RTE et le Parc du Luberon renouvellent leur partenariat pour protéger la biodiversité
Dans le cadre de la Fête de la nature qui a débuté le 24 mai, le Parc naturel régional du Luberon a renouvelé une convention de partenariat avec RTE, gestionnaire du réseau de transport d’électricité, pour préserver la biodiversité. Le Parc en a également profité pour sensibiliser le public avec une journée de ramassage des déchets.
Le 24 mai dernier, le Parc naturel régional du Luberon a organisé une opération de nettoyage de la rivière Calavon-Coulon dans le secteur de Goult afin de sensibiliser le public à la gestion des déchets. Le Parc avait également organisé deux autres journées de ce type en mars et avril, au cours desquelles 2 tonnes de déchets avaient été ramassées. En ce qui concerne les déchets du 24 mai, ils sont en cours de pesage à la déchèterie d’Apt.
DR
Cette journée a également été l’occasion pour le Parc de renouveler son partenariat avec la société gestionnaire du réseau de transport d’électricité. La convention de partenariat avait été mise en œuvre en 2016 pour préserver la biodiversité de quatre zones humides naturelles qui sont traversées par deux lignes électriques aériennes à 63 000 volts et sont situées dans le périmètre Natura 2000 de la rivière Calavon-Coulon. Elles abritent de nombreuses espèces animales et végétales protégées. Ce partenariat formalise des solutions d’entretien de la végétation adaptées et respectueuses de l’environnement, et prévoit la mise en place d’actions d’expérimentation en faveur de la faune et de la flore, ainsi que des actions de gestion visant à préserver ou restaurer les milieux naturels sous les lignes électriques.
V.A.
RTE et le Parc du Luberon renouvellent leur partenariat pour protéger la biodiversité
Pour que l’économie puisse devenir climatiquement neutre, d’énormes investissements sont nécessaires. En effet, le tournant énergétique, celui de la mobilité propre et la généralisation des procédés innovants nécessiteront beaucoup d’argent pour être développé et mis en place. C’est là que les banques ont un rôle à jouer en tant que partenaires.
Malgré cela, des sommes énormes continuent d’être investies dans les énergies fossiles, comme le montre également un autre de nos graphiques sur les subventions mondiales – une contradiction si l’on regarde les objectifs climatiques.
Le « Banking on Climate Chaos » est un rapport produit par plusieurs associations environnementales internationales se penchant sur les activités des banques vis-à-vis des énergies fossiles depuis la signature des accords de Paris sur le climat.
Ce graphique indique les banques qui ont le plus investi dans les énergies fossiles depuis la signature en 2016 par 175 pays de cet accord international visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Entre 2016 et 2022, la banque américaine JPMorgan Chase a ainsi investi plus de 434 milliards de dollars dans les énergies fossiles. BNP Paribas est la onzième banque mondiale ayant le plus investi dans ce secteur.
RTE et le Parc du Luberon renouvellent leur partenariat pour protéger la biodiversité
Mercredi 24 mai 2023, le Parc naturel régional du Luberon et ses partenaires organisent une 3e journée de sensibilisation à la gestion des déchets, avec une opération de nettoyage de la rivière Calavon-Coulon dans le secteur de Goult.
Cette journée fait suite à deux journées de nettoyage organisées en mars et avril 2023, qui avaient permis de collecter plus de 2 tonnes de déchets plastiques et divers. Si vous souhaitez participer à l’action, il vous faudra vous équiper de bottes ou de bonnes chaussures de marche et de vêtements adaptés.Pour l’occasion, une présentation de la convention de partenariat 2022-2026 liant le Parc du Luberon et RTE concernant l’Espace naturel sensible sera proposée à 14h, en présence des représentants des deux structures.
Pourquoi une opération de nettoyage du cavalon ? Suite aux dernières crues du Calavon, de nombreux déchets tapissent le cours d’eau. Cette pollution plastique concerne principalement le linéaire entre le Pont Julien et La Bégude dans les secteurs de Bonnieux, Roussillon et Goult. Cette pollution plastique a des impacts environnementaux, sociaux et économiques : les espèces animales meurent, se blessent ou développent des maladies en les ingérant ou en s’y enchevêtrant ; les sols et l’eau sont contaminés par les microplastiques issus de leur dégradation avec une toxicité significative reconnue sur la santé humaine.
Ainsi, le 15 mars, une première opération sur le secteur du Pont Julien avait eu lieu, réunissant une cinquantaine de jeunes des centres de loisirs, qui avaient pu ramasser près de 3 m3 de déchets. Une deuxième journée ouverte à tous avait également eu lieu le 19 avril sur le secteur de Goult (voir photo ci-dessous), pour poursuivre le nettoyage de la rivière et la sensibilisation à la gestion des déchets. Près de 2 tonnes de déchets avaient été collectées.
