébastien Montaud, producteurs artisanaux de lavande, savons, huiles essentielles à Vaison-la-Romaine et Laetitia et Laurent Desbordes qui ont repris AMC, une entreprise spécialisée dans l’aménagement d’espaces pro en menuiserie à Sarrians.

Contact : rhone-durance@reseau-entreprendre.org / 04 90 86 45 59


Le Club des entrepreneurs Terre de Provence fête ses 10 ans

Le jeudi 11 septembre, Cap Luberon, pôle intercommunal de services aux entreprises du Pays d’Apt Luberon, a organisé la 6e édition de sa Rencontre Entrepreneur & Territoire, sur le thème ‘Quand les entrepreneurs écrivent l’histoire des territoires’, qui a réuni près de 90 chefs d’entreprises, élus et acteurs du territoire au Domaine des Hautes Garrigues à Villars.

C’est sous un soleil radieux que chefs d’entreprises, élus, et acteurs du territoire du Pays d’Apt ont pu frapper quelques balles au Golf des Ocres, situé sur le Domaine des Hautes Garrigues à Villars, à l’occasion de la 6e Rencontre Entrepreneur & Territoire. L’occasion pour le nouveau sous-préfet d’Apt, Eric Pierrat, de rappeler le rôle de l’État envers les entreprises. « Le sous-préfet peut identifier les zones clefs en main où les entreprises peuvent s’installer, mais aussi renseigner sur les nombreux programmes mis en place par l’État pour soutenir le développement des entreprises », a-t-il expliqué.

La 6e édition de cette rencontre avait pour thème ‘Quand les entrepreneurs écrivent l’histoire des territoires’. « Le thème de cette soirée est une occasion de rappeler que sur Terre, des hommes et des femmes, avec leurs idées, transforment les territoires », a déclaré Dominique Santoni, présidente du Département de Vaucluse.

©Vanessa Arnal-Laugier / L’Echo du Mardi

Un rendez-vous au Golf des ocres

Le domaine des Hautes Garrigues, qui était en train de se désertifier depuis plusieurs années, a été remis sur pied par Christian Vaudaux et ses équipes qui l’ont inauguré en 2024. Ce lieu de 20 hectares, à la clientèle majoritairement locale, compte 2 hectares constructibles pour lesquels l’entrepreneur a un gros projet avec notamment la construction d’un hôtel d’au moins 40 chambres.

« Le domaine représente un catalyseur qui témoigne de la vitalité du territoire et qui illustre parfaitement son potentiel de développement », a assuré Patrick Merle, Vice-président de la communauté de communes Pays d’Apt Luberon (CCPAL) délégué au Développement économique et attractivité du territoire. Il était donc évident pour Cap Luberon de choisir ce lieu pour sa nouvelle Rencontre Entrepreneur & Territoire, après avoir réuni les acteurs économiques locaux au Domaine de Capelongue à Bonnieux en 2024, ou encore à la Fondation Blachère à Bonnieux en 2023.

©Vanessa Arnal-Laugier / L’Echo du Mardi

Un témoignage

Chaque année pour cet événement, Cap Luberon invite un acteur engagé sur le territoire. Après le sportif aptésien Michaël Guigou l’année dernière, c’était au tour d’Alex Berger, producteur et entrepreneur vivant à Roussillon, de délivrer un témoignage inspirant. De son arrivée en France à l’âge de 10 ans à la création du Bureau des Légendes, série française la plus exportée au monde qui comptabilise plus de 100M de vues uniquement sur Canal+, Alex Berger a aussi témoigné de sa profonde affection pour le village de Roussillon, et plus largement pour le département de Vaucluse.

