24 avril 2024 |

Ecrit par le 24 avril 2024

Face 84 : la Fondation vauclusienne contre l’exclusion a accompagné 12 111 bénéficiaires en 2023

Face, la Fondation agir contre l’exclusion, de Vaucluse met les bouchées doubles pour une société encore plus inclusive et solidaire. Bilan de l’activité de la structure suite à son AG annuelle.

L’Assemblée générale de l’association Face Vaucluse (Fondation agir contre l’exclusion) de Vaucluse vient de se tenir dans les locaux du Rouge-Gorge à Avignon où le président, Pierre-Hubert Martin (Délégué Territorial du Groupe la Poste 84) et la directrice, Carol Isouard-Pauleau ont accueilli les adhérents (qui ont doublé en un an). Ils font tous partie de grandes entités (Enedis, Engie, GRDF, Veolia, GSE, AFPA, Suez, la Chambre de Commerce et d’Industrie, la CAF, la MSA, la Préfecture, le Trésor Public, McCormick, Manpower).

Un engagement vers les autres
Mécènes, bénévoles, ils et elles sont des acteurs incontournables du département (Grand Deltat Habitat, Eiffage, Colas, Saint-Gobain, ASF Vinci, Carrefour, Auchan, Moscatelli, Chocolaterie Castelain, Agis, Chabas, Ecomin d’Avignon…) engagés vers les autres, les chômeurs, les étudiants précaires, les retraités, les habitants des quartiers éloignés de l’emploi ou de la vie sociale et ils font tout pour qu’ils se rapprochent du monde de l’entreprise ou qu’ils ne restent pas seuls dans leur bulle.

Les entreprises partenaires de Face Vaucluse

Près de 2 000 collégiens à la rencontre des entrepreneurs locaux
Régulièrement, ils organisent des visites de leur société, parlent des filières, de la formation, des métiers qu’elle propose, de leurs besoins en main d’œuvre. Par exemple lors du dernier « Forum de l’Emploi par l’Alternance » au MIN de Saint-Chamand, 12 entreprises et 95 candidats étaient présents. En 2023, 1 869 collégiens et lycéens ont pu avoir une rencontre avec des chefs d’entreprises mais aussi avec l’Armée de l’Air et de l’Espace. En tout, les 52 actions menées par Face Vaucluse, en partenariat avec 72 entreprises, ont concerné 12 111 bénéficiaires en 2023.

Eviter aussi la fracture numérique
Avec la dématérialisation des démarches (Impôts, Caisse d’Allocations Familiales, paiement en ligne des factures d’électricité, du gaz, de la téléphonie), nombre de particuliers, victimes d’une fracture numérique, démunis face à internet, sont guidés par Face 84. Ils sont aidés dans leurs accès aux droits à la santé, au logement, à l’énergie et peuvent ainsi sortir de leur isolement social. Deux écrivains publics apportent leur aide dans la rédaction de lettres aux services publics. Par exemple, l’an dernier, chaque semaine, 4 permanences étaient dédiées (2 à Avignon, 2 à l’AFPA du Pontet) et 600 personnes, dont 43% de femmes ont été reçues par les médiateurs de la Face pour remplir leur dossier de désendettement ou une démarche de santé, car tout le monde ne connait pas forcément ses droits en matière de santé.

Pierre-Hubert Martin, président de Face 84, et, Carol Isouard-Pauleau, directrice de structure.

Comme Pierre-Hubert Martin est ‘patron’ de La Poste en Vaucluse, 51 310 personnes ont reçu un coup de pouce, tout au long de l’année, dans 9 bureaux d’Avignon (République – Place Pie -Olivades, Pont-des-2-Eaux, Saint-Jean), Le Pontet, Cavaillon, Carpentras et Orange face aux automates qui délivrent un timbre ou un accusé de réception pour une lettre envoyée en recommandé.

« Œuvrer en faveur d’une société responsable, inclusive et solidaire. »

Pierre-Hubert Martin, président de Face 84

Lors de l’Assemblée Générale, il a d’ailleurs évoqué les ‘30 ans de la Face’ au plan national, que préside l’ancien premier ministre Jean Castex, célébrés à Marseille au cours desquels a été signée une convention avec le Président de la Région Sud, Renaud Muselier. Il a aussi parlé d’un partenariat avec l’Université d’Avignon pour se rapprocher des étudiants qui, depuis le Covid et l’inflation traversent des moments de plus en plus difficiles pour se nourrir, se chauffer ou pour les aider à combattre discrimination, exclusion et inégalités.

« Les financement publics et privés ont nettement diminué en 2023. explique le président de Face 84. Nous devons donc mener des actions d’urgence, dans la recherche d’un emploi pour les uns, ou pour sortir les autres de la précarité financière, numérique, énergétique ou sociale. Nous espérons pouvoir compter sur votre présence, votre soutien et votre détermination inextinguibles pour œuvrer en faveur d’une société responsable, inclusive et solidaire » a-t-il conclu.


Face 84 : la Fondation vauclusienne contre l’exclusion a accompagné 12 111 bénéficiaires en 2023

L’association CroissancePlus qui est constitué d’un réseau de plus de 500 entrepreneurs représentant plus de 110 000 emplois cumulés organise du jeudi 4 au samedi 6 avril à Avignon, le spring campus. Cet évènement, sur le thème cette année « j’irai au bout de mes rêves », prend la forme d’un séminaire adapté aux besoins et pratiques des entrepreneurs propose de nombreux débats, ateliers business et networking. L’occasion pour la structure dirigée par Audrey Louail de rappeler sa mission de partage et d’influence et pour les adhérents de débattre autour de leur quotidien avec des intervenants de qualité. Avec en point d’orgue l’intervention de Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique.