J.G.
Informations pratiques 9h. Prévoir un équipement adapté et un pique-nique. 24 mai. S’inscrire par téléphone au 04 90 04 42 00 ou sur www.parcduluberon.fr/nettoyons-calavon. Le lieu exact de RDV sera communiqué par e-mail après inscription.
RTE et le Parc du Luberon renouvellent leur partenariat pour protéger la biodiversité
Dans le cadre des journées européennes des moulins et du patrimoine meulier, le Conseil départemental de Vaucluse propose une visite du moulin Virgile à Monieux.
Cette découverte gratuite pour tous publics aura lieu demain, samedi 20 mai, à partir de 10h30. Cette promenade paysagère et historique d’une durée de 1h30 sera animée par les associations La Nesque propre et le Groupe d’Archéologie et d’Histoire de Carpentras et sa Région. Réservation obligatoire (lieu de rendez-vous confirmé lors de l’inscription) au 04 90 20 37 20 ou par mail : conservation.departementale@vaucluse.fr
Redécouvrir le patrimoine hydraulique du Vaucluse Cette visite s’inscrit dans le cadre un cycle de rencontres ‘au fil de l’eau’ proposé par le Conseil départemental de Vaucluse du 20 mai au 14 octobre prochains. Onze rendez-vous gratuits qui invitent à la découverte d’un patrimoine architectural et paysager, souvent non-protégé, méconnu et fragile. Ces visites, promenades et conférences sont une invitation à la réflexion sur la gestion de l’eau, fortement impactée par la sécheresse et ses conséquences.
L’eau, fil conducteur du temps et de l’activité humaine Aqueducs, moulins, lavoirs et autres ouvrages hydrauliques sont le témoignage d’une vie quotidienne et industrielle passée parfois toujours en activité, mais aussi le reflet de l’identité et du savoir-faire des populations au fil de l’eau.
Les visites De nombreuses visites (L’Isle-sur-la-Sorgue, Sault, Cavaillon, Avignon, Cabrières-d’Avignon…) seront proposées pour découvrir le patrimoine vauclusien, pour explorer le canal en histoires ou encore pour vous placer au cœur de l’univers secret des péniches avignonnaises. Des ateliers pour les plus jeunes ainsi qu’une journée d’études ‘Innovation et patrimoine’ seront organisés.
Pour plus d’informations sur le programme, vous retrouverez les détails sur le site.
J.G
Infos pratiques Les onze rendez-vous du cycle de rencontres sont gratuits et tous publics. Il est conseillé de venir avec des chaussures de marche lors des animations proposant des balades. Inscriptions au 04 90 20 37 20 ou par mail : conservation.departementale@vaucluse.fr
RTE et le Parc du Luberon renouvellent leur partenariat pour protéger la biodiversité
Si la date de la démolition de la cheminée de l’ancienne centrale thermique d’Aramon avait déjà été dévoilée en février dernier, on en sait désormais plus concernant les détails de cette opération spectaculaire qui sera ouverte au grand public sous condition. L’édifice, qui fût en son temps la plus haute cheminée de France, sera ‘affalé’ dans la matinée du mercredi 7 juin prochain.
« Cet abattage constitue une opération symbolique pour l’avenir d’EDF », explique Virginie Monnier-Mangue, déléguée territoriale EDF-Occitanie. « Cela marque aussi une nouvelle étape pour ce site EDF de 55 hectares, car c’est ici que l’on invente l’après-pétrole », poursuit celle qui est aussi présidente de l’association Cleantech-vallée, l’écosystème de développement de l’industrie des énergies propres désormais implanté dans l’enceinte de la centrale de production thermique gardoise mise à l’arrêt depuis 2016.
Mise en service en 1977 après près de 4 ans de chantier Construite à partir de 1974, la centrale de production d’électricité d’Aramon a été mise en service en 1977. A cette époque, sa cheminée culminant à 250 mètres était alors la plus haute cheminée de France jusqu’à la mise en service de celle de Gardanne (297 mètres) en 1984. La capacité du site employant 140 personnes (110 salariés d’EDF et une trentaine d’employés partenaires) était de 1 400 Mégawatts (soit l’équivalent de la consommation de la ville de Marseille) obtenus grâce à l’utilisation de deux turbines fonctionnant à partir de la combustion de fioul lourd.
Initialement le centrale au fioul d’Aramon devait fonctionner jusqu’en 2023 avant, finalement, d’être officiellement fermée le 1er avril 2016.