« Mon travail, c’est le storytelling. J’aime imaginer des histoires, trouver comment les raconter, et surtout créer une émotion. »

Alex Berger

Né aux États-Unis, ce n’est qu’au cours de son enfance qu’Alex Berger, ne parlant pas français, a posé ses valises dans les Vosges. Au cours de sa carrière, il a travaillé avec de grands noms de la télévision et du cinéma français comme Alain Chabat, Arthur, Antoine de Caunes, ou encore Pierre Lescure. Des échecs, il y en a eu, mais le Roussillonnais d’adoption a su faire preuve de résilience. Depuis 2008, il est à la tête de The Originals Productions, à l’origine de la série Le Bureau des Légendes, diffusée sur Canal+, ou encore de La Maison, première série française de la plateforme Apple TV+.

©Vanessa Arnal-Laugier / L’Echo du Mardi

Quand la culture se met au service du territoire

C’est dans les années 1980 qu’Alex Berger découvre la commune de Roussillon et en tombe amoureux. « J’ai un amour et une gratitude pour le Pays d’Apt qui est dingue, avait-il confié à L’Echo du Mardi au cours de l’été. J’aime tellement vivre ici que je me suis demandé comment je pouvais rendre au village ce que lui m’a apporté ? » Ainsi, le producteur et entrepreneur s’est beaucoup investi dans la vie du village. Aujourd’hui, il est, entre autres, le responsable du Comité Communal de Feux de Forêts (CCFF) de Roussillon, qui œuvre pour la protection de l’environnement.

Alex Berger s’investit également plus largement à l’échelle du Vaucluse, pour lequel il a créé le projet ‘LUX Vaucluse’, dont l’objectif est de favoriser la création audiovisuelle et de pérenniser la filière au sein du département afin de créer un réel impact sur sa fréquentation et sur son économie.

« Alex Berger incarne très bien ce que peut apporter un talent sur le territoire : des contacts, des idées, des projets, une vision »

Dominique Santoni

The Originals Productions est d’ailleurs en train de développer un projet en Vaucluse : une série polar-comédie qui devrait s’intituler « Roucayrolle » et qui se baserait sur le territoire, notamment Roussillon où les différents acteurs du projet ont passé plusieurs jours au cours de l’été afin de conceptualiser et concevoir la série. Ce projet est coécrit et cocréé par Philippe Mechelen, scénariste de la saga Les Tuches.

Le projet du Centre de la Couleur

Un autre projet de grande ampleur sur lequel travaille Alex Berger sur le territoire : le Centre de la Couleur de Roussillon. Un projet qui vise à relier l’écomusée Ôkhra, le centre du village de Roussillon et le Sentier des ocres pour faire des trois lieux une seule entité, un parcours touristique davantage ambitieux, rayonnant, précis et inclusif.

Ce Centre de la Couleur nécessite un investissement de près de 5M€. Une somme qui devrait être atteinte grâce à une campagne de mécénat. Le dépôt des permis et des différents dossiers réglementaires devrait se faire d’ici la fin de l’année, pour permettre à ce projet de sortir de terre d’ici 2027. Au travers de ce dernier, Alex Berger souhaite donner un nouveau souffle à la commune de Roussillon, avec une nouvelle attractivité, tout en préservant le patrimoine qu’elle recèle. Un projet ambitieux qui fera briller la commune, le Pays d’Apt, et le Vaucluse.


Le Club des entrepreneurs Terre de Provence fête ses 10 ans

« Le boss des bosses » comme certains l’ont surnommé après son titre aux Jeux Olympiques de 1992 à Alberville en ski acrobatique, le triple champion du monde (1989-91-95) Edgar Grospiron animera la soirée au Confidentiel du Novotel d’Avignon Nord le mercredi 17 septembre.

En présence de plus de 300 patrons du territoire, il démontrera en quoi « Entreprendre, c’est du sport ! » Et les obstacles, les difficultés, il sait comment les affronter et les vaincre, lui qui depuis février dernier est président du COJOP (Comité d’Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques) de 2030 dans les Alpes Françaises.

