5 novembre 2025 |

Ecrit par le 5 novembre 2025

Europe, Parité hommes-femmes dans l’entreprise ? C’est pas gagné

«Améliorer l’équilibre hommes-femmes dans les conseils d’administration des entreprises figure en tête de l’agenda politique européen depuis plus de dix ans », relève Sonia Falconieri, maître en finance à la Baye Business School. Les initiatives réglementaires en matière d’équilibre entre les sexes que les pays ont adopté pour s’attaquer à ce dossier se répartissent en deux grandes catégories : volontaire (Royaume-Uni, Danemark, Finlande, entre autres) contre quotas (France, Italie et Belgique, entre autres).

Les recherches visant à démontrer le coût du déséquilibre entre les sexes dans les conseils d’administration des entreprises se sont multipliées ces dernières années. La plupart d’entre elles se concentrant sur l’impact d’une plus grande présence féminine sur les performances des entreprises. Le lien de causalité entre la diversité des sexes et la performance des entreprises est très difficile à établir et les conclusions ne sont pas unanimes.

Les entreprises performantes en présence féminine
Toutefois, les données actuelles suggèrent qu’une plus grande présence féminine ne nuit pas aux performances des entreprises. Plus intéressant encore, des recherches approfondies ont mis en évidence des différences de comportement substantielles entre les administrateurs masculins et féminins. Les conseils d’administration où les femmes sont plus représentées sont moins susceptibles d’être impliqués dans des malversations, sont plus sensibles aux questions de RSE/ESG et innovent davantage.

A la recherche d’un équilibre
De grands progrès ont été réalisés depuis l’introduction des premières initiatives en matière d’équilibre entre les sexes en 2011. En 2010, la moyenne de femmes dans les conseils d’administration des plus grandes entreprises de l’UE s’élevait à 11,9 %, après avoir augmenté de seulement 3,6 % depuis 2003. Entre 2011 et 2016, où la plupart des pays de l’UE ont adopté certaines initiatives en matière d’équilibre entre les sexes, le ratio a augmenté de 12,1 % pour atteindre 23,9 % et s’élève aujourd’hui à 32,2 %. 

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Des progrès non-homogènes
Cependant, les progrès n’ont pas été homogènes à travers l’Europe, et si les quotas suscitent encore quelques froncements de sourcils, les recherches montrent qu’ils ont réussi à augmenter la représentation féminine dans les conseils d’administration plus rapidement que les réglementations volontaires, sans nuire à l’efficacité des conseils. À ce titre, je pense que la directive européenne « Women on boards » récemment adoptée, qui impose un quota de 40 % de femmes dans les conseils d’administration de toutes les sociétés cotées de l’UE à atteindre d’ici 2026, représente une étape importante pour garantir que les disparités entre les États membres soient enfin corrigées.

Les femmes peu présentes dans les postes de direction
Malgré les progrès accomplis, il reste encore du travail à faire, notamment pour accroître la présence des femmes aux postes de direction. Les chiffres à cet égard restent décevants. Un article récent de Forbes souligne le fait que 10 % des PDG des entreprises du classement Fortune 500 sont désormais des femmes et, bien qu’il s’agisse d’un petit pas en avant, 90 % des PDG sont encore des hommes.

Peu de femmes PDG
La situation est tout aussi sombre, si ce n’est pire, en Europe où, seuls 8,2% des PDG sont des femmes dans les plus grandes entreprises, soit une augmentation de seulement 5,7% depuis 2012. De même, seuls 8% des présidents de conseil d’administration sont des femmes. Il faut en faire plus pour soutenir les femmes dans le processus de promotion et dans le haut de l’échelle des entreprises.

Problème de transparence
N’oublions pas que toutes les initiatives existantes en matière d’équilibre entre les sexes concernent les entreprises cotées en bourse (sauf en France où le quota de 40 % s’étend à toutes les entreprises privées de plus de 500 salariés). La situation des entreprises qui n’entrent pas dans le champ d’application des initiatives existantes en matière d’équilibre entre les sexes est beaucoup moins transparente, mais certaines données montrent que les progrès restent très lents.