Destinée à sécuriser l’approvisionnement électrique français, la centrale avait pour vocation à être peu utilisée. Son rôle étant de produire rapidement de l’énergie, avec une mise en route en moins de 6 heures, afin de répondre efficacement aux variations du réseau, notamment lors des pics de consommation. D’une trentaine d’heures de fonctionnement par an au milieu des années 2000, la centrale gardoise est ainsi montée jusqu’à près de 90h durant ses dernière années de fonctionnement. Devant initialement fonctionner jusqu’en 2023, la DPIT (Direction de l’ingénierie de production thermique) du comité exécutif du groupe EDF avait finalement préconisé sa fermeture dans le cadre projet de loi de transition énergétique. Une fermeture qui interviendra officiellement le 1er avril 2016, même si le site avait alors cessé de fonctionner depuis quelques mois déjà.
Comment abattre une géante de 250 mètres ? Depuis sa mise à l’arrêt il y a 7 ans, le site a fait l’objet de plusieurs opérations de déconstruction dont la plus visible était certainement la démolition des 4 immenses cuves destinées au stockage du fioul. Rien cependant d’aussi spectaculaire que la démolition à venir de la cheminée qui culmine à 250 mètres. Une géante de 29 mètres de diamètre à sa base et de 13 mètres de diamètre ensuite qui pèse également approximativement 50 000 tonnes de béton et d’acier. « Il existe deux méthodologies de déconstruction des cheminées, explique Caroline Cosson, directrice adjointe du Centre de post-exploitation (CPE) d’EDF.L’abattage : cette technique consiste à faire chuter la cheminée de sa propre hauteur, comme un arbre que l’on coupe, pour la traiter ensuite au sol. L’autre techniques c’est le grignotage : d’une part l’installation d’une plateforme glissante qui va évoluer de haut en bas sur laquelle sont placés des engins mécaniques qui broient et cassent le béton. Le béton tombe à l’intérieur de la cheminée. La plateforme descend au fur et mesure du grignotage. D’autre part, un outil suspendu à une grue de grande hauteur est commandé par vidéo et broie la cheminée petit à petit. La chute des débris se fait à l’intérieur du conduit de la cheminée. »
En 2012, la société Cardem, filiale de Vinci qui a en charge l’affalage des 250 mètres de la cheminée d’Aramon, a utilisé la même technique pour la démolition des 3 cheminées de l’usine EDF de Richemont en Moselle, respectivement hautes de 75, 111 et 115 mètres.
Vu sa hauteur et le danger que pouvait représenter le Mistral, la solution du ‘grignotage’ n’a donc pas été retenue. C’est donc en utilisant une technique ‘d’affalage’, que la société Cardem, filiale de Vinci construction spécialisée dans ce type d’intervention de déconstruction, et ses équipes de 40 intervenants vont faire tomber sur le côté la cheminée dans la matinée du mercredi 7 juin prochain grâce à l’utilisation contrôlée d’explosifs. Comme elle l’a fait, par exemple, en 2012 avec les cheminées de l’usine EDF de Richemont en Moselle, respectivement hautes de 75, 111 et 115 mètres.
Mise en place d’un périmètre de sécurité et fermeture des routes entre Pour réaliser cette opération en toute sécurité, la préfecture du Gard va mettre en place différents périmètres de sécurité afin de limiter les accès au site. Si un périmètre d’exclusion totale est prévu dans un rayon de 415 mètres autour de la cheminée, les restrictions d’accès seront bien plus larges. Ainsi, les routes RD 2 (le long du Rhône), RD 702 et RD 126 (route de Montfrin) seront fermées par la gendarmerie et la police municipale d’Aramon entre 9h30 et 11h30, horaire de réouverture prévu afin notamment de permettre le passage des transports scolaires. Vélos et piétons ne pourront pas passer non plus, y compris sur les berges du Rhône.
Le mercredi 7 juin, les routes RD 2 (le long du Rhône), RD 702 et RD 126 (route de Montfrin) entourant la centrale d’Aramon seront fermées entre 9h30 et 11h30.
Durant ce laps de temps, le trafic fluvial sur le Rhône sera également interrompu par deux brigades nautiques venues spécialement en renfort. Côté trafic aérien, des consignes seront données en amont afin d’alerter les pilotes sur la disparition de ce repère visuel et éviter ainsi les désorientations spatiales. Bien évidemment, la présence d’aéronefs de tourisme est aussi interdite. Les pilotes de canadair de la Sécurité civile seront également informés de ne pas utiliser la zone d’écopage située à proximité immédiate sur le Rhône. Le passage des trains, plus éloigné, ne sera pas interrompu mais les conducteurs seront prévenus afin qu’ils ne soient pas surpris par l’éventuelle chute de la cheminée lors de leur passage. Enfin, la présence d’une ligne haute tension de 400 000 volts sur le site nécessitera son interruption. Sauf incident, cela ne devrait cependant engendrer aucune coupure de courant.