C’est au centre des congrès du Palais des Papes à Avignon que l’association CroissancePlus organise la 15e édition de son spring campus qui réunit de nombreux entrepreneurs du territoire et de partout ailleurs. L’évènement, débuté jeudi 4 avril se poursuivra jusqu’à demain, samedi 6 avril. Une édition 2024 qui peut compter sur la présence de nombreux intervenants issus du milieu de l’entreprenariat qui viennent partager leurs expériences et leurs ‘conseils’ pour mieux appréhender cette activité au quotidien.

Parmi ces nombreux intervenants, l’animateur et historien Franck Ferrand, la philosophe Gabrielle Halpern, l’apnéiste Guillaume Néry, le médecin anesthésiste-réanimateur, ancien médecin chef du RAID, Matthieu Langlois, la neuropsychologue, directrice de recherches au CNRS et responsable scientifique de l’association Les yeux dans la tête, Sylvie Chokron, le général Dominique Trinquand, expert en relations internationales, Alain Bécoulet, directeur général adjoint science du projet ITER… Et, en ‘guest-star’ Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique dont l’intervention est visible ci-dessous.

Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, lors de son intervention au centre des congrès d’Avignon.Un discours précédé par l’intervention d’Audrey Louail, présidente de CroissancePlus.©CroissancePlus

CroissancePlus un ADN de partage et de développement
La thématique de CroissancePlus sur ce spring campus peut se résumer en une phrase en forme de mantra « J’irai au bout de mes rêves ». Une maxime qu’Audrey Louail, la présidente de l’association rattache directement au métier d’entrepreneur « le rêve est un puissant moteur, c’est la première étape du chemin entrepreneuriale. Nous en tant que structure qui réunit ces faiseurs de rêves, notre but est de les aider à prendre des risques et aller au-delà des obstacles ».

Une mission que cette chef d’entreprise bretonne prend à cœur et dont le succès ne peut résider que dans le partage et la réunion « nous sommes tous des entreprises en croissance et nous avons tous choisis de partager le fruit de la croissance avec nos adhérents car nous sommes convaincus que la réussite entrepreneuriale ne peut être que collective et c’est pour ça que l’association de nos collaborateurs au capital de nos entreprises est juste primordiale » déclare-t-elle.

500 adhérents, tous entrepreneurs comptent déjà parmi les fidèles de CroissancePlus, 100 000 emplois cumulés, 11 milliards de chiffre d’affaires cumulés et plus de 50 rencontres par an, l’association se veut déjà particulièrement active et rassembleuse. Son objectif s’articule autour de deux missions : partager et influencer « notre premier travail est de faire connaitre auprès des services publics les besoins et les enjeux de nos entreprises qui évoluent constamment en fonction des changements économiques et notre deuxième tâche consiste à effectuer de la communication interne afin de grandir ensemble et trouver des solutions à chaque problématique entrepreneuriale peu importe la taille de l’entreprise » ajoute Audrey Louail.

Inspirer le business model, le leitmotiv du spring campus 2024
Chaque année CroissancePlus organise de nombreux évènements pour ses adhérents, pour les aider et les accompagner dans leur dynamique de transformation. C’est le but poursuivi pour ce spring campus 2024 à Avignon qui se découpe en trois jours. Au programme ateliers autour des thématiques d’avenir comme « comment déployer facilement des solutions IA dans mon business » ou « Le CSRD (contrat de redynamisation de sites de défense) comment s’y préparer.

La 15e édition du spring campus de CroissancePlus se déroule au centre des congrès du Palais des papes d’Avignon.©CroissancePlus

Des réponses aux problématiques business et des enjeux de demain qui touche toutes les entreprises en particulier les PME et les ETI. De nombreux professionnels qualifiés interviennent également durant ces trois jours pour apporter des éclairages et des précisions sur certains sujets et interrogations qui se posent pour l’avenir de cette activité entrepreneuriale.

Une intervention est particulièrement attendue, c’est évidemment celle de Bruno Le Maire (voir vidéo ci-dessus), ministre de l’économie qui sera présent sur ce Spring Campus ce vendredi après-midi « nous allons évoquer avec lui trois inquiétudes et enjeux pour l’avenir : la fiscalité sur l’emploi, le deuxième c’est le fléchage de la commande publique et des grands groupes vers les ETI/PME, c’est essentiel pour nous et ça ne coute pas d’argent à l’Etat et enfin c’est le sujet des transmissions et des reprises d’entreprises qu’il faut anticiper dès maintenant » souligne Audrey Louail.

Thierry Suquet, préfet de Vaucluse, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances et Audrey Louail, présidente de CroissancePlus. © Préfecture de Vaucluse-Facebook

Pour donner de nouvelles idées de stratégies et de business model à ses adhérents, CroissancePlus peut compter sur l’appui de son partenaire historique, la BNP Paribas « on est la première banque des entreprises en France et avec ce type d’évènement, on est au cœur de notre clientèle avec la présence accrue de PME et d’ETI, on apporte une vraie valeur avec ce partenariat en participant et en accompagnant les entrepreneurs vers la réussite de leurs projets. BNP Paribas c’est 2400 banquiers dédiés aux entreprises sur le plan national, c’est le dispositif le plus puissant pour accompagner les entreprises, peu importe d’où elles viennent » annonce fièrement Clotilde Quilichini, directrice clientèle entreprise chez la BNP Paribas.