Des Conseils d’administration encore 100% mâles
Il y a quelques jours, FTSE Women Leaders Review de 2023 a publié pour la première fois une enquête portant sur 50 des plus grandes entreprises privées britanniques (dont le chiffre d’affaires est supérieur à 1 milliard et qui emploient 4 000 personnes ou plus). Les données recueillies montrent que, parmi ces 50 entreprises, 19 (soit 38 %) ont encore soit un conseil d’administration entièrement masculin, soit un seul administrateur féminin. Il est donc impératif de suivre les progrès réalisés par les grandes entreprises privées afin de s’assurer que l’équilibre entre les sexes progresse et afin d’éviter l’arbitrage réglementaire. »
MH

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Europe, Parité hommes-femmes dans l’entreprise ? C’est pas gagné

Tous les 3e mardis du mois, des conseillers France Rénov’ de l’Alte tiennent une permanence à Sorgues pour informer et accompagner les particuliers et les petites entreprises dans leurs projets de rénovation.

Vous êtes un particulier ou une petite entreprise et vous souhaitez réaliser des économies d’énergie et améliorer le confort de votre logement ou de votre local ? Des spécialistes de la rénovation de l’Alte sont là pour vous orienter vers les aides financières mobilisables, les solutions techniques et des professionnels qualifiés.

En effet, une permanence se tient à Sorgues tous les 3e mardis du mois, dans la Salle du Château Gentilly, de 9h à 12h, suivant le planning suivant :

  • Mardi 21 février
  • Mardi 21 mars
  • Mardi 23 mai
  • Mardi 20 juin

Pour prendre rendez-vous, connectez-vous sur www.alte-provence.com > contacter un conseiller France Rénov’ puis remplissez le formulaire de contact.
Pour plus de renseignements, contactez le 04 90 74 09 18.

J.R.


Europe, Parité hommes-femmes dans l’entreprise ? C’est pas gagné

Si le groupe Delta plus, dont le siège se situe à Apt, enregistrait un chiffre d’affaires record de 344,2 millions d’euros pour l’année 2021, l’entreprise bat encore un record en 2022 avec un chiffre d’affaires s’élevant à 420,2 millions d’euros.

La société aptésienne, spécialisée dans les équipements de protection individuelle, affiche une croissance +22,1% en 2022, avec un chiffre d’affaires qui a augmenté de 76 millions d’euros. Cette hausse s’explique notamment par les acquisitions de différentes sociétés à travers le monde telles que Maspica en Italie, Safety Link en Australie, ou encore Drypro au Mexique.

Le chiffre d’affaires consolidé, quant à lui, a progressé de +2,9% en 2022, soit 10,1 millions d’euros. Le chiffre d’affaires en Europe, qui s’élève à 216 millions d’euros et a observé une croissance de +29,8%, a été supérieur en 2022 à celui hors Europe, qui lui s’élève à 204,2 millions d’euros et a progressé de +14,9%.

En 2023, Delta plus souhaite confirmer une croissance organique positive du chiffre d’affaires, consolider l’intégration des trois entreprises achetées en 2022, défendre le niveau de rentabilité opérationnelle dans un contexte défavorable, mais aussi confirmer la solidité de la structure financière du groupe pendant cette période d’incertitude.

V.A.


Europe, Parité hommes-femmes dans l’entreprise ? C’est pas gagné

Le groupe Egide, dont le siège se situe à Bollène, enregistre un chiffre d’affaires de 33,81 millions d’euros en 2022. Si les entreprises du groupe Santier et Egide USA ont connu des difficultés, Egide a tout de même su s’imposer en tant que leader sur le marché de l’imagerie thermique en Europe, en Asie, et au Moyen-Orient.

Au premier semestre de l’année 2022, le groupe bollénois Egide affichait un chiffre d’affaires 16,02 millions d’euros, ce qui était plus bas qu’un an auparavant mais plus haut que le second semestre de l’année 2021. Ainsi, le groupe a réalisé 17,79 millions d’euros de chiffre d’affaires au second semestre de 2022, ce qui comptabilise un total de 33,81 millions d’euros sur l’année. Un chiffre d’affaires en hausse de +4% par rapport à 2021, et ce, malgré une perte opérationnelle de près de 1,3 millions d’euros au premier semestre.

Egide SA a fait une bonne année en croissance de +8,9%, ce qui a confirmé sa position de leader sur le marché de l’imagerie thermique pour les secteurs de la défense et de la surveillance en Europe, en Asie, ainsi qu’au Moyen-Orient. Egide USA est en baisse de -16,9% par rapport à 2021, notamment à cause des retards de fabrication dus aux difficultés d’approvisionnement et de personnel. Ces difficultés ont également pesé sur Santier qui est en baisse de -3,1% par rapport à 2021.