« La majorité des Aramonais a connu cette cheminée. »
Pascale Prat, maire d’Aramon
Comment assister à la démolition ? Si le périmètre immédiat de la centrale n’est pas densément peuplé, la commune d’Aramon va devoir toutefois procéder à l’évacuation préventive d’une demi-douzaine d’habitations situées à proximité. Cela concerne moins d’une vingtaine de personnes. « La majorité des Aramonais a connu cette cheminée », rappelle Pascale Prat, maire d’Aramon afin d’évoquer l’attachement de ses habitants à cette centrale et à son symbole que représente sa cheminée blanche et rouge. Et pour que ces derniers puissent voir en toute sécurité à cette ‘disparition’, la municipalité propose à la population de se rassembler salle des fêtes Eugène-Lacroix avant de rejoindre le parc de la Lône afin d’assister au plus près à l’affalement. Un parcours qui sera ponctué d’une exposition photos de la cheminée. L’objectif pour la commune étant de limiter les rassemblements dans les collines environnantes afin de minimiser les risques comme les incendies notamment. « Nous ne voulons pas d’un événement comme cela s’est produit l’an dernier à Barbentane avec le feu de la Montagnette », s’inquiète la maire d’Aramon.
C’est officiel : la tour fait 250 mètres de hauteur ! 240 mètres, 244 mètres, 252 mètres et même 258 mètres ! Plusieurs chiffres différents ont été évoqués pendant des années pour estimer la hauteur de la cheminée d’Aramon. Le verdict est tombé : selon les plans officiels d’EDF, la cheminée culmine à 250 mètres tout rond. A sa base, l’édifice affiche un diamètre de 29 mètres avant de prendre une forme tubulaire à partir du 129e mètre pour un diamètre de 13 mètres ensuite.
Si tout se passe bien, cette dernière doit justement tomber en direction du parc (dans un sens plutôt Ouest-Est) avec une précision de l’ordre de 2%. Un système de charnière réutilisable mis en place par Cardem doit d’ailleurs permettre de guider la chute de la tour depuis sa base. Plus de 95% de la poussière occasionnée devraient rester confiner sur les 55 hectares du site et un système de brumisateur XXL sera mis en place pour limiter l’effet de souffle. Il y aura un bruit de déflagration ainsi que la possibilité d’un effet de résonance dans le sol. Pas de quoi cependant représenter un danger pour les habitations alentours. Côté météo, ni le vent et ni la pluie pourraient avoir un impact sur les opérations de démolition. Seul un risque d’orage pourrait entraîner un report.
50 000 tonnes de béton et d’acier à recycler Une fois au sol, il sera beaucoup plus facile pour EDF de ‘traiter’ les 50 000 tonnes de matériaux de la cheminée (50% de béton et 50% d’acier). « Nous sommes soucieux de recycler chaque matériaux de cette centrale lors de sa déconstruction », rappelle Virginie Monnier-Mangue, la déléguée territoriale EDF-Occitanie. Pour cela, les équipes d’EDF ont déjà procédé à d’importants travaux préparatoires en enlevant le maximum de matériaux. Ainsi, par exemple 500 kilos d’amiante ont été enlevé et il ne reste plus que du béton et de l’acier. « Il y avait peu d’amiante sur cette tour plutôt en bon état général », constate Caroline Cosson. Au total, EDF ambitionne de recycler et réutiliser 96% des matériaux de la cheminée directement sur le site : « cela évitera des camions sur les routes », poursuit la directrice adjointe du CPE.
Caroline Cosson, directrice adjointe du Centre de post-exploitation (CPE) d’EDF.
Préparation à un usage industriel dans le futur Car en faisant tomber cette cheminée, EDF fait aussi de la place pour ensuite procéder à l’affalage puis la déconstruction du bloc usine situé au pied de la tour. Un édifice de plus de 70 mètres de haut. Une opération qui s’étendra sur la période 2026-2029 et qui sera précédé par la dépose des voies ferrées d’ici 2024. La réhabilitation des sols afin de rendre les terrains aptes devant être achevées à l’horizon 2032. A cette date, le site d’Aramon sera alors ainsi intégralement réhabilité pour un usage industriel dans le futur. En effet, l’électricien entend conserver son site pour y développer l’industrie énergétique de demain en récupérant du foncier qui sera dédié à la transition énergétique. « Les sites EDF resteront à EDF et notre objectif est de refaire de l’industriel sur de l’industriel », insiste Caroline Cosson. Pour y arriver, EDF aura investi 50M€ pour la remise en état de son site gardois et devrait récupérer environ 10M€ grâce à la réutilisation des matériaux présents traités.