C’est le Réseau Entreprendre-Rhône Durance qui a eu l’idée de l’inviter cette année après Philippe Crozon en 2024. Cette association forte de 93 membres actifs, des chefs d’entreprise en activité ou à la retraite qui donnent de leur temps (1630 heures de bénévolat par an) pour tendre la main à des jeunes qui créent leur société ou en reprennent une, les conseillent, les soutiennent, les guident, les aident à monter leur projet, à obtenir un prêt d’honneur à taux zéro et les accompagnent pour, à terme, créer 5 emplois dans un délai de 3 ans. Et les chiffres parlent pour eux : en tout, 102 emplois ont été créés ou sauvegardés en 2024 par des membres de l’association qui paient une cotisation de 1 750€ par an.

Les valeurs-clés du Réseau Entreprendre, on les connaît et on les voit mises en oeuvre, année après année depuis sa création en 2003 en Vaucluse : bienveillance, engagement, solidarité, confiance, gratuité et réciprocité pusique nombre d’anciens lauréats ont, à leur tour, renvoyé l’ascensur social et sont devenus parrains ou tuteurs de futurs patrons.

Alors, en piste pour la Fête de l’Entrepreneur le 17 septembre autour d’Emmanuel Sertain, Brigitte Borel et Edgar Grospiron à partir de 18h au Confidentiel.

Contact : rhône-durance@reseau-entreprendre.org / 04 90 86 45 59


Le Club des entrepreneurs Terre de Provence fête ses 10 ans

Salarié depuis 3 ans à La Mie Câline de Cavaillon, Mickaël Thiroloix en est désormais le propriétaire. Une aventure entrepreneuriale qui a débuté le 1er août dernier.

Situé au 765 Avenue de la Libération à Cavaillon, le magasin La Mie Câline vient d’être repris par un salarié. Mickaël Thiroloix, qui y a travaillé ses trois dernières années, et qui connait la boutique comme sa poche, en a repris les rênes au début du mois d’août.

« Grâce à La Mie Câline, j’ai eu l’opportunité de me positionner en tant que franchisé dans un magasin dans lequel je travaillais depuis déjà 3 ans, explique le nouveau patron. Ce qui m’a donné encore plus envie de travailler pour La Mie Câline de Cavaillon, c’est la bonne humeur de l’équipe, sa gentillesse et son sourire permanent ! Je me reconnais totalement dans les valeurs de l’entreprise et je compte faire progresser l’équipe ! »

La reprise du magasin de Cavaillon par Mickaël Thiroloix s’accompagnera dans quelques mois par la mise en place du nouveau concept de La Mie Câline. Ainsi, des travaux seront effectués à l’intérieur de la boutique avec la réorganisation de la panetière et de la vitrine viennoiserie dans le but d’améliorer la visibilité des produits, des test de l’omnicanalité avec les bornes de Click & Collect, la poursuite de la réduction des emballages, et l’utilisation de vaisselle réutilisable.

Cette franchise de restauration rapide, pain et pâtisserie créée en 1985 compte aujourd’hui près de 240 magasins et plus de 2 600 franchisés et collaborateurs passionnés répartis sur tout le territoire. En Vaucluse, il existe trois boutiques à Orange, Carpentras, et Cavaillon.

Le magasin cavaillonnais. ©La Mie Câline Cavaillon

Le Club des entrepreneurs Terre de Provence fête ses 10 ans

« Faire émerger localement et valoriser des initiatives créatives, des pépites pour relever les défis sociaux et environnementaux », c’est le but du concours Graines de Boss, a précisé Tomas Redondo, directeur général de la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) de Vaucluse en prélude à la finale.

Après l’appel à projets, il y a eu 14 condidats au départ. Au fil des sélections, il n’en restait plus que six et ils ont présenté leur proposition à un jury composé d’une dizaine de jurés, dont Anne Benedetti à la tête d’une entreprise de BTP, Brigitte Borel, directrice du Réseau Entreprendre Rhône-Durance, Arnaud Fichot de la French Tech Grande Provence, Pierre-Hubert Martin, délégué au développement de La Poste en Vaucluse, Xavier Mathieu, chef étoilé et membre de la CCI, Michel Raoult ancien directeur de la Banque de France 84 et conseiller technique de la CCI.