« On doit simplifier ces mesures pour donner envie aux jeunes d’entreprendre sans complexité administrative. »

Audrey Louail, présidente de CroissancePlus

Les mesures de simplification l’enjeu de demain pour les PME ?
C’est une des actualités du moment pour les TPE/PME et c’est donc tout naturellement que la question des mesures de simplification se retrouve au cœur des missions de CroissancePlus sur ce spring campus 2024 « on a besoin de mesures de simplifications et j’ai dans l’espoir que le gouvernement nous entende sur ce sujet car c’est un enjeu essentiel pour l’avenir entrepreneuriale si on veut apporter une croissance sur cette activité » souligne la présidente de CroissancePlus.

« La simplification de la fiche de paye évoqué dans le nouveau projet de loi avait été déjà simplifié lors de la précédente loi donc on attend plus de changements sur d’autres volets et l’objectif c’est de discuter entre nous pour préciser nos attentes. En revanche la mesure qui vise à tester chaque loi sur les PME est une bonne action que nous avions soumise il y a déjà plusieurs années. On doit simplifier ces mesures pour donner envie aux jeunes d’entreprendre sans complexité administrative » ajoute-t-elle.


Face 84 : la Fondation vauclusienne contre l’exclusion a accompagné 12 111 bénéficiaires en 2023

La CPME 84 s’engage pour permettre aux entrepreneurs et indépendants de préparer la cession de leurs PME dans un contexte économique incertain. L’entité vauclusienne se joint à plusieurs organismes locaux pour organiser le jeudi 11 avril de 8h30 à 10h30 à l’Ecomin d’Avignon un petit-déjeuner thématique qui s’intitulera « vendre sa PME en 2024 ? »

La CPME 84 s’engage une nouvelle fois auprès des acteurs économiques du territoire vauclusien. La confédération des petites et moyennes entreprises de Vaucluse organise jeudi 11 avril de 8h30 à 10h30 à l’Ecomin d’Avignon un petit déjeuner autour de la cession d’une PME et toutes les démarches qui s’accompagnent pour arriver à conclure une vente d’entreprise. Un moment convivial qui sera animé par Philippe Taboulet, délégué PACA PME du CRA, Olivier Grégoire, directeur de l’agence entreprises Crédit Mutuel Méditerranéen et Guillemette Gonssollin, ingénieur patrimoine Banque Transaltantique.  

Cet évènement est organisé en totale collaboration avec le CRA (Cédant et repreneur d’activités), le Crédit Mutuel Méditerranéen et la Banque Transatlantique et a pour objectif d’accompagner les dirigeants d’entreprises dans chaque étape qui prépare à la cession de leur PME. Observation du marché, évaluation cohérente et précise du prix d’achat, les étapes juridiques, les attendus du banquier, tout a été pensé pour aider ceux qui souhaitent vendre leur structure et leur offrir un accompagnement global. 

Infos pratiques : Petit-déjeuner « Vendre sa PME en 2024 ? ». Ecomin d’Avignon. 135 avenue Pierre Semard, 84000 Avignon. Jeudi 11 avril de 8h30 à 10h30. Inscription par mail à cette adresse : contact@cpme84.org 


Face 84 : la Fondation vauclusienne contre l’exclusion a accompagné 12 111 bénéficiaires en 2023

L’entreprise familiale Varinard a été créée par Patrick Varinard en 1986, qui l’a propulsée au premier plan pendant des décennies avant d’être rejoint par son fils Maxime. Puis, le papa est parti à la retraite mais resté PDG, le fiston a quitté la maison. Et c’est une femme, Mélanie Saisse, qui depuis une dizaine d’années en est la directrice générale.

Quand on parle de drapeaux, on peut le décliner à l’infini : banderoles, oriflammes, écharpes tricolores, bannières, manches à air dans les aérodromes pour savoir d’où vient le vent, guirlandes, tenues de Miss France, fanions, cocardes, écussons, étendards, mâts de bateaux, d’ambassades, de ministères, de ports, ou de préfectures.

« Nous travaillons surtout avec les administrations, dit Mélanie Saisse. Les mairies, départements, régions, mais aussi les clubs de sports, les stades et leurs supporters que ce soit le foot, le rugby le hand-ball ou le basket. Les associations, les communautés d’agglomérations, les offices de tourisme, les foires et salons, les hôtels étoilés, les festivals. Evidemment, pour chaque élection à l’Assemblée Nationale comme au Sénat, nous sommes mis à contribution, mais aussi pour les écharpes des conseillers municipaux, départementaux, régionaux et territoriaux, ça fait du monde. »

Une chose est sure, insiste Mélanie Saisse : « Nous avons besoin de matériaux qui résistent au soleil, aux rafales de mistral, à la pluie, à la pollution puisqu’ils sont souvent à l’extérieur, sur le fronton des monuments républicains, mais au fil des ans, ils s’usent. Nous avons aussi fait le choix de travailler avec des matières 100% sourcées France. Nous sommes une TPE, avec peu de salariés, quatre dont une brodeuse et une couturière de Bollène et Vaison. »