Accélérer la transition énergétique EDF n’a cependant pas attendu pour amorcer la mutation de son site. Une centrale photovoltaïque d’une puissance de 5MW (soit l’équivalent de la consommation électrique de près de 3 500 personnes) a vu le jour en 2019. Une seconde tranche est annoncée. Et surtout, suite à la fermeture de la Centrale à fioul, EDF a mis en place la Cleantech-vallée : « Il s’agit de de développer un projet de transition écologique en faisant du développement économique et en accompagnant la croissance de start-ups et d’entreprises autour de l’industrie verte, » précise Virginie Monnier-Mangue, la déléguée territoriale EDF-Occitanie. Ainsi, la Cleantech-vallée a coordonné l’installation de plusieurs parcs photovoltaïques générant l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 13 530 habitants dont celui, tout proche, du site industriel de Sanofi à Aramon. Par ailleurs, son corollaire, le Cleantech Booster, son accélérateur dédié aux domaines de la décarbonation et de la transition énergétique accompagne 32 entreprises qui représentent 300 emplois en Occitanie. De quoi permettre notamment la création de 38 emplois et de 2 Entreprises. Quant à l’ensemble du site d’Aramon, s’il est trop tôt pour évoquer le détail de futures implantations une réflexion est cependant menée autour de projet dans le secteur de l’hydrogène.
RTE et le Parc du Luberon renouvellent leur partenariat pour protéger la biodiversité
L’Association des maires de Vaucluse (AMV84) et Orange coopèrent pour promouvoir le recyclage des mobiles. Une démarche essentielle quant au souhait exprimé par l’opérateur de téléphonie : atteindre la neutralité zéro carbone d’ici 2040.
L’AMV et Orange renforcent leur collaboration en vue de promouvoir le recyclage des mobiles. L’opérateur met l’accent sur la Responsabilité sociale des entreprises (RSE), située au cœur de leur modèle commercial, en organisant des ateliers qui répondent au besoin d’accompagnement des plus en difficulté sur le sujet. De son côté, l’AMV appelle ses membres et leurs adhérents à se sensibiliser sur les enjeux du recyclage des mobiles, l’objectif étant d’augmenter le nombre de collecteurs de recyclage de mobiles dans les communes.
2 tiers des téléphones portables non-utilisés ne sont pas collectés L’opérateur orange avait déjà la volonté d’atteindre une neutralité zéro carbone en 2040. Pour ce faire, il préconise par exemple de prioriser la 5G, qui consomment moins que la 4G, ou la fibre. La majorité des communes du Vaucluse étaient déjà, elles aussi, engagées dans les économies d’énergie avec une volonté de baisse des températures, une réglementation autour des éclairages publics, etc… Mais c’est une nouvelle démarche collective qui voit le jour, désireuse de voir naître de nouvelles synergies.
« On espère que toutes les communes de Vaucluse vont s’inscrire dans cette démarche. »
Pierre Gonzalvez, président de l’AMV84
Une sensibilisation qui n’est pas hors de propos puisque deux tiers des téléphones portables non-utilisés ne sont pas collectés et dorment dans les placards. Du reste, l’opérateur estime que l’on dénombre environ 6 à 7 terminaux (téléphones et box) dans chaque famille. Des chiffres alarmants lorsque l’on sait que les batteries au lithium contenues dans ces appareils sont inflammables au contact de l’air. Qui plus est, les terminaux sont le premier poste émetteur de CO2 et représentent 80% de l’impact carbone numérique dans le monde.
Les points fondamentaux du programme Depuis 2020, Orange a lancé son programme RE. L’opérateur cherche à attirer l’attention des consommateurs sur l’impact environnemental de leurs smartphones pour qu’ils soient en mesure de répondre de façon pertinente aux préoccupations environnementales de la société. Quatre piliers, évoqués par Lionel Chambenoit, nouveau directeur des relations avec les collectivités locales du Vaucluse chez Orange, sont nécessaires face à l’enjeu de la seconde vie des mobiles. En effet, le recyclage, la reprise, le reconditionné et la réparation favorisent tous une économie circulaire. Le point central de ce nouveau dispositif est également d’implanter au maximum dans les communes un ou plusieurs collecteurs de recyclage. Notons que les accessoires comme les chargeurs ou les écouteurs peuvent aussi être collectés. Les communes qui participent se voient acquérir une ou plusieurs boîtes ainsi qu’un espace en ligne orange dédié à ce recyclage. Une fois le collecteur rempli, la commune doit le signaler sur son espace dédié pour qu’un transporteur puisse venir récupérer les terminaux. Dès lors, l’intérêt de cette collecte est double : une protection de l’environnement et une baisse de la pollution accrue, ainsi que la possibilité de réemployer les matériaux rares des téléphones portables recyclés. Par la même occasion, le recyclage mobile contribue au développement économique et social du territoire. En effet, l’opérateur fait appel à l’entreprise d’insertion l’Atelier du bocage, membre d’Emmaüs.