Les six projets

1re entreprise, Clear Drink de Pertuis, qui a créé un test de détection de cannabis, cocaïne, GHB et médicaments dans les boissons qu’on peut vous servir dans des boîtes de nuit pour vous éviter d’être drogué. Depuis un an dans la région, 300 pharmacies ont vendu 600 000 de ces tests à 10€ les 3 unités.

C’est au tour ensuite de la société Gambade d’Avignon qui fabrique des vélos transformables jusqu’à devenir cargos pour faciliter la mobilité en ville et se faufiler dans les embouteillages. Autour de 5 000€ le vélo, sept ont été commercialisés depuis le début de l’année.

Place ensuite à Lium, PME de Morières-lès-Avignon qui propose un ballon dirigeable à hélium qui peut surveiller les installations sensibles  comme des centrales nucléaires, des dépôts de gaz, de méthane, des ponts. Créé en 2021, cette société affiche déjà un chiffre d’affaires de 100 000€.

Suit Opty-O, un concept de colonne de douche connectée et économe en eau. « Chaque année, quand on tourne le robinet d’eau chaude, le temps qu’elle arrive dans la salle de bain, on pourrait remplir une piscine entière. » Déjà des spécialistes du bricolage et de la plomberie les vendent (550€ l’unité).

5e candidat : Piver First Innovation à l’Isle-sur-La Sorgue qui propose une solution pour lutter contre la fraude sur internet.

Et enfin, c’est Virgomove, basée à Monteux, une marque de casques intégraux pour vélos et trottinettes électriques qui roulent vite et n’ont aucune protection en cas de chute.

Les deux lauréats

Après s’être retiré quelques minutes, le jury a voté : le Prix du Public a été décerné à Jean-Baptiste Petricoul, le jeune inventeur du casque Virgomove, qui a déjà reçu plusieurs prix d’innovation, notamment par le Réseau Entreprendre. Quant au Grand Prix du Jury, il a été remporté par Simon Lillamand pour la colonne de douche anti-gaspi.

Les deux lauréats seront accompagnés par la CCI 84 et bénéficieront  d’une campagne de promotion pour les faire connaître. Et ils représenteront les couleurs du Vaucluse lors de la finale nationale le 24 juin au siège du MEDEF à Paris. Une occasion pour eux, en cas de victoire, de lever des fonds, de rayonner, de se développer, de créer des emplois donc des richesses sur le territoire vauclusien.


Le Club des entrepreneurs Terre de Provence fête ses 10 ans

La Chambre de commerce et d’industrie (CCI) du Pays d’Arles organise son assemblée générale budgétaire le lundi 19 mai au Palais des Congrès d’Arles avec Kevin Polizzi, entrepreneur engagé et acteur majeur du numérique en Provence, en invité.

La prochaine assemblée générale de la CCI du Pays d’Arles, à laquelle toutes les entreprises du territoire sont invitées, aura lieu le lundi 19 mai à Arls. Ce rendez-vous, organisé chaque année, a pour objectif d’éclairer les perspectives économiques locales et d’évoquer les transformations à venir.

Pour l’occasion, la CCI invitera Kevin Polizzi, fondateur du groupe Unitel, dirigeant d’Unitel Group et président de Thecamp training. L’entrepreneur partagera sa vision du futur industriel des Bouches-du-Rhône, en lien avec les grandes mutations technologiques et écologiques en cours. Au cours de son intervention sur le thème ‘Entre IA et Décarbonation de l’industrie : quels défis et interconnexions entre la zone de Fos-Berre et le Pays d’Arles’, il abordera notamment les enjeux du débat public sur le territoire de Fos – Étang de Berre, les leviers de réindustrialisation durable, ainsi que l’impact de l’intelligence artificielle sur les modèles économiques et les dynamiques territoriales.