En 2023, comme toutes les entreprises, le groupe Egide va devoir faire face à la flambée des prix de l’énergie et des matières premières, ainsi qu’aux conséquence industrielles et sociales incertaines. Au vu de l’amélioration de l’activité au cours du second semestre de 2022, Egide est plutôt confiant quant à 2023, sachant que le carnet de commandes est à plus de 60% du budget 2023.

V.A.


Europe, Parité hommes-femmes dans l’entreprise ? C’est pas gagné

Créés en 2008 à Paris par Julien Villanueva et Jérôme Bacquet, les studios d’animation Circus débarquent en Vaucluse, et ils ont choisi la cité des papes pour s’installer.

Le groupe Circus est composé de trois filiales : Circus, un studio de prestation d’animation 3D et VFX (visual effects), Mr Loyal, une société de production, ainsi que Texels, une société de développement de logiciels destinés à la production. Ainsi, en accueillant le groupe à Avignon, le Vaucluse renforce son ambition de faire du département une terre de cinéma. « Nous tenons à remercier la Région Sud, le Département de Vaucluse, Vaucluse Provence Attractivité, le Grand Avignon et la ville d’Avignon pour leur soutien et leur aide dans ce beau projet », a affirmé l’équipe des studios.

Lire également : “Le Vaucluse, un Hollywood provençal en devenir ?“

Engagé sur plusieurs années, le développement de Circus entraînera la création de nombreux emplois sur le territoire vauclusien, et plus globalement dans la région Sud, ainsi que la production de séries et de films, innovante et écologique grâce à des investissements adaptés. Le groupe tient également à se rapprocher des écoles du département afin de leur partager leur expérience dans le but de faire émerger des jeunes talents. Un partenariat serait d’ailleurs déjà en cours de développement avec l’École des Nouvelles Images.

Les studios Circus ont travaillé sur ce film d’animation distribué par StudioCanal.

V.A.


Europe, Parité hommes-femmes dans l’entreprise ? C’est pas gagné

Silae, société aixoise spécialisée notamment dans la création de logiciels destinés au expert-comptables, vient de publier la 4e édition de son rapport sur la gestion des frais professionnels. Ce dernier souligne de nombreuses prises de conscience et leur impact sur l’évolution des comportements dans le monde du travail. Des changements étroitement liés avec les urgences sociétales auxquelles il devient impératif de répondre : la protection de l’environnement et le bien-être au travail semblent devenir des nouvelles priorités business.

Une prise de conscience environnementale, tant pour les entreprises que les collaborateurs
C’est indéniable : suite au rapport du Giec publié en avril 2022, les consciences environnementales s’éveillent et on observe l’évolution de certains comportements notables – citoyens, entreprises et gouvernement. Par exemple, de nouvelles règlementations ont été implémentées pour favoriser la micromobilité, avec notamment la récente augmentation du forfait mobilité durable par le gouvernement. Silae observe ainsi une explosion d’utilisation du vélo en entreprises, avec une croissance de 76 % entre 2021 et 2022, et de véhicules électriques (scooters et cyclomoteurs), avec une hausse de 93% de 2022 par rapport à 2021.

« Les collaborateurs souhaitent faire de véritables efforts quant à leur impact carbone dans leurs déplacements professionnels. »

Au-delà des trajets du quotidien, les collaborateurs souhaitent faire de véritables efforts quant à leur impact carbone dans leurs déplacements professionnels : 20% des collaborateurs annoncent être prêts à passer au train pour de longs trajets. Une tendance qui devrait pousser davantage les entreprises à proposer des alternatives de voyage bas carbone en 2023. D’autant plus lorsqu’on observe que 78% des ‘travel managers’ s’attendent à ce que le nombre de voyages d’affaires soit plus élevé cette année.

Le domicile comme bureau secondaire
Le bien-être des collaborateurs semble également être sur le devant de la scène, selon Silae. Et pour cause : depuis la crise pandémique, le bien-être au travail est devenu un enjeu encore plus pour les entreprises. Et l’hybridation de l’environnement de travail n’est pas en reste. Les demandes de remboursement de frais de télétravail à domicile ont d’ailleurs augmenté de 312 % entre 2019 et aujourd’hui ; une tendance qui confirme la pérennité du télétravail dans certaines fonctions/catégories d’entreprises. Une orientation qui devrait continuer de s’affirmer puisque 76% des collaborateurs internationaux souhaitent continuer de privilégier le travail à distance, au moins une partie du temps.