Et un chiffre d’affaires à deux chiffres qui explose : + 35% l’an dernier. Varinard travaille pour le monde entier de A à Z, de l’Afghanistan au Zimbawe, en passant par les Baléares ou le Vatican. Et n’allez pas croire que les Jeux Olympiques en France cet été boostent le carnet de commandes, non. Pas plus que la Coupe du Monde de Rugby à l’automne dernier. En tout cas, les citoyens avaient fait nombre de commandes après les attentats de CharlieHebdo en 2015 pour planter un ,drapeau dans leur jardin ou en accrocher un sur leur balcon. Pendant le confinement, l’entreprise avait fabriqué masques et visières de protection sanitaire. Il y a deux ans, en février 2022, quand a éclaté la guerre en Ukraine, nombre de bannières ciel et or ont été commandées pour soutenir Kiev face aux chars de Poutine. De quoi donner régulièrement du travail à Varinard.

Avec 700 000€ de chiffre d’affaires en 2023, cette petite société vauclusienne a de quoi pavoiser et porter haut les couleurs de la France, à l’intérieur de nos frontières comme à l’extérieur de l’Hexagone. Cocorico !


Face 84 : la Fondation vauclusienne contre l’exclusion a accompagné 12 111 bénéficiaires en 2023

Le groupe Serpe, dont le siège social est basé au Thor, se classe en 82ᵉ position du palmarès des Champions de la croissance 2024, élaboré par Les Echos et Statista. Rachetée en 2009 par le couple Bénédicte et Armand Wiedemann-Goiran, la société existe depuis 1988. D’une PME à une ETI, en seulement 35 ans, Serpe s’est élevée au rang de leader de l’élagage en France et elle est le 4ᵉ acteur national en gestion du paysage.

Lui a un diplôme d’études approfondies (DEA) d’économie, elle a un doctorat en biologie. Parents de sept enfants, Armand et Bénédicte Wiedemann-Goiran ne veulent pas voir grandir ces derniers en ville. Ainsi, dans leur projet de reprise d’entreprise, ils s’éloignent de la capitale et posent leurs valises en Vaucluse, et font l’achat de l’entreprise Serpe, basée au Thor, en janvier 2009. « On cherchait à se rapprocher d’Aix-en-Provence, où Bénédicte a fait sa thèse et où elle a vécu étant petite », explique Armand.

Après avoir été responsable de la communication de Serpe puis vice-présidente, Bénédicte copréside aujourd’hui l’entreprise avec Armand. « On travaille en couple et c’est assez enrichissant d’avoir des points de vue différents, d’avoir chacun ses points forts et des sensibilités différentes, développe Armand. Ça permet d’enrichir les discussions et les points de vue. »

Une entreprise créée il y a 35 ans

Serpe a été fondée en juin 1988 par Paul Rensch, qui l’a développée pour essayer de donner du travail aux jeunes, et de travailler sur tout ce qui gravite autour de l’environnement et de la nature. C’était, à l’époque, une société d’entretien, de restauration du patrimoine et de l’environnement. Jusqu’en 2009, elle était axée sur l’entretien des rivières, le débroussaillage et l’élagage.

Après le rachat il y a 15 ans, de nouveaux métiers se sont ajoutés à ceux déjà existants tels que la phytoépuration et l’entretien d’infrastructures. « On a essayé de développer le bois énergie pendant plusieurs années et finalement, on a arrêté de revaloriser nous-mêmes le bois, ce sont des prestataires qui le font », ajoute Armand.

Une croissance fulgurante

Lorsque Armand et Bénédicte rachètent l’entreprise thoroise, c’est une PME (petite ou moyenne entreprise) de 35 personnes. Aujourd’hui, Serpe compte plus de 1 000 salariés dispersés dans 35 agences un peu partout en France. « On ne travaille pas encore dans le Nord-Est, précise le coprésident. On se laisse 12 à 18 mois pour stabiliser l’entreprise, pour l’instant, on digère les différentes acquisitions, on digère la croissance, on structure l’entreprise, et ensuite, on continuera de se développer. »

« Pour gérer une telle croissance, il faut accepter de prendre des risques et il faut investir. Tout ne marchera pas, mais si on ne le fait pas, on est sûr que ça ne fonctionnera pas. »

Armand Wiedemann-Goiran

Si aujourd’hui le groupe Serpe fait partie des entreprises françaises avec la plus forte croissance, c’est notamment grâce au rachat du groupe CMEVE (Compagnie Méditerranéenne d’Espaces Verts Exploitation) qui a été annoncé en 2020. L’entreprise a également racheté deux sociétés de débroussaillage en rail-route. En tout, Serpe a effectué le rachat de sept entreprises en une dizaine d’années, ce qui l’a propulsée au rang d’ETI (entreprise de taille intermédiaire).