Inscription par mail à l’adresse mreggiani@arles.cci.fr
Lundi 19 mai. Partie institutionnelle à 18h. Intervention de Kevin Polizzi à 18h45. Palais des Congrès. 22 Avenue de la Première Division France Libre. Arles.


Le Club des entrepreneurs Terre de Provence fête ses 10 ans

Depuis 2014, le programme Les Entrep’ est présent en Vaucluse. Chaque année, des étudiants et jeunes diplômés se réunissent par petits groupes afin de monter des projets d’entreprise qui sont ensuite mis en compétition. Pour cette 11e édition, 81 jeunes vauclusiens, répartis en 18 équipes, ont tenté de relever le défi.

Pendant 5 mois, les 18 équipes de la 11e promotion du programme Les Entrep’ Vaucluse ont expérimenté la création d’entreprise. Accompagnés par plus de 60 professionnels bénévoles, les jeunes vauclusiens ont découvert le monde de l’entreprise et développé leurs compétences entrepreneuriales pour booster leur employabilité.

Chaque équipe a dû élaborer une idée d’entreprise et défendre cette dernière avec le pitch parfait. Sur les 18 équipes candidates en Vaucluse, huit se sont démarquées et une ira en finale nationale le 22 mai prochain.

Les lauréats

Une seule équipe ira en finale nationale des Entrep’, et c’est l’équipe du projet ‘Feel Safe’, une application qui allie prévention, défense et un accompagnement pour les femmes, imaginée par Chloé Castalan, Jade Nabet, Flavie Payen, Yasmine Houmadi et Marc Bern, qui ont été coachés par Pierre Poncie, fondateur de 2P International Conseil.

Sept autres équipes ont su faire leur preuve :

  • Trophée ‘Parcours entreprendre’ : le projet ‘Provenska’, qui vise à redonner à la vodka ses lettres de noblesse, imaginée par Mattew Barthee, Noam Conseil Sarmento, Manon Issartier et Claire Soulier, qui ont été coachés par Lionel Dosne et Serge Edmond de la Chocolaterie Castelain.
  • Trophée ‘Économie créative, environnementale et inclusive’ et ‘Trophée du public’: le projet Mottaz Agency’, une agence de projets dans le secteur du mannequinat qui valorise des personnes issues, ou non, du milieu, en partenariat avec des marques indépendantes, imaginée par Théo Mottaz, Théo Lopez, Gabriel Boiron, Elsa Chauvet et Inès Ali, qui ont été coachés par Tania Boulahrouf d’Auchan Mistral 7 et Didier Goguillon de Würth France.
  • Trophée ‘Innovation’ : le projet ‘Grappeline’, un produit alcoolisé à base de moût de raisin partiellement fermenté avec adjonction de CO2, imaginé par Jules Robert-Chapot, Marie Muh, Nolwenn Bisogno, Juline Bonnand et Lorène Mouraret, qui ont été coachés par Jean-Yves Grand de Force Cadres et Christophe Vanneste d’Aqua Innovation.
  • Trophée ‘Coup de Cœur’ (ex-æquo) : le projet ‘Valora’ qui revalorise les invendus agricoles ou coproduits de l’industrie agroalimentaire qui pour en faire des soins cosmétiques, imaginé par Julie Uso, Valentina Ballester-Segura, Mia Knight, Muriel Barrier et Pauline Gagnat, qui ont été coachés par Laurent Ansellem de Prodjects 4iT et Grégoire Bouchez de Force Cadres.
  • Trophée ‘Coup de Cœur’ (ex-æquo) : le projet ‘H@rmonie’, une plateforme de mise en relation des différents agents de la culture au moyen de “bibliothèques
  • d’adresses / d’artistes”, imaginée par Taïssa Popov, Laurie Daumas, Eva Foggiaroli et Adèle Panabières, qui ont été coachées par Joël Derrien de Smart Change et Magali Jouffret, enseignante et géobiologue.
  • Trophée ‘Dream Team’ : le projet ‘SGL Esport’, un tournoi Esport autour de jeux de simulation, imaginé par Quentin Mangeot, Karine Aleatico, Louis Raffin, Thomas Castagnet et Lucie Ariès, qui ont été coachés par Xavier Bourgue du Campus Sup Pasteur et Christian Lacroix d’Association Mut’Com.
  • Trophée ‘Communication’ : le projet ‘Brain Factory’, un site internet centralisant l’ensemble des innovations écologiques, imaginé par Léo Petrequin, Romane Strauch, Julien Granier et Lucas Panloup, qui ont été coachés par Marie-Christine Pessiot, accompagnatrice de dirigeants, et Jean-Jacques Bravais de la Fondation Tour du Valat.