Mais la démocratisation de ces nouveaux usages ne pourrait voir le jour sans le développement et l’adoption d’outils numériques au quotidien. Silae observe à fin 2022 une hausse de 276% des utilisateurs de ces logiciels et une augmentation de 179% du nombre d’employés ayant recours à une solution digitale pour leurs frais professionnels, au second semestre 2022 – par rapport à la même période en 2021.

« La quête de sens et d’actions à impact en entreprise n’a jamais été aussi déterminante pour fidéliser les talents, explique Pierre Queinnec, cofondateur de Jenji, la solution ‘d’expense management’ de Silae. Aujourd’hui, face aux nombreuses prises de conscience des collaborateurs, les entreprises se doivent de les accompagner dans ces évolutions. De ce fait, les politiques managériales ne peuvent plus rester à l’identique. Les managers d’aujourd’hui doivent être formés pour devenir les leaders de demain, et offrir à tous les collaborateurs la possibilité d’exprimer leurs besoins et leurs attentes, pour aligner leurs convictions personnelles aux convictions et objectifs de l’entreprise. »


Europe, Parité hommes-femmes dans l’entreprise ? C’est pas gagné

Fondée en septembre 2022 par deux diplômés de Sciences Po, Paul Kohler et Daniel Aguettaz Vilchez, respectivement originaires d’Avignon et de Pernes-les-Fontaines, l’association Du Vaucluse aux Grandes écoles présentait ce jeudi 19 janvier ses objectifs pour l’année en cours.

Membre du réseau Des Territoires aux Grandes écoles, l’association vauclusienne est partie d’un constat : selon une étude de l’IPP, les élèves parisiens ont presque trois fois plus de probabilité d’accéder à une grande école que les non-parisiens (14% contre 5%). Pour expliquer ces chiffres, l’association a identifié trois facteurs : les difficultés d’accès à l’information concernant l’enseignement supérieur, l’autocensure et le coût lié à l’éloignement des filières sélectives. Paul Kohler et Daniel Aguettaz Vilchez se sont ainsi fixés pour objectif de faciliter l’accès aux grandes écoles et filières sélectives, pour les jeunes du département, en levant ces trois freins majeurs.

Actuellement composée d’une dizaine de membres, l’association a également pour but de favoriser le retour des jeunes diplômés sur le territoire. En effet, beaucoup de diplômés originaires du Vaucluse ne reviennent pas vivre et travailler au sein du département. Or, le Vaucluse a besoin de conserver et d’attirer les jeunes diplômés.

Les ambitions de l’association

Pour remplir ces missions, l’association compte intervenir dans les lycées généraux et agricoles, par le biais de conférences, pour informer les lycéens sur l’enseignement supérieur et les aider à s’orienter en les mettant notamment en relation avec des étudiants. La première intervention de l’association est prévue pour février au lycée de l’Arc (Orange). Des évènements et des visites pour mieux faire connaître l’enseignement supérieur aux lycéens sont également en préparation.

Pour favoriser le retour des jeunes diplômés sur le territoire vauclusien, Paul Kohler et Daniel Aguettaz Vilchez vont proposer des visites d’entreprise, notamment sous forme de webinaire, afin de valoriser les opportunités présentes dans le département et encourager les rencontres entre étudiants et entreprises.

A la recherche de partenaires

Pour l’heure, Paul Kohler et Daniel Aguettaz Vilchez sont à la recherche de partenaires. Ils souhaitent élargir leur équipe en recrutant des étudiants issus de diverses formations, pour pouvoir informer les lycéens sur les différents parcours proposés par les grandes écoles. Egalement, les deux vauclusiens souhaitent développer des partenariats avec les lycées et entreprises du département, pour aider, au mieux, les lycéens à accéder aux grandes écoles tout en permettant au Vaucluse de conserver ses talents.

Vous êtes un étudiant, un lycée ou une entreprise et souhaitez rejoindre l’aventure Du Vaucluse aux Grandes écoles, contactez l’association sur vaucluse@dtge.org.