32 communes vauclusiennes participent déjà à l’opération Il est important de noter que cette entreprise récupère tous les téléphones recyclés, mais qu’elle ne leur réserve pas forcément le même sort. Les téléphones en bon état sont réutilisés dans leur entièreté, reconditionnés et remis à la vente. L’intégralité des bénéfices sont reversés à Emmaüs International et les téléphones sont généralement redistribués en Afrique, ce qui contribue à équiper le continent face à un pouvoir d’achat qui n’est pas le même qu’en France. En revanche, les téléphones trop abîmés ou d’une ancienne génération seront seulement exploités pour leurs pièces : plastique recyclé, métaux rares des batteries ou des circuits intégrés… Ils seront triés et récupérés pour être ensuite insérés dans de nouveaux appareils électroniques. Pour les plus curieux, les smartphones sont bel et bien démontés et leurs pièces réutilisées, mais aucune donnée n’est collectée et les téléphones recyclés sont entièrement vidés.
Les chiffres clés Depuis 2010, Orange a collecté 16 millions de mobiles laissés à l’abandon, dont 9 millions en France, dans plus de 2 500 points de collecte (boutiques orange, collectivités territoriales, écoles…). De plus, chaque année le parc de mobile est renouvelé à hauteur de 30% (soit 20 millions). À ce jour, 32 communes vauclusiennes* participent à l’opération de collecte mobile. Dans le département du Vaucluse, environ 40 à 50 mobiles sont collectés chaque mois dans les boites prévues à cet effet. Dans le cadre de ce recyclage des mobiles, 25 000 téléphones collectés équivalent à la création d’un emploi d’insertion aux ateliers du bocage.
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La communauté d’agglomération Les Sorgues du Comtat vient de présenter un bus à hydrogène en phase de test et mis à disposition par la société Solaris. Un premier pas vers une potentielle flotte 100% propre. Les usagers de la ligne 1 ‘Sorg’en bus’ sont invités à effectuer un voyage gratuitement ce samedi 13 mai.
Le projet ‘H2 Vaucluse’ a pour objectif le déploiement d’un écosystème hydrogène pour amorcer la décarbonation des usages tels que les ramassage des déchets, le transport de marchandises et la logistique, ainsi que le transport en commun et l’industrie à l’échelle du département. Un projet dans lequel les Sorgues du Comtat sont engagées, ainsi que d’autres partenaires tels que le Grand Avignon, la société Hynoé, le Sidomra, et Distrigaz Provence, et qui est soutenu par le Département de Vaucluse, la Chambre de commerce et d’industrie de Vaucluse, ainsi que par Vaucluse Provence Attractivité.
Dans ce cadre, la communauté d’agglomération Les Sorgues du Comtat a décidé de se porter sur la mobilité et de faire le test d’un bus à hydrogène ce samedi afin d’avoir les retours des Sorguais et de les sensibiliser sur cette énergie pour le transport public. « Les Sorgues du Comtat sont connues pour aimer relever les défis, affirme Christian Gros, président de l’agglomération. On a initié avec Hynoé et le Grand Avignon le projet H2 Vaucluse pour développer les énergies vertes au niveau des transports en commun, mais aussi de l’industrie. »
Avec cette initiative, les Sorgues du Comtat montrent l’exemple en se penchant sur la question de la transition écologique et des énergies renouvelables. « Ensemble, nous avons la volonté de multiplier par trois l’utilisation des énergies renouvelables, explique Joël Guin, président du Grand Avignon. S’extraire du pétrole est devenu une nécessité. » Une utilisation plus poussée des énergies vertes permettrait non seulement d’améliorer considérablement la qualité de l’environnement des Vauclusiens, mais elle permettrait également de réduire les montants des factures d’énergie.
Ainsi, le bus à hydrogène, qui n’émet pas de particules fines, pourrait constituer un premier pas vers une flotte 100% propre. « L’objectif est de décarboner les véhicules et d’utiliser l’hydrogène pour développer les véhicules de demain », ajoute Flavien Pasquet, directeur développement Hynoé, société de production d’hydrogène.