L’entreprise aux cinq valeurs

L’année dernière, le groupe Serpe a célébré ses 35 ans. L’occasion de redéfinir les valeurs de la société. « On les a redéfinies tous ensemble lors d’un séminaire qui a réuni 400 collaborateurs à la Grande-Motte », affirme Armand. Ainsi, les valeurs de l’entreprise sont au nombre de cinq :
•S’engager avec passion en sécurité
•Être soi-même
•Rêver et agir pour demain
•Partager la mission d’excellence
•Travailler en équipe avec la force du groupe

« Aujourd’hui, c’est une chance d’avoir 35 responsables qui portent les valeurs de Serpe, qui défendent le drapeau sur les territoires. »

Armand Wiedemann-Goiran

Serpe se veut une entreprise à l’écoute de ses salariés et qui prône la tolérance. « Il faut que les gens puissent assumer ce qu’ils sont et être bien au travail, explique Armand. Il y a des schémas structurés, notamment le comité social et économique (CSE), ou encore les référents harcèlement. » Du côté des deux coprésidents, il y a aussi l’envie d’être proche des agences, de partager, d’aller au contact des équipes, du terrain, pour être à l’écoute et pouvoir entendre ce dont elles ont besoin. Régulièrement, Bénédicte et Armand se déplacent au sein des différentes agences. « Ça permet de challenger les équipes, d’avoir des retours complémentaires, d’avoir une vue transverse sur l’ensemble de l’entreprise », ajoute le coprésident.

Une partie des collaborateurs du groupe Serpe lors du séminaire des 35 ans à la Grande-Motte. ©Serpe

Une vision 2033 axée sur l’environnement

« En même temps qu’on a redéfini les valeurs, on a écrit la vision 2033 », déclare Armand. Après s’être concentrée sur le développement, la structuration et l’investissement, l’entreprise est prête à vivre une aventure d’une autre nature : l’aventure écologique. « Il y a plein de sujets sur la transition énergétique, sur la sensibilisation à l’écologie que l’on porte et sur lesquels on a envie d’agir », ajoute Armand.

« On ne peut pas tout faire, mais on ne peut pas rien faire non plus. »

Armand Wiedemann-Goiran

Le groupe veut prendre sa part au niveau écologique, en essayant de concilier les contraintes environnementales avec la capacité à travailler au quotidien durant certaines périodes de l’année. « Je pense notamment à la période de nidification, durant laquelle il y a des sensibilités qui font qu’on pourrait être empêchés de travailler, développe le coprésident de Serpe. Et donc la question est : comment réussir à concilier la réalité, la sensibilité, et les contraintes économiques de travailler tout au long de l’année ? Il a des cadres de travaux à créer pour entamer une réflexion sur ces aspects-là. »

Des difficultés de recrutement

Aujourd’hui, les métiers autour de la création et de l’entretien d’espaces naturels sont très concurrentiels. Ce sont des métiers qui ont commencé à se financiariser il y a quelques années avec l’arrivée d’investisseurs qui ont changé la dynamique et l’approche de ces métiers. Même si le groupe Serpe, malgré sa taille, garde un côté familial, de proximité avec ses collaborateurs, il rencontre des difficultés à recruter.

Aujourd’hui, l’entreprise a 130 postes ouverts pour environ 1 000 salariés, ce qui fait 13% de postes à pourvoir. « On rencontre une vraie difficulté à recruter, affirme Armand. On a une équipe de six ou sept personnes qui gèrent tout ce qui entoure le recrutement et la formation, donc on a des choses à travailler sur ce point-là. »

Un nouveau centre de formation interne

Afin de pallier ce problème de recrutement, le groupe Serpe a créé son propre centre de formation interne, Serpe Formation, en 2023. Basé à Bouillargues, dans le Gard, ce centre a formé dix personnes l’année dernière, dont huit ont intégré l’entreprise à l’issue de leur formation, et en forme une trentaine cette année. « Ce centre de formation a pour objectif de proposer un métier, et non pas une formation », explique Armand.

Ainsi, les formations sont axées sur les besoins des agences, pour que les formés apprennent tout en étant dans les conditions de l’entreprise. Trois formations sont proposées : une Prépa-apprentissage pour ceux qui sont loin de l’emploi pour les remettre et les sensibiliser au métier, un Titre professionnel d’Ouvrier du paysage et le Certificat de spécialisation Élagage. Deux nouveaux titres devraient s’ajouter l’année prochaine : Technico-commercial du paysage et le Brevet professionnel en espace vert.

Serpe en Vaucluse

Si le groupe Serpe a de nombreux chantiers dans presque toute la France, dont des contrats avec la SNCF et Enedis, ainsi qu’avec de grandes collectivités comme les Métropoles de Lyon et Montpellier, l’entreprise thoroise agit également au niveau local. En Vaucluse, elle travaille notamment pour le Département, ou encore les mairies de Châteauneuf-de-Gadagne, de Pujaut et de Roquemaure.

En ce moment, plusieurs postes sont à pourvoir dans le département. « On cherche des élagueurs, des ouvriers espaces verts, ou encore des personnes pour le marketing », développe Armand. Si l’entreprise embauche généralement des profils jeunes, elle est ouverte à tout type de profils. Le groupe Serpe est par ailleurs ouvert à l’apprentissage, puisque 10% de ses effectifs sont des alternants. « Premièrement, c’est notre responsabilité sociale de participer à former les jeunes, affirme le coprésident. Deuxièmement, c’est notre goût de former les jeunes. Troisièmement, c’est utile à l’entreprise parce que ce sont les pépites de demain. »

La société Serpe s’est donc bien développée les 35 dernières années, et continue de chercher et de former « les pépites de demain », pour consolider et poursuivre sa croissance, et ainsi garder sa place de leader de l’élagage en France et rester parmi les principaux acteurs nationaux en gestion du paysage.