Europe, Parité hommes-femmes dans l’entreprise ? C’est pas gagné

La Confédération des petites et moyennes entreprises de Vaucluse (CPME 84) vient d’organiser la première visite d’entreprise de l’année à Naturalys à l’Isle-sur-la-Sorgue. Cette entreprise spécialisée dans les terrariums et les compositions de fleurs séchées et stabilisées, qui à la base était un projet d’étude, réalise aujourd’hui un chiffre d’affaires de plus de 12 millions d’euros.

« Les visites d’entreprise ont de plus en plus de succès et cela nous fait plaisir », annonce Olivier Pieri, secrétaire général de la CPME 84. Et pour cause, la visite de l’entreprise Brun de Vian Tiran, qui aura lieu le 9 février prochain, affiche déjà complet. Pour la première visite de l’année, 60 chefs d’entreprise vauclusiens ont fait le déplacement jusqu’à l’Isle-sur-la-Sorgue pour en apprendre plus sur la société Naturalys. « A la CPME 84, nous aimons découvrir et vous faire découvrir des pépites, poursuit Olivier Pieri. Nous pouvons être très fiers de la réussite de cette structure. »

Si cette entreprise est partie de pas grand chose si ce n’est de l’ambition de deux amis il y a presque 20 ans, aujourd’hui elle comptabilise près d’une centaine de collaborateurs, ses productions se vendent dans de nombreuses grandes enseignes telles que Maison du Monde, Jardiland, ou encore Nature & Découvertes, et elle a réalisé 12,2 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2022.

©Vanessa Arnal

D’un projet d’étude à une entreprise

Avant de devenir l’entreprise à succès qu’elle est aujourd’hui, Naturalys était un projet d’étude. Mené par David Kuster et Loïc Derrien, deux amis aujourd’hui respectivement directeur général et directeur opérationnel de l’entreprise, ce projet de ‘création d’entreprise’ devait leur permettre de valider leur licence en management. Mais à la fin de celle-ci, le projet prend une toute autre dimension.

C’est donc en 2005 que les deux amis, devenus associé, commencent leur affaire en faisant du démarchage auprès des hôtels marseillais afin de leur louer des compositions dotées de fleurs stabilisées (ndlr : des fleurs fraîches dont le processus de vieillissement a été arrêté). « Au début, nous n’avions même pas de local de stockage, nous faisions tout en fonction de la demande, sans savoir qu’elle allait drastiquement augmenter », explique Loïc Derrien.

Une gamme et une équipe qui s’agrandissent

« Le parcours de Naturalys s’est basé sur des rencontres et sur les demandes des clients », développe le directeur opérationnel. Un jour, un de leurs clients leur demande s’ils font des cadres végétaux. L’entreprise se rapproche donc de la société Flowerbox, qui elle est spécialisé dans ces produits, et commencent à vendre des cadres végétaux destinés aux chambres d’hôtels. En voyant l’engouement et la demande des hôtels et des fleuristes, Naturalys se tourne également vers les jardineries.

Ainsi, l’entreprise se met à collaborer avec Jardiland, ou encore Truffaut, et commence à proposer des terrariums. Au vu de la popularité de ces derniers, Naturalys monte en gamme en termes de processus de production, et produit +40% de terrariums tous les ans entre 2015 et 2020. Aujourd’hui, les terrariums représentent un peu plus de 50% du chiffre d’affaires. Avec une production plus importante vient l’embauche de plus de salariés. L’entreprise emploie aujourd’hui près d’une centaine de collaborateurs avec beaucoup de contrats d’intérim et de contrats courts.

Un savoir-faire minutieux

Au vu de la quantité de production de l’entreprise, on pourrait s’attendre à une automatisation d’une certaine envergure, mais pourtant, il en est tout autre. Dans l’entrepôt, plusieurs dizaines de petites mains s’affairent à préparer les différents produits. Chaque élément est vérifié et entretenu, de son arrivé à l’Isle-sur-la-Sorgue, jusqu’à son départ en camion.

Terrariums, compositions de fleurs séchées, ou encore cadres végétaux, chaque type de produit à son coin et le rythme y est soutenu. Dépot de la terre, puis des plantes stabilisées ainsi que des petites décorations telles que la mousse et des petits cailloux, ces compositions nécessitent un véritable savoir-faire, mais aussi de la minutie et de la rigueur. La composition d’un cadre végétal, par exemple, peut prendre entre 40 minutes et 1 heure et 30 minutes selon sa taille.