Pourquoi utiliser de l’hydrogène ?
Plusieurs arguments se placent en faveur de l’utilisation de l’hydrogène. Tout d’abord, l’autonomie d’un véhicule à hydrogène est supérieur à celui d’un véhicule électrique. La conduite sans particules fines est également un argument incontestable. Aussi, le ravitaillement complet d’un véhicule à hydrogène se fait en moyenne entre 8 et 15 minutes, contre plusieurs heures pour un véhicule électrique.
Le bus à hydrogène est également complètement silencieux, comme en ont pu en attester les acteurs du projet qui l’ont testé en avant-première ce vendredi 12 mai. Le système à hydrogène rend le voyage fluide et plus agréable qu’à bord d’un bus classique. Le bus est mis à disposition par la société Solaris, leader en Europe dans la production d’autobus zéro émission et d’autobus H2, mais aussi 4ᵉ constructeur européen dans toutes les énergies (électrique, H2, diesel, gaz, hybride, trolley).
En favorisant les énergies vertes, les Sorgues du Comtat ont pour objectif d’ici 2050 de réduire les gaz à effet de serre de 75%, d’avoir une autonomie énergétique de 100% et de réduire la consommation d’énergie finale de 30%. Le projet ‘H2 Vaucluse’ projette de produire jusqu’à 2 400 kg d’hydrogène par jour, et ainsi éviter jusqu’à 11 000 tonnes de CO2 par an.
Test du bus à hydrogène
Ce samedi 13 mai, les Sorguais usagers de la ligne 1 ‘Sorg’en bus’, pourront expérimenter gratuitement, à titre exceptionnel, un voyage à bord du bus à hydrogène entre 6h45 et 19h22.
À l’issue de leur voyage, les usagers pourront partager leur avis. Si l’expérience s’avère prometteuse, les Sorgues du Comtat envisageront de développer une flotte 100% propre.
RTE et le Parc du Luberon renouvellent leur partenariat pour protéger la biodiversité
25% des décès sont attribués à l’environnement, une bonne raison pour l’Agence régionale de santé (ARS) de s’en préoccuper en participant au 4ᵉ Plan Régional Santé Environnement (PRSE).
Le PRSE 2022-2027 de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur recense les risques qui impactent notre santé, qu’il s’agisse de polluants naturels, domestiques, industriels ou professionnels et qui constituent un réel enjeu de santé publique. La qualité de l’air et de l’eau, le niveau du bruit, des résidus de produits chimiques comme l’amiante ou le plomb nous affectent.
Le 7 avril dernier, les élus du Conseil économique, social, environnemental de la Région Sud (CESER) ont auditionné Thierry Margueron, en charge du département Santé et Environnement à l’ARS. « 70% de ce qui impacte notre santé est influencé par une politique d’aménagement, annonce-t-il d’emblée. Globalement, 50% par notre mode de vie et des facteurs socio-économiques et 20% par le patrimoine génétique que nous ont légué nos parents et grands-parents. » En détails, il s’agit des effets directs comme les conséquences de températures élevées en combinaison avec les UV sur les cancers de la peau par exemple, ou l’altération du sommeil en période de canicule.
Autres effets mais indirects : les risques de maladies à transmission virale telles que la dengue, la maladie de lyme, ou encore le chikungunya. Le réchauffement climatique va provoquer la prolifération de bactéries avec la hausse de température des océans, sans parler de la fonte du permafrost qui va libérer virus, bactéries et allergènes qui avaient été congelés pendant des siècles. Ce qui va évidemment provoquer des troubles respiratoires sur les asthmatiques par exemple.
« Quelles politiques stratégiques adopter pour limiter cet impact négatif ? »
C’est la question que pose Thierry Margueron. « D’abord, végétaliser les espaces et les bâtiments, aménager des îlots de fraîcheur, dés-imperméabiliser les sols, créer des étendues d’eau, réduire le trafic d’engins thermiques », poursuit-il. Ce qui implique qu’urbanistes, architectes, collectivités locales, associations, citoyens et aménageurs du territoire travaillent en synergie pour mieux prendre en compte la santé, en réduisant l’exposition aux polluants (air, eau, bruits), en conseillant des comportements sains (alimentation, activités physiques), en aménageant des pistes cyclables, en agençant des parking et des aires de jeu. « Bref, en créant des conditions de vie favorables au bien-être, à la qualité de vie et à la santé du plus grand nombre » ajoute-t-il.
« On a remarqué que les épisodes de canicule ont fait augmenter en masse la mortalité, notamment des personnes âgées et des plus vulnérables, qu’ils sont déclenché d’énormes incendies que les pompiers ont mis des jours et des nuits à éteindre, comme en Gironde l’été dernier », développe-t-il.