Face 84 : la Fondation vauclusienne contre l’exclusion a accompagné 12 111 bénéficiaires en 2023

L’entreprise Augier, spécialisée dans les matériaux de construction, la menuiserie, le carrelage, mais aussi sur les projets de cuisine, de salle de bain ou de bricolage, est installée à Vaison-la-Romaine depuis 125 ans. En 2022, elle a été le premier négoce de matériaux à avoir obtenu la certification Bois de France.

L’histoire a commencé avec Joseph Casimir Girard, arrière-arrière-grand-père de Christophe Augier, actuel président de l’entreprise Augier. Traceur de pierres à Crillon-le-Brave, Joseph déménage à Vaison-la-Romaine dans les années 1890 et rachète les établissements Benjamin Long, commerce de bois de construction, le 26 mai 1899, repris par son fils Noël puis par le gendre de ce dernier, Marcel. Celui-ci a notamment développé la filière négoce de matériaux, qui a pris en 1946 son nom définitif : les établissements Marcel Augier. L’entreprise est reprise par Marc, le fils de Marcel, puis par son petit-fils Christophe, qui en est président depuis 2013.

Cette année, Augier célèbre donc ses 125 ans. Ce sont cinq générations qui se sont succédé et qui ont fait de l’entreprise ce qu’on connait d’elle aujourd’hui, à savoir une société pluridisciplinaire, qui maîtrise plusieurs métiers : les matériaux, la menuiserie, le carrelage, le sanitaire, la cuisine et le bricolage.

Un pied dans l’entreprise depuis petit

L’entreprise Augier étant dans la famille depuis plusieurs générations, Christophe n’y a pas échappé. « J’ai toujours été intéressé par l’entreprise, ayant baigné dedans depuis tout petit, et j’ai toujours été attiré par le commerce, au sens très large », explique Christophe Augier. Après avoir été diplômé de la Montpellier Business School, Christophe entame donc un parcours professionnel pour le moins éclectique.

La Caisse nationale d’assurance maladie ou encore la distribution en pharmacie aux États-Unis, Christophe fait plusieurs métiers avant de revenir à sa terre natale, Vaison-la-Romaine, où l’entreprise familiale n’attend que son retour. « Quelque part, qu’on vende du paracétamol ou une perceuse, c’est pareil, on vend un produit avec un conseil technique », ajoute-t-il en riant. Il rejoint donc l’entreprise en 2005, prend ses marques avant d’être en charge de la partie bricolage. C’est en 2013 qu’il prend ses fonctions de président et succède à son père, Marc.

1ᵉʳ négoce de matériaux certifié ‘Bois de France’

Près de 10 ans après le changement de présidence, l’entreprise obtient le label ‘Bois de France’, attribué pour la première fois à un négoce de matériaux. « Le bois est une de nos spécialités historiques », affirme Christophe. C’est donc tout naturellement que, lors de sa rencontre avec Frédéric Blanc, président de Bois de France, en 2021, quand ce dernier présente le label, Christophe s’y intéresse immédiatement.

« Pour nos clients, qu’ils soient particuliers ou professionnels, il est important d’avoir une qualification des produits qu’ils achètent. »

Christophe Augier

La labellisation est donc officielle depuis octobre 2022. Elle garantit que 100% des produits de bois qui passent par Augier sont produits et usinés en France. En plus de garantir un véritable produit français, le label a pour objectif de promouvoir le bois français et la filière professionnelle, et développer l’unité de l’écosystème du bois français. « On voit beaucoup de qualifications dans le domaine de l’alimentaire, explique Christophe. Pour le bois, c’est pareil. Ce n’est pas juste un bout de bois, c’est un très beau produit qui est élevé en France et les acteurs de la filière bois le travaillent avec amour. »

Une démarche responsable « pas à pas »

Cette labellisation entre dans la démarche responsable « pas à pas », comme l’appelle Christophe, de l’entreprise. « Augier est une PME (petite ou moyenne entreprise), on n’a pas d’équipe RSE (responsabilité sociétale des entreprises), on n’a pas de directeur de l’environnement ou autre, développe-t-il. On fait ce qu’on peut en termes d’environnement avec notre temps et avec nos moyens. »

L’entreprise vaisonnaise mène petit à petit plusieurs actions qui forment un ensemble cohérent avec les valeurs environnementales qu’elle souhaite véhiculer. Augier a notamment ouvert il y a quelques mois un point de recyclage gratuit pour les matériaux de construction. Grâce à un partenariat avec Écomaison, l’entreprise récupère gratuitement les gravats, la laine de verre, ou encore le métal non utilisés sur les chantiers que les professionnels peuvent récupérer gratuitement sur le site vaisonnais. L’entreprise installe également des centrales solaires afin d’utiliser ses toits et l’ensoleillement intelligemment. « Pour une PME, la première difficulté de tout ça, c’est une complexité et une instabilité juridique, explique Christophe. On a parfois le choix de faire ou de ne pas faire toutes ces petites choses, mais nous, on trouve que c’est intéressant de les faire. »

Le site Augier, à Vaison-la-Romaine. ©Augier

Une entreprise familiale

En plus de tout l’aspect environnemental, Augier fait aussi attention à ses employés. « Même si l’entreprise a grandi, l’humain reste très important pour nous, affirme le PDG. Ce qui m’importe, c’est de pouvoir croiser n’importe qui dans l’entreprise et d’avoir une relation humaine intéressante avec cette personne-là. » 

« Les personnes les plus importantes dans l’entreprise, ce n’est pas le PDG, ce n’est pas le directeur, c’est la caissière, c’est le magasinier, c’est le chauffeur, ce sont ceux qui voient le client tous les jours. »

Christophe Augier

Pour Christophe, l’essence même d’Augier passe par ses équipes, leur entente et leur bien-être. Même si elle s’agrandit, l’aspect familial reste donc une valeur chère à l’entreprise qui aujourd’hui emploie près de 50 personnes et réalise un chiffre d’affaires d’environ 11 millions d’euros.