Vers du 100% français ?

Pour le moment, Naturalys se procure ses plantes et ses bocaux chez un fournisseur hollandais. Aujourd’hui, de plus en plus de consommateurs, et par conséquent d’entreprises, se tournent vers le 100% français. Un projet vers lequel souhaite aller l’entreprise isloise dans les prochains mois.

La société a pour projet de racheter d’ici quelques mois une exploitation agricole près de Montpellier, sur laquelle des plantes sont produites en géothermie. Cette ambition représenterait un pas en avant pour la politique RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) de l’entreprise et ses engagements au niveau de l’environnement. Naturalys, à travers ses projets et sa réussite, s’impose donc au sein du paysage économique vauclusien.


Europe, Parité hommes-femmes dans l’entreprise ? C’est pas gagné

Pour bien gérer son entreprise, il faut relever plusieurs défis, résoudre les problèmes posés par son financement, sa croissance, la gestion de l’entreprise, la vente des produits, et ce, malgré un nombre de collaborateurs parfois réduits. Fiscalité, cotisations, rémunération du dirigeant, changements de l’entreprise… : entreprendre.service-public.fr vous apporte toutes les informations utiles pour la gestion de votre entreprise.

Tout savoir sur la protection sociale de l’entrepreneur individuel
En tant qu’entrepreneur individuel, vous pouvez bénéficier d’une protection sociale en payant des cotisations sociales. Cette protection comprend des droits à l’assurance maladie, l’assurance maternité/paternité, la retraite. En savoir plus.

Modification des statuts de la société
Les statuts ont vocation à organiser le fonctionnement de la société en définissant l’ensemble des règles qui régissent les rapports entre les associés et à l’égard des tiers. Ils sont rédigés dès la création de la société et peuvent être modifiés en cours de route. Les formalités à accomplir diffèrent selon la forme sociale de la société. En savoir plus.

Augmenter le capital social de la société
Le capital social n’est pas figé. Que ce soit pour intégrer de nouveaux associés, améliorer sa situation financière ou renforcer sa crédibilité, une société peut réaliser une augmentation de capital social. Les démarches à accomplir varient selon la forme juridique de la société (SARL/EURL, SA ou SAS/SASU). En savoir plus.

Changer la forme juridique de la société
Changer la forme juridique de votre société implique de respecter des conditions et formalités qui dépendent à la fois de sa forme juridique d’origine et de la nouvelle forme juridique visée. En savoir plus.

Tout ce qu’il faut savoir sur la fiscalité d’un micro-entrepreneur
Si vous êtes micro-entrepreneur, vous avez la possibilité de bénéficier d’allègements fiscaux et de crédits d’impôt. En savoir plus.

Arnaque au paiement des cotisations : restez vigilant
A la suite d’une hausse du nombre de fraudes au paiement des cotisations, l’Urssaf alerte sur les bons réflexes à adopter si vous êtes victime d’une tentative de fraude. En savoir plus.

Procédure et formalités d’embauche d’un salarié
Lors de l’embauche d’un salarié, quelles que soient la nature et la durée du contrat, l’employeur doit respecter différentes formalités obligatoires, dont la déclaration préalable à l’embauche (DPAE). Des formalités spécifiques supplémentaires sont prévues pour le recrutement de certaines catégories de salariés. En savoir plus.

Prêt de main-d’œuvre entre entreprises
Pour pallier les difficultés de recrutement dans certains secteurs en tension ou pour éviter le chômage partiel en cas de baisse d’activité, une entreprise peut avoir recours au prêt de main-d’œuvre. L’employeur met alors des salariés à la disposition d’une autre entreprise utilisatrice pendant une durée déterminée. En savoir plus.

Mode de règlement privé d’un litige : arbitrage
Toute entreprise peut recourir à l’arbitrage pour régler un litige provenant d’une transaction commerciale. L’entreprise renonce alors à passer par les tribunaux étatiques et choisit la justice privée. Ce choix nécessite l’existence d’un accord des parties au litige. L’arbitrage a un coût parfois élevé, mais est confidentiel et rapide. L’arbitrage est notamment utilisé dans les domaines de la distribution et de la franchise. En savoir plus.

https://www.echodumardi.com/tag/entreprise/page/8/   1/1