« L’urbanisme doit être réparateur pour réduire les inégalités, précise Thierry Margueron pour conclure. On a pensé construire des rocades pour fluidifier la circulation en dehors des bassins de vie. » Le problème, c’est qu’à Avignon, la fameuse Rocade Charles de Gaulle est empruntée par 50 000 véhicules par jour, dont des milliers de poids-lourds qui perturbent la vie des riverains et provoquent nombre de maladies cardiaques et pulmonaires, sans parler de dépressions nerveuses. Et qu’on parle de la LEO (Liaison est-ouest) pour l’éviter, mais que le projet né en 1987 n’a toujours pas abouti…
Autre constat : dans les hôpitaux, on a remarqué que dans les chambres qui donnent sur les arbres et la nature, les patients se rétablissent plus vite que ceux qui ont une vue imprenable sur le bitume et le parking. Et pour ceux qui douteraient de l’impact négatif de l’environnement sur la santé, une enquête du Sénat menée en 2000 a démontré que le coût de la pollution de l’air coûte entre 67 et 98 milliards d’euros et qui paie la facture ? La Sécurité Sociale pour des pathologies cardio-vasculaires, pulmonaires et pour des cancers.
RTE et le Parc du Luberon renouvellent leur partenariat pour protéger la biodiversité
Le parc des poètes d’Eyragues accueille une exposition du photographe marseillais Guillaume Ruoppolo. Cet amoureux de la Grande Bleue, descendant d’une famille de charpentiers de marine napolitaine qui a créé ‘La Barque marseillaise’, est photographe, scaphandrier professionnel et chef opérateur spécialisé du monde sous-marin. A 4 ans il fait ses premières plongées dans la baie de La Ciotat et, dès 14 ans, il suit les pas de son père qui lui offre alors son premier appareil photo sous-marin et qui fût champion international de photographie sous-marine dans les années 1990. Depuis, celui qui a réalisé des milliers de plongées à travers le monde transporte son matériel photographique dans tous ses voyages afin d’immortaliser la beauté des mers ou des océans. « La photographie est viscéralement ancrée en moi », explique celui qui est aussi directeur associé de l’agence Wallis pôle images. Son objectif ne se cantonne pas à celui de son appareil photo, il tend à sensibiliser le public sur la beauté et la fragilité de ce monde exceptionnel.
Des poissons au milieu des Félibres C’est donc au sein du parc des poètes*, qui a vu le jour en 2016, que Guillaume Ruoppolo propose expose une quinzaine de clichés. Sous l’œil des sculptures des sept félibres, les visiteurs pourront flâner au cœur de cet écrin de verdure aux multiples essences méditerranéennes, à deux pas du kiosque à musique ou bien encore du musée ‘Témoignage & patrimoine’, afin de mieux plonger au cœur de la Mare nostrum.
« Aujourd’hui, j’ai le devoir de sensibiliser à la beauté, mais aussi à la fragilité de ce monde exceptionnel. »
« La mer Méditerranée tient une place particulière dans mon cœur, car malgré sa petite taille face aux immenses océans, elle regorge de vie », confie celui qui a notamment remporté le prix de photographe de l’année en 2017, dans la catégorie ‘Nature’ ainsi que la palme d’or au festival mondial de l’image sous-marine en 2008. « J’ai eu la chance de faire mes premières immersions là où les pionniers ont créé le scaphandre autonome et donc la plongée moderne. J’ai côtoyé les plus illustres, comme Albert Falco, commandant de la mythique Calypso, Henri Germain Delauze, fondateur de la Comex, le célèbre apnéiste Jacques Mayol et bien d’autres. Aujourd’hui, j’ai le devoir de continuer leur combat, de sensibiliser à la beauté, mais aussi à la fragilité de ce monde exceptionnel. L’image sous-marine est pour moi non seulement le virus transmis par mon père, mais également le moyen de faire partager la richesse et la diversité de ce monde merveilleux. »
L.G.
Informations pratiques Exposition de photographies de Guillaume Ruoppolo : ‘Le parc des poètes plonge en Méditerranée’. Jusqu’au mois d’octobre 2023. Parc des Poètes. 2, chemin de Notre-Dame. Eyragues. Contact : Bureau d’information touristique d’Eyragues : 04 90 92 84 47 ou espaceculturetourisme@orange.fr
*Le parc des Poètes est ouvert au public tous les jours de la semaine : du 1er mai au 30 septembre : ouverture à 7h30/fermeture à 21h. Du 1er octobre au 30 avril : ouverture à 7h30/fermeture à 18h