L’équipe Augier. ©Augier

Face 84 : la Fondation vauclusienne contre l’exclusion a accompagné 12 111 bénéficiaires en 2023

L’entreprise Les Monocyclettes, spécialisée dans la lingerie post-mastectomie, est née en 2019 à la Bastide des Jourdans. À l’origine du projet, Angélique Lecomte, qui est partie d’un constat personnel : il est difficile de trouver de la lingerie et des vêtements lorsqu’on a une asymétrie suite à un cancer du sein.

En 2023, la France a enregistré 61 214 nouveaux cas de cancer du sein. Si l’on pourrait penser que la plupart des femmes choisissent de faire une reconstruction mammaire après avoir subi une mastectomie, elles ne sont en réalité que 30%. 70% des femmes ayant eu un cancer du sein font le choix de rester plates ou asymétriques.

C’est le cas notamment de la Vauclusienne Angélique Lecomte, qui, après avoir été diagnostiquée d’un angiosarcome du sein en 2016 traité par mastectomie totale, a décidé de ne pas faire de reconstruction. « Deux ans après la mastectomie, quand j’ai pu faire la reconstruction, en fait, je ne la souhaitais plus, j’étais passée à autre chose et je ne voulais pas retourner sur tout un tas d’interventions, de douleurs, et d’hospitalisations », explique-t-elle.

D’infirmière à entrepreneuse

Avant de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale et de créer les Monocyclettes, Angélique a été infirmière. Elle a notamment travaillé dans le milieu psychologique, ce qui lui a apporté des compétences dont elle se sert encore aujourd’hui à travers les Monocyclettes. « L’aspect psychologique du cancer et de tout ce qui en découle après, me parle beaucoup et reste assez central pour moi », affirme la Vauclusienne.

« Il y a beaucoup de handicaps invisibles autour du cancer du sein dont on parle peu, voire pas du tout. »

Angélique Lecomte

Après son cancer du sein, le retour au travail d’Angélique est loin d’avoir été idyllique. « Ça s’est très mal passé, explique-t-elle. Il y a peu de compréhension des séquelles qu’on peut avoir après une telle maladie parce qu’elles ne se voient pas. » Grosse fatigue, impossibilité de lever les bras, difficulté à tourner la tête de gauche à droite… Les séquelles qu’a eu Angélique n’étaient pas compatibles avec son travail. Ainsi, elle ne l’a jamais vraiment repris. De là est venu l’idée de se lancer à son compte.

La naissance des Monocyclettes

Au moment où Angélique a remis sa démission, la suite de son histoire est encore un peu floue. L’envie de créer et d’aider les femmes qui, comme elle, ont eu un cancer du sein, est présente. « J’avais besoin de me former donc pendant un an, en même temps que j’ai monté l’entreprise, j’ai suivi une formation en alternance de chef de projet e-commerce », ajoute-t-elle.

Les Monocylettes naissent donc en 2019, grâce à une campagne réalisée sur la plateforme de financement participatif Ulule. Au départ, Angélique ne propose que des vêtements asymétriques, puis est arrivée la crise de la Covid-19, qui a quelque peu freiné le développement de l’entreprise. À la fin de l’année 2020, les affaires reprennent avec cette fois-ci de la lingerie asymétrique, suite à une rencontre et une alliance avec une couturière indépendante. Aujourd’hui, Angélique travaille aussi avec deux ateliers, un sur Dunkerque et un sur Lyon, qui ont permis d’augmenter la production.

De la lingerie pour toutes les poitrines

Aujourd’hui, l’entreprise propose principalement de la lingerie. Sur le site, on trouve des mono-bonnets profonds ou plats, des soutiens-gorge plats ou avec poche, ou encore des grandes tailles. Ainsi, aucune poitrine n’est mise à l’écart. « J’ai fait beaucoup de recherches pour voir ce qui était proposé, même à l’étranger, explique Angélique. Et je ne trouvais pas vraiment de produit qui répondait à mon besoin, j’ai donc décidé de le faire moi-même. » L’entreprise du Sud Vaucluse compte trois revendeurs en France, auxquels devraient bientôt s’ajouter d’autres.

Les Monocyclettes subliment les femmes, principalement en France, mais aussi quelques-unes à l’étranger. « J’ai quelques clientes en Europe, par exemple en Espagne, en Angleterre, en Suisse, en Belgique, mais j’en ai aussi au Canada, aux États-Unis, poursuit-elle. C’est la preuve qu’il existe peu de produits adaptés aux asymétries alors qu’il y a une demande. »

Des produits qui respectent le corps et la santé

De nombreuses femmes décident de ne pas porter de prothèse suite à leur mastectomie, cela peut créer un déséquilibre de la posture, tout comme celles qui choisissent de porter une prothèse, mais dont le poids n’est pas toujours bien adapté. La chirurgie et la radiothérapie peuvent, elles aussi, créer des troubles posturaux. C’est pourquoi Les Monocyclettes proposent un système de bretelles ‘papillon’, un concept breveté qui permet d’améliorer la posture et diminuer les douleurs dorsales.