Les 10 autres équipes du concours n’ont pas démérité avec leurs projets ‘Spik’, ‘BaliPack’, ‘Champi’Go’, ‘Hight-tech Toilets’, ‘Recy’clique’, ‘BioSerre Mayotte’, ‘Vino’matic’, ‘Virtuellement là’, ‘En chœur’, et ‘EK’eau Rénov’.

©Les Entrep’ Vaucluse

Le Club des entrepreneurs Terre de Provence fête ses 10 ans

Axtom, le collectif d’entrepreneurs associés qui accompagne les entreprises et les collectivités dans leur développement immobilier et économique, et l’institut IFOP, ont interrogé un panel de 2 700 Français sur le sujet de l’entrepreneuriat en Région Sud.

En 2024, 106 186 entreprises ont été créées dans la Région Sud (source BPI France). Une dynamique entrepreneuriale portée par les micro-entrepreneurs qui ont représenté 66% des lancements d’activité cette année-là, soit 69 914 micro-entreprises.

Si créer son propre emploi est dans la région la principale motivation qui préside à la volonté d’entreprendre (96%), près des 2/3 des habitants (64%) se déclareraient prêts à tenter l’aventure si toutes les conditions de succès étaient réunies. Un peu moins nombreux que la moyenne nationale à percevoir la France comme un pays d’entrepreneurs (50% contre 53%), quel regard portent-ils sur le niveau de vie des entrepreneurs et quelle rémunération leur semblerait suffisamment attractive pour se lancer ?

Alors que l’émission « Qui veut être mon associé ? » remporte un vif succès, le collectif d’entrepreneurs Axtom et l’institut IFOP ont interrogé un panel de 2 700 Français représentatif de la population française de 18 ans et plus, pour répondre à ces questions et tordre le cou aux idées reçues.

Combien gagnent les entrepreneurs français selon les habitants du Sud ?

A contre-courant de certaines idées reçues associant entrepreneuriat et richesse, favorisées par les histoires de réussite spectaculaire et la représentation culturelle, les Français restent relativement raisonnables quant à leur estimation du revenu net mensuel des entrepreneurs qu’ils évaluent en moyenne à 2 990 € (avant impôt).

Une appréciation proche de la réalité si l’on en juge les résultats d’une enquête menée fin 2023 par la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) révélant que plus de la moitié des dirigeants de TPE/PME (51%) percevraient une rémunération mensuelle moyenne inférieure à 2 600€, un dirigeant sur cinq (20%) déclarant gagner moins qu’un SMIC.

©Axtom / Ifop

Dans la Région Sud, les répondants semblent plus « modérés » que la moyenne nationale, évaluant le revenu mensuel des créateurs d’entreprises à 2 650€ net, loin derrière l’Ile-de-France (3 830€), le Grand Est (3 706€) et la Bourgogne Franche Comté (3 621€).

Les habitants de la région prêts à entreprendre pour un revenu de 3 459€ par mois

Pour 68% des répondants de la région, la principale motivation des entrepreneurs est de gagner de l’argent pour s’assurer un niveau de vie confortable.

A leur échelle, alors que le salaire moyen dans la région est de 2 472€ nets par mois (dans le privé), le seuil de revenu mensuel à partir duquel il leur semblerait intéressant de lancer leur propre activité s’élève en moyenne à 3 459€, soit 809€ de plus que leur estimation du revenu des chefs d’entreprises en France.

Des estimations qui les placent au 4ème rang des régions les plus « gourmandes », quand la moyenne nationale est légèrement inférieure avec 3 366€.

Jérémie Benmoussa, directeur général et associé d’Axtom, commente : « La création d’une entreprise offre l’opportunité de faire une différence, d’innover et d’apporter des solutions à des problèmes spécifiques. Cette capacité à avoir un impact tangible sur le marché et la société, à travers des services améliorés ou la création d’emplois par exemple, est souvent une motivation plus profonde que l’enrichissement financier. En témoigne la réalité du revenu moyen des entrepreneurs en France. Bien que la perspective de mieux gagner leur vie puisse également jouer un rôle, il est clair que pour beaucoup d’entrepreneurs, la liberté et l’autonomie que procurent la création et la gestion de leur propre entreprise sont des moteurs puissants. Prendre ses propres décisions sans avoir à se conformer aux directives d’un supérieur hiérarchique et suivre ses convictions sont des avantages perçus comme majeurs, et cela sans compter le gain de flexibilité avec la possibilité d’organiser sa journée selon ses besoins et priorités, ce qui est difficilement réalisable dans un cadre salarié traditionnel. »

« N’importe qui peut entreprendre » : une perception partagée par 53% des habitants.

Bernard Tapie, Xavier Niel, Bernard Arnault puis Michel-Edouard Leclerc en France ou encore Elon Musk, Steve Jobs, Jeff Bezos et Bill Gates à l’international, sont les personnes connues qui, spontanément, symbolisent le mieux l’entrepreneuriat aux yeux des Français.

En parallèle, loin de l’image médiatique de ces « grands patrons » milliardaires,une majorité de la population française privilégie une représentation de proximité, citant prioritairement un membre de leur famille ou un artisan de leur quartier (plombier, boulanger, etc.). En écho de ce sentiment d’entrepreneuriat accessible à tous, 53% des habitants de la Région Sud estiment que de nos jours, n’importe qui peut entreprendre. 45% considèrent même qu’il suffirait d’une bonne idée pour se lancer (proche du niveau national de 46%).

Attention à l’image peu réaliste de l’entrepreneuriat véhiculée par les réseaux sociaux

Une perception d’apparente simplicité qui alerte Jérémie Benmoussa, alors que les défaillances d’entreprises se multiplient en France : « Les récits simplifiés autour d’entrepreneurs à succès négligent souvent les difficultés, les efforts et les ressources nécessaires pour transformer une idée en entreprise viable. Les figures emblématiques comme Steve Jobs, Elon Musk ou Mark Zuckerberg sont souvent présentées comme des génies qui ont réussi principalement grâce à leur créativité, créant une vision erronée de l’entrepreneuriat. Les réseaux sociaux accentuent cette tendance en faisant la promotion de « méthodes » permettant de créer un business et de devenir riche grâce au digital. Avec l’accès accru aux technologies et aux ressources en ligne, les jeunes peuvent croire que lancer une entreprise est plus facile qu’il ne l’est réellement. Par ailleurs, la culture de la start-up, souvent médiatisée, donne l’impression qu’une bonne idée et une levée de fonds suffisent pour réussir, alors que les étapes de développement, de gestion et de croissance sont cruciales. Les initiatives de sensibilisation à l’entrepreneuriat se concentrent parfois trop sur l’idée innovante et pas assez sur les compétences nécessaires pour la concrétiser. »

Enquête réalisée par l’IFOP pour Axtom

https://www.echodumardi.com/tag/entrepreneuriat/   1/1