De plus, les modèles proposés sont en tissus Oeko-Tex et/ou bio, un détail qui a du sens. « On a une fabrication française, on a des matières premières qui sont sourcées en France ou en Europe, ajoute Angélique. C’était important pour moi qu’il n’y ait rien qui aille à l’encontre du respect de la santé. On s’adresse quand même à des personnes qui viennent d’avoir un cancer, on ne va pas en plus proposer des articles qui contiennent des produits toxiques ».

Un accompagnement au-delà de l’aspect esthétique

« La féminité ne se résume pas à une paire de seins ! » C’est une phrase que l’on retrouve sur le site des Monocyclettes. C’est en ce sens qu’Angélique souhaite développer l’entreprise. « Je suis en train de développer la partie accompagnement, la partie coaching, explique l’entrepreneuse. Il y a un réel travail de réappropriation du corps et de quête d’identité après un cancer. »

« Les problèmes liés au fait de se sentir ‘femme’ après un cancer du sein sont peu abordés. Il n’y a pas vraiment d’accompagnement donc on peut se sentir seule. »

Angélique Lecomte

Souvent, la poitrine est associée à la féminité, mais aussi à la sexualité. Ainsi, les femmes qui ont eu un cancer du sein ont souvent du mal à se réaligner avec ces aspects-là. Angélique propose donc un programme personnalisé sur 12 mois qui s’intitule ‘DÉFI’ (Douleurs, Émotions, Fatigue, Image de Soi) afin que les femmes se réconcilient avec elles-mêmes, comme elle a réussi à le faire, notamment à travers Les Monocyclettes.


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L’accord de place sur les restructurations de Prêts Garantis par l’État (PGE) dans le cadre de la Médiation du crédit aux entreprises est prolongé jusqu’en 2026.

Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, François Villeroy de Galhau, Gouverneur de la Banque de France, Ivan Odonnat, président de l’Institut d’émission des départements d’Outre‐mer et directeur général de l’Institut d’émission d’Outre‐mer, et Nicolas Namias, président de la Fédération bancaire française, viennent de décider de renouveler jusqu’au 31 décembre 2026 l’accord de place du 19 janvier 2022 sur les rééchelonnements des Prêts Garantis par l’État (PGE).

« Dans leur grande majorité, les entreprises ont fait face en 2022 et 2023 au remboursement de leur PGE sans difficulté : d’ores et déjà plus de 50 milliards de crédits ont été intégralement remboursés sur les 107 milliards d’euros octroyés aux TPE/PME depuis 2020, expliquent les signataires. Toutefois, certaines entreprises peuvent individuellement rencontrer des difficultés de remboursement de leurs prêts bancaires, dont leur PGE. Le dispositif de restructuration de PGE via la Médiation du crédit permet d’accompagner les TPE/PME rencontrant des difficultés de remboursement de leurs dettes bancaires dans la recherche de solutions amiables avec leur banque. Il a permis d’accompagner environ 560 entreprises en 2022 et 2023 en leur permettant d’étaler le PGE sur une durée de 2 à 4 années supplémentaires par rapport à l’échéancier initial, avec maintien de la garantie de l’État, en parallèle du réaménagement des autres financements bancaires. »

 La reconduction pour 3 années supplémentaires de ce dispositif permettra de prolonger cette possibilité d’accompagnement pour les TPE/PME qui en présenteraient le besoin.


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A l’occasion de la nouvelle année, la Direction générale des Finances publiques (DDFIP), la Direction générale des Douanes et Droits indirects et l’Urssaf (Union de recouvrement des cotisations de sécurité sociale et d’allocations familiales) rappellent aux entreprises les possibilités qu’offrent son portail internet destiné aux professionnels.

Portailpro.gouv.fr, site développé par la Direction générale des Finances publiques, les Urssaf et la Direction générale des douanes et droits indirects, vous offre :

    • la possibilité de déclarer et payer vos impôts et cotisations depuis un même site ;
    • la vision synthétique de vos obligations fiscales, sociales et douanières grâce à un tableau de bord unique et un échéancier personnalisé ;
    • un dialogue simple et sécurisé avec les services des impôts, des Urssaf et de la douane au moyen d’une messagerie unique ;
    • un parcours usager simplifié, grâce à un nouvel espace donnant accès à tous les services impots.gouv.fr, urssaf.fr, douane.gouv.fr, et net-entreprises.fr.

Nouvel accès pour le solde CFE-IFER
« Comme près de 275 000 utilisateurs, connectez-vous dès maintenant à portailpro.gouv.fr, et si vous ne l’avez pas encore fait, créez votre compte et regroupez vos espaces professionnels des sites partenaires, poursuivent les trois administrations. Vous bénéficiez, par exemple, d’un nouvel accès pour régler le solde de CFE-IFER. Nous espérons que ce portail simplifiera la vie de votre entreprise. »

L.G.

https://www.echodumardi.com/tag/entreprise/   1/1